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Les joueurs du PSG réunis pour la bonne cause à Miami

Thiago Silva, le capitaine du Paris Saint-Germain, Alphonse Areola, Dani Alves et Yuri Berchiche ont flâné jeudi soir à la Fabien Castanier Gallery de Wynwood à Miami. Les joueurs d’Unaï Emery, en pleine tournée estivale américaine, ont participé au lancement d’une vente aux enchères silencieuse organisée durant dix jours au profit des activités caritatives du club de football parisien.
« Je suis un fan de football et un supporter invétéré du Paris Saint-Germain », confie le Français Fabien Castanier qui expose une vingtaine d’œuvres d’art dans sa galerie de Miami à l’occasion de cette vente aux enchères. « Plusieurs artistes internationaux ont dû s’approprier les maillots et les ballons du club parisien afin de réaliser des œuvres uniques, explique le galeriste. C’est une belle réussite qui montre que le sport et l’art se marient parfaitement et surtout que ce sont deux domaines qui favorisent les échanges culturels ».

Maillots et ballons du PSG customisés par les artistes de rue
Maillots et ballons du PSG customisés par les artistes de rue locaux et internationaux

Parmi les créations mises en vente figurent celles d’artistes de rue américains comme Mark Jenkins et Atomik ou encore celles des Français Speedy Graphito et Sébastien Boileau, connu sous le pseudonyme de Mr. D. « J’ai utilisé des bombes de peinture compressées sur lesquelles j’ai mis en avant les couleurs du club de football, tout en faisant honneur à Paris, la Ville Lumière. J’ai aussi intégré quelques diamants de culture pour une touche bling-bling en clin d’œil à Miami, car nous sommes ici dans la capitale du street art », sourit l’artiste parisien installé à Houston, au Texas.
Sébastien Boileau, Mr. D et son œuvre "Paris is Magic"
Sébastien Boileau, Mr. D et son œuvre “Paris is Magic”

L’argent récolté lors de cette vente aux enchères silencieuse sera reversé au fonds de dotation de la fondation du Paris Saint-Germain et permettra de développer son école Bleu et Rouge qui a vu le jour en 2016. « C’est un centre éducatif et sportif permettant de lutter contre l’échec scolaire, explique Fabien Allègre, le directeur du merchandising, chargé de la diversification de la marque. Nous venons en aide aux enfants de 7 à 11 ans en leur apportant un accompagnement scolaire et des activités pédagogiques et ludiques ».
psg mark jenkins
“Kicked Painting” de Mark Jenkins

Chaque acheteur potentiel peut indiquer en toute discrétion le montant qu’il estime vouloir mettre par rapport au prix de réserve fixé par les artistes jusqu’au samedi 29 juillet à la Fabien Castanier Gallery de Wynwood. En attendant, les joueurs du Paris Saint-Germain poursuivent leur tournée estivale américaine et multiplient les rencontres avec leurs supporters.

"Sam Fait Rouler": un Français tétraplégique en road trip aux Etats-Unis

À 20 ans, Samuel Marie était promis à une grande carrière. Ski, vélo, parachute ou parapente: le sport extrême rythmait la vie de ce cordiste de métier. Jusqu’à ce qu’une chute de six mètres lors d’une journée de travail lui brisa les cervicales et le contraignit à la tétraplégie, une paralysie des quatre membres.
Aujourd’hui, dix ans et une trentaine d’opérations chirurgicales plus tard, il a retrouvé davantage de mobilité dans les bras et dans les mains. Suffisamment, il en est sûr, pour relever le défi qu’il s’est lancé : voyager à travers 16 pays, soit 60 000 kilomètres parcourus à bord d’un fourgon aménagé. Parti le 9 juillet dernier, le jeune homme débute son périple par le Canada, qu’il traversera d’Ouest en Est avant de rejoindre les Etats-Unis à la mi-septembre. Au total, il s’arrêtera dans 13 villes américaines, dont San Francisco, Las Vegas, Saint Louis, Dallas ou Miami et terminera par New York, qu’il espère rallier aux alentours du 17 décembre, “en prenant [son] temps“.
Après un tour d’Europe réalisé ces dernières années, Samuel Marie a eu l’envie de voir plus grand. “Je me déplaçais avec un petit véhicule adapté à ma pathologie. Mais pour ce long voyage, je devais partir accompagné d’un infirmier, pour qu’il me dispense des soins. Et donc trouver un fourgon dans lequel on puisse vivre à deux”, explique-t-il. Une douche et deux chambres adaptées à la pathologie de Samuel Marie sont installés dans ce “concept-car” créé sur mesure, ainsi qu’un poste de conduite assisté qui lui permet de piloter avec un système de poignées. Le but étant qu’il reste “le maître du voyage du début à la fin”.
Ce projet, tout à fait personnel au départ, a gagné en ampleur. “Au début, je voulais juste continuer à faire ce que j’aimais : voyager et faire des rencontres. Mais en voyant le nombre de messages de soutien et d’encouragement que j’ai reçu, j’ai compris que ce voyage allait au-delà de ma petite personne et pouvait concrètement faire avancer la cause du handicap”, souligne-t-il.
Pour cela, plusieurs start-ups, chercheurs et universitaires se sont associés au projet nommé “Sam Fait Rouler” pour analyser les données que Samuel Marie fera remonter du terrain. À terme, des solutions pérennes pour faciliter la mobilité pourraient voir le jour. “En terme d’accessibilité et d’équipement, l’innovation doit être encouragée. De cette manière, on parviendra aussi à la réduction des coûts”, ajoute-t-il.
Les mots d’ordre du voyage : rigueur et plaisir. Car, “passées les formalités techniques et les contraintes liées à l’hygiène de vie, ce n’est que du bonheur. Je suis exactement là où je dois être”. 

Donald Trump: Macron "adore me tenir la main"

Dans une longue interview avec le New York Times, publiée mercredi 19 juillet, le président Trump est revenu sur son récent déplacement à Paris pour assister au défilé du 14-Juillet. Il en a profité pour chanter les louanges du président français Emmanuel Macron – “un gars génial, intelligent, fort” – et revenir sur leurs poignées de mains très scrutées. Il “adore me tenir la main, a confié le républicain. Les gens ne se rendent pas compte qu’il adore me tenir la main. Et c’est bien (…) Je veux dire, vraiment. C’est une personne très bien, c’est un gars dur, mais il doit l’être. Je crois qu’il va être un très bon président pour la France. Mais il adore me tenir la main”.
Donald Trump était à Paris les 13 et 14 juillet pour marquer le centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale. Les deux chefs d’Etat en ont profité pour dîner au Jules Verne, l’un des restaurants de la Tour Eiffel, la veille du défilé du 14-Juillet. “Et c’était l’un des plus beaux défilés que j’ai vus. D’ailleurs, on devrait en faire un un jour le long de Pennsylvania Avenue”, l’artère où se situent la Maison-Blanche et le Capitole. “Ils ont dû avoir 200 avions au-dessus de nos têtes. Normalement, vous avez les avions et c’est tout, comme la parade du Superbowl“, a lâché Trump, alors que les avions militaires ne sont jamais les seuls à défiler le 14-Juillet.
Il est aussi revenu sur sa visite des Invalides et du tombeau de Napoléon en compagnie de son homologue français. “Napoléon a plutôt mal fini. Alors j’ai demandé au président, qu’en est-il de Napoléon? Il a dit: “Non, non, non. Ce qu’il a fait était incroyable. Il a re-dessiné Paris. Le quadrillage des rues, la manière dont elles sont agencées, vous voyez. Il a fait tant de choses et bien plus encore.” Précision: c’est Napoléon III et non Napoléon Ier qui est à l’origine du remodelage des rues.  “Son problème [à Napoléon], a poursuivi le président américain en référence à la campagne russe de la Grande Armée, c’est qu’il n’est pas allé en Russie ce soir là parce qu’il avait d’autres choses à faire, et ils sont morts de froid. Combien de fois la Russie a-t-elle été sauvée par sa météo?

Nos cinq terrasses favorites à San Francisco

Les trombes d’eau tombées en Californie ces derniers mois semblent passées pour de bon. Place au soleil et aux longues soirées estivales qui donnent envie de boire un verre (ou deux) en terrasse. Voici une sélection de nos spots préférés.

Jones, 620 Jones Street

(Credit : Jones)
(Credit : Jones)


« On va au Jones ? ». Si on vous pose la question, dites “oui” sans hésitation. Pas besoin de vérifier sur Google, ce bar est assurément “the terrace to be” à San Francisco. Le Jones est même mieux qu’une simple terrasse, c’est un rooftop situé au premier étage d’un immeuble (donc pas vraiment tout en haut) au croisement de Jones Street et de Geary Street.

Toujours bon à savoir : de 5pm à 7pm, c’est happy hour sur les boissons et aussi quelques plats ! Le Jones propose des assiettes apéro, des pizzas et des brunches le week-end pour des tables de six personnes minimum.

Zeitgeist, 199 Valencia Street

(Credit : Zeitgeist Yelp)
(Credit : Zeitgeist Yelp)

Guinguette garantie ! Non pas parce que ce bar organise des bals populaires, mais pour son enfilade de tables en bois sur tréteaux qui rappelle les fêtes de village. Le Zeitgseit se trouve dans le quartier de Soma, à l’angle de Valencia et Duboce Street. L’arrière-cour est un patio avec des grands parasols bien pratiques les soirs de pluie.

Le Zeitgeist est réputé pour être un bar rock mais la clientèle est hétéroclite, ce qui donne une chouette ambiance à l’endroit. Les consommations sont vraiment abordables (pinte de bière à partir de 6 $) et l’ardoise des bières vous donnera l’embarras du choix : une centaine au total ! Si vous venez en nombre, le Zeitgeist propose également des pichets de bières pression. Et de délicieux burgers pour les petits creux de début ou fin de soirée…

El Techo de Lolinda, 2518 Mission Street

(Credit : El Techo Facebook)
(Credit : El Techo Facebook)

À la fin d’une journée ensoleillée, quand le ciel de San Francisco se pare de son incroyable dégradé de couleurs pastel, prenez de la hauteur sur le rooftop El Techo.  Au dessus du restaurant Lolinda, ce bar est un oasis en plein coeur du quartier de Mission. L’endroit parfait pour siroter une Margarita et déguster une quesadilla pour les plus gourmands. Il fait toujours bon à El Techo, même le soir, grâce à ses pare-vents en verre.

Du lundi au vendredi, c’est happy hour de 4pm à 6pm. El Techo prend aussi les réservations pour les anniversaires ou autre événement pour les groupes de seize personnes minimum le week-end…

El Rio, 3158 Mission Street

(Credit : El Rio Yelp)
(Credit : El Rio Yelp)


« Welcome all sizes, all colors, all cultures, all genders, all beliefs, all religions, all types, all peoples ». La pancarte à l’entrée du El Rio annonce la couleur : venez comme vous êtes ! Ce bar mythique du quartier mexicain de San Francisco propose une ambiance décontractée avec un patio arboré et de jolies tables en bois.

Lorsque la nuit tombe, les adeptes de rock, de punk ou de hip-hop se retrouvent pour boire une mousse dans le patio. Une petite salle adjacente au bar propose des concerts variés toute la semaine. À l’intérieur du bar, il y a un jeu de palets à disposition des clients (gratuitement) et un tableau d’école pour jouer au pendu ou au morpion.

Sparrow Bar and Kitchen, 1640 Haight Street

(Credit : Sparrow Bar and Kitchen Facebook)
(Credit : Sparrow Bar and Kitchen Facebook)

Quand on rentre dans ce bar à vin situé en plein coeur du quartier hippie, on n’imagine pas qu’à l’arrière, se cache un joli patio verdoyant. À quelques mètres du tumulte de la circulation de la rue touristique d’Haight, le silence est roi.

On y vient pour un verre au milieu d’une après-midi à chiner les friperies du quartier ou pour manger un bout le midi. La carte propose une burrata exquise servie avec des toasts grillés à l’huile d’olive et de la chiffonnade de jambon de parme. Si vous vous installez autour des tables en fer forgé, disposées sur la pelouse, tout au fond du patio : vous vous croirez dans votre jardin !

6 activités gratuites à faire à New York cet été

Se balader sur l’Old Croton Aqueduct

Old Croton Aqueduct
Bâti dans la première moitié du XIXe siècle pour approvisionner Manhattan en eau potable, l’Old Croton Aqueduct s’étend sur plus de 66 km. On le considère comme l’un des plus beaux vestiges de New York. Une balade de 7km vous fera découvrir les champs, les villages et les parcs le long de l’Hudson River. Lorsqu’on vient de New York, les accès les plus proches se situent à environ 800 mètres à l’est des stations entre Greystone et Ossining sur la Hudson Line du train MetroNorth. Pour faire une pause au milieu de votre randonnée, vous pourrez pique-niquer sur les bords de l’Hudson ou découvrir l’un des restaurants qui se trouvent en chemin. Il est conseillé aux visiteurs de commander une carte-guide sur le site officiel, même si vous trouverez des plans gratuits moins détaillés sur place. Plusieurs visites sont organisées jusqu’au 23 septembre. Prochaine visite le 22 juillet à 10 am, départ : parking de Croton Gorge Park, Rte 129 Cortlandt. Entre Dobbs Ferry et Sleepy Hollow, accessible par Metro, North Hudson Line. Toutes les infos sont ici.

Visiter la Brooklyn Brewery

Musée de la bière à Brooklyn
Abritée dans un hangar du quartier de Williamsburg, la Brooklyn Brewery est à la fois un musée et une brasserie. Chaque week-end, sur présentation d’une carte d’identité, vous pourrez vous inscrire pour une visite guidée gratuite de trente minutes. En passant devant les grandes cuves, vous accèderez au hall principal où l’on peut déjeuner et consommer une bière artisanale sur de grandes tables en bois. Pour la dégustation, un jeton d’un coût de 5 dollars doit être retiré à l’entrée. Visites en anglais. Tous les week-ends de 1 à 4 pm et jusqu’à 5 pm les samedis. Toutes les demi-heures. Il est conseillé de se présenter 20 minutes avant la visite. 

Faire du kayak à Brooklyn 

Red Hook Boaters
Inscrire votre nom sur une liste est tout ce dont vous aurez besoin pour embarquer dans l’un des kayaks mis à disposition par le Red Hook Boaters et naviguer sur les eaux autour du parc Louis Valentino Jr. Pier à Red Hook, quartier de l’ouest de Brooklyn. Les dimanches de 1 à 4 pm jusqu’au 24 septembre et les jeudis de 6 à 8pm, jusqu’au 17 août. Plus d’infos ici

Assister à un ballet contemporain à Central Park

Le Ballet X de Philadelphie
L’été signe le retour du SummerStage Festival et de ses nombreux concerts et spectacles en libre accès. Parmi eux, vous pourrez découvrir “Ballet X”, la compagnie de ballet contemporain la plus importante de Philadelphie. Sur la musique soul d’Amy Winehouse, cette troupe composée de dix danseurs promet un beau mélange de danse et d’athlétisme. Le 26 juillet à 7 pm au Rumsey Playfield de Central Park. Retrouvez les autres concerts gratuits du SummerStage Festival ici

Faire une exposition à Governors Island

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Il y a cent ans pile, les femmes obtenaient le droit de vote dans l’État de New York. Pour marquer cet anniversaire, La New York-Historical Society a réuni oeuvres d’arts et documents historiques dans une exposition nommée “The Battle for the Ballot”. Cette dernière retrace l’histoire du suffrage féminin entre la Convention de Seneca Falls de 1848, considérée comme le fondement du mouvement féministe américain, jusqu’aux manifestations et coalitions pour le droit de vote des femmes. House 18, Nolan Park, Governors Island. Les samedis et dimanches de 12 à 6 pm jusqu’au 1er octobre. Toutes les infos ici

Cinéma en plein air

Outdoor Cinema Socrates Sculpture Park
Pour la 19e année, le Socrates Sculpture Park de Queens, petit parc de Long Island City au bord de l’East River, projette des films en plein air tout au long de l’été. En amont de la projection, des musiciens et danseurs (issus du pays d’origine du film projeté) viennent présenter un spectacle. Les films à venir sont: “Liberation Day”, “Chevalier”, “The Silence Before Bach”, “Romance and Cigarettes” et “Bad Hair”. Tous les films sont projetés en anglais, à l’heure du coucher du soleil. Socrates Sculpture Park, 32-01 Vernon Blvd, Long Island City. Les mercredis à partir de 7pm jusqu’au 23 août. Infos ici

Le Lycée international de Houston prépare sa première rentrée

Tout est prêt pour accueillir les élèves. Les équipes sont là. Le chantier n’est plus un chantier: c’est une école“. Karine Pousset fait référence au tout nouveau Lycée international de Houston (LIH), un établissement fondé et dirigé par cette conseillère pédagogique. Il a été officiellement inauguré le 14 juillet en présence du consul général Sujiro Seam. “Tout à fait sereine“, la directrice de l’école prépare avec son équipe la première rentrée de l’école, le 21 août. “Le campus est beau et prêt à accueillir les élèves dans de bonnes conditions. J’ai choisi les familles. Elles ne sont pas là pour faire une école, mais pour faire une communauté“.

Selon Karine Pousset, le nombre d’inscriptions “dépasse bien la centaine“, ce qui est “assez inhabituel dans le réseau nord-américain” pour un nouvel établissement. “Nous serons en mesure d’ouvrir tous les niveaux de la petite section maternelle jusqu’à la troisième“, précise-t-elle, indiquant que certains niveaux auront plus d’une classe. “Je ne suis pas surprise par la demande car nous avions fait une grosse étude de marché. Nous savions qu’il y avait un besoin provenant des familles locales et des compagnies pétrolières“.

Située au coeur de l’Energy Corridor de Houston, l’école bilingue privée, où l’enseignement aura lieu en français et en anglais, veut capter les nombreuses familles d’expatriés travaillant dans les entreprises énergétiques locales, qui ont soutenu le projet depuis le début. 90% des élèves inscrits sont Français, selon Karine Pousset, les 10% restants sont constitués de familles du monde entier. Trente-deux nationalités sont représentées au sein des effectifs de rentrée. Propriétaire d’un terrain de 10 acres, l’école peut accueillir 600 élèves, mais une extension doit permettre à l’avenir de porter cette capacité à 2.000.

L’équipe de l’école veut aussi décrocher l’homologation de l’Education nationale, dont elle suit le programme. “L’école correspond à une demande réelle de la part des expatriés, justifie-t-elle. On répond aux exigences de l’Éducation nationale en termes de programme et de structure de l’éducation“.

Dès maintenant, Karine Pousset souhaite faire du Lycée international de Houston un “pôle culturel” accueillant dans ses locaux des événements organisés par des associations “françaises, francophones et francophiles” de la région. À la demande du consul, l’établissement a notamment accueilli la célébration du 14-Juillet, en présence “plus de 1.500 personnes“.

Implicit Borders : Capucine Gros transforme la géographie en art à New York

Capucine Gros est ce que l’on peut appeler une “carte-iste”: elle utilise les cartes comme bases pour son art. La jeune artiste française présente son travail à la Catinca Tabacaru Gallery jusqu’au 30 juillet.
Entre tableaux et installations, ses oeuvres questionnent les frontières géographiques et humaines. Les flux migratoires, les conflits de territoires et les déclarations d’amour d’individus éloignés géographiquement, autant de sujets que l’artiste traite à travers la broderie, la superposition de cartes ou la sérigraphie sur canevas.
Son art, presque militant, souligne l’absurdité des lignes qui séparent les humains, que cela soit d’une manière physique, géographique ou juste symbolique.

"Ma Loute", la comédie absurde de Bruno Dumont projetée à Austin

“Absurde” et “déjantée”. Voilà les adjectifs qui reviennent le plus souvent à propos de “Ma Loute”, la comédie du réalisateur français Bruno Dumont. Les 26 et 28 juillet, elle sera projetée au AFS Cinema de Austin.
“Ma Loute” ou “Slack Bay” est l’histoire d’une enquête. Dans le Nord de la France, en 1910, de nombreuses disparitions ont lieu dans la Baie de Slack, où vivent deux familles que tout oppose. D’un côté, les Van Peteghem, famille de riches bourgeois, et de l’autre, les Brufort, de mystérieux pêcheurs qui vivent dans un taudis. Rien n’aurait du les unir jusqu’à ce que le fils des Van Peteghem, Billie, tombe amoureux de Ma Loute, le fils des Brufort.
Connu pour son choix d’acteurs non-professionnels, Bruno Dumont a fait appel à des habitants des Hauts-de-France pour incarner la famille Brufort. En face, on retrouve Juliette Binoche, Fabrice Luchini et Valeria Bruni Tedeschi dans le rôle des bourgeois.
En 2017, la comédie à été nommée neuf fois aux César, dans les catégories “meilleur film”, “meilleur réalisateur” et “meilleur acteur” notamment.

Une conférence sur ces Américains qui aiment la France à Los Angeles

(Agenda partenaire) Dans le cadre de la commémoration du centenaire de l’entrée en guerre des États-Unis lors de la Première Guerre Mondiale, l’Alliance Française de Los Angeles propose un atelier/conférence d’histoire le jeudi 3 août de 7pm à 8:30pm, animé par Samy Ayari.

Professeur à l’Alliance, il évoquera ces nombreux Américains et Américaines qui, dès l’époque de Benjamin Franklin, ont aimé et aidé la France. Ils ont également enrichi son histoire et sa culture et ce, malgré les aléas de la politique.

La France fait toujours partie des pays préférés des Américains. Les chiffres issus des sondages mesurant la sympathie des Américains pour la France tournent autour de 75%.  Dès sa fondation en 1894, l’American Chamber of Commerce in France favorisait et encourageait l’installation de « foyers » américains dont le noyau dur résidait à Paris ou sur la côte d’Azur. Ils ont laissé des traces  indélébiles de leur passage, apportant notamment une contribution considérable à la conservation et à l’enrichissement du patrimoine historique et culturel français.

Thomas Jefferson fut un « consultant » pour la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le « La Fayette nous voilà » lancé le 4 juillet 1917 par le général Pershing sera accompagné de l’arrivée de 200.000 soldats noirs américains qui combattront sur le sol français et transmettront durablement le goût et la pratique du jazz aux Français.

L’aide à la restauration par J.D. Rockefeller d’un Château de Versailles tombé en ruine et les actions menées par le CARD (American Committee  for Devastated France) d’Ann Morgan seront suivis par les artistes et les intellectuels de la Lost Generation attirés par Paris, lieu d’expression de l’avant-garde artistique et intellectuelle. À l’instar de Francis Scott Fitzgerald, ils tisseront avec les artistes français des liens profonds. L’écrivaine et mécène américaine Gertrude Stein fera de son appartement du 27 rue de Fleurus et du quartier de Montparnasse, le lieu de rencontre de l’avant-garde artistique de France et du monde entier (Picasso, Matisse, Hemingway…).

Plus récemment l’arrivée des GI, fin 1944, celle des collaborateurs du Plan Marshall et des militaires de l’OTAN jusqu’en 1966 (100.000 personnes avec les familles) mettront la modernité industrielle et culturelle à la portée des Français. La French New Wave du cinéma naîtra de metteurs en scènes et journalistes des Cahiers du Cinéma (Godard, Truffaut, Chabrol) qui plaçaient le cinéma américain au centre de la critique cinématographique… même si d’aucuns dénoncent « l’impérialisme de Hollywood et le colonialisme de Coca-Cola. »

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PSG à Miami, Clásico: le programme des événements en dehors du stade

Fan de foot à Miami, vous allez être servis en cette fin juillet. Et si vous êtes fan du PSG, vous allez être au septième ciel.
Outre le match de l’équipe parisienne contre la Juventus le 26 juillet au Hard Rock Stadium dans le cadre de l’International Champions Cup (et contre Tottenham le 22 à Orlando), plusieurs opportunités de rencontres avec les joueurs seront offertes aux supporters à Miami, où les hommes d’Unaï Emery ont établi leur camp de base avec l’aide de la PSG Academy Miami.
Le jeudi 20 juillet, les joueurs participeront à une vente aux enchères à la Fabien Castanier Gallery à Wynwood (82 NE 26th St Suite 111). Cette soirée est sur invitation uniquement. Les oeuvres de plusieurs artistes de rue, dont le Français de Houston Sébastien Boileau (Mr.D), seront exposées à cette occasion. Les fonds récoltés pendant l’enchère silencieuse (qui se déroule jusqu’au 29 juillet) iront aux activités caritatives du club.
Dans la foulée, les joueurs participeront à l’ouverture d’une boutique éphémère à Wynwell (20 NE 27th Street) qui vendra des produits estampillés PSG. Des produits de l’équipe attendent aussi les fans jusqu’au dimanche 30 juillet à l’Alchemist Concept Store à Miami Beach (1111 Lincoln Road).
Pour le match contre l’AS Roma (8pm) ce 19 juillet, les supporters parisiens peuvent se retrouver au Monty’s Raw Bar à Coconut Grove (2550 S Bayshore Dr). Le samedi 22, le visionnage du match contre Tottenham est prévu à Wynwell de 8pm à 10pm.
Le 20 juillet, une rencontre avec les joueurs sera organisée au Nike Town de Lincoln Road (4:30 pm-5:45 pm). Une deuxième rencontre aura lieu le dimanche 23 juillet de 2pm à 4pm au Mandarin Oriental Hotel. Le vendredi 21, les fans pourront également assister à un entrainement aux Barry Soccer Fields (115 NE 2nd Ave) de 6 à 8pm. Pas d’entrée après 6pm. Le lundi 24 juillet, une autre séance sera ouverte au public de 10am à 12pm au même endroit.
Et comme si cela ne suffisait pas, le Clásico, entre Barcelone et le Real Madrid, aura lieu le samedi 29 juillet (8:30pm) au Hard Rock Stadium. Si vous n’avez pas pu obtenir de tickets (vous n’êtes pas les seuls), vous pourrez vous mettre dans l’ambiance du match les 28 et 29 juillet à « Casa Clásico » à Bayfront Park (10am-11pm). Concerts, jeux, cadeaux, beer garden et rencontres avec des légendes des deux clubs animeront ces deux jours de fête dédiée. C’est aussi l’endroit officiel de la projection du match.

French Connection Staffing, du recrutement sur-mesure avec une touche française

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(Article partenaire) Français installé aux Etats-Unis, Wilfried Jorand a lancé “French Connection Staffing”, agence d’intérim et de recrutement, qui mise sur un service adapté aux besoins de chaque entreprise.

Si en France les agences d’intérim sont souvent utilisées pour contourner la rigidité du marché de l’emploi, aux Etats-Unis, leur rôle n’en est pas moins important. Au contraire, au pays de la flexibilité totale, ces “staffing agencies” permettent de mettre les entreprises en relation avec les personnes qu’il leur faut, au bon moment.

Ce besoin, Wilfried Jorand, fondateur de l’agence d’intérim French Connection Staffing le connaît bien, pour avoir longtemps travaillé dans le secteur de l’emploi. Avant d’arriver aux États-Unis, le frenchie était en effet responsable d’une entreprise prestataire de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) en France pendant près de dix ans. Plusieurs postes à responsabilité chez des leaders mondiaux de l’intérim plus tard, le voilà à la tête de sa propre boîte, fort de ses expériences dans les deux pays.

Le bilinguisme, compétence essentielle dans une économie mondialisée

Son agence “full service” cherche d’ailleurs à voir au-delà des frontières américaines, et intègre la mondialisation des marchés actuels devenue essentielle au développement des entreprises. Ainsi, tout un département de French Connection Staffing est dédié aux recrues bilingues.

« De plus en plus d’entreprises ont besoin de personnels bilingues de tous niveaux, pour communiquer de façon professionnelle avec leurs interlocuteurs, c’est-à-dire en utilisant les termes spécifiques à chaque secteur” explique le chef d’entreprise. Dans la mode par exemple, on ne s’exprimera pas forcément avec les mêmes mots que dans l’import-export ou la finance, d’où des besoins de compétences très précises et adaptées à chaque situation.

Pas question de limiter ce bilinguisme à l’anglais et au français. French Connection Staffing vous met aussi en relation avec des employés maniant aisément l’espagnol, le russe, le japonais ou encore le coréen.

Un processus de sélection strict

Mais être bilingue ne fait pas tout. Encore faut-il coller à l’esprit de l’entreprise. C’est pourquoi l’agence opère une sélection rigoureuse de ses candidats, pour ne proposer aux clients que ceux qui se démarquent par leur savoir-faire et leurs capacités d’adaptation et de travail en équipe. Wilfried Jorand a développé ses propres méthodes de recrutement, qu’il allie à une fine analyse des besoins de chaque entreprise.

Toutes nos recrues sont des professionnels que nous avons rencontrés en face-à-face. Nous vérifions leurs précédents, leurs autorisations de travail aux États-Unis, leurs références professionnelles et scolaires”, promet Wilfried Jorand. Un processus complété si nécessaire par des bilans de compétences et tests de personnalité, prenant en compte des qualités telles que l’intelligence sociale, primordiale pour s’intégrer au sein d’une équipe.

Cette dimension, souvent oubliée des autres agences, fait la force de French Connection Staffing. Un vrai credo pour Wilfried Jorand, qui a vite compris lors de son passage au sein de multinationales que les agences de recrutement devaient désormais opter pour une approche plus humaine, apporter un service plus personnalisé et plus de proximité, pour offrir une meilleure prestation tant aux fameux “Fortune 500” qu’aux start-ups qui démarrent.

Une prise en charge de A à Z

Pour faciliter encore un peu plus la vie de ses clients, French Connection Staffing s’occupe aussi des formalités administratives, souvent complexes aux Etats-Unis. “Ici, les lois patronales, salariales et sociales qui régissent les avantages sociaux, médicaux et les retraites (“payroll & benefits”) sont extrêmement complexes et coûteuses pour les employeurs. Nous couvrons toutes ces procédures, des indemnisations aux documents d’imposition et de chômage. Le salaire des employés, les charges sociales et patronales, on s’occupe de tous ces paiements !”, garantit le fondateur de l’agence. Non seulement on fait l’économie d’un service de Ressources humaines, mais on évite aussi de se casser la tête sur des lois qu’on ne connaît pas en débarquant aux States.

Ce service de qualité, cette proximité et cette réactivité ont permis à l’agence de se créer une belle clientèle sur la côte Est dans divers secteurs, en seulement quelques mois : cabinets médicaux, experts-comptables, société d’import-export, centres d’appels, transitaires, usines d’assemblage lui font déjà confiance. De quoi assurer un bel avenir à French Connection Staffing !

Pour contacter Wilfried Jorand Tel (212) 381-8040

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Pour visiter New York, suivez Hillary Clinton

Si vous cherchez un guide pour découvrir New York, on a la personne idéale: Hillary Clinton. Depuis sa défaite, la candidate malheureuse a été repérée à plusieurs reprises dans la ville. Voici cinq endroits où elle a été vue et qui n’attendent que vous. On vous prévient: la Trump Tower n’en fait pas partie.

 Rao’s (Harlem)

Hillary Clinto et Fat Joe au Rao's de New York
Hillary Clinton et le rappeur Fat Joe au Rao’s de New York

Hillary Clinton y a fait une de ses premières apparitions après sa défaite. Ouvert depuis 1896, ce restaurant familial est une institution de Harlem. On oublierait presque que Rao’s est aujourd’hui une chaîne présente à Las Vegas et Los Angeles aussi. Cette bonne tablée, qui se distingue de ses voisines par sa façade rouge, sert une cuisine sud-italienne qui se veut authentique. On y accède en descendant quelques marches depuis la rue. Attention à la tête! Le plafond est bas. À Rao’s, l’attention est immédiatement captée par les photos accrochées aux mûrs dédicacées à l’intention de l’ancien propriétaire et acteur, Frank Pellegrino, star des Sopranos. Barack Obama, le joueur de base ball Ralph Branca, Sharon Stone, Pierce Brosnan et bien d’autres ont laissé une trace de leur passage. Si vous avez l’impression de reconnaître son intérieur boisé et ses banquettes rouges, c’est que vous les avez vues dans “Le Loup de Wall Street” avec Leonardo diCaprio. 455 E 114th St
Orso (Hell’s Kitchen)
orso bave
Toujours dans la restauration italienne mais cette fois-ci à Midtown Manhattan. L’ex-Première Dame est allée manger à Orso en février en compagnie de la comédienne Kate McKinnon, qui interprétait la candidate dans Saturday Night Live. Reconnu pour ses cocktails et sa carte de vins, ce restaurant composé de plusieurs salles en enfilade (avec une cuisine ouverte au fond) sert les grands classiques de la cuisine italienne, des pâtes à la pizza en passant par le risotto. C’est l’endroit parfait pour venir se restaurer après une pièce de théâtre sur Broadway. Côté prix, on est dans la fourchette haute. Comptez entre 15 et 17 dollars la pizza, 28 et 32 dollars pour les plats principaux. 322 W 46th St.

Bergdorf Goodman (Midtown)

La partie joaillerie de Bergdorf et Goodman (Femme)
La partie joaillerie de Bergdorf Goodman (Femme)

Hillary Clinton s’est fait couper les cheveux à Bergdorf Goodman quand elle était encore candidate – une coupe à 600 dollars qui a fait grincer le New York Post. Situé aux abords de Central Park, ce grand “department store”, où les fans de shopping pourrait bien perdre la tête, rassemble plusieurs marques de luxe comme Celine, Dior, Chanel, Tom Ford. Un paradis pour fashionista de huit étages dans lequel on perd ses repères et la notion du temps. 754 5th Ave
War Paint (Hell’s Kitchen)
war paint bon format
La démocrate était présente début avril pour la première de “War Paint” au Nederlander Theater, une salle mythique de Broadway. Cette comédie musicale est inspirée du livre éponyme de Lindy Woodhead et du documentaire “La Poudre et la Gloire” d’Ann Carol Grossman et Arnie Reisman. Elle raconte l’histoire des deux titans de la cosmétique Helena Rubinstein and Elizabeth Arden, lancées dans une compétition rude et effrénée. Nederlander Theater. 208 W. 41st Street.
Le Polo Bar (Midtown)
Polo Bar New York
Polo Bar New York

Situé à côté de la Trump Tower, ce restaurant est le reflet de son créateur: Ralph Lauren, avec lequel Hillary Clinton a dîné en décembre 2016. Lieu confortable et distingué, riche en cuir, bois, tableaux et objets équestres, on peut y déguster la nourriture qu’apprécie le créateur. Il faudra mettre le prix: 24 dollars pour un sandwich, 32 pour le poulet rôti ou 28 dollars pour la salade avocat-crabe. Tout aussi élégant, le bar propose cocktails, vins et spiritueux. Pour rentrer, mieux vaut avoir une réservation. Le site d’information spécialisé dans les restaurants Grub Street a écrit en 2015 un article salé sur la difficulté à entrer dans cette antre luxueuse sans avoir de réservation, même pour s’assoir au bar. 1 E 55th St.