Pour les élections présidentielles et législatives, les Français inscrits sur les listes du Consulat Général de France à New York (Etats de New York, New Jersey, Connecticut et les Bermudes) sont répartis dans neuf bureaux de vote différents.
Les Français résidant à Manhattan Centre, Flushing, Long Island City et sur Long Island, devront voter au Service de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France (972 Fifth Avenue). Pour les habitants de Manhattan Est, le bureau de vote se trouve au Consulat général de France (934 Fifth Avenue).
Manhattan Sud et Staten Island sont rattachés à l’Ecole Internationale de New York (111 East 22nd Street). Pour Manhattan Ouest, Nord et le Bronx il faudra se rendre à la New York French American Charter School (311 West 120th Street). Les électeurs de Brooklyn et Jamaica quant à eux, iront à l’International School of Brooklyn (477 Court Street ).
Pour les Français résidant hors de New York, et plus précisément dans le Westchester, New York Est et le Connecticut, il faudra se rendre à la French American School of New York (Elliot Avenue et Ralph Avenue à Mamaroneck). À New Jersey Nord et Ouest, le bureau de vote se trouve à la French American Academy of Jersey City (209 3rd Street). Pour le Sud, c’est à l’Agence consulaire de Princeton (120 Bouvant Drive) qu’il faudra mettre votre bulletin dans l’urne.
Enfin, les habitants des Bermudes iront voter à l’Agence consulaire des Bermudes (Richmond House, 12 Par-la-Ville Road).
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du consulat général de France à New York.
Présidentielle: où voter à New York?
Le French Butcher a désormais sa boucherie à Los Angeles
Jean-Claude Sétin et sa femme Susan ont le sourire vissé aux lèvres. Depuis cinq mois, ils ont ouvert leur boucherie artisanale Le French Butcher dans le quartier de La Brea. C’est le résultat de deux années de recherches fastidieuses. “Il est très difficile de trouver des endroits assez grands pour pouvoir faire la coupe de la viande, assure le couple. Et les loyers sont prohibitifs.”
Ils n’ont pas pour autant renié leurs habitudes, et continuent de faire les marchés (Larchmont et West Hollywood) le dimanche matin. La seule différence est qu’ils ne préparent plus la viande dans leur cuisine industrielle, mais dans leur propre laboratoire.
Après avoir affronté les obstacles pour s’implanter à Los Angeles, Jean-Claude Sétin a connu le succès lors de Thanksgiving et Noël. Pour en arriver là, il a du débroussailler le terrain. “Je m’aperçois que je suis un pionnier. C’est comme à l’époque du Far West sur certains points. Au niveau de la boucherie, les Américains ont 30 ans de retard sur la France“, assure le sexagénaire niçois, riche d’une expérience de 45 ans.
Dans sa démarche, il a eu la chance de travailler pour la boucherie Lindy and Grundy à son arrivée en 2011 aux Etats-Unis. Les deux propriétaires l’ont alors présenté à de bons producteurs californiens.
Pour faire face aux manques, il a effectué de nombreuses recherches et mis la main à la pâte. Ainsi, il élabore ses propres épices pour les 100 kg de saucisses et merguez produits chaque mois, ses best-sellers. “Je veux me démarquer, célébrer la France, avoir la chance que les gens goûtent mes produits“, assure ce passionné, qui s’est tout de même adapté aux goûts américains sur les conseils de son fils, restaurateur en Floride.
Dans sa boucherie à la décoration industrielle, il confectionne charcuteries, pâtés, rillettes, saucisses. Bref, tout excepté les magrets séchés et salamis concoctés par un Français à Carlsbad. Mais son travail ne s’arrête pas là : “j’essaye de faire découvrir de nouveaux morceaux de viande à mes clients. Il n’y a pas que l’entrecôte dans le boeuf. Je leur donne également des conseils de cuisine“, lâche ce fervent défenseur de la relation boucher-client.
Un savoir-faire à la française
Proposant charcuteries, viandes à la découpe, fromages français et pain, cet ambassadeur se différencie de la concurrence. “Les animaux sont 100% nourris à l’herbe, sans OGM et proviennent de Californie“, vante Susan Dane Sétin. Le savoir-faire diverge également. “Contrairement aux Américains, je ne coupe pas la viande à la scie électrique, mais au couteau. Dépecer la viande à la française, c’est un acte chirurgical“, complète Jean-Claude Sétin qui est accompagné en cuisine par un boucher lyonnais et deux apprentis.
“Je suis également le seul à recevoir la viande directement au laboratoire. Après la découpe, j’utilise plus de 95% de la viande, contre 65% pour les Américains.” Des techniques tricolores qu’il enseigne lors de classes pour apprendre à faire du pâté ou des saucisses.
Le couple a d’autres idées en réserve. En bon cuisinier et grand amateur de persillades, Jean-Claude Sétin aimerait proposer des plats mitonnés à ses clients. “A ma boucherie à Nice, certains habitués me demandaient de leur faire une daube pour le lendemain, et je le faisais“, se souvient le boucher. A Los Angeles, il fera goûter le rôti orloff, la blanquette, le pâté en croûte… “J’aimerais aussi avoir des poissons fumés. Qu’est ce que c’est bon les harengs à l’huile !“, lâche-t-il, la gourmandise dans les yeux. En plus des sandwiches déjà proposés à la demande, il souhaite préparer des “tacos” frais.
Avec sa femme Susan aux commandes du développement, ils aspirent à grandir. “Nous voudrions ouvrir une deuxième boutique à Downtown, ainsi qu’une en Caroline du Nord où il y a de grands consommateurs de viande“, fait-elle valoir, attendant les fonds avant de se lancer. A plus long terme, le couple ambitionne de monter une chaîne de boucheries aux Etats-Unis. Le French Butcher poursuit sa conquête de l’Ouest.
Mlle Sophie, une Française tricoteuse mode à New York
“Le tricot peut être moderne et chic“, assure Sophie Thimonnier allias Mlle Sophie, créatrice de la marque Breaking the wool il y a sept ans.
Aujourd’hui installée à New York, la Française de 35 ans apprend le tricot sur les genoux de sa grand-mère. Passionnée, elle décide d’en faire son métier après une carrière dans la communication. “J’ai toujours voulu travailler pour moi“, confie-t-elle. En 2003, la jeune femme s’expatrie aux Etats-Unis une première fois avec son mari. Elle décide alors de lancer une marque spécialisée dans les accessoires en tricot pour enfants, Paul et Sophie. En 2008, lorsque le couple déménage à San Francisco, Sophie Thimonnier décide de suivre des cours à l’Academy of Art de San Francisco, pour “se perfectionner et approfondir quelques techniques“. Elle crée en parallèle un blog alimenté de tutoriels pour que “les néophytes puissent s’initier au tricot par eux-même”. Un vrai succès qui donne à Mlle Sophie des idées.
En 2010, l’entrepreneuse crée Breaking the wool, une marque à la confluence de la mode et du tricot. Elle y propose des vêtements et accessoires pour femme, enfant et bébé, autour d’un produit phare, le “Trendy châle“, un châle triangulaire moderne décliné en différentes matières et coloris. “Chaque modèle est fabriqué aux Etats-Unis et n’est produit qu’en quantité très limité”.
Loin de vendre de simples produits, Mlle Sophie fait de Breaking the wool “une expérience tricot“. Elle développe des vidéos conseils, organise des workshops et a publié deux livres de modèles d’écharpes et de plaids à tricoter. Un positionnement différent des grandes entreprises du secteur qui font son succès. “C’est gratifiant de voir que les gens sont attachés à Mlle Sophie, à la personne comme au produit. Ils me reconnaissent sur les salons et me suivent beaucoup sur les réseaux sociaux”.
Si le tricot mode reste une niche aux Etats-Unis, où les Américaines sont “plus techniques que créatives“, Mlle Sophie s’est rendue compte qu’ils pouvaient y trouver des avantages. “Les Américaines le vivent aussi comme un moment de relaxation qui permet de se ressourcer, de se vider la tête. Le tricot remplace le yoga”.
Attachée à répondre aux demandes de ses clientes américaines, Mlle Sophie a lancé en avril la Sweet Baby Box, un coffret contenant une couverture à pompons pour bébé. “C’est le cadeau parfait pour les babyshowers, très répandues aux USA“.
Elle-même mère de deux enfants en bas âge, Mlle Sophie avoue devoir jongler entre entreprise et famille. “Je travaille tôt le matin, m’occupe d’eux l’après-midi et me remets au travail le soir quand ils sont couchés. Il faut être Wonderwoman, un peu partout à la fois”. De retour à New York depuis 2016 après un passage à Paris, la Française est très heureuse de s’être réinstallée aux Etats-Unis, un pays dans lequel “il est plus simple de se lancer. On nous laisse notre chance“. A l’avenir, Mlle Sophie souhaite développer le travail de création en collaboration avec des marques et pourquoi pas lancer des concept stores. D’ici-là, elle annonce pour septembre la sortie d’un troisième livre.
Chouchou, du couscous comme à la maison
Sur East 4th Street se cache un tout nouveau restaurant de spécialités marocaines. Il est si bien caché qu’on peut passer plusieurs fois devant avant de remarquer son nom, Chouchou, écrit en fines lettres dorées.
Les propriétaires, Mario Carta et Antonin Brune, deux Français arrivés à New York il y a 17 et 8 ans, continuent sur leur lancée après avoir transformé le restaurant Casimir en Pardon My French.
“Je suis issu d’une famille de pieds-noirs, et tous les dimanches ma mère faisait du couscous, sourit Mario Carta, mais depuis que je suis à New York je n’ai jamais trouvé quelque chose qui me convenait, comme à la maison”. Se doutant bien qu’il n’était pas le seul nostalgique, il a donc créé ce lieu à l’ambiance branchée.
Tagine d’agneau, langouste, végétarien, couscous kefta ou royal: les plats arrivent dans une vaisselle directement venue de Casablanca et sont accompagnés de plusieurs hors-d’oeuvres de saison. “Chouchou est une destination, confie Mario Carta, le lieu est un peu caché, petit, intime, comme une bulle dans l’East Village”.
C’est d’ailleurs un quartier auquel Antonin Brune et Mario Carta sont très attachés. Ce dernier confie que “le coin est ouvert sur le monde, cosmopolite, et je crois que c’est le seul quartier qui a encore son authenticité new-yorkaise. J’adore cette partie de la ville. C’était tout à fait logique d’installer Chouchou ici”.
Mario Carta et Antonin Brune ne sont pas prêts de faire une pause. Ils préparent l’ouverture d’un autre restaurant, le “Nobody’s Perfect” qui, lui, promet un voyage en Italie.
Élections 2017: où voter dans la circonscription de Miami ?
Pour les prochaines élections présidentielles et législatives, les votants inscrits sur les listes du Consulat Général de France à Miami devront se rendre, selon leur lieu de résidence dans six bureaux de vote différents.
Le bureau de vote attribué aux votants est indiqué sur la convocation qu’ont reçu ou recevront (par e-mail ou courrier) chaque résident de Floride, des Bahamas, des Îles Caïmans ou de Porto Rico.
Les électeurs des comtés de Broward, Collier, Dade, Monroe, ainsi que des Iles vierges américaines, des Iles Turques et Caiques et des Iles Caïmans sont appelés à voter dans l’un des deux bureaux de vote ouverts dans les locaux du consulat général de France à Miami, (Brickell Arch, 1395 Brickell Avenue – 10ème étage – suite 1050).
Les électeurs des comtés de Martin, Palm Beach et St Lucie sont appelés à voter à West Palm Beach, (Government Center Palm Beach County, 301 N Olive Ave).
Les électeurs des comtés de Charlotte, Citrus, de Soto, Glades, Hardee, Hendry, Hernando, Highlands, Hillsborough, Lee, Manatee, Pasco, Pinellas, Polk (hormis la ville de Poinciana, rattachée entièrement au bureau de vote d’Orlando) et Sarasota sont appelés à voter à Tampa (Argosy University, 1403 North Howard Avenue).
Les électeurs des comtés d’Alachua, Baker, Bay, Bradford, Brevard, Calhoun, Clay, Columbia, Dixie, Duval, Escambia, Flagler, Franklin, Gadsden , Gilchrist, Gulf, Hamilton, Holmes, Indian River, Jackson, Jefferson, Lafayette, Lake, Leon, Levy, Liberty, Madison, Marion, Nassau (Floride), Okaloosa, Okeechobee, Orange, Osceola (dont la totalité de la ville de Poinciana), Putnam, Santa Rosa, Seminole, St Johns, Sumter, Suwanee, Taylor, Union, Volusia, Wakulla, Walton et Washington (Floride) devront voter à Orlando (ITEC Entertainment Corporation, 8544 Commodity).
Les électeurs résidant à Porto Rico sont appelés à voter à San Juan (Alliance française, Calle Rosario).
Les électeurs résidant aux Bahamas sont appelés à voter à Nassau (Capital Union Bank, 6 Pineapple Grove – Old Fort Bay).
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Consulat Général de France à Miami.
40 ans après sa mort, partez sur les traces d'Elvis
Le 16 août 1977, à l’âge de 42 ans, Elvis Presley décédait à Memphis (Tennessee) d’un arrêt cardiaque. Une date célébrée depuis, par les fans de la star. En cette année 2017, les célébrations de ce triste anniversaire s’annoncent grandioses. Toute la ville prépare l’événement avec minutie et chacun revendique sa part d’histoire ou d’intimité avec le chanteur de « Jailhouse Rock ».
Afin d’informer les inconditionnels d’Elvis des événements mis en place, un site internet a même été mis en place. Seuls les noms des personnalités et artistes appelés à participer n’ont pas encore été dévoilés, de manière à garder la surprise le plus longtemps possible. L’ex-femme et la fille du King, Priscilla et Lisa-Marie, sont toutefois annoncées.
Inutile cependant d’attendre le 16 août pour le célébrer. Afin d’éviter de se retrouver coincé au milieu de la foule des fans et des curieux qui envahiront les rues de Memphis, le mieux est encore de partir sur les traces du chanteur.
- Tupelo (Mississippi)
Le 8 janvier 1935, Vernon et Gladys Presley donnaient naissance à Elvis, frère jumeau de Jesse Garon, un fils mort-né. Installée dans une pauvre maisonnette surnommée « Shotgun House », la famille y a vécu une dizaine d’années, avant de partir tenter sa chance 170 kilomètres au Nord, à Memphis, dans l’Etat voisin du Tennessee.
Tupelo n’as pas oublié son enfant, bien au contraire. Au “Elvis Presley Birthpace” (306 Elvis Presley Dr) sa maison y est exposée et peut être visitée, de même que l’église où l’intéressé apprit le chant, mais aussi la pratique de la guitare. Un musée retraçant sa vie complète ces deux bâtiments.
En ville, l’image du King est omniprésente, que ce soit sur le site de la foire de Tupelo où il vint donner deux concerts à ses débuts, en 1956 et 1957, ou chez « Johnnie’s Drive In » (908 E Main St) où le jeune Elvis venait tuer le temps entre burgers et bouteilles de RC Cola.
Le lieu à ne pas manquer est toutefois le « TupeloHardware Store » (114 W Main Street), une quincaillerie toujours en activité, où la mère d’Elvis lui acheta sa première guitare. Le personnel se fera un plaisir de narrer l’anecdote.
- Memphis (Tennessee)
Impossible de ne pas trouver trace du chanteur dans les rues de Memphis. Mais s’il faut ne retenir qu’une adresse, « Sun studio » (706 Union Avenue) est évidemment celle qui s’impose.
C’est ici qu’Elvis effectua ses premiers enregistrements, devant un producteur, Sam Phillips, initialement peu convaincu par le jeune homme. La visite du studio, dont Johnny Cash et Jerry Lee Lewis, firent les beaux jours, constitue une plongée dans l’histoire de la musique, avec une foule d’anecdotes toutes plus incroyables.
Autre lieu à ne pas manquer, le magasin de confection « Lansky Brothers » (The Peabody Memphis, 149 Union Ave). Ami d’Elvis, Bernard Lansky, décédé en 2012, aimait à dire qu’il avait réalisé les costumes du King pour ses première et dernière apparitions télévisées. La marque habilla la star tout au long de sa carrière et continue de surfer sur cette relation. Une ligne de vêtements inspirée du chanteur a ainsi été lancée en 2001.
Du côté du South Main Historic District, un passage par le « Arcade Diner » (540 S Main St) permet de découvrir le restaurant préféré d’Elvis.
- Graceland (Elvis Presley Blvd, Memphis, Tennessee)
La légendaire demeure d’Elvis Presley fut ouverte au public en 1982, avec l’objectif de ne rester ouverte que durant trois années. Trente-cinq ans plus tard, elle se visite toujours et accueille en moyenne 600.000 visiteurs par an.
La découverte de la propriété, où sont enterrés tous les membres de la famille, permet une découverte intime de l’univers du King, amateur de gadgets en tous genres et peu effrayé par les décorations tape à l’œil.
Les musées – situés à l’extérieur de la propriété – dévoilent les costumes, les instruments, les véhicules et même les avions privés du chanteur. Une journée complète est nécessaire pour en faire le tour. A noter qu’un nouvel hôtel, le « Guest House » (3600 Elvis Presley Blvd), inspiré de l’architecture de Graceland et décoré par Priscilla Presley a ouvert ses portes cette année, juste à côté. Les 450 chambres offrent des chaînes de télévision avec programmes en continu consacrés au chanteur de « Love Me Tender ».
Où trouver des livres pour enfants en français à New York ?
La Librairie des Enfants, un trésor dans l’Upper East Side
La Librairie des Enfants a ouvert récemment à Manhattan. Lynda Ouhenia, Algérienne mariée à un Américain, et Matthieu Eveillard, Breton et ancien bibliothécaire en France, vous accueillent dans leur jolie librairie de l’Upper East Side. Ici, la sélection est large et on trouve de quoi satisfaire tous les jeunes lecteurs dans un décor intimiste et propice aux découvertes. Livres 1er âge, livres audio, imagiers bilingues, du parascolaire, des classiques, manga, BD, romans pour ado et aussi des livres en anglais. Pour les familles bibliophiles, La Librairie des Enfants dispose d’un rayon bibliothèque avec des abonnements au mois ou a l’année. Vous trouverez aussi sur place des jeux français, des carnets de coloriage et de la petite décoration. En journée, des lectures sont organisées par classe d’âge (de 18 mois à 8 ans). La Librairie des Enfants, 163 E 92nd Street.
Chez Albertine, sous les étoiles
Albertine dispose à l’étage d’un très bon rayon littérature pour enfants. Abritée par les Services Culturels de l’Ambassade de France face à Central Park, Albertine a de quoi satisfaire petits et grands avec une sélection très bien étudiée. Certains titres sont disponibles sur le site uniquement. Une valeur sûre. Le plafond constellé détournerait presque l’attention du livre entre vos mains. A noter que des lectures d’histoires et de contes sont proposées les samedis à 11am. Albertine, 972 5th avenue.
“J’aime lire”, “Pomme d’Api” et “Géo” dans la boîte aux lettres
Bayard Jeunesse et Milan, numéros 1 de la presse pour enfants et ados, proposent l’ensemble des titres du catalogue à recevoir directement à la maison. Vos enfants ne perdront donc pas le fil des aventures de Tom-Tom et Nana ou Petit Ours Brun. L’abonnement USA livraison comprise revient a peu près à celui du magazine en kiosque. Toutes les infos sont disponibles ici.
Sur internet, un choix presque illimité 
Moustache Books, notre chouchou. Le site a été créé il y a cinq ans par une Toulousaine qui habite à New York. Vous avez entendu parler d’un livre génial, on vous a vanté une méthode de lecture ou un livre de conseils de Dolto pour remédier aux crises de jalousie du petit dernier? Pas de problème, Moustache vous propose de passer commande pour vous. C’est simple, efficace et vous passez par une vraie libraire qui peut recommander des ouvrages en fonction de l’âge.
Lecturesdefrance.com: le site (pas très joli) dispose d’un choix assez large de lectures pour enfants de tout âge. Tout ce qui est présenté est en stock aux Etats-Unis, ce qui limite le temps de livraison.
Frenchbooksonline: là aussi le site est un peu vieillot. Il a été ouvert par une Américaine francophile en 2003 et on y trouve une large sélection. Pas de surprises ou de coups de cœur du libraire, ici on est dans un répertoire basique. Le stock est également aux Etats-Unis.
Emprunter à la bibliothèque du French Institute Alliance française
Idéal pour varier les plaisirs! Pour pouvoir emprunter un livre, il faut être membre et payer une adhésion (35 dollars pour les moins de 26 ans mais un forfait famille est disponible à 150 dollars). La bibliothèque Haskell, située dans les locaux du FIAF (22 East 60th Street), dispose d’un coin enfants. A l’emprunt, ces derniers ont le choix parmi plus de 5.000 documents : albums, documentaires, bandes-dessinées, magazines, CD et DVD. Enfin, des lectures sont organisées pour les enfants les mercredis, jeudis et samedis. De quoi permettre aux parents de lire le journal tranquillement !
Le duo français Air en concert à San Francisco
En juin prochain, le duo emblématique de la scène électro française investi les Etats-Unis lors de leur tournée internationale. Formé par Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin, le duo Air sera de passage au Masonic de San Francisco le 23 juin.
Créé il y a une vingtaine d’année, Air se fait surtout connaître avec leur premier album “Moon Safari” sorti en 1998 avec l’incontournable “Sexy Boy”. Puis, c’est la bande originale du film “The Virgin Suicides” de Sofia Copola qui vient le consacrer internationalement. Favoris de la réalisatrice, elle fera aussi appel au groupe pour son second long-métrage “Lost in Translation”.
Avec une notoriété sans conteste, le duo versaillais a notamment travaillé sur des collaborations avec Charlotte Gainsbourg ou Beck Hansen. Aujourd’hui Air compte huit albums à son actif et, à l’instar des Daft Punk, est une véritable référence en matière de French House.
A mi-chemin entre la pop, l’électro et le rock psychédélique, la musique du duo se singularise par son acoustique cosmique et hallucinatoire. Une patte musicale célébrée l’an dernier avec la sortie de leur anthologie “Twentyears” pour le vingtième anniversaire du groupe.
Après leur passage aux Etats-Unis, les deux Français s’envoleront pour Dusseldörf où ils rythmeront le départ du Tour de France.
Le Met rend hommage au photographe Irving Penn
Stravinsky, Hitchkock, Cocteau, Picasso, Dietrich ou Hepburn, tous les plus grands noms du XXème siècle sont passés devant l’objectif d’Irving Penn.
Devenu maître de l’art du portrait au fil de sa carrière, le photographe aurait eu 100 ans cette année, l’occasion pour la fondation Irving Penn de présenter une rétrospective de son œuvre, en collaboration avec le Metropolitan Museum et le Grand Palais à Paris. Intitulée “Irving Penn : Centennial“, l’exposition ouvrira ses portes au Met du 24 avril au 30 juillet.
Irving Penn, c’est avant tout une personnalité emblématique de l’histoire du Vogue américain. Embauché en 1943 après son passage chez Harper’s Bazaar, il réalisera pendant plus de cinquante ans des clichés pour le magazine, dont certains deviendront des Unes iconiques. Si l’exposition revient sur son rôle phare au sein du magazine et de l’industrie de la mode en générale, elle décrypte avant tout sa maîtrise du portrait studio. Penn a su révolutionner cet exercice de style, qu’il savait manier aussi bien pour immortaliser un papoue en costume tribal qu’un mannequin en robe de soirée Balenciaga.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le photographe est mobilisé en Inde et en Italie. Un voyage qui lui donnera envie de photographier des individus de l’ensemble de la planète. Des Quechuas et Péruviens de Cuzco, aux petits artisans et métiers de bouche parisiens, en passant par les Papoues de Nouvelle Guinée, Irving Penn réalisa plusieurs séries de photographies qui l’amèneront à délaisser ses studios de Paris et New York.
“Irving Penn : Centennial” revient donc sur des aspects parfois méconnus de la carrière du photographe, tout en revenant sur ses clichés de mode incontournables, notamment ceux de sa muse Lisa Fonssagrives. Le mannequin suédois rencontre à la fin des années 1940 son futur pygmalion avec qui elle se maria et qui la propulsa au rang des mannequins les plus iconiques de l’histoire de la mode.
Moshi: atelier petit philosophe chez Albertine
En ces temps d’élections et de grands débats, la librairie Albertine propose aux enfants de les faire réfléchir autour du thème de la citoyenneté. Le dimanche 30 avril, l’atelier philo-artistique Moshi utilisera l’art et les jeux pour aider les plus de 5 ans à s’exprimer. Ils pourront ensuite mettre leurs idées en application en dessinant une ville imaginaire.
L’atelier sera animé en français et en anglais.
Une participation de 15$ est suggérée.
Paris Can Wait en avant première à Dallas
Paris Can Wait, une douce comédie romantique sur les routes de France de Eleanor Coppola sera diffusée en avant-première le lundi 1er mai au Dallas Angelika Film Center.
Anne, jouée par Diane Lane, est une épouse qui s’ennuie et qui va se redécouvrir au côté de l’associé français de son mari. Elle doit aller à Paris, lui doit l’y conduire mais il n’emprunte que les petites routes de la campagne française et transforme 7 heures de conduite en un week-end de découvertes culinaires et culturelle de la France.
Une comédie pleine de poésie et de bons plats, dont la bande annonce est visible ici.
"Where We Are" au Whitney Museum, une question de temps et d'espace
À partir de vendredi 28 avril, le Whitney Museum of American Art présente sa toute nouvelle exposition “Where We Are“ qui met en scène les pièces les plus iconiques de 1900 à 1960.
Il faut monter au 7ème étage du musée pour voir l’exposition. Le visiteur arrive au milieu de la mise en scène divisée en cinq thèmes : la famille et la communauté, le travail, la maison, la spiritualité et enfin, la nation. “Cette exposition arrive en échos à notre époque où la question: ‘qu’est-ce qui fait de nous des Américains ?’ existe encore” explique David Breslin, le directeur de la collection depuis seulement six mois.
Les noms des pièces de l’exposition sont extraits du poème “September 1, 1939” de W. H. Auden. Le poète a grandi en Angleterre et a écrit ce texte à New York juste après y avoir immigré, à la toute fin de la Seconde guerre mondiale.
Entre les murs et les arches qui divisent le 7ème étage, les tableaux d’Edward Hopper côtoient le travail de Louise Bourgeois, John Steuart Curry, Jasper Johns, Jacob Lawrence et Georgia O’Keeffe. Le Whitney Museum propose un voyage à travers six décennies qui illuminent notre propre époque. “En plus de mettre en avant une partie de notre collection, nous avons voulu montrer que l’art est aussi une clef pour mieux nous connaître et savoir où nous sommes censés aller, continu David Breslin, notre collection est un miroir de ce que la culture américaine représente : beauté, diversité, différence, et la complexité de vivre ensemble”.
Pendant la déambulation on peut aisément saisir le sens de chaque pièce. Par exemple la sculpture dénudée d’Elizabeth Catlett est un hommage aux femmes Afro-Américaines ; Hopper, une nouvelle fois, montre comment nos maisons structurent nos vies, et d’autre s’essaient même à distordre les symboles nationaux avec par exemple une sculpture du président Lincoln, tête baissé, aux allures de petit garçon puni, ou encore le drapeau américain multiplié et superposé à lui-même.
Scott Rothkopt, directeur des programmes, insiste: “cette exposition est basée sur les sensibilité et l’émotion, elle convient aux novices et aux experts en art”