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Une conférence sur "Un barrage contre le Pacifique" à Pasadena

(Agenda partenaire) L’Alliance française de Pasadena organise le jeudi 20 avril une discussion intitulée “Le regard politique de Rithy Panh: l’adaptation filmique d’Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras“.
Autour d’extraits du film du Cambodgien Rithy Panh, mettant en scène Isabelle Huppert, le Dr. Panivong Norindr, jusqu’à récemment chef du département de Français à l’Université South California (USC), animera cette conférence qui se veut une réflexion sur le livre de Marguerite Duras et son adaptation au cinéma en 2008.
Un barrage contre le Pacifique raconte l’histoire d’une veuve dans l’Indochine coloniale des années 30, prête à tout pour sauver ses terres des inondations. 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

 

Un apéro En Marche ! à Miami

Ambiance Macron et mojito. En Marche! Florida, antenne du mouvement d’Emmanuel Macron en Floride, organise un apéro au Barrio Mojito Bar & Lounge le jeudi 13 avril.
Pendant ce rendez-vous, il sera question de “France, d’Europe, de travail, d’économie, d’éducation, de solidarité, d’environnement, santé et sécurité“, selon les organisateurs. Ils exposeront aussi le programme de l’ancien ministre pour les Français de l’étranger. Le tout autour d’un verre.
Gratuit.

La patrouille de France arrive dans le ciel de Californie

Mise à jour: le survol du Golden Gate prévu vendredi 14 avril est annulé
Si vous lisez French Morning, vous savez que la Patrouille de France squatte le ciel américain de mars à mai pour commémorer le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale.
La prochaine étape emmènera les pilotes français en Californie du 14 au 15 avril avec, au programme, un survol du Golden Gate à San Francisco le 14 entre 3:20pm et 3:40pm.
La patrouille de France assurera ensuite le show à Sacramento le 15 avril, avec une démonstration aérienne organisée à partir de 2pm au Mather Airport de Sacramento. Cet événement est accessible sur réservation au prix de 20$, ou 200$ en entrée VIP comprenant quatre tickets et une rencontre avec les pilotes français. Il est gratuit pour les enfants de 15 ans et moins. Réservations disponibles en ligne.

Des films animés sur la "Grande Guerre" à Washington

Les Etats-Unis commémorent cette année le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale. L’hommage se poursuit le 25 avril avec la projection, à la Maison française de l’Ambassade, de neuf petits films d’animation.
Ces courts-métrages re-visitent différents aspects de la guerre (lettres de femmes, scènes de tranchées, souvenirs…) en utilisant des techniques modernes comme l’animation 3D, le dessin animé ou le papier découpé. Le programme complet est ci-dessous:
La Détente, Pierre Ducos, Bertrand Bey (France, 2011, 8min30)
1916, Fabien Bedouel (France, 2003, 7min40)
Poppy, James Cunnigham (New-Zealand, 2009, 10min54)
Fire Waltz/Toile de Front, Marc Ménager (France, 2011, 5min46)
The Trenches/La Tranchée, Claude Cloutier (Canada, 2010, 6min55)
Lettres de femmes, Augusto Zanovello (France, 2013, 11min25)
Le jour de gloire, Bruno Collet (France, 2007, 6min30)
So close/De si après, Rémi Durin (France/Belgique, 2009, 12min25)
Trois petits points, Rémy Schaepman, Lucrèce Andreae, Alice Dieudonné, Florian Parrot, Tracy Nowocien, Ornélie Prioul (France, 2010, 3min32)

Le rappeur Orelsan à la New French Cinema Week d’Austin

Pour la quatrième année, l’Austin Film Society (AFS) organise sa semaine de cinéma français du 16 avril au 23 avril à Austin. Organisée en partenariat avec le festival Premiers Plans d’Angers, la New French Cinema Week présentera quatre films français indépendants sortis ces derniers mois en France.
Le festival débutera le dimanche 16 avril à 5pm à l’AFS avec la projection du film “Victoria” (“In Bed with Victoria”) de Justine Triet. Virginie Efira y incarne une jeune mère, avocate, à la vie sentimentale et professionnelle chaotique. Amenée à défendre un ami accusé d’avoir blessé sa femme à coups de couteau, Victoria s’embarque dans une odyssée rocambolesque qui met sa carrière en péril. En parallèle, elle engage Sam (Vincent Lacoste) comme jeune homme au pair pour s’occuper de ses filles. Un duo improbable qui fait le succès de cette comédie drôle et grinçante. La projection sera suivie d’une conversation avec Simon Beaufils, directeur de la photographie du film.
Le long-métrage franco-polonais “Crache cœur” (“Raging Rose”) de Julia Kowalski sera présenté jeudi 20 avril à 8:30pm au Contemporary Austin Jones Center. Projeté au Festival de Cannes 2015, le film retrace l’histoire de Jozef, un ouvrier polonais à la recherche de son fils, Roman, abandonné quinze ans plus tôt. Il débarque à Saint-Brieuc où il rencontre Rose, une jeune fille aux intentions troubles qui connaît Roman et s’immisce entre les deux. La réalisatrice sera présente pour échanger avec le public à l’issue de la projection.
Premier long-métrage du rappeur Orelsan (co-réalisé avec Christophe Offenstein), “Comment c’est loin” (“Uncompleted Song”) est un récit autobiographique qui revient avec beaucoup d’humour et de tendresse sur les débuts du rappeur et de son acolyte Gringe (qui y joue aussi son propre rôle). Le film sera projeté le samedi 22 avril à 8:30pm au Contemporary Austin Jones Center, en présence du rappeur.
Enfin, le festival se terminera le dimanche 26 avril à 5pm au Texas Spirit Theater avec la projection de “Paris la Blanche” de Lidia Terki. Rekia, 70 ans, Algérienne, décide de partir à la recherche de son mari, Nour, venu travailler en France il y a plus de 40 ans. Elle arrive à Paris et le retrouve finalement dans un foyer de travailleurs à Ivry. Le film aborde alors la question des “chibanis”, des immigrés ni Français, ni Algériens, coincés entre deux cultures. La réalisatrice sera elle aussi présente pour une discussion après la projection du film.

Pili Pop: une app pour apprendre l'anglais aux enfants

Avouons-le, les Français ne sont pas les plus forts en anglais oral. Prendre ce mal à la racine et dès l’enfance: tel est l’objectif de Pili Pop, une application éducative développée par deux Françaises, Elsa Prieto et Soiny Duval.
La cible: les 5-10 ans, avec ou sans connaissance initiale de l’anglais. Grâce à une appli ludique, les enfants vont découvrir les Pili, petits extraterrestres arrivés sur Terre et qui doivent pratiquer l’anglais pour se faire comprendre. “L’idée est de travailler l’expression orale et la compréhension de façon ludique“, explique Elsa Prieto, installée à New York depuis quelques mois.
Les enfants choisissent un profil et accèdent à des thèmes (pirate, vétérinaire, cuisinier) qui correspondent à des thèmes de vocabulaire (les chiffres, les vêtements, les animaux, les couleurs). “Ce sont de petits jeux à différents niveaux où on entend un anglophone prononcer des mots. L’enfant doit les prononcer correctement pour gagner des points et avancer dans le jeu“. Pili Pop est d’ailleurs la première méthode de langues pour enfant à intégrer un moteur de reconnaissance vocale pour écouter les enfants et valider ou non leur prononciation.
Tout a commencé il y a huit ans à l’Ecole des Gobelins à Paris. Pour leur projet de fin d’études, Elsa Prieto et Soiny Duval s’attaquent à l’apprentissage des langues et cherchent à comprendre pourquoi les Français sont souvent mal à l’aise à l’oral en anglais. “Lors d’un échange avec une université des Pays-Bas, on s’est rendu compte qu’en anglais, les Français étaient très timides, en retrait, alors que les Néerlandais étaient très à l’aise“, se souvient Elsa Prieto, directrice technique.
On est allé voir des profs, des linguistes et on s’est rendu compte que les enfants ont la capacité d’apprendre des sons qui n’existent pas dans leur langue maternelle mais qu’à l’adolescence, on perd ces capacités”. Leur passage dans des écoles primaires les a conforté dans l’idée que tout se jouait très tôt: “On a surtout vu des profs parler et les enfants écouter, sans avoir vraiment l’occasion de s’exprimer et sans qu’on puisse les reprendre sur la prononciation.” Résultat, selon Elsa Prieto: on quitte le lycée avec un bon niveau à l’écrit mais on ne sait pas s’exprimer correctement.
Leur diplôme en poche, les deux amies se consacrent à plein temps à leur projet d’appli et intègrent Numa, le prestigieux accélérateur parisien, où elles rencontrent Eugène Ernoult, le 3e co-fondateur de Pili Pop. En 2014, après une levée de fonds auprès de business angels, l’appli est mise en ligne.
Il y a deux ans, Pili Pop s’est élargi à l’espagnol et au français en 2017. “C’était important pour nous parce que c’est notre langue et parce qu’il y a un marché. Aux Etats-Unis par exemple, le français est très prisé“, explique Elsa Prieto, qui se charge notamment de faire connaître Pili Pop en français dans les écoles et les institutions. “Ici les enseignants sont souvent mieux équipés en tablettes et tableaux numériques et ils sont aussi plus curieux de découvrir de nouveaux outils d’apprentissage“. New York concentre également le gros du marché en terme d’applis pour les enfants.
Le succès est au rendez-vous pour la start-up française: 600 000 personnes ont téléchargé Pili Pop dans 150 pays et 4 000 personnes sont abonnées. Des résultats qui ne sont pas passés inaperçus: il y a un an, l’entreprise a été rachetée pour un montant non-dévoilé par le groupe Unique Heritage Media, propriétaire entre autres de Fleurus presse, éditeur de magazines pour enfants. Un partenariat qui a permis de diversifier l’offre: depuis décembre dernier, Pili Pop propose un livre immersif, dans lequel les enfants peuvent retrouver les Pili dans une histoire en anglais, à lire et à écouter grâce à une application. Là aussi, les enfants peuvent revenir sur des mots, les réécouter et les prononcer sous contrôle de la reconnaissance vocale.
Les cinq salariés de Pili Pop continuent de développer et d’améliorer l’appli, avec chaque mois un jeu nouveau pour les abonnés, pour diversifier le vocabulaire et ne pas lasser les enfants. Elsa Prieto imagine aussi dans l’avenir une nouvelle app, cette fois destinée aux adolescents.

Combien ça coûte de se loger à Washington ?

Bonne nouvelle : avec un peu de persévérance, vous finirez par trouver la perle rare. Mauvaise nouvelle : contrairement aux idées reçues, les tarifs des logements (souvent grands et plutôt hauts de gamme) s’envolent à DC comme partout ailleurs.

En classe business

4.000 dollars, c’est le budget à prévoir pour se loger à Washington et dans les alentours quand on est une famille avec plusieurs enfants. A Bethesda, pour rester proche du lycée Rochambeau, vous ne manquerez pas de place dans une maison de 250 m2 environ. Mais il faudra débourser entre 4.000 et 4.500 dollars. Et pour vivre à Georgetown, le quartier historique de Washington avec ses belles maisons en briques et ses petites rues arborées ? « C’est de la folie. Mes clients acceptent souvent d’être un peu plus haut sur Wisconsin avenue quand ils voient les prix », résume l’agent immobilier Rebecca DeBakey, qui travaille avec des francophones. Pour le plaisir, on vous a quand même dégoté une maison de 4 chambres à deux pas de Georgetown University… pour 13.000 dollars par mois.

Si vous vous « contentez » de deux chambres, que vous soyez un couple ou une petite famille, il vous faudra encore débourser autour de 3.000 dollars. « J’ai des clients qui ont été choqués d’apprendre que le loyer médian pour un appartement avec deux chambres était de 3.060 dollars », reconnaît Valerie Greene. Cet agent immobilier qui travaille avec beaucoup d’expatriés français a récemment trouvé pour une famille avec deux enfants, au sud de Tenleytown, un appartement de deux chambres, 135 m2, pour 3.250 dollars (concierge, parking et accès à la piscine inclus).

En classe éco

Un seul chiffre à retenir dans cette catégorie : un logement avec une chambre à DC se loue en moyenne aujourd’hui 2.150 dollars en moyenne (parce qu’on atteint par exemple 2.550 dollars du côté de Logan Circle-Shaw et plus de 3.000 dollars dans certains condos luxueux entre West End et Foggy Bottom qui se rapprochent douloureusement de la « classe business »).

Pour passer sous cette barre des 2.000 dollars par mois, il faut souvent ruser. « Je travaille à Georgetown et après avoir pris le métro parisien de nombreuses années, je voulais pouvoir aller au travail à pied et je m’étais fixé un budget maximum de 1.500 dollars tout compris. Mais je n’ai rien trouvé sur internet. Aujourd’hui, je loue à une famille américaine un ‘English basement’ donnant sur un grand jardin et je suis resté dans mon budget », témoigne Romain Couso, 27 ans, qui fait un Volontariat international.

Autre solution si les trajets en métro ne vous rebutent pas: élargir le champ de recherche du côté d’Arlington, d’Alexandria (en Virginie), de Silver Spring ou Rockville (dans le Maryland). Ou tentez votre chance dans des quartiers en cours de gentrification comme NoMa ou H Street où les condos (très luxueux par ailleurs) poussent comme des champignons avec des studios à partir de 1.500-1.700 dollars.

Low cost

Pour un budget maximum de 1.000 dollars par mois, vous ne pouvez guère espérer trouver mieux qu’une chambre dans une colocation. Et encore, les offres ne sont pas très nombreuses dans les quartiers les plus animés comme Dupont Circle ou Adams Morgan.

« J’ai quelques contacts de famille qui me propose une chambre contre services (du baby-sitting en soirée et les week-ends, ce qui me semble être la meilleure solution pour moi », raconte de son côté Audrey Cavaness, une étudiante franco-américaine de 21 ans, en pleine recherche de logement. Son conseil : essayer de passer par les universités locales (GWU ou Georgetown University) pour trouver des colocations sympa ou poster des annonces sur les groupes de Français installés à Washington (Mamans autour de DC ou Les Frenchies à DC)

En mode débrouille

Toquez à la porte de Donald et Melania T. au 1600 Pennsylvania Avenue pour voir s’ils vous offrent le gîte et le couvert… Sans garantie de résultat. Le locataire est souvent à Mar-a-Lago.

Hervé Koubi fusionne les danses à Santa Barbara et Irvine

L’un des chorégraphes les plus reconnus d’Europe va faire ses débuts en Californie. Le franco-algérien Hervé Koubi et sa compagnie de danse comptent bien émerveiller le public de Santa Barbara le mardi 18 avril et celui d’Irvine le samedi 22 avril.
Intitulée “What the Day owes to the Night” (“Ce que le jour doit à la nuit”) comme le roman de Yasmina Khadra, la performance explore les origines du chorégraphe et son rapport au monde. Rythmée par des musiques sacrées de différentes religions, la chorégraphie est interprétée par douze danseurs de rue venus de France, d’Algérie et du Burkina Faso, plongés dans la pénombre.
Ovationnée en France, cette pièce offre un mélange unique de styles à la frontière entre la tradition et l’innovation, combinant capoeira, arts martiaux, danse urbaine et contemporaine. Décrite comme une “fusion étonnante d’acrobaties, de gymnastique, de b-boying, de danse moderne et de ballet” par le Washington Post, la performance de la compagnie a rencontré un grand succès lors de son passage à New York.

Communication digitale et verre de vin avec FrenchFounders à Miami

FrenchFounders, le club des chefs d’entreprises et des cadres-dirigeants français aux Etats-uNIS, organise une soirée “Business and wine” le mercredi 19 avril.
Au programme de cette session: le pouvoir du marketing digital et une comparaison de son utilisation en France et aux États Unis. L’événement sera animé par David Azar, fondateur et PDG d’Outsmart Labs, une société qui propose aux entreprises des solutions innovantes pour améliorer leur communication digitale.
Cette soirée est réservée aux membres du réseau. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’évènement. 
 

5 rooftops pour les beaux jours à New York

Les fleurs bourgeonnent et les oiseaux chantent. Pas de doute, le printemps est enfin de retour à New York. Profitez-en pour prendre de la hauteur avec cette sélection de cinq rooftops.
Westlight au William Vale Hotel
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L’hôtel William Vale, qui a ouvert ses portes dans un bâtiment futuriste qui se dresse dans le nord de Williamsburg, abrite un secret de moins en moins bien gardé: son rooftop, Westlight, au 22ème étage. Composé d’un bar avec quelques tables hautes et d’un espace restaurant entouré d’une baie vitrée pour admirer la vue, l’environnement est très agréable. Tout autour, une terrasse permet de faire un tour quasiment à 360 degrés pour admirer la vue, qui n’a pas de rivale dans le nord de Brooklyn, où les rooftops restent peu nombreux et surtout peu élevés. Les cocktails sont dans la moyenne des prix new-yorkais: autour de 15 dollars. Les plats, en revanche, sont dans la fourchette haute. Comptez jusqu’à 22 dollars pour de petites assiettes à partager. Westlight, The William Vale Hotel (111 N 12th St), ouvert du lundi au dimanche de 4pm à 12am, jusqu’à 2am les vendredi et samedi.
Bar 54, au Hyatt Times Square
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La vue depuis ce rooftop est superbe, et pour cause: Bar 54, située au 54ème étage du Hyatt Times Square, est un des rooftops les plus élevés de la ville. Depuis sa petite terrasse, on voit les lumières de Times Square lécher les façades des gratte-ciel de Midtown et le Chrysler se dresser fièrement. L’endroit, qui se veut très chic, a fait appel à la mixologiste Julie Reiner (Flatiron Lounge, Pegu Club, Cover Club) pour créer des cocktails à base de produits locaux, de saison ou “maison”, comme des jus de fruits frais ou des sirops de grenadine. Seul bémol: les prix aussi donnent le vertige. Bar 54 (135 W. 45th St), ouvert tous les jours de 4pm à 1am, jusqu’à 2am les jeudi, vendredi et samedi.
Penthouse808 at Ravel Hotel
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Situé à Long Island City, Penthouse808 offre une alternative aux rooftops surpeuplés de Manhattan et une vue sur la ville que ces derniers ne peuvent offrir. Depuis sa terrasse, on embrasse toute la skyline de l’Upper East Side, Roosevelt Island et Queens et, surtout, on a le nez sur le magnifique Queensborough Bridge. Ce rooftop peu connu fait partie de nos coups de coeur. Penthouse 808 (8-08 Queens Plaza South, Long Island City), ouvert les jeudi et dimanche de 5pm à 10pm, vendredi de 5pm à 12am et samedi de 5pm à 4am.
Le Studio Café, au Withney Museum
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S’il en est un à ne pas louper, c’est celui-là. Situé au 8ème étage du Whitney Museum à proximité des galeries, le Studio Café offre une vue à “300 degrés” sur l’Hudson River et le Meatpacking District. Les jours de beau temps, le rooftop ouvre ses grandes baies vitrées, et offre ainsi un point de chute idéal à ses visiteurs. Le menu propose toasts, tartines, ou plats plus conséquents, avec une belle carte de vins. Seule contrainte : le rooftop est réservé aux visiteurs du musée. Whitney Museum (8th floor, 99 Gansevoort St). Ouvert les lundi, mercredi, jeudi et dimanche de 11am à 5pm, le vendredi et samedi de 11am à 9pm.
Cantina Rooftop
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Ambiance mexicaine assurée sur ce grand rooftop dans l’ouest de Hell’s Kitchen, qui réouvre ses portes mercredi 12 avril pour la saison. Au Cantina Rooftop, on déguste tacos et chipotles sur de grandes tablées, et on danse sous une large veranda. Si la vue ne permet pas de voir plus loin que les buildings de Hell’s Kitchen, l’endroit est joyeux, coloré, et parfait pour ceux qui souhaitent terminer (ou commencer) la soirée sur des airs de salsa. Cantina Rooftop (605 W48th street), ouvert du lundi au samedi de 5pm à 11 pm (le lounge est généralement ouvert plus tard, varie selon les jours).

Présidentielle: Meeting avec Nathalie Kosciusko-Morizet à New York

À quelques jours du premier tour de la présidentielle, le comité de soutien de François Fillon à New York reçoit Nathalie Kosciusko-Morizet. Le meeting, ouvert à tous quel que soit le bord politique, aura lieu le jeudi 13 avril à Manhattan (le lieu sera communiqué aux inscrits).
Députée de la quatrième circonscription de l’Essonne et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, “NKM” était candidate à la primaire de la droite et du centre, remportée par François Fillon. Elle viendra parler du programme du candidat Les Républicains.
Inscriptions avant le 12 avril. Places limitées.

Ramzi Sfeir, Parti Socialiste: "Les idées de Benoît Hamon donnent espoir"

« C’est paradoxal, il a fallu que je vienne au Canada pour devenir Français », explique Ramzi Sfeir, secrétaire de la section de Montréal du Parti Socialiste, avec un grand sourire.

Son mandat de secrétaire du PS, il l’entame en 2012 sans être officiellement Français, ce qui n’a pas été de tout repos, au début du moins. « En 2012, du Québec, j’ai fait campagne pour François Hollande alors que je n’avais pas encore mes papiers français. J’ai été naturalisé français en 2014», dit-il en riant.

En 2017, il soutient Benoît Hamon, le candidat PS, parce qu’il a des idées progressistes. « Je ne suis pas du tout conservateur. Je suis un progressiste, attention, je ne suis pas un progressiste Macron, je suis un progressiste au vrai sens du terme. Un progressiste, c’est quelqu’un qui veut dépasser les choses qui nous font peur aujourd’hui», dit-il.

Son parcours, Ramzi Sfeir le résume sobrement : mère colombienne, père palestinien, il fréquente le lycée français de Jérusalem durant sa jeunesse. Ayant « grandi dans les territoires palestiniens, ce n’est pas la politique qui m’intéresse le plus, c’est toutes les conséquences des mauvaises politiques ». À partir de 2006, il poursuit ses études en France en sociologie à Toulouse puis à l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse. « J’étais très, très engagé depuis 2006, au moins » à cause des élections présidentielles de l’époque mais aussi parce qu’il a été séduit par les idées et valeurs du PS.

« J’avais envie d’aider ce pays que j’ai toujours considéré comme le mien même si je n’en étais pas citoyen. Je me suis dit que le meilleur moyen de contribuer était de devenir militant. »

En 2010, pourtant, il doit faire un choix, à cause de la Circulaire Guéant : trouver un travail dans son domaine d’études dans les six mois ou quitter le territoire français. « Je suis allé à Pôle Emploi International qui m’a dit: avez-vous entendu parler du Québec ? », se souvient-il en riant. 

Trois mois plus tard, papiers d’immigration en poche, il atterrit à Montréal parce qu’il voulait vivre dans un endroit francophone. « J’ai toujours été boursier du gouvernement français, donc la France a investi en moi, quelque part. Et j’ai trouvé dommage de laisser tomber cet héritage en arrivant à Montréal », dit-il pour résumer son engagement militant toujours aussi fort.

Benoit Hamon n’était pas le  premier choix de candidat de Ramzi Sfeir : « en juin 2015, j’ai voté la motion A au Congrès de Poitiers. Ceci dit, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. » Cette motion de soutien à François Hollande était présentée par Jean-Christophe Cambadélis. Elle a obtenu 55% des voix lors du vote du Congrès.

Mais pour Rami Sfeir, les idées du candidat « donnent de l’espoir. On peut évoquer le revenu universel, l’engagement environnemental ou ce 49-3 citoyen que Benoît veut mettre en place. »

Concernant les Français de l’étranger, « l’équipe de campagne de Benoît Hamon nous a intégrés depuis le début dans la prise de décision, dans l’apport de sujets, parce que nous sommes ceux qui vivons à l’étranger. »

Il n’y a qu’un paragraphe sur les Français de l’étranger dans le programme final de Benoît Hamon, mais pour Ramzi Sfeir, « ce n’est pas ce qui est dans le programme qui compte le plus. Je ne dis pas que c’est bien, attention. Par contre, Benoît Hamon a fait une vidéo pour parler aux Français de l’étranger, c’est le premier qui l’a fait”. Preuve que “pour lui, nous ne sommes pas uniquement des exilés fiscaux. »

Pourtant, son champion a du mal à décoller dans les sondages. Mais ce n’est pas parce que des personnalités ont refusé de s’engager ou ont quitté le navire du PS que Ramzi Sfeir va les suivre. « C’est leur problème, qu’ils le quittent. »