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Top 3 des idées reçues sur l'investissement immobilier en France depuis l’étranger

(Article partenaire) Investir dans l’immobilier en France de l’étranger : un parcours du combattant ? Pas vraiment. Avec un bon dossier, vous avez toutes les chances de mener à bien votre projet… et de profiter des conditions actuelles, idéales pour se lancer !

Idée reçue n°1 : « Aucune banque ne me suivra »

Vous devez d’abord savoir que si vous comptez investir en France, les banques ne prêtent pas aux mêmes conditions. Un contrat de travail local, la différence du coût de la vie, les variations de devises sont autant de sources de risques pour elle. La rentabilité attendue est aussi jugée plus faible. La banque estime qu’elle a moins de chances de voir le non-résident placer son épargne et ses comptes courants dans son établissement. En moyenne, les taux accordés aux non-résidents sont entre 0,20% et 0,50% supérieurs aux taux proposés aux résidents français.

Pourtant, comme en France, la banque s’intéresse en premier lieu à vos revenus pour déterminer votre capacité d’emprunt. Elle calcule votre ratio charge/rémunération nette, lequel ne doit pas dépasser 30 à 35 %. L’apport est lui aussi identique, généralement compris entre 10 et 20 % de l’investissement total. Si vous possédez un contrat de travail détaché ou êtes employé par une grande entreprise locale connue, vous ne rencontrez pas plus de difficultés qu’un résident en France pour obtenir votre crédit. Votre pays de résidence peut donc influencer la banque, mais c’est avant tout votre stabilité professionnelle qui compte.      

Idée reçue n°2 : « C’est un cauchemar fiscal »

Pour les résidents comme les non-résidents, acheter un appartement en France pour le louer meublé rend éligible au régime LMNP (Loueur en meublé non professionnel). Vous pouvez ainsi déduire vos frais liés à la location du bien. Cela couvre à la fois l’entretien, les réparations, les frais de gestion, les intérêts d’emprunt, les impôts (taxe foncière) et l’amortissement de votre bien sur 30 ans. Et si vos recettes sont inférieures à 32 900 euros par an, vous bénéficiez du régime micro-BIC, soit un abattement forfaitaire de 50 % des recettes imposables, au titre des frais liés au logement mis en location. C’est nettement plus que l’avantage fiscal des locations nues, qui n’ont droit qu’au régime micro foncier, un abattement de 30 % sur les revenus locatifs inférieurs à 15 000 euros.

Il ne faut pas oublier également que l’immobilier est le seul investissement dans lequel on peut se lancer sans disposer des fonds nécessaires, grâce à l’emprunt. Et actuellement, avec une rentabilité immobilière comprise entre 3 et 6 % dans des villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux, et des taux d’intérêts au plus bas, votre capacité d’investissement grimpe en flèche. Cet effet de levier, bien connu dans l’immobilier, vous permettra de dégager des profits sans affecter ni votre pouvoir d’achat ni votre capacité d’épargne.

Idée reçue n°3 : « Impossible d’acheter à distance »

Laissez-vous guider par My expat, spécialiste de l’investissement immobilier en France pour les expatriés. Leurs experts vous accompagnent du début à la fin de votre projet d’investissement. De l’étude de votre dossier à la signature finale de l’acte authentique devant le notaire, en passant par la visite des appartements, ils sont présents à vos côtés pour chaque étape de votre projet. Nul besoin de vous déplacer, vous pouvez suivre l’intégralité de votre projet en ligne grâce à leur plateforme entièrement dématérialisée.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi ne peut-on plus visiter la torche de la Statue de la Liberté ?

Il fut un temps où les touristes de New York pouvaient pénétrer dans la torche que brandit à bout de bras la Statue de la Liberté. Cette étroite partie de la colossale sculpture, hissée à 93 mètres de hauteur, était, à la fin du XIXe siècle, accessible via une échelle de 54 échelons située à l’intérieur de la structure. Depuis plus de cent ans, pourtant, il est interdit d’y pénétrer.
Cette interdiction remonte plus particulièrement au 30 juillet 1916. Cette nuit-là, New York est secouée par une violente explosion survenue à Black Tom, un dépôt de munitions de Jersey City, situé de l’autre côté du fleuve Hudson. “50 tonnes de TNT et 100.000 tonnes de munitions, qui étaient stockées sur les lieux, ont explosé”, explique Kevin C. Fitzpatrick, historien et auteur du livre World War I New York (Globe Pequot).

Les conséquences de l'explosion de Black Tom, à Jersey City, en 1916. (Photo : Wikimedia Commons)
Les conséquences de l’explosion de Black Tom, à Jersey City, en 1916. (Photo : Wikimedia Commons)

Une dizaine de personnes sont tuées. L’explosion souffle les vitres du sud de Manhattan, provoque l’effondrement du plafond du bâtiment d’Ellis Island – l’île par laquelle transitaient alors les immigrants avant de débarquer sur le sol américain -, et la déflagration est entendue jusqu’à Philadelphie, située à 150 kilomètres de là. Le bras et la torche de la Statue de la Liberté, qui se trouve tout près, sont également endommagés. “Au total, les dégâts de l’édifice se chiffrent à 100.000 dollars, ce qui représenterait 2,2 millions de dollars aujourd’hui”, précise Kevin C. Fitzpatrick.
Au moment de l’explosion, la Grande Guerre faisait rage depuis deux ans, mais les États-Unis étaient encore officiellement neutres dans le conflit. Ils fournissaient cependant des munitions à l’Angleterre.
Illustration de la Statue de la Liberté datant de 1885 (Photo : Public Domain)
Illustration de la Statue de la Liberté datant de 1885 (Photo : Public Domain)

Cette explosion a été attribuée à un acte de sabotage perpétré par des espions allemands, mais aucun coupable n’a jamais été identifié ou arrêté, ajoute l’historien. Cet évènement a été l’un des éléments déclencheurs qui ont poussé les Etats-Unis à entrer en guerre. Il s’agit de la plus importante attaque terroriste perpétrée par des forces étrangères sur le sol américain, en dehors du 11-Septembre.
Après la fin de la guerre, l’Allemagne a été reconnue responsable de l’explosion de Black Tom et a dû indemniser les États-Unis pour les réparations. La torche de la Statue de la Liberté fut remplacée en 1986 mais l’accès, jugé trop risqué, n’a jamais été rétabli. La structure originale se trouve désormais au musée de la Statue de la Liberté.

Pâtisserie Vanessa: des douceurs françaises "made in Harlem"

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À East Harlem, des financiers, cannelés, madeleines, macarons et autres pâtisseries miniatures sortent du four de Vanessa Silengo, la Française qui a lancé Pâtisserie Vanessa avec son mari Marc.
Le couple se rencontre dans le sud de la France pendant les études, et c’est ensemble que les deux aventuriers partent aux États Unis, dans le Tennessee, pour finir leur bachelor en business marketing. Vanessa Silengo commence alors à travailler à l’incubateur Hot Bread Kitchen, une “entreprise sociale non-profit” qui propose des produits équitables et naturels. Elle qui a toujours voulu monter sa propre entreprise part se forme pendant un an, partant notamment à Aix-en-Provence pour une formation en pâtisserie.
Elle apprend alors à maîtriser les “recettes de grand-mère” avant de rentrer à New York en 2013 et réinventer ses pâtisseries pour y mettre “sa touche personnelle”. “Par exemple, les cannelés sont moins cuits et plus doux en goût, explique Marc Silengo. La recette originale est toujours conservée mais avec une petite dose d’originalité”.

“J’ai toujours aimé explorer et créer des recettes de cuisine et de patisserie, les savourer, surtout les partager avec les autres et célébrer leur convivialité autour d’amis et famille après le temps en cuisine, confie Vanessa Silengo. À New York, j’ai travaillé dans plusieurs entreprises en beauté, luxe, et specialty food. Cela me plaisait et j’ai énormément appris; mais je ne pouvais plus résister au désir de me plonger dans ma passion, la pâtisserie”.
Vanessa Silengo est en cuisine tous les jours, à deux pas de Hot Bread Kitchen, dans La Marketa d’East Harlem. Ce n’est pas un point de vente, mais les curieux de passage peuvent passer la tête par la petite fenêtre pour observer la préparation des produits. Pour trouver les produits, direction les différents coffee shop qui distribuent les douceurs de Vanessa Silengo à New York : Bel ami, Ground Central, Porto Rico à SoHo, A little taste, Atlas pour ne citer qu’eux.
En avril, Pâtisserie Vanessa a lancé son site de vente pour développer le “baked to order”, des pâtisseries préparées uniquement quand elles sont commandées. “Jusqu’à présent, notre business était pensé pour la distribution en coffee shop, on aime cet aspect de proximité, de lieux qui appartiennent à l’identité d’un quartier ou même d’une rue, confie Marc Silengo. Et ça fonctionne très bien.”

Klaxoon: la start-up bretonne adoubée par le Secrétaire américain au commerce

La photo de sa poignée de main avec Wilbur Ross, Matthieu Beucher pourra certainement l’encadrer à son retour en Bretagne. Pas tous les jours qu’une start-up française reçoit les honneurs à Washington d’un Secrétaire américain au commerce.
C’était un grand moment, raconte Matthieu Beucher, PDG de Klaxoon, au lendemain de cette rencontre lundi 19 juin à Washington. Devant un parterre de grands patrons américains, Wilbur Ross nous a présenté comme une entreprise prometteuse et dynamique. C’est un symbole fort, c’était magique“.
Si c’est le “ministre” de Donald Trump qui a tenu a félicité Klaxoon, cette rencontre a été possible grâce à Barack Obama, qui a initié en 2013 le programme SelectUSA, pour accompagner les entreprises étrangères dans leur projet d’implantation aux Etats-Unis. “L’idée étant de présenter la volonté d’ouverture des Etats-Unis, précise Matthieu Beucher. SelectUSA et le Département du commerce ont choisi Klaxoon parce que nous avons remporté deux ans de suite des prix au CES de Las Vegas et que nous avons déjà des clients satisfaits sur le territoire“.
Klaxoon est une entreprise bretonne, implantée à Rennes depuis sa fondation en mars 2015. “Notre but est de rendre le travail en équipe plus efficace“, explique le fondateur. Terminées les réunions sans fin et les powerpoint qui défilent devant un auditoire à moitié endormi ou plus intéressé par son fil Facebook. Klaxoon propose des activités collaboratives pour interroger, faire réagir, valider ou pas un message, participer à un brainstorming. Les clients de la start-up reçoivent également un boitier, qui permet de transporter n’importe où la technologie Klaxoon, qu’il y ait ou non un réseau internet. “Ça veut dire qu’on peut faire des réunions à l’hôtel, sur une plateforme pétrolière, dans un train, peu importe la connexion internet“.
Deux ans après sa création, elle compte 200.000 utilisateurs dans le monde, 90% des entreprises du CAC 40 sont abonnées et le recrutement de la start-up a doublé chaque année. Klaxoon a même réussi à faire venir des Américains à Rennes pour travailler sur la clientèle américaine. “Ils sont ravis, ils se plaisent beaucoup en Bretagne où il fait bon vivre. Et nous, nous sommes contents de travailler avec eux car ils nous apprennent beaucoup sur le marketing ou sur l’art du pitch qui n’est pas du tout dans notre tradition“.
Ces salariés américains expatriés travailleront bientôt de concert avec l’équipe de 10 personnes qui est en train d’être recrutée pour le bureau de New York. Klaxoon travaille déjà avec de grands groupes américains comme Verizon, Marriott ou GE. Des Américains ont participé à la levée de fonds de 5 millions d’euros il y a neuf mois, en plus de Xavier Niel ou du Crédit Mutuel de Bretagne.
“Notre entreprise est petite mais le produit marche très fort, se félicite le PDG de 36 ans, ingénieur télécom de formation. On fait partie de la nouvelle économie: dynamique, adaptable, internationale“. Avec son bureau à New York, Klaxoon veut changer de braquet et voir tout en grand: “Les Etats-Unis ont une grande culture de la pensée globale et du XXL et on compte sur eux pour passer à la vitesse supérieure“.
 
 

Le Français Frank Ntilikina rejoint les Knicks

A seulement 18 ans, Frank Ntilikina va rejoindre les Knicks pour la saison prochaine. Le joueur de Strasbourg a été choisi en 8e position, jeudi, lors de la traditionnelle “draft” (bourse des talents) de la NBA.
C’est un rêve devenu réalité. Les Knicks sont une grande équipe, avec une grande histoire“, a-t-il expliqué, avec le maillot de sa future équipe sur le dos. Frank Ntilikina a déjà un parcours impressionnant: élu meilleur jeune de ProA en 2016 et 2017, il compte à son palmarès deux titres de champion d’Europe, chez les moins de 16 ans en 2014 et chez les moins de 18 ans en 2016. Dans l’équipe de basket de New York, Frank Ntilikina retrouvera en octobre un autre Français: Joakim Noah qui avait lui été recruté en 2007.
Frank Ntilikina parviendra-t-il à redorer le blason des Knicks? La prestigieuse équipe de New York n’a plus disputé les playoffs depuis 2013 et a terminé la saison 2016-2017 avec un bilan négatif.
Deux autres Français ont été “draftés” pour la saison prochaine: Mathias Lessort qui évolue à Nanterre en ProA a été recruté par Philadelphie et Alpha Kaba, pivot dans le club serbe de Mega Leks, partira lui à Atlanta.
 

She for S.H.E: le networking fun, féminin et francophone à New York

Dans la salle aux immenses baies vitrées donnant sur Manhattan, une musique entraînante retentit, une jeune femme se lève et se déhanche en rythme. Pendant cinq secondes, le public est médusé mais se prend au jeu et applaudit avant de se lever et de participer à la danse.

La jeune femme s’appelle Michelle Poler, elle est speaker et fondatrice du ‘Hello Fear Movement’, une initiative qui invite chacun à lutter contre ses peurs. Ce soir-là, elle est invitée par She For S.H.E (Sharing, Helping, Empowering), une communauté de femmes francophones à New York. Une cinquantaine de personnes sont présentes pour l’écouter. Certaines sont mamans, parfois grands-mères, d’autres sont célibataires, certaines travaillent, d’autres pas encore.

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Réfléchir, apprendre, partager dans une ambiance détendue, c’est le concept de She for S.H.E. Objectif: rassembler les femmes francophones de New York autour d’activités, comme des ateliers, des sessions de networking, des rencontres et des discussions. “J’ai toujours aimé organiser des événements, mettre en relation des gens“, raconte Valérie-Anne Demulier, la Belge de 29 ans, ancienne avocate au Luxembourg, qui a lancé ses rendez-vous. Elle est arrivée à New York en avril 2015.
Quand elle n’est pas en train de réfléchir à son prochain événement, Valérie-Anne Demulier travaille depuis pour une société de services. “J’ai très vite eu besoin de me trouver un réseau d’amis ici et grâce à un blog d’expat, j’ai rencontré pas mal de monde“. Lui vient alors l’idée de mettre ses connaissances en relation autour de soirées à thème.
Si la première réunion s’est tenue à dix dans le salon de Valérie-Anne Demulier, il a très vite fallu trouver d’autres solutions, les invitations sur les réseaux sociaux et le bouche à oreille ayant très bien fonctionné. Atelier chocolat, méditation, rencontre avec une entrepreneuse: les rendez-vous (environ trois par mois) sont divers, de quoi satisfaire un large public. Un public exclusivement féminin, par choix, assume la fondatrice de She for S.H.E: “Je pense que quand des hommes sont présents, certaines femmes osent moins s’exprimer et restent plus en retrait ou font plus attention à ce qu’elles disent. Entre femmes, on est bienveillantes“. Et de préciser: “Ce n’est pas parce qu’on est entre femmes qu’on parle coiffure et manucure, ce n’est pas le but“.
Et de fait, les rencontres sont propices à de nouvelles amitiés voire à des changements de carrière. “Une participante m’a envoyé un message pour me prévenir qu’après une soirée discussion elle avait décidé de changer de vie et donc de démissionner, ce qui lui a fait le plus grand bien“.
Un an et demi après le lancement de sa communauté, Valérie-Anne Demulier est encore agréablement surprise du succès de son inititative. “New York m’a ouvert les ailes et a révélé un potentiel chez moi que j’ignorais“. Prochain rendez-vous: le 28 juin.
 

OWLMO remporte la demi-finale du Startup Tour à Miami

Ce n’était pas la Fête de la musique pour eux. Cinq startupers ont eu cinq minutes pour convaincre un jury de professionnels de la pertinence de leur projet à Miami le mercredi 21 juin dans le cadre de la demi-finale du Startup Tour, une compétition de start-ups organisée par le réseau FrenchFounders et French Morning. Et c’est OWLMO qui a remporté la mise.
OWLMO est une plateforme numérique permettant à des coachs ou des consultants d’interagir facilement et en toute sécurité avec leurs clients. « Notre projet intègre un calendrier interactif permettant de gérer la prise de rendez-vous, un mode de paiement automatisé, ainsi qu’un système de visioconférence afin d’effectuer les consultations à distance », explique Tom Bessis, co-fondateur de OWLMO, qui a défendu son projet devant le jury. « C’est une première victoire pour nous et surtout une grande satisfaction, indique l’entrepreneur de 26 ans. La concurrence était rude et nous sommes fiers d’avoir convaincu les professionnels ».
L’idée du projet est née en mars 2016 et OWLMO devrait être opérationnel d’ici le mois d’août prochain. « Nous allons nous préparer pour la grande finale du concours, car en cas de victoire cela nous donnerait un vrai coup de pouce permettant d’accélérer le développement de notre projet », souligne Charles Fournier, co-fondateur de 29 ans.
Les deux jeunes diplômés d’une école de commerce ont fait face à quatre autres startupers : Laurence Foucher de Pathport, Léon Patrick Zerbib de Zettafox, Julien Vicente de Ushouldcome et Corinne Lasmezas de Vova Ida Therapeutics. À l’issue de chaque pitch, le jury de professionnels composé de Jonathan Zisermann, Ilan Elbase, Jean-Jacques Bona, Anaïs Margitay et Tanguy de Buchet, a posé plusieurs questions pour affiner son choix et départager les concurrents.
La prochaine et dernière sélection du Startup Tour se déroulera le mardi 27 juin à Montréal avant la grande finale qui rassemblera les demi-finalistes de San Francisco, Los Angeles, New York, Boston, Chicago, Miami et Montréal au mois de septembre à New York. À la clé pour la start-up qui remportera la compétition : un package d’une valeur de 100.000 dollars permettant d’accompagner son développement aux États-Unis.

Des burgers bordelais de French Burgers bientôt à San Antonio

Que les Texans se préparent. Le groupe de restauration girondin French Burgers débarque dès la fin de l’année à San Antonio, et ce n’est qu’un début.
Le concept développé par Bruno Oddos, fondateur de la chaîne de restauration haut de gamme, est simple: proposer des hamburgers de qualité et signés par des chefs étoilés, en l’occurrence Christophe Girardot, Pascal Nibaudeau et Fabrice Biasiolo, régalant, tous les trois, des tables de renoms du Sud-Ouest de la France.
Originaire de Bordeaux, l’entreprise cartonne d’abord dans la capitale girondine, avant de s’étendre au reste de la France, notamment à Paris. Aujourd’hui, l’enseigne compte dix restaurant dans l’Hexagone.
Une expansion qui passe maintenant par la traversée de l’Atlantique. D’après le quotidien Sud Ouest, Bruno Oddos a signé un contrat avec Jérôme Serot, franco-américain implanté à San Antonio. Grâce à l’appui sur place de ce spécialiste en développement marketing dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration, French Burgers va ouvrir son premier restaurant pilote aux Etats-Unis dès la fin de l’année.
En France, les burgers du restaurateur sont faits avec des ingrédients de qualité. Sur la carte américaine, si le bœuf sera texan, le fromage et les autres ingrédients resteront français.

Pablo Picasso célébré dans une pièce musicale à Dallas

Pablo Picasso, après avoir inspiré bien des peintres, des réalisateurs et des écrivains, a donné des idées à une troupe de danseurs qui a créé un spectacle en son honneur. Le show est présenté tous les jours jusqu’au samedi 1er juillet à l’Ochre House Theater, à l’occasion du Dallas Flamenco Festival.
Mis en scène par Matthew Posey, “Picasso : Matador de Màlaga” embarque le spectateur dans un voyage dans l’esprit et la vie rocambolesque du célèbre peintre qui a marqué le XXème siècle. Matthew Posey est surtout connu du grand public pour ses rôles dans des films : “No country for old men”, “Les sept mercenaires”, “Mr. Brooks”, ou encore “Sexe, crimes et pouvoir”.

La foire française Urban Art Fair fait sa première à New York

L’Urban Art Fair, créée il y a deux ans à Paris, traverse l’Atlantique. Forte de son succès dans la capitale, la foire lance une première édition à New York du jeudi 29 juin au lundi 3 juillet, à Spring Studios.
Le foire d’art présentera une sélection de galeries historiques. Des œuvres de Banksy, Keith Haring ou du pionnier Jean-Michel Basquiat seront visibles. D’autres événements et expositions, en marge de la foire, animeront cette première édition new-yorkaise. Les artistes de rue CRASH et NoéTwo repeindront la façade du Spring Studios et présenteront une performance de peinture live durant la foire. Pour l’occasion, la galériste Patti Astor, figure de l’art underground des années 70 à New York, ré-ouvrira sa FUN Gallery et mettra en vente certaines pièces de sa collection. Ouverte de 1981 à 1985, la galerie mythique fut la première à exposer des œuvres d’art urbain.
Une exposition intitulé “Urban Influence” sera aussi à découvrir. Elle abordera les liens qu’entretiennent le monde de la mode et l’art urbain, soulignant par exemple les collaborations entre des artistes de rue comme Michael de Feo, Lek, Jon One et et des créateurs de mode comme Agnès b. et Christian Louboutin.

Le violoniste Régis Pasquier au Round Top Music Festival

Un grand nom du violon donnera une “masterclass” au Round Top Music Festival au Texas. Le Français Régis Pasquier sera le mardi 27 juin au Edythe Bates Old Chapel.
Premier Prix pour violon et musique de chambre au Conservatoire de Paris à seulement 12 ans, il s’est envolé en 1960 pour les Etats-Unis, où il est repéré par des virtuoses comme Isaac Stern, David Oistrakh, Pierre Fournier, Nadia Boulanger et Zino Francescatti. Il a joué avec plusieurs orchestres renommés dans le monde et a reçu des distinctions prestigieuses comme le Prix Georges Enesco et les insignes de Chevalier des Arts et des Lettres.

Bertrand Tavernier: "J’ai eu une vie formidable"

Pour rappeler que le cinéma français “ne se réduit pas seulement à la Nouvelle Vague”, Bertrand Tavernier a fait un documentaire, “Voyage à travers le cinéma français” dans lequel il explore et décortique plus de 40 ans de septième art français.
De Jacques Becker à Jean-Luc Godard en passant par Jean Gabin ou les compositeurs Maurice Jaubert et Joseph Kosma, Bertrand Tavernier nous embarque dans une odyssée à la rencontre de son cinéma à lui. En salles à New York, Los Angeles et Miami, sa sortie est aussi accompagnée d’une rétrospective de l’œuvre du cinéaste au Quad Cinema de Manhattan.


J’avais envie de faire un film sur le cinéma français depuis des années. Ce qui m’intimidait, c’était de trouver la bonne approche. Je ne suis pas historien ou critique de cinéma. Une approche chronologique professorale me déprimait”, raconte le réalisateur qui, inspiré des documentaires de Martin Scorsese (“Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain” et “Mon voyage en Italie”), livre ici une oeuvre subjective et très personnelle.
Je me suis dit que la seule manière de m’en sortir, c’était que ce film ne devait pas être un film sur l’histoire du cinéma français, pas du tout, mais un film sur ma vision du cinéma français, les rapports que j’ai eus avec lui. […] Parce que c’est une approche plus humaine, je voulais parler de ce qui me frappe dans la mise en scène de certains ; en quoi je suis épaté par la manière dont Renoir utilise la caméra, par l’utilisation du 32 millimètres chez Carmet. Tout ça me paraissait excitant. C’était les réactions d’un metteur en scène et en même temps c’était pour moi l’opportunité de remercier des gens qui avaient changé ma vie”, explique-t-il.
En pleine psychothérapie cinématographique, Bertrand Tavernier raconte ses premiers chocs de cinéma, comme lorsqu’il découvre enfant, en cure dans un sanatorium, “Atout” de Jacques Becker qui le marquera au fer rouge. Comme une suite logique, de films en films, il revient aussi sur le parcours du jeune cinéaste qu’il était, de la fondation du ciné-club Nickel Odéon à son poste d’assistant de Jean-Pierre Melville. “Quand je débutais, beaucoup de choses avaient été faites avant moi. Le problème, c’est de ne pas trop l’ignorer et de ne pas copier, mais de se nourrir de la création qui nous a précédé. Comme tout artiste, dans n’importe quel domaine, on a intérêt de savoir ce qui a été fait avant nous”, explique le cinéaste.
Pendant plus de trois heures, images d’archives s’entremêlent avec des plans emblématiques du cinéma des années 1930 jusqu’à la fin des années 1970. “Tout le travail d’archiviste a été fait par Emmanuelle Sterpin, le reste c’est ma mémoire”, explique le réalisateur, qui planche actuellement sur une suite en plusieurs épisodes pour la télévision.
Avec une filmographie vertigineuse, des récompenses prestigieuses et plus de 50 ans de carrière, Bertrand Tavernier le concède: “J’ai réussi ce dont je rêvais. Quand je me suis dit à 13 ans que je voulais être metteur en scène, je ne savais pas à quel point ça pouvait être difficile, mais j’ai eu une vie formidable.”