Alignés sur le terre-plein central de Park Avenue entre les 34e et 38e rues, dépassés de chaque côté par des milliers d’automobilistes pressés, ils semblent en mouvement, tournés vers un but imaginaire, imperméables à l’agitation urbaine. Qui sont « les voyageurs », ces impressionnantes silhouettes de métal de 3 mètres de haut apparues en plein cœur de la City début de l’été ?
Ces sculptures sont l’œuvre de Bruno Catalano, un sculpteur drômois reconnu internationalement qui expose pour la première fois son travail impressionnant aux États-Unis. Neuf voyageurs à l’allure étrange, presque inquiétante. Moins par leur dimension que par leur silhouette qu’on croirait déchirée. Le buste flotte au-dessus des jambes comme par miracle, laissant entrevoir la ville, les arbres à travers ces corps de bronze écorchés dirigés vers une destination inconnue, quelque part entre le passé et le présent peut-être.
« C’est mon âme torturée qui parle »
Ces hommes de bronze, torse nu et jeans, ou tee-shirt sous une veste, mocassins ou en baskets aux pieds, portent tous un bagage, lien entre la tête qui pense et les pieds qui marchent. « Chacun de ces voyageurs déchirés, c’est moi, explique Bruno Catalano. Mais c’est aussi chacun de nous. Ils représentent le déracinement originel que j’ai subi à 10 ans quand mes parents et moi avons quitté le Maroc. Ils représentent chacune des bonnes expériences, bonnes ou mauvaises, que la vie a mis sur mon chemin. Ils représentent des corps qui souffrent et c’est mon âme torturée qui parle ici. »
Avant d’être sculpteur, Bruno Catalano a eu mille vies. Né à Khouribga au Maroc en 1960, il a dix ans lorsqu’il quitte sa terre natale pour venir s’établir à Marseille. Il occupe un poste d’électricien puis part en mer pour travailler sur des bateaux. « Mais je savais au fond de moi que mes mains étaient plus intelligentes que ma tête et allaient me mener vers la vie d’artiste. J’ai toujours voulu créer », se souvient le sculpteur de 63 ans. En 2004 lors d’un accident de coulée de bronze, une brèche se crée dans son œuvre. L’artiste décide alors de faire de cette déchirure un élément central de ses créations. Les voyageurs étaient nés.
L’effet miroir de ces personnages fonctionne à plein régime et donne matière à réflexion. Ces voyageurs, ce sont nous, ce sont les différentes facettes de leur créateur, ce sont aussi une métaphore de l’histoire de l’immigration. Et quelle ville plus adaptée que New York pour représenter le voyage et le melting-pot, thèmes chers à ce sculpteur hors-normes ? « Être exposé ici, c’est une consécration. New York, c’est le carrefour des cultures, c’est le voyage mais c’est aussi la dureté de la vie. J’adore la mixité de cette cité, ça me rappelle Marseille ».
L’exposition des Voyageurs de Bruno Catalano sera visible sur Park Avenue jusqu’en mai 2025.
Vous souhaitez acheter un bien immobilier aux États-Unis ? La Big Apple est depuis de nombreuses années l’objet de toutes les convoitises.
À l’occasion de notre salon en ligne « Bien Vivre aux États-Unis », nous vous proposions mercredi 18 septembre à 12pm ET une conférence dédiée au marché immobilier new-yorkais.
Avec nos invités experts, Betty Benzakein de HSBC et Yann Rousseau de BARNES New York, nous avons notamment abordé : – Le processus d’acquisition et de location à New York – Le point sur l’état du marché immobilier à New York City, dans le Westchester et le Connecticut – Les formalités d’installation ou de “relocation” – Les quartiers à privilégier – Les différents produits immobiliers disponibles – Le rôle de l’agent immobilier – Le financement
Avec: ?️ Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC. Betty Benzakein est spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et domestiques chez HSBC. ? CONTACT:+1 (917) 586-8775 // [email protected]
?️ Adrien Gouirand, Senior Salesperson @BARNES New York, Westchester & Connecticut. Né en France et élevé dans une famille franco-brésilienne, Adrien a grandi dans un environnement biculturel. Après avoir obtenu une maîtrise en finance à l’Université Paris Dauphine, il a rejoint un fonds d’investissement parisien spécialisé dans l’immobilier. Son expérience lui a permis de développer une expertise financière afin d’accompagner au mieux ses clients. Adrien a rejoint BARNES New York en juin 2019 en tant qu’agent immobilier. ? CONTACT:+1 (917) 909-9043 // [email protected]
Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.
On a testé l’escapade Hamptons dans la journée, sans prendre de voiture. On vous conseille néanmoins d’emmener votre vélo pour vous déplacer facilement une fois sur place. Au programme, balades sur la plage, shopping, un peu de sport et surtout un bon bol d’air bien vert. Prévoyez en revanche de partir tôt et de rentrer tard, pour en profiter au maximum. L’expérience est différente selon la saison bien sûr, mais vaut le coup à chaque fois.
Deux solutions pour éviter de prendre le volant, vous prenez soit le train, soit le bus. Comptez 2h de trajet en train avec Long Island Rail Road de Penn Station (avec un changement très rapide à Jamaica) jusqu’à Bridgehampton. Si vous choisissez le bus, le Jitney mettra 2h30 environ au départ de Midtown vers Bridgehampton, parfois plus en fonction du traffic. Pour le retour on vous recommande de repartir d’Amagansett.
Attention, tous les trains n’acceptent pas les vélos, il faut bien vérifier en prenant votre billet que le signe vélo ne soit pas barré. Pareil pour le bus, soyez vigilants au moment de cliquer. Vous pourrez aussi louer un vélo sur place mais, dans ce cas, descendez du bus directement à Sag Harbor, et dirigez-vous vers Sag Harbor Cycle Company à 5 min à pied (comptez 30$ les 4h).
Une bouffée d’air frais
Une fois arrivé à Bridgehampton, vous aurez plein de possibilités pour vous balader à vélo sans avoir besoin de votre short rembouré ! On veut dire par là que ça restera de la balade, les distances seront gérables d’un village à un autre. Alors en descendant du train, direction la Main Street pour vous attraper un petit café chez Pierre’s market, puis pédalez environ 15 min en direction de la plage Ocean Road Beach. On adore l’odeur de l’herbe fraîchement coupée au printemps, les grosses maisons qui bordent la route avec leurs jardins léchés à toutes les périodes de l’année, et ces grandes rues toutes aussi belles les unes que les autres. Et si vous aimez les belles voitures, c’est aussi l’occasion de voir défiler du lourd.
Garez votre vélo pour faire une petite marche sur la plage. C’est tellement bon de voir l’océan, ce sable blanc, cette plage interminable, ces maisons de rêve… le dépaysement est total. Autre possibilité au départ de Bridgehampton, un petit stop au Parrish Muséum. Comptez 20 min en vélo pour atteindre ce très beau musée conçu par Herzog & de Meuron et qui insiste sur le travail d’artistes des South et North Shore de Long Island, comme Jackson Pollock ou James Brooks. Sinon sur la Main Street de Bridgehampton, la galerie Dia vaut toujours le coup d’œil.
Flâner à Sag Harbor et à Amagansett
Remontez sur votre vélo en direction de Sag Harbor. Il vous faudra environ 40 min pour atteindre la Main Street de ce joli village rempli de restaurants et de belles boutiques. On aime tout à Sag Harbor, son vieux cinéma, ses ravissantes maisons classées dans lesquels les boutiques se nichent parfois, son petit port, sa plage… tout a un charme fou.
On vous recommande vivement de rentrer partout mais on vous a fait une petite sélection non exhaustive :
Carissa’s Bakery, tout est beau et tellement délicieux, et on vous conseille de prendre du take away pour le déjeuner.
Goop, concept store lifestyle de l’actrice Gwyneth Paltrow.
Cavaniola’s Gourmet pour ramener du bon fromage ou des abricots secs à tomber.
Sage & Madison, café, boutique, hôtel… on repart toujours avec quelque chose de ce barn très charmant.
THE 1818 Collective, cette maison totalement refaite avec un goût et un choix de matériaux plus que parfaits, propose un mélange exclusif de meubles, d’art dont des céramiques d’Olivia Cognet (French Morning l’avait rencontrée à Los Angeles), d’accessoires et de textiles vintage et contemporains difficiles à trouver et si bien mis en scène qu’on aimerait acheter la maison telle quelle.
Bloom, tout est blanc du sol au plafond, la vaisselle Astier de Villatte, les tapis Private 0204, les vêtements Album de Famille… on a envie de tout.
Joey Wolffer, jolie sélection de vêtements, de bijoux et de pièces vintage.
Monc XIII et Jangeorge, deux très jolies boutiques de déco pour le plaisir des yeux surtout.
Sage Street Antiques, une brocante où vous pourrez trouver un joli bureau en rotin ou des chaises Harry Bertoia.
Il est temps de remonter sur votre vélo et c’est reparti pour 40 min de plus en direction d’Amagansett. Là encore, le shopping y est très agréable.
Si vous n’avez pas encore déjeuné, on vous recommande de vous arrêter chez Carissa’s (sur la route entre East Hampton et Amagansett), ou chez Il Buco al mare. Leur boutique de déco attenante à leur coffee shop est aussi ravissante.
Vous prendrez le train directement de là-bas pour retourner sur Manhattan mais pour les plus sportifs, et surtout si vous avez encore le temps, direction Devon, Barnes Hole Beach plus exactement. En 15 min, vous atteindrez une jolie plage sur la Napeague Bay, très différente de l’océan, mais certainement notre endroit préféré du coin. Prenez Waters Edge Road et rêvez en regardant encore une fois les maisons qui surplombent la baie.
Si vous envisagez cette journée dans les Hamptons sans voiture et sans faire de vélo, c’est possible aussi, mais dans ce cas on vous conseille de choisir Sag Harbor comme unique destination pour profiter de tout sur place, la plage Havens Beach est accessible à pied du village.
À San Francisco, il y a des incontournables, comme Alcatraz, le Musée Mécanique ou celui d’art moderne, le SFMOMA. Mais d’autres musées moins connus racontent une version différente de la ville. Des visites inédites qui valent un détour.
Le Gregangelo Museum, royaume du farfelu
L’étrange y côtoie la poésie et l’art y rencontre le psychédélique. Bienvenue dans la maison de l’artiste Gregangelo Herrera qui ouvre son univers excentrique aux curieux. Au programme ? Une expérience qui se vit sur quatre étages et dans 27 pièces. Comme autant de tableaux cinématographiques, chaque espace décline une thématique différente, allant des phénomènes naturels à la mythologie, en passant par la religion et le cirque. Les scènes offrent des jeux de lumière, des effluves, des sons et des oeuvres uniques. Durant la visite, les guides invitent à s’interroger sur soi et sa relation au monde, à l’art. Une immersion hors du commun dans un univers où la fantaisie a gardé tout son charme, de la maison aux jardins.The Gregangelo Museum, 225 San Leandro Way, SF – Réservations et parcours ici.
Good Vibrations, musée de sex-toys vintage
Courtesy of Good Vibrations’ Antique Vibrator Museum.
On pourrait croire à une exposition d’anciens appareils électro-ménagers… Mais il n’en est rien ! Le magasin Good Vibrations sur Polk Street abrite une collection de vibromasseurs datant des année 1800 aux années 1970. On doit cette anthologie de jouets destinés au plaisir à son propriétaire, Joani Blank, qui a passé plus de vingt ans à dénicher ces trésors d’antan. Une quête tellement appréciée des clients que ces derniers lui ont aussi envoyé des sex-toys trouvés dans des marchés aux puces ou chez leurs proches. Aujourd’hui, l’histoire de ces objets s’expose à la boutique. On y apprend par exemple qu’avant de s’inviter dans les foyers, leur usage s’avérait uniquement médical.Good Vibrations’ Antique Vibrator Museum, 1620 Polk St, SF. Visite guidée gratuite en appelant au moins 72 heures à l’avance au : 415 345-0400. Plus d’informations ici.
The Beat Museum, mémoire d’une géneration
San Francisco a accueilli de nombreux auteurs, penseurs et artistes dans les années 50, tous rassemblés autour d’idées de tolérance, d’harmonie avec l’environnement et du courage de vivre sa vérité individuelle. Parmi les plus célèbres, Jack Kerouac, Allen Ginsberg ou William S. Burroughs. Le Beat Museum rend hommage à l’esprit contre-culture de cette génération à travers des lettres originales, des manuscrits, des premières éditions et des effets personnels. Autant de souvenirs qui feront voyager dans le temps les amateurs. Depuis 2006, ce petit musée a déménagé à North Beach, épicentre de l’activité beatnik.The Beat Museum, 540 Broadway, SF – Plus d’informations ici.
Véritable icône de la ville, le fameux cable car a son propre musée. Ce dernier raconte la riche histoire des téléphériques de SF et explique leur fonctionnement. Qui est leur inventeur ? Quelles sont les technologies nécessaires à leurs déplacements ? Comment ont-il t-il évolué au fil des siècles, etc. ? C’est un puits d’informations qui complètera un tour dans ce charmant moyen de transport.Cable Car Museum, 1201 Mason St, SF – Plus d’informations ici.
Truhlsen-Marmor Museum of the Eye, vue sur le monde
Au cœur du quartier touristique de Fisherman’s Wharf, se niche un musée gratuit peu ordinaire. Il serait d’ailleurs le seul musée au monde dédié à la science de la vision. On y découvre un globe oculaire interactif géant, des expositions innovantes, une collection d’outils ophtalmologiques anciens et une expérience de réalité virtuelle permettant d’observer comment la technologie peut révolutionner la médecine. L’oeil et son fonctionnement comme vedettes de cette visite high-tech.Truhlsen-Marmor Museum of the Eye (American Academy of Ophthalmology), 645 Beach St, SF – Plus d’informations ici.
À découvrir les musées loufoques, insolites, voire coquins dans d’autres villes :
Si la plante a l’air inoffensive, elle porte pourtant bien son nom. Le poison ivy, ou sumac vénéneux, est hautement allergisant. Il suffit de le toucher pour qu’il provoque une dermatite de contact particulièrement irritante.
En cause ? La résine huileuse appelée urushiol qu’elle contient. C’est elle qui provoque les démangeaisons, des rougeurs, voire des cloques. D’après la American Skin Association, 85% de la population y serait allergique.
Peu de Français en connaissent les dangers, et pour cause : elle n’est pas native du vieux continent. Originaire d’Amérique du Nord, « l’herbe à puce » comme disent les Québécois, est présente dans tous les États continentaux des États-Unis – sauf en Californie et en Alaska. Elle pousse très bien notamment dans la campagne de Nouvelle-Angleterre.
Comment reconnaître le poison Ivy ?
Le Toxicodendron radicans, selon son nom scientifique, grandit le plus souvent le long des arbres sous forme de liane, mais peut aussi ramper au sol ou pousser sous forme d’arbuste. L’une de ses principales caractéristiques vient des feuilles qui poussent par groupe de trois folioles. « Très souvent, vous trouverez aussi un petit point rouge à la base des feuilles » précise Susan Pell, Docteur en biologie végétale et Directrice exécutive du United States Botanic Garden à Washington. L’experte souligne que le poison Ivy ne présente « ni épines, ni piquants ».
Toutes les parties de la plante sont vénéneuses, à l’exception du pollen et, si elle pousse en priorité en forêt, on la trouve aussi en ville dans les parcs et jardins. « Ce sont les oiseaux qui la disséminent : ils mangent les baies puis, les graines contenues à l’intérieur passent dans leurs excréments et rejoignent le sol », explique le Dr. Pell.
Comment se traiter en cas de contact ?
Que faire ? « La meilleure stratégie reste l’évitement, rappelle la biologiste, mais si vous êtes entré en contact avec le poison ivy, il est indispensable de vous laver le plus vite possible, car plus l’huile reste en contact avec la peau, plus elle va pénétrer les cellules de l’épiderme ». Privilégiez l’eau froide et le savon. « L’eau chaude va diluer l’huile et l’aider à se propager », indique la spécialiste.
Cela vaut aussi pour vos vêtements ainsi que tout objet qui a pu être contaminé. Même chose pour les animaux de compagnie qui ne sont pas toujours immunisés et peuvent transmettre l’huile.
S’il malgré toutes ces précautions, vous développez une réaction cutanée (elle peut mettre entre 8 et 48 heures avant d’apparaître) des compresses froides et une lotion apaisante à base d’hydrocortisone devraient suffire. En cas de réaction sévère, si les muqueuses sont affectées ou en cas de difficultés respiratoires, n’hésitez pas à consulter un médecin.
Ne pas arracher à mains nues, ne pas brûler
« Le poison ivy est dangereux toute l’année, mais la période estivale est plus à risque, car la plante est au pic de son feuillage. Nous passons aussi plus de temps en extérieur », explique Susan Pell.
Si vous repérez la plante dans votre jardin, le plus simple est d’utiliser un spray herbicide spécifique pour la détruire. Si vous arrachez le pied, prudence ! Prenez les mesures de protection nécessaires (gants, vêtements couvrants, lunettes) et jetez les déchets dans un sac en plastique fermé pour éviter toute contagion. Surtout ne brûlez pas le poison ivy ! La fumée, toxique, peut vous emmener aux urgences.
Aujourd’hui, la recherche s’intéresse aux propriétés de cette plante mal-aimée pour identifier des applications qui seraient bénéfiques pour l’humanité. Le poison ivy n’a pas encore révélé tous ses secrets.
Vous êtes franco-américain et avez deux passeports ? Un avantage dont rêvent de nombreux expatriés. Néanmoins, lors de vos voyages en France, vous vous posez toujours la même question : quel document emporter ? Est-il possible de voyager uniquement avec son passeport américain lorsque l’on est français ? On répond à vos questions.
Départ et arrivée aux États-Unis
Du côté américain, aucun doute n’est possible : selon l’article 215 de la loi sur l’immigration et la nationalité (8 U.S.C. 1185), il est illégal pour tout citoyen américain, quel que soit son âge, d’entrer ou de quitter les États-Unis avec autre chose qu’un passeport américain. Vous prévoyez de quitter le pays pour les vacances ? Assurez-vous d’avoir un passeport en bonne et due forme pour vous, et pour chacun des membres de votre famille qui voyage avec vous.
Arrivée en France
Les règles sont-elles aussi strictes du côté tricolore ? Pas si sûr. De nombreux binationaux racontent venir en France munis de leur seul passeport américain. Est-ce légal ou s’exposent-t-il à des difficultés à leur arrivée ? « Les binationaux qui voyagent uniquement avec leur passeport américain se trouvent dans une situation tout à fait légale, nous a répondu, via email, la direction nationale de la Police aux frontières (DNPAF), qui contrôle l’accès au territoire français et lutte contre l’immigration clandestine. Pour embarquer à bord d’un avion, il convient de présenter un document de voyage revêtu, le cas échéant, d’un visa. Les ressortissants américains n’étant pas soumis à visa Schengen pour venir en France peuvent donc tout à fait se présenter à la frontière uniquement sur la base de ce document. Les ressortissants français et américains sont autorisés à utiliser les sas PARAFE (passage automatisé de la frontière) qui leur permettent de franchir plus rapidement la frontière. »
Si venir en France uniquement muni de votre passeport américain est donc possible, vous serez néanmoins soumis au même contrôle qu’un ressortissant étranger lors de votre arrivée à l’aéroport. « Les ressortissants franco-américains ont tout intérêt à présenter un justificatif d’identité française afin de faciliter leur franchissement de la frontière française et d’éviter des opérations de vérifications des conditions de séjour plus chronophages que le contrôle auquel ils peuvent prétendre du fait de leur nationalité française. »
Si vous vous présentez à la douane française avec votre passeport américain comme seul document, vous ferez l’objet d’un contrôle approfondi et devrez justifier de l’objet et des conditions de votre séjour comme n’importe quel ressortissant étranger. Dans ce cas, si vous remplissez les conditions, vous pourrez rester en France (et dans l’espace Schengen) pour une durée maximale de 90 jours (sur une période totale de 180 jours). La direction nationale de la Police aux frontières rappelle également que, dans ce cas le passeport américain sera composté (que ce soit après un contrôle en aubette ou après le franchissement des sas PARAFE).
D’où l’intérêt, de présenter, lors de votre arrivée en France, soit uniquement votre passeport français en cours de validité et, seulement si vous n’en avez pas un, votre passeport américain accompagné d’une preuve de votre nationalité française (carte nationale d’identité ou un passeport, même périmés). Cela vous permettra de rentrer plus facilement en France, après un contrôle minimal et de pouvoir séjourner pour une durée illimitée, sans aucune justification. De plus, pas de compostage de vos documents de voyage. Si vous passez par un sas PARAFE, vous pourrez apposer votre passeport américain, mais « il faudra impérativement présenter le document français (carte nationale d’identité ou passeport périmé) au garde-frontière situé après le sas afin que son document de voyage américain ne soit pas composté », rappelle la DNPAF.
Vous l’aurez compris, s’il est possible de voyager en France muni uniquement de votre passeport américain en bonne et due forme, présenter un passeport français (ou une carte nationale d’identité) ne pourra que vous faciliter la vie aux contrôles. Bonnes vacances !
__ Si vous venez d’arriver aux États-Unis ou projetez d’y immigrer bientôt, vous avez certainement commencé à vous renseigner sur les principales démarches à faire et les milles choses à préparer. Mais quoi de mieux qu’une discussion avec des personnes qui ont vécu cette situation pour vous aiguiller sur les choses à ne pas oublier ou à prioriser ?
Lors d’un salon en ligne organisé du 16 au 20 septembre2024, French Morning vous propose notamment une conférence intitulée «L’arrivée aux États-Unis : conseils d’expats » (lundi 16 septembre à 2pm), lors de laquelle vous aurez l’occasion de rencontrer virtuellement des expatriés francophones installés aux États-Unis.
Formalités administratives, budget, écoles, choc culturel : les intervenants vous partageront leur expérience et répondront à vos questions en direct.
Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.
? French Expat explore ce mois-ci un sujet délicat mais crucial : le divorce en expatriation. Que l’on parte vivre à l’étranger seul, en couple, ou que l’on rencontre l’amour sur place, un divorce dans ce contexte peut devenir une situation complexe à gérer.
? Cette semaine, Anne-Fleur Andrle tend son micro à deux expertes pour deux épisodes : Maître Hélène Carvallo, avocate en droit de la famille aux barreaux de Paris et de New York, et Maître Angélique Devaux, notaire à Paris.
Naviguer dans les Complexités Juridiques avec Maître Carvallo
Me Carvallo détaille les différences entre les procédures de divorce en France et aux États-Unis. Elle explique comment déterminer la juridiction compétente, les complications des régimes matrimoniaux pour des conjoints résidant dans des pays différents, et les aspects cruciaux de la garde des enfants et du droit de visite dans des contextes transnationaux. Elle aborde également les considérations financières spécifiques, les frais de procédure, et les défis liés à la répartition des biens pour les expatriés. Découvrez comment Me Carvallo, avocate en droit de la famille, guide les expatriés à travers les méandres des lois françaises et américaines. Elle nous éclaire sur la juridiction appropriée pour entamer une procédure de divorce, les défis des régimes matrimoniaux internationaux, et les aspects cruciaux de la garde des enfants et de la répartition des biens.
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Gérer son Patrimoine international dans le cadre du divorce avec Maître Devaux
Maître Devaux, quant à elle, se concentre sur la gestion du patrimoine en cas de divorce international. Elle explique le rôle du notaire dans la répartition des biens, les implications fiscales, et la validité des contrats de mariage internationaux. Elle fournit des conseils pratiques pour minimiser les complications et souligne les précautions à prendre avant de s’expatrier, notamment les conventions matrimoniales ou accords prénuptiaux recommandés pour les expatriés.
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French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
C’est le grand retour de notre fameux événement « Best Croissant » en Floride ! En 2024, le rendez-vous est donné pour le dimanche 27 octobre, toujours dans le même lieu : le splendide National Hotel à Miami Beach. Cette année et comme l’année dernière, l’événement couvrira les élections du meilleur croissant ainsi que de la meilleure baguette.
Rejoignez-nous pour une soirée de fun et de gourmandise, en famille ou entre amis. Dégustez les baguettes mais aussi les viennoiseries et autres spécialités des meilleurs artisans boulangers de Floride, et votez pour les produits que vous préférez afin de nous permettre d’attribuer le prix du public. Profitez également d’un grand buffet de fromage et de charcuterie pour accompagner votre dégustation. Pendant ce temps, un jury de professionnels effectuera la même dégustation afin de décerner le Grand Prix.
Plus d’informations sur les boulangeries finalistes ainsi que les membres du Grand Jury seront communiquées prochainement.
French Morning Media Group organise cet événement en partenariat avec la French American Association of Crafts & Trades, et avec le soutien de notre sponsor Paris Gourmet.
Très attendus par leurs fans américains, et après Coachella notamment en avril dernier, le groupe l’Impératrice a annoncé que sa tournée d’une douzaine de date aux États-Unis, prévue en septembre, est reportée. La faute à des visas qui se sont fait attendre trop longtemps.
La tournée est donc déplacée aux mois de janvier et février prochains. A l’occasion, une étape a été ajoutée à Atlanta, ainsi qu’une date supplémentaire à Seattle. Les tickets déjà vendus pour les représentations de septembre restent valables, certaines dates sont donc d’ores et déjà sold out (voir la liste ci-dessous).
Et si vous n’avez pas encore vos tickets, allez-y ! L’Impératrice sur scène, c’est une ambiance garantie, portée par des musiciens excellents et dont le plaisir de jouer et l’énergie sont contagieux. Le groupe, composé de Charles de Boisseguin (claviers), Hagni Gwon (claviers), David Gaugué (guitare basse), Achille Trocellier (guitare électrique), Tom Daveau (batterie), et Flore Benguigui (chant), s’est fait connaître grâce aux chansons « Vanille Fraise », « Sonate Pacifique », « Erreur 404 », et plus récemment « Peur des filles » et « Me Da Igual », leur dernier morceau sorti en mars 2024.
Situé au nord ouest de Brooklyn, le quartier de Greenpoint a pas mal changé ces dernières années pour devenir un quartier branché notamment développé par toute la mouvance hipster du “slow life”, dépenser le moins de taxes carbone, consommer local et bio et s’habiller en friperie. On entend même souvent dire que Greenpoint est le nouveau Williamsburg !
On aime beaucoup l’ambiance des rues plutôt calmes de ce quartier authentique, pas vraiment bien desservi par le métro, et dans lequel de nombreux bars et restaurants très sympas n’arrêtent pas d’ouvrir. Ce qu’il faut, à Greenpoint, c’est se laisser guider par son instinct, errer, pour faire des trouvailles au hasard, et avoir l’impression d’être les premiers à découvrir ses bonnes petites adresses… mais on vous en partage quelques unes ici qu’on aime particulièrement.
Greenpoint Terminal Market
En été, les samedi et dimanche si vous venez en bateau depuis Manhattan, vous débarquerez tout près du Greenpoint Terminal Market ou vous pourrez dénicher des pièces vintage sympa, et avec un peu de chance vous tomberez au milieu d’une «Roller Disco Party». Vous pourrez aussi vous faire une toile en plein air avec vue au Skyline Drive in, en voiture, en moto ou sur un fauteuil pliant ultra confort. La vue sur Manhattan est “breathtaking” comme on dit ici. Greenpoint Terminal Market, 72 Noble St. Skyline Drive in, 1 Oak St, programme ici.
Ces dernières années une forte concentration Japonaise s’est développée pour remplacer historiquement la communauté Polonaise du quartier. On aime beaucoup ce complexe 50 Norman qui abrite Cibone, un magasin raffiné de produits artisanaux Japonais, Dashi Okume, spécialiste du poisson séché et du dashi de Tokyo, et House, un restaurant gastronomique franco-japonais. On vous recommande aussi Acre , ou vous allez aimer vous installer au soleil dans leur petit jardin avec un matcha latte ou un bento sain et copieux mis en valeur par le savoir-faire Japonais, et même repartir avec une jolie céramique. 50 Norman Ave. Acre, 64 Meserole Ave.
Acheter du thé de qualité chez Kettl Tea ou tout provient de producteurs les plus distingués du Japon. Dans ce café-galerie vous pourrez acheter une gamme complète de thé, de céramique et d’encens japonais. Kettl Tea, 70 greenpoint Ave.
Chez Taku Sando, vous allez goûter le meilleur de la culture sandwich du Japon alias ” sando”, en commençant par leur pain au lait shokupan original cuit sur place chaque jour. Vous pourrez profiter de leur extérieur ou emporter vos” sandos” pour un pique-nique au bord de l’East River et profiter de la vue sur Manhattan. Taku Sando, 29 Greenpoint Ave.
Pour diner ou bruncher le week-end, chez Rule of Thirds, vous apprécierez leur saké brassé à Brooklyn ainsi que leur mets japonais de grande qualité, on a un faible pour leur Japanese souffle pancake… une vraie tuerie. Rule of Thirds, 171 Banker St.
On vous recommande aussi…
Rhythm Zero, c’est un joli café/galerie d’art ouvert par un jeune couple originaire de Serbie, où vous pouvez siroter un très bon café de chez Partners (voir plus haut) préparé par Alex et repartir avec un objet ou un meuble design déniché par Ivana. Les œuvres tournent, alors n’hésitez pas à y retourner. Rhythm Zéro, 32 Kent St
Pour déguster les meilleurs sandwichs du quartier on vous conseille Radio Bakery, on adore particulièrement le cauliflower sauce tahini. 135 india St.
Common Good si vous êtes vous aussi motivés à réduire les emballages plastiques à usage unique et les produits chimiques nocifs. Ce magasin est spécialisé en soins pour le corps ou produits ménagers, doux, à base de plantes, biodégradables et emballés pour être rechargés encore et encore. 96 West St.
The Noble, ce petit restaurant spécialisé dans les mets qui reflètent le riche patrimoine de la mer Égée, de la Turquie à la Grèce, est niché dans une très jolie Townhouse d’une de nos rues préférées du quartier .148 Noble St
Taqueria Ramirez, surtout soyez patient le week-end en voyant la longue file d’attente, les délicieux tacos “funky“de Taqueria Ramirez valent franchement le coup. 94 Franklin St.
Di An Diest un resto Vietnamien, où tout est très frais, et la déco raffinée. 68 Greenpoint Ave.
Glasserie, ce restaurant se trouve dans une ancienne usine de verre tout au bout de Greenpoint…après vous passez dans le Queens. 95 Commercial St.
Dînez ou déjeunez dans un vieux salon anglais revisité à la mode brooklynoise : Milk and Roses. Avec un jardin derrière très agréable en été. 1140 Manhattan Ave- Box St.
Pour une viennoiserie ou un financier avec un thé : ambiance factory fleurie chez Bakeri. 105 Freeman St.
Pour acheter une jolie boîte de thé dans une maison bien cachée : Bellocq. 104 West St.
Et si vous voulez visiter le quartier tout en étant guidée, Julie Guedj de Taste the Apple pourra vous en dire encore plus, on vous en avez déjà parlé dans French Morrning.
À Los Angeles, la tendance est au rétro, version années 80. Culte, le vidéo-club Vidiots vient de rouvrir dans l’East Side. Les salles de jeux d’arcade ont toujours la côte et un musée-studio dédié au synthétiseur refait tremper dans les mélodies électro-rétro. Ajouter un nouvel engouement pour la K7, un roller toujours culte à Venice comme à Glendale, voilà l’essentiel pour changer de dimension.
Ouverte au début des années 70, cette salle d’arcades n’a pas changé d’un poil. Un vrai musée en la matière, fondé par les frères Harry et David Peck, et aujourd’hui repris par leurs fils, Robert et Stephen. Passé le guichet d’entrée (25$ avec jeux à volonté), le décor tout en néons et couleurs métalliques, aux plafonds et murs couverts de faux miroirs, fait atterrir dans une autre galaxie. Dans les allées s’alignent 150 jeux, dont les plus culte des années 80 et 90, de Mario Bros aux Tortues Ninja, de Street Fighter à Pacman.
Sous la musique rock de l’époque, les visiteurs peuvent aussi prendre le volant des jeux de racing, jouer à Guitar Hero, taper dans un punching-ball électronique et partir à la pêche d’une peluche autour des machines à pinces de fête foraine. Monument du jeu à Los Angeles, Family Arcade attire aussi artistes et tournages, certaines scènes de la série « Stranger Things » y ont été même tournées. 876 N Vermont Avenue.
Séance de bain sonore chez Vintage Museum Synthetizer.
Dans le quartier d’Highland Park, le musicien Lance Bill, ancien du magasin de disques Amoeba, quittait il y a peu San Francisco pour vivre à LA et y ouvrir un musée atypique. Collectionneur depuis une vingtaine d’années des synthétiseurs, analogiques ou numériques issus des grandes marques spécialistes – Moog, Buchlas, Roland Jupiters…- le garçon réunit ses trésors, principalement des années 1960 à 1980, dans un musée portant mal son nom. Si l’endroit reste ouvert aux curieux, le Vintage Synthesizer Museum propose aux musiciens et amateurs de louer l’espace et le studio d’enregistrement maison pour composer leur propre musique (à partir de 60$ l’heure) ou de participer à des ateliers d’apprentissage.
Régulièrement, l’adresse organise des sessions de soundbath (ou bain sonore en français) où, pendant deux heures, un artiste joue sur synthétiseur des mélodies planantes. Une vingtaine de participants, certains équipés de matelas gonflables, d’autres enrobés dans des couettes, rallient tous les mois l’endroit, pour se relaxer. 1200 North Avenue 54. Sur rendez-vous.
Né au milieu des années 80 à Santa Monica, ce vidéo-club ressuscitait l’été dernier dans le quartier d’Eagle Rock à Los Angeles. Un ovni à une époque où le streaming et les plateformes de vidéo sont devenues légion, mais dans l’énorme sélection – plus de 60.000 titres en DVD et Blu-Ray, des comédies musicales aux films de science-fiction, d’épouvante ou des meilleures séries télé – fait découvrir des raretés bien souvent absentes des catalogues de vidéo en ligne (abonnement à partir de 100$ l’année, et location de DVD à partir de 2$).
Toujours menée par ses fondatrices, Patty Polinger et Cathy Tauber, Vidiots compte désormais une salle de cinéma (l’ancien Eagle Rock Theatre des années 40) où se projettent là encore quelques pépites rétro d’une autre époque (« Gremlins », « Phantom of the Paradise », « Maman j’ai râté l’avion »…) et aussi films indépendants et grands classiques du cinéma. 4884 Eagle Rock Boulevard.
Des standards des années 1980-90 aux nouveautés récentes, il y a le choix des K7 et vinyles chez Jacknife & Records.
Originaire de Burbank dans la banlieue nord de Los Angeles, Trevor Baade grandit dans le quartier des maisons de disques, baladeur à la main et K7 dans les étagères. En 2012, un ancien disquaire du quartier d’Atwater dépose le bilan et propose à Trevor de reprendre l’affaire. Surfant sur le retour des ventes de vinyles et des K7 – il s’en vendrait aujourd’hui plus de 400.000 par an aux États-Unis – le garçon étoffe sa collection au fil des ans, et présente dans sa boutique de 50m2 plus de 4000 titres, 40.000 autres attendant dans les archives.
Outre les éditions d’albums récents en format K7 sorties par les maisons de disque, Jacknife & Records compile des standards des années 80 et 90 avec en pièces rares : Nirvana, Bjork, ZZ Top, Julio Iglesias ou encore Queen. La maison compte aussi un large choix de disques vinyles et un showroom spécialisé dans la réparation et la revente des boombox, ces fameux radio K7 stéréo nés dans les années 70 et popularisés par les adeptes du rap et du hip-hop. 3149 Glendale Boulevard.
Emblème des années 80 et des soirées disco, le roller n’a jamais disparu à Los Angeles. Lieu culte des pratiquants, le Moonlight Rollerway à Glendale, compte l’une des pistes les plus mythiques de Californie. Choisi comme décor de nombreux films dès les années 70 avec Switchblade Sisters ou Roller Boogie, puis du film Beginners ou de la série Euphoria, l’endroit envoie sur son « ring » des hordes de patineurs sur des musiques 80 parfaitement calibrées.
Parmi les soirées les plus populaires, la Rainbow Skate disco night fait s’amuser toute la communauté LGBTQ et leurs amis avec tenues glitter et flashy sur le parquet. Des classes pour débutants sont aussi proposées le samedi matin (à partir de 35$) et certaines soirées sont réservées uniquement aux adultes (à partir de 8$). Sur place : hot-dog, pop-corn et sodas comme dans le temps. 5110 San Fernando Road, Glendale. Alternative à Venice : le ring du Venice Beach Skate Dance Plaza et ses week-ends DJ.