Pour la troisième fois, le prestigieux concours de saut d’obstacles fait son retour à Miami. Les plus grands étalons et cavaliers du monde se donnent rendez-vous du jeudi 13 au samedi 15 avril sur les plages de Miami Beach.
Organisé chaque année par la marque de luxe Longines, le Global Champions Tour (GCT) voit s’affronter les 30 meilleurs cavaliers mondiaux, sur les plus grands terrains internationaux. A l’issue de la tournée, les 18 meilleurs écuyers se partageront un prix d’un million d’euros.
L’accès au jumping sera gratuit pour les spectateurs et de nombreuses activités seront organisées en parallèle de la compétition.
Le concours équestre Longines Global Champions Tour bientôt à Miami Beach
Pâques 2017: où chasser les oeufs à New York ?
Vous le savez, à Pâques, une grande partie du plaisir des petits gourmands réside dans la chasse! Si vous n’avez pas de jardin, pas de panique, sachez qu’il existe des dizaines de chasses à l’œuf à New York. French Morning en a sélectionné quelques-unes pour vous.
MANHATTAN
Dans l’Upper East Side: Carl Schurz Park
La chasse à l’oeuf du Carl Schurz Park aura lieu le 8 avril, soit une semaine avant Pâques. De quoi satisfaire les plus pressés! A partir de 11:10 am et toutes les 20 minutes jusqu’à 1 pm, les enfants pourront se lancer dans une course effrénée, munis d’un petit sac qui leur sera offert à l’arrivée. En cas de pluie, la chasse aura lieu le dimanche 9 avril. Gratuit. East 87th et East End Avenue. Infos ici
Dans l’Upper West Side: Sakura Park
De 10:30 am à 3:15 pm le samedi 15 avril, cinq vagues de chasses se succèderont dans ce parc des hauteurs de Morningside Heights, à côté de Columbia University. Les enfants se verront remettre un panier et ils pourront se faire prendre en photo avec un bunny géant. Enfin, snacks et boissons seront distribués à tous les participants. Entrée sur réservation et payante: 13 $ pour les moins de 1 an et 25 $ pour les autres. Riverside Drive. Infos ici
Au Children’s Museum of Manhattan
Voilà une chasse originale! Point d’œufs, de lapins ou de poule ici, mais des indices à découvrir dans les salles d’exposition du musée des enfants. Quand les petits explorateurs auront rempli leur carnet, ils se verront remettre un prix spécial Pâques. Du samedi 15 au mardi 18 avril, de 10:00 am à 4:45 pm. Entrée du musée: 12 $. The Tisch Building, 212 W 83rd Street. Infos ici
BROOKLYN
Eggstravaganza: dans le cimetière Evergreens
Oui, ça peut surprendre mais the Evergreens Cemetery est très ancien, très vert (et très calme). Et entre la chasse à l’oeuf, la ménagerie à caresser et les rafraîchissements offerts, les enfants ne se poseront pas vraiment de questions. Samedi 15 avril à 2:30 pm avec une visite du lapin de Pâques entre 2:00 pm et 3:00 pm. N’oubliez pas votre panier! The Evergreens Cemetery, 1629 Bushwick Ave. Gratuit, contribution bienvenue. Infos ici
Tbd Brooklyn à Greenpoint
C’est dans la cour de ce restaurant au look industriel de Greenpoint que la chasse est organisée le samedi 15 avril au cours de trois sessions: à 11 am, 12 pm et 1 pm. Au programme: de la musique, de la danse, et un bar pour les parents. Le lapin de Pâques sera présent pour assurer la photo souvenir avec les enfants. 15$ et réservation conseillée. Tdb Brooklyn, 224 Franklin Street. Infos ici
Coffey Park à Red Hook
Chasse à l’oeuf à l’ancienne organisée par l’Eglise de la Rédemption dans le Coffey Park. L’animation commence à 12 pm et la chasse débute à 1 pm le samedi 15 avril. Gratuit. Coffey Park, 50 Dwight St. Infos ici
Annie’s Blue Ribbon à Park Slope
Rendez-vous le 8 avril à 10 am dans la cour arrière du magasin bien connu des parents de Park Slope, pour une chasse à l’œuf sympathique. Gratuit sur inscription: [email protected]. Annie’s Blue Ribbon General Store, 232 5th Ave. Infos ici
QUEENS
Raimonda Park à Astoria
Cette chasse à l’oeuf est organisée le samedi 8 avril de 12 pm à 2 pm, et sponsorisée par un membre du Conseil municipal. Les enfants seront rassemblés par groupes d’âges pour éviter les bagarres. Au programme: visite du lapin de Pâques, maquillage et bagels pour tous. Gratuit. Raimonda Park Playground. Infos ici
Queens County Farm Museum
De 11 am à 3 pm le samedi 15 avril, les enfants pourront arpenter chaque parcelle du verger du musée pour chercher leurs oeufs. En plus de la chasse, des activités diverses sont proposées comme le lancer d’oeufs, du maquillage, et la traditionnelle photo avec le lapin de Pâques. Entrée 10 $ sur réservations. Queens County Farm Museum, 73-50 Little Neck Parkway. Infos ici
WESTCHESTER
Tarrytown
Le samedi 8 avril à 10:30 am, tous au Patriot’s Park de la jolie ville de Tarrytown. Le lapin de Pâques sera évidemment de la partie pour le plus grand plaisir des enfants de 1 à 8 ans. En cas de pluie, la chasse sera reportée au 15 avril. Gratuit. Infos ici
NEW JERSEY
Hoboken
Dans le New Jersey on ne rigole pas avec la chasse à l’oeuf. Le samedi 8 avril, pas moins 30 000 oeufs seront dissimulés un peu partout au Mama Johnson Field à Hoboken. Pour éviter la cohue, deux chasses sont organisées: à 10 am et à 1 pm. Chateaux gonflables et maquillage seront aussi au rendez-vous. Gratuit mais réservation conseillée. Mama Johnson Field, 4th & Jackson. Infos ici
À L'Etape by le Tour, c'est comme au Tour de France, mais en Californie
Maillot jaune, à pois ou vert : lequel comptez-vous décrocher ? Le dimanche 30 avril, l’Etape California by Le Tour de France défiera tous les cyclistes amateurs. Comparable à une étape des Alpes, celle de Californie partira d’Ontario et s’achèvera sur le mont Baldy.
Entre 1.000 et 1.500 participants sont attendus pour parcourir les 120 km (74 miles) de l’Etape du Tour, aux 3.300 m de dénivelé positif. Les cyclistes s’affronteront sur des routes de montagne au nord de Los Angeles pour atteindre le sommet d’un col hors catégorie sur le mont Baldy.
La Californie rejoint la liste des 15 régions à travers le monde avec l’Argentine, le Brésil, l’Ecosse ou encore l’Afrique du Sud, où le Tour de France s’exporte, grâce à l’Etape by le Tour de France. Le principe: un parcours digne d’une étape professionnelle, des paysages à couper le souffle et des cyclistes ultra motivés, prêts à tester leur coup de pédale. “Avec la licence Etape du Tour de France, la course bénéficiera d’une marque, d’une identité visuelle, ainsi que d’une promotion médiatique internationale“, explique Thibaud Coudriou, du groupe Amaury Sport Organisation, l’un des organisateurs de l’Etape.
Pour amener la magie du Tour de France sur les terres californiennes, Thibaud Coudriou a prévu un “village du tour” à Cable Airport (Ontario Valley, à 40 miles de Downtown Los Angeles) dès le samedi 29 avril. Les participants et leur famille pourront déambuler entre les stands des sponsors, déguster des plats français proposés par un chef renommé ou des produits locaux, s’immortaliser devant le podium “Champs Elysées” avec des planches de surf à poids, tout en profitant des airs joués par un accordéoniste. “Nous installerons également une exposition avec des panneaux pédagogiques sur les coulisses du Tour de France (la journée d’un coureur, l’organisation des caravanes…). Brett Horton, un collectionneur de San Francisco, exposera des reliques du Tour. Il en possède plus de 2.000, dont des chronomètres de 1903 ou des maillots des années 70“, se réjouit Thibaud Coudriou. Pour compléter l’ambiance du Tour, la course se terminera le 30 avril par la remise des maillots, suivie d’un barbecue géant.
Sur les 120 km de course, seules trois sections seront chronométrées. “Elles permettront de démarquer le meilleur grimpeur“, explique Thibaud Coudriou. Pour pousser l’expérience, il a contacté un Français installé à Los Angeles afin qu’il motive des supporters. Comme les passionnés du Tour qui prennent d’assaut les routes, le Français et ses amis se déguiseront, encourageront les coureurs et écriront des messages de soutien sur la route.
Deux coureurs mythiques seront également présents au village, égrenant leurs anecdotes aux curieux. Après avoir enchaîné 17 Tours de France, Jens Voigt fera une analyse critique de sa prestation sur une étape technique. Quant à Freddy Rodriguez, “l’un des plus grands cyclistes américains“, il reviendra sur les différences entre le cyclisme aux Etats-Unis et en France.
Selon Thibaud Cordiou, le cyclisme en France est un sport populaire, alors qu’aux Etats-Unis il est surtout pratiqué par les classes aisées. “Aux Etats-Unis, il y a des clubs mais les coureurs portent le logo de leur banque. Ceux qui font du vélo, le font surtout pour entretenir leur corps“, complète son homologue américain Ryan Ung, le directeur de l’événement pour AEG.
Thibaud Cordiou espère que cette étape permettra aux Américains de rentrer dans la magie du Tour. Lui rêve déjà d’inscrire d’autres Etats américains à Etape by le Tour de France.
François Ozon : "Parfois, on a besoin de mensonges et de secrets"
“Quand j’ai écrit le film, je ne savais pas qu’il prendrait une dimension si politique avec le Brexit ou avec l’élection de Trump“, confie François Ozon.
Ce film, c’est “Frantz”. Il prend place pendant l’Entre-Deux-Guerres. Présenté lors de l’édition 2017 de “Rendez-Vous with French Cinema“, le dernier long-métrage du réalisateur sort le mercredi 15 mars au Film Forum et au Lincoln Plaza Cinema à New York puis dans le reste du pays dans les semaines qui viennent. “C’est un film très européen, sur la culture européenne, mais il a beaucoup d’échos avec le contexte actuel, avec la montée des nationalismes, la peur des étrangers, le retour des frontières”.
Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, dans une petite ville d’Allemagne, Anna (Paula Beer) fleurit la tombe de Frantz, son jeune fiancé mort au combat. Un jour, elle voit Adrien, un ancien soldat français mystérieux (Pierre Niney) qui vient lui aussi pleurer sur la dépouille du jeune allemand.
Petit à petit, les deux jeunes gens nouent contact. Adrien est invité à la table des parents de Frantz. Il leur raconte comment il a rencontré leur fils, venu étudier en France avant la guerre, comment ils sont devenus amis. Il leur joue du violon, comme Frantz, et se rapproche d’Anna, qui, en plein deuil, ne peut s’empêcher de tomber amoureuse du jeune Français.
Mais un secret larvé entoure le duo, ou plutôt le trio formé avec Frantz puisque comme l’explique François Ozon, “Frantz est partout. Tout le monde perçoit Frantz, tout le film tourne autour de ce personnage qui est en fait absent”. Une absence, ou plutôt une mort, symbole de souffrance, de traumatisme, de deuil et de dépression.
Dans “Frantz”, François Ozon montre la double lutte de la Première Guerre Mondiale : celui du front contre l’ennemi, et celui de l’après, contre soi-même. Il dépeint avec brio une génération détruite par la Grande Guerre, aussi bien en France qu’en Allemagne. A travers une Paula Beer brillante et magnétique, le réalisateur a souhaité donner un point de vue allemand sur cette page de l’histoire.
“J’ai un grand lien avec l’Allemagne. Et j’avais envie cette fois de parler d’un point de vue allemand. Le film d’Enrnst Lubitsch et la pièce de Maurice Rostand (ndlr : dont “Frantz” est l’adaptation) racontaient cette histoire depuis le point de vue français, et j’avais le sentiment qu’une belle réponse serait de faire ce remake, depuis le point de vue opposé, d’autant plus parce que je suis un réalisateur français. Injustement, les Allemands jouent souvent les méchants dans les films. Je voulais montrer simplement qu’à cette période, il n’y avait finalement que très peu de différence entre Allemands et Français”, explique François Ozon.
Plus “chaste” que les longs-métrages précédents du réalisateur (“Une nouvelle amie“, “Jeune et Jolie“), “Frantz” oscille malgré tout entre ambiguïtés et non-dits, où une sorte “d’amour nécrophile autour de Frantz” règne tout au long du film et entre chaque personnage. Frantz et son absence omniprésente empoisonnent le présent avec son lot de mystères et de tabous. “Je trouvais ça intéressant d’avoir cette dimension de secrets, de mensonges, dans cette période où tout le monde veut tout savoir, où la transparence doit être totale. Parfois, nous avons besoin de mensonges et de secrets”.
Un "Café des sciences" spécial Education à l'Alliance française de LA
(Agenda partenaire) L’Alliance Française de Los Angeles vous invite à son « Café Des Sciences » spécial Education sur l’inconscient dans la relation pédagogique, le 4 avril .
L’intervenante, Marie Liévain-Vantieghem, est diplômée en psychologie clinique de l’Institut Libre Marie Haps (Bruxelles) et a travaillé en Institut Médico-Pédagogique (Belgique). Maître-chercheuse en Sciences de l’éducation de l’Université de Rouen (France), elle mène des travaux dans le champ de l’éducation et de la formation selon une approche clinique d’orientation psychanalytique. Elle s’intéresse tout particulièrement à la question des phénomènes de transfert dans la relation pédagogique. Elle a également enseigné dans différents instituts dans le cadre de la formation initiale des puéricultrices et éducateur/éducatrices spécialisés.
Lors de cette conférence, elle expliquera en quoi l’école constitue le lieu où le savoir est objet fondateur de la relation pédagogique, et l’enseignant le représentant supposé de ce savoir. Dans un rapport de dissymétrie, de disparité subjective entre maître et élève en termes de position, de rôle, de place par rapport au savoir, elle développera la notion selon laquelle la relation pédagogique constitue un cadre privilégié où désirs inconscients et fantasmes s’actualisent.
Cette conférence s’adresse aux professeurs, aux étudiants mais aussi aux parents et à toute personne intéressée par les sujets d’éducation. Elle sera présentée en français même si Marie Liévain-Vantieghem répondra aux questions posées aussi bien en français qu’en anglais. La discussion se poursuivra autour d’un verre de vin, de bières belges et de fromage.
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le PSG viendra jouer aux Etats-Unis en juillet
C’est désormais officiel: le PSG repart en tournée aux Etats-Unis cet été, du 15 au 26 juillet, et a choisi d’installer son camp de base à Miami en Floride.
Les coéquipiers d’Edison Cavani affronteront l’AS Rome le 19 juillet (ville à définir), Tottenham le 22 juillet à Orlando et la Juventus le 26 juillet à Miami, dans le cadre de l’International Champions Cup, un tournoi amical déjà remporté deux fois par le Paris Saint-Germain en 2015 et 2016.
Ce nouveau stage d’été aux Etats-Unis, le quatrième depuis 2012, “permet aux Parisiens de préparer leur saison en se confrontant à de très grandes équipes européennes, d’aller à la rencontre de leurs supporters outre-atlantique et de faire bénéficier à leurs partenaires de leur popularité grandissante sur le territoire US”, explique le club sur son site internet.
Le programme détaillé a été rendu public samedi 25 mars lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée à New York en présence de Daniel Bravo, ancien joueur du club. Les places pour ces matches ne sont pas encore disponibles à la vente.
Les portraits de Stéphanie Solinas au FrankelLAB
Qu’est-ce que l’identité ? Comment définir notre propre identité ? Qu’est-ce qui la limite ? Ou encore est-ce que notre anatomie nous définie ou non ? Autant de questions qu’a explorées Stéphanie Solinas tout au long de sa carrière notamment à travers la photographie, son domaine de prédilection. Du 31 mars au 13 mai, la Frankel Gallery exposera “Identité”, rassemblant les meilleures œuvres de l’artiste française depuis ces neuf dernières années.
Mêlant photographies, vidéos, livres et sculptures, la première exposition américaine de l’artiste comportera notamment de nombreux portraits. A la façon d’une photo d’identité, Stéphanie Solinas prend ses modèles de face et de profil avant d’accentuer certains caractères physiques. Son but : amplifier ou déformer la réalité, interrogeant la frontière très mince entre les fonctions de fiction et d’outil scientifique de la photographie.
Stéphanie Solinas participera au vernissage de l’exposition le 31 mars de 6pm à 8pm. Plusieurs “surprises” devraient ponctuer la soirée.
La "Grande Fête" de la francophonie fait son retour à Washington
Dans “fêter la Francophonie”, il y a “fête”. L’Ambassade de France, Francophonie DC et le Smithsonian organisent leur “Grande Fête” annuelle ce vendredi 31 mars à la Maison française en clôture du DC Francophonie Festival.
Au menu: des spécialités culinaires issues de trente pays francophones, dont l’Egypte, la Roumanie et le Sénégal. Côte animation musicale, le musicien franco-camerounais Francis Jocky donnera le coup d’envoi des festivités avec ses morceaux au croisement du jazz, de la soul, du funk et du blues. Plus tard dans la soirée, la DJette Princess Slaya mettra l’Afrique, les Caraïbes et l’Europe en musique.
Les musées de Washington commémorent la Première Guerre Mondiale
A l’occasion du centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis dans le premier conflit mondial, le National Museum of American History, la Library of Congress et le National Air and Space Museum organisent expositions et événements pour se souvenir.
Organisées tout au long du printemps, les manifestations explorent la plupart des éléments qui ont marqué la “Grande Guerre”, du rôle des femmes à l’évolution de la médecine de guerre en passant par l’explosion de la propagande.
Le National Museum of American History inaugurera, tout au long du mois d’avril, plusieurs expositions. Juqu’au 31 janvier 2018, le musée présente “Advertising War: Selling Americans on World War I“, une exposition sur la propagande de guerre pendant 1914-18. C’est l’une des collections les plus importantes jamais rassemblées aux Etats-Unis, qui revient notamment sur l’iconique Oncle Sam, véritable figure de proue de la propagande américaine.
Autre personnalité incontournable de l’histoire des Etats-Unis dans la première Guerre Mondiale: le général John J Pershing. Il fait l’objet d’une exposition “Gen. John J. Pershing and World War I, 1917-1918“. Il fut notamment célèbre pour avoir mené la dernière offensive du conflit dans la Meuse poussant l’armée allemande à la reddition. L’exposition sera en place du 6 avril au 31 janvier 2018.
Le musée présentera aussi deux autres expositions dès le mois d’avril. Une sur la médecine moderne et la Première Guerre Mondiale, ainsi qu’une exposition sur les uniformes féminins pendant la guerre, du 6 avril au 31 janvier 2018. Pour l’occasion, les rendez-vous “American History (After Hours)” organiseront une soirée spéciale autour des femmes pendant la Première Guerre Mondiale le jeudi 13 avril de 6:30 pm à 9pm.
La Library Of Congress présentera dès le 4 avril et jusqu’au 19 janvier 2019, “Echoes of the Great War: American Experiences of World War I“, une exhibition qui s’intéresse plutôt aux conséquences du premier conflit mondial. La conclusion de la paix, la redéfinition des frontières en Europe, ou encore le retour des soldats américains, seront abordés dans cette exposition aux supports et formats multiples.
Enfin, le National Air and Space Museum organisera, tout au long du printemps, une série de projections cinématographiques avec “Hollywood goes to war : World War I on the big screen“. La sélection de longs-métrages explore, sur plus de 50 ans d’histoire cinématographique, la représentation du premier conflit mondial dans le cinéma américain. La première projection aura lieu le 7 avril à 7pm avec “The Fighting 69th” de William Keighley. Sorti en 1940, le film est centré sur l’histoire et le rôle du 69ème régiment d’infanterie de l’armée américaine.
"La Première Guerre Mondiale est un conflit oublié aux Etats-Unis"
Le 6 avril 1917, le président américain Woodrow Wilson déclarait la guerre à l’Allemagne et embarquait les Etats-Unis dans la “Grande Guerre”. Pour marquer le centenaire de ce moment charnière dans le conflit, une série de commémorations prendra place pendant tout le mois d’avril et au-delà sous la houlette de la US World War 1 Centennial Commission mise en place sous Barack Obama.
Point d’orgue de ces commémorations: une grande cérémonie à Kansas City, ville du National World War One Museum and Memorial, en présence de plusieurs dignitaires, dont le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Donald Trump et le vice-président Mike Pence ont été invités, mais aucun des deux n’a confirmé sa présence pour le moment.
Monique Seefried, elle, sera bien là. Cette Franco-américaine qui habite Atlanta, ancienne présidente de l’organisation International Baccalaureate, fait partie des commissaires qui supervisent les cérémonies du centenaire. Interview.
French Morning: On dit que la Première Guerre Mondiale est un conflit oublié aux Etats-Unis. Etes-vous d’accord ?
Monique Seefried: Je suis tout à fait d’accord avec ce constat. Je l’explique de plusieurs manières. L’une est liée au fait que, même s’il y a eu 2 millions d’Américains envoyés en France, seul un quart s’est battu. Pour ce quart, les jours de combat ont été assez réduits, à l’exception de certaines unités qui se sont battues entre 150 et 200 jours. Mais par rapport aux quatre ans de combats qu’ont vécus les Français, les Anglais et les Allemands, c’était moins marquant.
Ensuite, le conflit n’était pas sur leur sol. C’était très loin, avec une énorme censure de la presse. Les soldats ne pouvaient pas raconter où ils étaient et ce qu’ils faisaient. Quand les soldats sont revenus, très rapidement est arrivée une crise économique assez forte et les priorités ont été bouleversées. Puis, la Seconde guerre est arrivée à son tour. Toute la génération des adultes actuels sont des enfants de gens qui ont servi dans cette guerre-là qui, pour les Américains, a commencé par une attaque sur leur sol à Pearl Harbor.
Le point le plus important: les causes de cette Première guerre sont beaucoup trop compliquées à comprendre aux Etats-Unis. La Seconde Guerre était beaucoup plus claire et nette, les bons et les méchants étaient plus clairement identifiables. Cela joue vraiment un rôle important. Cette Première guerre avait aussi profondément divisé l’opinion américaine car il y avait beaucoup d’Américains d’origine allemande, conséquence d’une émigration très importante. Il faudra attendre la Première guerre pour qu’on cesse d’enseigner l’allemand dans un certain nombre d’écoles.
Aussi, l’Amérique n’a pas capitalisé sur son rôle dans la victoire car le Sénat n’a pas ratifié le traité de Paix et les Etats-Unis se sont renfermés dans leur isolationnisme. La Première guerre n’a pas été un moment de gloire dans la politique intérieure américaine contrairement à la Seconde.
Ce qui est paradoxal, c’est que ce conflit a fait plus de 116 000 morts américains, soit plus que la guerre du Vietnam et la guerre de Corée réunies…
En six mois de combat, il y a eu plus de morts directs et indirects (de maladies, ndr) que lors de ces deux conflits qui ont duré des années. Les Américains ont érigé plus de monuments aux morts après la Première guerre que la Seconde. Pendant les 20 ans entre les deux guerres, ils ont véritablement honoré leurs soldats et leurs morts. Mais, à la différence du Vietnam, il n’y a plus aujourd’hui de vétérans pour représenter les soldats de 14-18. Or, aux Etats-Unis, ils jouent un rôle essentiel dans les commémorations.
Le problème de fond est qu’on accorde moins d’intérêt à l’Histoire aux Etats-Unis qu’en Europe. Cette situation peut-elle changer ? Je suis assez peu optimiste. Il y a deux problèmes principaux: du fait de l’organisation de la formation des enseignants, ils ne sont pas spécialisés dans la matière qu’ils doivent enseigner, mais sur les techniques d’enseignement. Dans beaucoup de cas, il leur manque la passion du sujet pour intéresser les élèves. C’est particulièrement dommageable pour l’Histoire car si vous n’avez pas un prof passionné, la matière vous passera complètement au-dessus de la tête ! L’autre problème, très grave, c’est que les écoles sont financées au niveau du district. Cela veut dire que si vous êtes dans un district pauvre, votre école n’aura que très peu de financements. Tant qu’on laissera ce système en place, vous n’aurez pas de véritable droit à l’éducation aux Etats-Unis.
En quoi ce désintérêt pour la “Grande Guerre” complique-t-il le travail de la Commission ?
Bien qu’ayant été créée par le Congrès, la Commission est financée par des financements privés. La recherche de fonds concentre une grande partie de nos efforts. C’est la grande différence avec la France et d’autres pays européens et l’Australie qui ont des gouvernement qui ont soutenu l’effort de commémoration. Cette situation s’explique par les contraintes budgétaires et le manque de connaissance de cette guerre chez la plupart des élus.
Comment la Première Guerre Mondiale a-t-elle changé les Etats-Unis ?
Elle a placé les Etats-Unis sur la scène mondiale. Avant, les grandes puissances européennes n’y faisaient pas vraiment attention. Autre point important: la guerre a unifié le pays. Les Etats-Unis vivaient dans la mémoire de la Guerre civile, qui avait entrainé des pertes énormes, des tranchées et le genre de blessures que nous avons vécues pendant la guerre. Or, dans le sud des Etats-Unis, on se considérait encore comme des confédérés. La Première guerre a été l’occasion pour les millions d’hommes partis se battre de se rencontrer et de revenir en se sentant Américain au lieu de se sentir comme des gens du Sud et des gens du Nord.
Où en est le projet de mémorial dédié aux morts de la Première guerre mondiale à Pershing Park à Washington DC ?
Le projet est en cours, enfoui dans la bureaucratie pour obtenir les permis des différentes commissions impliquées. Normalement, on devrait pouvoir poser la première pierre le 11 novembre 2017.
Propos recueillis par Alexis Buisson
La Patrouille de France à Washington : des « regrets » mais de la fierté
Un dimanche nuageux et frisquet, un lundi ensoleillé et quasi estival : la météo a joué un bien mauvais tour à la Patrouille de France lors de son passage à Washington.
Le survol de la capitale fédérale, qui devait avoir lieu dimanche 26 mars à 1pm, a dû être annulé au dernier moment. Mais pas question pour autant de bouder le plaisir de rendre hommage à ces pilotes d’exception lors d’une réception organisée lundi à l’ambassade de France.
« On aurait adoré survoler Washington et rapporter de belles images de la patrouille avec tous les monuments qui sont ici. Le Lincoln Memorial en toile de fond derrière la Patrouille de France, c’est l’image que j’avais imaginée, c’est ce pourquoi on avait travaillé, en calculant les distances pour avoir le meilleur rendu », confie le Capitaine Hervé Aubert, leader solo de la Patrouille de France 2017.
Les « regrets » sont d’autant plus grands que la Patrouille de France avait obtenu une autorisation de survol exceptionnelle dans une ville où les restrictions aériennes sont très fortes. « Il était prévu qu’on vole 1.500 mètres au sud de l’axe principal entre le Capitole et le Lincoln Memorial, d’est en ouest. On aurait fait deux fois ce trajet-là, photo d’abord et vidéo ensuite. Et on aurait survolé le Pentagone. On était honorés et fiers », explique le Capitaine Hervé Aubert.
Mais dimanche en fin de matinée, le plafond nuageux était à 700 pieds alors que le minimum exigé pour décoller est fixé à 2.000 pieds. Pas question de prendre le moindre risque. « Quand on prend la décision d’annuler, il faut le faire froidement mais on se dit toujours que c’est dommage de ne pas aller jusqu’au bout ».
« Quand j’ai regardé le ciel dimanche, j’ai su que ça ne valait pas la peine de sortir. Mon père était ‘météo’ dans l’aviation civile. Mon grand-père Maurice a combattu pendant la Seconde guerre mondiale », raconte de son côté Christiane Ciccone. Mais nuage ou pas nuage, pas question pour cette Française, présidente de l’association Français du Monde, de rater la venue de la Patrouille de France à Washington. Lundi soir, c’est à l’ambassade de France qu’elle est venue récolter… les autographes des pilotes ! « Les avions, c’est de famille », glisse-t-elle avec un grand sourire.
Pour l’ambassadeur Gérard Araud, « le bleu-blanc-rouge de la Patrouille de France symbolise l’amitié », la France et les Etats-Unis. « Nous sommes des partenaires de premier plan. Nous sommes vos plus vieux alliés. Et aujourd’hui, nous sommes de nouveau côte à côte, main dans la main, partenaires dans notre combat commun contre le terrorisme ».
La Patrouille de France va désormais prendre la direction de la Floride puis, entre autres, de Kansas City le 6 avril pour la cérémonie officielle du centième anniversaire de l’entrée en guerre des États-Unis. Mais les pilotes n’en ont peut-être pas tout à fait fini avec Washington. « Maybe on our way back » (« peut-être sur le chemin du retour »), a-t-on entendu à la toute fin de la réception. Affaire à suivre…
Un rendez-vous avec Benjamin Millepied à Beverly Hills
Quel amateur de danse n’a jamais rêvé de poser des questions à Benjamin Millepied ?
Organisé par la fondation Gabriella le mardi 18 avril à 6:30 pm au Wallis Annenberg Center for the Performing Arts, “An evening with Benjamin Millepied” offrira au public l’opportunité d’interroger l’artiste, sur sa carrière de danseur de ballet professionnel, son passage comme directeur de l’Opéra de Paris, mais aussi ses inspirations en tant que fondateur de LA Dance Project. Après avoir dégusté vin et petits fours, une démonstration de ballet suivra.
Ancien élève du ballet de Lyon, Benjamin Millepied a débuté la danse auprès de sa mère Catherine Flori, à l’âge de 8 ans. Il est passé par des compagnies prestigieuses, devenant le danseur principal du New York City Ballet en 2011. En tant que chorégraphe, il a travaillé avec plusieurs grandes institutions artistiques et culturelles, dont le Metropolitan Opera, le Ballet de l’Opéra de Paris et le Ballet de Genève. En 2009, il participe comme chorégraphe au thriller à succès “Black Swan”, de Darren Aronofsky.
Installé à Los Angeles depuis 2012 (avec une pause parisienne pour diriger l’Opéra de Paris), il y a fondé la compagnie LA Dance Project, afin de promouvoir les artistes émergents.