Vincent Boileau-Autin, connu outre-Atlantique pour être le “premier marié gay de France“, a annoncé le lancement de sa campagne, jeudi 18 mai, pour la législative en Amérique du Nord. Il a nommé sa démarche Go 2017.
Le candidat sans étiquette a publié une tribune dans le Huffington Post pour se positionner comme le candidat de “la vraie vie“. “Je ne suis pas un professionnel de la politique mais un citoyen issu de la société civile, de la “vraie vie” pour être précis, comme la majorité d’entre vous. Un citoyen, qui comme vous, attend depuis trop longtemps maintenant, d’être représenté par ses pairs élu.e.s qui vivent et partagent le même quotidien, écrit-il. Comment changer profondément notre démocratie si les Français.es résidant à l’étranger ont peu d’alternatives aux candidat.e.s issu.e.s des ambassades, des milieux consulaires ou du haut fonctionnariat ?”
Militant LGBT de longue date, le président de l’association Fierté Montpellier-Tignes a été propulsé sur le devant de la scène médiatique en 2013 quand il est devenu le premier gay à se marier en France en vertu de la loi Taubira. Depuis, il s’est installé à Montréal où il vit avec son époux Bruno.
Le candidat organisera un 5@7 le 30 mai au bar Renard à Montréal (inscriptions: [email protected]). L’élection du député des Français d’Amérique du Nord aura lieu les 3 et 17 juin.
Législative en Amérique du Nord: Vincent Boileau-Autin lance sa campagne
À Austin, en route vers la romance en noir et blanc de "Casablanca"
L’histoire d’amour la plus mythique du 7ème art va reprendre vie sur la toile du Paramount Theatre d’Austin le jeudi 25 mai, pour célébrer les 75 ans du film “Casablanca” de Michael Curtiz.
À Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, Rick Blaine, un Américain en exil incarné par Humphrey Bogart, est propriétaire d’un des bars les plus courus de la ville. Un soir, il voit arriver Ilsa, jouée par Ingrid Bergman, le grand amour de sa vie dont il avait été séparé.
Mêlant humour, suspense et romance, “Casablanca” a été récompensé par deux Oscars, “Meilleur film” et “Meilleur réalisateur”. Du popcorn et du vin seront proposés avant la projection.
Un avion de chasse français rénové sur l'Intrepid à New York
French Morning vous racontait le 9 mars le projet de ces quatre militaires français de l’OTAN ayant entrepris les réparations de l’Etendard IVM, un avion fabriqué par Dassault qui a servi dans la Marine nationale dans les années 1970.
Les travaux de restauration de l’appareil auront lieu du 20 au 22 mai sur l’USS Intrepid, le musée porte-avions de New York où l’Etendard IVM est exposé depuis 1997. Les réparations, ouvertes au public, commenceront le samedi 20 à 10am et s’achèveront lundi 22 à 2pm ou 2:30pm (horaire à définir) par une cérémonie de transmission du titre de propriété de l’avion au musée.
Les militaires français seront disponibles pendant toute la durée des travaux pour échanger et répondre aux questions des visiteurs. Deux hommages aux victimes françaises et américaines de la première guerre mondiale sont également prévus mardi 23 dans les cimetières de Flushing à Queens et de Cypress Hill à Brooklyn.
Le programme complet du week-end:
Samedi 20 mai
-10am: ouverture du musée et début des travaux.
-4pm: rangement du chantier.
Dimanche 21 mai
-8am: reprise des travaux.
-A partir de 2pm: travaux en présence des sonneurs du bagad de New York.
-5pm: fin des travaux
Lundi 22 mai
-8am: finitions
-2pm ou 2:30pm (à définir) : cérémonie de transmission du titre de propriété de l’avion au musée.
Mardi 23 mai
-8:50am: cérémonie du souvenir dans le cimetière de Flushing dans le Queens, où repose Eugène Bullard, premier pilote noir américain, intégré à l’escadrille La Fayette en 1916 et également ancien de la Légion Étrangère.
-9:30am: cérémonie du souvenir dans le cimetière de Cypress Hill, Brooklyn, à la mémoire de vingt-cinq marins français morts à New York dans les derniers mois de la première Guerre mondiale.
Dansez avec Myriam Gourfink au San Francisco International Arts Festival
Deux Français, Myriam Gourfink et Kasper Toeplitz, seront présents au San Francisco International Arts Festival du jeudi 1er au dimanche 4 juin, pour un atelier de yoga tibétain et un spectacle de danse contemporaine.
Myriam Gourfink proposera d’abord un atelier de yoga autour des techniques de respiration. L’objectif est de démontrer que le “laisser-aller” favorise l’équilibre et la stimulation des muscles profonds. Puis, avec le compositeur Kasper Toeplitz, ils présenteront “Marine”, un solo de danse contemporaine qui rassemble rythme de la musique et ondulation de la respiration.
Myriam Gourfink est une danseuse et chorégraphe qui mêle danse et yoga tibétain dans ses créations. Kasper Toeplitz est un compositeur français d’origine polonaise qui associe le son des instruments traditionnels et acoustiques aux métamorphoses opérées par ordinateur.
Ex-danseur étoile, Alexandre Munz répare les corps à San Francisco
« Tu as le corps d’un footballeur, tu ne seras jamais un prince charmant ! ». Face à ces réflexions acérées, Alexandre Munz n’a « rien lâché ». Sa passion pour la danse et ses épaules « un peu trop carrées » l’ont mené au titre suprême : petit rat de l’Opéra de Paris, puis danseur Principal (le titre d’Etoile est réservé à Paris) du Ballet royal de Flandres et de l’Opéra de Berlin.
À 46 ans, Alexandre Munz vient de poser ses valises à San Francisco pour y développer la méthode S.A.F.E (Spine Advanced Functional Empowerment), une pratique corporelle qui renforce les muscles et libère des douleurs. Il l’a mise au point lui-même voilà treize ans. C’est cette méthode qui lui vaut aujourd’hui de figurer parmi les finalistes des French American Business Awards, dont on connaitra les lauréats le 25 mai. « Un cours de S.A.F.E, ce sont des mouvements lents effectués au sol selon le concept de la spirale, explique l’ancien danseur étoile. Mes élèves sortent des cours très détendus. Cet effet détente est dû au fait que l’on active des muscles croisés grâce à des mouvements spiralés. Ce n’est pas qu’une technique d’étirement, c’est une technique de gainage profond qui vient relâcher la surface. »
« Je vivais avec la douleur »
Le Français a consacré plus de 35 ans de sa vie à la danse. « Mon corps était enfermé dans une espèce d’énorme inflammation, j’avais des blessures chroniques. À l’âge de trente ans – ce qui est jeune pour un danseur – j’ai senti qu’il fallait que je passe à autre chose. Ce n’était pas que physique », se souvient-il en précisant que « la danse est un sport violent où le problème n’est pas de trop s’entraîner mais de mal s’entraîner ».
Au début des années 2000, Alexandre Munz prend du recul sur son propre corps. « J’avais comme un gros chandelier au-dessus de ma tête qui représentait la tradition de la danse. ll s’est éteint, j’étais libre ». Libéré des méthodes d’entrainement traditionnelles, il créé alors son approche corporelle innovante dont le traité scientifique sera certifié par le ministère de la Culture français et l’institut supérieur de rééducation psychomotrice (ISRP).
« Au-delà de la France, ce qui a rendu ma méthode populaire, c’est qu’elle s’applique à tous les sports. Ma technique de renforcement neuro-musculaire s’adresse à ta grand-mère, à ton père ou à des sportifs de haut niveau. J’ai enseigné aux tennismans de Roland Garros », souligne l’expatrié qui vit à San Francisco depuis le début de l’année après avoir obtenu un visa O pour talent exceptionnel. Il considère ce visa comme « une reconnaissance des Etats-Unis » pour sa méthode qu’il enseigne d’ores-et-déjà dans plusieurs salles prestigieuses comme le San Francisco Conservatory of Dance, l’école de danse ODC ou encore l’Alonzo King Lines Ballet.
S’il a choisi la Fog City, ce n’est pas un hasard. « Le San Francisco Ballet a été fondé en 1933, c’est la plus vieille compagnie de ballet américain. Et c’est la première compagnie à avoir mis en place un centre de bien-être pour les danseurs », souligne l’ancien danseur, conquis par « l’ouverture d’esprit de la ville ».
Atelier Aliénor, des espadrilles très françaises pour chausser les US
Établie à Houston, Atelier Aliénor lance son site de vente d’espadrilles haut de gamme aux Etats Unis.
« Passer de Paris à Houston a été l’occasion de me rendre compte que j’avais besoin de m’investir dans un projet qui me correspondait. L’entrepreneuriat m’a permis de donner un sens à ce que je fais au quotidien», explique Laurie Cazaux, fondatrice de la marque et créatrice des modèles, installée à Houston depuis octobre dernier. Une soirée est prévue le 8 juin dans la boutique Merchant & Market pour lancer officiellement les produits.
Il s’agit d’une première expérience de création d’entreprise et dans l’univers de la mode pour cette jeune femme de 29 ans, ancienne de l’audit et de la finance. Une reconversion liée à la désillusion face à la place des femmes dans le monde de l’entreprise. « Naïvement, j’étais loin de m’imaginer qu’il y avait encore une différence homme femme en entreprise. Pourtant les faits sont là. Créer ma société m’offre plus de liberté et de flexibilité et la possibilité de me réaliser avec des opportunités d’évolution bien plus grandes. »
Quand il s’agit de trouver une idée, cette native du Midi se tourne tout naturellement vers l’espadrille. Véritable institution dans le sud de la France, elle est peu répandue aux Etats-Unis. Indémodable, cette chaussure est pourtant bien adaptée au climat et au mode de vie du sud du pays. « C’est une espadrille urbaine qui me semble correspondre à un marché casual chic inspiré de Californie de plus en plus tendance ici. Les gens font plus attention à leur corps ici qu’auparavant. Ma cliente type est la Californienne de 20 à 45 ans ouverte sur le monde et avec une conscience environnementale. »
Six modèles d’espadrilles sont disponibles. Uniquement pour femmes, elles sont plus ouvertes sur le pied que les espadrilles traditionnelles mais conservent la semelle plate en jute. Cousues main avec des matériaux nobles (Hermès utilise le même cuir pour ses sacs) et fabriquées en petites séries, elles sont fabriquées avec des procédés respectueux de l’environnement. « C’est très important pour moi. C’est aussi un moyen de soutenir et promouvoir l’artisanat et tout ce qu’il représente en termes de valeurs, de tradition et de savoir-faire. » Valeurs qui se retrouvent jusque dans le nom, inspiré d’Aliénor d’Aquitaine, « figure de l’histoire du sud-ouest et femme forte et indépendante.»
C’est d’ailleurs une image dans laquelle elle se reconnait. Du design des espadrilles à la négociation avec les fournisseurs en passant par le développement du site web, elle fait tout, toute seule. « C’est mon projet et c’est important pour moi de pouvoir tout contrôler. Mais je ne le regrette pas. Je n’ai jamais été aussi enthousiaste. »
L'Alliance française de Dallas fait son "vide dressing"
Tout doit disparaître. L’Alliance Française de Dallas organise son tout premier “vide dressing” le dimanche 21 mai.
Rien à voir avec le site d’achat en ligne de pièces haut-de-gamme de seconde main, ici on pourra amener tous les vêtements et accessoires homme, femme et enfant, que l’on ne veut plus.
Le printemps étant le bon moment pour nettoyer ses placards pour les uns, ou les renflouer avant l’été pour les autres, le “vide dressing” est aussi l’assurance de profiter d’un moment convivial entre vendeurs du dimanche et acheteurs à la recherche de bonnes affaires.
Législatives 2017: rencontre publique avec Damien Regnard (divers droite) à New York
Il veut incarner une candidature de droite et de terrain. L’élu consulaire de la Nouvelle-Orléans, Damien Regnard, organise une rencontre publique avec “vins et fromages” au restaurant Opia à New York pour se présenter et partager son programme.
Le candidat divers droite se positionne comme le représentant de la “droite classique, républicaine“, un espace qu’il estime déserté par l’actuel député Les Républicains des Français d’Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre, et candidat à propre sa succession. Chef d’entreprise installé la Nouvelle-Orléans, Damien Regnard est élu à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et fut président de la chambre de commerce franco-américaine de Louisiane. Il est arrivé en troisième position lors de la législative partielle de 2013.
L’élection du député des Français d’Amérique du Nord aura lieu les 3 et 17 juin.
Startup Tour: pour postuler, c'est maintenant ou jamais
Ne tardez plus! Les inscriptions pour le grand concours de start-ups organisé par FrenchFounders et French Morning se terminent le 22 mai. Startup Tour est destiné aux start-ups françaises partant à la conquête de l’Amérique, quel que soit le côté de l’Atlantique où elles sont installées. À la clé: 100.000 dollars de prix.
Pour s’inscrire, au moins un des fondateurs doit être francophone et la start-up doit être implantée, ou avoir comme objectif de s’implanter dans la ville des Etats-Unis où elle se présente (voir les villes en encadré). En outre, les candidats doivent remplir au moins deux des critères suivants:
- développer un projet lié à une nouvelle technologie, un nouveau service ou une application innovante d’une technologie existante.
- disposer d’une “démonstration de faisabilité” (proof of concept), un prototype ou une validation scientifique.
- disposer d’une équipe composée d’au moins deux équivalents temps plein.
- démontrer que le projet aura un impact significatif sur l’industrie ciblée ou sur la société ou l’environnement en général.
- avoir levé au moins 500,000 dollars en capital.
- être en phase de croissance.
Des compétitions locales auront lieu dans chaque ville aux dates indiquées en encadré. Une grande finale aura lieu en septembre, en présence de VCs et autres investisseurs américains et français. Le prix est à la hauteur: le vainqueur emportera un “package” d’une valeur de 100.000 $ qui permettra d’accompagner son développement aux Etats-Unis (un chèque de 20.000$, des services d’experts).
Startup Tour est organisé avec le soutien de l’ensemble de l’écosystème entrepreneurial francophone aux Etats-Unis dont les quatre communautés French Tech Hubs aux US, l’Association des Anciens des Grandes Ecoles de France aux Etats-Unis, Business France et les Consulats de France. Parmi les sponsors, des groupes très influents comme BNP Paribas, XL Airways, Capgemini, DN, C Colombus et Creadev.
Législative 2017 : Roland Lescure (En Marche!) en campagne à Palo Alto
Investi récemment par la République En Marche, Roland Lescure, candidat aux prochaines élections législatives en Amérique du Nord (3 et 17 juin), organise une réunion de rencontre et d’échanges le 18 mai à Palo Alto.
Il viendra discuter de son programme et de sa campagne avec les Français de la ville. Après avoir démissionné de son poste de vice-président et chef des placements de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Roland Lescure s’est engagé auprès d’Emmanuel Macron en avril dernier. Gratuit. RSVP ici
Bilinguisme: Non tout n’est pas joué à 6 ans!
(Article Partenaire) En matière de bilinguisme, comme dans toutes les questions d’éducation, la sagesse populaire n’est pas forcément la meilleure conseillère: non tout ne se joue pas forcément avant 6 ans.
Certes, de nombreuses études scientifiques montrent les avantages du bilinguisme précoce sur le cerveau, mais si vos enfants n’ont pas intégré une maternelle bilingue, il n’est pas trop tard à 6, 7, 8 ou 9 ans. Car au moins autant que l’âge d’exposition au bilinguisme, c’est le degré d’immersion qui compte et fait la différence.
C’est cette philosophie qui est derrière le programme FLI (French Language Immersion) tel qu’il est enseigné au Lycée Français de San Francisco. Cette classe, animée par une enseignante spécialisée dans l’enseignement du Français langue étrangère, accueille des enfants du CP au CM2 (admission en CM1 dernier délai) pour une introduction douce et personnalisée de la langue. Le programme s’adresse à des enfants déjà exposés au français mais pas scolarisés en français ; ou encore à des enfants non francophones mais déjà bilingues par ailleurs (et qui peuvent ainsi acquérir une troisième langue).
L’une des motivations principales pour intégrer le FLI est souvent la réalisation, par les familles, que parler français à la maison “ne suffira pas”. L’oubli de la langue maternelle est un phénomène bien connu des spécialistes, et «peut être total si une seconde langue devient dominante avant 8 ou 9 ans », âge auquel un enfant sait lire et écrire, affirme Barbara Abdelilah-Bauer, auteur du Défi des enfants bilingues. Bien des familles françaises expatriées qui avaient d’abord choisi l’école “monolingue” pour leurs enfants, préoccupés qu’ils étaient de leur permettre d’apprendre au plus vite l’anglais, s’aperçoivent que développer un bon niveau de français quand celui-ci n’est qu’une “langue minoritaire” -parlée seulement à la maison, et parfois par un seul des deux parents- est une gageure.
La règle des 25 heures
Les querelles de spécialistes (ou de moins spécialistes) ne manquent pas quant à la “bonne méthode” qui permettrait, à la maison, de garantir le bilinguisme, et donc la sauvegarde de la “langue minoritaire” (celle qui ne domine pas l’environnement social). Entre partisans de l’OPOL (One parent-one language, où chaque parent parle sa propre langue avec l’enfant) et ceux de la MILAH (Minority Language at Home, qui préconise que seule la langue minoritaire soit parlée à la maison, même si elle n’est pas la langue maternelle des deux parents), chacun arrive en réalité à la même conclusion: ce qui compte, c’est moins le système employé que le temps passé dans la vie de l’enfant à pratiquer la langue en question. Et là, entre constatations empiriques de parents et recherche universitaire, une règle non écrite a fini par se dégager : pour espérer atteindre le bilinguisme, il faut que la « langue minoritaire » occupe au moins un tiers du temps éveillé de l’enfant, ce qui équivaut à environ 25 heures par semaine (ou 3 à 4 heures par jour). Pour la plupart des familles, le calcul est vite fait : en dehors de l’école point de salut, en tout cas impossible d’arriver au temps nécessaire pour atteindre le bilinguisme.
D’un point de vue pédagogique, cette nécessité horaire se traduit dans le système dit de l’immersion. Cette philosophie a vu le jour au Québec, lors de la “Révolution tranquille” francophone dans les années 1960, mais ce sont des anglophones qui en sont à l’origine. Convaincus que leurs enfants ne pourraient pas réussir au Québec sans maîtriser la langue de Molière, ils se sont battus pour imposer l’enseignement “en immersion” en français dans leur école anglophone. Depuis, l’immersion bilingue a fait école bien au-delà des frontières du Canada et est devenu le modèle incontournable. Tel qu’il est pratiqué dans le programme FLI du Lycée Français de San Francisco, il s’agit d’immerger les enfants en français pendant plusieurs heures par jour, dans le but de leur permettre de rattraper le niveau des enfants qui ont reçu un enseignement en français depuis la maternelle. Le FLI est donc temporaire, et dure en général de quelques mois à deux ans, selon les enfants. Au terme de cette période, les enfants intègrent à temps plein leur classe d’âge qui leur est familière puisqu’ils auront déjà partagé les temps en anglais.
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A propos du Lycée Français de San Francisco: L’établissement offre un programme français et accrédité par le Ministère de l’Éducation Nationale, qui est complété par un programme d’anglais exigeant qui met l’accent sur l’apprentissage des langues. Le français y est la langue première des apprentissages. Les enfants bilingues, excellents candidats pour l’apprentissage d’autres langues, pourront commencer l’espagnol en élémentaire, et plus tard auront le choix de l’allemand, du mandarin et du latin. Cette année encore, la promotion de bacheliers du LFSF, de par leur profil multilingue et multiculturel, bénéficieront d’un avantage déterminant dans leur expérience universitaire en France, en Europe, en Amérique du Nord ou dans le monde.
Contact : [email protected] | www.lelycee.org
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