Accueil Blog Page 778

She for S.H.E: le networking fun, féminin et francophone à New York

Dans la salle aux immenses baies vitrées donnant sur Manhattan, une musique entraînante retentit, une jeune femme se lève et se déhanche en rythme. Pendant cinq secondes, le public est médusé mais se prend au jeu et applaudit avant de se lever et de participer à la danse.

La jeune femme s’appelle Michelle Poler, elle est speaker et fondatrice du ‘Hello Fear Movement’, une initiative qui invite chacun à lutter contre ses peurs. Ce soir-là, elle est invitée par She For S.H.E (Sharing, Helping, Empowering), une communauté de femmes francophones à New York. Une cinquantaine de personnes sont présentes pour l’écouter. Certaines sont mamans, parfois grands-mères, d’autres sont célibataires, certaines travaillent, d’autres pas encore.

she
Réfléchir, apprendre, partager dans une ambiance détendue, c’est le concept de She for S.H.E. Objectif: rassembler les femmes francophones de New York autour d’activités, comme des ateliers, des sessions de networking, des rencontres et des discussions. “J’ai toujours aimé organiser des événements, mettre en relation des gens“, raconte Valérie-Anne Demulier, la Belge de 29 ans, ancienne avocate au Luxembourg, qui a lancé ses rendez-vous. Elle est arrivée à New York en avril 2015.
Quand elle n’est pas en train de réfléchir à son prochain événement, Valérie-Anne Demulier travaille depuis pour une société de services. “J’ai très vite eu besoin de me trouver un réseau d’amis ici et grâce à un blog d’expat, j’ai rencontré pas mal de monde“. Lui vient alors l’idée de mettre ses connaissances en relation autour de soirées à thème.
Si la première réunion s’est tenue à dix dans le salon de Valérie-Anne Demulier, il a très vite fallu trouver d’autres solutions, les invitations sur les réseaux sociaux et le bouche à oreille ayant très bien fonctionné. Atelier chocolat, méditation, rencontre avec une entrepreneuse: les rendez-vous (environ trois par mois) sont divers, de quoi satisfaire un large public. Un public exclusivement féminin, par choix, assume la fondatrice de She for S.H.E: “Je pense que quand des hommes sont présents, certaines femmes osent moins s’exprimer et restent plus en retrait ou font plus attention à ce qu’elles disent. Entre femmes, on est bienveillantes“. Et de préciser: “Ce n’est pas parce qu’on est entre femmes qu’on parle coiffure et manucure, ce n’est pas le but“.
Et de fait, les rencontres sont propices à de nouvelles amitiés voire à des changements de carrière. “Une participante m’a envoyé un message pour me prévenir qu’après une soirée discussion elle avait décidé de changer de vie et donc de démissionner, ce qui lui a fait le plus grand bien“.
Un an et demi après le lancement de sa communauté, Valérie-Anne Demulier est encore agréablement surprise du succès de son inititative. “New York m’a ouvert les ailes et a révélé un potentiel chez moi que j’ignorais“. Prochain rendez-vous: le 28 juin.
 

OWLMO remporte la demi-finale du Startup Tour à Miami

Ce n’était pas la Fête de la musique pour eux. Cinq startupers ont eu cinq minutes pour convaincre un jury de professionnels de la pertinence de leur projet à Miami le mercredi 21 juin dans le cadre de la demi-finale du Startup Tour, une compétition de start-ups organisée par le réseau FrenchFounders et French Morning. Et c’est OWLMO qui a remporté la mise.
OWLMO est une plateforme numérique permettant à des coachs ou des consultants d’interagir facilement et en toute sécurité avec leurs clients. « Notre projet intègre un calendrier interactif permettant de gérer la prise de rendez-vous, un mode de paiement automatisé, ainsi qu’un système de visioconférence afin d’effectuer les consultations à distance », explique Tom Bessis, co-fondateur de OWLMO, qui a défendu son projet devant le jury. « C’est une première victoire pour nous et surtout une grande satisfaction, indique l’entrepreneur de 26 ans. La concurrence était rude et nous sommes fiers d’avoir convaincu les professionnels ».
L’idée du projet est née en mars 2016 et OWLMO devrait être opérationnel d’ici le mois d’août prochain. « Nous allons nous préparer pour la grande finale du concours, car en cas de victoire cela nous donnerait un vrai coup de pouce permettant d’accélérer le développement de notre projet », souligne Charles Fournier, co-fondateur de 29 ans.
Les deux jeunes diplômés d’une école de commerce ont fait face à quatre autres startupers : Laurence Foucher de Pathport, Léon Patrick Zerbib de Zettafox, Julien Vicente de Ushouldcome et Corinne Lasmezas de Vova Ida Therapeutics. À l’issue de chaque pitch, le jury de professionnels composé de Jonathan Zisermann, Ilan Elbase, Jean-Jacques Bona, Anaïs Margitay et Tanguy de Buchet, a posé plusieurs questions pour affiner son choix et départager les concurrents.
La prochaine et dernière sélection du Startup Tour se déroulera le mardi 27 juin à Montréal avant la grande finale qui rassemblera les demi-finalistes de San Francisco, Los Angeles, New York, Boston, Chicago, Miami et Montréal au mois de septembre à New York. À la clé pour la start-up qui remportera la compétition : un package d’une valeur de 100.000 dollars permettant d’accompagner son développement aux États-Unis.

Des burgers bordelais de French Burgers bientôt à San Antonio

Que les Texans se préparent. Le groupe de restauration girondin French Burgers débarque dès la fin de l’année à San Antonio, et ce n’est qu’un début.
Le concept développé par Bruno Oddos, fondateur de la chaîne de restauration haut de gamme, est simple: proposer des hamburgers de qualité et signés par des chefs étoilés, en l’occurrence Christophe Girardot, Pascal Nibaudeau et Fabrice Biasiolo, régalant, tous les trois, des tables de renoms du Sud-Ouest de la France.
Originaire de Bordeaux, l’entreprise cartonne d’abord dans la capitale girondine, avant de s’étendre au reste de la France, notamment à Paris. Aujourd’hui, l’enseigne compte dix restaurant dans l’Hexagone.
Une expansion qui passe maintenant par la traversée de l’Atlantique. D’après le quotidien Sud Ouest, Bruno Oddos a signé un contrat avec Jérôme Serot, franco-américain implanté à San Antonio. Grâce à l’appui sur place de ce spécialiste en développement marketing dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration, French Burgers va ouvrir son premier restaurant pilote aux Etats-Unis dès la fin de l’année.
En France, les burgers du restaurateur sont faits avec des ingrédients de qualité. Sur la carte américaine, si le bœuf sera texan, le fromage et les autres ingrédients resteront français.

Pablo Picasso célébré dans une pièce musicale à Dallas

Pablo Picasso, après avoir inspiré bien des peintres, des réalisateurs et des écrivains, a donné des idées à une troupe de danseurs qui a créé un spectacle en son honneur. Le show est présenté tous les jours jusqu’au samedi 1er juillet à l’Ochre House Theater, à l’occasion du Dallas Flamenco Festival.
Mis en scène par Matthew Posey, “Picasso : Matador de Màlaga” embarque le spectateur dans un voyage dans l’esprit et la vie rocambolesque du célèbre peintre qui a marqué le XXème siècle. Matthew Posey est surtout connu du grand public pour ses rôles dans des films : “No country for old men”, “Les sept mercenaires”, “Mr. Brooks”, ou encore “Sexe, crimes et pouvoir”.

La foire française Urban Art Fair fait sa première à New York

L’Urban Art Fair, créée il y a deux ans à Paris, traverse l’Atlantique. Forte de son succès dans la capitale, la foire lance une première édition à New York du jeudi 29 juin au lundi 3 juillet, à Spring Studios.
Le foire d’art présentera une sélection de galeries historiques. Des œuvres de Banksy, Keith Haring ou du pionnier Jean-Michel Basquiat seront visibles. D’autres événements et expositions, en marge de la foire, animeront cette première édition new-yorkaise. Les artistes de rue CRASH et NoéTwo repeindront la façade du Spring Studios et présenteront une performance de peinture live durant la foire. Pour l’occasion, la galériste Patti Astor, figure de l’art underground des années 70 à New York, ré-ouvrira sa FUN Gallery et mettra en vente certaines pièces de sa collection. Ouverte de 1981 à 1985, la galerie mythique fut la première à exposer des œuvres d’art urbain.
Une exposition intitulé “Urban Influence” sera aussi à découvrir. Elle abordera les liens qu’entretiennent le monde de la mode et l’art urbain, soulignant par exemple les collaborations entre des artistes de rue comme Michael de Feo, Lek, Jon One et et des créateurs de mode comme Agnès b. et Christian Louboutin.

Le violoniste Régis Pasquier au Round Top Music Festival

Un grand nom du violon donnera une “masterclass” au Round Top Music Festival au Texas. Le Français Régis Pasquier sera le mardi 27 juin au Edythe Bates Old Chapel.
Premier Prix pour violon et musique de chambre au Conservatoire de Paris à seulement 12 ans, il s’est envolé en 1960 pour les Etats-Unis, où il est repéré par des virtuoses comme Isaac Stern, David Oistrakh, Pierre Fournier, Nadia Boulanger et Zino Francescatti. Il a joué avec plusieurs orchestres renommés dans le monde et a reçu des distinctions prestigieuses comme le Prix Georges Enesco et les insignes de Chevalier des Arts et des Lettres.

Bertrand Tavernier: "J’ai eu une vie formidable"

Pour rappeler que le cinéma français “ne se réduit pas seulement à la Nouvelle Vague”, Bertrand Tavernier a fait un documentaire, “Voyage à travers le cinéma français” dans lequel il explore et décortique plus de 40 ans de septième art français.
De Jacques Becker à Jean-Luc Godard en passant par Jean Gabin ou les compositeurs Maurice Jaubert et Joseph Kosma, Bertrand Tavernier nous embarque dans une odyssée à la rencontre de son cinéma à lui. En salles à New York, Los Angeles et Miami, sa sortie est aussi accompagnée d’une rétrospective de l’œuvre du cinéaste au Quad Cinema de Manhattan.


J’avais envie de faire un film sur le cinéma français depuis des années. Ce qui m’intimidait, c’était de trouver la bonne approche. Je ne suis pas historien ou critique de cinéma. Une approche chronologique professorale me déprimait”, raconte le réalisateur qui, inspiré des documentaires de Martin Scorsese (“Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain” et “Mon voyage en Italie”), livre ici une oeuvre subjective et très personnelle.
Je me suis dit que la seule manière de m’en sortir, c’était que ce film ne devait pas être un film sur l’histoire du cinéma français, pas du tout, mais un film sur ma vision du cinéma français, les rapports que j’ai eus avec lui. […] Parce que c’est une approche plus humaine, je voulais parler de ce qui me frappe dans la mise en scène de certains ; en quoi je suis épaté par la manière dont Renoir utilise la caméra, par l’utilisation du 32 millimètres chez Carmet. Tout ça me paraissait excitant. C’était les réactions d’un metteur en scène et en même temps c’était pour moi l’opportunité de remercier des gens qui avaient changé ma vie”, explique-t-il.
En pleine psychothérapie cinématographique, Bertrand Tavernier raconte ses premiers chocs de cinéma, comme lorsqu’il découvre enfant, en cure dans un sanatorium, “Atout” de Jacques Becker qui le marquera au fer rouge. Comme une suite logique, de films en films, il revient aussi sur le parcours du jeune cinéaste qu’il était, de la fondation du ciné-club Nickel Odéon à son poste d’assistant de Jean-Pierre Melville. “Quand je débutais, beaucoup de choses avaient été faites avant moi. Le problème, c’est de ne pas trop l’ignorer et de ne pas copier, mais de se nourrir de la création qui nous a précédé. Comme tout artiste, dans n’importe quel domaine, on a intérêt de savoir ce qui a été fait avant nous”, explique le cinéaste.
Pendant plus de trois heures, images d’archives s’entremêlent avec des plans emblématiques du cinéma des années 1930 jusqu’à la fin des années 1970. “Tout le travail d’archiviste a été fait par Emmanuelle Sterpin, le reste c’est ma mémoire”, explique le réalisateur, qui planche actuellement sur une suite en plusieurs épisodes pour la télévision.
Avec une filmographie vertigineuse, des récompenses prestigieuses et plus de 50 ans de carrière, Bertrand Tavernier le concède: “J’ai réussi ce dont je rêvais. Quand je me suis dit à 13 ans que je voulais être metteur en scène, je ne savais pas à quel point ça pouvait être difficile, mais j’ai eu une vie formidable.”

Gagnez des places pour le show de Christelle Chollet au French Comedy Festival

Le French Comedy Festival, créé par l’humoriste français Michael Sehn, a fait son retour ce mercredi 21 juin à New York. Plusieurs talents du rire, comme Yacine Belhousse, Kyan Khojandi, Christelle Chollet et bien d’autres, feront le déplacement de France pour ce rendez-vous.
Les organisateurs proposent de faire gagner une paire de tickets aux lecteurs de French Morning pour le one woman show de Christelle Chollet le vendredi 23 juin à 7pm. Cette humoriste française est apparue dans plusieurs émissions de télévision comme chanteuse, mais aussi dans des programmes courts comme “Bande de Ouf”. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
[gravityform id=”14″ title=”false” description=”false”]
 
 

La French Touch Conference: les derniers tickets à prix réduits

0

Plus que quelques jours avant le coup d’envoi de la quatrième édition de la French Touch Conference, grand rassemblement de techies franco-américains à New York les mardi 27 et mercredi 28 juin.
Plusieurs poids lourds de l’investissement, de l’innovation et de l’entrepreneuriat sont attendus, dont le nouveau secrétaire d’Etat au Numérique Mounir Mahjoubi, Michel Combes (PDG d’Altice), Niel Vogel (PDG de Dotdash) et Eric Hippeau (associé Lerer Hippeau).
La French Touch Conference a choisi de gâter les lecteurs de French Morning en vous faisant bénéficier d’une offre promo. Dix tickets gratuits seront réservés aux premiers inscrits ici. Les suivants bénéficieront d’une réduction de 30%.

Samia Behaya, la Franco-Algérienne derrière les "dîners sur corps" à New York

A l’entrée du restaurant Lot 45, un ancien hangar à camions à Bushwick, le gong retentit solennellement, vendredi 16 juin. L’homme qui frappe l’instrument est torse nu; à ses côtés, une femme en bas résilles et soutien gorge prend des poses alanguies avec un long serpent jaune autour du cou.
Derrière eux, neuf personnes nues sont allongées sur des lits ornés de pétales de fleurs et de bougies. Des sushis, des asperges, des pièces de bœuf et des fruits, entre autres, sont disposés sur leur corps par des “dessinateurs”, eux-mêmes peu vêtus. Le ton est donné. L’édition “Summer” de la soirée “Lust”, un show érotique imaginé par l’artiste américaine Abby Hertz, peut commencer.

Un "body" est recouvert de nourriture, à Lot 45, durant une édition du show Lust, vendredi 16 juin. (Photo : Charlotte Oberti)
Un “body” est recouvert de nourriture, à Lot 45, durant une édition du show Lust, vendredi 16 juin. (Photo : Charlotte Oberti)

En cuisine, la chef franco-algérienne Samia Behaya n’a pas le temps de profiter du spectacle. Ce dîner représente deux mois de préparation, indique-t-elle. Quelque 200 clients, répondant sans distinction au nom de “darling”, sont attendus pour déguster ses plats à même la peau. “C’est un défi de cuisiner quelque chose qui sera présenté sur un corps. Il faut que la nourriture soit plus importante que le corps.” Depuis que Samia Behaya a rejoint l’aventure Lust en novembre 2016, trois soirées de ce genre ont été organisées à Lot 45, le restaurant et bar à cocktails qu’elle a ouvert en 2014. La prochaine édition aura lieu à Thanksgiving.
Des fruits et des donuts (au second plan) sont servis aux participants du show. (Photo : Charlotte Oberti)
Des fruits et des donuts (au second plan) sont servis aux participants du show. (Photo : Charlotte Oberti)

Pour cette femme énergique de 41 ans, il s’agit de tester quelque chose de nouveau. “J’adore les défis. La routine m’emmerde”, assure-t-elle. En 2006, elle a créé sa “famille” à Brooklyn, en ouvrant le restaurant Simple à Williamsburg, son “bébé”, loin de l’esprit sexy de Lust. A l’époque, le défi, c’était le quartier. “II n’y avait quasiment aucun restaurant dans le sud de Williamsburg et le trafic de drogues était répandu, se souvient-elle, installée dans ce bistrot de Bedford Avenue. Le jour où j’ai visité les lieux, des types se bagarraient dans la rue, mais je n’ai pas eu peur, j’ai tout de suite adoré l’endroit.”
A Simple, elle sert une cuisine française et algérienne dans une ambiance conviviale. “C’est mon pain arabe qui a attiré la clientèle”, dit-elle, en en amenant sur la table avec du caviar d’aubergines. “Ce qui m’importe, c’est que les clients voient qu’il y a du cœur dans l’assiette.
L’aventure américaine, Samia Behaya en rêvait depuis ses 16 ans, lorsqu’elle habitait à Grenoble. “En France, je me suis toujours cherchée. Française? Algérienne? J’avais du mal à m’intégrer.” A 20 ans, elle s’envole pour les Etats-Unis. “Quand je suis arrivée, j’ai su que j’étais à la maison. Dans les premiers temps, j’ai enchaîné les séjours de trois mois (la durée d’un ESTA, NDLR). Puis j’ai travaillé dans un bed and breakfast, je ne parlais pas un mot d’anglais. J’ai énormément appris”, raconte-t-elle.
“Aujourd’hui, je vis à Brooklyn, il y a un sens de la communauté, c’est comme un village, ça me rappelle l’Algérie.” Cette ancienne participante de l’émission culinaire américaine Chopped voyage d’ailleurs en Algérie deux fois par an pour s’inspirer des techniques berbères.
Cependant, à New York, elle doit s’adapter au marché. “Les gens ici manquent de culture culinaire”, constate celle qui est naturalisée américaine. “Par exemple, si je veux vendre mes merguez d’agneau, il faut que je les appelle “saucisse”, sans mentionner “agneau”, sinon les gens n’achètent pas. Les feuilles de brique, pareil, ils ne connaissent pas.
Samia Behaya revendique ce désir de passerelle entre les cultures. Depuis 2009, elle propose de la cuisine vietnamienne certains soirs de la semaine à Simple en collaboration avec une autre chef. En 2011, elle a également ouvert The Marquet, un petit magasin niché à l’intérieur du restaurant et inspiré du concept-store parisien Merci. Une architecte d’intérieur franco-américaine y vend des objets de décoration qu’elle rapporte de ses voyages aux quatre coins du monde. “Il y a tant de trucs à faire. Et en cuisine, avec rien, on peut faire beaucoup de choses.”

La mode parisienne vue par Edgar Degas à San Francisco

L’oeuvre du peintre impressionniste français Edgar Degas, qui a notamment sublimé avec son pinceau les corps des danseuses classiques, fait l’objet d’une rétrospective au Legion of Honor Museum à San Francisco du samedi 24 juin au 24 septembre.
Pour cette exposition intitulée “Degas, Impressionism, and the Paris Millinery Trade”, les peintures qui rendent hommage à la mode parisienne, et tout particulièrement la chapellerie, seront mises à l’honneur. Autant de fenêtres sur ce que fut l’artisanat français et les préoccupations vestimentaires de l’époque.
Le Legion of Honor Museum évoque dans cette exposition le rayonnement du milieu de la mode à Paris, qui en était la capitale mondiale à l’époque, et l’esprit d’avant-garde qui a fleuri sur les toiles de Degas et de ses confrères impressionnistes.

Une ancienne porte-parole de l'Ambassade à Washington entre au gouvernement

Ceux qui sont aux Etats-Unis depuis longtemps se souviennent peut-être du nom de Nathalie Loiseau. Ancienne porte-parole à l’Ambassade de France à Washington, elle a été nommée, mercredi, ministre chargée des Affaires européennes en remplacement de Marielle de Sarnez dans le nouveau gouvernement d’Edouard Philippe.
Mme Loiseau a fait carrière au Quai d’Orsay, occupant des postes en Indonésie, en Afrique et aux Etats-Unis, où elle s’illustre en assurant le porte-parolat de l’Ambassade pendant la période tendue de l’entrée en guerre américaine en Irak en 2003. En 1993, elle entre au cabinet d’Alain Juppé, alors ministre des affaires étrangères.
Remerciée après l’arrivée de Laurent Fabius au ministère en 2012, elle devient la deuxième femme à diriger l’ENA. Ouvertement féministe, elle a écrit un ouvrage intitulé Choisissez tout dans lequel elle encourage les femmes à oser dans leur vie professionnelle et personnelle.