Les expulsions d’Européens en situation irrégulière devraient augmenter en 2017, et les Français ne devraient pas échapper au phénomène. C’est l’un des enseignements des chiffres obtenus par l’agence de presse américaine Associated Press (AP) auprès de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), l’administration chargée de faire respecter les lois de l’immigration aux Etats-Unis.
Selon ces chiffres, 1.336 expulsions vers des pays européens ont eu lieu entre le 1er octobre 2016 et le 24 juin 2017, soit les neuf premiers mois de l’année fiscale 2017. Celle-ci se termine le 30 septembre 2017. À titre de comparaison, 1.456 expulsions ont été enregistrées pendant l’ensemble de l’année fiscale 2016 (1er octobre 2015-30 septembre 2016). ICE ne précise pas les raisons des expulsions (séjour illégal, crime…).
Les Français représentent une petite partie des expulsions: 51 cas ont été dénombrés depuis le 1er octobre, mais le chiffre de 59 de l’an dernier pourrait être facilement franchi avant le 30 septembre. Les Français sont derrière les Roumains (193 depuis le 1er octobre 2016), les Espagnols (117), les Britanniques (102), les Russes (81), les Polonais (74), les Italiens (71), les Turcs (66), les Ukrainiens (56) et les Hongrois (52).
Même si l’année fiscale est toujours en cours, les chiffres partiels dépassent déjà les chiffres totaux de l’an passé pour les Roumains, les Espagnols, les Italiens et les Turcs notamment. “Ça ne m’étonne pas du tout, explique Sophie Raven, avocate d’immigration à New York. ICE est plus agressive. L’agence s’est sentie coupée de ses moyens d’action sous l’administration Obama. Ils sont contents de ne plus avoir les mains liées“.
Selon l’avocate, l’augmentation pressentie du nombre d’expulsions d’Européens est surtout nourrie par le recours à l'”expedited removal”, qui permet de renvoyer dans son pays, sans passer devant un juge d’immigration, un individu qui est aux Etats-Unis illégalement depuis moins de deux ans. “Malgré le nombre important d’expulsions sous Obama, celui-ci n’a jamais utilisé cette procédure. Trump a décidé de la mettre en application“.
Au total, 167.350 expulsions ont eu lieu depuis le début de l’année fiscale 2017, selon les chiffres d’ICE rapportés par l’AP. Il y en a eu 240.255 pendant l’année fiscale 2016.
Les expulsions de Français pourraient augmenter aux Etats-Unis
Quand Fox News interroge la Jersey Shore sur le 14-Juillet
C’est une vidéo qui vous fera rire ou pleurer. Le journaliste de Fox News Jesse Watters a profité du déplacement du président Donald Trump à Paris pour demander aux Américains ce qu’ils connaissaient de “Bastille Day”. Il n’est pas allé n’importe où: sur la Jersey Shore, le littoral du New Jersey où il a trouvé des plagistes férus d’histoire. Pas sûr que les Français se débrouillent mieux si on les interrogeait sur l’histoire américaine.
Watch the latest video at video.foxnews.com
Donald Trump était l’invité d’Emmanuel Macron les 13 et 14 juillet dans la capitale française pour marquer le centenaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale.
La Compagnie XY, des acrobates qui n'ont pas les pieds sur terre à New York
Les talentueux acrobates français de la Compagnie XY voltigent jusqu’aux États-Unis pour présenter leur spectacle “Il n’est pas encore minuit”. Ils seront du 19 au 22 juillet au Rose Theater dans le cadre du Lincoln Center Festival.
Vingt-deux acrobates seront sur scène pour enchaîner les performances de voltige, de danse, de sauts. La compagnie, passée maître dans la fusion entre cirque et chorégraphie, a un crédo: “Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin”, et plus haut visiblement.
“Il n’est pas encore minuit” est la troisième création de la Compagnie XY après ses spectacles “Le Grand C” en 2009 et “Laissez-porter” en 2005 qui ont donné lieu à plus de 500 représentations à travers le monde.
A Hollywood, deux Français sacrés champions du monde d’art
Les Français avaient beau être stressés, ils ont épaté la galerie. Vendredi 7 juillet, deux jeunes artistes de l’équipe de France, Jérôme Coquelle et Sami Sarhrani ont remporté, chacun dans leur catégorie, le World Championship of Performing Arts (WCOPA) d’Hollywood, les “Jeux olympiques des talents”, qui se déroulaient au Long Beach Performing Arts Center. Depuis 20 ans, ce concours international récompense chaque année plusieurs jeunes artistes dans le domaine des arts vivants : de la danse à la chanson en passant par la comédie, le mannequinat, la musique et le spectacle de variété.
Depuis cinq ans, emmenés par la directrice nationale Anastasia Gaï, les Français affrontent chaque année près de 2.000 participants, venus de 62 pays. Jérôme Coquelle, artiste de cirque de 22 ans, a été récompensé dans la catégorie “variété”, se distinguant avec son numéro de diabolo. Quant à Sami Sarhrani, mannequin de 23 ans, il a été sélectionné dans la catégorie mannequin “commercial”.
Les autres artistes de l’équipe française ne repartent pas bredouille, avec un total de 23 médailles, et d’autres récompenses. L’actrice Priscilla Ansourian a notamment obtenu une bourse de 20.000 dollars du New York Conservatory of Dramatic Arts, alors que les danseurs Jordan Boury et Pauline Lavergne ont obtenu un stage d’un mois au Millenium Dance Complex, à North Hollywood.
Véritable tremplin pour les jeunes artistes en herbe, le WCOPA permet aux finalistes d’être repérés par des agents et de grands producteurs.
"La femme d'à côté": le duo Ardant-Depardieu sur TV5 Monde USA
L’heure est au romantisme sur TV5 Monde USA. La chaîne de télévision francophone diffusera “La femme d’à côté” le jeudi 20 juillet à 8:30pm EDT.
Quels produits et aliments peut-on rapporter de France aux Etats-Unis ?
Des dizaines d’agences interviennent dans les régulations sur les produits alimentaires qui peuvent entrer aux Etats-Unis. Autant dire que c’est un joyeux capharnaüm. Comme on peut l’imaginer, la liste des produits admissibles est remplie d’exceptions. Il existe néanmoins quelques règles communes: tous les produits doivent être déclarés, sous peine d’amende pouvant s’élever à 10.000 dollars. Aussi, tout produit alimentaire mal emballé peut être refusé à la douane. Et ils doivent être transportés en basse quantité si vous ne voulez pas être suspecté de vouloir les vendre. Voici quelques exemples pour y voir plus clair.
Moutarde de Dijon: autorisée
Toute la nourriture “préparée” (“prepared food”) peut passer la frontière tant qu’elle ne comporte pas de viande. Cela fait un bon nombre de produits, heureusement. C’est le cas des condiments (dont l’excellente moutarde de Dijon), vinaigres, huiles, épices en boîte, du miel, café, thé, des céréales, des confitures et des gelées, des sirops… Les produits en conserve aussi sont admissibles tant qu’ils ne sont pas composés de viande non plus.
La bouteille de Château Margaux: ça passe
Comme tout bon Français qui se respecte, vous allez tenter de rapporter une bonne bouteille aux Etats-Unis. Il existe des restrictions fédérales sur ce type de produits, en plus de limitations par Etat. Tout voyageur de plus de 21 ans peut venir avec un litre d’alcool dans ses valises sans payer de taxes (duty free). Au-delà, il devra s’acquitter d’une somme dépendant de chaque produit. Il n’y a pas de limite quant à la quantité d’alcool que vous pouvez apporter aux Etats-Unis, mais si les douaniers vous voient arriver avec l’ensemble de votre cave, ils peuvent vous suspecter de l’utiliser à des fins commerciales.
Les cubes et sachets Knorr: ça dépend
Certains cubes de bouillon et soupes en sachet, aussi appétissants soient-ils, termineront leur course au fond d’une poubelle d’aéroport s’ils contiennent de la viande, en particulier du boeuf ou tout autre composant issu de “ruminants” (chèvres, mouton…), selon la terminologie utilisée par les douanes.
Les chocolats Rocher Suchard: welcome to the USA!
Respirez! Le chocolat et les confiseries sont autorisés. L’US Customs and Border Protection (CBP) indique sur une liste publiée sur son site que “les gâteaux, les pains, les biscuits et tout autre produit pâtissier” sont les bienvenus.
Le camembert: oui, mais…
Pour les fromages, la consistance fait la différence. Seuls les fromages à pâte dure, semi-molle et pasteurisés sont autorisés à vivre le rêve américain. Fromage à raclette, emmental, comté, brie, camembert sont donc les bienvenus, tout comme plusieurs produits à base de lait comme les yaourts et le beurre. Les fromages mous ou coulants doivent rester en France.
Le foie gras: oui, mais…
Comme mentionné précédemment, les produits carnés font l’objet d’un contrôle particulier. La viande, qu’elle soit fraiche, congelée, séchée ou cuite, ne passera pas la frontière. La CBP (Customs and Border Protection) a mis quelques exemples de produits sur son site pour éclairer les touristes perdus. Sont interdits: saucisses et saucissons (désolé Justin Bridou), prosciutto, le pâté et le foie gras s’ils ne sont pas cuits et fermés hermétiquement. Et s’ils le sont ? “Peut-être” pour le foie gras, précise l’agence. Bref, c’est le douanier qui décide. La viande en conserve peut passer la douane à condition d’être dans un récipient hermétiquement fermé et étiqueté.
Les Kinder Surprise: non
Si le chocolat est autorisé, les Kinder Surprise sont prohibés car ils contiennent des jouets susceptibles de poser un risque d’étouffement pour l’enfant.
Autres:
- Les fruits et légumes font aussi l’objet de restrictions. Le Département de l’Agriculture a mis en place une base de données des produits approuvés par pays. Voici la liste pour la France. On y trouve la pomme, la noix de coco et l’ail notamment. Même autorisé, tout fruit ou légume entrant aux Etats-Unis doit être propre et déclaré.
- Le poisson et les produits de la mer sont autorisés en basse quantité et sous toutes les formes (frais, congelés, cuits, fumés, en conserve ou séchés). La réglementation est plus souple que pour la viande.
- Les produits à base d’oeufs crus ne sont pas autorisés
- Le lait liquide n’est pas autorisé, sauf pour les enfants et en faible quantité
Où se renseigner ?
- Le consulat de France a mis en ligne une liste assez précise d’aliments autorisés et interdits mais elle date de février 2016.
- Le site de l’US Customs and Border Protection (CBP)
- Le site de l’USDA (U.S. Department of Agriculture)
Et bien-sûr, pour ne pas attendre votre prochain voyage en France, n’oubliez pas le Marché de French Morning et ses bons produits français livrés partout aux Etats-Unis. C’est par là.
Les célibataires new-yorkais jettent Tinder. Voici pourquoi.
(Article partenaire) Que cela vous plaise ou non, New York est la ville-reine du dating. Les lieux de rencontres et la masse de personnes à rencontrer sont infinis, mais trouver la bonne personne est une autre affaire. Les app actuelles laissent franchement à désirer. Heureusement, Inner Circle arrive en ville pour remuer tout ça. Voici sept raisons pour lesquelles vous devriez larguer votre app de rencontre au profit d’Inner Circle.
Reconnaissez-le, vous avez vraiment besoin d’une nouvelle app
Oui, voici enfin un app plus sophistiquée que les autres. The Inner Circle est une app sélective qui donne les clefs d’un réseau de jeunes New-Yorkais, attirants, intellectuels et inspirants. Rencontrez des célibataires sexy dans un environnement qui ne donne pas envie de partir en courant. Que demande le peuple ?
Vous en avez marre (MARRE !) des autres options
Vous avez tellement “swipé” que votre pouce est en surchauffe mais vous n’avez pas eu de résultats dignes de ce nom.
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Finis les faux profils, le ghosting et compagnie. Le meilleur: les experts d’Inner Circle sélectionnent des jeunes professionnels avec des parcours intéressants car, avouons-le, personne ne veut passer cinq mois à texter avec quelqu’un pour découvrir qu’il cherche encore leur premier job cinq ans après avoir obtenu leur diplôme ! A vous de voir si vous passez la sélection.
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On connait ce sentiment: on arrive à un date et on se rend compte assez rapidement que cela ne va pas le faire. Grâce à Inner Circle, vous en apprendrez plus sur votre “date” (ce qu’elle/il aime, endroits favoris, centres d’intérêt…) avant de vous mettre dans des situations embarrassantes.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Pourquoi les maillots de bain sont-ils si rembourrés aux Etats-Unis ?
Si vous cherchez à acheter un deux-pièces avant l’été, vous l’aurez peut-être remarqué : les bonnets des maillots de bain vendus aux Etats-Unis sont souvent rembourrés, re-rembourrés et même re-re-rembourrés. Mais pourquoi diable glisser une coque épaisse comme une tranche de paie de mie dans un tout petit bikini ? C’est la question bête de la semaine.
Ces bonnets très épais permettent d’abord de rajouter du « volume », précise pour commencer Louise Mariusse, une créatrice française d’une marque de maillot de bains, Mademoiselle Louise, basée à Miami. Et du maintien, ajoute Cyla Weiner, la créatrice de la boutique SyLene, une référence en matière de lingerie depuis plus de 40 ans près de Washington DC. « Certains de nos clientes pensent que ça donne à leur poitrine une meilleure forme quand le buste n’est plus aussi ferme qu’avant…», dit-elle en des termes choisis.
Mais au-delà de ces considérations esthétiques, il y a une zone particulièrement sensible : « c’est une des questions les plus courantes qu’on me pose : ‘comment être sûre qu’on ne verra pas mes tétons à travers le maillot de bain que j’ai envie d’acheter ?’ », raconte Courtney Killpack. Cette spécialiste de la lingerie a travaillé une dizaine d’années pour la grande distribution américaine avant de lancer son propre site de conseils Bra Fittings by Court.
Et pour elle, le rembourrage a une raison d’être principale : cacher toute apparition d’un renflement bien naturel quand on sort de la piscine et que l’air est un peu plus frais. «En Europe, on voit les tétons comme un moyen de nourrir les bébés et pas seulement comme quelque chose de sexué. Mais aux Etats-Unis, ils sont hautement sexualisés, c’est culturel. C’est pour cela que les femmes essaient de les cacher et sont gênées s’ils pointent », analyse-t-elle.
Le rembourrage, c’est donc d’abord une affaire de puritanisme. Pour les fabricants, il faut donc s’adapter. Les modèles créés par Louise Mariusse n’ont ni armatures, ni rembourrage mais elle donne la possibilité à ses clientes de choisir l’option au moment de la commande. « En France, la poitrine, on trouve ça très sexy, très naturel, bohème. Ici, c’est un peu plus compliqué… Je rajoute donc ce qu’on appelle des ‘cups’, ces petits coussinets qu’on trouve à l’intérieur des maillots de bain et qu’on peut mettre ou enlever selon le confort souhaité», détaille la créatrice.
Quand on vit aux Etats-Unis, faut-il se mettre à l’heure locale et acheter un maillot de bain rembourré ? « Personne ne viendra vous arrêter dans la rue, il ne faut pas exagérer ! », relativise Hélène Crié-Wiesner. Cette journaliste indépendante, installée depuis presque deux décennies aux Etats-Unis, a raconté sur internet ses mésaventures à la sortie de la piscine. Son post, amusé et agacé à la fois, est toujours commenté régulièrement quatre ans plus tard. Alors, elle donne quand même ce conseil, avec humour : « si une Française ne veut pas être remarquée, elle n’a qu’à faire comme tout le monde : mettre un maillot avec trois couches de tissus… et mourir de chaud ! »
Et si Trump et Macron étaient les mêmes ?
Au fond, Emmanuel Macron et Donald Trump sont-ils si différents ? À l’occasion de la rencontre des deux chefs d’États pour le défilé du 14-Juillet, plusieurs médias ont posé la question, et leur ont trouvé plus d’un point commun.
Le Washington Post met les pieds dans le plat. Pour le quotidien, “Macron est le président que Trump espère être”. Le journaliste Ishaan Tharoor note que “leurs ascensions respectives sont, à plusieurs égards, identiques. Chacun a fait campagne en se présentant comme un candidat hors système promettant un renouveau national à un moment où de nombreuses personnes se sentaient désespérées face au statut quo“.
Le site Newsweek compare pour sa part le mode de gouvernance des deux présidents. Tandis que Macron souhaite réduire le nombre de parlementaires d’un tiers pour accélérer le processus législatif, Trump organise un nombre inhabituel de réunions improvisées dans le Bureau Ovale. “Le principal point commun est cette impatience face au processus parlementaire”, écrit Josh Lowe. Le dîner à la Tour Eiffel “entre Trump, le “délaissé”, et Macron, le jeune challenger qui veut déverrouiller et nettoyer la politique, pourrait être l’occasion pour les deux présidents de prendre conscience du fossé entre leur discours “anti-establishment” et la difficulté d’exercer la fonction suprême.”
Autre “rendez-vous d’esprit” relevé par Newsweek : les messages que les deux hommes ont récemment adressé aux médias. Alors que Donald Trump a multiplié les accusations de malhonnêteté contre les principaux organes de presse américains, le bureau d’Emmanuel Macron avait annoncé, en mai dernier, vouloir choisir les journalistes autorisés à suivre les déplacement du président à l’étranger. « Si Macron est loin de tweeter tous les GIFs qui le concernent comme outils de lutte contre les principaux médias (Donald Trump a récemment tweeté un GIF dans lequel on pouvait le voir se battre avec un homme lors d’un combat de catch, dont la tête a été remplacée par le logo de CNN, NDLR), cela ne veut pas dire qu’il n’a pas, comme Trump, ses différends avec la presse », rappelle le journaliste.
Même leurs divergences idéologiques pourraient s’avérer moins profondes qu’il n’y paraît. Pour le journal conservateur The Washington Examiner, les deux dirigeants “se rejoignent entièrement sur la problématique syrienne et terroriste. Lors de leur rencontre, Trump et Macron ont renforcé une relation étroite et mutuellement bénéfique sur ces questions“, note Tom Rogan.
S’il existe des points de convergences entre les deux chefs d’État, Ishaan Tharoor du Washington Post rappelle tout de même qu’ils ne disposent pas de la même force de frappe politique. “Avec une majorité parlementaire écrasante à l’Assemblée nationale, Macron a réussi à gagner le “mandat fort” qui a clairement échappé à Trump, explique le journaliste. Macron semble mieux positionné pour se battre que son homologue américain. Il peut encore assumer sa volonté de transformer son pays en une “start-up nation” et de stimuler l’innovation. Ce sont des ambitions vaguement partagées par la fille du président Ivanka Trump et son mari Jared Kushner. Macron a soutenu son programme en re-stimulant la vie politique française avec son talent de technocrate. Comparez cela avec le chaos au sein de la Maison-Blanche, touchée par une série de controverses autour des membres de la famille Trump qui, pour beaucoup, ne devraient même pas être à proximité des couloirs pouvoir.”
Little Voyageurs, un guide pour vivre Brooklyn en famille
Quand on arrive dans une nouvelle ville, connaître les bons plans prend du temps. Ce constat a poussé Marie-Pacifique Blanckaert (ci-dessus) et Charlotte Burgoygne, deux Françaises et anciennes expatriées aux États-Unis, à créer Little Voyageurs, un guide en ligne gratuit qui répertorie les meilleures adresses pour les familles dans une ville donnée. Pour l’heure, le site web se décline en cinq éditions disponibles en anglais et en français : Bruxelles, Chicago, Miami, San Francisco et, depuis quelques semaines, Brooklyn.
“C’est un quartier de New York très intéressant à travailler parce qu’il est composite. On y trouve un côté familial, arty, de super boutiques et des éléments qui mélangent la ville et la campagne, détaille Marie-Pacifique Blanckaert. Forcément, cela convainc beaucoup de familles de venir s’y installer.” Le guide est divisé en dix catégories, telles que “boutiques où craquer”, “baby-sitters et médecins à contacter”, “il pleut, que faire ?” ou encore “restaurants kid-friendly”.
Tout aussi utile pour les touristes qui pourront construire leur journée à partir des lieux conseillés, Little Voyageurs veut avant tout “devenir la référence des parents cool.” “L’idée, pour les familles qui partent vivre dans l’une de ces villes, c’est d’y arriver apaisées, sans stress, parce qu’ils savent qu’elles trouveront des lieux qui plairont aussi bien aux parents qu’aux enfants”. Ces adresses sont en grande partie fournies par des mamans entrepreneuses qui habitent sur place et dont on peut découvrir le parcours dans le guide.
Marie-Pacifique Blanckaert, dont l’expatriation a pris fin, entend bien continuer de faire vivre Little Voyageurs depuis la France. Grâce à la collaboration de bloggeuses et la participation de web-magazines locaux, les éditions déjà existantes continueront de s’étoffer et d’autres guides verront le jour. Le cap sera bientôt mis sur deux nouvelles destinations : Paris et Tel Aviv.
Désolé "Jim", Donald Trump aime Paris
Pendant la campagne, Donald Trump avait cité son ami “Jim” qui lui aurait dit “Paris n’est plus Paris” sous-entendant que l’insécurité avait rendu la Ville Lumière méconnaissable. Le président américain semble être en désaccord aujourd’hui.
Lors d’une conférence de presse, jeudi 13 juillet, au premier jour de sa visite à Paris pour participer aux célébrations du 14-Juillet, le républicain a répondu que “tout allait bien se passer, parce que vous avez un grand président.”
Et d’ajouter: “Vous avez quelqu’un qui va bien diriger ce pays, et je serais prêt à parier – parce que je pense que c’est une des plus grandes, plus belles villes au monde – et maintenant vous avez un grand leader, un grand président. Il est dur – il ne va pas être tendre avec les personnes qui perpétreront une violence extraordinaire. Donc, je crois que vous allez avoir un Paris très, très pacifique et beau. Et je reviendrai“. Ce à quoi son homologue français a répondu qu’il était “toujours” le bienvenu.
Pendant cette conférence de presse, pendant laquelle les deux hommes ont multiplié les formules de politesse envers l’autre – ils se considèrent “amis” -, les deux présidents ont été interrogés sur l’annonce de retrait américain de l’Accord de Paris. Le président américain a laissé entendre dans une formule ambigüe que sa position sur le pacte environnemental visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre n’était pas arrêtée. “Quelque chose peut se passer à propos de l’Accord de Paris. Nous allons voir ce qui va se passer, a-t-il. Mais nous allons en parler prochainement. Et si cela se passe, cela sera merveilleux, et autrement, cela sera OK aussi. Mais nous allons voir ce qui va se passer.”