Preschool, 6th Grade, Freshman Year… Ce jargon propre au système éducatif américain suscite souvent l’incompréhension des Français. Alors comme c’est la rentrée, on vous aide à y voir clair.
Preschool (l’équivalent de l’école maternelle)
Nursery, Day care = crèche
Pre-Kindergarten = Petite et Moyenne section de maternelle. Non obligatoire aux États-Unis.
Elementary School (l’équivalent de l’école primaire)
Kindergarten = Grande section de maternelle. C’est la première année officielle et obligatoire de scolarité pour les enfants de 5 à 6 ans aux États-Unis.
1st Grade = CP
2nd Grade = CE1
3rd Grade = CE2
4th Grade = CM1
5th Grade = CM2
Middle School ou Junior High School (l’équivalent du collège)
6th Grade = 6ème
7th Grade = 5ème
8th Grade = 4ème
High School (l’équivalent du lycée)
9th Grade (Freshman Year ou 1ère année) = 3ème
10th Grade (Sophomore Year ou 2ème année) = 2nde
11th Grade (Junior Year ou 3 ème année) = 1re
12th Grade (Senior Year ou 4 ème année) = Terminale
College ou University, niveaux « undergraduate » (pour l’obtention d’un Bachelor). Il est utile de comprendre le jargon qui est utilisé dans le langage courant par tous les Américains :
First Year (Freshman Year)
Second Year (Sophomore Year)
Third Year (Junior Year)
Fourth Year (Senior Year)
Graduate (ou University) (pour l’obtention du Master et du Doctorat)
Divers programmes en fonction de la filière choisie
Vous êtes expatrié·e français·e aux États-Unis ? Quells sont les règles à connaître pour gérer et optimiser son patrimoine, aussi bien en France que dans votre pays d’adoption ?
À l’occasion de notre salon en ligne « Bien Vivre aux États-Unis », nous vous proposions lundi 16 septembre à 2pm ET (1pm CT/11am PT/ 20h en France) une webconférence dédiée à la gestion de patrimoine transatlantique.
Trois experts vous ont donné les informations nécessaires pour faire les bons choix.
Avec : ? Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Partner et directeur des investissements chez USAFrance Financials. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2023. Il a notamment fait ses gammes en France chez BNP Paribas Private Banking et Credit Agricole CIB. ? +1 (610) 293-8315 / [email protected]
? Jean-Christophe Boidin de Business Beyond Borders et Groupe Sarro. Conseiller en Gestion de Patrimoine depuis plus de 20 ans et associé d’un des leaders sur le marché français (Groupe Sarro 300M d’€ d’encours sous gestion), Jean-Christophe a développé une offre transatlantique en collaboration avec USAFrance Financials et Massat Consulting Group notamment. Suite à son expatriation aux USA et détenteur de la Green Card il est présent à la fois aux USA et en France. Jean-Christophe est diplomé de l’ESG Paris Membre de la CNCGP et de l’Etat de Pennsylvanie ; Accident and Health, Life and Fixed Annuities. ? [email protected]
? Jean-Philippe Saurat de Massat Consulting Group. Expert-comptable français, CPA américain et canadien, Jean-Philippe accompagne les entreprises et les particuliers dans le développement nord-américain depuis dix ans. Il est aujourd’hui la référence fiscale du groupe Massat pour l’ensemble des problématiques nord-américaines et transatlantiques de ses clients. ? [email protected]
Le salon en ligne “Bien Vivre aux États-Unis” est un événement sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.
Ce webinaire s’adresse aux directeurs généraux, directeurs financiers et fiscaux et responsables des activités M&A de groupes considérant une acquisition aux États-Unis.
Les principaux thèmes abordés sont l’identification des risques associés à tout projet d’acquisition aux États-Unis et les stratégies pour les contenir.
Nous avons évoqué en particulier les diligences à mettre en œuvre autour des systèmes d’information et la politique RSE. Nous avons abordé également les enjeux liés à la remontée de l’information financière, certains aspects fiscaux et la question de la remontée de trésorerie vers la maison-mère.
?️ Avec Rémi Forgeas, Associé au sein de RSM US, responsable du France Country Practice pour l’Amérique du Nord. Rémi Forgeas a plus de 25 années d’expérience aux États-Unis dans l’accompagnement de groupes Français dans leur développement en Amérique du Nord.
C’est l’une des affaires les plus retentissantes des années 1970 et la présentation du film qui s’en est inspiré a constitué l’un des moments forts du Festival de Cannes de l’an dernier. « Le procès Goldman » (« The Goldman Case » dans sa version américaine) de Cédric Kahn sort en salle aux États-Unis, d’abord à New York le vendredi 6 septembre puis à Los Angeles le vendredi suivant 13 septembre, avant sa projection dans plusieurs villes américaines.
Le film reconstitue le procès de Pierre Goldman, activiste juif d’extrême-gauche (et demi-frère de Jean-Jacques) qui, en 1974, avait été condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée et un double meurtre, ceux de deux employées d’une pharmacie. Deux ans plus tard, lors d’un second procès organisé après l’annulation de la condamnation par la Cour de cassation, le militant avait été acquitté des meurtres des pharmaciennes, mais condamné à 12 ans de prison pour les braquages. Il sera assassiné en 1979, à l’âge de 35 ans.
« C’est de la fiction, mais avec beaucoup de vrai », estimait Cédric Kahn dans Le Monde à la sortie de son film il y a un an. L’acteur franco-belge Arieh Worthalter a remporté le César du meilleur acteur pour son rôle de Pierre Goldman.
Le film avait été projeté en janvier dernier au New York Jewish Film Festival et au Miami Jewish Film Festival. Il sera à nouveau présenté à Manhattan, cette fois lors du Film at Lincoln Center le 6 septembre, puis au Laemmle Royal et au Town Center de Los Angeles le 13 septembre, avant sa sortie nationale.
Vous n’êtes pas du genre inquiet mais il peut être important d’anticiper l’imprévu pendant les vacances aux États-Unis, en prenant une assurance voyage par exemple, mais aussi en apportant avec soi une trousse de secours. Quels sont les indispensables à emporter ?
L’option de ne rien préparer
Ne rien préparer et se dire que tout va bien se passer. C’est une possibilité. Après tout il ne nous arrive pas quelque chose tous les jours. Oui mais aux États-Unis, le pays est grand et parfois vide. Les conditions météorologiques sont différentes, la nature incomparablement plus hostile qu’en France par exemple. Et même si une trousse de secours ne vous évitera pas une visite aux urgences dans certains cas, cela peut certainement vous aider à traiter les petits bobos, ou à soulager en tout cas, dans un premier temps.
Un mal de tête peut vous ruiner une visite, un rhume trainer et vous gâcher le séjour, une piqure d’insecte peut s’infecter. Pouvoir anticiper permet de mieux profiter de son voyage.
Préparer sa trousse à pharmacie avant de partir
Vous pouvez préparer la trousse de secours avant de partir et ainsi l’amener dans vos bagages. Vous aurez l’avantage d’avoir des médicaments auxquels vous êtes habitués. Vous avez aussi la possibilité de demander conseil à votre pharmacien et de l’adapter à vos besoins. Le problème sera alors de trouver de la place dans vos bagages.
Préparer sa trousse à pharmacie sur place
Si vous venez de France, il est tout à fait possible de préparer son kit sur place. Il y a quasiment tout ce qu’il faut aux États-Unis mais vous ne bénéficierez pas du conseil d’un pharmacien. D’autre part, les médicaments sont différents, certains ne sont pas présents et vous pouvez être dérouté par l’offre. Les médicaments en vente libre sont présents dans les supermarchés et donc facile à trouver un peu partout. Dans les endroits reculés, les supermarchés sont plutôt des épiceries et l’offre est alors assez restreinte.
Adapter sa trousse de secours
Partir à New-York, aller arpenter les chemins du Grand Canyon ou les forêts de Californie, autant d’endroits et donc autant de situations différentes. On peut craindre les piqûres d’insectes dans certaines zones très humides, attraper un coup de chaud dans les déserts de l’Arizona ou se tordre la cheville sur les chemins escarpés du Yosemite. Il faut donc adapter sa trousse de secours aux États-Unis en fonction des activités prévues et le type de terrain.
Adapter en fonction des voyageurs
Il faut aussi tenir compte du type de voyageurs : êtes-vous une famille avec de jeunes enfants ou juste des adultes bien portants ? Dans le premier cas, il faudra prévoir des médicaments adaptés aux enfants. Il ne faudra surtout pas oublier de votre côté, d’emporter vos médicaments prescrits accompagnés de l’ordonnance. Aucun pharmacien ne vous dépannera sans une prescription. Sans compter que votre médicament n’existe pas forcément sur le marché américain.
Quoi mettre dans sa trousse de secours ?
Ce que vous aurez dans votre trousse de pharmacie, vous permettra de vous aider pour des maux du quotidien susceptibles de survenir lors de votre voyage. Pour plus d’informations, vous pouvez aussi vous diriger vers le site dédié à l’automédication aux États-Unis du site AmerikSanté. Vous pouvez aussi glisser dans votre valise, le Guide santé et voyages aux États-Unis. Il vous aide à préparer votre voyage et surtout vous apporte des solutions concrète en cas de pépin.
Voici une liste non exhaustive de ce que vous pouvez mettre dans votre trousse de secours :
Alignés sur le terre-plein central de Park Avenue entre les 34e et 38e rues, dépassés de chaque côté par des milliers d’automobilistes pressés, ils semblent en mouvement, tournés vers un but imaginaire, imperméables à l’agitation urbaine. Qui sont « les voyageurs », ces impressionnantes silhouettes de métal de 3 mètres de haut apparues en plein cœur de la City début de l’été ?
Ces sculptures sont l’œuvre de Bruno Catalano, un sculpteur drômois reconnu internationalement qui expose pour la première fois son travail impressionnant aux États-Unis. Neuf voyageurs à l’allure étrange, presque inquiétante. Moins par leur dimension que par leur silhouette qu’on croirait déchirée. Le buste flotte au-dessus des jambes comme par miracle, laissant entrevoir la ville, les arbres à travers ces corps de bronze écorchés dirigés vers une destination inconnue, quelque part entre le passé et le présent peut-être.
« C’est mon âme torturée qui parle »
Ces hommes de bronze, torse nu et jeans, ou tee-shirt sous une veste, mocassins ou en baskets aux pieds, portent tous un bagage, lien entre la tête qui pense et les pieds qui marchent. « Chacun de ces voyageurs déchirés, c’est moi, explique Bruno Catalano. Mais c’est aussi chacun de nous. Ils représentent le déracinement originel que j’ai subi à 10 ans quand mes parents et moi avons quitté le Maroc. Ils représentent chacune des bonnes expériences, bonnes ou mauvaises, que la vie a mis sur mon chemin. Ils représentent des corps qui souffrent et c’est mon âme torturée qui parle ici. »
Avant d’être sculpteur, Bruno Catalano a eu mille vies. Né à Khouribga au Maroc en 1960, il a dix ans lorsqu’il quitte sa terre natale pour venir s’établir à Marseille. Il occupe un poste d’électricien puis part en mer pour travailler sur des bateaux. « Mais je savais au fond de moi que mes mains étaient plus intelligentes que ma tête et allaient me mener vers la vie d’artiste. J’ai toujours voulu créer », se souvient le sculpteur de 63 ans. En 2004 lors d’un accident de coulée de bronze, une brèche se crée dans son œuvre. L’artiste décide alors de faire de cette déchirure un élément central de ses créations. Les voyageurs étaient nés.
L’effet miroir de ces personnages fonctionne à plein régime et donne matière à réflexion. Ces voyageurs, ce sont nous, ce sont les différentes facettes de leur créateur, ce sont aussi une métaphore de l’histoire de l’immigration. Et quelle ville plus adaptée que New York pour représenter le voyage et le melting-pot, thèmes chers à ce sculpteur hors-normes ? « Être exposé ici, c’est une consécration. New York, c’est le carrefour des cultures, c’est le voyage mais c’est aussi la dureté de la vie. J’adore la mixité de cette cité, ça me rappelle Marseille ».
L’exposition des Voyageurs de Bruno Catalano sera visible sur Park Avenue jusqu’en mai 2025.
Vous souhaitez acheter un bien immobilier aux États-Unis ? La Big Apple est depuis de nombreuses années l’objet de toutes les convoitises.
À l’occasion de notre salon en ligne « Bien Vivre aux États-Unis », nous vous proposions mercredi 18 septembre à 12pm ET une conférence dédiée au marché immobilier new-yorkais.
Avec nos invités experts, Betty Benzakein de HSBC et Yann Rousseau de BARNES New York, nous avons notamment abordé : – Le processus d’acquisition et de location à New York – Le point sur l’état du marché immobilier à New York City, dans le Westchester et le Connecticut – Les formalités d’installation ou de “relocation” – Les quartiers à privilégier – Les différents produits immobiliers disponibles – Le rôle de l’agent immobilier – Le financement
Avec: ?️ Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC. Betty Benzakein est spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et domestiques chez HSBC. ? CONTACT:+1 (917) 586-8775 // [email protected]
?️ Adrien Gouirand, Senior Salesperson @BARNES New York, Westchester & Connecticut. Né en France et élevé dans une famille franco-brésilienne, Adrien a grandi dans un environnement biculturel. Après avoir obtenu une maîtrise en finance à l’Université Paris Dauphine, il a rejoint un fonds d’investissement parisien spécialisé dans l’immobilier. Son expérience lui a permis de développer une expertise financière afin d’accompagner au mieux ses clients. Adrien a rejoint BARNES New York en juin 2019 en tant qu’agent immobilier. ? CONTACT:+1 (917) 909-9043 // [email protected]
Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.
On a testé l’escapade Hamptons dans la journée, sans prendre de voiture. On vous conseille néanmoins d’emmener votre vélo pour vous déplacer facilement une fois sur place. Au programme, balades sur la plage, shopping, un peu de sport et surtout un bon bol d’air bien vert. Prévoyez en revanche de partir tôt et de rentrer tard, pour en profiter au maximum. L’expérience est différente selon la saison bien sûr, mais vaut le coup à chaque fois.
Deux solutions pour éviter de prendre le volant, vous prenez soit le train, soit le bus. Comptez 2h de trajet en train avec Long Island Rail Road de Penn Station (avec un changement très rapide à Jamaica) jusqu’à Bridgehampton. Si vous choisissez le bus, le Jitney mettra 2h30 environ au départ de Midtown vers Bridgehampton, parfois plus en fonction du traffic. Pour le retour on vous recommande de repartir d’Amagansett.
Attention, tous les trains n’acceptent pas les vélos, il faut bien vérifier en prenant votre billet que le signe vélo ne soit pas barré. Pareil pour le bus, soyez vigilants au moment de cliquer. Vous pourrez aussi louer un vélo sur place mais, dans ce cas, descendez du bus directement à Sag Harbor, et dirigez-vous vers Sag Harbor Cycle Company à 5 min à pied (comptez 30$ les 4h).
Une bouffée d’air frais
Une fois arrivé à Bridgehampton, vous aurez plein de possibilités pour vous balader à vélo sans avoir besoin de votre short rembouré ! On veut dire par là que ça restera de la balade, les distances seront gérables d’un village à un autre. Alors en descendant du train, direction la Main Street pour vous attraper un petit café chez Pierre’s market, puis pédalez environ 15 min en direction de la plage Ocean Road Beach. On adore l’odeur de l’herbe fraîchement coupée au printemps, les grosses maisons qui bordent la route avec leurs jardins léchés à toutes les périodes de l’année, et ces grandes rues toutes aussi belles les unes que les autres. Et si vous aimez les belles voitures, c’est aussi l’occasion de voir défiler du lourd.
Garez votre vélo pour faire une petite marche sur la plage. C’est tellement bon de voir l’océan, ce sable blanc, cette plage interminable, ces maisons de rêve… le dépaysement est total. Autre possibilité au départ de Bridgehampton, un petit stop au Parrish Muséum. Comptez 20 min en vélo pour atteindre ce très beau musée conçu par Herzog & de Meuron et qui insiste sur le travail d’artistes des South et North Shore de Long Island, comme Jackson Pollock ou James Brooks. Sinon sur la Main Street de Bridgehampton, la galerie Dia vaut toujours le coup d’œil.
Flâner à Sag Harbor et à Amagansett
Remontez sur votre vélo en direction de Sag Harbor. Il vous faudra environ 40 min pour atteindre la Main Street de ce joli village rempli de restaurants et de belles boutiques. On aime tout à Sag Harbor, son vieux cinéma, ses ravissantes maisons classées dans lesquels les boutiques se nichent parfois, son petit port, sa plage… tout a un charme fou.
On vous recommande vivement de rentrer partout mais on vous a fait une petite sélection non exhaustive :
Carissa’s Bakery, tout est beau et tellement délicieux, et on vous conseille de prendre du take away pour le déjeuner.
Goop, concept store lifestyle de l’actrice Gwyneth Paltrow.
Cavaniola’s Gourmet pour ramener du bon fromage ou des abricots secs à tomber.
Sage & Madison, café, boutique, hôtel… on repart toujours avec quelque chose de ce barn très charmant.
THE 1818 Collective, cette maison totalement refaite avec un goût et un choix de matériaux plus que parfaits, propose un mélange exclusif de meubles, d’art dont des céramiques d’Olivia Cognet (French Morning l’avait rencontrée à Los Angeles), d’accessoires et de textiles vintage et contemporains difficiles à trouver et si bien mis en scène qu’on aimerait acheter la maison telle quelle.
Bloom, tout est blanc du sol au plafond, la vaisselle Astier de Villatte, les tapis Private 0204, les vêtements Album de Famille… on a envie de tout.
Joey Wolffer, jolie sélection de vêtements, de bijoux et de pièces vintage.
Monc XIII et Jangeorge, deux très jolies boutiques de déco pour le plaisir des yeux surtout.
Sage Street Antiques, une brocante où vous pourrez trouver un joli bureau en rotin ou des chaises Harry Bertoia.
Il est temps de remonter sur votre vélo et c’est reparti pour 40 min de plus en direction d’Amagansett. Là encore, le shopping y est très agréable.
Si vous n’avez pas encore déjeuné, on vous recommande de vous arrêter chez Carissa’s (sur la route entre East Hampton et Amagansett), ou chez Il Buco al mare. Leur boutique de déco attenante à leur coffee shop est aussi ravissante.
Vous prendrez le train directement de là-bas pour retourner sur Manhattan mais pour les plus sportifs, et surtout si vous avez encore le temps, direction Devon, Barnes Hole Beach plus exactement. En 15 min, vous atteindrez une jolie plage sur la Napeague Bay, très différente de l’océan, mais certainement notre endroit préféré du coin. Prenez Waters Edge Road et rêvez en regardant encore une fois les maisons qui surplombent la baie.
Si vous envisagez cette journée dans les Hamptons sans voiture et sans faire de vélo, c’est possible aussi, mais dans ce cas on vous conseille de choisir Sag Harbor comme unique destination pour profiter de tout sur place, la plage Havens Beach est accessible à pied du village.
À San Francisco, il y a des incontournables, comme Alcatraz, le Musée Mécanique ou celui d’art moderne, le SFMOMA. Mais d’autres musées moins connus racontent une version différente de la ville. Des visites inédites qui valent un détour.
Le Gregangelo Museum, royaume du farfelu
L’étrange y côtoie la poésie et l’art y rencontre le psychédélique. Bienvenue dans la maison de l’artiste Gregangelo Herrera qui ouvre son univers excentrique aux curieux. Au programme ? Une expérience qui se vit sur quatre étages et dans 27 pièces. Comme autant de tableaux cinématographiques, chaque espace décline une thématique différente, allant des phénomènes naturels à la mythologie, en passant par la religion et le cirque. Les scènes offrent des jeux de lumière, des effluves, des sons et des oeuvres uniques. Durant la visite, les guides invitent à s’interroger sur soi et sa relation au monde, à l’art. Une immersion hors du commun dans un univers où la fantaisie a gardé tout son charme, de la maison aux jardins.The Gregangelo Museum, 225 San Leandro Way, SF – Réservations et parcours ici.
Good Vibrations, musée de sex-toys vintage
Courtesy of Good Vibrations’ Antique Vibrator Museum.
On pourrait croire à une exposition d’anciens appareils électro-ménagers… Mais il n’en est rien ! Le magasin Good Vibrations sur Polk Street abrite une collection de vibromasseurs datant des année 1800 aux années 1970. On doit cette anthologie de jouets destinés au plaisir à son propriétaire, Joani Blank, qui a passé plus de vingt ans à dénicher ces trésors d’antan. Une quête tellement appréciée des clients que ces derniers lui ont aussi envoyé des sex-toys trouvés dans des marchés aux puces ou chez leurs proches. Aujourd’hui, l’histoire de ces objets s’expose à la boutique. On y apprend par exemple qu’avant de s’inviter dans les foyers, leur usage s’avérait uniquement médical.Good Vibrations’ Antique Vibrator Museum, 1620 Polk St, SF. Visite guidée gratuite en appelant au moins 72 heures à l’avance au : 415 345-0400. Plus d’informations ici.
The Beat Museum, mémoire d’une géneration
San Francisco a accueilli de nombreux auteurs, penseurs et artistes dans les années 50, tous rassemblés autour d’idées de tolérance, d’harmonie avec l’environnement et du courage de vivre sa vérité individuelle. Parmi les plus célèbres, Jack Kerouac, Allen Ginsberg ou William S. Burroughs. Le Beat Museum rend hommage à l’esprit contre-culture de cette génération à travers des lettres originales, des manuscrits, des premières éditions et des effets personnels. Autant de souvenirs qui feront voyager dans le temps les amateurs. Depuis 2006, ce petit musée a déménagé à North Beach, épicentre de l’activité beatnik.The Beat Museum, 540 Broadway, SF – Plus d’informations ici.
Véritable icône de la ville, le fameux cable car a son propre musée. Ce dernier raconte la riche histoire des téléphériques de SF et explique leur fonctionnement. Qui est leur inventeur ? Quelles sont les technologies nécessaires à leurs déplacements ? Comment ont-il t-il évolué au fil des siècles, etc. ? C’est un puits d’informations qui complètera un tour dans ce charmant moyen de transport.Cable Car Museum, 1201 Mason St, SF – Plus d’informations ici.
Truhlsen-Marmor Museum of the Eye, vue sur le monde
Au cœur du quartier touristique de Fisherman’s Wharf, se niche un musée gratuit peu ordinaire. Il serait d’ailleurs le seul musée au monde dédié à la science de la vision. On y découvre un globe oculaire interactif géant, des expositions innovantes, une collection d’outils ophtalmologiques anciens et une expérience de réalité virtuelle permettant d’observer comment la technologie peut révolutionner la médecine. L’oeil et son fonctionnement comme vedettes de cette visite high-tech.Truhlsen-Marmor Museum of the Eye (American Academy of Ophthalmology), 645 Beach St, SF – Plus d’informations ici.
À découvrir les musées loufoques, insolites, voire coquins dans d’autres villes :
Si la plante a l’air inoffensive, elle porte pourtant bien son nom. Le poison ivy, ou sumac vénéneux, est hautement allergisant. Il suffit de le toucher pour qu’il provoque une dermatite de contact particulièrement irritante.
En cause ? La résine huileuse appelée urushiol qu’elle contient. C’est elle qui provoque les démangeaisons, des rougeurs, voire des cloques. D’après la American Skin Association, 85% de la population y serait allergique.
Peu de Français en connaissent les dangers, et pour cause : elle n’est pas native du vieux continent. Originaire d’Amérique du Nord, « l’herbe à puce » comme disent les Québécois, est présente dans tous les États continentaux des États-Unis – sauf en Californie et en Alaska. Elle pousse très bien notamment dans la campagne de Nouvelle-Angleterre.
Comment reconnaître le poison Ivy ?
Le Toxicodendron radicans, selon son nom scientifique, grandit le plus souvent le long des arbres sous forme de liane, mais peut aussi ramper au sol ou pousser sous forme d’arbuste. L’une de ses principales caractéristiques vient des feuilles qui poussent par groupe de trois folioles. « Très souvent, vous trouverez aussi un petit point rouge à la base des feuilles » précise Susan Pell, Docteur en biologie végétale et Directrice exécutive du United States Botanic Garden à Washington. L’experte souligne que le poison Ivy ne présente « ni épines, ni piquants ».
Toutes les parties de la plante sont vénéneuses, à l’exception du pollen et, si elle pousse en priorité en forêt, on la trouve aussi en ville dans les parcs et jardins. « Ce sont les oiseaux qui la disséminent : ils mangent les baies puis, les graines contenues à l’intérieur passent dans leurs excréments et rejoignent le sol », explique le Dr. Pell.
Comment se traiter en cas de contact ?
Que faire ? « La meilleure stratégie reste l’évitement, rappelle la biologiste, mais si vous êtes entré en contact avec le poison ivy, il est indispensable de vous laver le plus vite possible, car plus l’huile reste en contact avec la peau, plus elle va pénétrer les cellules de l’épiderme ». Privilégiez l’eau froide et le savon. « L’eau chaude va diluer l’huile et l’aider à se propager », indique la spécialiste.
Cela vaut aussi pour vos vêtements ainsi que tout objet qui a pu être contaminé. Même chose pour les animaux de compagnie qui ne sont pas toujours immunisés et peuvent transmettre l’huile.
S’il malgré toutes ces précautions, vous développez une réaction cutanée (elle peut mettre entre 8 et 48 heures avant d’apparaître) des compresses froides et une lotion apaisante à base d’hydrocortisone devraient suffire. En cas de réaction sévère, si les muqueuses sont affectées ou en cas de difficultés respiratoires, n’hésitez pas à consulter un médecin.
Ne pas arracher à mains nues, ne pas brûler
« Le poison ivy est dangereux toute l’année, mais la période estivale est plus à risque, car la plante est au pic de son feuillage. Nous passons aussi plus de temps en extérieur », explique Susan Pell.
Si vous repérez la plante dans votre jardin, le plus simple est d’utiliser un spray herbicide spécifique pour la détruire. Si vous arrachez le pied, prudence ! Prenez les mesures de protection nécessaires (gants, vêtements couvrants, lunettes) et jetez les déchets dans un sac en plastique fermé pour éviter toute contagion. Surtout ne brûlez pas le poison ivy ! La fumée, toxique, peut vous emmener aux urgences.
Aujourd’hui, la recherche s’intéresse aux propriétés de cette plante mal-aimée pour identifier des applications qui seraient bénéfiques pour l’humanité. Le poison ivy n’a pas encore révélé tous ses secrets.
Vous êtes franco-américain et avez deux passeports ? Un avantage dont rêvent de nombreux expatriés. Néanmoins, lors de vos voyages en France, vous vous posez toujours la même question : quel document emporter ? Est-il possible de voyager uniquement avec son passeport américain lorsque l’on est français ? On répond à vos questions.
Départ et arrivée aux États-Unis
Du côté américain, aucun doute n’est possible : selon l’article 215 de la loi sur l’immigration et la nationalité (8 U.S.C. 1185), il est illégal pour tout citoyen américain, quel que soit son âge, d’entrer ou de quitter les États-Unis avec autre chose qu’un passeport américain. Vous prévoyez de quitter le pays pour les vacances ? Assurez-vous d’avoir un passeport en bonne et due forme pour vous, et pour chacun des membres de votre famille qui voyage avec vous.
Arrivée en France
Les règles sont-elles aussi strictes du côté tricolore ? Pas si sûr. De nombreux binationaux racontent venir en France munis de leur seul passeport américain. Est-ce légal ou s’exposent-t-il à des difficultés à leur arrivée ? « Les binationaux qui voyagent uniquement avec leur passeport américain se trouvent dans une situation tout à fait légale, nous a répondu, via email, la direction nationale de la Police aux frontières (DNPAF), qui contrôle l’accès au territoire français et lutte contre l’immigration clandestine. Pour embarquer à bord d’un avion, il convient de présenter un document de voyage revêtu, le cas échéant, d’un visa. Les ressortissants américains n’étant pas soumis à visa Schengen pour venir en France peuvent donc tout à fait se présenter à la frontière uniquement sur la base de ce document. Les ressortissants français et américains sont autorisés à utiliser les sas PARAFE (passage automatisé de la frontière) qui leur permettent de franchir plus rapidement la frontière. »
Si venir en France uniquement muni de votre passeport américain est donc possible, vous serez néanmoins soumis au même contrôle qu’un ressortissant étranger lors de votre arrivée à l’aéroport. « Les ressortissants franco-américains ont tout intérêt à présenter un justificatif d’identité française afin de faciliter leur franchissement de la frontière française et d’éviter des opérations de vérifications des conditions de séjour plus chronophages que le contrôle auquel ils peuvent prétendre du fait de leur nationalité française. »
Si vous vous présentez à la douane française avec votre passeport américain comme seul document, vous ferez l’objet d’un contrôle approfondi et devrez justifier de l’objet et des conditions de votre séjour comme n’importe quel ressortissant étranger. Dans ce cas, si vous remplissez les conditions, vous pourrez rester en France (et dans l’espace Schengen) pour une durée maximale de 90 jours (sur une période totale de 180 jours). La direction nationale de la Police aux frontières rappelle également que, dans ce cas le passeport américain sera composté (que ce soit après un contrôle en aubette ou après le franchissement des sas PARAFE).
D’où l’intérêt, de présenter, lors de votre arrivée en France, soit uniquement votre passeport français en cours de validité et, seulement si vous n’en avez pas un, votre passeport américain accompagné d’une preuve de votre nationalité française (carte nationale d’identité ou un passeport, même périmés). Cela vous permettra de rentrer plus facilement en France, après un contrôle minimal et de pouvoir séjourner pour une durée illimitée, sans aucune justification. De plus, pas de compostage de vos documents de voyage. Si vous passez par un sas PARAFE, vous pourrez apposer votre passeport américain, mais « il faudra impérativement présenter le document français (carte nationale d’identité ou passeport périmé) au garde-frontière situé après le sas afin que son document de voyage américain ne soit pas composté », rappelle la DNPAF.
Vous l’aurez compris, s’il est possible de voyager en France muni uniquement de votre passeport américain en bonne et due forme, présenter un passeport français (ou une carte nationale d’identité) ne pourra que vous faciliter la vie aux contrôles. Bonnes vacances !
__ Si vous venez d’arriver aux États-Unis ou projetez d’y immigrer bientôt, vous avez certainement commencé à vous renseigner sur les principales démarches à faire et les milles choses à préparer. Mais quoi de mieux qu’une discussion avec des personnes qui ont vécu cette situation pour vous aiguiller sur les choses à ne pas oublier ou à prioriser ?
Lors d’un salon en ligne organisé du 16 au 20 septembre2024, French Morning vous propose notamment une conférence intitulée «L’arrivée aux États-Unis : conseils d’expats » (lundi 16 septembre à 2pm), lors de laquelle vous aurez l’occasion de rencontrer virtuellement des expatriés francophones installés aux États-Unis.
Formalités administratives, budget, écoles, choc culturel : les intervenants vous partageront leur expérience et répondront à vos questions en direct.
Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.