Après avoir fait sensation au musée d’Orsay, l’exposition « Paris 1874 : The Impressionist Moment » arrive à Washington en cette rentrée 2024.
Il y a tout juste 150 ans, le 15 avril 1874, se tenait à Paris la première exposition qui sera qualifiée par la suite d’« impressionniste ». Ce terme sarcastique fut inventé par le critique Louis Leroy pour se moquer de l’iconique tableau « Impression, soleil levant » de Claude Monet, dévoilé pour la première fois à cette occasion.
Organisée dans l’atelier parisien du photographe Nadar, au 35 boulevard des Capucines, elle réunissait 31 membres de la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs. Ces artistes, désireux de briser les conventions académiques, s’étaient alliés en rejet de l’exposition annuelle officielle parrainée par le gouvernement, appelée « Salon de Paris ». Parmi eux Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley et Cézanne, des noms qui incarnent aujourd’hui ce mouvement pictural révolutionnaire ayant changé le monde de l’art à jamais.
Au programme de cette rétrospective, qui débutera le dimanche 8 septembre et se poursuivra jusqu’au dimanche 19 janvier 2025, figurent 130 œuvres incluant des peintures, des œuvres sur papier, des estampes, des sculptures et des photographies. Cette exposition permet de revivre celle de 1874 et l’émergence de ce courant artistique révolutionnaire tant dans les thèmes abordés que dans les techniques employées.
L’exposition permet de revivre l’émerveillement ressenti il y a 150 ans par les visiteurs et de revoir les premières œuvres impressionnistes présentées en 1874 aux côtés de celles exposées au Salon officiel. Une occasion unique de revivre une époque tout en découvrant les origines d’un mouvement artistique considéré par beaucoup comme le plus populaire de l’art occidental.
À noter, le jeudi 12 septembre de 6pm à 9pm, une visite nocturne de l’exposition sera exceptionnellement organisée dans le cadre des « National Gallery Nights ». Inscription obligatoire par tirage au sort entre le lundi 2 septembre 10am et le jeudi 5 septembre, 12pm en cliquant ici.
La préparation de la retraite est une question importante pour tous les Français et Françaises expatrié(e)s ou ayant vécu une expatriation aux États-Unis.
Lors de notre salon en ligne “Bien Vivre aux États-Unis”, qui a eu lieu du 16 au 20 septembre 2024, nous vous avons proposé une webconférence gratuite dédiée à ce sujet, qui peut être compliqué à appréhender.
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Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.
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?️ Maître Anne-Carole Plaçais, Avocat au Barreau de Paris depuis 17 ans, Anne-Carole Plaçais a développé une expertise en droit international de la famille après un troisième cycle en droit international à l’Université Panthéon Assas. Elle accompagne ainsi les familles dans tous leurs états (mariage, PACS, union libre) et peut intervenir à toutes les étapes de vie familiale (filiation, mariage, adoption, séparation, divorce, succession… ) y compris dans les situations d’urgence (violences conjugales, enlèvements internationaux d’enfants…) ? CONTACT : +(33)1.40.16.10.05 // [email protected]
Bonjour. C’est avec un grand plaisir que nous vous retrouvons pour raconter New York au jour le jour. Bonne reprise !
? Happy, l’un des deux éléphants du zoo du Bronx, n’a pas été vu depuis près de deux semaines. Les associations sont inquiètes et exigent que le zoo fournisse son dossier vétérinaire, pour l’instant, sans succès.
☄️La semaine dernière, il était possible de voir entre 50 et 100 étoiles filantes dans le ciel de New York. C’est une bonne année, mais moins bonne que ce que la NASA prévoit en 2028 avec plus d’un millier de météores par heure !
?️ La tempête Debby qui a survolé New York samedi dernier a abattu au moins 500 arbres de la ville.
Ⓜ️ Des chercheurs de l’Université de New York ont découvert que stationner sur un quai de métro présentait un niveau d’exposition à la pollution aux particules quatre fois supérieur à la norme fixée par l’Agence de protection de l’environnement, et neuf fois supérieur à la directive fixée par l’Organisation mondiale de la santé.
? Le candidat indépendant à la présidence Robert F Kennedy Jr ne sera pas inculpé par l’État de New York après avoir admis avoir jeté un ours mort dans Central Park en 2014. En revanche, son nom n’apparaîtra pas sur les bulletins de vote de l’État de NY après qu’il a menti (selon la juge) sur sa domiciliation.
?Le loyer d’un appartement à New York est 164% plus élevé que le loyer moyen américain.
? Suspension du permis de conduire de Justin Timberlake à New York après son arrestation pour conduite en état d’ivresse. Vous souhaitez vous proposer pour le conduire où il lui plaira ? Contactez French Morning qui transmettra.
? Le magicien David Copperfield a laissé se dégrader son penthouse new-yorkais depuis qu’il n’y habite plus. La co-propriété (condo) lui réclame 2,5 millions de dollars de dommages et intérêts.
? Au 30 juillet, la ville a versé plus de 82 millions de dollars en indemnités pour des fautes commises par des policiers. Selon City & State , la ville aurait payé 2,2 milliards de dollars au cours des dix dernières années.
? Habitez-vous dans le quartier le plus cher de la ville la plus chère au monde ? La réponse est « oui » si vous habitez Hudson Yards (mais les chiffres sont biaisés par le fait que peu de biens se sont vendus), Soho et TriBeCa. Et, justement, une tombola vous permettra peut-être, si vous y participez, de bénéficier d’un appartement à loyer modéré – selon les critères de NYC, of course ! Voici les prix : entre 655$ et 3 015$ par mois pour un studio; entre 1 769$ et 3 225$ pour un one bedroom et entre 2 114$ et 3 861$ pour un two bedrooms.
? Le nombre de fausses plaques d’immatriculation permettant d’échapper aux péages est en augmentation de 30%.
? Pendant les deux premiers mois de cette année, plus de 1 800 personnes ont déposé une demande de permis de « port d’arme dissimulé » (permis qui peut ne pas être accordé). Elles n’étaient que de 315 sur toute l’année 2021.
?La nouvelle tendance sur les réseaux : vivre dans le New Jersey et prétendre habiter New York. Coïncidence ? La ligne de métro entre les deux villes sera gratuite la dernière semaine d’août.
? Squid game, comme sur Netflix, mais en vrai. Ça se passe à NY et les tickets sont à acheter ici.
? Dès cette semaine, les conducteurs garés devant un arrêt de bus ou en double file seront automatiquement verbalisés par les caméras de surveillance placées sur les bus. La première amende est de 50$, puis de 250$ en cas de récidive.
?️ 278 kilomètres d’échafaudages ont été démontés cette année. Il reste encore un peu plus de 9.000 unités à retirer. Une nouvelle étude a révélé que les restaurants et les bars ont constaté une diminution de 10% des transactions hebdomadaires dans les six mois suivant la mise en place d’un échafaudage.
?️ Accord pour le lancement d’un vaste chantier de constructions dans le Bronx, avec l’édification de 7.000 immeubles dont 1.400 à loyers modérés et quatre stations de métro. Fin des travaux prévue en 2027.
?Un énorme pigeon en aluminium baptisé « Dinosaure » a été installé sur la high line. Dans le même registre, un caneton géant (on est proche de l’oxymore), mesurant un peu plus de 18 mètres de hauteur, accompagné de son bébé (de 3 mètres quand même) a été exposé dans la ville de Calverton, État de New York. Après le plus grand faux hot-dog de Times Square, le plus grand faux caneton du monde est aussi américain.
? C’est officiel, vous avez le droit – sous conditions – de faire construire une maison dans votre jardin et de la louer, pour lutter contre la pénurie de logements à NYC.
? La fameuse piscine flottante en forme de croix, attendue depuis dix ans, ouvrira en 2026 au niveau du Pier 35, près du Lower East Side, sur l’East River.
? Les dix prénoms interdits à New York (le 6e va vous étonner).
?Et pour continuer les bonnes résolutions de vos vacances : voici la liste des rues encore piétonnes cet été.
Les terrasses et patios ombragés ont la cote à Houston pendant l’été, où le mercure peut monter jusqu’à 40 degrés. Voici 5 adresses où profiter d’un verre en extérieur tout en restant à l’abris du soleil.
Pour un voyage sur la Côte d’Azur tout en restant à Houston, direction Sophie Cocktail & Terrace Bar dans le quartier de Montrose. Ce tout nouveau bar à cocktail chic (ouvert en juillet) offre un joli rooftop de 200m2 à la décoration inspirée du sud de la France : fauteuils blancs immaculés, chaises en osier et couleurs plus solaires au plafond. À la carte, des cocktails faits sur mesure comme le « From St. Tropez, With Love » et le « Meet me in Monaco » (17$). L’établissement propose également des petits plats pour le dîner et le brunch le weekend. Il ne manque plus que le coucher de soleil sur la Méditerranée. Sophie Cocktail & Terrace Bar, 910 Westheimer Rd, Houston, 346-788-1711.
Que ce soit pour jouer aux cartes entre ami.e.s ou encourager votre équipe de sport favorite, vous serez comme chez vous au Social Beer Garden. Ce bar de Midtown dispose d’un immense patio à l’arrière avec des tables en bois, chaises longues et parasols pour se protéger du soleil. De quoi apprécier une bonne bière locale (plus de 20 références) ou un cocktail. Les guirlandes lumineuses donnent du charme au lieu le soir, où sont régulièrement organisés des concerts et événements (musique jazz, show burlesque, projection de matches…). Social Beer Garden, 3101 San Jacinto St, Houston, 713-636-9357.
Au coeur de Houston Heights, ce bar-restaurant américain invite à la quiétude avec sa belle pergola en bois ombragée par les chênes verts environnants. Ouvert en 2022, l’établissement sert de bons cocktails faits sur place dans un décor méditerranéen aux tons bleu et blanc. Un endroit simple mais élégant où l’on peut partager une planche de charcuterie et de fromage le soir. Pour les plus affamés, le restaurant propose un burger « frenchy » à la sauce bordelaise, aux oignons et au boursin. (cocktails à 13-14$, burger à 19$). Heights & Co., 1343 Yale St, Houston.
Il faut sortir du centre-ville et aller jusqu’au quartier de Spring Branch West pour trouver Powder Keg, un espace trois-en-un avec bar en extérieur, terrains de beach volley et food trucks. L’établissement dispose de 16 écrans TV pour regarder le sport et d’un dog park pour vos animaux de compagnie préférés. De quoi jouer au ballon en fin de journée, quand la temperature baisse, avant de refaire le match autour d’une bonne bière. Ouvert jusqu’à minuit tous les jours sauf le dimanche (9 pm). Powder Keg, 1300 Brittmoore Rd, Houston, 281-691-6618.
Une adresse originale et festive pour finir. En arrivant devant cette belle bâtisse colorée à l’architecture mexicaine située dans le Warehouse District, on a l’impression d’être tombé chez un particulier. Il faut en fait toquer deux fois à la porte rouge pour découvrir un restaurant tex-mex couplé à une salle de concert, derrière, sur le patio. La programmation est éclectique et l’ambiance toujours au rendez-vous. Attention, ce speakeasy n’est pas ouvert tous les soirs. Le site internet et la page Instagram dressent la liste des événements. Last Concert Cafe, 1403 Nance St.
Perdu pendant plus de 200 ans, le tableau « Nature morte au vase d’albâtre rempli de fleurs avec sur une table plusieurs espèces de fruits, comme ananas, pêches et raisins » de l’artiste française Anne Vallayer-Coster, vient d’être restauré par les ateliers de la National Gallery of Art à Washington. La toile sera exposée à partir de ce jeudi 22 août, dans l’aile Ouest, galerie 56.
Acquis l’année dernière par le musée américain pour 2,5 millions d’euros, la peinture, qui représente un opulent bouquet de fleurs et des fruits, serait selon certains, une célébration de Bacchus, le dieu grec de la fécondité et du vin. « L’une de nos priorités, à la National Gallery, est de refléter la diversité et d’inclure plus d’artistes oubliés dans nos collections, en particulier des femmes qui ont pu marquer leur époque comme Anne Vallayer-Coster », explique Aaron Wile, conservateur au département peintures françaises du musée.
Cette toile est considérée comme le chef-d’œuvre de cette artiste, méconnue du grand public, pourtant citée comme l’une des virtuoses de la nature morte. Reconnue jusqu’à la Cour de France – Marie-Antoinette comptait parmi ses mécènes -, Anne Vallayer-Coster aurait reçu ses premiers enseignements artistiques de son père, Joseph Vallayer, orfèvre à l’hôtel royal des Gobelins. Interdite de formation professionnelle avec modèle nu en raison de son sexe, c’est vers les natures mortes qu’elle se tourne. Sa capacité à reproduire les fleurs, leurs textures, leurs couleurs chatoyantes, est alors très vite remarquée.
Figurant parmi les rares femmes élues à l’Académie royale de peinture et de sculpture, elle aura l’honneur d’exposer ses œuvres lors du « Salon », une exposition réservée aux lauréats de l’Académie. Une consécration pour une femme artiste, alors âgée de 26 ans, dont on disait qu’elle était « habile comme un homme ».
Huit mois de travail pour effacer deux siècles d’oubli
Très attachée à cette toile qu’elle considérait comme l’une de ses meilleures réalisations, Anne Vallayer-Coster refusera toutes les offres d’acquisition et la conservera toute sa vie, dans sa collection privée. Après son décès en 1818, puis celui de son époux six ans plus tard, l’œuvre aurait été rachetée par un membre de la famille. On perd ensuite sa trace, jusqu’en 2022 où elle réapparaît presque miraculeusement. Ignorant sa valeur et son histoire, son propriétaire avait conservé le tableau pendant toutes ces années dans ses affaires personnelles.
Vendue aux enchères à Paris l’an dernier, c’est désormais à Washington que l’œuvre va éblouir les visiteurs en rejoignant les collections permanentes de la National Gallery of Art. « C’est vraiment une œuvre extraordinaire que nous avons hâte de dévoiler au public. C’est l’une de ses plus grandes toiles et, aussi, l’une des plus complexes », précise Aaron Wile.
Malgré un état remarquable de conservation, la restauration aura nécessité huit mois de travail dans les ateliers du musée, où deux personnes se sont occupées de lui redonner tout son faste. « Il y avait deux déchirures, l’une en bas du tableau et l’autre en haut à gauche qui avaient été réparées de façon très amateure. Nos restaurateurs ont dû enlever ces réparations avec minutie pour les refaire de façon plus précise. Ces interventions sont désormais totalement invisibles. Nous avons aussi refait le vernis qui avait terni avec les années. Les couleurs ont retrouvé tout leur éclat », se réjouit Aaron Wile.
Quand on arrive aux États-Unis avec des enfants en âge d’être scolarisés, la première chose que vous demandent les écoles, est de vérifier leur carnet de vaccinations. Et pour être prêt, il est impératif de se préparer à l’avance pour se mettre à jour éventuellement. Certains schools districts sont intransigeants et n’acceptent pas les enfants qui ne cochent pas toutes les cases requises.
Dans cet article, nous vous aidons à vous y retrouver et à vous préparer en cas d’expatriation. Il n’est pas question de prendre part à un débat sur la vaccination, mais de vous apporter des précisions factuelles sur les différences entre les deux pays.
Quelques équivalences de vaccins
Il est essentiel de connaître quelques termes et leur traduction, ainsi que certains noms de vaccins. Vous retrouverez toutes les informations sur le site du CDC. Vous pouvez même télécharger le document officiel. Côté français, un document complet vous permet de comprendre plus précisément, les dernières exigences vaccinales.
Immunization / vaccine
Vaccin
Immunization record
Carnet de vaccination
Tdap ou DTaP
Tetanus / Diphterie / Coqueluche (traduction de Pertussis)
Td
Tetanus / Diphterie
IPV
Inactivated Poliovirus
MMR pour Measles, Mumps et Rubella
ROR (rougeole, Oreillons et Rubéole)
Shingles
Zona
Vaccins obligatoires en France et aux États-Unis
Les 11 maladies obligatoires en France
Voici quelques caractéristiques des deux côtés de l’Atlantique. En France, depuis 2018, 11 maladies font partie des vaccinations obligatoires :
diphtérie
tétanos
poliomyélite
Haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites)
coqueluche
hépatite B
rougeole
oreillons
rubéole
méningocoque C (bactérie provoquant des méningites)
pneumocoque (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites).
Le parcours vaccinal en France est constitué de 6 rendez-vous jusqu’à 18 mois, et ce à partir de 2 mois. Aux États-Unis, cela est quasi identique à quelques différences près, dans la distribution des doses. Un récapitulatif est disponible par là.
Par exemple, aux États-Unis, le vaccin contre l’hépatite B est recommandé dès la naissance. Et la troisième dose est donnée vers les 18 mois. En France, les 3 doses du vaccin sont données entre 2 et 11 mois.
La vaccination contre les rotavirus n’est pas obligatoire pour les enfants. Elle est fortement recommandée aux Etats-Unis pour les protéger contre les gastroentérites liées à ces virus.
La vaccination contre la coqueluche a été modifiée en France pour couvrir une plus longue période, ce jusqu’à l’âge adulte. Pas aux États-Unis.
Le vaccin contre l’hépatite A est souvent recommandé aux États-Unis, il n’est pas obligatoire en France.
En France, la vaccination contre la polio est recommandée tout au long de la vie, au moins tous les 10 ans, en même temps que celles contre le tétanos et la diphtérie. Aux États-Unis, la Polio disparaît des vaccins requis après l’âge de 6 ans. Il n’y a alors que 4 doses administrées.
Cas particulier de la varicelle (chickenpox ou varicella)
Si, en France, le vaccin contre la varicelle n’est pas institutionnalisé, il l’est aux États-Unis. Et dans les vaccinations requises par les écoles, on vous demandera de documenter soit une vaccination, soit un historique de la maladie. Si votre enfant a eu la varicelle, comme beaucoup de petits Français, il ne faut pas lui administrer le vaccin. En revanche, si votre enfant n’a pas eu la varicelle, il vous sera demandé une preuve de vaccination. Ce vaccin se fait normalement en deux fois aux États-Unis : une dose après 1 an, et une dose vers 4-6 ans.
En France, s’il est normalement réservé à certaines catégories, vous pouvez quand même le demander avant de partir. La vaccination se fait aussi avec deux doses, mais avec un interval de 4 à 6 semaines.
Cas particulier de la tuberculose
C’est un sujet délicat et il n’est pas traité de la même façon partout aux États-Unis. En France, le BCG était autrefois requis pour rentrer en collectivité (en général lors de l’admission en crèche). Il est plutôt recommandé maintenant en cas d’exposition potentielle.
Dans certains school districts aux États-Unis, un test cutané tuberculinique, le TBtest, peut être demandé de façon insistante. Or chez des enfants vaccinés au BCG, il peut y avoir une réaction faussement positive. Dans ce cas, il sera alors prescrit une radio des poumons et éventuellement un test sanguin. Un conseil : exigez le test sanguin pour être sûr et surtout pour éviter une prescription inutile d’antibiotiques pendant 6 mois. Il est donc essentiel d’informer le médecin américain de la vaccination au BCG. Pour avoir été confrontée à ce problème, c’est un médecin parlant français, et donc habitué à ces cas particuliers, qui nous avait permis de démêler cette situation par la prescription d’un test sanguin.
Si vous arrivez aux États-Unis, que faire ?
Si vous arrivez avec un enfant en âge d’être scolarisé, il est essentiel de faire le point avant de partir pour savoir s’il répond à toutes les exigences requises. Dans un premier temps, il est recommandé de consulter les sites de l’État où vous allez vous installer. En effet, les États n’ont pas tous les mêmes exigences. Celui de New York n’aura pas forcément les mêmes exigences que la Californie par exemple. Pour cela, tapez dans votre moteur de recherche : le nom de votre État, Immunization Requirements. Et vous trouverez alors les pages des « ministères de la santé de l’État concerné », et les pré-requis pour inscrire votre enfant à l’école.
Cela vous indiquera alors le nombre de doses que votre enfant devra avoir reçu à un certain âge. Si vous vous rendez compte que votre enfant n’a pas reçu le nombre de doses requis, ou que certaines doses ont été faites trop tôt, il faudra alors faire les vaccins. En effet, dans certains cas, le ROR a pu être injecté avant les 1 an de l’enfant. Il peut alors vous être demandé de refaire l’injection. Pour des raisons de coûts, il est préférable de faire ces rappels avant votre départ.
De plus, en arrivant aux États-Unis, il sera également important de faire traduire la page du carnet de santé de votre enfant. Les noms des vaccins ne sont pas toujours les mêmes. Le médecin aux États-Unis peut le faire. Il gardera alors les informations et pourra vous en délivrer une copie. Gardez-la bien, vous pourrez ainsi vous y référer à chaque fois qu’on vous le demandera.
Gardez aussi toutes ces informations car si vous entamez les démarches de la carte verte, il vous faudra donner un récapitulatif complet des vaccinations des personnes composant votre famille.
Les vaccinations pour adulte
Vous entendrez certainement parler des campagnes de vaccination de la grippe (flu) chaque année. Votre médecin vous le conseillera de façon systématique. Ces vaccinations peuvent être faites dans les pharmacies, tout comme celle du Covid.
Aux États-Unis, à partir de 50 ans, il est recommandé de se faire vacciner contre le Zona (Shingles). En France, cette vaccination n’est recommandée que pour les personnes de plus de 65 ans et les personnes immuno-déprimées.
Rappelons que le virus du zona est en fait celui de la varicelle. Ce virus, après une primo affection, peut aller se réfugier dans la corne antérieure de la moelle épinière. Il peut alors se réactiver, longtemps après la varicelle, et donner lieu à un zona. Cela peut intervenir après un choc, un stress intense ou un déficit immunitaire lié à une autre infection. Le virus se multiplie alors, il longe les fibres nerveuses pour provoquer une éruption cutanée douloureuse sur le territoire innervé par ces fibres. Le zona donne des douleurs et peut toucher des zones entraînant alors des désagréments.
Conclusion
Cette article est donc là pour vous aider à naviguer entre les calendriers vaccinaux des deux pays. Il vous permet ainsi d’appréhender ces différences et de vous y préparer. Que vous arriviez ou que vous soyez aux États-Unis depuis longtemps, il vous donne des clés pour mieux comprendre ces différences. En tout état de cause, il est nécessaire d’en parler à médecin avant de partir de France et à celui que vous consulterez aux États-Unis, chacun pourra vous conseiller.
Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) dans la circonscription de Los Angeles et qui souhaitent faire une demande de bourse scolaire pour l’année 2024-2025, peuvent remettre leur dossier au consulat général de France à LA jusqu’au lundi16 septembre inclus. Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaiteraient une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière du début de l’année.
Le consulat préconise d’envoyer les dossiers par courrier « suivi et sécurisé (…) avant la date limite fixée pour cette campagne » (Consulat général de France à Los Angeles 10390 Santa Monica Boulevard, Suite 410 Los Angeles, CA 90025). Le dépôt en personne au consulat reste possible pour les premières demandes, uniquement sur rendez-vous à solliciter en envoyant un message (adresse ici).
Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :
être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
être de nationalité française
être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Los Angeles
être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.
Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.
Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.
Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) dans la circonscription de Miami et qui souhaitent faire une demande de bourse scolaire pour l’année 2024-2025, peuvent remettre leur dossier au consulat général de France à Miami jusqu’au vendredi13 septembre inclus. Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière au début de l’année.
Pour une première demande, contacter par mail le consulat (adresse ici) afin de fixer un rendez-vous pour un entretien individuel. Seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. Le dépôt du dossier se fait par mail (même adresse).
Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :
être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
être de nationalité française
être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Miami
être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.
Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.
Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.
« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ». Boutayna, d’origine marocaine et mariée depuis huit ans, illustre parfaitement cette citation d’Albert Einstein de par son parcours familial à Atlanta puis son retour en France. Après avoir travaillé pendant huit ans dans le conseil à Paris, elle a suivi son mari aux États-Unis, une aventure qui l’a forcée à sortir de sa zone de confort.
À Atlanta, loin de son réseau et de sa carrière, Boutayna a lutté pour retrouver son identité après la naissance de son fils. Les remarques sur son « inactivité » étaient fréquentes, mais elles ne reflétaient pas la réalité de son quotidien. Elle a appris de nouvelles compétences, s’est adaptée à une culture différente et a navigué les complexités d’un système de santé étranger. Déterminée à transformer ces expériences en opportunités, Boutayna a créé une plateforme digitale pour jeunes parents, exploitant sa propre expérience pour aider d’autres familles. Elle a découvert l’importance de réaliser ses plans plutôt que de simplement les imaginer, s’inspirant de l’optimisme américain.
Malgré les tempêtes violentes de l’été géorgien et les barrières linguistiques, Boutayna a su faire preuve de résilience. Elle a transformé les défis en apprentissages, construisant une vie riche de nouvelles compétences et de découvertes personnelles.
Aujourd’hui, Boutayna est une entrepreneure accomplie et une maman investie. Son histoire est une leçon inspirante sur l’adaptabilité, la force intérieure et la capacité à créer de nouvelles opportunités, même dans les circonstances les plus difficiles
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) dans la circonscription de Washington et qui souhaitent demander une bourse scolaire pour la rentrée 2024-2025 au lycée Rochambeau ou à l’Ecole Française Internationale de Philadelphie, doivent déposer leur dossier au consulat général de France à DC avant le vendredi 30 août inclus. Ces familles doivent d’abord contacter par mail le service des affaires sociales (adresse ici) et constituer leur dossier sur la base des documents suivants :
Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaiteraient une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière du début de l’année. Il faut pour cela envoyer, là aussi avant le vendredi 30 août, un mail au consulat (adresse ici) en précisant les raisons qui motivent le souhait d’obtenir une révision du dossier avec les documents justificatifs (preuve que la situation financière s’est dégradée ces derniers mois par exemple).
Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :
être inscrits dans un établissement homologué par l’AEFE (lycée Rochambeau et l’Ecole Française Internationale de Philadelphie).
être de nationalité française
être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Washington
être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.
Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.
Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.
Les familles nouvellement installées (depuis le printemps) à New York, dans le New Jersey et dans le Connecticut et qui souhaitent faire une demande de bourse scolaire pour l’année 2024-2025, peuvent remettre leur dossier au consulat général de France à New York jusqu’au vendredi13 septembre inclus. Cette deuxième campagne annuelle de demande de bourses concerne également les familles qui souhaiteraient une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière du début de l’année.
Pour déposer son dossier au consulat, il faut prendre un rendez-vous avec le service social du consulat (lien ici). Seule la présence d’un des deux parents est nécessaire.
Rappelons que ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants (de la maternelle à la terminale) qui remplissent les critères suivants :
être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
être de nationalité française
être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de New York
être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.
Le conseil consulaire des bourses se réunira dans le courant du mois d’octobre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.
Pour connaître l’appellation des différents niveaux dans le système éducatif américain et leurs équivalents français : article ici.