De l’extérieur, Chanson a tout d’une pâtisserie normale: un comptoir où l’on vent des petits délices sucrés, quelques tables… Le bijou de cette nouvelle adresse de Flatiron se trouve au sous-sol et devrait ouvrir cet été: un bar à desserts tout en longueur où seulement seize personnes pourront apprécier des desserts salés/sucrés (popcorn à la truffe, sorbet de grenade-betterave…) accompagnés de cocktails. “C’est un tout nouveau concept“, se félicite Rory Macdonald, le chef derrière l’affaire.
Né à Londres, ce jeune pâtissier qui a su qu’il voulait devenir chef en ouvrant un magazine il y a 15 ans a travaillé dans des établissements étoilés en Angleterre et en Espagne (Arzak à San Sebastián et El Cenador de Salvador à Madrid). En 2009, il participe à l’ouverture du restaurant du chef Gordon Ramsay au sein du London Hôtel, Gordon Ramsay at the London, le premier du célèbre chef écossais aux Etats-Unis. En 2012, il est chargé de la pâtisserie au sein de l’Hakkasan Group, un groupe de restaurants haut-de-gamme et de boîtes de nuit. Après avoir côtoyé les étoiles, le chef est, pour la première fois, seul aux commandes. “Avec Hakkasan, je voyageais tous les mois. C’est bien, mais c’est beaucoup. Aujourd’hui, je suis ici jour et nuit, mais au moins je rentre chez moi“, explique ce papa d’une fillette de 2 ans.
Au rez-de-chaussée, les Français ont de quoi bénir Chanson. Outre la baguette et six autres types de pains, on trouve des pains au chocolat, des macarons, des croissants et même du kouign-amann, la spécialité bretonne. Tout est préparé au sein d’une cuisine ouverte, pour que le client puisse suivre le processus de fabrication. “Pour le croissant, je veux que le client pense qu’il est à Paris“, lance le chef. Cet amour de la pâtisserie française lui vient, dit-il, d’un apprentissage de quatre ans dans un hôtel anglais étoilé.
L’espace compte aussi des places assises pour apprécier des formules françaises et anglaises entre 3pm et 5pm. Sandwiches, macarons, bonbons, caramels et gâteaux sophistiqués se partagent le menu, ainsi qu’une large sélection de thés du monde entier. “Ça me rappelle la maison“, glisse Rory Macdonald.
Chanson : croissants, kouign-amman et "bar à desserts" à Flatiron
"Le Dîner" fait son retour à San Francisco le 7 octobre
Épicuriens, « Le Dîner PopUp » de San Francisco n’attend plus que vous, vêtus de votre plus belle tenue blanche. Ce pique-nique élégant, qui rassemble plusieurs milliers de convives, aura lieu le samedi 7 octobre à San Francisco. L’emplacement, gardé secret, sera dévoilé par e-mail aux participants deux heures avant le début de l’événement.
Le repas est inspiré du Dîner en blanc parisien. Les convives pourront rejoindre l’emplacement munis de leurs plats, vins et autres accessoires de décoration dès 5pm. Car outre le plaisir de dîner en plein air en bonne compagnie, le “Dîner PopUp” a un autre objectif : donner l’opportunité aux bricoleurs, décorateurs et cuisiniers d’exprimer leur créativité. Les participants doivent être âgés de 21 ans au minimum et présenter leur carte d’identité à l’entrée.
La passion musicale de Marc Chagall en rétro au LACMA
La fresque symphonique du plafond de l’Opéra Garnier, véritable hommage aux grands compositeurs, rappelle que le peintre Marc Chagall s’est investi dans un certain nombre de projets scéniques. Au musée d’art contemporain de Los Angeles (LACMA), l’exposition “Chagall: Fantasies for the Stage” souligne le rôle important joué par la musique et la danse dans l’art du peintre franco-russe. Adaptation de l’exposition du Musée des Beaux-Arts de Montréal, elle sera présentée du lundi 31 juillet au dimanche 7 janvier 2018.
Les visiteurs (re)découvriront que les arts de la scène ont été une source d’inspiration importante pour Marc Chagall. Il a notamment contribué à des ballets et des opéras, tels qu'”Aleko” mis en musique par Pyotr Tchaikovsky, l’opéra de Wolfgang Amadeus Mozart “La Flûte enchantée” (“The Magic Flute”, 1967), “Daphnis and Chloé” de Maurice Ravel (1958) et “L’Oiseau de feu” (“The Firebird”, 1945) par Igor Stravinsky.
Près de 150 oeuvres retracent son implication: des costumes, des dessins – certains sont exposés pour la première fois -, une sélection de peintures iconiques représentant des musiciens et des scènes lyriques et des documentaires. Les visiteurs pourront notamment admirer la toile “Autoportrait aux sept doigts”, qui montre l’influence du cubisme sur le travail du peintre d’origine russe.
Deneuve et Frot: les deux "Catherine" crèvent l'écran dans "Sage Femme"
Dès les premières secondes du long-métrage, le générique donne le ton. Deux Catherine, légendes du cinéma français, s’affronteront pendant deux heures sous l’œil bienveillant de Martin. Lui c’est Martin Provost, elles, ce sont Catherine Deneuve et Catherine Frot, à l’affiche de “Sage Femme” (“The Midwife”) en salles à New York à partir du 21 juillet.
A Mantes-la-Jolie, Claire (Catherine Frot) mène une vie plutôt tranquille et morne. Entourée par la vie, la sage-femme vit entre les naissances, son potager, et son fils, lui-même futur papa. Pleine de vie, mais entourée par la mort, Béatrice (Catherine Deneuve), atteinte d’une tumeur au cerveau, ressurgit dans la vie de Claire pour tout y bouleverser. Trente ans plus tôt, Béatrice avait déjà semé la tempête en abandonnant le père de Claire, qui se donna la mort ne supportant pas la rupture.
Tout les sépare donc. Plus que ça, Béatrice révulse Claire. Mais ici, quand la Cigale flambeuse appelle la Fourmi raisonnable à l’aide, cette dernière, se résigne petit à petit, se laisse amadouer par celle qui fut, pendant un temps, une mère de substitution fantasque et drôle. Grâce à Béatrice, Claire se laisse même aller à plus de frivolité, à plus de bonheur, notamment avec Paul (Olivier Gourmet). Grâce à Claire, Béatrice affronte la maladie.
Reconnu grâce à des longs-métrages comme “Séraphine” ou “Violette”, Martin Provost a eu l’idée de ce scénario après avoir appris qu’il fut sauvé à la naissance par la sage-femme qui accoucha sa mère, et qui donna son sang au nourrisson pour qu’il survive. Un passage autobiographique que l’on retrouve dans le film. “Sage Femme”, plus qu’une fable sur le pardon, est une véritable leçon de vie. Du nouveau-né à la vieille dame malade, en passant par la quinqua un peu morne, tous doivent vivre et transmettre la vie, d’une manière ou d’une autre.
Présenté à la dernière Berlinale, le film est emmené par le jeu des deux actrices, qui forme un duo improbable. Entre une Catherine Frot toujours aussi émouvante et attachante et une Deneuve hilarante et loufoque, le pari est gagné.
Nos 5 randonnées préférées pour s'aérer à Washington
Pas besoin de s’éloigner, à Washington la nature est souvent à quelques centaines de mètres à pied ou une poignée de minutes en voiture. Un terrain de jeu parfait pour les amateurs de marche à pied. Encore faut-il trouver le bon chemin… Découvrez nos 5 itinéraires de randonnée préférés à Washington et autour.
Theodore Roosevelt Island, le plus dépaysant
Pour se couper du monde le temps d’une balade, cette petite île au milieu du Potomac est parfaite. On se gare côté Virginie (attention, le parking se remplit vite le week-end), on traverse la passerelle et on entre sur cet espace préservé géré par le National Park Service. Il suffit ensuite de prendre à droite ou à gauche et de faire le tour de l’île, bien à l’abri de la forêt. Mention spéciale pour la partie du « trail » au milieu d’une zone plus marécageuse où l’on peut admirer des oiseaux. Pour les amateurs d’histoire, un mémorial dédié au 26e président des Etats-Unis, Theodore Roosevelt, est installé au centre de l’île. En s’aventurant jusqu’à la pointe nord, on découvre une très belle vue sur Georgetown et son Waterfront.
Le + : aucun risque de se perdre sur cette petite île et le parcours est bien dimensionné pour les enfants
Le – : certains jours, les avions décollant ou atterrissant à l’aéroport national Ronald Reagan vous passent juste au-dessus de la tête, pas très reposant.
Point de départ : George Washington Memorial Parkway en direction du nord, après Memorial Bridge
Durée : 1h environ
Plus d’infos ici.
Great Falls, le plus spectaculaire
Ce ne sont pas les chutes du Niagara mais vous serez étonné de découvrir Great Falls, un paysage de cascades impressionnant à seulement une demi-heure de route de Washington. Le site est accessible depuis les deux rives du fleuve Potomac, côté Maryland ou côté Virginie, notre préféré. Si l’on n’a qu’une heure devant soi, on peut se contenter de visiter les uns après les autres les promontoires aménagés pour admirer les rapides et faire des photos. Ou s’engager pour plusieurs heures sur le sentier en surplomb qui longe le Potomac. Le droit d’entrée est de 10 dollars par véhicule.
Le + : la vue sur le Potomac, particulièrement impressionnant et sauvage à cet endroit-là.
Le – : un peu plus éloigné du centre de Washington, ce n’est pas une boucle à proprement parler.
Point de départ : 9200 Old Dominion Dr. McLean, VA
Durée : de 30 minutes à plusieurs heures
Plus d’infos ici.
Rock Creek Park, le plus étonnement sauvage
Trouver un endroit aussi sauvage à quelques minutes en voiture seulement de la Maison-Blanche, voilà qui surprend toujours ceux qui visitent Washington pour la première fois. Mais pour apprivoiser Rock Creek Park, encore faut-il trouver le bon itinéraire… et s’éloigner de la voie rapide qui traverse ce parc ! Le plus simple est encore de rejoindre le Rock Creek Nature Center (on vous donnera une carte) puis de remonter vers le nord. En enchaînant Western Ridge Trail, Holly Trail et Valley Trail, vous ferez une belle boucle qui longe en partie le golf public, vous découvrirez une bonne partie de cette forêt et de ses cascades étonnamment préservées… et vous croiserez sans doute une ou deux biches. Il est aussi possible de réduire l’effort de moitié en coupant par le Pinehurst Branch Trail.
Le + : plus près du centre de Washington, on ne fait pas.
Le – : au milieu des hordes de joggeurs et de cyclistes, il faut s’éloigner parfois des axes principaux pour trouver un peu de calme.
Point de départ : 5200 Glover Rd NW
Durée : pour les plus courageux, une boucle de 3h mais il est possible de raccourcir.
Plus d’infos ici.
Battery Kemble Park et Glover-Archbold Park, les plus cachés
A la frontière entre les quartiers de Georgetown et Palisades, il est possible de faire une belle balade combinant rivière et forêt sans même quitter Washington DC. Un point de départ facile à repérer est le Fletcher’s Boat House au bord du Potomac. De là, commencez à suivre vers l’est le C&O Canal. Vous n’aurez pas le temps de vous lasser de la vue sur l’eau qu’il vous faudra bifurquer sur la gauche après la 44th street et entrer dans le Glover-Archbold Park en remontant vers le nord. Une grimpette plus loin, vous emprunterez le Wesley Heigh Trail sur la gauche encore puis le Battery Kemble Trail pour mettre définitivement le cap au sud et rejoindre votre point de départ. Essayer cette boucle un dimanche matin quand la ville dort encore, c’est l’adopter !
Le + : le caaaaallllmmme
Le – : mieux vaut avoir bien repérer l’itinéraire avant de partir pour ne pas s’égarer
Point de départ : Fletcher’s Boat House, 4940 Canal Rd NW
Durée : 1h30 à un bon rythme
Capital Crescent Trail, pour les plus courageux
On ne parle pas ici d’une balade, ni même d’une promenade mais bien d’un vrai trek ! Urbain et en pleine nature en même temps, voici le Capital Crescent Trail. Sous Key Bridge, il faut emprunter une petite route qui serpente entre le Potomac d’un côté et le C&O Canal de l’autre. C’est gentiment goudronné, idéal avec une poussette ou pourquoi pas à vélo. Car le bout du chemin est encore loin. Vous pouvez suivre cet itinéraire jusqu’à Bethesda et même jusqu’à Silver Spring si l’envie vous en dit !
Le + : une vraie randonnée sans quitter la ville
Le – : ce n’est pas une boucle
Point de départ : Georgetown Waterfront park
Durée : on parle là d’une excursion à la journée !
Plus d’infos ici.
Aretha Franklin en concert près de Washington le 29 juillet
C’est peut-être la dernière occasion que vous aurez de voir Aretha Franklin sur scène. La “reine de la soul”, qui a promis de prendre sa retraite fin 2017, fait un concert le samedi 29 juillet au Wolf Trap Filene Center à Vienna (VA).
“Respect”, “I’ve never loved a man”, “Think”, “I Say a little Prayer”: la chanteuse aux 18 Grammy n’a pas chômé depuis ses débuts à l’âge de 14 ans. En novembre, elle doit sortir un nouvel album reprenant plusieurs de ses classiques, sur la musique du prestigieux Royal Philharmonic Orchestra. La sortie de l’album doit marquer les cinquante ans depuis la signature historique de la star avec la label Atlantic Records. Un autre album est prévu pour le mois de janvier 2018 et comportera des collaborations avec quelques illustres amis, comme Stevie Wonder et Elton John. Si elle ne sera plus sur scène, Aretha Franklin entend bien continuer à donner de la voix.
Qu'est-ce que je risque à ne pas déclarer des produits à la douane aux US ?
Qu’est-ce que je risque à faire entrer clandestinement mon camembert sur le sol américain ? Si l’idée vous passe par la tête, sachez toutefois que l’opération n’est pas sans risque.
En matière d’importation, la Customs and Border Protection (CBP), l’agence fédérale en charge des contrôles aux frontières, a une position très stricte. À la douane américaine, toute personne doit fournir des informations sur la nature des produits qu’elle apporte, notamment leur valeur et leur origine. Tout ceci doit être renseigné dans le fameux formulaire bleu distribué à la descente de l’avion.
De quels produits parle-t-on ? Toutes les marchandises que vous transportez et pas considérées comme un effet personnel. Les cadeaux et les produits alimentaires sont donc à déclarer. À noter que plusieurs types d’aliments peuvent être limités ou interdits, comme certains fromages et pièces de charcuterie.
Je déclare un produit interdit
Vous comptiez donc arriver incognito aux Etats-Unis avec votre fromage à pâte molle, qui est interdit. Sachez que vous pourrez le déclarer sans craindre le retour de bâton. Mais s’il “n’y a pas de pénalité prévue pour la déclaration d’un article interdit”, vous aurez l’obligation d’abandonner celui-ci à la douane pour entrer sur le sol américain.
Je ne déclare pas un produit autorisé
Vous apportez un article autorisé sur le sol américain mais négligez, volontairement ou non, de le déclarer. Sachez que vous risquez tout de même une amende, dont le montant varie en fonction des quantités importées et des circonstances, comme par exemple tenter de dissimuler l’article.
Je ne déclare pas un produit interdit
Deux cas de figure:
- Je transporte des quantités non-commerciales (moins de 2.500 dollars)
Si vous ne déclarez pas vos produits ou fournissez des informations erronées, des sanctions peuvent tomber à la suite d’un contrôle. L’article 592 de la Loi douanière prévoit ainsi une amende de 300 dollars pour non-déclaration d’un article non-agricole interdit et la saisie de ce dernier. Contactée par French Morning, la CBP ajoute que le voyageur qui refuse de payer sa pénalité peut demander à se défendre lors d’une audience. “Cependant, il faut savoir qu’à l’issue de l’audience, la peine peut atteindre 1.000 dollars ou plus, selon l’article”, précise Jason Givens, porte-parole de CBP.
Pour les produits agricoles (tous les fruits et légumes, viande et toute denrée produite à partir de matière animale ou végétale), susceptibles de transporter des parasites, une pénalité civile pouvant s’élever jusqu’à 10.000 dollars peut être infligée en cas d’omission, d’erreur ou de non-déclaration.
- Je transporte des quantités commerciales (plus de 2.500 dollars)
Dans ce cas, la CBP applique l’article 542 – issu du titre 18 du Code des lois des États-Unis – lequel prévoit un maximum de vingt ans d’emprisonnement, une amende ou les deux, pour acte frauduleux, importation ou tentative d’importation. L’amende peut alors monter jusqu’à 500.000 dollars ou le double de la valeur des produits importés si ce montant est supérieur à 500.000 dollars. Là encore, ces peines peuvent se doubler d’une pénalité civile d’un maximum de 10.000 dollars ou du double de la valeur des produits en cause, si ce dernier montant est supérieur à 10.000 dollars.
"Abus de faiblesse": Isabelle Huppert manipulée sur TV5 Monde
Maud, cinéaste, est hémiplégique. Alitée, elle décide malgré tout de poursuivre son projet de film. En regardant une émission à la télévision, elle découvre Vilko, un arnaqueur de célébrités qu’elle recrute pour son prochain film. L’escroc lui vole de l’argent et la dépouille, mais lui apporte aussi la compagnie qu’elle recherche tant.
Tel est le pitch d'”Abus de faiblesse”, le film semi-autobiographique de Catherine Breillat. Celui-rassemble Isabelle Huppert dans le rôle de Maud et le rappeur Kool Shen qui joue avec brio le rôle du manipulateur Vilko. Ce drame sorti en 2012 sera montré le dimanche 30 juillet sur TV5 Monde USA (8:30pm EDT).
Regardez ces Français essayer de prononcer des mots anglais
On connaît l’amour des Français pour les langues étrangères. French Morning a voulu tester leurs connaissances en leur demandant de prononcer quelques mots en anglais. Mais pas n’importe lesquels, ceux qui sont les plus difficiles à prononcer. Et vous, serez-vous capable de prononcer correctement “throughout”, “choir” ou “antidisestablishmentaranism” ?
Pourquoi les Américains placent-ils la main sur le coeur pendant l'hymne ?
Dimanche de Pâques 2017. Ce jour-là, Donald Trump fait sa première chasse aux œufs à la Maison-Blanche. Alors que l’hymne national américain retentit, le président oublie de placer sa main sur le cœur. Sa femme Melania, d’un coup de main discret, l’incite à prendre la position convenue. Cette séquence, filmée, a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux.
Mais quelle est l’origine de ce geste et pourquoi doit-il être adopté – du président jusqu’au simple citoyen – pendant que la “Star Spangled Banner” est jouée ?
Tout a commencé dans les années 1890 avec le Serment d’allégeance, rédigé par le pasteur socialiste, Francis J. Bellamy. Publié dans Youth’s Companion, un magazine familial de l’époque, l’auteur livre des instructions précises quant à l’attitude à adopter pendant l’hymne : placer la main sur le coeur et, lorsque les mots “à mon drapeau” sont prononcés, tendre le bras vers l’avant. À noter que les paroles “à mon drapeau” ont été changées et ne sont plus dites aujourd’hui.
La publication de Bellamy intervient dans un contexte où les États-Unis connaissent un flux migratoire important. En réalité, le pasteur aurait donné une solution aux enseignants qui cherchaient à éveiller un sentiment national chez leurs élèves. En 1892, le “Salut de Bellamy” sera appliqué dans les écoles publiques pour la première fois à l’occasion de Columbus Day, commémoration de l’arrivée de Christophe Colomb au Nouveau Monde.
Mais bientôt, le bras levé n’est plus l’apanage des patriotes américains. Dans les années 1930, Hitler et les fascistes italiens en font le symbole officiel de leurs partis, entraînant ainsi la confusion aux États-Unis. En 1942, pour éviter toute polémique, Franklin Roosevelt, décide de simplifier le salut en une main posée sur le coeur, en opposition directe au nazisme.
Dans le même temps, ce nouveau protocole de l’hymne national prend une valeur juridique en faisant son entrée dans les textes de loi. Ainsi, d’après le titre 36 du Code des Lois américain, “tout citoyen est supposé se tenir debout tout au long de l’hymne, ôter son chapeau, faire face au drapeau et poser la main droite sur le coeur.” S’ils ont couvre-chef, ils doivent le placer au-dessus de l’épaule gauche de manière à ce que la main droite soit sur le coeur.
Si Donald Trump n’a pas pu échapper aux critiques en ne respectant pas la procédure d’écoute, le président ne risque toutefois pas de représailles. Car punir un citoyen pour enfreindre le protocole de l’hymne national serait contraire au Premier amendement de la Constitution des États-Unis, lequel précise que “le gouvernement ne peut interdire l’expression d’une idée simplement parce que la société la trouve blessante ou désagréable.”
6 bons plans aquatiques à New York
Quand l’asphalte commence à fondre, que l’air devient brûlant, n’oubliez pas que New York a les pieds dans l’eau. Les activités aquatiques ne manquent pas. Notre sélection.
6/ Plage, plage, plage
New York a la chance de disposer de nombreuses plages accessibles en transports en commun. À New York même, laissez-vous tenter par Coney Island, les Rockaways ou Orchard Beach dans le Bronx. Si vous êtes à la recherche de plages moins fréquentées, sortez de la ville. Direction: New Jersey ou Long Island. Voir notre guide 2017 des plages à New York et autour.
5/ Un tour de jet ski
C’est l’activité de référence pour les amoureux des sports de glisse. Le jet ski permet de découvrir New York les cheveux au vent. Une balade d’une heure permet de s’approcher de la Statue de la Liberté, de Governors Island, tout en passant sous le pont de Brooklyn. La vue et les sensations sont forcément hors du commun. Comptez 150 dollars la sortie avec le matériel fourni et la formation avant le départ avec New York City Harbour Jet Ski à Hoboken. New York City Harbour Jet Ski, 1301 Sinatra Drive North, Pier 13, Hoboken, NJ
4/ La pop up pool du Brooklyn Bridge Park
Elle fait seulement 9 mètres sur 15 et n’est pas très profonde, mais quel plaisir de patauger et de se rafraîchir dans la pop up pool du Brooklyn Bridge Park. Située sur le Pier 2, cette piscine saisonnière a rouvert ses portes le 29 juin. L’entrée gratuite et sa situation privilégiée face à Manhattan en font un endroit très prisé. Le parc a donc décidé de limiter à 60 le nombre de personnes admises. Précision pour les parents: comme dans beaucoup d’endroits à New York, les bouées ne sont pas autorisées! Pop up pool, de 10am à 6pm, Pier 2, Brooklyn Bridge Park
Il y a beaucoup d’autres piscines à New York et dans tous les boroughs, en intérieur comme en extérieur. Pour une liste complète, consultez la page du Département des Parcs.
3/ Pagayer dans la baie de New York
Découvrir la skyline la pagaie à la main, c’est ce que proposent plusieurs associations new- yorkaises. Sur l’Hudson, depuis le pier 96, le Manhattan Community Boathouse met à disposition kayaks et gilets de sauvetage pour des sorties de 20 mn. Même principe depuis le pier 26 au Downtown Boathouse. Sur l’East River, le club du Brooklyn Bridge Park dispose d’une flotte d’une trentaine de kayaks. La gratuité est de mise mais la règle est premier arrivé, premier servi.
2/ S’entraîner pour la Transat anglaise
A New York, on peut louer très facilement un voilier, avec ou sans skipper en fonction de son expérience. Sailo, le airbnb du bateau propose des départs depuis North Cove Marina. Autre possibilité: devenir membre du Sail Club de Brooklyn situé sur le Brooklyn Bridge Park, qui permet d’emprunter des Melges 24 et des J80 de Vendée. Si vous n’avez pas votre permis bateau, embarquez à bord des petits smartboat de S-Cruise, une société qui propose des itinéraires autour de Manhattan à différents moments de la journée.
1/ Surfer à quelques encablures de Manhattan
Certes, New York n’est pas la ville à laquelle on pense quand on envisage une session de surf. Et pourtant, détrompez-vous, il suffit de prendre le métro pour découvrir des spots adaptés pour amateurs comme professionnels. Rockaway Beach, Fire Island ou encore Long Beach ont de quoi faire vibrer. D’ailleurs, Long Beach a déjà accueilli des compétitions internationales. Sur toutes ces plages, des écoles de surf et des points de location de matériel sont disponibles. Toutes les infos sur New York Surfing.