Le Theatre Raymond Kabbaz a décidé de célébrer la musique du légendaire guitariste Django Reinhardt, à l’occasion de la première édition du Los Angeles Django Reinhardt Festival, samedi 17 et dimanche 18 juin.
Au programme de ces deux journées : des masterclass, des ateliers, la projection du documentaire « Les fils du vent », une conférence de l’historien Michael Dregni (« Django and History of Jazz Manouche »), un espace ouvert avec de la musique et des ventes de disques/guitares, des concerts en direct et un spectacle de clôture…
Django Reinhardt, Français tsigane, a donné naissance à un style de jazz à part entière : le jazz manouche. Sa musique est le résultat de la rencontre de l’héritage tsigane et du jazz des années 30. Le festival de Los Angeles a invité d’ailleurs des disciples du Français, tels que le chef d’orchestre Yorgui Loeffler, le guitariste français manouche Samy Daussat, Noé Reinhardt, Frank Anastasio, Aurore Voilqué, Claudius Dupont et Trio Dinicu.
Un festival dédié à Django Reinhardt au Theatre Raymond Kabbaz
Après le renouvellement de sa charte, NYFACS va de l'avant
“C’est un gros exploit“. Richard Ortoli, président du conseil d’administration de NYFACS, ne cache pas sa joie et un certain soulagement en évoquant le renouvellement de la charte de l’école franco-américaine de Harlem. Le contrat fondateur de l’établissement a été prolongé pour une période de cinq ans par le Département de l’Education, soit la plus longue période possible.
Avec ce renouvellement, l’école peut envisager son développement plus sereinement, en particulier réfléchir à l’extension de ses classes au 12th Grade (elle ne s’étend qu’au 5th Grade pour le moment) et proposer le Baccalauréat international. Elle veut accueillir, à terme, “300 élèves” au lieu des 266 aujourd’hui et envisage aussi d’acquérir de nouveaux locaux pour poursuivre sa croissance.
Richard Ortoli met cette décision de renouvellement sur le compte de l’amélioration des performances académiques de l’école, résultat du “travail” du personnel de l’école, en particulier son directeur, Marc Maurice, recruté en 2015. “Il a sauvé l’école“, dit-il, à un moment où le moral des parents et des enseignants était miné par de mauvais résultats et une ambiance délétère. Ecole publique à gestion privée, NYFACS est la seule école bilingue français-anglais avec le statut de “charter school” à New York.
Ava, premier finaliste du Startup Tour
La première édition du Startup Tour est lancée. Co-organisé par le réseau FrenchFounders et votre site favori French Morning, ce concours est destiné aux jeunes pousses françaises qui partent à la conquête de l’Amérique du Nord. Plusieurs start-ups seront choisies dans différentes villes américains et Montréal pour participer à une grande finale à New York en septembre. Première demi-finale : San Francisco. Et c’est Ava qui l’a remportée, lundi 5 juin.
Né de parents sourds, Thibaut Duchemin a développé une intelligence artificielle pour assister les malentendants. Son application permet de transcrire en temps réel ce qu’il se dit au cours d’une conversation. Thibaut Duchemin veut que « l’information et la communication soit à la portée de tous 24 heures sur 24 ». Avec Ava, il souhaite mettre « la technologie au service de la société ».
Remporter le Startup Tour serait pour Thibaut Duchemin une opportunité de « rayonner à l’international afin de changer des vies » et permettre aux sourds et malentendants « d’avoir vraiment leur quart d’heure de d’attention ». C’est une période faste pour Ava qui a également été désignée “Start-up of the year” (prix du jury) lors des FABA 2017.
« Nous avons les meilleures start-up ici », a salué Emmanuel Lebrun-Damiens, consul général de France à San Francisco, avant de laisser le micro aux six start-up venues pitcher devant les près de 80 personnes à la Résidence de France. Outre Ava, Hyphen, Dawex, OndaVia, Platform.sh et OneKloud participaient à cette sélection.
À l’issue de chaque pitch (cinq minutes environ), le jury composé de Marylene Delbourg-Dephis, Eve Chaurand, Alexis Houssou, Henri Deshays, David Mes, Michael Amar, Renayd Deraison et Tommaso Trionfi a posé des questions pour affiner son choix. Avant de s’isoler une vingtaine de minutes pour départager les startupers. Prochaines sélections: Los Angeles, jeudi 8 juin.
"Ma Loute", l'absurde à Miami Beach jusqu'à la fin juin
La comédie burlesque de Bruno Dumont, avec Fabrice Luchini et Juliette Binoche, “Ma Loute” (“Slack Bay”), est diffusée à la Miami Beach Cinematheque jusqu’au samedi 24 juin.
En salle depuis avril à New York et Los Angeles, le film a ravi les amateurs d’absurde. Dans le Nord de la France, pendant l’été 1910, la baie de Slack est secouée par de mystérieuses disparitions. Les policiers Machin et Malfoy enquêtent et sont plongés au cœur d’une dévorante histoire d’amour entre Ma Loute, fils aîné d’une famille de pêcheurs aux mœurs bien particulières, et Billie de la famille Van Peteghem, riches bourgeois lillois.
“Certaines scènes étaient tellement barrées que Fabrice Luchini ou Juliette Binoche en perdaient leur latin” avait confié Bruno Dumont à French Morning dans une interview.
Venez fêter les 10 ans de French Morning… à la ferme
Cette année, French Morning fête ses dix ans. Et pour lancer ces célébrations -qui dureront plusieurs mois, on ne va pas se gêner-, nous vous invitons à une journée à la ferme, en plein New York, pour célébrer l’art de vivre, et donc bien manger et bien boire.
C’est à Williamsburg (Brooklyn), au bord de l’eau et au milieu des plantations de la très hipster “North Brooklyn Farms” que cela se passe. Nous vous avons concocté une journée -et une soirée- “farm to table”, alliant la bonne nourriture et la convivialité, gastronomie, musique live et animations. En journée, dix chefs des Maîtres Cuisiniers de France et de l’Académie Culinaire viendront vous régaler.
Venez en famille ou entre amis pour la première partie de la journée, dès midi et jusqu’à 5pm. Le ticket d’entrée ($10) vous donne droit à 5 dégustations (tasting bites) préparées par les dix chefs présents, en partenariat avec les Maîtres Culinaires de France et l’Académie culinaire. Vous pourrez aussi vous rafraîchir au bar et déjeuner à la rôtisserie (en supplément).
Les dix chefs auront chacun leur stand et vous serviront les bouchées de dégustation qu’ils ont préparées pour vous:
Claude Godard (Madison Bistrot)
Luc Holié (Jubilée)
Pierre Landet (Felix)
Pascal Petiteau (Bistro Vendôme)
Eric Girerd (L’Atelier du Chocolat)
Jean-Jacques Bernat (Provence en Boîte)
Hervé Malivert
Florian Bellanger (Mad Mac)
Laurent Dupal (Ceci Cela)
Chef Conrad (White Toque).
Mais cette fête de la gastronomie est aussi une fête de la musique et de la convivialité. Côté musique, nous avons convié tous les musiciens et groupes francophones de New York à nous rejoindre pour participer à un concours. A la clé, pour le vainqueur de cette très amicale compétition, une place en première partie d’un grand spectacle organisé à l’automne avec des artistes français de renom.
Et comme si musique et gastronomie ne suffisaient pas, nous avons aussi prévu des animations tout au long de la journée avec notamment un tournoi de pétanque et quelques surprises.
Le soir, place à un dîner sous les étoiles pour 80 personnes seulement. On promet de vous en mettre plein les papilles, et plein la vue, coucher de soleil sur la skyline de Manhattan compris! (Les places pour ce dîner sont vendues séparément des tickets de la journée).
Prenez vos tickets ici, les places sont limitées (si le formulaire ne s’affiche pas ci-dessous, lire ici).
"La Belle et la Bête" de Jean Cocteau ensorcèle Washington
Si le conte ancestral La Belle et la Bête a connu un nombre astronomique d’adaptations cinématographiques, celle de Jean Cocteau reste peut-être la plus emblématique et la plus célèbre, encore aujourd’hui. Dans le cadre de son Summer Film Series “Once Upon a Time : From Books to Movies”, les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis organiseront le mardi 13 juin à 7pm, à la Maison Française, la projection du long-métrage réalisé en 1946.
Pour rappel, le conte narre l’histoire de la jeune Belle, qui se sacrifie et prend la place de son père, capturé par la Bête, un monstre poilu et repoussant aux pouvoirs magiques. Emprisonnée dans son château enchanté, la jeune femme apprend peu à peu à connaître cet homme aux apparences d’animal, qui, grâce à la sincérité de leur amour, retrouve ses traits de beau prince charmant.
Plus que le récit du film, c’est l’histoire du long-métrage elle-même qui marquera l’histoire du septième art. Jean Cocteau a écrit le scénario spécialement pour son ami et amant, Jean Marais, qui y interprètera la Bête et Avenant, un soupirant de Belle. C’est la première fois que le metteur en scène filma sa muse de théâtre pour le cinéma, faisant définitivement entrer Jean Marais dans la légende.
Après un tournage difficile, et alors que personne ne croyait au potentiel d’un film faisant la part belle à la magie et au mysticisme dans un monde d’après-guerre plutôt enclin au réalisme, le long-métrage est un véritable triomphe dès sa sortie. Il influencera ensuite beaucoup d’autres adaptations du conte, notamment le dessin-animé des productions Disney, réalisé en 1991.
Misterb&b: le Airbnb gay de deux Français séduit les Etats-Unis
C’était il y a quelques années. Matthieu Jost se réjouissait de passer un week-end à Barcelone avec son ami. Plages, terrasses et balades en amoureux. Un programme parfait, jusqu’à l’arrivée dans leur logement réservé via une plateforme bien connue. Quand la propriétaire leur a ouvert les portes, elle a été surprise et leur a demandé s’ils allaient dormir dans le même lit. Ils ont décidé de partir.
De cette expérience malheureuse et humiliante, Matthieu Jost, qui s’occupait de Misterten, un site de bons plans vacances pour la communauté gay, a eu l’idée de lancer une plateforme spécifique, un endroit où les homosexuels n’auraient pas besoin de faire un “coming out” à chaque réservation.
Lors d’une soirée networking à Paris, Matthieu Jost rencontre François de Landes. Ce dernier vient de vendre Sejourning, son site de réservation de vacances. “L’un avait une communauté, l’autre l’expérience de la plateforme de réservation“, résume François de Landes. Trois mois après leur rencontre, fin 2013, le projet “Misterb&b” était monté et le site testé auprès d’une population de 50.000 voyageurs. “Les retours ont été très bons, les gens nous disaient qu’ils n’attendaient que ça“.
“De notre côté, on savait que la cible des voyageurs gays était intéressante. Ils voyagent beaucoup, peuvent improviser. Et quand ils partent en vacances, ils peuvent aussi louer leur appartement“, explique François de Landes, aujourd’hui responsable de l’antenne américaine de Misterb&b.
Reste à trouver le financement pour concrétiser l’expérience, et là, “les choses se sont gâtées“, se souvient François de Landes. Les co-fondateurs contactent une quarantaine d’investisseurs, qui leur répondent par la négative. “Je crois qu’en France la communauté financière est encore très conservatrice. Nos interlocuteurs nous imaginaient en site de rencontre. Il y avait beaucoup de clichés“.
La solution ? Tenter sa chance aux Etats-Unis, ce qu’il font en 2015. “On a fait un pari et on a eu raison. On fait des rencontres très intéressantes à New York et à San Francisco“. Résultat: Misterb&b a reçu 5 millions de dollars d’investissements américains et finalise en ce moment une autre grosse levée de fonds. Le Français est également incubé à 500 Startups, l’un des plus gros accélérateurs de la Silicon Valley. Les Américains ont tout de suite compris le potentiel du tourisme dit LGBT, estimé à 200 milliards de dollars annuels de dépenses.
“On répertorie plus de 100.000 logements dans le monde, les utilisateurs sont satisfaits et vivent cette expérience dans un environnement bienveillant“. Sur la plateforme, dont l’interface est la même que celle d’Airbnb, les réservations apparaissent en temps réel en haut de l’écran: ‘Xavier vient de faire une réservation à Bordeaux’, ‘David vient de faire une réservation à Sunny Isles’. Le visuel et le discours sont destinés à une population homosexuelle, mais le site refuse d’être communautaire. “Quand on a connu la discrimination, il est évidemment hors de question de la faire vivre aux autres“, explique François De Landes. Le site se revendique donc hétéro-friendly. “On veut juste s’assurer que le genre, le sexe des hôtes ne soit pas un sujet“.
Le business model est le même qu’Airbnb. Misterb&b fonctionne sur les commissions: 16% sur chacune des transactions effectuées via le site. Misterb&b propose également des adresses gay friendly à proximité des logements loués, dont certaines sont sponsorisées par des annonceurs. “Le site est très participatif et la touche ‘contacter l’hôte’ est très utilisée car les voyageurs aiment se renseigner sur les quartiers, les habitudes“, explique François de Landes, qui précise que de plus en plus d’homosexuels originaires de pays dans lesquels ils sont persécutés ou forcés de se cacher, utilisent le site de voyage. Misterb&b est aujourd’hui présent sur tous les continents et propose des destinations bien loin des lieux gays de références. Pourtant, certaines villes restent plébiscitée comme Paris, New York, Los Angeles, Londres, Berlin et Barcelone. “Nous remarquons aussi que nos clients sont fidèles: ils voyagent en moyenne trois fois par an en passant par le site“.
La start-up franco-américaine qui compte déjà 25 salariés prévoit d’embaucher encore 15 personnes très prochainement. Les restrictions ou amendes qui touchent le géant Airbnb ne font pas peur aux deux Français. “Il n’y a pas d’agences, pas d’appartements dédiés à la location. Les hébergements proposés sont tous habités par les hôtes, ce qui est une des clés de notre succès“.
"Sous le figuier", une comédie sur la vie sur TV5 Monde US
Une voyante mourante qui rapproche trois amis en pleine crise existentielle. Tel est le “pitch” de “Sous le figuier”. Le film d’Anne-Marie Étienne passe sur TV5 Monde USA le jeudi 15 juin à 8:30pm (EDT).
La comédie sortie en 2013 rassemble Gisèle Casadesus dans la rôle de la voyante de 95 ans, Anne Consigny, Jonathan Zaccaï et Marie Kremer qui jouent les trois amis. Selma, la voyante, leur communique ses derniers souhaits, notamment que le trio fasse une fête puis une sieste sous le figuier de la maison de vacances après sa disparition.
Le film sera rediffusé le 25 juin à 1:30am EDT.
Des Français inaugurent le temple du "high tech art" à Washington
A quelques centaines de mètres du Mall et de son alignement de musées consacrés à l’histoire et à la culture américaine, voilà un nouveau lieu de création artistique qui détonne. La galerie ARTECHOUSE est la première à Washington à mettre en avant l’art numérique ou « high-tech art ». Et les premiers créateurs à exposer dans cet espace unique en son genre sont deux Français, Adrien M & Claire B.
Pour découvrir le travail de ce duo d’artistes installés à Lyon et qui a déjà eu les honneurs du Palais de la Découverte à Paris et de la Brooklyn Academy of Music notamment, il faut descendre dans un espace sous-terrain, à l’abri du tumulte de DC. C’est là que se trouve le cœur d’ARTECHOUSE, une salle d’exposition assez large et surtout haute de plafond pour laisser libre cours à l’art numérique, un genre artistique qui prospère depuis les années 60.
Mais attention, pas question de rester planté à admirer des écrans d’ordinateurs. Dans l’exposition « XYZT: Abstract Landscapes » d’Adrien M & Claire B par exemple, la première installation à l’entrée de la salle capte l’image du spectateur pour mieux la faire danser. Puis vous pouvez vous glisser dans un cube tendu de toile et équipé de capteurs pour envoyer valser des lettres lumineuses autour de vous.
Les deux créateurs français « avaient envie de créer une promenade à l’intérieur d’un lieu d’exposition. L’idée, c’était vraiment d’être dans le jeu et la découverte. A l’époque où cette exposition a été créée, en 2010, cette approche de l’art numérique qui engage le public était très novatrice. Et aujourd’hui, c’est beau de voir que même si les spectateurs sont plus sereins quand ils sont en face de telles créations numériques, ils s’amusent encore beaucoup », constate Joanna Rieussec, qui représente le duo d’artistes lyonnais.
Cette philosophie, c’est aussi celle des créateurs d’ARTECHOUSE, Sandro Kereselidze et Tatiana Pastukhova, connus tout autant de la scène artistique que des noctambules de Washington pour avoir commencé à imaginer il y a quelques années des soirées où des créateurs viendraient se produire en direct, entre deux coupes de champagne. Avec ce nouveau lieu dédié à l’art numérique, ils ont imaginé un espace de presque 1.500m2 où les spectateurs peuvent interagir, jouer, s’approprier les œuvres. Les enfants sont les bienvenus, mais uniquement pendant la journée. A partir de 5pm, le lieu est réservé aux adultes. Attention chers adeptes de selfies et d’Instagram, ce lieu risque de devenir votre résidence secondaire.
Start Up Tour LA: la demi-finale aura lieu le 8 juin
Le grand concours de start-ups organisé par FrenchFounders et French Morning débarque à Los Angeles le 8 juin. Au programme: cinq start-ups sélectionnées seront invitées à pitcher leur concept devant un jury composé de six personnes (investisseurs ou PDG) réunies à la Résidence de France.
Le vainqueur de cette étape locale dont le nom sera annoncé à l’issue de la séance sera invité à la grande finale qui se tiendra en septembre à New York.
A la clé pour la start-up qui remportera le grand concours: un package d’une valeur de 100.000 $ qui permettra d’accompagner son développement aux Etats-Unis.
Startup Tour est organisé avec le soutien de l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial francophone aux Etats-Unis dont les quatre communautés French Tech Hubs aux US, l’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux Etats-Unis, Business France et les Consulats de France.
4 festivals en plein air à découvrir à Washington
Chaleur étouffante, humidité au plus haut et armée de moustiques en liberté : l’été qui se profile n’est pas forcément la saison la plus plaisante pour les habitants de DC. A moins d’y ajouter une bonne dose de musique, de culture, de fête ? Voici une sélection de festivals en plein air pour profiter des beaux jours dans la capitale fédérale.
1- Au milieu des œuvres d’art
Si vous avez prévu de travailler tout cet été à Washington, voilà votre petite bouffée d’oxygène musicale, votre sas de décompression après une rude semaine, votre porte d’entrée vers le week-end. “Jazz in The Garden” est une vraie pépite. Le festival s’installe tous les vendredis jusqu’à la fin du mois d’août dans les pelouses autour de la National Gallery of Art, au milieu du Jardin des sculptures, au pied du Cheval Rouge de Calder notamment. N’arrivez pas trop tard pour espérer trouver assez de place pour votre nappe, apportez votre propre pique-nique pour éviter la file d’attente au Pavilion Café, qui reste une solution de repli. Et profitez de la sélection qui fait la part belle aux artistes locaux.
Tous les vendredis soirs du 19 mai au 25 août (de 5pm à 8:30pm), à l’angle de 7th street et Constitution Avenue NW, gratuit. Site.
2- Pour les fans de jazz
Et de 12 ! Pour la douzième année, le DC Jazz Festival, version estivale, se tiendra du 9 au 18 juin. Et pour continuer dans l’avalanche de chiffres, sachez que 300 artistes doivent y participer, dans plus de 40 lieux au total. Au-delà de ses têtes d’affiches, c’est d’ailleurs le point fort de ce festival : faire entendre du jazz un peu partout dans DC, à l’historique Howard Theatre, au sein de l’officiel Kennedy Center et dans des lieux insolites disséminés dans une vingtaine de quartiers différents. On aime aussi la scène installée en plein air du côté du Yards Park, au bord du Potomac. Du 9 au 18 juin, 49 dollars pour une journée de concerts au Yards Park, plusieurs lieux de concert. Site.
3 – Pour célébrer la culture, au sens large (et gratuitement)
Du Smithsonian, vous connaissez sans doute les musées, alignés au bord du Mall. Quelques jours à la fin du mois de juin et début juillet, cette institution sort de ses murs pour le « Smithsonian Folklife Festival », une ode à la culture, sous toutes ses formes. Et ça fait 50 ans que ça dure ! Pour l’édition 2017, c’est le cirque qui est à l’honneur avec des artistes venus de tous les Etats-Unis. Mais des « dance parties » sont prévues tous les jours à 5:30pm pour les amateurs de musique. Et comme toujours avec le Smithsonian, c’est gratuit. Les 29 juin, 4 juillet et du 6 au 9 juillet, gratuit, sur le Mall entre 7th et 12th street NW. Site.
4- Chez George Washington
Si vous avez apprécié votre première visite historique de Mount Vernon, la résidence de George Washington située au sud de DC, vous apprécierez forcément de revenir sur les lieux après la fermeture du musée, juste avant la tombée de la nuit, par une belle soirée de début d’été pour le « Summer Escape at Mount Vernon ». La grande pelouse derrière la propriété est toute à vous pour un pique-nique improvisé (sandwichs et bières locales sont vendus sous une tente à proximité). Et la musique dans tout ça ? L’ambiance est assurée par un groupe qui joue de la musique bluegrass. C’est la bande-son parfaite pour regarder le Potomac qui coule doucement vers l’océan là, juste à vos pieds. Vendredi 9 et samedi 10 juin, 25 dollars la soirée, 3200 Mount Vernon Hwy, Mt Vernon (Virginie). Site.