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8 rooftops incontournables à Miami

Sugar

Sugar
Sugar a pris ses quartiers au 40ème étage d’East, l’un des nouveaux hôtels ultra design de Brickell, le quartier financier de Miami. Le lieu est idéal pour siroter un cocktail à consonance asiatique dans un cadre luxuriant de forêt balinaise, le tout accompagné de musique mixée par un DJ. Juste après avoir franchi les portes de ce jardin suspendu, une vue imprenable sur la skyline de Miami s’offrira à vous. Sugar – 788 Brickell Plaza, Miami, FL 33131 – (786) 805-4655

Pawn Broker

Pawn Broker
Perché sur les toits du Langford Hotel, un bâtiment historique construit dans les années 1920, le Pawn Broker dispose d’une vue panoramique sur Downtown Miami. Laissez-vous séduire par le Giggle Water, un cocktail à base de gin servi dans une mini baignoire. Un concept original qui fait référence aux contrebandiers qui distillaient le gin dans leur baignoire durant la période de Prohibition aux États-Unis. Pawn Broker – 121 SE 1st St, Miami, FL 33131 – (305) 420-2200

The Bar at LvL 25

LvL 25
Du haut du 25ème étage de l’hôtel Conrad situé en plein cœur de Brickell, The Bar at LvL 25 met littéralement Miami à vos pieds. Détendez-vous avec un verre de vin ou une coupe de champagne français accompagné d’un grand choix de spécialités culinaires à partager. L’endroit bénéficie par ailleurs d’un panorama exceptionnel sur toute la baie de Biscayne. The Bar at LvL 25 – 1395 Brickell Ave, Miami, FL 33131 – (305) 503-6500

Bluewater Café

Blue Water
Situé dans l’hôtel InterContinental de Downtown Miami, le Bluewater Café est devenu un lieu incontournable. L’ambiance y est tout simplement reposante et sa vue panoramique sur la baie de Biscayne est à couper le souffle. Vous pourrez vous évader de l’agitation de la ville et vous désaltérer, confortablement installé sur une chaise longue autour de la piscine de l’établissement. Bluewater Café – 100 Chopin Plaza, Miami, FL 33131 – (305) 372-4787

C-Level Lounge

C-Level LoungeNiché sur les toits de l’hôtel Clevelander de South Beach, le bar C-Level Lounge offre une vue époustouflante sur la plage et l’océan ainsi que sur la skyline de Miami. L’endroit dispose d’une ambiance détendue et confortable durant l’après-midi et vous propose de plonger dans l’atmosphère festive d’Ocean Drive, l’avenue mythique de Miami Beach, à la nuit tombée. C-Level Lounge – 1020 Ocean Dr, Miami Beach, FL 33139 – (305) 532-4006

Above

Above
Au sommet du Mayfair Hotel & Spa, un immeuble à l’architecture inspirée par Gaudí en plein cœur de Coconut Grove, se trouve Above, un bar en terrasse très luxueux offrant une charmante vue sur la baie de Biscayne. Installez-vous sur les longs sofas de ce lieu décoré dans un style moderne afin de savourer un verre entre amis ou en famille et profiter des derniers rayons de soleil. Le rooftop dispose également d’une piscine permettant de buller tranquillement après une longue journée de travail. Above – 3000 Florida Ave, Miami, FL 33133 – (305) 441-0000

SLS Brickell Altitude

Altitude
La chaîne hôtelière de luxe SLS offre, dans son établissement de Brickell, un rooftop pool aménagé de confortables chaises longues dans une ambiance cosy et design autour d’une vaste piscine. Une véritable invitation à la détente. La vue sur la ville est par ailleurs imprenable. SLS Brickell Altitude – 1300 S Miami Ave, Miami, FL 33130 – (305) 239-1300

Skydeck

Skydeck
C’est la dernière acquisition d’Élodie Zmirou. La Française vous ouvre les portes de Skydeck, son rooftop situé sur Lincoln Road à Miami Beach afin que vous puissiez organiser vos évènements privés dans un espace pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes. De là-haut vous apprécierez une vue à 360 degrés sur la plage et les bâtiments Art déco de la ville. Skydeck – 605 Lincoln Rd, Miami Beach, FL 33139 – (305) 672-5010

4 bons plans aquatiques à Los Angeles

Se baigner sans se ruiner

Cooper Canyon falls, une piscine naturelle plébiscitée.
Cooper Canyon falls, une piscine naturelle plébiscitée.

Il fait chaud, très chaud dans les rues de Los Angeles, les températures franchissant quotidiennement les 30 degrés celsius. Dans ces conditions, on ne pense tous qu’à une chose: trouver un endroit où se rafraîchir. Et il n’y a pas que les piscines sur rooftop dans la vie. Si vous voulez vous baigner sans vous ruiner, il faudra marcher. Nichés dans les montagnes environnant la ville, les “swimming holes”, véritables oasis, offrent des pauses rafraîchissantes (quand le niveau de l’eau le permet, à vérifier au préalable). Mais attention: les frileux n’y trouveront pas leur compte, l’eau étant assez froide.
Le plus connu reste Eaton Canyon Falls. Situé dans les San Gabriel Mountains, il débouche sur une belle cascade. Pris d’assaut le week-end, il est accessible après une heure de marche.
Vous pourrez également tester Cooper Canyon Falls, plus préservé. Pour accéder à la piscine naturelle et à sa cascade, vous traverserez des forêts luxuriantes de pins pendant 3 miles.
Un peu plus excentré, Solstice Canyon vaut le détour. Située à Malibu, cette randonnée de 2,5 miles traverse les ruines de deux propriétés, déboulant sur une chute d’eau et une série de piscines naturelles ombragées.
Enfin, l’une des plus vastes piscines naturelles se trouve dans les Santa Monica Mountains. Le Malibu Creek Rock Pool est accessible via la randonnée Grassland Trail (3 miles aller-retour, accessible aux enfants). Avec ses roches volcaniques vues dans “La planète des singes”, cette piscine naturelle apparaît comme un mirage.

Barboter à petit budget dans une piscine publique

annenberg beach house
Beaucoup d’Angelinos ne le savent même pas, mais la ville recèle de piscines publiques, plus ou moins aménagées. A Culver City (4175 Overland Ave, Culver City), le bassin olympique “The Plunge” a la chance d’être assombri par de grands arbres anciens. Mais attention, l’esprit est plus dos crawlé que bombe dans la piscine.
Sans prétention, les piscines de quartier, que ce soient la Griffith Park Pool (3401 Riverside dr, Los Angeles), la Rose Bowl Aquatic Center (360 N Arroyo Blvd, Los Angeles) ou la Hollywood pool (1122 Cole Ave., Los Angeles), sont plébiscitées par les familles et les groupes d’amis.
Si vous voulez une structure plus équipée, optez pour Hansen Dam Aquatic Center (1798 Foothill Blvd. Lake View Terrace). Ce lac de baignade dispose d’une plage de sable, de deux toboggans, d’un terrain de volleyball et d’une aire de pique-nique. Vous trouverez également des bases de loisirs adaptées aux enfants à Santa Clarita Aquatics Center (20850 Centre Pointe Pkwy, Santa Clarita) ou à Stoner Park Pool (1835 Stoner Ave, Los Angeles).
Pour monter en gamme, rendez-vous à Santa Monica. En bord de mer, la Annenberg Beach Community House (415 Pacific Coast Highway, Santa Monica) a été conçue par William Randolph Hearst comme une maison de plage pour l’actrice Marion Davies. Devenue un hôtel, puis un club, elle a été ouverte au public par Wallis Annenberg. Pour y barboter, il faudra dépenser un peu plus que d’habitude (10 dollars).

Se rafraîchir en s’amusant

Préparez-vous à pagayer.
Préparez-vous à pagayer.

On peut aussi se rafraîchir autrement. Au milieu des autoroutes et des centres commerciaux, sur les rives de la L.A River, se cachent une faune et flore prospère. Ouverte au public durant l’été, cette rivière est praticable en kayak depuis quelques années. Deux parcours sont notamment proposés aux aventuriers : la zone de la vallée de Elysian (entre Fletcher av et la 5th) et le bassin de Sepulveda (entre Balboa et Burbank boulevard).
Autre option qui allie pagaie et équilibre: le stand-up paddle. Vous pourrez le pratiquer dans de nombreuses plages, et notamment à Marina Del Rey. Chute garantie si c’est votre baptême.

Miser sur le grand bleu

El matador state beach

Il ne faut pas oublier que Los Angeles dispose de quelques-unes des plus belles plages du pays, comme El Matador State Beach. Vous pouvez même vous rendre à celle de Santa Monica en métro, depuis quelques mois. French Morning a recensé ses plages préférées, rien que pour vous.

Fin de la réserve parlementaire: inquiétude des associations françaises en Amérique du Nord

C’est un vrai problème“. Le moment que redoutait David Roger Pardo, président de FIPA (French International Program Association), est arrivé.
Le 28 juillet, l’Assemblée nationale a voté la fin de la réserve parlementaire, une enveloppe d’environ 130 millions d’euros qui permettait aux députés et sénateurs de financer des initiatives de leur choix dans leur circonscription. Même si elle dispose d’autres sources de financement, FIPA, l’association gestionnaire de programmes de français dans cinq écoles de Miami, a largement profité de cette aide ces dernières années. Pendant son mandat, l’ancien député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre, pour ne citer que lui, a débloqué quelque 55.000 euros, selon les données disponibles sur le site de l’Assemblée nationale.
Cette somme a permis, selon M. Pardo, de financer la venue de trois enseignants de France, leur logement, leur transport et le matériel pédagogique utilisés par les 800 enfants inscrits aux programmes. “Je dépense 100 à 120.000 dollars par an pour faire venir ces enseignants, précise-t-il. Cette aide nous a permis de tenir et d’offrir un enseignement bilingue à des enfants d’expatriés, mais aussi des Américains, des Argentins… Nous avons 99% de réussite au baccalauréat (…) Si je n’ai plus cet argent, ça va être une catastrophe“.
David Roger Pardo n’est pas le seul responsable associatif inquiet de la disparition de la réserve. De nombreuses entités (associations de parents d’élèves français, festivals, alliances françaises, clubs francophones) bénéficiaient de ses fonds aux Etats-Unis et au Canada, et dans le reste du monde. Pendant l’ensemble de son mandat, Frédéric Lefebvre a ainsi accordé 41.000 euros au Chelsea Film Festival, un festival de cinéma new-yorkais lancé par une Française, 5.000 euros au Comité tricolore à Washington DC, association de solidarité aidant les Français démunis, ou encore plusieurs milliers de dollars à des alliances françaises nord-américaines et des lycées français.
L’inquiétude est renforcée par l’annonce récente de coupes budgétaires affectant les missions du Quai d’Orsay. 
D’après Jean Isseri, président de l’Union française de Montréal, une association d’entraide vieille de 130 ans qui touchait en moyenne “17.000 euros par an” de la réserve parlementaire, ce dispositif représentait “de l’oxygène qui permettait de respirer pendant les périodes de crise“. Une grande partie de la subvention était affectée au règlement des frais liés au bâtiment de 160 ans où se trouve l’association et à l’accompagnement de Français en difficulté.
Jean Isseri comprend la nécessité de “réviser” les conditions d’attribution de la réserve parlementaire, critiquée pour son opacité, mais regrette sa “suppression subite“. “Une solution de remplacement prendra du temps à mettre en place, dit-il. Ce n’est pas l’absence de 17.000 euros qui va nous empêcher de travailler, mais, ceci dit, nous en avons besoin. C’était un soulagement formidable“.
Disposition “inconstitutionnelle”
J’entends l’argument que la réserve parlementaire pouvait alimenter le clientélisme, mais il aurait fallu une réforme de petite ampleur pour que le caractère corrupteur du mécanisme soit éliminé”, affirme Gabrielle Durana, fondatrice et présidente d’Education Française Bay Area (EFBA), une association qui propose dans la région de San Francisco des cours de français aux enfants scolarisés dans le système public américain.
L’argent de la réserve parlementaire – autour de 40.000 euros provenant de plusieurs parlementaires – a permis à l’organisation de créer et développer les cahiers d’exercices Virgule, conçus pour assister les enseignants de français dans leurs activités d’apprentissage. Gabrielle Durana s’était tournée vers les députés et sénateurs représentant les Français de l’étranger pour épauler le projet après avoir essuyé le refus de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).
La réserve parlementaire était un circuit de décision court. Il n’en existe pas beaucoup pour financer des projets à l’étranger. On peut demander une subvention à l’administration, mais quand elle ne s’en occupe pas, quel est le recours ? On peut se débrouiller ou aller voir les élus“.
Aujourd’hui, les cahiers Virgule sont téléchargés “3.500 à 5.000 fois par mois“, précise Gabrielle Durana, mais la suppression de la réserve parlementaire va obliger l’association à trouver des fonds ailleurs pour poursuivre le développement de la collection. “On va lever des fonds d’une manière ou d’une autre. Les enfants ont besoin de matériel pédagogique. C’est tout un tissu fragile de solidarité qui s’en va avec la réserve parlementaire“.
Le député LREM des Français d’Amérique du Nord, Roland Lescure, qui a voté pour la suppression du dispositif, a expliqué sa décision lors d’une intervention en séance publique. Contacté pour un commentaire, il a renvoyé French Morning vers un communiqué publié sur sa page Facebook dans lequel il dénonce une pratique “inconstitutionnelle” qui “sort des attributions et du rôle des députés tel qu’il est défini par l’article 24 de notre Constitution « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques ». Comme je l’ai mentionné pendant mon intervention,« il ne dépense pas »“.
L’élu assure qu’il veillera que “la somme des réserves parlementaires des députes et sénateurs des Français de l’étranger soient ré-attribuées pour financer les initiatives de nos compatriotes à l’étranger“. Un rendez-vous, lundi 31 juillet, avec le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian devait permettre d’aborder cette question notamment, selon le député.
Gabrielle Durana craint que les fonds soient attribués depuis Paris, loin du terrain, par des “gens qui ne sont pas responsables devant les électeurs“. “Quand on s’adresse à des personnes qui sont redevables devant les électeurs, les choses bougent. Ce qui n’est pas le cas quand on a affaire à la technostructure“.

Lara Fabian lance sa nouvelle tournée à Miami Beach le 2 février 2018

Lara Fabian pose ses valises au Fillmore Miami Beach le 2 février 2018 dans le cadre de sa nouvelle tournée internationale “Camouflage”, qui l’amènera dans plusieurs villes américaines. Les tickets seront en vente dès le 4 août.
L’événement marquera sa première représentation dans la “Magic City” et aussi la première étape de sa tournée. Pendant ce tour de chant, elle fera la promotion de “Camouflage”, un album qui fait la part belle au répertoire anglophone de la star francophone multilingue. Co-écrit par Lara Fabian, Sharon Vaughn et Moh Denebi (également producteur), il comporte douze chansons en anglais. Le 4 août marquera aussi la sortie de son nouveau single “Growing wings”.

Où manger des glaces à New York ?

Tipsy Scoop (Chelsea) 

tipsy
Bourbon, rhum, sangria, margarita… Histoire de faire gagner du temps et de titiller notre palais, Tipsy Scoop propose des glaces aromatisées à la liqueur. Vous êtes plutôt mangue-margarita ou fraise-sangria? N’allez pas croire en tout cas que l’alcool s’est évaporé au cours de la préparation, chaque boule contient l’équivalent d’une bière légère. Vous aurez compris: l’abus de glace est dangereux pour la santé! Tipsy Scoop, 217 E 26th St

Taiyaki (Chinatown)


On le sait, les Américains – et peut-être encore plus les New-Yorkais – vouent une passion aux licornes. Avec la glace-licorne, ils sont au septième ciel. C’est chose faite avec Taiyaki, un glacier très fancy de Chinatown (taiyaki est le nom d’un gâteau japonais en forme de poisson). En plus d’être belles, les glaces et cornets sont faits maison par la famille. TAIYAKI, 119 Baxter St.

Fresco Gelateria (East Village)


Avec son décor épuré fait de bois et de plantes vertes, Fresco est le glacier zen d’East Village. On vient y déguster des glaces simples et légères préparées sur place tous les jours. La citron-basilic et la fraise valent notamment le détour. Comptez 5,5$ pour un pot de deux boules. 4,5$ pour un cornet simple. Ouvert du dimanche au jeudi 8am-11:30pm, vendredi et samedi jusqu’à minuit. 138 2nd Ave

Creme & Sugar (Ridgewood)


Creme & Sugar, à Queens, se distingue des glaciers traditionnels grâce à ses saveurs péruviennes. Sa spécialité : les glaces aux vins, telles que la « chocolat noir du Pérou – Cabernet » la « Cerise-Merlot » ou la « Fraise-Sparkling », toutes faites maison. On y trouve aussi des saveurs plus classiques : vanille, myrtille, fraise ou cheese-cake. Ouvert du jeudi au dimanche. 58-42A Woodward Ave & Catalpa Avenue, Ridgewood. 

MilkMade (Carroll Gardens)


Voici une vraie glace “made in Brooklyn”. Cette adresse, qui a ouvert sa “tasting room” en 2015 sur Sackett Street, est une référence. Sa fondatrice Diana Hardeman propose des glaces savoureuses fabriquées en petites quantités avec des produits issus de fermes et d’artisans locaux (confiseurs, chocolatiers…). Pendant tout le mois d’août, vous pourrez apprécier notamment une glace à la noix de coco aux macarons caramel beurre salé. 204 Sackett St. Glaces aussi en vente à Marché Maman à SoHo. 

Les accessoires "made in Washington DC" d'Eva Calonder

C’est au Guatemala, dans une forêt luxuriante, qu’Eva Calonder a composé le dessin qui a changé sa vie. Un croquis en noir et blanc qu’elle a eu envie de voir imprimé sur du tissu. Installée aux Etats-Unis depuis six ans, cette Française fait grandir Printed Wild, sa marque de sacs, pochettes, torchons, coussins et bientôt papeterie. Tous portent fièrement le label « handmade in Washington DC ».
Eva Calonder a grandi sous le soleil d’Aix-en-Provence. Et s’est installée à DC pour suivre son compagnon. Mais, hasard de l’histoire familiale, elle venait déjà à Washington petite fille, pour rendre visite à son grand-père, un diplomate cubain en exil. « Mes grands-parents avaient une maison sur Massachusetts Avenue. Quand je repasse devant leur maison, ça me pince le coeur », raconte-t-elle.
Son bac en poche, la jeune femme étudie à l’école de dessin Emile Cohl à Lyon, une référence en France. Elle se serait bien vue devenir illustratrice de livres pour enfants. Mais le secteur est déjà saturé. Elle se tourne alors vers le graphisme. Mais « la pub, ce n’est pas mon état d’esprit, c’était frustrant », reconnaît-elle.
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Sa profession aujourd’hui, c’est donc « designer textile ». Mais pour lancer sa marque, il lui a fallu apprendre la sérigraphie, la couture. Et comment faire tourner une entreprise. « Pour mon premier salon de créateurs, j’étais venue avec une amie qui m’a demandé en arrivant : ‘qu’est-ce que tu as pour décorer ton stand ? tu as de la monnaie ?’… Je n’y avais pas trop réfléchi, faire un ‘business plan’ ce n’est pas du tout mon truc. Mais aujourd’hui, j’essaie de structurer un peu les choses », explique-t-elle.
Au fil des années, Eva Calonder s’est aussi engagée à utiliser du coton biologique, à choisir du cuir dont le tannage ne nécessite pas de chrome, à travailler avec des ouvrières installées à Washington. « Quand je suis arrivée aux Etats-Unis, dans cette société de surconsommation, je me suis dit qu’on ne pouvait pas fermer les yeux », argumente la jeune femme qui attend son premier enfant.
Depuis quelques semaines, Eva Calonder a installé ses carnets à dessin dans un tout petit atelier du Heurich House Museum. Un lieu unique créé par un philanthrope à Dupont Circle, au calme, bordé d’un beau jardin. De l’inspiration à portée de main : « A Washington, il y a des arbres partout. Je suis arrivée dans cette ville au bon moment, quand la tendance ‘made-in-DC’ a explosé. A New York, c’est saturé. Ici, on peut se faire une place », raconte-t-elle.
L’année dernière, elle a produit presque un millier de pièces. Ses produits sont en vente dans la boutique Salt & Sundry. Eva Calonder le répète : elle se sent « vraiment française ». Mais « ici, il y a un tel enthousiasme, c’est une chance ».

La Ligue 1 s'invite le samedi sur TV5 Monde USA

Que faire le samedi matin ? Une question que l’on aura bientôt plus à se poser. Dès le 5 août, les meilleurs matches de Ligue 1 seront diffusés à 10:55 am (EDT) sur TV5 Monde USA.
Luiz Gustavo, Dani Alves, Bertrand Traoré, Tielemans, Berchiche, Mariano Diaz et probablement Neymar: la saison s’annonce 2017-2018 s’annonce passionnante après un mercato riche en transferts. C’est PSG-Amiens qui ouvrira la programmation de la chaîne. Puis, le 12 août, Nantes accueillera Marseille.
Après une saison forte en émotion, les interrogations sur cette nouvelle saison sont nombreuses. Monaco, champion de France 2017, réitérera-t-il l’exploit devant le grand PSG ? Déjà favori, le club de la capitale devrait entrer dans une nouvelle dimension avec l’arrivée de Dani Alves, avant celle (presque acquise) de Neymar. Voici qui devrait ajouter un peu de piment.

"Delicatessen" et bien d'autres dans "Summer in Paris" à Austin

Le cinéma français est mis à l’honneur à Austin. Ce mois d’août, le cinéma Violet Crown accueille « Summer in Paris », une série de huit films français projetés en deux sessions.
La première partie, intitulée “Crime de passions”, se déroule du 1er au 10 août. Les 1er et 3 août, vous pourrez (re)découvrir les histoires d’un tueur solitaire dans “Le Samouraï” de Jean-Pierre Melville et de celle d’un gangster condamné à mort dans “Classe tous risque” de Claude Sautet. Les 8 et 10 août, vous découvrirez Cynthia Hawkins, la diva qui n’a jamais réussi à enregistrer sa voix dans “Diva” de Jean-Jacques Beineix et l’intrigue de “Panique” de Julien Duvivier, dans lequel Monsieur Hire est soupçonné à tort d’avoir commis un crime.
La seconde, nommée “Dans le macabre”, se déroule du 15 au 24 août. Le bal s’ouvrira sur les histoires du célèbre agent secret Lemmy Caution dans “Alphaville” de Jean-Luc Godard et de la curieuse assistante du docteur Génessier dans “Les Yeux sans visage”, projetés les 15 et 17 août. On retrouvera ensuite “Cet obscur objet du désir” le drame de Georges Franju adapté du roman de Jean Redo, et le classique “Delicatessen”, la comédie-horreur signée Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, les 22 et 24 août.

Sacha Lichine, le Français qui a converti les États-Unis au rosé

Une vague rosée déferle sur les États-Unis. Le pays confirme son engouement pour les vins de Provence en restant le premier marché d’exportation avec 43% du total des rosés français exportés en 2016, selon le Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence. Les Américains en sont d’ailleurs les deuxièmes consommateurs au monde, derrière les Français.
Une success-story en partie écrite par Sacha Lichine qui produit le rosé le plus vendu sur le territoire américain ainsi que la cuvée la plus chère au monde. Le Français a bouleversé la sphère viticole en faisant de ce vin fruité, longtemps considéré comme bon marché, un produit de luxe qui s’invite dorénavant sur les tables des grands restaurants.
« Le rosé n’est pas qu’une boisson de plage qui se consomme avec des glaçons », indique ce fils d’œnologues d’origine russe installés à Bordeaux. Le vigneron de 57 ans est à la tête du Château d’Esclans, un domaine près de Fréjus (Var) qu’il a acheté en 2006 au moment où la consommation de rosé n’était qu’essentiellement estivale et ne dépassait pas les frontières françaises. « C’était un pari fou mais les perspectives de croissance me sont apparues infinies car tout restait à faire. L’idée était alors de produire un vin que nous aurions aimé boire, si par malheur nous n’avions pas pu le vendre », dit-il avec humour.
Pour susciter l’intérêt des vendeurs, Sacha Lichine a dû se retrousser les manches et faire preuve d’un peu de patience. « Comme le produit n’était pas encore populaire, j’ai dû endosser le rôle de VRP et faire du porte-à-porte car il n’y avait pas d’autre façon pour convaincre », explique le viticulteur qui, marchant sur les traces de son père, a débuté son aventure outre-Atlantique. « Je suis parti à Chicago dans l’Illinois car c’est un État où il fait souvent froid, alors je me suis dit que si j’arrivais à vendre mon rosé là-bas, je le vendrais de partout, insiste-t-il. J’ai été confronté à plusieurs vendeurs qui n’y croyaient pas, car pour eux le rosé était un produit bas-de-gamme. Puis, après quelques gorgées, ils m’en ont acheté plusieurs caisses ».
Quatre rosés sont estampillés Château d’Esclans dont le Whispering Angel, le plus vendu, et le Garrus qui avoisine les cent dollars la bouteille, ce qui en fait le rosé le plus cher au monde. Chaque cuvée est issue des cépages grenache, cinsault et rolle, et est assemblée selon un cahier des charges rigoureux. « Le rosé doit être produit comme un grand cru, car il est plus facile de réussir un vin moyen que d’en faire un excellent ».
Depuis la création de la marque, les ventes ont explosé : près de 130.000 bouteilles écoulées la première année, cinq millions aujourd’hui. Les rosés de Sacha Lichine sont vendus dans une centaine de pays à travers le monde et plus de la moitié du chiffre d’affaires est réalisé aux États-Unis. « J’espère pouvoir rapidement doubler la production car il faut toujours plus de volume », indique le vigneron qui, après avoir passé plusieurs années à Boca Raton en Floride, vient de rentrer en France pour superviser la production. « La Californie et le Chili vont apprendre à produire de bons rosés et si les clients ne peuvent plus s’approvisionner par manque de vins, ils se tourneront vers ces nouveaux marchés. Il est impensable de perdre notre avance car le rosé doit rester associé à la Provence et continuer à faire rêver dans le monde ».

Shapr lève 9,5 millions de dollars pour réinventer le networking

(Article partenaire) Il n’y a pas que ses utilisateurs qui sont convaincus par Shapr. Les investisseurs aussi.
L’application de networking lancée par le Français Ludovic Huraux,ancien co-fondateur du site de dating Attractive World, vient de boucler une impressionnante levée de fonds de 9,5 millions de dollars auprès d’investisseurs privés, dont Franck Riboud (président du groupe Danone), la famille Bouygues, la famille Afflelou, iVESTA (le family office d’Olivier Duha – fondateur de Webhelp) mais aussi de nombreux utilisateurs Shapr convaincus qui ont investi via la plateforme Anaxago.
Depuis son lancement en 2015, Shapr a réuni 16,5 millions de dollars. Il faut dire que l’application est en train de révolutionner la manière dont on “réseaute”. Dans un marché du travail mouvant, où les jeunes actifs sont à la recherche d’opportunités solides et de projets porteurs de sens qui correspondent à leurs valeurs, Shapr offre une plateforme de mise en contact unique.
Chaque utilisateur a accès tous les jours à quinze profils à “swiper”. Ces derniers sont sélectionnés par un algorithme en fonction de vos centres d’intérêts (par exemple, #StartUps #NonProfit etc…), de votre niveau d’expérience et de votre géolocalisation. Trois millions de “matchs” ont été générés depuis début 2017.
« Chaque rencontre est une source potentielle d’opportunités et d’inspiration, explique son fondateur Ludovic Huraux. On adorerait voir chacun d’entre nous ne prendre rien qu’une heure par semaine pour rencontrer quelqu’un de nouveau, on verrait plein de nouveaux projets émerger. »
Tehani Leprieur, directrice générale et fondatrice de la filiale du gestionnaire d’événements Lyyti France, fait partie des 500.000 utilisateurs de l’application. Elle a découvert Shapr dans le cadre de son ancienne activité dans l’immobilier. Grâce à l’app, elle a rencontré son associé actuel, qui recherchait un partenaire pour ouvrir la filiale française de Lyyti, une entreprise finlandaise. “Pour autant, je ne me suis pas arrêtée là avec Shapr, je continue tous les matins de matcher ou pas avec les profils qui me sont proposés et surtout de les rencontrer”, dit-elle. 
MEShapr est une appli que j’aime beaucoup. Je l’ouvre au moins deux fois  par jour pendant 10 -15 minutes, ajoute Alain Kapatashungu, fondateur/DG de Frontdoor, une application immobilière qui aide les habitants de San Francisco à trouver les meilleures offres de location. L’appli m’a aidé à me créer un réseau quand je suis arrivé à Paris. J’ai pu faire des super rencontres auprès de gens de tous horizons et notamment découvrir la vivacité de la FrenchTech.
On vous invite vivement à tester Shapr. L’application est disponible sur Android et Apple et elle est surtout présente aux Etats-Unis, Canada mais aussi en France et en Grande Bretagne !

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
 

Ruth Priscilla Kirstein, l'Américaine qui fait vivre l'escrime française à New York

Ruth Priscilla Kirstein est artiste, docteur en éthique médicale, professeur en sciences humaines, directrice d’une association à promouvoir l’emploi de professionnels d’origine moyen-orientale dans les médias américains.
Et aussi évangélisatrice de l’escrime française aux Etats-Unis.
Ma spécialité, c’est le croisement des disciplines. Le but, c’est d’en utiliser une pour aider l’autre et aider les gens d’une façon nouvelle“, décrit la jeune femme qui maîtrise parfaitement le français. Un lien avec l’Hexagone qui ne date pas d’hier. Après avoir écrit sa thèse de médecine à Strasbourg, Ruth Kirstein obtient une bourse pour étudier la représentation théâtrale et de danse baroque, entre Paris et New York.
Une recherche qui l’amène à découvrir l’art français de l’escrime. “En France, la représentation théâtrale baroque laisse une place importante à l’escrime”, explique l’artiste qui travaille et apprend à l’époque avec le maître d’armes et cascadeur Claude Carliez qui a réglé de nombreuses scènes de combat pour le cinéma. “Dans ce contexte, j’ai commencé à élaborer mon propre travail sur le croisement de l’escrime avec la danse“, raconte Ruth Kirstein qui multiplie les projets artistiques, éducatifs, mais aussi sportifs en France.
L’entraineuse d’escrime propose aujourd’hui à New York des formations aux amateurs ou escrimeurs plus perfectionnés. “L’escrime, selon les pays, devient un langage d’expression différent. En France, on a tendance historiquement à avoir un geste plus petit, plus rapide, plus agressif. A titre de comparaison, en Italie, c’est un geste plus large, plus théâtral“, explique-t-elle.
Passionnée et “accro” à la discipline, Ruth Priscilla Kirstein n’a qu’un seul regret ; le manque de visibilité et d’accès à l’escrime française aux Etats-Unis. “Ici, l’escrime n’est pas perçue comme une activité que l’on peut exercer toute une vie. En général, on la voit comme élitiste ou comme un moyen d’accès à l’université. Souvent, des parents font apprendre l’escrime à leur enfant pour qu’il puisse avoir une bourse universitaire”, raconte l’escrimeuse qui, en contact régulier avec la Fédération Française d’Escrime, souhaite renforcer la représentation de l’escrime française à New York, notamment auprès des plus jeunes.
J’espère qu’avec la nouvelle ministre des sports, l’ancienne escrimeuse Laura Flessel, l’escrime française va se démocratiser à l’international. Il faut prendre conscience de la valeur de cet art, qui est vraiment un produit éducatif extraordinaire et qu’on pourrait exporter aux Etats-Unis.

Un toboggan géant à New York pour Summer Streets 2017

80 mètres. C’est la longueur du toboggan qui sera installé à Foley Square, à l’intersection de Centre Street et Lafayette Street, pendant trois samedis (5, 12 et 19) en août de 7am à 1pm.
Les inscriptions sont nécessaires pour pouvoir s’y jeter. Elles seront ouvertes lundi 31 juillet pour la première date, 7 août pour la deuxième et le 14 pour la troisième. Il est conseillé d’arriver avec trente minutes d’avance par rapport à l’horaire réservé. Peuvent participer les enfants de plus d’1,1 mètre, vêtus correctement (pas de jeans) et âgés de plus de 5 ans. Les moins de 18 ans doivent avoir une autorisation parentale. Il n’y a pas de casiers pour entreposer les affaires. Palmiers, chaises longues et stations de brumisation vous attendent sur place.
Le Beachside Slide fait partie du Citi Summer Streets Festival, des journées sans voitures où plusieurs rues de la ville accueillent des activités gratuites en tout genre.