“Je rentre, c’est décidé, je rentre en France”. Vendredi 19 mai, CharlÉlie Couture a posté un nouveau billet d’humeur sur sa page Facebook. Il y annonce son retour en France après 15 ans passés à New York entre ses galeries d’art, ses concerts et son Artelier, l’antre de sa création.
“Je continue de trouver à New York la même énergie folle que celle qui m’a incroyablement inspiré, explique-t-il à French Morning. Pourtant j’ai le sentiment que la ‘nouvelle génération’ d’aventuriers qui y vient, a d’autres aspirations, d’autres références que celles qui m’animaient. Par ailleurs, le coût de la vie est si élevé qu’il n’autorise aucun délai à la réussite. Ça doit être tout, tout de suite. La formule ‘à New York tout est possible’ est malheureusement devenue un slogan pour attirer les touristes dans un rêve qui n’est plus d’actualité”.
La raison de son retour est également politique. Très déçu par l’élection de Donald Trump et rassuré par celle de Macron, il estime que “les comportements honteux et les décisions arbitraires du président américain sont une injure à mes principes moraux. Si je n’habitais pas à New York, jamais je ne choisirais de venir m’installer aux États Unis aujourd’hui”.
Le chanteur semble, en revanche, avoir été convaincu par Emmanuel Macron, qu’il jugeait comme le “moins pire des candidats” au lendemain du premier tour. “Son programme n’était pas ‘clair’ et son manque d’expérience me faisait craindre qu’il ne soit un aérostat gonflé par l’hélium de la com’ financée par les banquiers. Pourtant, la constitution de son gouvernement m’est apparue comme une ouverture intelligente en vue d’une orientation positive. Un bon navigateur doit savoir naviguer. À la différence de positions trop cassantes, trop ‘frontales’, je veux croire que sa ruse peut profiter au pays”.
De son retour en France, il n’attend “rien”, concède-t-il. “J’essaie d’anticiper, de prendre les initiatives. La liberté c’est choisir. Bien sûr il existe un embarras du choix, mais on est souvent prisonnier de nos propres pensées, ce sont elles qui nous empêchent d’agir. En France, je peux continuer de créer en m’appuyant sur un socle de soutien amical et fidèle que je n’ai pas, du moins dans les mêmes proportions, aux Etats-Unis”. Il confie également qu’il a en projet de se tourner vers l’enseignement, “trouver une chaire où transmettre ce que l’expérience m’a appris”.
CharlElie Couture assure qu’il ne coupera pas pour autant tous ses liens avec New York. “Les proportions seront juste inversées: depuis des années, je rentre en France quand j’ai quelque chose à y faire, désormais ce sera l’inverse. Et il y a toujours une bonne raison pour venir à New York, n’est ce pas?”.
CharlElie Couture: "C'est décidé, je rentre en France"
La FACC Floride récompense quatre start-ups à Miami
L’innovation en ébullition au gala annuel de la Chambre de Commerce Franco-Américaine (FACC) de Floride. La cérémonie des « Innovation Awards 2017 » s’est déroulée le jeudi 18 mai dans le cadre prestigieux du Cruz Building à Coconut Grove. 250 convives avaient fait le déplacement, dont Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du Nord, Clément Leclerc, consul général de France à Miami ou encore les conseillers consulaires Xavier Capdevielle et Jacques Brion.
Dans la catégorie « Digital », Gary Birnberg, le président de la FACC, a décerné le trophée à la société Prediabaid qui développe une application permettant de dépister les personnes au stade de pré-diabète. « Cela permet d’inverser la vapeur avant qu’il ne soit trop tard, explique le docteur Reginald Allouche, fondateur du concept. Aujourd’hui, seuls 11% des 86 millions d’Américains à risque le savent réellement. Il faut donc amplifier la prévention car, en tant que diabétologue, j’ai le sens de la mission et je veux éviter à toutes ces personnes de développer du diabète ».
Cette année, la lauréate de la catégorie « Environnement » est l’entreprise Miami Atmospheric Water qui collecte de l’eau pure dans l’air ambiant, comparable à la rosée du matin, grâce à un processus de condensation écologique. « C’est de l’eau de l’air pour tous sur terre et nous en sommes très fiers, sourit Jacques Benveniste, le président de la société. Rappelons qu’aujourd’hui encore plus de deux millions et demi de personnes dans le monde meurent chaque année du manque d’accès à l’eau potable et près de la moitié de la population mondiale boit de l’eau contaminée par des bactéries ».
Dans la catégorie « Start-up », c’est la société Foxstream, spécialisée dans le développement de logiciels de gestion de flux, qui a été récompensée. « Nous pouvons donner une estimation du temps d’attente aux différents postes de filtrage des aéroports, en temps réel, afin d’adapter les ressources humaines et matérielles pour réduire l’attente des passagers, explique Pierre-Jean Rivière, le vice-président de la société. Ce prix vient saluer notre travail, c’est très encourageant ».
Enfin, la société Oscar & Gabrielle remporte le trophée dans la catégorie « Art de vivre » grâce à leurs vestes et blousons avec airbag intégré spécialement conçus pour l’équitation permettant de protéger le cavalier en cas de chute.
Babylon Farm, un Français crée des fermes urbaines à New York
Imaginez un entrepôt désaffecté comme il en existe tant à New York. Derrière les murs en briques, des pousses, des aromates et même des fraises des bois. Une ferme urbaine dans laquelle les légumes poussent non pas dans la terre mais dans des rigoles d’eau, éclairées par des ampoules led, et alimentées en nutriments grâce à des capteurs qui analysent leurs besoins. Ce ne sont pas les images du prochain film de science-fiction d’Hollywood. Ça s’appelle l’hydroponie, l’agriculture hors-sol, et une start-up française la lance à New York.
“J’ai découvert l’hydroponie indoor il y a deux ans au Japon“, raconte Thomas Moreau, fondateur de Babylon Farm. L’ancien publicitaire rêvait à l’époque d’investir dans le secteur alimentaire après avoir vu un reportage sur des agriculteurs désabusés. “J’ai fait des recherches et je me suis rendu compte que les sols sont épuisés depuis 60 ans. On ne fait plus de jachère, et on est obligé aujourd’hui d’utiliser des pesticides. Quant au label bio en France et organic aux Etats-Unis, les critères et les cahiers des charges varient et sont inégaux“.
L'”hydroponie indoor” permet de repenser l’agriculture. Le principe: plus besoin de sol, les plantes reçoivent directement et en atmosphère contrôlée, la lumière, les nutriments et l’eau qui lui sont nécessaire. “L’avantage, c’est que l’on n’est pas dépendant des saisons, de la météo, des insectes nuisibles et on peut parfaitement reproduire les conditions idéales pour les plantes“.
Dans quelques semaines, Thomas Moreau et ses équipes investiront un entrepôt de Red Hook à Brooklyn. Des “champs” hors sol répartis sur huit étages, soit 800 m2. Au programme: des micro-pousses, des aromates et des fraises des bois. “Nos clients sont ici à New York. Il s’agit de restaurants avec qui nous avons validé notre test et qui sont intéressés par des produits rares, explique Thomas Moreau. Ensuite, nous ciblons les distributeurs et enfin les particuliers“.
Babylon Farm appartient au mouvement de l'”urban farming”: jardins partagés, jardins sur les toits, dans des containers. Une tendance qui vise à faire face aux besoins alimentaires dans les grandes villes. “En 2050, plus de 72 % de la population mondiale habitera en ville, ce qui représentera un nombre inédit de personnes à nourrir“, rappelle le trentenaire. Si l'”urban farming” n’a pas vocation à remplacer l’agriculture traditionnelle, elle permet d’alléger la pression sur les sols dégradés.
A entendre le fondateur de Babylon Farm, il n’y a que des avantages à l’hydroponie: “On produit localement pour une clientèle locale. Finis les coûts de transports et l’empreinte carbone. On utilise 95% moins d’eau qu’une agriculture traditionnelle. On n’a pas besoin de tracteurs, de pompes, de kérosène“. Pas non plus besoin de pesticides, explique celui qui est devenu passionné par la matière: “Si nos cultures sont attaquées par des pucerons blancs, on peut les combattre avec des insectes auxiliaires comme les coccinelles“. Mais la grande fierté de Thomas Moreau c’est surtout que les produits ont du goût. “Grâce à notre technologie, les plantes reçoivent la dose optimale de nutriments, de lumière, de chaleur et surtout les fruits ou les légumes peuvent être cueillis à maturité et pas encore verts pour leur permettre de supporter un long voyage jusqu’au consommateur“.
Pour le moment la R&D de Babylon Farm est en France, entre Paris et Toulouse où des ingénieurs agronomes spécialisés travaillent sur les nutriments à apporter aux plantes. New York comme site pour leur première ferme urbaine était une évidence pour Thomas Moreau: “les gens ici sont plus matures sur le concept d’urban farming et surtout la qualité de la nourriture ici est encore inférieure à l’Europe“.
Babylon Farm est en ce moment en pleine levée de fonds auprès de business angels français. Ils cherchent 600.000 dollars pour investir dans la ferme de Red Hook mais également dans d’autres projets. Thomas Moreau est en effet en négociation avec la ville de New York pour optimiser des espaces à l’abandon: anciennes gares ou encore sous-sols. “Il existe des tas de possibilités et l’aventure ne fait que commencer“, selon le jeune entrepreneur, qui imagine un jour produire en ville des plantes rares utilisées par l’industrie pharmaceutique.
Législative en Amérique du Nord: Vincent Boileau-Autin lance sa campagne
Vincent Boileau-Autin, connu outre-Atlantique pour être le “premier marié gay de France“, a annoncé le lancement de sa campagne, jeudi 18 mai, pour la législative en Amérique du Nord. Il a nommé sa démarche Go 2017.
Le candidat sans étiquette a publié une tribune dans le Huffington Post pour se positionner comme le candidat de “la vraie vie“. “Je ne suis pas un professionnel de la politique mais un citoyen issu de la société civile, de la “vraie vie” pour être précis, comme la majorité d’entre vous. Un citoyen, qui comme vous, attend depuis trop longtemps maintenant, d’être représenté par ses pairs élu.e.s qui vivent et partagent le même quotidien, écrit-il. Comment changer profondément notre démocratie si les Français.es résidant à l’étranger ont peu d’alternatives aux candidat.e.s issu.e.s des ambassades, des milieux consulaires ou du haut fonctionnariat ?”
Militant LGBT de longue date, le président de l’association Fierté Montpellier-Tignes a été propulsé sur le devant de la scène médiatique en 2013 quand il est devenu le premier gay à se marier en France en vertu de la loi Taubira. Depuis, il s’est installé à Montréal où il vit avec son époux Bruno.
Le candidat organisera un 5@7 le 30 mai au bar Renard à Montréal (inscriptions: [email protected]). L’élection du député des Français d’Amérique du Nord aura lieu les 3 et 17 juin.
À Austin, en route vers la romance en noir et blanc de "Casablanca"
L’histoire d’amour la plus mythique du 7ème art va reprendre vie sur la toile du Paramount Theatre d’Austin le jeudi 25 mai, pour célébrer les 75 ans du film “Casablanca” de Michael Curtiz.
À Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, Rick Blaine, un Américain en exil incarné par Humphrey Bogart, est propriétaire d’un des bars les plus courus de la ville. Un soir, il voit arriver Ilsa, jouée par Ingrid Bergman, le grand amour de sa vie dont il avait été séparé.
Mêlant humour, suspense et romance, “Casablanca” a été récompensé par deux Oscars, “Meilleur film” et “Meilleur réalisateur”. Du popcorn et du vin seront proposés avant la projection.
Un avion de chasse français rénové sur l'Intrepid à New York
French Morning vous racontait le 9 mars le projet de ces quatre militaires français de l’OTAN ayant entrepris les réparations de l’Etendard IVM, un avion fabriqué par Dassault qui a servi dans la Marine nationale dans les années 1970.
Les travaux de restauration de l’appareil auront lieu du 20 au 22 mai sur l’USS Intrepid, le musée porte-avions de New York où l’Etendard IVM est exposé depuis 1997. Les réparations, ouvertes au public, commenceront le samedi 20 à 10am et s’achèveront lundi 22 à 2pm ou 2:30pm (horaire à définir) par une cérémonie de transmission du titre de propriété de l’avion au musée.
Les militaires français seront disponibles pendant toute la durée des travaux pour échanger et répondre aux questions des visiteurs. Deux hommages aux victimes françaises et américaines de la première guerre mondiale sont également prévus mardi 23 dans les cimetières de Flushing à Queens et de Cypress Hill à Brooklyn.
Le programme complet du week-end:
Samedi 20 mai
-10am: ouverture du musée et début des travaux.
-4pm: rangement du chantier.
Dimanche 21 mai
-8am: reprise des travaux.
-A partir de 2pm: travaux en présence des sonneurs du bagad de New York.
-5pm: fin des travaux
Lundi 22 mai
-8am: finitions
-2pm ou 2:30pm (à définir) : cérémonie de transmission du titre de propriété de l’avion au musée.
Mardi 23 mai
-8:50am: cérémonie du souvenir dans le cimetière de Flushing dans le Queens, où repose Eugène Bullard, premier pilote noir américain, intégré à l’escadrille La Fayette en 1916 et également ancien de la Légion Étrangère.
-9:30am: cérémonie du souvenir dans le cimetière de Cypress Hill, Brooklyn, à la mémoire de vingt-cinq marins français morts à New York dans les derniers mois de la première Guerre mondiale.
Dansez avec Myriam Gourfink au San Francisco International Arts Festival
Deux Français, Myriam Gourfink et Kasper Toeplitz, seront présents au San Francisco International Arts Festival du jeudi 1er au dimanche 4 juin, pour un atelier de yoga tibétain et un spectacle de danse contemporaine.
Myriam Gourfink proposera d’abord un atelier de yoga autour des techniques de respiration. L’objectif est de démontrer que le “laisser-aller” favorise l’équilibre et la stimulation des muscles profonds. Puis, avec le compositeur Kasper Toeplitz, ils présenteront “Marine”, un solo de danse contemporaine qui rassemble rythme de la musique et ondulation de la respiration.
Myriam Gourfink est une danseuse et chorégraphe qui mêle danse et yoga tibétain dans ses créations. Kasper Toeplitz est un compositeur français d’origine polonaise qui associe le son des instruments traditionnels et acoustiques aux métamorphoses opérées par ordinateur.
Ex-danseur étoile, Alexandre Munz répare les corps à San Francisco
« Tu as le corps d’un footballeur, tu ne seras jamais un prince charmant ! ». Face à ces réflexions acérées, Alexandre Munz n’a « rien lâché ». Sa passion pour la danse et ses épaules « un peu trop carrées » l’ont mené au titre suprême : petit rat de l’Opéra de Paris, puis danseur Principal (le titre d’Etoile est réservé à Paris) du Ballet royal de Flandres et de l’Opéra de Berlin.
À 46 ans, Alexandre Munz vient de poser ses valises à San Francisco pour y développer la méthode S.A.F.E (Spine Advanced Functional Empowerment), une pratique corporelle qui renforce les muscles et libère des douleurs. Il l’a mise au point lui-même voilà treize ans. C’est cette méthode qui lui vaut aujourd’hui de figurer parmi les finalistes des French American Business Awards, dont on connaitra les lauréats le 25 mai. « Un cours de S.A.F.E, ce sont des mouvements lents effectués au sol selon le concept de la spirale, explique l’ancien danseur étoile. Mes élèves sortent des cours très détendus. Cet effet détente est dû au fait que l’on active des muscles croisés grâce à des mouvements spiralés. Ce n’est pas qu’une technique d’étirement, c’est une technique de gainage profond qui vient relâcher la surface. »
« Je vivais avec la douleur »
Le Français a consacré plus de 35 ans de sa vie à la danse. « Mon corps était enfermé dans une espèce d’énorme inflammation, j’avais des blessures chroniques. À l’âge de trente ans – ce qui est jeune pour un danseur – j’ai senti qu’il fallait que je passe à autre chose. Ce n’était pas que physique », se souvient-il en précisant que « la danse est un sport violent où le problème n’est pas de trop s’entraîner mais de mal s’entraîner ».
Au début des années 2000, Alexandre Munz prend du recul sur son propre corps. « J’avais comme un gros chandelier au-dessus de ma tête qui représentait la tradition de la danse. ll s’est éteint, j’étais libre ». Libéré des méthodes d’entrainement traditionnelles, il créé alors son approche corporelle innovante dont le traité scientifique sera certifié par le ministère de la Culture français et l’institut supérieur de rééducation psychomotrice (ISRP).
« Au-delà de la France, ce qui a rendu ma méthode populaire, c’est qu’elle s’applique à tous les sports. Ma technique de renforcement neuro-musculaire s’adresse à ta grand-mère, à ton père ou à des sportifs de haut niveau. J’ai enseigné aux tennismans de Roland Garros », souligne l’expatrié qui vit à San Francisco depuis le début de l’année après avoir obtenu un visa O pour talent exceptionnel. Il considère ce visa comme « une reconnaissance des Etats-Unis » pour sa méthode qu’il enseigne d’ores-et-déjà dans plusieurs salles prestigieuses comme le San Francisco Conservatory of Dance, l’école de danse ODC ou encore l’Alonzo King Lines Ballet.
S’il a choisi la Fog City, ce n’est pas un hasard. « Le San Francisco Ballet a été fondé en 1933, c’est la plus vieille compagnie de ballet américain. Et c’est la première compagnie à avoir mis en place un centre de bien-être pour les danseurs », souligne l’ancien danseur, conquis par « l’ouverture d’esprit de la ville ».
Atelier Aliénor, des espadrilles très françaises pour chausser les US
Établie à Houston, Atelier Aliénor lance son site de vente d’espadrilles haut de gamme aux Etats Unis.
« Passer de Paris à Houston a été l’occasion de me rendre compte que j’avais besoin de m’investir dans un projet qui me correspondait. L’entrepreneuriat m’a permis de donner un sens à ce que je fais au quotidien», explique Laurie Cazaux, fondatrice de la marque et créatrice des modèles, installée à Houston depuis octobre dernier. Une soirée est prévue le 8 juin dans la boutique Merchant & Market pour lancer officiellement les produits.
Il s’agit d’une première expérience de création d’entreprise et dans l’univers de la mode pour cette jeune femme de 29 ans, ancienne de l’audit et de la finance. Une reconversion liée à la désillusion face à la place des femmes dans le monde de l’entreprise. « Naïvement, j’étais loin de m’imaginer qu’il y avait encore une différence homme femme en entreprise. Pourtant les faits sont là. Créer ma société m’offre plus de liberté et de flexibilité et la possibilité de me réaliser avec des opportunités d’évolution bien plus grandes. »
Quand il s’agit de trouver une idée, cette native du Midi se tourne tout naturellement vers l’espadrille. Véritable institution dans le sud de la France, elle est peu répandue aux Etats-Unis. Indémodable, cette chaussure est pourtant bien adaptée au climat et au mode de vie du sud du pays. « C’est une espadrille urbaine qui me semble correspondre à un marché casual chic inspiré de Californie de plus en plus tendance ici. Les gens font plus attention à leur corps ici qu’auparavant. Ma cliente type est la Californienne de 20 à 45 ans ouverte sur le monde et avec une conscience environnementale. »
Six modèles d’espadrilles sont disponibles. Uniquement pour femmes, elles sont plus ouvertes sur le pied que les espadrilles traditionnelles mais conservent la semelle plate en jute. Cousues main avec des matériaux nobles (Hermès utilise le même cuir pour ses sacs) et fabriquées en petites séries, elles sont fabriquées avec des procédés respectueux de l’environnement. « C’est très important pour moi. C’est aussi un moyen de soutenir et promouvoir l’artisanat et tout ce qu’il représente en termes de valeurs, de tradition et de savoir-faire. » Valeurs qui se retrouvent jusque dans le nom, inspiré d’Aliénor d’Aquitaine, « figure de l’histoire du sud-ouest et femme forte et indépendante.»
C’est d’ailleurs une image dans laquelle elle se reconnait. Du design des espadrilles à la négociation avec les fournisseurs en passant par le développement du site web, elle fait tout, toute seule. « C’est mon projet et c’est important pour moi de pouvoir tout contrôler. Mais je ne le regrette pas. Je n’ai jamais été aussi enthousiaste. »
L'Alliance française de Dallas fait son "vide dressing"
Tout doit disparaître. L’Alliance Française de Dallas organise son tout premier “vide dressing” le dimanche 21 mai.
Rien à voir avec le site d’achat en ligne de pièces haut-de-gamme de seconde main, ici on pourra amener tous les vêtements et accessoires homme, femme et enfant, que l’on ne veut plus.
Le printemps étant le bon moment pour nettoyer ses placards pour les uns, ou les renflouer avant l’été pour les autres, le “vide dressing” est aussi l’assurance de profiter d’un moment convivial entre vendeurs du dimanche et acheteurs à la recherche de bonnes affaires.
Législatives 2017: rencontre publique avec Damien Regnard (divers droite) à New York
Il veut incarner une candidature de droite et de terrain. L’élu consulaire de la Nouvelle-Orléans, Damien Regnard, organise une rencontre publique avec “vins et fromages” au restaurant Opia à New York pour se présenter et partager son programme.
Le candidat divers droite se positionne comme le représentant de la “droite classique, républicaine“, un espace qu’il estime déserté par l’actuel député Les Républicains des Français d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre, et candidat à propre sa succession. Chef d’entreprise installé la Nouvelle-Orléans, Damien Regnard est élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et fut président de la chambre de commerce franco-américaine de Louisiane. Il est arrivé en troisième position lors de la législative partielle de 2013.
L’élection du député des Français d’Amérique du Nord aura lieu les 3 et 17 juin.