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5 expos à faire au printemps à New York

 Muslim in New York, Museum of the City of New York

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L’exposition photo Muslim in New York met à l’honneur les musulmans de New York, cette communauté qui “a beaucoup enrichi la vie de la ville à travers l’histoire” et “représente aujourd’hui une part importante de sa diversité” explique le musée sur son site internet. Faite d’immigrants et d’américains natifs, la communauté musulmane de New York représente aujourd’hui 3% de sa population, soit 270 000 personnes.
Les 34 images sélectionnées pour l’exposition sont des portraits et des scènes de vie en noir et blanc, prises par quatre artistes du milieu du XXème siècle au début du XXIème. Le photographe russe Alexandre Alland présente par exemple la diversité de la communauté musulmane du New York des années 1940, qui mélangeait Arabes, Turcs, Afghans, Indiens, Albanais, ou encore Malaisiens. L’artiste américain Edward Grazda expose quant à lui son travail sur les mosquées de la ville réalisé au début des années 1990. L’exposition étant courte, profitez-en pour vous arrêter dans la pièce voisine, qui abrite une exposition sur l’histoire de New York. Le Museum of The City of New York est ouvert tous les jours de 10am à 6pm. L’entrée adulte coûte 18$, 12$ pour les étudiants et les seniors, et est gratuite pour les 19 ans et moins. Museum of The City of New York (1220 Fifth Ave at 103rd St)

Solid Doubts : Robert Stadler at The Noguchi Museum

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À l’ouest de Queens, l’art design d’Isamu Noguchi rencontre le design artistique de Robert Stadler. Du 26 avril au 3 septembre, dans le cadre du programme Oui Design initié par l’Ambassade de France, pour promouvoir la visibilité de la créativité française aux Etats-Unis et pour renforcer les relations franco-américaines autour du design, le Noguchi Museum présente l’exposition Solid Doubt de l’artiste franco-autrichien Robert Stadler.
Les pièces ultras minimalistes de Noguchi entrent en résonance avec le design industriel et travaillé de Stadler. Le musée est plongé dans une ambiance de sérénité qui embrasse le cadre brut et bétonné du bâtiment. Les oeuvres de l’un et de l’autre se côtoient, se rejoignent, se juxtaposent, s’assemblent et se confrontent. “J’ai mis en scène ces pièces qui ont été construites en réponse au sentiment d’attente de l’humain” explique Robert Stadler. Les plaques de marbre massif supportent une sculpture délicate en aluminium, les pierres de tailles lisses sont disposées à côté du fin bois blanc d’une chaise “for Martha Graham’s ‘Hérodiade’”. L’ensemble construit ce “Solid Doubt” que Robert Stadler a voulu exprimer à travers “un jeu entre les matériaux et la structure, entre la mise en scène et la façon dont on a l’habitude d’aborder ces objets”.
L’exposition en tandem ouvre de nouvelles réflexions sur la pratique de l’art et du design de chaque côté de l’Atlantique. The Noguchi Museum est ouvert du mercredi au vendredi de 10am à 5pm, le samedi et dimanche de 11am à 6pm. L’entrée adulte coûte 10$, 5$ pour les étudiants. The Nogushi Museum (9-01 33rd Road, Long Island City)

Making Space: Women Artists and Postwar Abstraction, MoMA

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Visible au cinquième étage du MoMA, l’exposition Making Space: Women Artists and Postwar Abstraction met en lumière les réalisations d’artistes féminines de l’après-guerre (1945) jusqu’au début des premiers mouvements féministes (1968). Une période faite de changements sociétaux qui a permis à beaucoup de femmes de s’émanciper et de faire de leur passion un métier.
Si le monde de l’art est resté sous l’emprise masculine durant ces deux décennies, les artistes féminines ont largement contribué au développement du courant minimaliste. Apparu aux Etats-Unis, le minimalisme s’oppose à l’expressionnisme abstrait en privilégiant la simplification et la neutralité. “Less is more” (Moins, c’est mieux). Parmi la centaine de peintures, de sculptures et de dessins présentés au MoMA jusqu’au 13 août, une grande partie épouse cette tendance en présentant des formes simplifiées, des surfaces planes ou des traits réguliers. Le MoMA est ouvert tous les jours de la semaine de 9:30am à 5:30pm et le vendredi jusqu’à 8pm. L’entrée adulte coûte 25$, étudiants 14$ et est gratuite pour les moins de 16 ans. Museum of Modern Art (11 West, 53 street)

The Sex Lives of Animals, Museum of Sex

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Si le sexe n’est pas qu’une simple affaire de reproduction chez les humains, quid des pandas ou des dauphins? L’exposition The Sex Lives of Animals nous éclaire sur la surprenante sexualité des animaux.
Bisous, câlins, préliminaires ou masturbation: les animaux s’engagent dans de nombreuses formes de pratique, aussi complexes et nuancées que celles des humains. Affichés au mur du troisième étage du musée, des tableaux nous apprennent que les dauphins partouzent, que les pingouins sont bi-sexuels ou que certains singes se prostituent en échange de canne à sucre. Une vidéo montre un rhinocéros en pleine séquence “auto-érotique” (nom donné pour la masturbation chez les animaux) se frottant contre une pierre. L’artiste norvégien Rune Olsen a également disposé au milieu de la pièce des sculptures tailles réelles d’animaux en plein coït. Une façon de “mettre mal à l’aise le visiteur et ainsi casser la distance homme-animal”.
Au delà de son aspect surprenant et parfois comique, l’exposition vise à interroger nos représentations de la nature et de la normalité, rappelant Homo Sapiens à sa condition animale. Le MoSex est ouvert tous les jours de 10am à 9pm et le vendredi et samedi de 11am à 11pm. L’entrée, interdite au moins de 18 ans, coûte 17,50$ en semaine, 20,50$ le weekend. Museum of Sex (233 5th Ave)

Irving Penn : Centennial, Metropolitan Museum of Art

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Stravinsky, Hitchkock, Cocteau, Picasso, Dietrich ou Hepburn, tous les plus grands noms du XXème siècle sont passés devant l’objectif d’Irving Penn. Devenu maître dans l’art du portrait au fil de sa carrière, le photographe aurait eu 100 ans cette année, l’occasion pour la fondation Irving Penn de présenter une rétrospective de son œuvre, en collaboration avec le Metropolitan Museum et le Grand Palais à Paris. Si l’exposition, qui ouvre ses portes au Met du 24 avril au 30 juillet, revient sur le rôle phare de l’artiste au sein du magazine Vogue américain, elle décrypte avant tout sa maîtrise du portrait studio. Penn a su révolutionner cet exercice de style, qu’il savait manier aussi bien pour immortaliser un papoue en costume tribal qu’un mannequin en robe de soirée Balenciaga.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le photographe est mobilisé en Inde et en Italie. Un voyage qui lui donnera envie de photographier des individus partout sur la planète, loin des studios parisiens et new yorkais. “Irving Penn : Centennial” revient autant sur ces aspects méconnus de la carrière du photographe que sur ses clichés de mode incontournables. Le Metropolitan Museum of Art est ouvert tous les jours de 10am à 5:30pm, sauf les vendredis et samedis de 10am à 9pm. L’entrée adulte coûte 25$, seniors 17$ et étudiants 12$. Metropolitan Museum of Art (1000 5th Ave)

Chez Bouley, un sommelier qui parle vin et baseball

Gaylord Robert, casquette de baseball vissée sur la tête, savoure un café latte avant de prendre son service, en vrai New-Yorkais. Depuis quelques mois, le Français officie comme sommelier chez Bouley, le restaurant gastronomique de TriBeCa.
Bien loin de la Touraine où il a grandi. Bien loin de la Rochelle et de Paris où il a tout appris. “J’arrivais au bout d’un cycle, je ne voulais pas me réveiller à 65 ans et me dire que j’étais passé à côté de quelque chose“, confie l’ancien sommelier en chef de l’Arpège, trois étoiles au Michelin. “A l’Arpège où j’ai passé sept ans, c’était acquis, j’allais dans des structures de vin qui étaient en connivence réelle avec la cuisine du chef. Ça roulait“.
Mais à 35 ans, Gaylord Robert voulait de l’action, sortir de sa zone de confort. Un constat qu’il a fait après les attentats de novembre 2015. “J’étais abasourdi, je ne pouvais pas y croire. Je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai réfléchi à ma vie et je me suis dit que c’était le moment de vivre autre chose, ailleurs.
Quelques semaines plus tard, Adrien Falcon, le sommelier en chef de Bouley à New York, l’appelle et lui propose un poste. Gaylord Robert y voit l’occasion de se mettre en danger professionnellement et de se rapprocher de son sport fétiche: le baseball. “J’ai commencé à Châtellerault en 6e grâce à un ami, explique-t-il. J’adore ce sport, il y a un formidable esprit d’équipe mais qui laisse place à l’action individuelle“. Son équipe préférée: “les Yankees de New York bien sûr!” s’exclame-t-il, avant de raconter avec enthousiasme le dernier match de Derek Jeter dont il est fan.
Baseball et vin, deux passions finalement pas si éloignées pour le sommelier qui avoue s’inspirer du sport au quotidien. “Je dirige mes équipes comme au baseball: attaques, rotations, en respectant chaque personnalité parce que les postes ne sont pas interchangeables“.
A New York, Gaylord Robert apprend tous les jours comme il l’imaginait. Notamment sur les vins américains: “Je connaissais certains de leurs grands vins mais il y en a beaucoup qui ne s’exportent pas et qu’on trouve seulement ici“. Et il y a des révélations, confie l’amoureux des vins de la Loire. Gaylord Robert fait défiler les photos de son téléphone, toutes consacrées à ses découvertes, avant de trouver enfin le flacon en question: un Piedrasassi de la Napa Valley, 100 % syrah. “Pour moi, le vin, c’est la culture, la diversité, la curiosité. On ne peut pas être snob vis-à-vis des régions de vin. Ici, on trouve de belles choses, de belles promesses de terroir et des professionnels qui ont une culture du vignoble“.
La passion de Gaylord Robert pour le vin a commencé chez lui à Montlouis-sur-Loire, auprès d’un grand-père qui l’a initié dès l’enfance. “Il m’a permis de goûter, d’avoir un palais”, se souvient le sommelier, très attaché à ses racines.
Au cours de sa carrière à l’Arpège et avant ça au Bristol, au Chamarre ou chez Coutanceau à La Rochelle, Gaylord Robert a appris à entretenir et enrichir les caves. “Aux Etats-Unis, ça va beaucoup plus vite, explique-t-il. On est très sollicité, il faut se décider tout de suite car les volumes sont moins importants qu’en France“. Autre différence : les intermédiaires. “Il y a des importateurs, des distributeurs qui sont incontournables. Mais ça augmente aussi les prix et il faut faire très attention à ça“.
Chez Bouley, la cave est impressionnante: entre 4.500 et 5.000 bouteilles des meilleurs vins du monde. Entre son travail au restaurant, ses amis et les matches du week-end au Yankee Stadium, Gaylord Robert ne s’ennuie pas dans son pays d’adoption auquel, rappelle-t-il, la vigne française doit sa survie. “A la fin du XIXe siècle, les vignes françaises ont été décimées par le phylloxera, un puceron destructeur. Ce sont les Américains qui les ont sauvées en envoyant des pieds immunisés qui ont été greffés aux plants français“.

Inscape, méditation et relaxation pour les pros et les nuls

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Dans une ville qui ne s’arrête jamais, il faut savoir faire des pauses. Sinon, on explose.
En attendant le printemps et la sieste du dimanche dans Central Park…(rien de meilleur pour se relaxer), voici un nouveau lieu à essayer (et adopter).
Si vous en avez marre du bruit des sirènes, du métro ou des gens qui hurlent dans les restos, venez, on vous emmène dans une bulle.
À deux pas du Flatiron, Inscape est un centre de méditation-relaxation. Tout à fait le genre de lieux qu’on verrait à San Francisco.
Un objectif : que vous ressortiez apaisé, zen, que vous ayiez réussi à lâcher prise un moment dans la journée, à profiter du Moment (avec un grand M).
Entrez dans une salle insonorisée en forme de dôme, avec un plafond lumineux, fait de LED et de tiges de bambous. Asseyez-vous confortablement sur un coussin à billes ou prenez la position du yogi sur un coussin de méditation. Fermez les yeux. Respirez. Écoutez la voix qui sort du mur.
Là, vous vous dites : c’est une secte !  Mais non, pas du tout :  c’est la tendance 2017. La tendance qui vous dit de prendre du temps pour vous, de vous faire du bien, de lâcher prise. De profiter de l’instant présent.
Les fans de méditation y trouveront un endroit unique pour se poser au milieu de la journée, entre deux rendez-vous.
Les touristes fatigués d’avoir marché des kilomètres viendront  s’allonger pour une séance de relaxation dans une salle avec des sculptures de fils. (indescriptible, vous verrez)
Les nuls en lâcher prise verront que, petit à petit, on peut y arriver. Et que de toute façon, ça fait du bien.

Présidentielle 2017: les résultats du 1er tour à Los Angeles

A Los Angeles, comme presque partout ailleurs en Amérique du Nord, Emmanuel Macron l’emporte haut la main avec 44% des voix (plus de 45% sur la totalité de la circonscription consulaire). Avec 27%, François Fillon essuie une défaite cuisante et fait moins de la moitié du score de Nicolas Sarkozy en 2012. Comme presque partout aux Etats-Unis, Jean-Luc Mélenchon est en troisième position avec 13% des voix.

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Présidentielle 2017: les résultats du 1er tour à Miami

Les Français de Floride sont les seuls en Amérique du Nord à donner la première place à François Fillon. C’est néanmoins loin d’être un triomphe: en 2012 Nicolas Sarkozy l’avait emporté avec 80% des voix. Cette fois, François Fillon atteint 42%, devant Emmanuel Macron à 32%. Marine Le Pen réalise à Miami sont meilleur score des Etats-Unis, avec 13%.

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"Ma Loute" en salles aux Etats-Unis : rendez-vous en baie de l'absurde

Certaines scènes étaient tellement barrées, que Fabrice Luchini ou Juliette Binoche en perdaient leur latin”, confie Bruno Dumont au sujet de son dernier long-métrage “Ma Loute” (“Slack Bay”). Une comédie ubuesque, poussant l’absurde et le burlesque à leur extrême, en salles à New York depuis le 21 avril et dès le 28 avril à Los Angeles puis dans le reste des Etats-Unis.
Le pitch: En 1910, au Nord de la France, deux policiers, Machin et Malfoy enquêtent sur de mystérieuses disparitions dans la Baie de Slack. Un territoire où cohabite les Van Pettigame, une famille de riches bourgeois consanguins, fin de race, à la limite de la démence, et les Brufort, pêcheurs de moules, cannibales, se nourrissant de riches touristes disparus sur la plage. Au milieu de ce joyeux bordel, Billie, garçon androgyne des Van Pettigame, vit une amourette avec Ma Loute, fils des Brufort.


Deux Familles qu’on retrouve jusque dans le casting du long-métrage. Une des particularités de Bruno Dumont est son choix pour des acteurs non-professionnels. Depuis ses premiers films, le réalisateur fait très rarement appel à des comédiens de la profession. En 1999, avec son film “L’humanité”, il voit même récompensés des prix d’interprétation masculine et féminine au Festival de Cannes, ses deux acteurs principaux, inconnus du monde du cinéma et dont ce sera le seul film.
Pour “Ma Loute” j’avais besoin de professionnels pour camper des personnages extrêmement extravagants, ce qu’un non professionnel ne pourrait pas faire”, explique le réalisateur, qui a su pousser des grands noms du cinéma français au-delà de leurs retranchements. Il a donc fait appel à une Juliette Binoche, aussi délurée que décadente, ou à un Fabrice Luchini a mi-chemin entre Aldo Maccione et Droopy sous LSD. Un duo complété par Valeria Bruni Tedeschi et Jean-Luc Vincent, eux aussi aux portes de la folie.
Une joyeuse famille, totalement recluse dans son Typhonium, une villa d’art égyptien qui domine la baie, où l’inceste est plus que monnaie-courante. Une métaphore du monde du cinéma ? “On peut le voir comme on veut” sourit Bruno Dumont, “déjà les acteurs c’est une famille consanguine, mais comme toutes les familles. Il y a une tendance naturelle à l’entre-soi. Mais c’est aussi une métaphore de nous-même. Les personnages sont suffisamment fous pour s’émanciper de leur classe sociale. Ils ne sont plus eux-mêmes finalement. Dans notre fort intérieur on est à la fois Van Pettigame et Brufort. En nous, il y a un vieux pêcheur qui pourrait tout défoncer et en même temps un bourgeois raffiné et ridicule”.
Sans queue, ni tête, “Ma Loute” se veut comme une comédie déjantée, un point c’est tout. “Le cinéma français est très psychologique et social. La pertinence sociale de mes films est nulle. Ça ne m’intéresse pas”, explique le metteur en scène qui conçoit son cinéma émancipé de toute dimension politique. “C’est une fiction totale. Le fait que j’emplois des non-professionnels, peut semer le trouble chez les spectateurs qui ont du mal à décoller. Ils prennent au premier degrés ce qu’ils voient alors que je fais un cinéma du 5ème degré. Ils prennent pour argent-comptant ce qu’ils regardent et pensent que les gens du Nord sont complètement crétins, ce qui n’est pas le cas”.
Actuellement en promotion pour “Ma Loute” aux Etats-Unis, Bruno Dumont repartira ensuite à Cannes pour présenter une mini-série musicale autour de l’enfance de Jeanne d’Arc.
 

Présidentielle 2017: les résultats du premier tour à Washington

A Washington, Emmanuel Macron l’emporte haut la main avec 56.38% des suffrages exprimés. Le candidat d’En Marche! devance François Fillon, qui obtient 20.83%.
La gauche arrive en 3e position avec Jean-Luc Mélenchon qui approche des 10% des suffrages exprimés, devant le malheureux candidat du Parti socialiste. Benoît Hamon atteint en effet 5.44%.
Quant à Marine Le Pen, comme sur l’ensemble des Etats-Unis, son score est faible: 4.59% des voix.
On notera la forte abstention à Washington qui atteint 58%.
 

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Un "business and wine" sur l'alimentaire vegan à SF

Fabriquer du fromage sans une goutte de lait. C’est le pari fou de Kite Hill, une société américaine qui révolutionne l’industrie agro-alimentaire depuis plusieurs années. Aux manettes depuis 2012, le Français Jean Prévot, fort d’une expérience de dix ans dans l’industrie alimentaire (Danone, Bongrain, Laura Chenel’s).
Au cours de cette soirée Business and Wine du 4 mai, organisée par le réseau FrenchFounders, Jean Prévot reviendra sur l’innovation et la stratégie adoptées pour se démarquer et récolter les faveurs des consommateurs. Il expliquera pourquoi il est persuadé que la Food Tech est pour lui une lame de fond dans l’industrie agro-alimentaire.
Les places sont réservées aux membres de FrenchFounders. Les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page de l’événement.

Benoît Boningue, pour l'amour des Ferrari et… des croissants

Un mois sur deux, le dimanche matin, Santana Row – l’artère chic de San Jose surnommée le Rodeo Drive de la Silicon Valley – ronronne. C’est là que se retrouvent les amateurs de Lamborghini et autres Porsche pour partager… une viennoiserie. De ce mariage improbable, qu’il a baptisé Cars & Croissants, Benoît Boningue, un Français installé en Californie depuis dix-sept ans, a fait un business florissant.

« Je suis passionné par les belles voitures depuis mes 15 ans. L’âge où j’ai fait un rallye touristique autour de mon petit village de la Creuse, se souvient le père de famille de 42 ans originaire de Dun-le-Palestel. J’étais sur le siège passager d’une Ferrari Testarossa qui sentait bon le cuir et le son était formidable ! »

De la tech à la belle mécanique

Pendant de longues années, Benoît Boningue s’intéresse aux « voitures exotiques comme disent les Américains » uniquement en tant qu’hobby. « J’ai travaillé pour Nescape à Paris puis pour des entreprises de logiciel, comme Oracle. En mai 2015, j’ai arrêté la tech et depuis deux ans, je fais de l’événementiel automobile », retrace le Français qui a appelé sa société 100|OCT, en référence à l’indice d’octane dans l’essence purifiée des voitures de course.

Au départ, Benoît Boningue propose des rallyes touristiques. Pour attirer les propriétaires de belles voitures à faire des tours dans les montagnes, il cherche « à rassembler et à créer une communauté ». L’expatrié s’inspire alors du concept de Cars & Coffee, qui voit le jour à Irvine en Californie dans les années 80. « Les Américains se retrouvaient avec leur Muscle-cars (surnom des grosses cylindrées américaines, Ndlr) ou leurs japonaises et leur tasse à café en carton à la main », décrit l’as du volant qui a ajouté une « french touch » à ce concept, avec Cars & Croissants.

Très vite, l’événement de Benoît Boningue capte l’attention des sponsors et du grand public. « Il y a les propriétaires de voitures exotiques qui payent pour participer aux événements, les marques automobiles qui veulent être présentes auprès de clients potentiels et le grand public qui se déplace également. Depuis 2015, nous avons permis à nos sponsors de vendre pour 12 millions de dollars de voitures », détaille-t-il.

Face à ce succès, Cars & Croissants a fait des petits. L’événement s’étend désormais sur tout un week-end, tous les deux mois, en mettant une marque automobile à l’honneur. Le week-end prochain, place au Ferrari Festival, puis le Lamborghini Festival fin juin.

Fidèle à l’adage des cordonniers mal chaussés, Benoît Boningue ne possède pas personnellement de voitures exotiques. « Je préfère conduire les voitures des autres, plaisante-il. Sérieusement, je ne saurais même pas laquelle choisir, une Lamborghini a un meilleur son mais une Ferrari est un peu mieux à conduire alors que d’autres sont plus sympas à conduire dans les collines mais pas forcément en ligne droite… » Quand il s’agit de parler mécanique, le Français carbure et ne s’arrête plus !

L'amitié franco-américaine célébrée par la White House Historical Association à Washington

La France et les États-Unis, c’est une histoire d’amitié aussi longue que riche. Du soutien français pendant la guerre d’indépendance américaine au XVIIIe siècle à l’aide des Etats-Unis lors des deux guerres mondiales. En dehors des conflits, l’histoire des deux pays a été marquée par des échanges à travers l’art, la gastronomie, la philosophie. Pour célébrer cette amitié qui perdure, l’ambassade de France et The White House Historical Association organise une journée de festivités le jeudi 4 mai.
La matinée débutera avec un discours de l’ambassadeur de France aux États Unis, puis laissera place à des conférences sur l’histoire commune entre la France et les État Unis, l’importance du design et du savoir faire français dans la construction de la Maison Blanche, la richesse des échanges culturels.
Pour se restaurer, les visiteurs pourront déguster un repas inspiré des dîners servis aux chefs d’Etat Français en visite aux États Unis, le tout animé par de la musique française.

L'Ensemble Skylarb Vocal s'empare de la "Figure humaine" de Poulenc

Le célèbre ensemble a capella Skylark Vocal donnera jeudi 27 avril au Fiaf, un concert immersif où les chants de la guerre civile américaine s’entremêlent à la très rare “Figure Humaine” de Francis Poulenc.
Inspiré des poèmes de Paul Éluard, le cantate “Figure Humaine” a été écrit par Francis Poulence en 1943 à Londres, alors que la France était occupée. Avec leur concert “Clear Voices in the Dark”, Skylark Vocal mélange la complexité de Figure humaine avec la simplicité des chants de guerre américains pour souligner et célébrer le pouvoir de l’esprit à outrepasser les temps troubles de l’humanité. Ce chef-d’oeuvre est un hymne à la Liberté.
 

Navya: des Français à la pointe de la navette sans conducteur aux USA

Ça ressemble à un décor de film: façades de magasins en carton, panneaux de circulation interchangeables et trottoirs de toutes les tailles. Bienvenue dans MCity, la ville artificielle de l’Université du Michigan. C’est dans ce décor en papier mâché que circule Arma, la navette autonome et 100% électrique du français Navya. La navette est soumise à toutes les conditions climatiques de la région: grosses chaleurs en été puis neige, vent et températures négatives en hiver. Rien n’est épargné à Arma pour tester ses capacités d’adaptation.
Si Arma continue son “entrainement” à MCity, la navette est déjà commercialisée dans 9 pays. Né en 2014 à Villeurbanne en 2014, Navya a connu un développement exponentiel. Sa navette a transporté plus de 100 000 personnes depuis la sortie d’usine du premier véhicule en septembre 2015. Son dernier tour de table auprès de Valeo, Keolis et d’un fonds qatari, en octobre 2016, a permis à Navya d’investir 30 millions d’euros dans la recherche et le développement et dans ses ambitions internationales. “On a ouvert un bureau à Chicago il y a quelques semaines, explique Nicolas de Cremiers, directeur marketing. Il y a un marché évident aux Etats-Unis pour ce type de véhicule mais il nous a fallu un an pour tout organiser“.
Chicago est le premier bureau à l’étranger pour l’entreprise lyonnaise. Une décision très réfléchie: “Chicago est idéal car c’est une ville qui croit et investit beaucoup dans les transports publics et géographiquement elle permet à notre équipe de se placer au milieu du pays“, selon Christophe Sapet, le PDG de Navya.
En janvier, Navya avait beaucoup fait parler au CES de Las Vegas. “On a fait une grosse opération marketing avec un tour en navette dans le vieux Vegas“, explique Nicolas de Cremiers. L’expérience convainc les visiteurs et donne lieux à des contacts intéressants puis à des commandes. “En ce moment plusieurs véhicules sont en construction pour répondre aux commandes américaines et d’autres contrats se préparent“. Navya réfléchit aussi à une ligne d’assemblage aux Etats-Unis pour diminuer les coûts et les délais de livraison.
Techniquement, la navette circule sur un circuit programmé et est capable, grâce à ses nombreux capteurs et caméras, de détecter tous les changements comme un piéton sur la voie. Elle peut transporter jusqu’à 15 personnes et rouler à 45 km/h.
A travers le monde la navette autonome, sans chauffeur et 100 % électrique est commercialisée dans un quartier de Lyon, dans la centrale nucléaire de Civaux, en Suisse, ou encore dans un aéroport néo-zélandais où elle facilite le déplacement des passagers. “Nous sommes là pour compléter un dispositif, pour desservir de nouvelles zones alors que l’urbanisation explose”, explique Nicolas de Cremiers.
Aujourd’hui, 150 personnes travaillent pour Navya et l’entreprise recrute toujours, notamment pour son bureau de Chicago. “Au début, tout le monde nous prenait pour des fous, raconte Nicolas de Cremiers. Ça a été un vrai tour de force, mais on y est arrivé”.