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Matinée portes-ouvertes à l’Ecole Franco-Américaine de Sunnyvale

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(Article partenaire) L’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley a le plaisir de vous inviter en famille pour une matinée dédiée à la découverte de notre maternelle le samedi 29 avril, à partir de 9:30am sur notre campus de Sunnyvale.

Ce jour-là, les enfants âgés de 2 à 4 ans auront l’occasion de découvrir notre école, de s’amuser, d’explorer et d’apprendre à travers des ateliers ludiques et artistiques. Ceux-ci seront proposés en français et en anglais.

Des activités interactives et adaptées au développement cognitif et moteur de votre enfant vous permettront d’observer l’importance du jeu et des comptines dans les apprentissages langagiers. Des ateliers créatifs lui offriront également la possibilité de laisser libre cours à son imagination.

Cette matinée sera ponctuée par un goûter offert et une recréation pendant laquelle les enfants pourront participer à des activités de plein air. Ils profiteront aussi de nos jeux extérieurs pour s’amuser, rire et se faire des nouveaux amis.

Cette demi-journée sera encadrée par notre équipe franco-américaine d’enseignants de maternelle. Experts dans l’enseignement bilingue, leur travail au quotidien permet d’ancrer les apprentissages fondamentaux et la structure des langues dès le plus jeune âge.

De nombreuses études démontrent régulièrement les avantages de l’acquisition d’une seconde langue en maternelle.  Nous observons également chez nos élèves que le développement des compétences langagières et cognitives s’accompagne d’une remarquable capacité d’analyse, d’un esprit critique accru et d’une ouverture au monde.

L’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley est homologuée par le Ministère de l’Education Nationale et accréditée par l’Association des Ecoles Indépendantes de Californie (CAIS).

De la Petite Section au CM2, notre programme bilingue associe la rigueur et l’exigence des programmes français aux qualités et aux approches novatrices du système éducatif californien.

Nous avons hâte de vous accueillir avec votre enfant lors de cette matinée de jeux et d’activité le 29 avril de 9:30 à 11:30 !

Inscriptions ici

French-American School of Silicon Valley

1522 Lewiston Drive

Sunnyvale, CA 94087

408-746-0460

Contact: [email protected]

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

5 endroits new-yorkais sans touristes à découvrir avec vos visiteurs de France

Manger du homard à City Island

Pinterest
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On parie que vous aurez du mal à trouver cette presqu’île du Bronx sur une carte. City Island est un petit morceau de terre niché dans le nord de New York, au bord du Long Island Sound. Cet ancien village de pêcheurs, repaire des amateurs de nautisme (il y a plusieurs yacht clubs sur place), est un véritable havre de paix, bien loin du tumulte de Manhattan. On y vient pour apprécier un bon plat de fruits de mer, en particulier du homard. Si on devait choisir une adresse, ça serait Johnny’s Reef (2 City Island Avenue, 718-885-2086), au bout de City Island Avenue, l’artère principale de City Island. Grand atout de cet endroit: il dispose de tables en extérieur au bord de l’eau. Il y a aussi le City Island Lobster House (691 Bridge St), reconnaissable à son grand homard en néon.
Faites aussi un tour au musée City Island Nautical Museum (190 Fordham St) pour découvrir l’histoire de City Island. Pour se rendre sur place, prenez le métro 6 jusqu’au terminus Pelham Bay Park puis le bus Bx29. Sinon, un taxi ou un VTC vous permettront de gagner du temps.

Visite du Nogushi Museum

credit: nycgo
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Même ceux qui n’aiment pas la sculpture tomberont sous le charme de ce musée (9-01 33rd Road at Vernon Boulevard) consacré à l’oeuvre du sculpteur américano-nippon Isamu Noguchi. Les travaux de ce dernier s’exposent dans dix galeries. On aime tout particulièrement le jardin de sculptures, recoin zen où l’on peut faire un point sur la vie. Quand vous aurez fait le tour, direction d’autres attractions de Long Island City, quartier émergent de Queens, comme le Socrates Sculpture Park (32-01 Vernon Blvd), MoMA PS1 (22-25 Jackson Ave) ou les bars-restaurants de Vernon Boulevard. 

Voir du bon basket à Rucker Park

rucker
Les terrains de basket de West 4th Street, on connaît. Ceux de Rucker Park à Washington Heights (W 155th St & 8th ave), moins voire pas du tout. C’est pourtant là que se déroule la fameuse Holcombe Rucker Community League, qui fêtera sa 67ème édition cet été. De nombreuses stars du basket y ont fait leurs débuts. Le reste de l’année, la balle ne cesse de rebondir. Une bonne alternative au Madison Square Garden.

Une balade à Sunset Park

sunset park
Derrière ce petit parc au nom poétique se cache un petit bijou de verdure. Situé au coeur de quartier hispano-asiatique du même nom, Sunset Park (41 St., 44 St., entre 5 Ave. et 7 Ave) est légèrement en altitude et orientée vers l’ouest. Allez au point le plus haut du parc et admirez la skyline de Manhattan, Staten Island et même la Statue de la Liberté. Allez-y au coucher du soleil et vous comprendrez pour le parc s’appelle ainsi.

Faire un “Drag Brunch”

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Les Américains adorent le brunch. Mais pour un brunch différent, testez le “drag brunch”, un spectacle de drag queen servi en même temps que vos pancakes et bloody marys. Vos beaux-parents vont adorer. En voici cinq à Manhattan et Brooklyn.

Au LA Galaxy, ces Français qui veulent marquer des buts (et les esprits)

«A gauche», «en retrait», «la passe» : lors des entraînements du Los Angeles Galaxy, c’est en français que se donne la plupart des ordres. Depuis le début d’année, le gardien remplaçant français Clément Diop a été rejoint par deux compatriotes : Bradley Diallo, qui évoluait en réserve du club, et le milieu offensif marseillais Romain Alessandrini, dernier arrivé.
Aller aux Etats-Unis était dans un coin de ma tête“, avoue Romain Alessandrini, 28 ans, écarté des terrains à cause d’une blessure l’an dernier. Cette saison en demi-teinte n’aura pas endigué les intentions du club californien, venu le voir jouer à deux reprises.
Plébiscité par d’autres clubs européens, le Marseillais choisit pourtant de tenter l’aventure américaine et signe un contrat de trois ans. “J’aurais aimé sortir par la grande porte de l’OM. J’ai tout donné mais j’ai eu pas mal de pépins“.
La décision de l’attaquant a pourtant surpris, les joueurs européens rejoignant en général le championnat américain en fin de course, pour une pré-retraite dorée. “C’est un choix de carrière que peu de monde à compris. J’ai envie de faire partie de l’évolution du championnat américain (Major League Soccer, MLS). Depuis que David Beckham est passé par le Los Angeles Galaxy, beaucoup de monde s’y intéressent“, argue Romain Alessandrini, qui aspire à gagner des titres. “C’est la meilleure équipe des Etats-Unis avec cinq titres, j’ai envie de marquer. Le coach compte sur moi.” Même si les premiers matches n’ont pas été concluants, Romain Alessandrini s’est déjà illustré en marquant le but contre Montréal qui a apporté son premier succès au club à domicile, vendredi 7 avril.
Le défenseur Bradley Diallo mise également sur la MLS comme un tremplin. “Tout le monde pense que c’est un championnat mineur. Mais j’ai été surpris par le niveau. Je pense que le championnat américain rivalisera avec ceux d’Europe d’ici quelques années“, avance le joueur de 26 ans formé à Marseille. En réserve du LA Galaxy depuis trois ans, il avait été blessé aux ligaments croisés lors de la dernière saison. Mais le coach de la réserve, Curt Onalfo, qui dirige maintenant l’équipe première, a décidé de lui donner l’opportunité de monter. “J’aimerais maintenant décrocher une place de titulaire“, espère Bradley Diallo.

Bradley Diallo se réjouit de l'arrivée d'un Marseillais. "C'est plus facile pour les blagues", assure-t-il. / Photo S.C.
Bradley Diallo se réjouit de l’arrivée d’un Marseillais. “C’est plus facile pour les blagues”, assure-t-il. / Photo S.C.

Un cadre de vie d’exception

Loin du vieux port, les Français se sentent pourtant bien. “Ces derniers mois, j’avais beaucoup de pression à Marseille. Dès qu’on perd à l’OM, c’est compliqué. Ici, quand on perd, on passe à la préparation du prochain match“, compare Romain Alessandrini, qui quittait la France pour la première fois.
Installés près de la plage avec leurs familles, respectivement à Long Beach et Mar Vista, Bradley Diallo et Romain Alessandrini savourent leur nouveau cadre de vie. Amoureux des langues et curieux, le défenseur de 26 ans apprécie particulièrement “les mentalités ouvertes“, ainsi que le soleil.
Après un long mois d’emménagement, je profite de la vie, je vais au restaurant avec ma copine, vois des amis et mon cousin qui est pâtissier pour Ladurée à Los Angeles. Cela va m’aider à être meilleur sur le terrain“, assure Romain Alessandrini, qui se voit bien terminer sa carrière à Los Angeles. Une option que ne rejette pas non plus Bradley Diallo : “mis à part un club anglais, rien ne me donne envie de partir“.
En revanche, il leur faudra un peu plus de temps pour s’habituer à l’ambiance des stades, où la fougue des supporters laisse place au spectacle. “Le foot est tout nouveau ici, mais il commence à prendre de l’ampleur. Il y a un véritablement engouement pour le LA Galaxy, et du respect pour les joueurs”, fait remarquer Romain Alessandrini, qui est sensible à l’hymne américain chanté en début de match. “Ils viennent voir un spectacle, comme au basket“, reconnaît Bradley Diallo. Et pour satisfaire leurs fans, les Français font tout pour assurer le show.

Un guide en français pour maîtriser le vocabulaire de la santé aux US

« Je l’ai écrit en cinq jours, ça m’a pris comme ça, un matin ! ». Si Charlotte Attry a su tout de suite trouver les mots justes pour écrire son guide médical, c’est parce qu’elle a expérimenté à ses dépens le système de santé américain. « J’ai des soucis de santé qui m’ont fait passer par beaucoup de spécialités différentes, dans diverses structures », confie la journaliste de 37 ans, installée à Berkeley depuis deux ans, d’où elle alimente son blog Beyond the Bridge.

Cette mère de deux enfants, âgés de 6 et 3 ans, se remémore ses rendez-vous chez le médecin, à tapoter sur Google translate, pour trouver la bonne traduction à son symptôme. « Pour dire calculs rénaux en anglais par exemple, il y a le terme scientifique et un autre nom utilisé par les médecins ! ».

À travers ce Petit précis médical à l’usage des francophones aux États-Unis, gratuit et disponible en format PDF, l’expatriée veut « donner des  repères aux personnes qui arrivent et qui ont besoin de mots pour dire ce qu’il se passe dans leur corps ». Description des symptômes, expressions utiles, casse-tête de l’assurance médicale: Charlotte Attry traite avec précision, simplicité et une touche d’humour, du système de santé américain.

L’importance de l’assurance santé

Sans rentrer dans « les méandres du système impitoyable de l’assurance médicale privée américaine », l’auteure aborde les notions de “coverage”, “deductible”, “copayment”, “out of Pocket maximum”. « Lorsque l’on choisit une assurance, tout est théorique. Quand on en a besoin, on comprend qu’on a interêt à avoir bien choisi son plan car on ne peut plus revenir en arrière. »

La journaliste rappelle que les pépins de santé sont sources d’importants soucis budgétaires pour les Américains. « C’est marche ou crève, dénonce-t-elle. En France, nous n’avons aucune notion du coût de la santé. Ici, lorsque quatre vaccins coûtent 1 000 dollars, on voit les choses autrement. Lorsque l’on a une rhinopharyngite, on va à la pharmacie plutôt que d’aller chez le médecin. »

Dans les mois qui viennent, Charlotte Attry pense écrire une seconde version, déclinée par spécialités « avec un topo sur les rendez-vous chez le pédiatre pour les pathologies liées à l’enfant ou encore un livret sur la consultation gynécologique, imagine déjà la Française qui se souvient de la fois où elle est arrivée « chez le gynéco comme une fleur ». « Je me suis rendue compte que mon bon niveau d’anglais ne suffisait pas. Un stérilet reste un stérilet… On a beau le décrire, on a tout de même besoin de mots spécifiques pour se faire comprendre ! »

Roland-Garros recrute de jeunes Américains en Floride

Après la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Japon et le Brésil, c’est au tour des États-Unis de rejoindre l’aventure « Rendez-vous à Roland-Garros ». Lancée en 2014 par la Fédération Française de Tennis en partenariat avec Longines, cette opération, qui donne la possibilité aux meilleurs espoirs du tennis de ces pays d’intégrer le tableau junior du Grand Chelem français, se tiendra du 19 au 22 avril au Boca West Country Club de Boca Raton.
La quatrième édition de ce « Rendez-vous à Roland-Garros » va permettre à seize garçons et seize filles, de jeunes pousses américaines de la petite balle jaune, de s’affronter lors de tournois. Les vainqueurs disputeront les éliminatoires en mai prochain à Paris face aux gagnants des autres pays. À la clé, un précieux sésame : une invitation pour les Internationaux de France juniors. « C’est le ticket de la dernière chance pour ces talents de demain, souligne Sam Primaut, directeur du développement à la Fédération Française de Tennis. Un véritable tremplin pour de jeunes tennismen qui n’ont pas encore le niveau pour accéder au tournoi de Roland-Garros par la grande porte ».
À Boca Raton, l’opération réalisée en partenariat avec l’USTA, l’Association américaine de tennis, se déroulera dans les mêmes conditions qu’à Roland-Garros, sur des cours en terre battue créés pour l’occasion. « L’idée est de faire rimer tennis avec terre battue, la marque de fabrique de Roland-Garros, son ADN, indique Sam Primaut. Nous souhaitons exporter de l’autre côté de l’Atlantique cette tradition et ce savoir-faire artisanal ».
Pourtant, la terre battue n’est pas une surface méconnue aux États-Unis. « Ici, elle est de couleur verte, ce qui est totalement différent car elle se rapproche davantage d’une surface en dur plus agressive qui accentue les blessures, insiste Sam Primaut qui précise que la terre ocre, celle de Roland-Garros, présente quant à elle de nombreux avantages. « Les appuis sont moins brusques ce qui favorise le développement d’un jeu plus défensif. La terre battue rouge est par ailleurs connue pour façonner de véritables spécialistes, comme Andy Murray ou Rafael Nadal. Quand on est bon sur terre battue, on est bon sur toutes les surfaces ».
L’opération séduction de ce « Rendez-vous à Roland-Garros » ne s’arrête pas là. Les trophées emblématiques des vainqueurs des Internationaux de France seront également de la partie. L’occasion pour les curieux d’admirer la Coupe des Mousquetaires et la Coupe Suzanne Lenglen. « Ce sont des signes distinctifs de Roland-Garros chargés d’histoire, explique Sam Primaut. Aux États-Unis, le tennis n’est pas un sport roi, nous essayons donc de susciter des vocations tout en entretenant le mythe ».

Win Forum New York: "Les femmes n'ont pas assez de modèles à suivre"

2186. Selon le World Economic Forum, c’est l’année qu’il faudra attendre pour connaitre la parité homme-femme. Catherine Barba a le tournis quand elle y pense. “Je n’ai pas envie d’attendre pour changer le cours des choses. On peut agir là-dessus, on peut contribuer à changer la donne“.
Cette Française, quadra, arrivée il y a deux ans à New York, a créé le Win Forum (women in innovation forum) pour promouvoir la femme dans l’entreprise. Au cours de la seconde édition, qui aura lieu le 21 avril, 500 personnes sont attendues pour parler innovation et place des femmes dans la tech. “L’innovation est un état d’esprit, on est là pour dire à ces femmes: vous avez votre place“, explique cette entrepreneuse dynamique.
Pendant cette journée, les participants pourront découvrir des parcours exceptionnels de femmes, comme Leslie Blodgett, fondatrice des cosmétiques Bare Mineral, revendus 1,7 milliard de dollars à Shiseido, ou Anousheh Ansari, entrepreneuse irano-américaine, première touriste de l’espace en 2006. “Les femmes n’ont pas assez de modèles à suivre, explique Catherine Barba. C’est pour cette raison qu’il faut donner un coup de projecteur sur celles qui peuvent nous inspirer“.
Au Win Forum cette année, pas de longs discours en amphi, mais des tables rondes composées de dix participants, pour travailler ensemble, converser, réfléchir et réseauter. “La journée sera très rythmée, avec des ateliers, des pitchs, des jeux, et aussi une surprise pour changer un peu notre regard sur le monde“, confie Catherine Barba.
En France, elle a créé la start-up Cashstore, le cabinet de conseil Malinea, et Catherine Barba Group. Tour à tour entrepreneuse et investisseuse, elle est “convaincue que pour que les femmes arrivent au même niveau que les hommes dans le monde du travail avant cette fameuse année 2186, il faut muscler leur esprit d’entreprendre et leur expertise dans la tech“.
Les recettes de cette journée seront reversées à Girls who code, une association qui a pour vocation de former des jeunes femmes au coding et au digital.
Entrepreneuse, top executive, créatrice de start-up, étudiantes: tous les profils sont les bienvenus au Win Forum, y compris les hommes. “C’est important pour nous que les hommes participent à ce genre d’événements“, précise Catherine Barba.
Je crois que les hommes et les femmes qui innovent sont des rebelles, des gens qui transgressent les codes et vont à l’encontre des normes pour créer. Innover est contagieux et quand c’est porté par une femme, ça réveille les envies et les audaces des autres femmes“.
 
 

Une conférence sur "Un barrage contre le Pacifique" à Pasadena

(Agenda partenaire) L’Alliance française de Pasadena organise le jeudi 20 avril une discussion intitulée “Le regard politique de Rithy Panh: l’adaptation filmique d’Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras“.
Autour d’extraits du film du Cambodgien Rithy Panh, mettant en scène Isabelle Huppert, le Dr. Panivong Norindr, jusqu’à récemment chef du département de Français à l’Université South California (USC), animera cette conférence qui se veut une réflexion sur le livre de Marguerite Duras et son adaptation au cinéma en 2008.
Un barrage contre le Pacifique raconte l’histoire d’une veuve dans l’Indochine coloniale des années 30, prête à tout pour sauver ses terres des inondations. 

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Un apéro En Marche ! à Miami

Ambiance Macron et mojito. En Marche! Florida, antenne du mouvement d’Emmanuel Macron en Floride, organise un apéro au Barrio Mojito Bar & Lounge le jeudi 13 avril.
Pendant ce rendez-vous, il sera question de “France, d’Europe, de travail, d’économie, d’éducation, de solidarité, d’environnement, santé et sécurité“, selon les organisateurs. Ils exposeront aussi le programme de l’ancien ministre pour les Français de l’étranger. Le tout autour d’un verre.
Gratuit.

La patrouille de France arrive dans le ciel de Californie

Mise à jour: le survol du Golden Gate prévu vendredi 14 avril est annulé
Si vous lisez French Morning, vous savez que la Patrouille de France squatte le ciel américain de mars à mai pour commémorer le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale.
La prochaine étape emmènera les pilotes français en Californie du 14 au 15 avril avec, au programme, un survol du Golden Gate à San Francisco le 14 entre 3:20pm et 3:40pm.
La patrouille de France assurera ensuite le show à Sacramento le 15 avril, avec une démonstration aérienne organisée à partir de 2pm au Mather Airport de Sacramento. Cet événement est accessible sur réservation au prix de 20$, ou 200$ en entrée VIP comprenant quatre tickets et une rencontre avec les pilotes français. Il est gratuit pour les enfants de 15 ans et moins. Réservations disponibles en ligne.

Des films animés sur la "Grande Guerre" à Washington

Les Etats-Unis commémorent cette année le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale. L’hommage se poursuit le 25 avril avec la projection, à la Maison française de l’Ambassade, de neuf petits films d’animation.
Ces courts-métrages re-visitent différents aspects de la guerre (lettres de femmes, scènes de tranchées, souvenirs…) en utilisant des techniques modernes comme l’animation 3D, le dessin animé ou le papier découpé. Le programme complet est ci-dessous:
La Détente, Pierre Ducos, Bertrand Bey (France, 2011, 8min30)
1916, Fabien Bedouel (France, 2003, 7min40)
Poppy, James Cunnigham (New-Zealand, 2009, 10min54)
Fire Waltz/Toile de Front, Marc Ménager (France, 2011, 5min46)
The Trenches/La Tranchée, Claude Cloutier (Canada, 2010, 6min55)
Lettres de femmes, Augusto Zanovello (France, 2013, 11min25)
Le jour de gloire, Bruno Collet (France, 2007, 6min30)
So close/De si après, Rémi Durin (France/Belgique, 2009, 12min25)
Trois petits points, Rémy Schaepman, Lucrèce Andreae, Alice Dieudonné, Florian Parrot, Tracy Nowocien, Ornélie Prioul (France, 2010, 3min32)

Le rappeur Orelsan à la New French Cinema Week d’Austin

Pour la quatrième année, l’Austin Film Society (AFS) organise sa semaine de cinéma français du 16 avril au 23 avril à Austin. Organisée en partenariat avec le festival Premiers Plans d’Angers, la New French Cinema Week présentera quatre films français indépendants sortis ces derniers mois en France.
Le festival débutera le dimanche 16 avril à 5pm à l’AFS avec la projection du film “Victoria” (“In Bed with Victoria”) de Justine Triet. Virginie Efira y incarne une jeune mère, avocate, à la vie sentimentale et professionnelle chaotique. Amenée à défendre un ami accusé d’avoir blessé sa femme à coups de couteau, Victoria s’embarque dans une odyssée rocambolesque qui met sa carrière en péril. En parallèle, elle engage Sam (Vincent Lacoste) comme jeune homme au pair pour s’occuper de ses filles. Un duo improbable qui fait le succès de cette comédie drôle et grinçante. La projection sera suivie d’une conversation avec Simon Beaufils, directeur de la photographie du film.
Le long-métrage franco-polonais “Crache cœur” (“Raging Rose”) de Julia Kowalski sera présenté jeudi 20 avril à 8:30pm au Contemporary Austin Jones Center. Projeté au Festival de Cannes 2015, le film retrace l’histoire de Jozef, un ouvrier polonais à la recherche de son fils, Roman, abandonné quinze ans plus tôt. Il débarque à Saint-Brieuc où il rencontre Rose, une jeune fille aux intentions troubles qui connaît Roman et s’immisce entre les deux. La réalisatrice sera présente pour échanger avec le public à l’issue de la projection.
Premier long-métrage du rappeur Orelsan (co-réalisé avec Christophe Offenstein), “Comment c’est loin” (“Uncompleted Song”) est un récit autobiographique qui revient avec beaucoup d’humour et de tendresse sur les débuts du rappeur et de son acolyte Gringe (qui y joue aussi son propre rôle). Le film sera projeté le samedi 22 avril à 8:30pm au Contemporary Austin Jones Center, en présence du rappeur.
Enfin, le festival se terminera le dimanche 26 avril à 5pm au Texas Spirit Theater avec la projection de “Paris la Blanche” de Lidia Terki. Rekia, 70 ans, Algérienne, décide de partir à la recherche de son mari, Nour, venu travailler en France il y a plus de 40 ans. Elle arrive à Paris et le retrouve finalement dans un foyer de travailleurs à Ivry. Le film aborde alors la question des “chibanis”, des immigrés ni Français, ni Algériens, coincés entre deux cultures. La réalisatrice sera elle aussi présente pour une discussion après la projection du film.

Pili Pop: une app pour apprendre l'anglais aux enfants

Avouons-le, les Français ne sont pas les plus forts en anglais oral. Prendre ce mal à la racine et dès l’enfance: tel est l’objectif de Pili Pop, une application éducative développée par deux Françaises, Elsa Prieto et Soiny Duval.
La cible: les 5-10 ans, avec ou sans connaissance initiale de l’anglais. Grâce à une appli ludique, les enfants vont découvrir les Pili, petits extraterrestres arrivés sur Terre et qui doivent pratiquer l’anglais pour se faire comprendre. “L’idée est de travailler l’expression orale et la compréhension de façon ludique“, explique Elsa Prieto, installée à New York depuis quelques mois.
Les enfants choisissent un profil et accèdent à des thèmes (pirate, vétérinaire, cuisinier) qui correspondent à des thèmes de vocabulaire (les chiffres, les vêtements, les animaux, les couleurs). “Ce sont de petits jeux à différents niveaux où on entend un anglophone prononcer des mots. L’enfant doit les prononcer correctement pour gagner des points et avancer dans le jeu“. Pili Pop est d’ailleurs la première méthode de langues pour enfant à intégrer un moteur de reconnaissance vocale pour écouter les enfants et valider ou non leur prononciation.
Tout a commencé il y a huit ans à l’Ecole des Gobelins à Paris. Pour leur projet de fin d’études, Elsa Prieto et Soiny Duval s’attaquent à l’apprentissage des langues et cherchent à comprendre pourquoi les Français sont souvent mal à l’aise à l’oral en anglais. “Lors d’un échange avec une université des Pays-Bas, on s’est rendu compte qu’en anglais, les Français étaient très timides, en retrait, alors que les Néerlandais étaient très à l’aise“, se souvient Elsa Prieto, directrice technique.
On est allé voir des profs, des linguistes et on s’est rendu compte que les enfants ont la capacité d’apprendre des sons qui n’existent pas dans leur langue maternelle mais qu’à l’adolescence, on perd ces capacités”. Leur passage dans des écoles primaires les a conforté dans l’idée que tout se jouait très tôt: “On a surtout vu des profs parler et les enfants écouter, sans avoir vraiment l’occasion de s’exprimer et sans qu’on puisse les reprendre sur la prononciation.” Résultat, selon Elsa Prieto: on quitte le lycée avec un bon niveau à l’écrit mais on ne sait pas s’exprimer correctement.
Leur diplôme en poche, les deux amies se consacrent à plein temps à leur projet d’appli et intègrent Numa, le prestigieux accélérateur parisien, où elles rencontrent Eugène Ernoult, le 3e co-fondateur de Pili Pop. En 2014, après une levée de fonds auprès de business angels, l’appli est mise en ligne.
Il y a deux ans, Pili Pop s’est élargi à l’espagnol et au français en 2017. “C’était important pour nous parce que c’est notre langue et parce qu’il y a un marché. Aux Etats-Unis par exemple, le français est très prisé“, explique Elsa Prieto, qui se charge notamment de faire connaître Pili Pop en français dans les écoles et les institutions. “Ici les enseignants sont souvent mieux équipés en tablettes et tableaux numériques et ils sont aussi plus curieux de découvrir de nouveaux outils d’apprentissage“. New York concentre également le gros du marché en terme d’applis pour les enfants.
Le succès est au rendez-vous pour la start-up française: 600 000 personnes ont téléchargé Pili Pop dans 150 pays et 4 000 personnes sont abonnées. Des résultats qui ne sont pas passés inaperçus: il y a un an, l’entreprise a été rachetée pour un montant non-dévoilé par le groupe Unique Heritage Media, propriétaire entre autres de Fleurus presse, éditeur de magazines pour enfants. Un partenariat qui a permis de diversifier l’offre: depuis décembre dernier, Pili Pop propose un livre immersif, dans lequel les enfants peuvent retrouver les Pili dans une histoire en anglais, à lire et à écouter grâce à une application. Là aussi, les enfants peuvent revenir sur des mots, les réécouter et les prononcer sous contrôle de la reconnaissance vocale.
Les cinq salariés de Pili Pop continuent de développer et d’améliorer l’appli, avec chaque mois un jeu nouveau pour les abonnés, pour diversifier le vocabulaire et ne pas lasser les enfants. Elsa Prieto imagine aussi dans l’avenir une nouvelle app, cette fois destinée aux adolescents.