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Faciliter l'impatriation: mes idées pour le futur député d'Amérique du Nord

La mobilité d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec l’expatriation d’hier. D’une expérience unique et finie dans le temps, la mobilité s’est faite mode de vie aux multiples aller – retour tout au long de la vie. Ni véritable immigration, ni tout à fait voyage, plus vraiment expatriation, toujours un peu des trois à la fois, cette nouvelle manière de bouger concerne trois millions de Français dans le monde, dont environ 200.000 confrontés chaque année à un retour en France (provisoire ou définitif).

Lorsque j’ai fondé le site retourenfrance.fr et écrit le Guide du retour en France, en tant que simple citoyenne engagée après mon propre retour en 2014, j’étais loin de me douter de l’ampleur des dysfonctionnements administratifs liés à la mobilité en France. Chaque citoyen qui sort des frontières perd tout ou presque, disparaît aux yeux de chaque administration auprès desquelles il doit tout recommencer comme un nouvel arrivant lors de son retour. Des blocages et absurdités mis en lumière dans le rapport de la sénatrice Conway-Mouret de 2015 sur “Le retour des Français en France”.

Les personnes qui reviennent, quelle que soit leur situation familiale et professionnelle, passent en moyenne 8 à 15 mois pour effectuer l’ensemble des formalités nécessaires à leur réintégration. Certains repartent avant d’avoir réussi. Des délais ubuesques quand on sait que la durée moyenne des séjours à l’étranger est de 3 à 6 ans aujourd’hui, et que chaque personne partie une fois va cumuler entre deux et cinq expériences à l’étranger après son premier retour.

Il ne faut pas oublier non plus les difficultés d’accès aux services de l’Etat pour les Français qui vivent à l’étranger : numéros injoignables, agents qui raccrochent au nez, non envoi de documents hors de France, pièces justificatives refusées… Les douze travaux d’Astérix sont encore la réalité de milliers de Français vivant à l’étranger.

Il est urgent et nécessaire, pour maintenir notre pays au rang des nations qui favorisent et encouragent la mobilité de leurs citoyens (une population très diplômée qui contribue grandement à l’essor de la France partout dans le monde), de fluidifier et renforcer l’accompagnement de cette mobilité par des outils innovants et adaptés.

Pour résoudre ces problèmes de fluidité au moment du départ et du retour, des solutions simples et peu coûteuses existent :

  • Parmi elles, le compte mobilité ou guichet unique numérique qui permettrait à tous les citoyens de s’inscrire au moment du premier départ sur une plateforme dédiée (pourquoi pas utiliser une API de service-public.fr ?) et de communiquer avec les principales administrations à distance (messagerie, tchatbot, compte personnel, prise de RDV via Skype avec un conseiller, etc….).
  • Il est urgent de former un pourcentage des agents administratifs à la problématique du suivi à l’étranger, et du retour au prorata de la population nationale (environ 3 % de la population française vit à l’étranger). La plupart ne connaissent pas les droits auxquels peuvent prétendre les Français qui reviennent, et/ou ne sont pas compétents pour les accompagner vers les bonnes procédures aussi bien à l’étranger qu’au moment du retour.
  • Créer une entité d’Etat (secrétariat d’Etat par exemple) qui aurait le mandat et l’expertise pour intervenir sur la mobilité des Français. Il n’existe actuellement aucune entité d’État responsable de la mobilité. Seul le Ministère des Affaires Étrangères est en charge des “Français de l’étranger”, ce qui n’est pas la même chose que la mobilité des Français. Il ne s’agit pas de “gérer ceux qui ne sont pas là”, mais bien de considérer que tout citoyen est une personne potentiellement mobile, et donc de mettre en place une démarche et des outils en ce sens, centralisés en France, qui puissent couvrir départs, séjours et retours de l’étranger pour l’ensemble de la population française.

Cher futur député, les citoyens français vivant à l’étranger sont une force de proposition extraordinaire. Je reçois régulièrement des projets en vue de simplifier la mobilité (plateformes collaboratives, applications mobiles, propositions pour start-up d’Etat…). Tous vont dans le même sens : celui de fluidifier, moderniser, simplifier, maintenir un lien de qualité avec la France tout au long de l’expérience de mobilité. Il est urgent que nous trouvions une écoute politique pour enfin pouvoir agir concrètement sur le destin de millions de nos concitoyens.

Climat: l'Élysée lance le portail "Make Our Planet Great Again"

Après l’appel d’Emmanuel Macron aux scientifiques américains à venir travailler en France, un portail a été mis en ligne pour faciliter leur venue. Il été conçu pour un peu plus de 20.000 euros par Business France.
Reprenant la formule qui avait conclu le discours du Président français (elle même détournée du slogan de campagne de Donald Trump), makeourplanetgreatagain.fr “vise à faciliter la mobilisation pour la protection de notre planète de celles et de ceux qui souhaitent s’investir dans des projets, poursuivre des recherches, entreprendre, rechercher des financements ou s’installer en France”, explique un communiqué de presse de l’Elysée.
La plateforme s’ouvre sur un rapide questionnaire ouverts à tous : “chercheur, professeur, businessman, entrepreneur, association, ONG, étudiant, autre” sont invités à s’engager. Selon les réponses à ces questions, le site web propose des informations concernant les programmes ou actions de lutte contre le dérèglement climatique déjà existants en France, ainsi que quelques conseils sur l’immigration ou les visas nécessaires pour s’installer en France.

Le bio aux Etats-Unis: comment ça marche ?

“USDA Organic”, “GMO Free”, “All Natural”, “No-added hormones” … Lorsque l’on veut faire le choix d’une alimentation saine aux Etats-Unis, il est parfois difficile de s’y retrouver parmi la multitude d’étiquettes et d’appellations. Pour vous aider, French Morning a interrogé Will Fantle, co-fondateur de l’institut Cornucopia, une association de défense des consommateurs, spécialisée dans l’agriculture biologique aux Etats-Unis.  

Qu’est-ce que le label “USDA” ? 

Aux Etats-Unis, c’est le ministère de l’agriculture américain (USDA) qui appose son petit logo vert sur les produits bio. “C’est techniquement l’équivalent du label bio européen. En 2012, les Etats-Unis et l’Union Européenne ont signé une équivalence entre leurs logos respectifs”, explique Will Fantle. Sans ce petit symbole, les inscriptions du type “All Natural” n’ont aucune valeur. “Quant au label GMO-Free (sans OGM), il ne signifie pas que le produit est bio, ajoute l’expert. En revanche, tout produit certifié bio est censé être sans OGM. Même si le consommateur n’est pas à l’abri des contaminations croisées, provenant des champs voisins”.  

Fruits et légumes

Comme en France, les fruits et légumes bio aux Etats-Unis doivent etre cultivés sans pesticides et engrais chimiques, sans OGM et sans irradiation. Si vous n’avez pas les moyens ou la possibilité d’acheter uniquement du bio, il faut savoir que certains fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle sont moins toxiques que d’autres.

Chaque année, l’organisation environnementale américaine EWG dresse la liste des 12 fruits et légumes contenant le plus de pesticides synthétiques et des 15 autres qui en contiennent le moins.

En 2017, adieu donc céleri, fraises, épinards, nectarines, pommes, pêches, poires, cerises, raisin, tomates, poivrons et pommes de terre qui ne seraient pas issus de l’agriculture biologique.

Par contre, vous pouvez faire le plein de maïs, avocats, ananas, choux, oignons, petits pois, papayes, asperges, mangues, aubergines, melons “honeydew” et “cantaloupe”, kiwis, choux-fleurs et pamplemousses conventionnels.

“Le bio est préférable mais la règle des Dirty Dozen et des Clean 15 est une solution acceptable” estime Will Fantle. “A condition de bien laver les aliments”. Ce qui vaut aussi pour les fruits et légumes bio “qui contiennent parfois des traces de pesticides, pouvant provenir de champs voisins”. Une étude réalisée par l’USDA en 2016 a révélé la présence de 40 pesticides synthétiques différents sur 21% des produits bio testés.

Riz

Qu’il soit bio ou non, le riz américain est souvent cultivé sur des sols riches en arsenic, autrefois utilisés pour la culture du coton. Mieux vaut donc consommer du riz bio produit en-dehors des Etats-Unis.

Oeufs

Le label bio garantit que les poules pondeuses ne recoivent ni hormones ni antibiotiques, qu’on leur donne une nourriture bio, qu’elles ne vivent pas en cage et qu’elles ont accès à un espace de plein air. Ce qui n’empêche pas certains élevages industriels bénéficiant du label bio d’être surpeuplés. L’institut Cornucopia a répertorié et noté ici une centaine de producteurs bio à travers tous les Etats-Unis, montrant de fortes disparités selon les élevages.

Viande

Pour pouvoir recevoir l’estampille bio, la volaille, le bétail et les porcs doivent être nourris avec des aliments bio (soit “grass-fed”, nourris à l’herbe, soit “grain-fed”, nourris au grain), ne pas recevoir d’antibiotiques ou d’hormones et avoir accès à un espace extérieur.

Vin

L’étiquette “USDA Organic” sur les bouteilles de vin est censée garantir un produit sans sulfites ajoutées, tandis qu’en France, un vin certifié “bio” peut en contenir. Aux Etats-Unis, lorsque les raisins utilisés sont bio mais que des sulfites ont été ajoutées, l’étiquette indiquera “made with organic grapes” (fabriqué avec des raisins bio).

Le lait bio … pas si bio

Une récente enquête du Washington Post a révélé d’importantes failles dans la certification biologique du lait. Car plutôt que d’envoyer leurs propres inspecteurs dans les exploitations agricoles, le ministère de l’agriculture a recours à des agents de certification indépendants … directement choisis par les agriculteurs ! “Cela engendre immanquablement des abus. Les vaches laitières sont censées paître quotidiennement en extérieur ce qui n’est pas le cas dans de nombreux élevages industriels, pourtant certifiés bio, explique Will Fantle. Ces négligences ont des effets négatifs sur la qualité du lait”. 

Supermarchés, “CSA box” ou farmers market ?

Malgré ces failles, le bio reste l’une des meilleures manières de mieux manger aux Etats-Unis. “Le consommateur a le choix entre de nombreuses options : supermarchés coopératifs ou traditionnels, “CSA box” (des paniers bio livrés chaque semaine à domicile ou dans des points relais, ndlr) ou encore les farmers markets”, énumère Will Fantle. “Mais vous pouvez aussi vous fournir auprès de petits cultivateurs qui produisent du bio sans certification, en allant visiter leurs exploitations ou en vous renseignant auprès d’eux sur leurs méthodes de production”.   

US 5: quand un fan de basket crée un complexe dédié au soccer à LA

Pas de petits ponts, de jeux de jambes ou de pénalty. Pour le basketteur-meneur de jeu Yacine Bouharkat, c’est plutôt dribbles et paniers. Et pourtant, c’est dans le football qu’il a lancé son business à Los Angeles. Il y a un an, le Parisien a ouvert son centre de football US5 à Norwalk, en banlieue de Los Angeles.
Sur 16.000 m2, il a installé dix terrains (28/18 m) de foot à 5 en extérieur et recouverts d’herbe synthétique haute (importée d’Italie). Tout a été réfléchi. Grâce à des caméras, les matches joués sur les terrains sont retransmis en direct dans la salle principale du centre.
J’ai voulu exporter ce concept qui est très répandu en Europe“, explique celui qui voyageait régulièrement aux Etats-Unis avant de s’y installer définitivement avec sa famille. “J’ai surveillé le marché du soccer. J’ai senti que c’était le bon moment : il y avait une augmentation du nombre de licenciés, des gens jouaient au foot dans les parcs et il y avait de nombreuses publicités sur le soccer. Ce n’était plus réservé aux filles.” D’autant que le marché était peu concurrentiel, avec un seul centre dans tout le pays – dans le New Jersey. “Il y a une forte population hispanique, davantage fan de football, et des axes autoroutiers à Norwalk“, affirme l’entrepreneur.
bar us5
Les travaux ont débuté en novembre 2014, et ont duré cinq mois. Le Français a créé une Académie quelques mois après l’ouverture. Rassemblant une centaine d’enfants, elle propose des entraînements en semaine, dispensés par des professionnels. “A Los Angeles, ce sont des parents bénévoles qui entraînent les jeunes. Pour nous, c’est important que ce soient d’anciens professionnels comme Samuel Ipoua, un international camerounais, qui les assurent“, clame ce fan du PSG. Un summer camp est également organisé à la mi-juin.
Pour optimiser l’espace, il a notamment créé un espace de crossfit et accueille sur son terrain la salle de sports de combat (MMA et boxe) de Golden Boys et l’Académie de football américain Laced Facts, menée par Mike Evans, un ancien joueur de la NFL. Il a également entamé la construction d’un terrain de street soccer (sur goudron), qui sera peint par des artistes de rue. “Toute la famille doit pouvoir trouver son compte dans ce centre, qu’elle puisse venir tous les jours pour différentes activités“, résume l’ancien ingénieur informatique.

entrainement US 5 LA
Les pelouses sont brossées une fois par mois. Au total, 13 personnes travaillent à US5.

Deux nouveaux centres en projet
Estimé à plus de 2 millions d’euros, ce projet a été financé sur fonds propres par Yacine Bouharkat et son associé/ami d’enfance Virgile Garrido, installé à Perpignan. Un investissement fructueux. “Nous étions à l’équilibre au bout de deux mois, se réjouit-il, nous avons même eu des offres de rachat, que j’ai refusées“.
Son business-plan comprend les “ligues” la semaine, les événements le week-end et la location de terrains. Afin d’occuper les heures creuses, la journée, Yacine Bouharkat mise sur des événements d’entreprise, de policiers et pompiers. Accueillant en moyenne entre 5.000 et 7.000 “footeux” par semaine, US5 a d’ailleurs été élu “meilleur business de Norwalk en 2016“. “Mon objectif est de développer ce concept aux Etats-Unis, et de le franchiser. Nous avons signé les premiers accords. En attendant, je prévois d’en ouvrir un second à Los Angeles, et un à Miami en 2017, où j’ai trouvé le local“.

Un dîner-rencontre entre groupes internationaux et start-ups à San Francisco

C’est une opportunité dont rêvent de nombreuses start-ups: rencontrer et discuter avec des PDG d’entreprises à rayonnement international.
Le jeudi 15 juin, FrenchFounders organisera une soirée-dîner “When Corporate Meets Startups” à San Francisco en mettant en contact 20 chefs d’entreprises et 20 fondateurs de start-ups, parmi les plus innovantes. Une trentaine de places sont disponibles pour assister à cette soirée. Elle est réservée aux membres de FrenchFounders, réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis. Mais les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page de l’événement. 

Le Startup Tour arrive à New York le 12 juin

C’est au tour New York d’accueillir sa demi-finale du Startup Tour, le grand concours de start-ups organisé par FrenchFounders et French Morning.
Le lundi 12 juin, des start-ups sélectionnées pitcheront leur concept devant un jury d’investisseurs et de PDG au consulat général de France. Elles évoluent dans des domaines très divers, il s’agit de: Butterfly, Content Square, Seaters, Invivox, Algama, Nift & Morning.
Le vainqueur de cette étape locale, dont le nom sera annoncé à l’issue de la séance, sera invité à la grande finale qui se tiendra en septembre à New York.
A la clé pour la start-up qui remportera le grand concours: un package d’une valeur de 100.000 $ qui permettra d’accompagner son développement aux Etats-Unis.

Startup Tour est organisé avec le soutien de l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial francophone aux Etats-Unis dont les quatre communautés French Tech Hubs aux US, l’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux Etats-Unis, Business France et les Consulats de France.

Législative: plusieurs réunions publiques avec Roland Lescure à Houston

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Roland Lescure part en campagne à Houston. Le candidat de La République en Marche! organisera trois rencontres publiques les lundi 12 et mardi 13 juin avec les Français de la ville.
Le lundi 12 juin à midi, il fera une première réunion publique en compagnie d’artistes et de membres de la communauté culturelle à la galerie Esperson (1201 Fannin St #131). Un buffet froid sera servi. À 6pm, un  meeting aura lieu à la Résidence consulaire (904 Kirby Drive). Le candidat répondra aux questions des participants avant un cocktail informel. Enfin, mardi 13 juin, les entrepreneurs français (patrons de PME, conjoints d’expatriés qui lancent leur entreprise, startupers…) de Houston sont invités à le rencontrer à Station Houston (1301 Fannin St, 24e etage, suite #2440) de 11am à 1pm.

Le candidat organisera également des tables rondes privées autour des questions de l’éducation bilingue et du développement durable. Le second tour de la législative en Amérique du Nord aura lieu le 17 juin.

Un pop-up store "made in France" pour la Fête des Pères à New York

Après la Saint-Valentin, French Wink s’attaque à la Fête des Pères. Pour son deuxième pop-up store, la plateforme d’achat spécialisée dans le “made in France” s’installera dans le Salon pour Hommes Martial Vivot (en face du MoMA), du mardi 13 au samedi 17 juin.
Le thème de cette nouvelle boutique éphémère, “l’homme et la mer”, sera représenté par les célèbres marinières Saint-James, les accessoires en cuir Ullys, les gourmandises La Cure Gourmande et d’autres marques.
Pensée comme un véritable concept store, la boutique de Myline Descamps et Claire Obry, co-dirigeantes de French Wink, présentera aussi l’exposition “Dark Seas” de Carole Jury. L’artiste française a créé, exclusivement pour l’occasion, des toiles inspiré de l’univers maritime, ses couleurs nocturnes et ses variations de lumières.
La librairie française Albertine sera aussi de la partie, en proposant une sélection de livres et romans graphiques, eux aussi autour du thème marin de cette Fête des Pères. Avis aux Deux tickets business Paris/New York sur Air France seront à gagner.
French Wink reviendra ensuite à la fin de l’année, juste avant Noël, pour un nouveau concept-store “made in France”.

Youri Djorkaeff au festival du film sur le foot "Kicking + Screaming" à New York

Une belle soirée de foot en perspective. Le champion du monde Youri Djorkaeff participera à une discussion, jeudi 8 juin, à la suite de la projection de “Les Bleus: Une autre histoire de France” (“Les Bleus: Another story of France”) dans le cadre du festival du film footballistique Kicking and Screaming.
Ce documentaire de David Dietz, Sonia Dauger et Pascal Blanchard raconte comment l’équipe de France a poussé le pays à s’interroger sur les questions d’identité, de diversité et d’égalité sur deux décennies, entre 1996 et 2016. Un questionnement qui persiste aujourd’hui.
Youri Djorkaeff interviendra aux côtés de Kely Nascimento-DeLuca, fille de la légende du ballon rond Pelé qui réalise actuellement un documentaire sur les joueuses du club Santos FC, où son père a joué, et de Sebastian Alvarado, auteur du podcast “Coffee & Football”.

Une crêpes party pour lancer le food truck breton Saperlipopette à Austin

Jean-Baptiste Thouénon va officiellement inaugurer sa crêperie sur roues, Saperlipopette, le samedi 10 juin à son nouvel emplacement de South Austin.
« C’est plus intéressant que le centre-ville car il y a de l’espace vert avec des tables et des bancs pour se poser et passer un moment. La clientèle est plus familiale et cela donne l’occasion aussi aux gens de recommander une autre crêpe », raconte-t-il.
Ce Breton, qui avait ouvert son food truck officieusement il y a quelques mois, a désormais un visa d’entrepreneur E-2 en poche. « Quand j’ai commencé, je n’avais le droit que de manager mais pas officiellement de faire des crêpes. » A la carte, toujours les traditionnelles crêpes sucrées (caramel-beurre salé, banane-Nutella, pommes caramélisées…) et les véritables galettes de blé noir (complètes, bacon-champignons, ou la chèvre-épinards baptisée “Popeye”). Il prépare aussi pour bientôt des gâteaux typiques (far breton, kouign amann) vendus à la part.
L’inauguration aura lieu de 4pm à 8pm au 1207 South First Street. L’entrepreneur prévoit une “crêpes party” avec musique française et open bar de cidre.

Après le Prix Médicis, le Prix Albertine pour Antoine Volodine

“J’avoue que je n’ai pas encore eu le temps de finir la lecture de la traduction finale en anglais”. L’auteur Antoine Volodine est arrivé directement du Japon pour recevoir le Prix Albertine, mardi 6 juin, pour son livre Bardo or not Bardo.
C’est la première édition de cette récompense attribuée par les lecteurs à la meilleure fiction francophone traduite en anglais. Pendant six semaines, à l’appel des Services culturels de l’Ambassade de France et la librairie Albertine, chacun a pu lire et sélectionner son coup de cœur parmi dix œuvres.
Bardo or not Bardo n’a rien à voir avec Brigitte Bardot. Le Bardo est, dans le bouddhisme, la période de transition de 49 jours entre la mort et la réincarnation. Dans ce livre, le lecteur apprécie sept vignettes mises en scène dans cet univers parallèle et rempli de chamanisme. Chaque partie raconte l’histoire d’un nouveau-mort qui traverse l’au-delà tibétain.
“Ce qui me fait plaisir, confie Antoine Volodine, c’est que c’est un prix de lecteurs et pas un Prix de jury, c’est vraiment important. J’ai eu plusieurs prix déjà et je trouve que c’est assez fort d’être choisi par des gens qui sont représentatifs du public”. L’auteur a gagné le Grand Prix de l’Imaginaire, le Prix du Livre Inter et le Prix Médicis (en 2014 pour pour son roman Terminus radieux). La statuette miniature de Michel-Ange, symbole tout neuf du Prix Albertine, lui a été remise par l’auteure et traductrice Lydia Davis et le journaliste François Busnel. C’est un grand honneur qui dépasse celui que l’on a lorsqu’on est lu par des spécialistes, des critiques ou d’autres écrivains. Je suis non seulement heureux mais aussi très fier de l’avoir reçu”.
 

Climat: Paris et Pittsburgh, alliées contre Donald Trump

En annonçant le retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat, Donald Trump a lancé avoir “été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris“. Jeudi 7 juin, les représentants des deux villes lui ont répondu.
Anne Hidalgo et Bill Peduto, respectivement maires de Paris et Pittsburgh, ont co-signé une tribune dans le New York Times pour faire entendre leurs voix. “Nous pouvons dire que nous sommes plus unis que jamais“, écrivent les deux élus. Avant de faire un bilan des avancées écologiques mises en place dans chacune des deux villes, ils rappellent qu’ils partagent “le même désir de faire ce qu’il y a de mieux pour leurs citoyens et leur planète, c’est à dire mettre de côté des luttes imbéciles et futiles et accepter le défi de combattre le dérèglement climatique“.
Rapidement après l’annonce du Président Trump, Bill Peduto avait déjà déclaré qu’il continuerait, malgré tout, à appliquer l’accord signé lors de la COP21 par Barack Obama.  Véritable plaidoyer en faveur de l’Accord conclu dans la capitale française, la tribune rappelle qu'”en l’absence de leadership américain, une coopération sans précédent entre des villes comme les nôtres est en train d’émerger pour aller vers le progrès“.