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Startup Tour: assistez à la demi-finale de Miami le 21 juin

Startup Tour, le grand concours de start-ups organisé par FrenchFounders et French Morning débarque à Miami le mercredi 21 juin. Au programme: cinq start-ups sélectionnées seront invitées à pitcher leur concept devant un jury composé d’investisseurs et de PDG. Les participants sont: Pathport, Zettafox, Ushouldcome, Vova Ida Therapeutics, OWLMO.
Le vainqueur de cette étape locale, dont le nom sera annoncé à l’issue de la séance, sera invité à la grande finale qui se tiendra en septembre à New York.
A la clé pour la start-up qui remportera le grand concours: un package d’une valeur de 100.000 $ qui permettra d’accompagner son développement aux Etats-Unis.

Startup Tour est organisé avec le soutien de l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial francophone aux Etats-Unis dont les quatre communautés French Tech Hubs aux US, l’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux Etats-Unis, Business France et les Consulats de France.

À Washington, la France vend un terrain affiché à 5,6 millions de dollars

De mémoire d’agents immobiliers, voilà quatre décennies qu’un tel bien n’avait pas été vu sur le marché à Washington. Une parcelle de terrain mesurant précisément « 0,5784 acres » (soit un peu moins de 2.500 m2) vient de trouver preneur dans le quartier huppé de Kalorama. Prix demandé pour ce lopin de terre : 5,6 millions de dollars.

Le montant exact de la transaction, finalisée en toute discrétion il y a quelques semaines, n’est pas public, tout comme le nom de l’acquéreur. Mais le vendeur, lui, est connu : il s’agit de l’Etat français, selon les informations confirmées par l’ambassade de France à Washington.

Le lot jouxte la Résidence de France au 2221 Kalorama Road NW. Sur les photos fournies par l’agence immobilière Coldwell Banker, on découvre un morceau de pelouse planté de quelques arbres et ceint d’une grille. « Ce terrain n’est pas essentiel pour les activités et le prestige de la Résidence de France », précise Emmanuelle Lachaussée, porte-parole de l’ambassade de France à Washington.

Terrain 600350

Le quartier, en revanche, est une aubaine pour les futurs propriétaires. « C’est l’un des meilleurs des Etats-Unis », n’hésite pas à dire l’agent immobilier en charge du dossier, Alex Venditti. Les rues calmes de Kalorama, bordées de luxueuses résidences officielles, ne sont situées qu’à un petit quart d’heure en voiture de la Maison-Blanche. Mieux, le voisinage est prestigieux : à 5 minutes à pied vivent désormais Michelle et Barack Obama, qui viennent d’acheter pour plus de 8 millions de dollars la propriété qu’ils louaient depuis leur départ de la Maison-Blanche. Ivanka Trump, la fille de l’actuel président, ou encore Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, ont aussi choisi d’habiter dans ce quartier.

Pourquoi la France vend-elle alors ? « Cette vente fait partie d’une stratégie globale du Ministère des Affaires étrangères de libérer des ressources pour de futurs investissements », indique encore Emmanuelle Lachaussée. La pratique n’est d’ailleurs pas nouvelle. Il y a trois ans, la France avait mis en vente un immeuble de prestige situé au 1143 Fifth Avenue à New York pour 32,5 millions de dollars ainsi que la luxueuse résidence de son ambassadeur à l’ONU au 740 Park Avenue pour 70 millions de dollars.

Plan 600350

A côté, le terrain à 5,6 millions de Kalorama est presque une broutille. Mais on frise quand même les 2.240 dollars le m2. Pour un terrain nu. Au passage, le cadastre précise que le bien est situé en zone R-1-B, « avec des maisons individuelles sur des lots de taille modérée ». Pas question donc de rentabiliser l’investissement en construisant un immeuble, la future propriété ne pourra pas faire plus de trois étages, ni mesurer plus de 12 mètres de haut. Et comme le terrain est situé dans le «Sheridan-Kalorama Historic District», une zone historique protégée, la « Commission of Fine Arts » devra aussi approuver les plans. Kalorama se mérite.

"Ponette" de Jacques Doillon projeté à Austin

Le ciné club de l’Alliance française à Austin propose de redécouvrir le grand classique “Ponette” de Jacques Doillon, dimanche 18 juin.
Une fillette de 4 ans perd sa mère, mais les adultes qui l’entourent peinent à lui expliquer ce que signifie cet événement qu’elle va alors s’approprier avec son âme d’enfant. Dans son imaginaire et ses jeux, elle continue obstinément de s’adresser à sa mère, persuadée qu’elle reviendra un jour.
Cette comédie dramatique a été récompensée à la Mostra de Venise par la Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine pour Victoire Thivisol. Jacques Doillon met en lumière le cheminement qu’un enfant entreprend pour construire sa personnalité et ses croyances.
Le film sera projeté en français avec des sous-titres en anglais et suivi d’une discussion autour du film avec Jacques Doillon via Skype.

Où célébrer la Fête de la Musique à Miami ?

Un vent musical va souffler sur Miami le mercredi 21 juin à l’occasion de la vingtième édition de la Fête de la musique en Floride. Cette tradition française, qui perdure depuis 1982, célèbre chaque année, dans les quatre coins du globe, le solstice d’été en proposant des concerts gratuits dans la rue.
À Miami, cette grand-messe musicale, organisée par les services culturels de l’Ambassade de France en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation, propose de venir vibrer, chanter et danser, le soir du 21 juin au Wynwood Yard. Le début de l’été sera célébré en compagnie de Mo’Booty, un collectif musical américain aux influences punk et rock psychédélique, ainsi que de Tamboka, un groupe de musique originaire de Miami dont le répertoire est inspiré par du jazz et des musiques gitanes. Wynwood Yard – 56 NW 29th Street, Miami7pm à 11pm
Les festivités du Make Music Day se dérouleront également à Lagniappe où il sera possible d’apprécier un verre de vin tout en savourant du fromage et en écoutant de la musique éclectique grâce à The French Horn Collective, un groupe international mené par le multi-instrumentaliste et chanteur français Vincent Raffard. Lagniappe – 3425 NE 2nd Ave, Miami – 9pm à 2am
Les sonorités résonneront par ailleurs à Miami Beach, sur Lincoln Road. Plusieurs musiciens ambulants joueront le long de cette promenade iconique. Deux scènes musicales seront également installées à Euclid Oval et à 1111 Lincoln Road sur lesquelles se succéderont de nombreux artistes aux styles musicaux différents comme Mustard Service, The State Of, The Velocity Gospel ou encore Peyote Coyote. Lincoln Road, Miami Beach – À partir de 5.45pm
Du côté d’Hollywood, le ton sera donné grâce au groupe de musique américain Ricky Valido & the Hialeah Hillbillies qui se produira sur la scène extérieure aménagée sur le Broadwalk près de la plage. Hollywood Beach Theater – 200 Johnson Street, Hollywood – 7pm à 9pm
Enfin, la French Division de la Dante Alighieri célébrera elle aussi la Fête de la Musique à Coral Gables, mais ce sera le vendredi 23 juin. Cet événement mettra à l’honneur deux compositeurs français : François Couperin et Erik Satie. L’occasion également de découvrir ou redécouvrir une quinzaine de chansons francophones des années 1950 à 1980 interprétées par Henri Salvador, Sheila, Hugues Auffray, Mireille Mathieu, ou encore Vanessa Paradis et Serge Gainsbourg. La Società Dante Alighieri – 300 Aragon Avenue, Coral Gables – 6pm à 8pm

L'American Black Film Festival est de retour à Miami

Considéré comme l’un des festivals de films les plus hype, l’American Black festival revient pour une nouvelle édition du 14 au 18 juin à Miami Beach.
Chaque année le festival réunit des productions cinématographiques ou télévisuelles qui mettent en avant des acteurs et réalisateurs afro-américains. La compétition s’articule autour de quatre catégories : court-métrage, film de fiction, documentaire et production web. Trois master classes sont également ouvertes aux visiteurs et traiteront de la construction d’une série TV, les problématiques de la production et les techniques de jeu pour les aspirants acteurs. Plusieurs stars sont attendues, comme Terrence Howard (“Empire”, “Ray”, “Hustle & Flow”).
Les films présentés cette année sont :
“Girls trip” de Malcolm D. Lee,
“Tales” de Jessy Terrero, Benny Boom, Irv Gotti et Erik White,
“Step” d’Amanda Lipitz,
“When love kills : the falicia blakery story” de Tasha Smith,
“Snowfall” d’Adil El Arbi et Bilall Fallah,
“LA 92” de Dan Lindsay et TJ Martin,
“Downsized” de Rhonda Baraka,
“90 days” de Nathan Hale Williams et Jennia Fredrique Aponte,
“The defiant ones” d’Allen Hughes,
“Mr. Chibbs” de Jill Campbell,
“BIGGIE: The Notorious Life of B.I.G.” de Mark Ford,
“Queen sugar” de Kat Candler,
“All eyez on me” de Benny Boom.
 

Networking à LA avec la chambre franco-américaine de commerce et Crayon

La Chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles et société Crayon organisent à une grande soirée de networking le jeudi 29 juin au Petit Paris.
Franck Bitoun, SVP de Crayon USA, sera le “speaker” de cette soirée où sont attendus les patrons ou VP de sociétés de plus de 300 salariés, ainsi que des fondateurs de compagnies tech.
Crayon est une société de service et de distribution norvégienne spécialisée dans les licences de logiciels. La compagnie est présente dans 21 pays et réalise plusieurs centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires annuel.
 

Startup Tour New York: Invivox sélectionné pour la finale

La santé n’est pas un sujet simple et je suis très content d’avoir pu sensibiliser le public à l’importance de la formation continue des médecins“. Julien Delpech est heureux, en ce lundi 12 juin. Sa start-up, Invivox, vient tout juste de remporter la demi-finale new-yorkaise du Startup Tour. “Au-delà de la visibilité, ce concours m’apporte énormément de contacts qui vont me permettre d’ouvrir de nouvelles portes dans les hôpitaux, les instances et les industriels de la santé“.
Invivox permet aux médecins spécialistes d’accéder simplement et rapidement aux meilleures formations techniques dans leur domaine de spécialité, grâce à une plateforme de mise en relation. “C’est du compagnonnage, a expliqué Julien Delpech pendant sa présentation. En ces temps d’hyper technologie et d’innovations incessantes, le compagnonnage remet l’humain au centre du jeu. Nous sommes fiers d’y contribuer“. Invivox a été fondée en France il y a deux ans, mais la start-up a tout de suite visé un développement international. La maison-mère se trouve près de Bordeaux mais la jeune pousse dispose d’un bureau à NYU où elle est incubée.
Devant 180 personnes, réunies dans le salon rose du Consulat général de France, cinq autres start-up new yorkaises ont tenté leur chance: Algama, Butterfly, ContentSquare, Nift et Seaters. Chacune a présenté son projet, son business plan et ses perspectives de développement devant un jury d’experts et un public très à l’écoute.
Co-organisé par le réseau FrenchFounders et French Morning, Startup Tour s’adresse aux start-ups françaises implantées en Amérique du Nord et leur donne la possibilité de gagner un package d’une valeur de 100.000 dollars.
La grande finale qui rassemblera les demi-finalistes de San Francisco, Los Angeles, Miami, New York, Boston, Chicago et Montréal, se tiendra en septembre à New York.
 

Hans Zimmer, le dieu de la musique de films en concert à Los Angeles

Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais vous connaissez ses compositions. “Le Roi lion”, “Inception”, “Twelve Years a Slave”, “Gladiator”. Le compositeur allemand Hans Zimmer, qui a l’art de sublimer les BO des films hollywoodiens, donnera un concert au Shrine Auditorium à Los Angeles le vendredi 11 août.
Depuis l’avènement des ciné-concerts, célébrant les musiques de films, les compositeurs n’hésitent plus à se représenter en live. Lors de ce concert, il livrera un best of de ses 150 compositions, jouées par un orchestre de soixante musiciens où se mêlent instruments à cordes, synthétiseurs et guitares électriques.
En tournée aux Etats-Unis, le virtuose de la musique du septième art a déjà enthousiasmé le public de Coachella, début avril. On lui doit aussi les bandes originales de « Rain Man »,  « Kung Fu Panda 3 », « Thelma et Louise », « Pirates des Caraïbes » et le « Da Vinci Code » pour ne citer qu’eux.

BlueLA, l’Autolib' californienne de Bolloré, démarre à Los Angeles

C’est parti ! Les voitures électriques en auto-partage du groupe français Bolloré débarquent enfin à L.A. Vendredi dernier, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, a officiellement inauguré à MacArthur Park, la première station du réseau BlueLA, l’équivalent californien du service AutoLib’ à Paris.

Très facile d’utilisation, la voiture présente l’avantage de pouvoir être utilisée avec la “TAP card”, cette carte de transport incontournable que les Angelenos utilisent déjà dans le métro et le bus. En plus d’être plutôt confortable et de posséder un assise haute offrant une bonne visibilité, BlueLA est équipée d’un GPS et d’un bouton qui permet d’appeler directement le service client à Paris, en cas de pépin.

Disponible 7j/7, 24h/24, la voiture peut être louée à la minute ou grâce à un abonnement mensuel. Les tarifs n’ont pas encore été fixés mais devraient coûter entre 15 et 80 cents la minute, avec des tarifs dégressifs en fonction de vos revenus. La mairie veut en effet aider en priorité les familles les moins aisées et les jeunes qui n’ont pas les moyens de rouler en électrique.

Installée à l’intersection de la 7e rue et de Bonnie Brae, la station-test sera dans un premier temps utilisée pour des démonstrations, jusqu’à sa mise en service fin juillet. D’autres stations seront ouvertes à cette date dans les quartiers de Downtown, Koreatown et Echo Park. Au total, BlueLA devrait compter une centaine de voitures sur les routes et quelque 200 stations de rechargement.

De gauche à droite: le sénateur californien Kevin de Leon, le maire de Los Angeles Eric Garcetti, le directeur général de Blue Solution Serge Amabile, et l'élu de l'Assemblée de Californie Miguel Santiago
De gauche à droite: le sénateur californien Kevin de Leon, le maire de Los Angeles Eric Garcetti, le directeur général de Blue Solutions Serge Amabile et l’élu de l’Assemblée de Californie Miguel Santiago, avec sa fille. Crédits: Josh Fogel.

Une jolie victoire pour le groupe Bolloré, qui a d’abord testé son système de car-sharing à Indianapolis, en 2015. “Notre premier lancement dans l’Indiana nous a permis de voir comment le marché américain répondait à l’offre d’auto-partage de voitures électriques”, explique Serge Amabile, directeur général de Blue Solutions.

“Je pense que ce qui a fait la différence avec les autres candidats qui ont répondu à l’appel d’offre de la mairie de Los Angeles, c’est que nous étions aussi les seuls à proposer un service de voiture 100% électrique” ajoute Hervé Muller, vice-président de Blue Solutions en Amérique du Nord. “Ce n’est pas le cas de notre principal concurrent, ZipCar. Or LA a deux objectifs: fluidifier sa circulation et protéger l’environnement. Nous étions donc parfaitement alignés en terme de vision”.

Deux semaines après le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris, le lancement de BlueLA avait presque des allures de meeting politique. “Nous allons combattre le changement climatique, même si cela doit se faire sans Washington”, a lancé le sénateur californien Kevin de Leon, sous les applaudissements des habitants du quartier de MacArthur Park, l’un des plus plus pollués de la cité des anges.

L'été très new-yorkais d'Emmanuelle Devos

Je suis toujours étonnée de voir que quand je viens aux Etats-Unis, on m’arrête dans la rue. Cela me surprend. Les New-Yorkais sont quand même très cinéphiles, et aiment beaucoup le cinéma français”, raconte Emmanuelle Devos.
Pendant les mois de juin et juillet, l’actrice occupera l’écran du Florence Gould Hall au FIAF chaque mardi (à 4pm et 7:30pm) pour une rétrospective qui coïncide avec la sortie new-yorkaise de “Moka” de Frédéric Mermoud, un thriller aux côtés de Nathalie Baye qui sera visible à partir du 14 juin au Film Forum.
Pas moins de sept longs-métrages, emblématiques de la carrière de l’actrice, rythmeront les CinéSalons de l’Alliance Française new-yorkaise. “J’ai participé à la sélection. Les films choisis sont un peu mes préférés. Ils représentent une sorte de mosaïque de ce que j’ai pu faire, avec des rôles assez différents”, explique Emmanuelle Devos. Une sélection qui mélange les réalisateurs et rend hommage à ses amis et mentors tels qu’Arnaud Desplechin (“Rois et Reine”, “Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle)”) ou Anne Le Ny et Vincent Lindon (“Ceux qui reste”), que l’actrice aime retrouver régulièrement sur les tournages.
Une rétrospective, “c’est quand même très agréable. Je suis très contente et très honorée”, confie Emmanuelle Devos, amusée aussi de passer pour une “vieille actrice” en fin de route. Après plus de 20 ans de carrière, la comédienne pense avoir laissé les projets et sa carrière “se faire naturellement, sans rester sur ses acquis”.
“Il faut aussi se méfier de ses envies. Ne pas choisir un rôle d’archéologue par exemple, juste parce qu’on adore cette profession. Il faut regarder le scénario derrière. C’est comme ce que j’appelle les “acteurs voyageurs”. J’ai des copains comme ça. Ils me disent “je ne pouvais pas refuser ce film ! Ça se tourne à Cuba !”. Erreur fatale. Un film n’est pas une agence de tourisme. En plus, je n’aime pas le tourisme”, raconte Emmanuelle Devos, non sans humour et désinvolture.
Dans “Moka” de Frédéric Mermoud, l’actrice incarne Diane, une mère ayant perdu son fils renversé par une Mercedes couleur moka. Son enquête l’emmène rapidement sur les traces de Marlène (Nathalie Baye), elle même propriétaire du véhicule. Adapté du roman éponyme de Tatiana de Rosnay, le long-métrage, en tension du début à la fin, embarque le spectateur de déconvenues en déconvenues. Un jeu au chat et à la souris entre les deux actrices qui portent admirablement le film.
Frédéric Mermoud a vraiment réadapté le livre pour moi. Et quand j’ai lu le scénario, j’aimais beaucoup la partie thriller, le côté enquête de l’histoire”, raconte Emmanuelle Devos qui confie malgré tout que le long-métrage “reste un film que j’ai du mal à regarder. C’est difficile de se voir dans une telle douleur”.
En octobre prochain, la comédienne française sera de retour en salles avec “Numéro Une” de Tonie Marshall, où elle interprète une polytechnicienne à la conquête d’un des plus gros groupes du CAC 40. Emmanuelle Devos rejoindra aussi le casting du prochain long-métrage de Philippe Faucon (“Fatima”) sur le thème de l’exil et des apatrides tourné entre la France et la Mauritanie.

Petit Biscuit de passage à Washington début août

Plus rien n’arrête le jeune prince français de l’électro, Petit Biscuit, Mehdi Benjelloun de son vrai nom. Après être passé par New York en avril dernier, le compositeur est de retour pour une tournée aux Etats-Unis et sera en concert à Washington le mercredi 2 août au 9:30 Club.
Depuis son titre “Sunset Lover”, les titres du jeune Normand font le tour de la planète. Son univers mêle inspirations de la culture marocaine et rock des années 1980, l’ensemble cadencé par des beats et des rythmes pop et électro.
A seulement 17 ans, Petit Biscuit est devenu un artiste incontournable de la scène électro française et internationale. Ses chansons sur YouTube ou Soundcloud dépassent les vingt millions d’écoutes, et le jeune artiste est sollicité par les festivals les plus courus.
Un conseil: dépêchez-vous de prendre vos places. Lors de sa dernière venue à New York, les entrées s’étaient envolées en à peine trois jours.

Législative Digest: Les Républicains tournent la page Lefebvre

C’est bientôt la fin de la législative en Amérique du Nord – le second tour aura lieu le samedi 17 juin. Et quelle fin de campagne. On a commencé l’entre-deux-tours avec un candidat de La République en Marche et un candidat des Républicains. Il se terminera sans LR.
“On n’est plus derrière lui”
La candidature de Frédéric Lefebvre à la législative en Amérique du Nord en 2012 puis en 2013 avait divisé son camp dans la circonscription. Sa démission fracassante des Républicains, le 8 juin, a le mérite de mettre tout le monde d’accord. Les cadres et élus du parti aux Etats-Unis et au Canada font bloc pour se distancer de l’ancien secrétaire d’Etat et affirmer leur attachement au parti. Michael Pilater, délégué LR au Canada, a partagé son “étonnement” sur twitter et a souhaité “bonne continuation” à celui qui lui a mis le pied à l’étrier. Joint par French Morning, Xavier Capdevielle, élu consulaire à Miami, veut “laisser Frédéric Lefebvre à son triste sort“, estimant le candidat fera entre 5 et 10%. “Il nous met dans une situation de devoir faire un choix. Ce n’est pas juste. On n’est plus derrière lui“.
Délégué Les Républicains aux Etats-Unis et suppléant de Frédéric Lefebvre, Olivier Piton a invoqué l’Histoire pour rappeler sa ligne et celle du parti. “Je reste convaincu, jusqu’au fond de moi-même, que, pendant que beaucoup choisissent – de bonne foi – l’aventure, il faut que d’autres restent “garder la vieille maison”, comme disait Léon Blum“.
Il a pris une décision solitaire. De fait, la campagne LR s’arrête. Nous n’avons plus de candidat. Frédéric Lefebvre mène une campagne solitaire sans l’appui des cadres aux Etats-Unis et au Canada“, a-t-il poursuivi, joint par téléphone, observant qu’aucun élu ou cadre du parti en Amérique du Nord n’a suivi Lefebvre. “Il ne faut pas le jeter aux orties. Il a été un député très présent qui a travaillé pour le bien de la circonscription, qui a contribué à résoudre énormément de combats difficiles pour les Français de l’étranger. On n’est pas dans la haine ou l’invective. Il a fait un excellent travail comme député.
Frédéric Lefebvre en meeting… à Paris
Silence radio de l’attaché de presse de Frédéric Lefebvre Jean-Christian Larrain quant au futur de la campagne avant le second tour du samedi 17 juin. Le député semble avoir cessé tout déplacement et se contente d’envoyer quelques e-mails aux électeurs. Il a également écrit une tribune dans le Huffington Post où il appelle “la droite” à “faire émerger un mouvement humaniste qui s’inscrive clairement dans la majorité présidentielle. Je souhaite en être l’un des artisans. L’aventure sera collective ou ne sera pas“. Le député-sortant ne s’est pas arrêté là. Les individus qui se sont inscrits en ligne pour recevoir plus d’informations sur ce futur mouvement ont reçu une invitation à une “réunion d’échange” qui devait avoir lieu lundi sur la péniche Rosa Bonheur à Paris. 
Lescure tâcle 
Pendant ce temps-là, Roland Lescure (La République En Marche!) poursuit sa campagne comme si de rien n’était. En meeting à Brooklyn en compagnie de l’ex-journaliste Laurence Haïm devenue “communicante” au service d’En Marche!, selon ses mots, le candidat a montré qu’il savait aussi parler comme un politique. Interrogé sur les e-mails de son adversaire le mettant en cause, le candidat LREM a répondu qu’il ne répondrait pas tout en répondant quand même. “Je reçois aussi ces courriels car je suis un électeur de la circonscription (contrairement à Frédéric Lefebvre, ndr), je ne les commenterai pas“. Sourires dans la salle.
Il n’y pense pas, même en se rasant
Devant une centaine de personnes à Brooklyn, Roland Lescure a donné son opinion sur des sujets très divers, de la lutte contre le terrorisme à la laïcité en passant par la PMA et la légalisation du cannabis. Même si le poste de député est devenu un peu plus une réalité pour lui depuis le premier tour, il ne veut pas se projeter. “Je souhaite faire une campagne interactive pour me nourrir des idées des Français. J’ai l’impression que ça marche. Je veux profiter de ces moments. Ça fait trois mois que je prends les obstacles les uns après les autres. On va travailler fort à surmonter ce nouvel obstacle du second tour pour passer dans le temps long“, confie-t-il. L’ancien homme d’affaires a tout de même quelques idées de sujets sur lesquels il aimerait s’impliquer s’il est élu député, comme les affaires économiques, l’avenir la “place de Paris” et la construction européenne. Et le vote par Internet, qu’il a promis d’instaurer pour la législative de 2022. “Les Estoniens peuvent le faire, on doit pouvoir trouver une manière de le faire, non ? Il faut investir ce que cela nécessite.” Il s’engage aussi à porter devant l’Assemblée des sujets soutenus par au moins mille Français de la circonscription via un futur réseau social qu’il veut mettre en place à l’échelle de la circonscription.
En bref

  • Les candidats se retrouveront le mercredi 14 juin à Miami pour une discussion organisée par le site French District. L’heure n’est pas connue. French Morning n’organisera pas de débat pour le second tour.
  • Les Français d’Amérique du Nord votent le samedi 17 juin et non le 18 juin comme en métropole. Votre bureau de vote reste inchangé par rapport au premier tour.
  • La date limite de réception des votes par correspondance en Amérique du Nord est fixée au jeudi 15 juin (6pm heure locale). Pour que votre vote ne soit pas annulé, bien lire les consignes du Quai d’Orsay.

Agenda des candidats
Roland Lescure finit sa visite à Houston ce mardi. Il terminera sa campagne par un meeting à New York le jeudi 15 juin à 7:30pm. Pas de meeting public connu pour Frédéric Lefebvre.