Qui seront donc les deux candidats qui s’affronteront le 7 mai au second tour de l’élection présidentielle ?
Les résultats seront connus dimanche aux alentours de 2pm sur la côte est des Etats-Unis. Ni l’Union des Français de l’Etranger (UFE) ni l’Association des Français du Monde ne s’organisent pour suivre les résultats. Les options sont donc assez limitées pour ceux qui voudraient vivre la retransmission en direct.
Vous pouvez tout de même rejoindre le chapitre de Georgetown de European Horizons, un think tank transatlantique dédié à l’exploration de l’identité européenne, à Parlay DC Sports Bar and Lounge de 1pm à 6pm dimanche.
Le Bar de l’Hotel Sofitel de Washington a aussi toujours l’habitude d’allumer sa télé sur une chaîne d’information française pour permettre aux expats de suivre l’annonce des résultats avec un petit cocktail.
Bien sûr, comme nous sommes à Washington et que la politique c’est notre truc, il y aura quelques événements pour analyser les résultats entre les deux tours. Les Young Professionals in International Affairs organisent une discussion le 25 avril à la Northeast Neighborhood Library (de 6:00 pm à 8:00 pm). Les billets gratuits sont disponibles ici.
Présidentielle 2017: où suivre les résultats du premier tour à Washington ?
Avec Bluefox.io, vos smartphones ne peuvent plus se cacher
Lorsque l’on entre dans les locaux de Bluefox.io, situés au Plug and Play Tech Center à Sunnyvale, impossible de passer inaperçu. À côté d’un des bureaux, trône un écran plat qui affiche le chiffre 96. C’est le nombre personnes présentes, en temps réel, dans l’open space.
« Vous voyez le numéro sur l’écran ? Voilà ce que l’on fait ! », s’exclame Guillaume de La Tour, fondateur de Bluefox.io. Le très souriant entrepreneur français a développé un boîtier qui détecte les smartphones présents dans un lieu donné sans aucune application installée au préalable.
Les utilisations sont nombreuses. La technologie permet par exemple aux propriétaires désireux de louer leur maison sur Airbnb, de savoir combien de personnes s’y trouvent en leur absence. « C’est beaucoup moins intrusif qu’une caméra car on ne connaît pas l’identité des personnes», explique l’expatrié qui a déjà déposé cinq brevets américains et deux mondiaux. « On respecte la vie privée. On ne stocke pas les données personnelles. »
Un ingénieur devenu entrepreneur
Le quarantenaire a déjà donné vie à sept entreprises. Bluefox.io, lancée en 2015, est la petite dernière. Pourtant, le serial entrepreneur originaire de Haute-Vienne, se dirigeait au départ vers l’ingénierie. « J’ai fait l’École nationale supérieure agronomique de Rennes pour faire plaisir à mes parents », confie-t-il.
L’agronomie ne l’intéresse « pas du tout ». Le Français créé alors sa première boîte de consulting, Agro Contact, alors qu’il n’est encore qu’étudiant. Après quelques années chez Altran Technologies, Guillaume de La Tour fonde deux entreprises: INTA ouest en 2004 et Bluefox Content en 2006.
Cette dernière, qu’il possède encore aujourd’hui, fournit du contenu pour les écrans d’affichage. « Quand vous voyez la météo dans les aéroports où le groupe d’affichage JCDecaux est présent, ça vient de Bluefox Content généralement ».
De Rennes à la Silicon Valley
« La France est un super pays mais, avec seulement 66 millions d’habitants, une entreprise se retrouve vite confrontée au problème de taille de marché », fait remarquer Guillaume de La Tour qui a donc décidé de venir conquérir la vallée en 2013 « avec femme et enfants ».
Après un an et demi de réflexion et d’exploration, Bluefox.io voit le jour en janvier 2015. «AirBnb a été la première entreprise à venir me voir ! »
L’entreprise a également développé un boîtier qui permet d’envoyer des coupons promotionnels aux clients connectés au wifi d’un magasin. « Nous avons signé un partenariat avec un grand groupe alimentaire pour un déploiement dans des milliers de stations-essence d’Amérique du Nord », se réjouit l’entrepreneur dont la start-up multiplie les récompenses : best innovation au South by Southwest 2015, start-up de l’année lors des FABA 2016 et dernièrement, le Murphy Award de la Sunnyvale Silicon Valley Chamber of Commerce.
Et ce n’est que le début. « Compter les gens ce n’est pas forcément évident. Nos produits ont plein d’applications possibles, dans les boîtes de nuit par exemple », souligne Guillaume de La Tour qui mentionne un futur « deal très important avec une ville asiatique ».
La FIPA organise son pique-nique annuel à Miami
La French International Program Association (FIPA) organise son pique-nique annuel le samedi 22 avril à partir de midi.
Cette année, l’association francophone délaissera les pelouses de Matheson Hammock Park pour les plages de Virginia Key. Vue sur la mer et activités pour enfants sont au rendez-vous.
L’événement est gratuit et ouvert à tous. Chaque famille est invitée à apporter son pique-nique et de nombreuses activités sont au programme. Carrousel, mini train, tir à la corde, course en sac, ou encore des parties de foot animeront l’après-midi. Un concours de gâteau sera aussi organisé avec de nombreux cadeaux à la clé.
Du magazine Elle à créatrice de bijoux à LA, les mille et une vies de Valérie Maxwell
De rédactrice mode à créatrice de bijoux, il n’y a pas un si grand pas. Excepté que Valérie Maxwell, 52 ans, a également été assistante de photographe et galériste. Un CV éclectique qui retrace le parcours de la Lyonnaise, expatriée aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années.
Un peu par hasard, et grâce à de bonnes connexions, sa collection de douze bijoux intitulée “esteve.” se retrouve exposée à la boutique éphémère de Please Do Not Enter jusqu’au 10 mai. “J’ai toujours été créative. Quand j’étais jeune et que je n’avais pas d’argent, je me fabriquais les tenues repérées dans les magazines“, raconte la brune au regard perçant.
Tout a démarré par un porte-clef créé à partir d’une boucle en laiton et d’un cordon en cuir noir. Son entourage la complimente, et elle décide de le décliner en bracelet, collier et même ceinture, gardant l’esprit minimaliste et intemporel des débuts. Ses créations sont repérées par des clientes de la boutique huppée où elle officie le week-end. “J’en ai vendu une quinzaine en boutique“, se réjouit-elle. Sa marque esteve. (son nom de jeune fille) est née.
Mais rien ne prédestinait la Française à percer dans la création à Los Angeles. Elle a commencé sa carrière dans la mode à Paris, gravissant les échelons jusqu’à devenir rédactrice de la rubrique “mode” du magazine Elle. “C’était une période frivole, où on pouvait s’amuser“, se souvient Valérie Maxwell. La rencontre avec son mari, un photographe américain en pleine ascension, va bouleverser ses plans. “Partir aux Etats-Unis était une opportunité alléchante.” Mais sa carrière dans la mode se complique : “j’ai fait quelques trucs, mais la mode est liée à New York aux Etats-Unis. J’ai très vite abandonné.”
Elle quitte alors Paris pour San Diego en 1994. Aux côtés de son époux, elle déménagera à de nombreuses reprises, s’installant notamment à New York avant de rejoindre la Californie. “Je m’occupais de sa carrière, des factures à régler, de gérer les archives…J’étais le moteur de la machine.” Cette situation perdure jusqu’en 2010, époque où elle divorce.
Persévérante, Valérie Maxwell n’envisage pourtant pas de retourner dans sa patrie. “Cela ne m’a jamais traversé l’esprit. Les Etats-Unis sont un pays d’opportunités. On peut faire ce que l’on veut quelque soit notre âge et nos moyens“, assure la mère de famille. Elle retourne alors sur les bancs de l’école étudier la décoration intérieure, à Newport Beach, un cursus qu’elle ne terminera pas. A la recherche de revenus, elle décroche un poste dans une agence de photographes, grâce au coup de pouce d’un ami. “Mais ce n’était pas pour moi“, assure-t-elle. Puis, c’est son frère, l’artiste Lionel Esteve, qui la met en contact avec la curatrice du Pacific Design Center à Los Angeles, Helen Varola. Séduite par son parcours, cette dernière lui confie un poste de galeriste.
Depuis un an, Valérie Maxwell gère la galerie Varola la semaine, et travaille les week-ends dans un magasin de design. Malgré un travail léger et agréable, la Lyonnaise aspire à plus de liberté, et se rêve comme consultante artistique pour une marque. En attendant, son emploi du temps lui laisse le temps de se consacrer aux projets plus personnels, comme sa marque de bijoux.
Encore aux prémices, elle souhaite commercialiser sa collection sur un site en ligne, et la développer. Puis, elle continuera à créer, et comme toujours, à s’investir dans de nouveaux projets. “Je n’ai aucun regret, la vie est pleine de surprises. Après des moments difficiles, je suis à un tournant. Je suis prête à me réaliser à 100%.“
Le Filmfest DC 2017 fait la part belle aux films français
Filmfest DC revient à Washington du 20 au 30 avril. Plus de 80 films internationaux en provenance de 45 pays différents seront présentés, dont un bon nombre de films français.
Le festival s’ouvrira d’ailleurs avec la première nord-américaine de “Chez Nous” à AMC Mazza Gallerie (7:00 pm le 20 avril). Ce film anti-FN du cinéaste belge Lucas Belvaux est particulièrement d’actualité à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle. Un peu moins politique, le festival se terminera avec un autre film français, “Paris Pieds Nus” à l’ambassade de France le 30 avril à 3:00 pm et à 7:00 pm. Entre les deux, voici une petite séléction de films à ne pas manquer.
En compétition pour le “First Feature Award” qui récompense les meilleurs premiers longs-métrages et encourage de nouveaux talents, “La Danseuse” de Stéphanie di Gusto sera projeté le dimanche 23 avril à 8:00 pm et le mercredi 26 avril à 8:15 pm au AMC Mazza Gallerie. Le film narre la vie de la danseuse américaine Loïe Fuller, pionnière de la danse moderne.
Le documentaire engagé “Demain” de Cyril Dion et Mélanie Laurent sera presenté à deux reprises au Landmark’s E Street Cinema (le mardi 25 avril à 6:15 pm et le jeudi 27 avril à 8:45 pm.) Ce film, en partie financé par crowdfunding, met en lumière des initiatives positives pour sauver la planète. Après un César et plus d’un million d’entrées, “Demain” part maintenant à la conquête du public américain.
Pour “Noces” le réalisateur Stephan Streker s’est inspiré d’un fait divers qui avait bouleversé la Belgique en 2007: le meurtre d’une lycéenne par son frère pour avoir refusé un mariage forcé au Pakistan avec un inconnu. “Noces” sera projeté le dimanche 23 avril à 5:30 pm au Landmark’s E Street Cinema et le jeudi 27 avril à 6:15 pm à AMC Mazza Gallerie. “La Fille de Brest” suit aussi une histoire vraie, celle de l’affaire Médiator et du combat d’Irène Frachon contre le laboratoire Servier. Le film passera à 8:30 pm à AMC Mazza Gallerie le vendredi 21 avril et à 6:15 pm le lundi 24 avril au Landmark’s E Street Cinema.
Parmi les autres films français présentés à cette 31ème édition de Film Fest DC se trouvent “L’Outsider” de Christophe Barratier, le film franco-polonais “Marie Curie, le Courage de la Connaissance,” “Bienvenue à Marly-Gomont,” “L’Economie du Couple” avec Bérénice Béjo et Cédric Khan et “Sur quel pied danser.“ Dans la serie documentaire et pas cent pour cent en français, Yann Arthus-Bertrand offrira aussi une immersion au plus profond de l’être humain avec la présentation de son film Human, un film engagé avec une magnifique cinématographie.
Une discussion avec l’auteur libanais Charif Majdalani à Washington DC
A l’occasion de la publication en version anglaise de son roman Caravansérail, sous le titre Moving the Palace, Charif Majdalani donnera une conférence le mardi 25 avril à l’Alliance Française de Washington DC.
Né dans le Liban des années 1960, l’auteur est aujourd’hui l’une des figures majeures de la littérature du pays. Parti faire ses études de lettres en France en 1980, il est depuis revenu enseigner le français à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Charif Majdalani est un écrivain prolifique. Il écrit régulièrement des articles d’opinion pour des journaux français comme Le Monde ou Libération, et compte six romans à son actif. Dans Caravanserail, l’auteur raconte l’histoire d’un jeune Libanais parti explorer l’Afrique. Un périple ponctué de rencontres et de déconvenues sur fond de Première Guerre Mondiale. Une Odyssée des temps modernes, qui a valu à son auteur le prix François Mauriac de l’Académie Française.
La discussion, en anglais, sera animée par Marilyn Matar, professeure de Français et d’études francophones à la Catholic University of America. Le billets sont disponibles ici ($10 pour les membres, $15 pour les non-membres).
Combien ça coûte de louer un camping car à New York ?
\Le camping-car est un moyen de transport très utilisé par les Américains pour voyager. A tel point que l’offre de location sur le marché new-yorkais est pléthorique.
À noter que les simulations de prix ont été effectuées sur une base de quatre personnes pour huit jours de location du dimanche 3 juin au dimanche 11 juin 2017
En classe business
Les sites dieselrvrentals.com ou luxuriousrentalsllc.com proposent de luxueux camping-cars de Classe A (les plus gros du marché), comme ceux de la marque Prevost et Newell proposés à la location entre 7500$ et 8000$ la semaine. A ce prix là, tout est inclus et le confort est maximum: chambre avec lit “king-size”, salle de bain spacieuse, cuisine équipée avec machine à laver et sèche-linge, téléviseurs HD et livraison de votre palace roulant à domicile. On se demande comment ce véhicule peut rouler.
En classe éco
La location d’un camping-car de classe C (taille moyenne comme nous connaissons en Europe) vous coûtera 1200$ la semaine sur le site usarvrentals.com pour 100 miles inclus par jour. Les prix augmentent ensuite graduellement en rajoutant des options à la carte comme l’assurance tout risque, le Wifi, le GPS ou d’autres accessoires. La formule “all inclusive” tourne aux alentours de 3000$. Idem chez l’entreprise familiale 84RV Rentals and Services située dans le New Jersey, qui propose des camping-cars entre 1260 et 2450$ la semaine selon le modèle, avec 100 miles inclus par jour. Les options d’assurances et d’équipement sont à rajouter en plus. L’agence française Authentik USA, spécialisée dans le voyage sur mesure aux Etats-Unis, propose quant à elle des locations entre 1400 et 2000$ la semaine, 800 miles inclus.
Low-cost
Les sites de location entre particuliers permettent de louer des camping-cars de classe C à des prix défiants toute concurrence. Sur rvshare.com, des modèles en bon état mais avec quelques années au compteur sont disponibles à partir de 900$ la semaine kilométrages inclus. N’oubliez pas de prévoir également votre budget essence, la consommation d’un camping-car tournant en général entre 12 et 30 litres aux 100 kilomètres.
En mode débrouille
Achetez un vieux van à réaménager.
Elections 2017: où voter à Washington DC ?
Pour les prochaines élections présidentielles et législatives, les votants inscrits sur les listes du Consulat Général de France à Washington (DC, Maryland, Virginie, Virginie Occidentale, Pennsylvanie, Delaware) devront se rendre, selon leur lieu de résidence, dans trois bureaux de vote différents.
Les résidents du District of Columbia, du Maryland, du nord de la Virginie ou de Pittsburg pourront déposer leur bulletin à Washington, dans les locaux de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, à la “Maison Française” (4101 Reservoir Rd N.W.).
Ceux qui habitent en Virginie dans les villes de Charlottesville, Norfolk, Newport News et Richmond, doivent voter à Newport News, dans les locaux de “Vanguard Energy Services” (11868 Fishing Pont Drive).
Les habitants de Philadelphie ou de sa banlieue proche, dans le Delaware, doivent se rentrent à Philadelphie, dans les locaux de “l’Ecole Française de Philadelphie” (23 City Avenue – Bala Cynwyd).
Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Consulat Général de Washington où vous pourrez entrer votre code postal pour trouver le bureau qui vous a été affecté.
Humour: John Oliver explique la présidentielle française aux Américains
Avec le style dont il a le secret, l’humoriste John Oliver a fait rire son public aux éclats avec un sujet sérieux. Ce sujet, c’était l’élection présidentielle française.
Le 16 avril, l’animateur de l’émission satirique “Last week tonight” sur HBO a présenté à sa manière les différents candidats à l’élection, rappelant l’importance du scrutin pour l’avenir de l’Europe. Jacques Cheminade et Jean Lassalle en prennent pour leur grade. Il s’amuse aussi des “enfarinades” dont François Fillon et Manuel Valls ont été la cible, ainsi que le jet d’oeuf contre Emmanuel Macron. De quoi faire une bonne crêpe, selon lui.
Un "Business and wine" sur la conquête du marché américain à FrenchFounders
Le réseau d’entrepreneurs et de cadres-dirigeants français FrenchFounders organise une soirée “Buisiness & Wine” dans ses locaux de la Foundery le 26 avril. Le thème: “conquérir de nouveaux marchés”. Tout un programme!
Stanislas Baudry et David Foult viendront parler de leurs expériences, leurs parcours et leurs visions de l’entrepreneuriat sur le marché nord-américain. Le premier est directeur des Laboratoires Expanscience, le second, co-fondateur de la marque Try The World, propose de découvrir des spécialités du monde entier au travers de boîtes thématiques.
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.
La chaîne pour jeunes francophones Tivi5 Monde disponible en streaming
Voilà une nouvelle qui devrait ravir les jeunes francophones. La chaîne pour enfants de TV5 Monde, Tivi5 Monde, est disponible en streaming sur la plateforme Sling.
Séries, dessins animés, émissions de découverte pour enfants et adolescents: TiVi5 Monde est la seule chaîne francophone dédiée aux enfants. Les curieux en culotte-courte pourront suivre en streaming les aventures de “Maya l’abeille”, accompagner les deux journalistes de “100% animal” Mathieu Pichette et Silvi Tourigny à la découverte du monde animal dans des fermes et des zoos, ou encore vibrer avec les ados de “Tactik”, une série sur une équipe de foot mixte.
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