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Un Français lance Origamo, des polos bio et éthiques

Avant, Nicolas Chignardet était trader et gestionnaire de fortune en Suisse. Mais après dix ans dans un univers aux “perspectives restreintes et dans une ambiance parfois malsaine“, le Chartrain de 37 ans quitte la banque en 2015 et s’installe à Boston avec sa compagne, post-doctorante au MIT (Massachusetts Institute of Technology).
Intéressé par une reconversion dans le textile, Nicolas Chignardet se souvient de l’effondrement de l’usine du Rana Plaza au Bangladesh deux ans plus tôt, qui avait coûté la vie à plus d’un millier de travailleurs. Il ressent alors le besoin viscéral de changer l’industrie textile, dans laquelle “les conditions de travail sont souvent désastreuses”, et qui représentela deuxième cause de pollution mondiale après le pétrole“. 


Fin 2015, le Français commence à structurer son projet. Il se rend au Pérou pour visiter des usines, rencontrer des fournisseurs puis lance sa première production. Origamo voit officiellement le jour en novembre 2016. La marque propose des polos homme biologiques, disponibles en trois coloris: rouge, blanc et bleu. Certifié USDA Organic, le coton Pima péruvien utilisé par Nicolas Chignardet est l’un des plus doux et fins au monde. “C’est un coton qu’on appelle “ELS” (Extra Longs Staples). Ses fibres sont très longues et résistantes. On en trouve seulement deux autres de cette qualité, un aux USA, et l’autre le long du Nil en Egypte”.
Chez Origamo, ne cherchez pas le label, il n’y en a pas. Contrairement au bio où l’appellation est conditionnée par l’obtention d’un label, la définition du commerce équitable est plus floue. Si des labels existent, ils demandent des participations et garanties financières importantes à leurs membres, ce qui favorise les grosses entreprises selon Nicolas Chignardet. “Adhérer à un label n’est pas la seule façon de produire responsable. Je ne suis pas contre, mais je dis qu’il y a d’autre voies pour produire de manière éthique. Pour moi, payer et fournir des conditions de travail qui améliore la vie des gens devrait être une exigence des marques”. Une étape que le Français a fait lui-même. En se rendant sur les sites de production au Pérou, il a rencontré les ouvriers des usines pour s’assurer qu’ils travaillaient dans de bonnes conditions, et a sélectionné des usines proposant de vrais contrats à ses employés, dans un pays où “70% du travail est fait au noir“.


En novembre 2016, les premiers polos arrivent du site de production au Pérou. Au même moment l’ancien banquier levait des fonds grâce à un financement participatif et vendait ses premiers modèles principalement en Europe. Depuis, il se concentre sur la vente en ligne aux USA. “J’ai choisi de faire de l’homme car il y a très peu de vêtements homme organic et fair trade aux USA. Ce sont des thématiques qui sont plus “girly”, même si les choses changent.” L‘entrepreneur cherche désormais à trouver des partenaires pour vendre en boutique, même si le textile bio a du mal à trouver preneur. “C’est plus simple avec la nourriture bio car il y a un bénéfice direct sur le consommateur”. A l’avenir, le Français rêve de devenir assez gros pour influencer les producteurs, et passer à une industrie textile qui respecte la planète et les travailleurs.
Tout jeune entrepreneur, Nicolas Chignardet considère que “le marché américain est immense et qu’il est facile de se lancer. Mais il est aussi ultra-compétitif même dans un secteur de niche comme le mien”. A titre personnel, il aime le côté “foufou des USA” même s’il avoue ne pas être tombé amoureux du mode de vie. “Les gens travaillent trop, beaucoup trop”.

Comment s'accréditer pour enseigner dans les écoles publiques de Californie

Destinée aux personnes intéressées par une carrière dans les programmes d’enseignement bilingue, une session d’information sur le système d’accreditation aura lieu le lundi 8 mai au UCLA Royce Hall, de 6:30 à 8 pm, sous les auspices du département d’Etudes francophones de UCLA.
Une réunion qui fait écho aux nombreux programmes d’immersion en français qui se développent dans les écoles de Los Angeles (Altadena ou Franck D. Parents à Inglewood).
Cette session sera rythmée par les interventions de professeurs du département d’éducation de UCLA, qui livreront les informations relatives au système d’accréditation de l’état de Californie (credentials). Des professionnels du Los Angeles Unified School District étayeront le sujet sur les voies d’entrées proposées par les districts scolaires (postes d’assistants, voies accélérées…). Enfin, des enseignants français et américains ayant reçu leur accréditation apporteront leurs témoignages.

Le Consulat de San Francisco cherche des volontaires pour le 2nd tour

Pour le second tour de l’élection présidentielle, samedi 6 mai, le Consulat Général de France à San Francisco cherche des volontaires pour les centres de vote de San Francisco et de Palo Alto.
Trois possibilités s’offrent aux intéressés:
– Les assesseurs veilleront, avec le président et le secrétaire des bureaux de vote, au bon déroulement du scrutin. Ils doivent être présents à l’ouverture et à la fermeture des bureaux.
– Les volontaires participeront au bon déroulement du scrutin en assistant le bureau, notamment pour l’accueil et l’orientation des électeurs (de 8am à 1pm ou de 1pm à 7pm).
-Les scrutateurs seront chargés d’effectuer le dépouillement, après la clôture des bureaux de vote à 7pm.
 

Le National Sawdust à Brooklyn: petit poucet devenu grand

Quand il fait visiter la salle de concert, ses yeux s’illuminent toujours. Jean-Pierre Chessé, est l’un des co-fondateurs du National Sawdust, entré en 2015 dans l’aventure qui consistait à créer à Williamsburg un lieu de référence pour toutes sortes de musiques, avec une programmation soignée et rigoureuse.
Dix-huit mois après le lancement, le pari est gagné et le Français ne cache pas sa joie: “Il y a une vraie dynamique artistique dans cette salle, et les musiciens ne s’y trompent pas“. La meilleure preuve est sans doute l’affiche du gala de National Sawdust mercredi 3 mai, avec de grands noms dont le musicien et compositeur Philipp Glass ou la soprano Renée Fleming, deux inconditionnels de la salle de Brooklyn.
La salle est devenue une référence pour la musique de demain et c’est passionnant de faire grandir ça, explique Jean-Pierre Chessé. Ici on peut écouter de la musique de chambre, de l’électro, du blues, de la musique africaine, de la fusion et le tout dans une salle intimiste“. Effectivement, on est bien loin des grandes salles new-yorkaises pouvant accueillir des milliers de spectateurs. Le National Sawdust est prévu pour 350 personnes, dans une salle à l’acoustique enviée par les plus grands studios d’enregistrement. “Il y a une relation particulière entre l’artiste et le spectateur, une proximité qui rend l’expérience du concert beaucoup plus intéressante“.
Si Jean-Pierre Chessé parle de la salle et de la programmation comme un passionné, son travail consiste avant tout à gérer le portefeuille de cette association à but non lucratif. “Il faut trouver des donateurs, trouver des financements. C’est en fait une start-up qu’il faut développer”, explique le businessman qui a fait fortune en Chine avec sa société de distribution de produits alimentaires. Installé à New York depuis 2015, il gère Bleu Capital, en parallèle à son investissement dans National Sawdust. Un fonds d’investissement qui s’intéresse aux start-ups en début de parcours.
Jean-Pierre Chessé regarde la façade du National Sawdust et sourit: “On est au bon moment au bon endroit“.
 

Élections 2017: où suivre l'annonce des résultats à Washington

Qui sera donc le (ou la) huitième président(e) de la 5e République? Macron? Le Pen… Le résultat final sera connu dimanche 7 mai vers 8 pm en France, soit aux alentours de 2 pm sur la côte est des Etats Unis. Voici quelques idées pour suivre la soirée électorale entre Frenchies à Washington.
Le Bar de l’Hotel Sofitel de Washington – Bastion de la communauté française de la région, toutes les télévisions du bar projetteront les résultats en live.
La Jambe – Vous étiez nombreux à suivre les résultats du 1er tour dans ce petit bar à vin de Shaw. La propriétaire a donc décidé de projeter l’annonce des résultats définitifs autour du bar pendant le brunch, à partir de 1:30 pm. Au passage, goûtez les rillettes de saumon, elles sont délicieuses et faites maison!
Blackfinn –  le chapitre de Georgetown de European Horizons, une think tank transatlantique dédiée à l’exploration des affaires et de l’identité européenne, se retrouve cette fois à Blackfinn du côté de McPherson Square à partir de 1:00 pm dimanche (cliquez ici pour plus d’information.)
Grand Central – Quelques-uns de nos compatriotes ont pris l’initiative de réserver une petite salle à l’étage de ce bar/restaurant d’Adams Morgan. L’ambiance y sera bon enfant avec des boissons pas chères ($4 le mimosa ou le bloody mary) et un thème tricolore. Alors on ressort les drapeaux et on y va!
Et pour conclure cette période électorale, l’ambassade de France organise une discussion le 11 mai à 6:00 pm  pour répondre aux deux questions suivantes: quelle sera la position de la France et du nouveau president(e) de la République face à Donald Trump et à son attitude envers l’Europe et quels sont les nouveaux enjeux pour les relations transatlantiques. La discussion durera une heure, suivi d’un question-réponse d’une demi-heure et d’une petite reception après. Edward Isaac Dovere de Politico, Philippe Gelie du Figaro, Jeff Lightfoot de l’Atlantic Council et Benjamin Haddad du Hudson Institute participeront à cette discussion qui sera modérée (en anglais) par Elise Labott de CNN. L’inscription est gratuite mais obligatoire sur eventbrite.
 
 
 

"Réparer les Vivants" : Katell Quillévéré filme la vie après la mort

Partir d’un drame pour aller vers la vie, c’est la trajectoire qui m’intéresse le plus”, confie Katell Quillévéré, en parlant de ses films.
Figure de proue de la nouvelle génération du cinéma français, la réalisatrice vient de faire le tour des festivals d’Amérique du Nord avec “Réparer les Vivants” (“Heal the Living”) adapté du bestseller éponyme de Maylis de Kerangal. Le film entrera en salles à partir du 14 avril à New York et Los Angeles, puis dans le reste du pays dans les semaines qui viennent.
En 2010, Katell Quillévéré crée la surprise avec son premier long-métrage “Un poison violent” présenté à Cannes et salué par la critique. Trois ans plus tard, “Suzanne” vient confirmer le talent de la jeune réalisatrice. Avec “Réparer les Vivants”, elle nous raconte une nouvelle histoire, avec la même authenticité.
Comme mes films précédents, “Réparer les Vivants” tourne autour de la question de la résilience, explique la cinéaste, Comment se reconstruire après une perte, que ce soit un deuil, une séparation, ou une disparition, quand on est du côté de ceux qui restent, du côté de la vie ?” Une résilience face à la mort, après la mort, qui n’est plus vu comme la fin, mais comme un point de départ.
Dans “Réparer les Vivants”, le personnage principal est un cœur, celui de Simon, lycéen, surfeur, qui se retrouve en état de mort cérébrale après un accident de voiture. Un cœur, synonyme de dernière chance pour Claire (Anne Dorval), insuffisante cardiaque, en attente de greffe.


La première réussite du long-métrage, c’est sa maîtrise du film choral. Katell Quillévéré évite l’écueil du casting trop lourd, trop dense. Au contraire, elle peint une chaîne humaine où chaque maillon interprète brillamment son rôle. “J’avais envie et besoin d’avoir des personnalités fortes dans mon casting. D’aller vers des acteurs qui pouvaient porter un film avec un sujet très dur parce qu’ils représentent quelque chose pour le public”, explique la réalisatrice qui voulait une distribution “à l’image de la diversité de la société”.
Avec Kool Shen, Emmanuel Seigner, Tahar Rahim, Anne Dorval, Alice Taglioni ou Dominique Blanc, “Réparer les Vivants” mélange les genres, les cinémas, les origines. “Je voulais que certains soient très connus et d’autres moins”, comme les nouveaux espoirs prometteurs du cinéma français : Alice de Lencquesaing, Karim Leklou, Finnegan Oldfield et Théo Cholbi. “Cette diversité-là me semblait très importante par rapport à ce que le film racontait”, explique la metteuse en scène.
Ce que je trouve assez puissant avec le don d’organe et la greffe, c’est que quand on ouvre un corps humain, la question de la survie, de la compatibilité entre deux êtres, n’a plus rien à voir avec la couleur de la peau, avec l’âge, avec le sexe, avec les origines sociales. Les fondamentaux du vivant n’ont rien à voir avec la bêtise de ces questions”, explique Katell Quillévéré.
Et si le long-métrage met en lumière l’univers parfois méconnu du don d’organe, des moyens mis en œuvre ou encore de l’accompagnement du donneur comme tu receveur, loin est l’idée d’en faire une propagande. “Ce n’est pas un film militant, j’aurais trouvé ça extrêmement limité et surtout quand on rentre en profondeur dans ce sujet, on se rend compte déjà à quel point on ne peut pas juger les gens dans leurs décisions personnelles”, affirme Katell Quillévéré.
Laisser le spectateur libre de ses émotions : voilà une des marques du cinéma de la réalisatrice. Livrer des performances brutes, sans excès de pathos ou de misérabilisme, animées par un réel désir de sincérité. “C’est une des raisons qui me poussent vraiment à faire du cinéma. Et c’est quelque chose que j’essaierais toujours de préserver, ne jamais faire un film pour faire un film, mais partir de choses qui me touchent profondément, qui me hantent”, explique la réalisatrice. Elle travaille actuellement sur un projet de série TV avec comme sujet la naissance du hip-hop en France, à travers l’histoire du groupe NTM.

5 idées de week-ends au grand air autour de Washington

Vous avez envie de prendre l’air sans prendre l’avion ? La région autour de Washington a plus d’un atout touristique en poche. Notre défi : trouver 5 idées rafraîchissantes de week-ends, à la montagne ou au bord de l’eau. Une seule contrainte : rester à deux ou trois heures de route environ de DC.

5 – Le parc national de la Shenandoah

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La Shenandoah, c’est un trésor de nature brute à 120 kilomètres de Washington. Un parc national immense, couvert d’une épaisse forêt et traversé par une route qui serpente dans la montagne avec des points de vue imprenables sur la Virginie qui s’étale en contre-bas. Au printemps, la nature se réveille et les ours noirs commencent à pointer le nez dehors. Pour les observer, il suffit d’emprunter la route touristique qui traverse le parc (la « Skyline drive ») ou de marcher sur l’un des sentiers de randonnée (dont le mythique « Appalachian trail »). Et de croiser les doigts ! Votre récompense à la fin de la journée : pouvoir écrire où, quand et combien d’ours vous avez repérés sur le registre officiel des rangers du parc.

Où dormir ? Dans un des lodges, auberges rustiques mais accueillantes du parc. « Big Meadows » ou « Skyland Resort » sont les plus proches de Washington.

Où manger ? Dans ces mêmes lodges, bien plus pratiques que de ressortir du parc à la nuit tombée. On y sert des plats simples mais copieux et qui mettent à l’honneur les produits de la région.

Notre activité préférée : écouter des musiciens locaux reprendre « Take Me Home, Country Roads » de John Denver, un hymne à la rivière Shenandoah, à la veillée dans un des lodges du parc.

4 – Chesapeake Bay

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Dans la Chesapeake Bay, vous ne sentirez pas tout à fait l’odeur du grand large mais c’est tout aussi dépaysant et rafraîchissant… et à moins de deux heures de Washington. Sur la route, vous pouvez vous arrêter dans deux petites villes animées, St Michaels puis Oxford. Entre les deux, embarquez avec votre voiture, à vélo ou à pied pour une mini-traversée sur le « Oxford Bellevue Ferry ». La Chesapeake Bay est aussi un bon endroit pour chiner, par exemple dans les entrepôts du Oak Creek Sales. Juste en face, une adresse incontournable pour un brunch avec cocktails branchés et assiettes qui mettent en valeur les producteurs locaux : t at the General Store.

Où dormir ? Le Hyatt Regency Chesapeake Bay à Cambridge, avec sa piscine intérieure, son long ponton où se balader et sa cheminée extérieure pour faire griller des chamallows à la nuit tombée, est une bonne adresse, notamment pour les familles.

Où manger ? L’Ocean Odyssey Seafood Restaurant ne paie pas de mine à l’extérieur mais c’est là que les habitants viennent dévorer les traditionnels « blue crabs » par douzaine, armé d’un petit marteau.

Notre activité préférée : Aller observer les pygargues à tête blanche, l’aigle américain, dans le Blackwater National Wildlife Refuge.

3 – Deep Creek Lake

Depuis Washington, il faut compter 3 heures pour rejoindre ce Deep Creek Lake, à deux pas de la station de ski Wisp Resort. Mais l’effort sera récompensé : un lac de carte postale, entouré de verdure, où toutes les activités aquatiques sont possibles (kayak, ski nautique ou paddle). L’endroit est idyllique aussi pour les amateurs de golf avec plusieurs sites aux alentours. Si vous avez envie de vous dégourdir les jambes, le Swallow Falls State Park propose plusieurs sentiers de randonnée pour partir à la découverte de cascades aux environs.

Où dormir ? Si votre rêve est de vivre le temps d’un week-end dans une splendide « cabin » en bois avec ponton personnel sur le lac, allez faire un tour sur ce site de location.

Où manger ? A quelques kilomètres du lac, FireFly Farms Creamery & Market est l’endroit idéal pour acheter fromages de chèvre et charcuteries.

Notre activité préférée : Boire (avec modération) une bière fraîche au Mountain State Brewing Co, une micro-brasserie locale.

2 – Chincoteague et Assateague Islands

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Enfin l’océan ! Sur la façade atlantique, Chincoteague et Assateague Islands sont deux bouts de terre arrimés aux confins de la Virginie et du Maryland. Assateague Island, l’endroit le plus préservé, est une barrière naturelle qui protège Chincoteague Island, un peu plus développé. L’image de carte postale : des poneys sauvages en train de brouter, au calme, en pleine nature. C’est l’endroit idéal pour partir randonner ou pour profiter de la plage même si l’eau est très fraîche.

Où dormir ? Pour profiter au plus près de la nature, tentez l’aventure dans un des terrains de camping gérés par le National Park Service.

Où manger ? Sur Chincoteague Island, savourez une glace artisanale au Island Creamery.

Notre activité préférée : Pour observer les poneys sauvages sans trop les déranger, il est possible d’embarquer sur un bateau pour une mini-croisière.

1 – Lancaster

Bienvenue en pays Amish ! Le décor est une jolie campagne verdoyante, certains y voyant une lointaine cousine de la Normandie. Mais les habitants (Amish pour certains, Mennonites donc moins rigoristes pour les autres) vous invitent à un voyage dans le temps avec leurs charrettes noires tirées par un cheval, leurs vélo-trottinettes et leurs costumes traditionnels. Les Amish vivent retirés du monde par conviction, pas toujours facile donc de les rencontrer mais vous pouvez les croiser sur les marchés locaux où ils viennent vendre leurs produits, par exemple à Bird-in-Hand.

Où dormir ? Plusieurs bed and breakfasts installés dans des fermes vous permettent de découvrir d’un peu plus près la vie de ces communautés.

Où manger ? Au Central Market de Lancaster, un beau bâtiment en briques rouges construit au XVIIIe siècle. A l’intérieur, des stands pour manger sur le pouce grâce aux produits de la région.

Notre activité préférée : Un voyage dans la campagne à bord d’un train à vapeur du côté de Strasburg.

Elisez la meilleure baguette de Philadelphie

Vous aimez le pain? Vous aimez Philadelphie? Voici la bonne nouvelle: le concours Best Baguette arrive chez vous. La grande finale aura lieu le mardi 6 juin au restaurant Le Chéri (et vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places (-50% pour les 100 premiers!).
Dans un premier temps, habitants de Philadelphie et des environs, il vous faut nominer ci-dessous vos baguettes préférées. Il n’y a aucune restriction: les chaînes, les épiceries et les petites boulangeries de quartier sont admises, à condition qu’elles fassent elles-mêmes leur pain de A à Z. Le concours est ouvert à toutes les boulangeries de l’agglomération.
De cette consultation émergera une liste de finalistes qui seront donc conviés à la finale du 6 juin. Là, un jury d’experts et d’amateurs éclairés désignera la meilleure baguette 2017. Au cours de l’évènement, le public pourra également goûter le pain (avec bien sûr buffet de fromage et de charcuterie et vin).
(Si le formulaire ne s’affiche pas ci-dessous, vous pouvez cliquer ici)
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Le New York African Film Festival : entre révoltes et résilience

Pour sa 24ème édition, le New York African Film Festival résonnera aux échos des révolutions et des protestations de la diaspora africaine. Co-organisé avec la Film Society of Lincoln Center, le festival aura lieu du mercredi 3 au lundi 29 mai.
Pour célébrer “The Peoples’ Revolution”, 25 longs-métrages et 36 courts-métrages réalisés sur l’ensemble du globe seront projetés durant le festival qui débutera à la Film Society of Lincoln Center, puis se prolongera à partir du 10 mai au Lehman College, Maysles Cinema et la Brooklyn Academy of Music.
Parmi les plus attendus, le film franco-tunisien “Zizou” de Férid Boughedir sera projeté pendant cette édition du festival. Le long-métrage raconte les aventures du jeune Aziz, surnommé Zizou. Après avoir quitté son village natal du Sahara pour Tunis où il tombe fou amoureux d’une jeune fille empêtrée dans la mafia locale. A la veille du Printemps arabe, Aziz, sorte de Candide des temps modernes, part à la rencontre d’une Tunisie multiple et divisée, qui lui fait vivre un véritable périple.
Tous deux lauréats du César du meilleur court-métrage en 2017, “Maman(s)” de Maïmouna Doucouré et “Vers la tendresse” (“Towards Tenderness”) d’Alice Diop font partie des films de cette édition. Le premier raconte le quotidien d’Aida, huit ans, qui se voit bouleversé lorsque son père revient à Paris après un voyage au Sénégal. Ce dernier ne revient effectivement pas seul, mais avec Rama qu’il présente comme sa seconde épouse. Pour son court-métrage documentaire, Alice Diop est partie explorer la masculinité auprès d’une bande de jeunes garçons de cité parisienne.
Beaucoup d’autres films sont à découvrir durant le festival. Tous sont sous-titrés en anglais.

Le cinéma européen mis à l'honneur à New York

Le Panorama Europe Festival revient à New York du vendredi 5 mai au dimanche 21 mai. Pour cette neuvième édition, 17 films européens seront projetés au Museum of the Moving Image à Astoria et au Bohemian National Hall.
Chaque année, le festival met en lumière des long-métrages de tous les genres et de tous les pays pour célébrer le cinéma européen. Des réalisateurs et acteurs hongrois, belges, maltais ou danois viendront rencontrer le public new-yorkais durant le festival dédié cette année aux 60ème anniversaire du Traité de Rome.
Côté français, le documentaire “Swagger” d’Olivier Babinet sera présenté au Panorama Europe Festival. Avec son dernier long-métrage, le réalisateur est parti découvrir onze adolescents dans les banlieues défavorisées de Seine-Saint-Denis. Leurs rêves, ou encore leurs analyses cocasses ou plus sérieuses du monde actuel, s’entremêlent sur fond de tableaux musicaux ou séquences de science-fiction scénarisées. Un portrait de la jeunesse de banlieue, qui prend le parti d’en montrer ce qu’elle a de plus drôle et enthousiasmant. Présenté à Cannes en 2016 dans la sélection Acid, le documentaire français fut aussi nommé cette année au César du Meilleur Documentaire. “Swagger” sera projeté le samedi 6 mai à 4pm au Museum of the Moving Image.

"Adama" : un autre regard sur la Première Guerre Mondiale à Washington

Dans le cadre des commémorations du centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis dans le premier conflit mondial, les services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis organisent la projection de “Adama” de Simon Rouby le mardi 23 mai à 7pm.
Sorti en 2015, le long-métrage d’animation raconte l’histoire d’Adama, un jeune ouest-africain vivant avec son frère aîné Samba dans un village isolé. La Première Guerre Mondiale a éclaté deux années plus tôt, et Samba décide de s’engager dans l’armée pour aider financièrement sa famille. Peu de temps avant leur initiation du passage à l’âge adulte, le jeune homme fuit le village en pleine nuit. Contre l’avis de tous, son frère Adama part à sa recherche. Une quête qui va l’amener jusqu’à Verdun puisqu’il va lui aussi s’engager dans l’armée.
Inspiré des contes traditionnels africains, l’histoire de “Adama” est bercée entre réalités historiques et apparitions ou phénomènes magiques. Réalisé en images de synthèses et en stop motion, le film de Simon Rouby a reçu à l’époque un très bon accueil de la presse et fut présenté au Festival International du Film d’Animation d‘Annecy.
Il sera projeté en français et sous-titré en anglais.

Présidentielle 2017 : où regarder le résultat du second tour à New York

On y arrive enfin! Après des mois de conversations enflammées avec vos amis et collègues, de coups de sang et de prises de tête, on connaîtra ce dimanche 7 mai le nom du nouveau (ou de la nouvelle) président(e) de la république, après cette présidentielle hors-norme.
Pour vivre l’annonce des résultats à 2pm – tout en partageant du bon rouge pour mettre tout le monde d’accord – plusieurs restaurants organiseront des retransmissions.
Le politique
En Marche! New York donne rendez-vous aux marcheurs et aux non-marcheurs dès 1pm à Café Tallulah (240 Columbus Ave) dans l’Upper West Side. Boissons et nourriture à commander sur place. L’espace est limité à 100 personnes.
Les non-politiques
Gloo, le restaurant français du West Village (78 Carmine St), a vu débarquer 400 personnes au premier tour, selon son propriétaire Christophe Garnier. Il remet donc ça en déployant un grand écran dans sa grande salle, en plus du bar.
Opia (130 E 57th St) a vu défiler presque toutes les formations politiques. C’est donc tout naturellement que le restaurant français de Midtown retransmettra les résultats avec une formule brunch à 29 dollars et du champagne. Les festivités commenceront à midi.
La Provence en Boite (263 Smith St), le bistrot-pâtisserie de Jean-Jacques Bernat à Brooklyn, sera branché sur TV5 Monde pour suivre les résultats.