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Johnny Hallyday et Jean Dujardin à Colcoa 2017

Mise à jour: Jean Dujardin ne sera finalement pas présent au festival
Alors que les Français seront en pleine tergiversation dans l’entre deux tours de la présidentielle, les Angelinos pourront profiter du plus grand festival de films français au monde, Colcoa, du lundi 24 avril au mardi 2 mai.
Pour sa 21e édition, le festival continue de miser sur une programmation éclectique, qui inclut pour la première fois la réalité virtuelle.
Reflétant la diversité de la production cinématographique française, le festival “City of Lights City of Angels” projettera 82 films, séries télé et courts-métrages, dont de nombreuses premières américaines et mondiales. “Le challenge est de toujours proposer un programme plus ambitieux, et de grandir pour satisfaire le nouveau public“, raconte François Truffart, le directeur du Colcoa, qui visionne des centaines de films durant un an pour présenter une sélection affinée. “Colcoa est le miroir de la diversité artistique française avec des cinéastes confirmés et d’autres émergents; l’occasion de mieux découvrir la France, loin des cartes postales.
Le festival, qui se tient au siège du Directors Guild of America, s’ouvrira le 24 avril avec la première nord-américaine de “Chacun sa vie” (“Everyone’s life”), un film de Claude Lelouch qui offre un portrait d’inconnus rassemblés par un procès. Pour l’occasion, Johnny Hallyday et Jean Dujardin feront le déplacement.
Durant neuf jours, les spectateurs pourront découvrir des films très attendus comme “The Confession” (“La Confession”) de Nicolas Boukhrief qui livre la rencontre déstabilisante d’une jeune femme communiste et d’un prêtre dans une petite ville française, sous l’Occupation allemande. François Truffart recommande également son coup de coeur : “Folles de joie” (“Like Crazy”) de Paolo Virzi. Dans cette comédie dramatique, deux patientes d’une institution thérapeutique se lient d’amitié et décident de s’enfuir. Nul doute que les foules se déplaceront en masse pour voir “Ma Loute” (“Slack Bay”), la comédie de moeurs loufoque de Bruno Dumont sur l’affrontement des classes sociales.
En outre, une “Carte Blanche” a été donnée à Damien Chazelle, metteur en scène de “La La Land” dont le père est Français. Un hommage sera rendu à l’oeuvre de celui qui fut en février le plus jeune lauréat de l’Oscar du meilleur réalisateur.
Deux nouvelles sélections

Cette année, Colcoa présente deux nouvelles sélections : les séries diffusées sur internet et “un coin réalité virtuelle”. “Les web-séries sont une nouvelle manière d’écrire et de raconter une histoire. Leur qualité est incroyable. Beaucoup de chaînes françaises investissement dans ce nouveau format court.” Il cite notamment la web-série “Lifer”, un thriller qui se déroule aux Etats-Unis.
La moitié du programme de Colcoa offre du divertissement, avec un mélange de comédies et drames. L’autre partie des films sélectionnés parle de thèmes d’actualité comme l’environnement -même si ce n’est pas un sujet qui plaît à tous les américains-. Pour la première fois, des films comme “Dalida” (pour sa première américaine) ou “Polina” avec Juliette Binoche abordent également la place de l’artiste“, détaille François Truffart.
Et les artistes seront nombreux à fouler le tapis rouge de Colcoa. Omar Sy viendra présenter le film “Demain tout commence” (“Two is a family”). Seront également présents: Patrick Bruel (“Un sac de billes”, “A Bag of Marbles”), Lambert Wilson (“L’Odyssée” -“The Odyssey”-, “Corporate”), et Nicolas Bedos (“Mr & Mrs Adelman”).
Plusieurs titres feront écho à l’actualité transatlantique. Rappelant les films de Michael Moore, le documentaire en trois parties “Pourquoi nous détestent-ils ?” (“Why do they hate us”) explore le racisme en France.
Le festival se clôturera le mardi 2 mai avec une comédie d’Eric Lavaine, qui vient pour la première fois à Colcoa. Projeté en première internationale, “L’embarras du choix” (“You choose”) met en scène Alexandra Lamy, également présente.

Présidentielle: Allons Voter !, le collectif qui aide les expatriés à voter

Lors du premier tour de la présidentielle de 2012, près de 70% des Français des États-Unis n’ont pas voté. « Début mars, on a eu un sentiment d’urgence. Entre ce qu’il se passe ici avec Trump et ce taux d’abstention aberrant, on s’est demandé ce que l’on pouvait faire, retrace Mathilde Cohen Solal, expatriée depuis deux ans à San Francisco. En une semaine, notre collectif est passé de trois à trente, et encore aujourd’hui, on nous contacte pour nous proposer de l’aide. »

Le site internet Allons Voter ! a été lancé le 24 mars. Derrière cette initiative, des développeurs (tous de San Francisco), des marketing manager, des avocats, des designers, expatriés aux États-Unis en grande majorité et réunis autour d’une volonté commune :  « aider les électeurs à pouvoir voter quel que soit leur vote », explique la jeune femme de 29 ans qui rappelle que « chaque voix compte ».

Un collectif non-partisan

Mathilde Cohen Solal précise que le collectif est non-partisan. « Je ne sais même pas pour qui les autres membres du collectif vont voter. Notre action est purement citoyenne ». Le but d’Allons Voter ! est de « parler aux expatriés français du monde entier ». En amont de l’initiative, l’équipe de bénévoles a cherché à identifier les raisons de cette forte abstention. « On a ouvert un groupe sur Slack et on a essayé de comprendre nous-mêmes les problèmes auxquels sont confrontés les Français de l’étranger. »

L’employée de Google énumère trois raisons majeures à l’abstention. À commencer par le sentiment de distance avec la France – « pourtant il y a plein de sujets qui peuvent les concerner comme le débat sur la binationalité ». Le flou artistique: « 90 % des gens sont inscrits quelque part mais ne savent pas où ». Et la complexité des sites institutionnels: « pour beaucoup, c’est trop compliqué de faire une procuration », selon elle.

Sur la première page du site, une seule question: « êtes-vous inscrit sur une liste électorale ? ». En fonction de sa réponse, l’expatrié désireux de voter n’a plus qu’à se laisser guider. Le collectif a même pris le soin de spécifier les horaires d’ouverture de vingt-cinq consulats à travers le monde. Si vous êtes encore inscrit sur une liste électorale française, donner procuration à quelqu’un en France depuis les États-Unis peut être fait « jusqu’à la veille du scrutin et même pendant la semaine de l’entre-deux-tours, rappelle Mathilde Cohen Solal. Il faut juste aller au consulat, remplir un formulaire, ça prend deux secondes… ».

Petit Biscuit va faire planer l'Euphoria Festival d'Austin

Le jeune prodige de l’électro pop française Petit Biscuit sera présent au festival Euphoria d’Austin le 9 avril.
Originaire de Rouen, Petit Biscuit (Mehdi Benjelloun de son vrai nom) est le nouveau chouchou de la scène électro. À 5 ans, il apprend le violoncelle, puis la guitare, le piano, et commence à composer de la musique sur un ordinateur à 11 ans. Formé au conservatoire et inspiré par ses aînés de la French Touch, il s’est fait connaître sur Soundcloud, avec le titre “Sunset Lover” notamment, qui compte aujourd’hui près de 30 millions de vues du Youtube.
Son univers est avant tout marqué par un mélange des genres entre la culture marocaine de son père et le rock des années 80 qu’écoutait sa mère. Un fois passés dans sa machine, ses morceaux sont pleins de douceur, de fragilité, de mélodie onirique mais aussi de “beats” résolument pop et modernes.
À 17 ans, celui qu’on surnomme “le petit prince de l’électro” enchaîne les tournées en France et à l’étranger pour présenter son premier EP sobrement intitulé “Petit Biscuit”.

À Dallas, la galerie Frank Elbaz est entre Paris et Texas

Paris Texas: c’est le nom de la nouvelle exposition de la galerie Frank Elbaz. Inaugurée le 1er avril, l’exposition se poursuivra jusqu’au 1er juillet. Le vernissage aura lieu pendant la foire d’art contemporain de Dallas, le 7 avril.
Le titre est une référence au film de Wim Wenders, Palme d’or à Cannes en 1984, car il en reprend de nombreux thèmes.  « L’idée de l’exposition est apparue quand je me suis rendu compte que Robert Rauschenberg était originaire du Texas. Je me suis dit que cela serait bien de faire quelque chose pour le public ici avec l’artiste le plus célèbre du Texas. On a donc construit une exposition autour du thème de l’Americana, cette sous-culture américaine qui englobe l’idée de la route, de la vitesse, du voyage et de la liberté », explique Frank Elbaz, fondateur de la galerie.
Au programme aussi: deux livres de l’artiste pop conceptuel Ed Ruscha ainsi que des œuvres du Belge résidant au Mexique Francis Alÿs « qui explore le thème sous-jacent de la frontière avec le Mexique et ce que cela sous-entend en termes culturels et d’identité ».
“Paris Texas” est aussi un clin d’œil aux origines parisiennes de la galerie. Petite sœur de l’établissement du même nom ouvert en 2002, cette galerie texane ouverte en septembre 2016 répondait, en effet, à un besoin de nouveaux horizons. « J’ai toujours exposé beaucoup d’artistes américains et avec la crise actuelle sur le marché de l’art en Europe, j’avais besoin d’un nouveau challenge. New York est trop cher et trop compétitif et je ne voyais pas ce que je pouvais apporter de plus. Je ne crois pas non plus à la tendance de downtown LA car, selon moi, il n’y a pas la classe moyenne des collectionneurs qui fait la vitalité d’un marché local. Ce qui m’a amené à Dallas, c’est la présence de la foire annuelle d’art contemporain, alliée au fait qu’historiquement, le Texas est un Etat avec de nombreuses familles patronnes des arts. C’est d’autant plus le cas que l’économie du Texas est l’une des plus florissantes du pays actuellement.»
L’ambition affichée est de s’ancrer dans le paysage artistique local et de tenter de faire tourner les regards des collectionneurs les plus importants du pays vers Dallas. Pour cela, la galerie tente d’apporter une dimension éducative à ses expositions. « On a senti qu’ils étaient très demandeurs d’Histoire plus que de nouveaux artistes émergents », précise Danielle Cardoso Maia, directrice de la galerie.
De la scène conceptuelle de Zagreb à l’art californien des années 60 et 70, elle s’est distinguée en se spécialisant sur l’historique, des années 60 à nos jours. Auréolée de ses nombreuses sélections aux foires d’art contemporain à travers le monde (Art Basel, Fiac de Paris, Art Basel Miami, Frieze de New York…). la galerie a reçu le statut de « mother gallery » qui lui permet d’exposer des artistes en exclusivité. « Il n’y a pas forcement de lien entre eux. Je travaille sur des thèmes et fonctionne au coup de cœur pour un artiste. »

Fillgood: Stéphanie Regni lance le "zero waste" livré chez vous

“C’est un peu la version moderne de la livraison de lait d’il y a 50 ans”. Stéphanie Regni est la créatrice de Fillgood, un site lancé en décembre qui permet de se faire livrer chez soi produits ménagers (savons, accessoires, couverts, pailles réutilisables) et de soin du corps sans emballage plastique.

Le principe est simple: on commande d’abord un contenant en verre et du savon liquide ou de la lessive. Quand le contenant est vide, on passe commande sur Fillgood, et je viens livrer un pot en verre rempli du produit en question contre l’ancien pot vide”, explique la fondatrice.

A l’origine du site, la volonté de réduire la quantité de déchets plastiques générés par l’homme et la pollution qui en résulte. “Des études ont montré qu’en 2050, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons. Ces plastiques concentrent tous les polluants de l’eau. Ils se décomposent en microparticules qui sont mangées par les poissons et le plancton, et remontent ainsi la chaîne alimentaire. Il s’agit donc de s’attaquer à un problème de pollution et de santé publique.

Crédit: Frédéric Neema

Originaire de la région de Bordeaux, Stéphanie Regni a travaillé pendant dix ans comme ingénieur et chef de projet dans le domaine du gaz naturel avant de suivre son mari en Californie. “J’ai travaillé sur les biogaz et la problématique des déchets. J’avais envie de m’investir dans l’impact environnemental, et suite à une formation sur le recyclage que j’ai suivie à San Francisco, j’ai lancé Fillgood, sur mes propres fonds.

Si les magasins où l’on peut apporter ses propres récipients pour réduire les emballages existent, la démarche reste encore marginale: “Mon but est de la rendre plus facile, en assurant la livraison directement chez le client”. Question prix, Stéphanie Regni se veut compétitive par rapport à ceux pratiqués à Whole Foods: 6 dollars pour 800 ml de produit vaisselle, 5 dollars pour le savon à mains. “Les produits sont de très bonne qualité, ce qui a un coût. Mon choix est très sélectif, et je confirme la liste des ingrédients avec chaque marque.” 

La clientèle est pour le moment essentiellement française et familiale, mais Fillgood commence à livrer les entreprises avec, comme premier client, les quatre magasins de vêtements “Les Lunes”. Les réseaux sociaux et le soutien de la communauté française ont permis à Stéphanie Regni de faire connaître Fillgood et de sensibiliser au problème des déchets plastiques. “Comme tout changement d’habitude, l’adoption n’est pas toujours immédiate. L’important, c’est que les gens s’interrogent sur les conséquences environnementales et sanitaires de leur consommation. On peut se sentir impuissants face à l’étendue du problème: avec Fillgood, je veux aider le public à franchir une première étape pour le bien de la planète et le nôtre.

Save

3 jours à : Portland

Épargnée du tourisme de masse, la ville Portland se présente comme la cheffe de file en termes de “coolitude”. Située sur la côte ouest, dans l’Etat de l’Oregon, elle compte environ 600.000 habitants. Avec sa réputation hipster et son art de vivre branché, elle attire chaque année de plus en plus de jeunes.
Jour 1
Le premier jour, prenez le temps de visiter la ville à pied. Après une longue marche entre rues cosy et concept-stores, il est de bon ton de s’arrêter auprès d’un des nombreux food-trucks qui occupent la ville. Bien que disséminés aux quatre coins de la municipalité, on en trouve une bonne concentration sur SW 10th Avenue et SW Alder st. Un site dédié vous aidera à faire votre choix.
Pour vous remettre de ce délicieux gueuleton, on vous recommande une petite marche au sein du jardin japonais. Situé dans le quartier de West Hills juste au-dessus de Washington Park, il s’étend sur plus de deux hectares et possède même une authentique maison de thé. Le soir, faites un stop au Tasty & Sons, un restaurant intimiste avec une vue imprenable sur la cuisine.

Powell Book Store
©Powell Book Store

Jour 2
Le deuxième jour, un arrêt au Powell Book Store s’impose. Considéré comme le plus grand magasin de livres neufs et d’occasion au monde, il propose des livres sur près de 20.000 m2. Chaque salle dispose de guichets d’information et d’ordinateurs pour effectuer des recherches.
À midi, faites un “stop” chez Shut up and Eat et commandez l’un de leurs délicieux sandwichs. L’après-midi, faites un tour du côté de 23rd avenue pour une après-midi shopping. Vous y trouverez une multitude de magasins à la mode et des petits cafés remplis de jolis gens qui auront l’air de sortir de magazines. Le soir, rendez-vous au Alibi Bar afin de vous montrer vos talents de chanteur de karaoké. À faire avec vos camarades de voyage ou vos nouveaux amis rencontrés sur place.
©Shizuku by Chef Naoko
©Shizuku by Chef Naoko

Jour 3

Pour votre troisième jour, longez le bord de l’eau sur le Tom McCall Waterfront Park. Loin de l’agitation du centre, cette promenade offre une jolie vue sur les immeubles de la ville et sur le cours d’eau. La bonne nouvelle, c’est que non loin de là se trouve le Voodoo doughnut, une place de premier choix qui propose de délicieux donuts.
À midi, il serait presque impardonnable de ne pas s’arrêter au Fat Head’s Brewery afin de goûter l’une de leurs nombreuses bières couplées à un bon burger. Votre prochain arrêt ? Le Peculiarium Museum afin d’avoir votre dose de bizarreries. Entre collection de poupées freeky et jouets délirants, vous devriez trouver votre compte d’objets étranges, à l’image de la ville. Le soir, rendez-vous chez Shizuku by Chef Naoko, pour un dîner sophistiqué (mais pas trop cher) aux saveurs de l’Asie.

Plutôt républicaine ou démocrate? #SixInTheCity avec Cécile de France

Frédéric Beigbeder, Patrick Timsit et maintenant Cécile de France. La comédienne belge s’est prêtée au jeu du #SixInTheCity, six questions sur la culture américaine et les Etats-Unis en général.
De passage à New York pour le festival Rendez-Vous with French Cinema, l’actrice présentait le film Django. Sorti en 2016 en France, Django est un biopic centré sur la vie de Django Reinhardt dans lequel Cécile de France interprète la compagne du légendaire guitariste de jazz manouche.

Chasses au trésor en français dans les lieux culturels de San Francisco

Cette année, l’association Education Française Bay Area (EFBA) propose, une à deux fois par mois, un  programme “Museum Quest” d’immersion et de découverte dans de nombreux lieux culturels de la baie de San Francisco.
Les deux prochaines sorties auront lieu le dimanche 9 avril au Hiller Aviation Museum de San Carlos et le dimanche 23 avril au Maritime National Historical Park de San Francisco.
Lors de ces sorties, l’association de programmes de français met en place différents jeux de pistes et chasses au trésor en français dans les expositions et galeries visitées. Regroupés en équipes et chaperonnées par un adulte francophone, les enfants (du Kindergarten au 5th grade) doivent résoudre plusieurs énigmes.
Les visites sont organisées le matin et sont suivies d’un déjeuner puis de jeux en plein air. Les parents sont ensuite invités à venir récupérer leurs enfants autour de 1:30pm (sauf exception selon les lieux visités). Les parents, francophones ou non, souhaitant intégrer l’équipe de bénévoles lors des visites, sont les bienvenus.
Les sorties sont gratuites pour les familles membres de l’EFBA (50$ pour les non-membres).

Une Française lance un camp de cirque bilingue à New York

Si vos enfants aiment faire les clowns, voilà qui devrait les occuper. Valérie Bienvenu, une Française de New York, lance un atelier de cirque bilingue du 10 au 14 avril dans une église de l’Upper West Side.

Ce Circus Workshop propose de faire découvrir les arts du cirque aux enfants et aux adolescents tout en y apportant une dimension pédagogique. En plus d’être un sport qui allie grâce et performance, “le cirque donne à l’enfant les outils pour améliorer son sens de la coordination, sa mémoire et sa communication avec les autres”, selon Valérie Bienvenue. Au programme : jonglerie, acrobatie, diabolo, équilibre sur fil, échasses, le tout encadré par des formateurs de l’école du cirque de Montréal.

Le cirque n’est pas le premier métier de Valérie Bienvenu. Il y a une dizaine d’années, elle développait la marque de sacs et d’accessoires Lancel en Asie. Elle y a découvert le Cirque du Soleil et leur différents programmes de réinsertion pour jeunes en difficulté au travers de cours de cirque. “C’est une source d’équilibre intérieur”, explique cette passionnée. “Le cirque permet d’aborder les études différemment, propose à l’enfant une autre forme de concentration et recréé du lien social”.

Quand Valérie Bienvenu déménage aux Etats-Unis avec sa famille, elle tente d’appliquer cette forme d’éducation à ses propres enfants et n’en a pas démordu depuis. Le “Circus Workshop” servira de première étape pour lancer la New York Circus School, un programme de cirque pour les écoles new-yorkaises qui se découpera en sessions de 3 à 6 mois. Le programme doit être lancé en septembre.

Coney Island rouvre ses portes le 8 avril

C’est le signe que l’été approche. Luna Park, parc d’attractions de Coney Island et “capitale du divertissement”, rouvre ses portes le samedi 8 avril.
Pour fêter ce retour, une cérémonie d’ouverture est prévue le dimanche 9 avril avec la célèbre bénédiction des attractions. Pour fêter le 97ème anniversaire du fameux Wonder Wheel, les 97 premiers arrivants auront droit à un tour gratuit. Les cent premières personnes qui seront dans la file d’attente du grand-huit Cyclone pour également profiter d’un pass offert. Et pour reprendre des forces après les attractions les visiteurs pourront retrouver Nathan’s, le célèbre vendeur de hot dogs. Que la fête commence !
 

U2 fête les 30 ans de "Joshua Tree" à Houston

U2 est de retour sur scène avec une toute nouvelle tournée aux États Unis et en Europe. Le groupe mythique fera escale à Houston le 24 mai.
La bande de Bono et du guitariste The Edge va remettre en lumière un de ses meilleurs albums, “The Joshua Tree”, pour célébrer les 30 ans de sa sortie. L’occasion de redécouvrir en live des titres devenus incontournables, comme “I Still Haven’t Found What I’m Looking For”.
C’est une belle surprise pour les fans d’autant que l’idée de faire cette tournée anniversaire s’est décidée assez récemment selon The Edge (David Howell Evans de son vrai nom). Il a  expliqué dans une interview pour le magazine Rolling Stone que “cet album a été écrit au milieu des années 80 quand Reagan et Thatcher étaient au pouvoir, c’était une période assez tourmentée. Quand, en 2016, il y a eu l’élection de Donald Trump et l’annonce du Brexit on a eu le sentiment que nous revenions vers cette époque et que certains morceaux de l’album avaient une nouvelle signification aujourd’hui”.

Une soirée dédiée au cinéma français au Newport Beach Film Festival

Chaque année, la tradition veut que le Newport Beach Film Festival mette un film français à l’honneur.
Pour cette édition, French Spotlight projettera “L’Outsider” de Christophe Barratier, le mardi 25 avril dès 7:45 pm (billets disponibles depuis le samedi 1er avril) au Starlight Triangle Cinemas à Costa Mesa.
Le film revient sur l’ascension fulgurante du trader Jerôme Kerviel, dont les prises de risque auraient pu, en 2008, faire tomber la Société Générale. En 2010, il a été condamné à cinq ans de prison dont trois fermes, ainsi qu’au versement de 4,9 milliards d’euros en dommages et intérêts. Derrière l’actualité connue de tous se cache un homme que le réalisateur tente de percer.
La nuit se poursuivra à Design Within Reach où près de 1.000 personnes sont attendues pour une soirée dédiée à la culture européenne. Les participants pourront déguster les plats réalisés par les meilleurs restaurateurs d’Orange County, profiter des bars (à huîtres) et de performances d’artistes locaux.
Pour cette 18ème édition du Newport Beach Film Festival, plus de 350 oeuvres seront présentées, afin de refléter l’éclectisme de la production mondiale de films indépendants et émergents.