French Morning a donné le coup d’envoi des festivités de son dixième anniversaire, dimanche, par une grande journée à la ferme. Vous avez été près de 1.000 à vous rendre à North Brooklyn Farms pour souffler avec nous notre dixième bougie. Et admirer la superbe vue depuis ce potager urbain niché entre le pont de Williamsburg et l’ancienne usine de sucre de Domino. Merci à vous et à toutes les personnes qui ont rendu cette journée possible.
La journée était divisée en deux parties: un après-midi de dégustation en présence de dix chefs (Claude Godard- Madison Bistro, Hervé Malivert, Luc Holie- Jubilée, Pascal Petiteau- Bistro Vendôme, Pierre Landet- Félix, Chef Conrad- White Toque Frozen Foods, Eric Girerd – L’Atelier du Chocolat, Florian Bellanger – Mad Mac Macarons, Laurent Dupal – CECI-CELA Pâtisserie, Jean-Jacques Bernat- Provence en boîte). Puis un dîner sous les étoiles avec 80 convives autour du chef Laurent Kalkotour (L’Atrium, Beast and Bottles).
Merci à nos sponsors (GoGo SqueeZ, Maître Cuisiniers de France, Académie Culinaire, Evian, Cristel, Château d’Esclans, Valrhona, Château d’Esclans, Château Lamothe Vincent, Bella Bella Gourmet Foods, Markovic Estates et Le French Tart) et à tous les musiciens qui se sont succédé sur scène pour assurer l’ambiance (Chloé Coeur de Français, French Inventory, François Wiss, Sylvie Boisel, Matthieu Eveillard, Yarnell , So French Cabaret, notre MC David Serero et notre invité spécial Yoann FreeJay). Il est encore temps pour vous de voter pour votre artiste ou groupe favori. Le gagnant aura la possibilité de faire la première partie d’un concert que nous organiserons cette année en présence d’un grand nom de la chanson.
Quelques photos de la journée et de la soirée:
10 ans de French Morning: les photos et un grand merci !
Législatives 2017 en Amérique du Nord: mode d'emploi
Les samedis 3 et 17 juin, les Français d’Amérique du Nord sont appelés aux urnes pour élire leur député. Non, il n’y a pas d’erreur sur la date. L’Amérique du Nord vote bien en décalé par rapport à la métropole, où l’on ira à l’isoloir les 11 et 18 juin. Marquez donc la date dans votre calendrier.
Comment voter ?
Pour rappel, le vote électronique ayant été suspendu par le gouvernement en raison du risque de cyber-attaque, les électeurs devront voter en personne au bureau de vote. Il est trop tard pour voter par correspondance.
En revanche, il est toujours possible d’établir une procuration. Vous devrez la faire en vous rendant en personne à votre consulat ou auprès d’un consul honoraire de nationalité française habilité. Celui qui représentera le votant, son mandataire, doit être inscrit sur la même liste électorale consulaire que son mandant. Le nombre de procurations pouvant être reçues par un mandataire est limité à trois. Pour établir une procuration, aucune date limite n’est fixée, mais les consulats conseillent de ne pas attendre la dernière minute : jusqu’à cinq jours avant le vote si vous l’établissez au consulat, 15 jours si vous le faites auprès d’un consul honoraire. Bref, n’attendez pas.
Où voter ?
Les dix consulats généraux français aux Etats-Unis, et les cinq consulats généraux français au Canada organisent et coordonnent les bureaux de vote dans leurs circonscriptions. A noter que l’Ambassade de France à Ottawa ouvrira aussi deux bureaux de votes pour les habitants d’Ottawa, Gatineau, et Outaouais. Les bureaux sont ouverts en général jusqu’à 7pm heure locale, mais il est possible que certains horaires soient étendus.
Voici les centres de vote par circonscription consulaire aux Etats-Unis:
- New York (informations ici) (New York City, Jersey City, Mamaroneck, Princeton, Hamilton)
- Washington (informations ici) (Washington DC, Philadelphie, Newport News)
- Boston (informations ici)
- Atlanta (informations ici) (Atlanta, Greenville, Nashville, Raleigh)
- Miami (informations ici) (Miami, Orlando, San Juan, Tampa, West Palm Beach)
- Houston (informations ici) (Austin, Dallas, Houston)
- Los Angeles (informations ici) (Los Angeles, Las Vegas, San Diego, Phoenix, Denver)
- San Francisco (informations ici) (San Francisco, Bellevue, Berkeley, Honolulu, Palo Alto, Portland, Sausalito)
- Chicago (informations ici) (Chicago, Cincinnati, Detroit, Minneapolis)
- La Nouvelle Orléans (informations ici)
Et au Canada:
- Montréal (informations ici) Attention: les bureaux de vote sont à Stanislas et Marie de France. Pour savoir où vous votez, lire notre article sur Maudits Français.
- Ottawa (informations ici)
- Moncton (informations ici)
- Québec (informations ici)
- Toronto (informations ici)
- Vancouver (informations ici) (Calgary, Edmonton, Vancouver, Victoria)
Qui sont les candidats ?
Retrouvez tous les candidats et leur actualité sur notre page “Législatives 2017”.
A Los Angeles, WashOS se qualifie pour la finale du Startup Tour
Après San Francisco le 6 juin, c’était jeudi dernier au tour de Los Angeles de départager cinq nouvelles pépites françaises, lors de la deuxième demi-finale du Startup Tour, qui s’est déroulée à la résidence de France à Beverly Hills.
Co-organisé par le réseau FrenchFounders et French Morning, ce concours s’adresse aux start-ups françaises implantées en Amérique du Nord et leur donne la possibilité de gagner un package d’une valeur de 100.000 dollars.
C’est l’équipe de WashOS, une application de car-wash à domicile, qui cartonne dans la cité des anges, qui s’est qualifiée pour la grande finale qui aura lieu à New York en septembre prochain. La start-up était en compétition avec GoFarVr (une application de réalité virtuelle pour faire du sport en voyageant), Better Kids (des jeux numériques et physiques aidant les enfants à mieux gérer leurs émotions), Jalgos (une agence spécialisée dans la conception d’algorithmes sur mesure) et Scalefast (un fournisseur de solutions d’e-commerce).

“Nous ne sommes pas des bêtes à concours ! New York sera avant tout l’occasion pour nous de rencontrer d’autres ‘founders’!” explique avec modestie et fair-play Bertrand Patriarca, fondateur et PDG de WashOS. “Cela va nous permettre d’être au coeur de l’éco-système. Et qui sait, peut-être que cela nous amènera à rencontrer le nouveau président” , conclut en riant l’heureux gagnant.
Co-fondé en mai 2015 à Los Angeles par quatre Français (Bertrand Patriarca, Benjamin Guez, Kevin Guez et François Pradel), WashOS a enregistré près de 23.000 commandes en seulement deux ans. “Nous sommes aujourd’hui les leaders sur le marché du car-washing à domicile, grâce à la qualité de notre réseau de techniciens et à un service géré à 100% par notre algorithme” a affirmé Bertrand Patriarca, lors de son pitch de deux minutes, qui a su convaincre le jury de Los Angeles. Celui-ci était composé de Luc-Emmanuel Barreau, Laurent Janneau, Christophe Louvion, Laurent Ruben, Marie-Hélène Steinman et Alfred Vericel.
Face au succès de l’application à Los Angeles, dans l’Orange County et à San Diego, les fondateurs de WashOS souhaitent à présent lever de nouveaux fonds afin de pouvoir implanter leur système de car-wash à domicile dans plusieurs autres grandes villes aux Etats-Unis, dont notamment San Francisco et Las Vegas. Prochaine demi-finale du Startup Tour: New York, le 12 juin prochain.
Gad Elmaleh jouera au Town Hall en novembre
Gad Elmaleh poursuit son bonhomme de chemin dans les grandes salles américaines. Après son premier Carnegie Hall, le comique préféré des Français s’offre Town Hall à New York.
Il sera sur les planches le 18 novembre à 7pm. Les tickets sont déjà en vente. Town Hall ne précise pas ce que l’humoriste va jouer pendant cette soirée. Il continuera à faire rire son public en anglais, comme il le fait depuis plusieurs années maintenant à Joe’s Pub et dans d’autres salles aux Etats-Unis. En juillet, il sera à Montréal dans le cadre du mythique festival Juste pour rire où il jouera au côté de son mentor américain Jerry Seinfeld.
Voici les musiciens qui vous feront vibrer lors des 10 ans de French Morning
Ils sont huit et une “guest star”. “Ils”, ce sont les groupes et musiciens français à avoir été sélectionnés pour participer à notre “Day on the Farm”, une grande journée dans une ferme urbaine de Brooklyn pour marquer les 10 ans de French Morning. Nous souhaitons les remercier du fond du coeur pour leur participation.
Vous en connaissez certains, vous allez en découvrir d’autres. Voici la programmation de la journée, qui sera animée par le “crooner baryton” David Serero:
- 12pm-12:45pm : Chloé Coeur de Française
Lecteurs de French Morning, vous connaissez Chloé Perrier. Chanteuse à la voix claire et sensuelle, la Française touche-à-tout a suivi dès l’enfance une formation de comédienne (elle est sur les planches depuis l’âge de 13 ans) et fait l’apprentissage du chant, du violon et de la danse. Aujourd’hui, elle se dévoue au jazz. Elle a joué dans de nombreuses salles et clubs parisiens et new-yorkais, comme le Zinc Bar (où elle joue le 12 juin), The Iridium, Cornelia Street Café ou au Manderley au Mckittrick Hotel. Son nouvel album « Cœur de Française » a été réalisé entre Paris et New York, avec Elie Chemali au piano et Félix Sabal-Lecco aux percussions.
- 1pm-1:45pm: French Inventory
On a pu se rendre compte que French Inventory avait beaucoup de fans (y compris à la rédaction de French Morning) quand nous leur avons consacré un article en mars. Venus à New York travailler dans l’événementiel, en banque ou en cabinet de consulting, nos joyeux musiciens français multiplient les concerts. Leur came : reprendre les tubes de la variété, de la pop ou du rock français avec leurs propres arrangements. Goldman, Téléphone, M, Corneille, Stromae, ou encore Gérald de Palmas. Quelques internationaux incontournables comme Amy Winehouse ou Sting font partie de leur répertoire.
- 2pm-2:45pm: François Wiss et Daniel Villeneuve
D’un côté, le guitariste et chanteur François Wiss originaire de Paris. De l’autre, l’artiste-percussionniste Daniel Villeneuve né à Québec. Arrivé à New York en 2004, le premier mélange flamenco, musiques latines, nord-africaines et rock tandis que le second (ci-dessus), New-Yorkais depuis 1992, a collaboré avec de nombreux artistes africains renommés. Un mélange qui promet de belles surprises.
- 3pm-3:45pm: Sylvie Boisel
Artiste internationale, Sylvie Boisel a fait ses premiers pas dans le monde de l’art et de la chanson à l’âge de 18 ans. Sa carrière musicale prend son envol lors d’une expatriation en Australie en 2006, où elle monte un show dédié à Edith Piaf. Elle fait des apparitions dans plusieurs événements d’importance, dont l’ouverture du festival du film de Sydney devant 1.500 personnes. En 2014, elle s’installe à New York, où elle joue le répertoire de Piaf, notamment son show “Edith Piaf et Maurice Chevalier: Passion et charme”. Site
- 3:45- 4pm: Yoann FreeJay
Si vous êtes fan de The Voice, son nom ne vous est pas inconnu. Yoann Fréget, alias “Yoann FreeJay“, est le vainqueur de la deuxième édition de cette compétition musicale suivie par des millions de téléspectateurs sur TF1. Avant de passer dans l’émission, le chanteur, inspiré par la musique afro-américaine, avait évolué pendant plusieurs années dans le milieu du gospel aux Etats-Unis et en Europe, en solo ou au sein de chorales. “Quelques Heures Avec Moi”, son premier album chez Universal, est sorti en 2014. Vivant entre la France et New York, il travaille à la réalisation de son premier album en anglais.
- 4pm-4:45pm: David Serero
C’est une personnalité (et surtout une voix) bien connue de la communauté française de New York. Le CV du “crooner baryton” David Serero est bien garni. Abonné aux grandes salles, aux plateaux et séries télévisés comme acteur et chanteur, cette “bête de scène” comme il se décrit, se joue des styles, mêlant dans ses shows des airs d’opéras, des grands classiques de Broadway et un humour décapant. Parmi ses réalisations, on trouve, en 2013, une comédie musicale produite et jouée avec Jermaine Jackson (“Jackson Five”). David Serero a aussi réalisé pour la star américaine un album de standards de jazz “I wish you love” dans lequel ils interprètent un duo sur “Les feuilles mortes”. Site
Après cette “Day on the farm”, French Morning organisera le soir même “A night on the farm”, un dîner sous les étoiles à partir de 6pm avec le chef Laurent Kalkotour. Il reste encore des places pour y participer. Pour cette soirée, trois musiciens et groupes se succéderont:
- Matthieu Eveillard, libraire jeunesse, enseignant de français et musicien passionné. Inspiré par Joseph Arthur et Alain Bashung notamment, il a un album à son actif, “New York”, et s’est produit dans plusieurs salles de Manhattan.
- Le So French Cabaret a été créé à Boston il y a cinq ans par Margot Varret, harpiste, chanteuse de jazz, auteur-compositeur, lors de ses études au Berklee College of Music. Le groupe propose des versions uniques de standards français, américains des années 30 pour des ensembles de jazz avec harpe. Depuis trois ans à New York, on a pu les écouter au Club Bonafide et au Cornelia Street Café notamment.
- Yarnell se décrit comme un “artiste funky, amusant et passionné“. Ce transfuge d’Ohio, spécialiste de funk-électro, a joué avec son duo “Bloom” dans des sites légendaires tels que CBGB, CB’s Gallery, Canal Room, Bitter End et d’innombrables autres formats de musique en direct. Auteur de “Picture This”, il a collaboré notamment avec DJ Angola sur des chansons telles que “Can not Stop”.
Pour prendre vos tickets:
La Mermaid Parade, les sirènes débarquent à Coney Island
C’est une des grandes traditions de Coney Island. Les sirènes accostent dans le légendaire quartier de Brooklyn le samedi 17 juin pour la parade annuelle, en présence de Deborah Harry et Chris Stein du groupe Blondie.
La Mermaid Parade débutera à West 21st Street et Surf Avenue. C’est le plus grand défilé artistique du pays et un des événements incontournable de l’été new-yorkais. Près de 3.000 artistes en herbe vont défiler avec leurs costumes faits à la main, couverts de paillettes, de coquillages et avec des couleurs ultra-flashy. Un défilé haut-en-couleurs qui vous donnera un avant-goût de vacances. Allez faire un tour sur les attractions du Luna Park après.
Faciliter l'impatriation: mes idées pour le futur député d'Amérique du Nord
La mobilité d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec l’expatriation d’hier. D’une expérience unique et finie dans le temps, la mobilité s’est faite mode de vie aux multiples aller – retour tout au long de la vie. Ni véritable immigration, ni tout à fait voyage, plus vraiment expatriation, toujours un peu des trois à la fois, cette nouvelle manière de bouger concerne trois millions de Français dans le monde, dont environ 200.000 confrontés chaque année à un retour en France (provisoire ou définitif).
Lorsque j’ai fondé le site retourenfrance.fr et écrit le Guide du retour en France, en tant que simple citoyenne engagée après mon propre retour en 2014, j’étais loin de me douter de l’ampleur des dysfonctionnements administratifs liés à la mobilité en France. Chaque citoyen qui sort des frontières perd tout ou presque, disparaît aux yeux de chaque administration auprès desquelles il doit tout recommencer comme un nouvel arrivant lors de son retour. Des blocages et absurdités mis en lumière dans le rapport de la sénatrice Conway-Mouret de 2015 sur “Le retour des Français en France”.
Les personnes qui reviennent, quelle que soit leur situation familiale et professionnelle, passent en moyenne 8 à 15 mois pour effectuer l’ensemble des formalités nécessaires à leur réintégration. Certains repartent avant d’avoir réussi. Des délais ubuesques quand on sait que la durée moyenne des séjours à l’étranger est de 3 à 6 ans aujourd’hui, et que chaque personne partie une fois va cumuler entre deux et cinq expériences à l’étranger après son premier retour.
Il ne faut pas oublier non plus les difficultés d’accès aux services de l’Etat pour les Français qui vivent à l’étranger : numéros injoignables, agents qui raccrochent au nez, non envoi de documents hors de France, pièces justificatives refusées… Les douze travaux d’Astérix sont encore la réalité de milliers de Français vivant à l’étranger.
Il est urgent et nécessaire, pour maintenir notre pays au rang des nations qui favorisent et encouragent la mobilité de leurs citoyens (une population très diplômée qui contribue grandement à l’essor de la France partout dans le monde), de fluidifier et renforcer l’accompagnement de cette mobilité par des outils innovants et adaptés.
Pour résoudre ces problèmes de fluidité au moment du départ et du retour, des solutions simples et peu coûteuses existent :
- Parmi elles, le compte mobilité ou guichet unique numérique qui permettrait à tous les citoyens de s’inscrire au moment du premier départ sur une plateforme dédiée (pourquoi pas utiliser une API de service-public.fr ?) et de communiquer avec les principales administrations à distance (messagerie, tchatbot, compte personnel, prise de RDV via Skype avec un conseiller, etc….).
- Il est urgent de former un pourcentage des agents administratifs à la problématique du suivi à l’étranger, et du retour au prorata de la population nationale (environ 3 % de la population française vit à l’étranger). La plupart ne connaissent pas les droits auxquels peuvent prétendre les Français qui reviennent, et/ou ne sont pas compétents pour les accompagner vers les bonnes procédures aussi bien à l’étranger qu’au moment du retour.
- Créer une entité d’Etat (secrétariat d’Etat par exemple) qui aurait le mandat et l’expertise pour intervenir sur la mobilité des Français. Il n’existe actuellement aucune entité d’État responsable de la mobilité. Seul le Ministère des Affaires Étrangères est en charge des “Français de l’étranger”, ce qui n’est pas la même chose que la mobilité des Français. Il ne s’agit pas de “gérer ceux qui ne sont pas là”, mais bien de considérer que tout citoyen est une personne potentiellement mobile, et donc de mettre en place une démarche et des outils en ce sens, centralisés en France, qui puissent couvrir départs, séjours et retours de l’étranger pour l’ensemble de la population française.
Cher futur député, les citoyens français vivant à l’étranger sont une force de proposition extraordinaire. Je reçois régulièrement des projets en vue de simplifier la mobilité (plateformes collaboratives, applications mobiles, propositions pour start-up d’Etat…). Tous vont dans le même sens : celui de fluidifier, moderniser, simplifier, maintenir un lien de qualité avec la France tout au long de l’expérience de mobilité. Il est urgent que nous trouvions une écoute politique pour enfin pouvoir agir concrètement sur le destin de millions de nos concitoyens.
Climat: l'Élysée lance le portail "Make Our Planet Great Again"
Après l’appel d’Emmanuel Macron aux scientifiques américains à venir travailler en France, un portail a été mis en ligne pour faciliter leur venue. Il été conçu pour un peu plus de 20.000 euros par Business France.
Reprenant la formule qui avait conclu le discours du Président français (elle même détournée du slogan de campagne de Donald Trump), makeourplanetgreatagain.fr “vise à faciliter la mobilisation pour la protection de notre planète de celles et de ceux qui souhaitent s’investir dans des projets, poursuivre des recherches, entreprendre, rechercher des financements ou s’installer en France”, explique un communiqué de presse de l’Elysée.
La plateforme s’ouvre sur un rapide questionnaire ouverts à tous : “chercheur, professeur, businessman, entrepreneur, association, ONG, étudiant, autre” sont invités à s’engager. Selon les réponses à ces questions, le site web propose des informations concernant les programmes ou actions de lutte contre le dérèglement climatique déjà existants en France, ainsi que quelques conseils sur l’immigration ou les visas nécessaires pour s’installer en France.
Le bio aux Etats-Unis: comment ça marche ?
“USDA Organic”, “GMO Free”, “All Natural”, “No-added hormones” … Lorsque l’on veut faire le choix d’une alimentation saine aux Etats-Unis, il est parfois difficile de s’y retrouver parmi la multitude d’étiquettes et d’appellations. Pour vous aider, French Morning a interrogé Will Fantle, co-fondateur de l’institut Cornucopia, une association de défense des consommateurs, spécialisée dans l’agriculture biologique aux Etats-Unis.
Qu’est-ce que le label “USDA” ?
Aux Etats-Unis, c’est le ministère de l’agriculture américain (USDA) qui appose son petit logo vert sur les produits bio. “C’est techniquement l’équivalent du label bio européen. En 2012, les Etats-Unis et l’Union Européenne ont signé une équivalence entre leurs logos respectifs”, explique Will Fantle. Sans ce petit symbole, les inscriptions du type “All Natural” n’ont aucune valeur. “Quant au label GMO-Free (sans OGM), il ne signifie pas que le produit est bio, ajoute l’expert. En revanche, tout produit certifié bio est censé être sans OGM. Même si le consommateur n’est pas à l’abri des contaminations croisées, provenant des champs voisins”.
Fruits et légumes
Comme en France, les fruits et légumes bio aux Etats-Unis doivent etre cultivés sans pesticides et engrais chimiques, sans OGM et sans irradiation. Si vous n’avez pas les moyens ou la possibilité d’acheter uniquement du bio, il faut savoir que certains fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle sont moins toxiques que d’autres.
Chaque année, l’organisation environnementale américaine EWG dresse la liste des 12 fruits et légumes contenant le plus de pesticides synthétiques et des 15 autres qui en contiennent le moins.
En 2017, adieu donc céleri, fraises, épinards, nectarines, pommes, pêches, poires, cerises, raisin, tomates, poivrons et pommes de terre qui ne seraient pas issus de l’agriculture biologique.
Par contre, vous pouvez faire le plein de maïs, avocats, ananas, choux, oignons, petits pois, papayes, asperges, mangues, aubergines, melons “honeydew” et “cantaloupe”, kiwis, choux-fleurs et pamplemousses conventionnels.
“Le bio est préférable mais la règle des Dirty Dozen et des Clean 15 est une solution acceptable” estime Will Fantle. “A condition de bien laver les aliments”. Ce qui vaut aussi pour les fruits et légumes bio “qui contiennent parfois des traces de pesticides, pouvant provenir de champs voisins”. Une étude réalisée par l’USDA en 2016 a révélé la présence de 40 pesticides synthétiques différents sur 21% des produits bio testés.
Riz
Qu’il soit bio ou non, le riz américain est souvent cultivé sur des sols riches en arsenic, autrefois utilisés pour la culture du coton. Mieux vaut donc consommer du riz bio produit en-dehors des Etats-Unis.
Oeufs
Le label bio garantit que les poules pondeuses ne recoivent ni hormones ni antibiotiques, qu’on leur donne une nourriture bio, qu’elles ne vivent pas en cage et qu’elles ont accès à un espace de plein air. Ce qui n’empêche pas certains élevages industriels bénéficiant du label bio d’être surpeuplés. L’institut Cornucopia a répertorié et noté ici une centaine de producteurs bio à travers tous les Etats-Unis, montrant de fortes disparités selon les élevages.
Viande
Pour pouvoir recevoir l’estampille bio, la volaille, le bétail et les porcs doivent être nourris avec des aliments bio (soit “grass-fed”, nourris à l’herbe, soit “grain-fed”, nourris au grain), ne pas recevoir d’antibiotiques ou d’hormones et avoir accès à un espace extérieur.
Vin
L’étiquette “USDA Organic” sur les bouteilles de vin est censée garantir un produit sans sulfites ajoutées, tandis qu’en France, un vin certifié “bio” peut en contenir. Aux Etats-Unis, lorsque les raisins utilisés sont bio mais que des sulfites ont été ajoutées, l’étiquette indiquera “made with organic grapes” (fabriqué avec des raisins bio).
Le lait bio … pas si bio
Une récente enquête du Washington Post a révélé d’importantes failles dans la certification biologique du lait. Car plutôt que d’envoyer leurs propres inspecteurs dans les exploitations agricoles, le ministère de l’agriculture a recours à des agents de certification indépendants … directement choisis par les agriculteurs ! “Cela engendre immanquablement des abus. Les vaches laitières sont censées paître quotidiennement en extérieur ce qui n’est pas le cas dans de nombreux élevages industriels, pourtant certifiés bio, explique Will Fantle. Ces négligences ont des effets négatifs sur la qualité du lait”.
Supermarchés, “CSA box” ou farmers market ?
Malgré ces failles, le bio reste l’une des meilleures manières de mieux manger aux Etats-Unis. “Le consommateur a le choix entre de nombreuses options : supermarchés coopératifs ou traditionnels, “CSA box” (des paniers bio livrés chaque semaine à domicile ou dans des points relais, ndlr) ou encore les farmers markets”, énumère Will Fantle. “Mais vous pouvez aussi vous fournir auprès de petits cultivateurs qui produisent du bio sans certification, en allant visiter leurs exploitations ou en vous renseignant auprès d’eux sur leurs méthodes de production”.
US 5: quand un fan de basket crée un complexe dédié au soccer à LA
Pas de petits ponts, de jeux de jambes ou de pénalty. Pour le basketteur-meneur de jeu Yacine Bouharkat, c’est plutôt dribbles et paniers. Et pourtant, c’est dans le football qu’il a lancé son business à Los Angeles. Il y a un an, le Parisien a ouvert son centre de football US5 à Norwalk, en banlieue de Los Angeles.
Sur 16.000 m2, il a installé dix terrains (28/18 m) de foot à 5 en extérieur et recouverts d’herbe synthétique haute (importée d’Italie). Tout a été réfléchi. Grâce à des caméras, les matches joués sur les terrains sont retransmis en direct dans la salle principale du centre.
“J’ai voulu exporter ce concept qui est très répandu en Europe“, explique celui qui voyageait régulièrement aux Etats-Unis avant de s’y installer définitivement avec sa famille. “J’ai surveillé le marché du soccer. J’ai senti que c’était le bon moment : il y avait une augmentation du nombre de licenciés, des gens jouaient au foot dans les parcs et il y avait de nombreuses publicités sur le soccer. Ce n’était plus réservé aux filles.” D’autant que le marché était peu concurrentiel, avec un seul centre dans tout le pays – dans le New Jersey. “Il y a une forte population hispanique, davantage fan de football, et des axes autoroutiers à Norwalk“, affirme l’entrepreneur.
Les travaux ont débuté en novembre 2014, et ont duré cinq mois. Le Français a créé une Académie quelques mois après l’ouverture. Rassemblant une centaine d’enfants, elle propose des entraînements en semaine, dispensés par des professionnels. “A Los Angeles, ce sont des parents bénévoles qui entraînent les jeunes. Pour nous, c’est important que ce soient d’anciens professionnels comme Samuel Ipoua, un international camerounais, qui les assurent“, clame ce fan du PSG. Un summer camp est également organisé à la mi-juin.
Pour optimiser l’espace, il a notamment créé un espace de crossfit et accueille sur son terrain la salle de sports de combat (MMA et boxe) de Golden Boys et l’Académie de football américain Laced Facts, menée par Mike Evans, un ancien joueur de la NFL. Il a également entamé la construction d’un terrain de street soccer (sur goudron), qui sera peint par des artistes de rue. “Toute la famille doit pouvoir trouver son compte dans ce centre, qu’elle puisse venir tous les jours pour différentes activités“, résume l’ancien ingénieur informatique.
Deux nouveaux centres en projet
Estimé à plus de 2 millions d’euros, ce projet a été financé sur fonds propres par Yacine Bouharkat et son associé/ami d’enfance Virgile Garrido, installé à Perpignan. Un investissement fructueux. “Nous étions à l’équilibre au bout de deux mois, se réjouit-il, nous avons même eu des offres de rachat, que j’ai refusées“.
Son business-plan comprend les “ligues” la semaine, les événements le week-end et la location de terrains. Afin d’occuper les heures creuses, la journée, Yacine Bouharkat mise sur des événements d’entreprise, de policiers et pompiers. Accueillant en moyenne entre 5.000 et 7.000 “footeux” par semaine, US5 a d’ailleurs été élu “meilleur business de Norwalk en 2016“. “Mon objectif est de développer ce concept aux Etats-Unis, et de le franchiser. Nous avons signé les premiers accords. En attendant, je prévois d’en ouvrir un second à Los Angeles, et un à Miami en 2017, où j’ai trouvé le local“.
Un dîner-rencontre entre groupes internationaux et start-ups à San Francisco
C’est une opportunité dont rêvent de nombreuses start-ups: rencontrer et discuter avec des PDG d’entreprises à rayonnement international.
Le jeudi 15 juin, FrenchFounders organisera une soirée-dîner “When Corporate Meets Startups” à San Francisco en mettant en contact 20 chefs d’entreprises et 20 fondateurs de start-ups, parmi les plus innovantes. Une trentaine de places sont disponibles pour assister à cette soirée. Elle est réservée aux membres de FrenchFounders, réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis. Mais les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page de l’événement.
Le Startup Tour arrive à New York le 12 juin
C’est au tour New York d’accueillir sa demi-finale du Startup Tour, le grand concours de start-ups organisé par FrenchFounders et French Morning.
Le lundi 12 juin, des start-ups sélectionnées pitcheront leur concept devant un jury d’investisseurs et de PDG au consulat général de France. Elles évoluent dans des domaines très divers, il s’agit de: Butterfly, Content Square, Seaters, Invivox, Algama, Nift & Morning.
Le vainqueur de cette étape locale, dont le nom sera annoncé à l’issue de la séance, sera invité à la grande finale qui se tiendra en septembre à New York.
A la clé pour la start-up qui remportera le grand concours: un package d’une valeur de 100.000 $ qui permettra d’accompagner son développement aux Etats-Unis.
Startup Tour est organisé avec le soutien de l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial francophone aux Etats-Unis dont les quatre communautés French Tech Hubs aux US, l’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux Etats-Unis, Business France et les Consulats de France.