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Claude Lelouch, tête d'affiche de Focus on French Cinema 2017

Pour son édition 2017, 13ème du nom, le festival de films français Focus on French Cinema s’offre une une tête d’affiche de choix: Claude Lelouch.
Le réalisateur sera présent à plusieurs événements du festival qui, chaque année, prend place à New York, Greenwich et Stamford dans le Connecticut. Voici quatre temps forts de la programmation. L’intégralité du programme est ici.
4. “Film & Party” à New York


Au lendemain de la soirée d’ouverture du 27 mars à Stamford (projection de “Un plus une” en présence de Claude Lelouch), le FIAF accueillera une soirée Film & Party dès 7pm. Claude Lelouch viendra y présenter la version restaurée de “Un homme et une femme”, à l’occasion des cinquante de ce film avec Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée qui a raflé l’Oscar du meilleur film étranger et du meilleur scénario original. La projection sera précédée d’un extrait du documentaire “Tourner pour vivre” (“Shoot to live”) réalisé par Philippe Azoulay, lui aussi présent. Ce dernier qui a suivi pendant trois ans Claude Lelouch sur ses tournages, raconte et décrypte l’un des cinéastes les plus légendaires du cinéma français.
3. “Le ciel attendra”


Autre projection très attendue : “Le ciel attendra” (“Heaven will wait”), en présence de sa réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar. Salué par la critique, le long-métrage raconte l’embrigadement de Daech via internet, puis la radicalisation de Sonia et Mélanie, 17 et 16 ans, prêtes à tout accepter pour garantir à leurs familles une “place au paradis”. Le film sera présenté le mercredi 29 mars à 6pm au Lycée Français de New York, et le samedi 1er avril à 12:30pm au Bow Tie Cinemas de Greenwich.
2. Xavier Dolan
Récompensé, entre autres, du César du meilleur réalisateur et du Grand Prix du jury au Festival de Cannes, “Juste la fin du monde” (“It’s only the end of the world”) de Xavier Dolan sera présenté le vendredi 31 mars à 7:45pm à Greenwich. Avec un casting quatre étoiles, le film du réalisateur canadien dépeint un huis-clos haletant et angoissant lorsque Louis (Gaspard Ulliel, César 2017 du meilleur acteur) rend visite à sa mère (Nathalie Baye), sa sœur (Léa Seydoux), son frère (Vincent Cassel) et l’épouse de ce dernier (Marion Cotillard). Il revient après des années d’absence pour leur annoncer sa mort prochaine. Mais le simple fait de son retour ravive souvenirs et tensions. Un simple déjeuner en famille sur le fil, qui peut exploser à chaque instant.
1. Un hommage au Québec


Focus on French Cinema s’est associé au festival de films francophones de Montréal, Cinemania. La programmation a donc opté pour plusieurs longs-métrages québécois : “Le pacte des anges” (“A pact among angels”) de Richard Angers, “Les mauvaises herbes” (“Bad seeds”) de Louis Bélanger et Alexis Martin, “Nelly” d’Anne Emond et  “1:54” de Yan England, qui viendra lui-même présenter son film le dimanche 2 avril à 7:30pm à Greenwich. Un thriller psychologique centré sur Tim, interprété par Antoine Olivier Pilon, un lycéen brillant, mais tête de turc de ses camarades. Décidant de se venger, le jeune homme se met à jouer avec le feu.

La Patrouille de France arrive en Floride

Si vous lisez French Morning, vous savez que la Patrouille de France squatte le ciel américain de mars à mai pour commémorer le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale.
Neuf pilotes issus de la patrouille légendaire se livreront à des démonstrations en Floride. Ils participeront, les 1er et 2 avril, au salon aéronautique “Air and Space Show” de Melbourne. Le salon est ouvert au public. Ils enchaîneront les 3 et 4 avril au Sun’n Fun International Flying Expo à Lakeland, un rendez-vous annuel où se retrouvent des amateurs d’avions du monde entier.
Enfin, ils termineront cette mini-tournée floridienne les 10 et 12 avril en volant “près de la base des Blue Angels”, leurs homologues américains, à la station aéronavale de Pensacola. Le programme sera annoncé prochainement, selon le consulat de France à Miami.

Frédéric Paquet, du ballon rond français à la petite balle blanche en Floride

Après avoir raccroché les crampons en quittant son poste de directeur général adjoint du LOSC, club de football de Lille, Frédéric Paquet a traversé l’Atlantique en famille pour tenter de faire son trou aux États-Unis en faisant l’acquisition du Poinciana Golf Club de Lake Worth en Floride.
« J’avais besoin d’un changement de vie et surtout de relever un nouveau défi », s’enthousiasme Frédéric Paquet qui, après avoir intégré le club de football lillois au début des années 2000, a participé pendant près de 15 ans à son développement. « J’ai vu le LOSC grandir puisqu’à mon arrivée il ne comptait qu’une dizaine de salariés et l’équipe jouait alors en deuxième division. Au fil des ans, le club a vu naître un nouveau stade, remporté une Coupe de France et son effectif s’est largement étoffé », se félicite Frédéric Paquet.
Fort de ce constat, le cinquantenaire pense avoir accompli la mission qui lui avait été confiée. « Avec l’équipe directionnelle du club, nous avions réussi à faire ce que nous souhaitions, cela a été parfois très épuisant car il ne fallait jamais relâcher la pression pour rester à flot. J’avais donc besoin de souffler, il était temps pour moi de partir », insiste-t-il.
L’aventure américaine
Avide de nouvelles expériences, Frédéric Paquet a souhaité quitter l’Hexagone pour s’expatrier aux États-Unis. « C’est une destination qui m’a toujours attiré, j’ai été bercé dès mon enfance par la culture américaine grâce aux films et aux séries télévisées, explique-t-il. Il y a aussi une réelle ouverture d’esprit ici et même si nous échouons il y a toujours la possibilité de recommencer sans être jugé ». Quant au choix de la Floride, il est apparu comme une évidence pour Frédéric Paquet et sa famille. « Nous souhaitions partir vivre au soleil afin de pouvoir échapper au temps gris et trop souvent pluvieux qui règne dans le nord de la France », plaisante-t-il.
Après avoir minutieusement construit son projet d’expatriation et afin de faciliter l’obtention de son visa, Frédéric Paquet décide d’investir dans un domaine correspondant à son champ de compétences : le sport. « Il y avait peu d’offres, sauf pour des magasins ou des salles de sport, ce qui ne m’intéressait pas, raconte-t-il. Finalement j’ai trouvé un terrain de golf en vente et comme ma femme est une excellente golfeuse, l’idée nous a plu à tous les deux ».
Installé depuis fin 2015 sous le soleil de Floride, Frédéric Paquet admet avoir retrouvé calme et sérénité grâce à l’exploitation de son terrain de golf de 18 trous mais ne souhaite pas s’arrêter là. En parallèle, pour garder un pied dans le milieu footballistique, il s’est entouré d’une équipe de chercheurs et a récemment développé un logiciel permettant de limiter le risque de blessures chez les footballeurs. « En intégrant plusieurs données comme les caractéristiques physiques du joueur et grâce à un algorithme, le logiciel est capable d’alerter s’il y a un risque de blessure, souligne-t-il. Cela permet d’optimiser l’entraînement du joueur, car un footballeur qui reste sur le banc des blessés coûte très cher ».
Aujourd’hui, Frédéric Paquet espère voir son logiciel commercialisé en France, mais également aux États-Unis, en attendant de se lancer dans de nouveaux projets. « Je fourmille d’idées concernant le domaine sportif. Elles ne demandent qu’à être réalisées ».

“MEC !”: Philippe Torreton en scène à New York

En tournée avec le spectacle “MEC !“, Philippe Torreton sera de passage à Symphony Space le jeudi 6 avril. Accompagné du percussionniste Edward Perraud, il interprètera les textes du poète et chanteur Allain Leprest.
Sur scène, l’acteur et le musicien se renvoient la balle. L’un déclamant les textes du poète, l’autre leur donnant une résonance musicale et rythmique. Une création pour le moins originale qui rencontre un vrai succès depuis ses premières représentations en 2014.
A l’origine du projet: la volonté commune de l’acteur et du musicien de rendre hommage à Allain Leprest disparu il y a cinq ans. Méconnu du grand public, l’artiste était un parolier et compositeur très prolifique et reconnu par ses pairs, comme Claude Nougaro, Juliette Gréco ou encore Jean Ferrat.
Le show sera suivi d’une discussion avec Philippe Torreton et Edward Perraud.

Le "Clasico" Barça-Real s'invite à Miami cet été

Les fans de foot en Floride n’en demandaient pas tant. Le Barça de Messi affrontera le Real Madrid de Cristiano Ronaldo (et Zidane) le 29 juillet au Hard Rock Stadium. La confrontation s’inscrira dans le cadre de l’International Champions League, une compétition qui rassemble tous les ans des clubs du monde entier.
C’est la première fois que “El Clasico” se jouera en Amérique du Nord, mais pas la première fois qu’il prendra place en dehors d’Espagne. Les deux clubs s’étaient affrontés pendant la coupe du Vénézuela en 1982. Le Real s’était alors imposé grâce à un but de Vicente Del Bosque.
Pour participer à ce choc espagnol, il faudra mettre la main à la poche. Les tickets les moins chers sont à plus de 1.000 dollars.
 

"MEC !": Philippe Torreton sur les planches à Washington

En tournée avec le spectacle “MEC !“, Philippe Torreton sera de passage à la Maison française de l’Ambassade de France de Washington le mardi 4 avril. Accompagné du percussionniste Edward Perraud, il interprètera les textes du poète et chanteur Allain Leprest.
Sur scène, l’acteur et le musicien se renvoient la balle. L’un déclamant les textes du poète, l’autre leur donnant une résonance musicale et rythmique. Une création pour le moins originale qui rencontre un vrai succès depuis ses premières représentations en 2014.
A l’origine du projet: la volonté commune de l’acteur et du musicien de rendre hommage à Allain Leprest disparu il y a cinq ans. Méconnu du grand public, l’artiste était un parolier et compositeur très prolifique et reconnu par ses pairs, comme Claude Nougaro, Juliette Gréco ou encore Jean Ferrat.
Le show sera suivi d’une discussion avec Philippe Torreton et Edward Perraud.

Morgane Houssais, la France Insoumise: "Je compare Mélenchon à Sanders"

En 2012, j’ai fait campagne pour François Hollande“. Morgane Houssais sourit quand elle se souvient de ce temps pas si lointain quand elle faisait du porte-à-porte pour le candidat socialiste.
Cinq ans plus tard, la jeune femme, en post-doc à City College (New York), a changé de poulain: en 2017, ce sera Jean-Luc Mélenchon. “J’étais au Bourget“, où Hollande a tenu le meeting fondateur de sa candidature. “J’ai vibré car il a dit des trucs super. L’horreur, ce n’est pas qu’il n’a pas fait tout ce qu’il a dit. C’est qu’il a fait des choses qu’il n’a pas dites, contre son camp, peste-t-elle. Le PS n’a appris aucune leçon du 21 avril 2002. Aucune!“.
Morgane Houssais fait partie du “groupe d’appui” new-yorkais de la France Insoumise, le mouvement qui soutient Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs groupes similaires existent à travers les Etats-Unis. Le 18 mars, le groupe de New York organisait un rassemblement dans un bar alors que Mélenchon attirait 130 000 personnes (selon les organisateurs) place de la République pour promouvoir son projet de 6ème république.
Morgane Houssais puise son engagement de gauche dans son enfance passée dans le bastion communiste de Montreuil (Seine Saint-Denis) – “le Haut-Montreuil“, tient-elle à préciser, “quartier populaire d’immigrés, très divers. D’ailleurs, je me rends compte que c’est un background qui me suit beaucoup. Quand je suis dans des endroits sans diversité raciale, sociale, économique, je suis crispée“.
Petite fille d’ouvriers “très catholiques, de milieux modestes“, un père artiste et une mère animatrice puis directrice en centre aéré: la future chercheuse vit dans “une famille précaire“. “Quand mes parents ont divorcé, je vivais avec ma mère et mon frère sur un salaire“. Malgré tout, elle s’épanouit à Montreuil, où elle fréquente la Maison populaire pendant quinze ans et fait l’ensemble de sa scolarité. “Beaucoup de parents envoient leurs enfants à Paris. Moi, je suis restée. Il y a d’excellent profs à Montreuil, qui restent par conviction“.
Le temps de l’engagement vient en 2006 avec le CPE, la réforme du gouvernement Villepin qui a mis des centaines de milliers d’étudiants et de lycéens dans la rue. Elle avait 20 ans. Sa fac était bloquée. “J’ai fait toutes les Assemblées générales. Les personnes derrière le mouvement étaient à mille lieues du stéréotype du jeune qui se rebelle pour rien. Ils avaient un regard froid sur la situation. Ils disaient: mes parents sont précaires, je suis étudiant mais je ne suis pas sûr de trouver un boulot, et voilà qu’on me fout un peu plus dans la merde“.
Sa mère, devenue professeure vacataire, “précarisée sous Jospin“, n’a pas attendu François Hollande pour se détourner du Parti socialiste. Morgane Houssais suivra le même chemin sous le président socialiste. Loi-Travail, déchéance de nationalité, “l’état d’urgence sans fin”: la jeune femme se tourne progressivement vers Jean-Luc Mélenchon et son programme de réforme des institutions et de transition environnementale. “Les gens dans les hôpitaux pleurent. Dans la recherche aussi. Il n’y a plus de postes. Le dynamisme s’éteint et les jeunes partent“, regrette-t-elle.
Arrivée aux Etats-Unis en 2013 pour poursuivre sa recherche sur la dynamique des rivières et le transport de sédiments, elle voit en l’ancien ministre une sorte de Bernie Sanders français. “Bernie Sanders m’a redonné espoir, dit-elle. Je compare Mélenchon à Sanders: ils ont tous les deux un programme. Sanders a amené toutes les thématiques sociales au coeur de la campagne et a poussé Clinton à en parler. Ça a surpris tout le monde”. Autre point commun: “Sanders est un vieux sage auquel on fait confiance. Aujourd’hui, Mélenchon a 65 ans. Il en aura 70 dans cinq ans. On préférera qu’il passe la main à quelqu’un d’autre à ce moment-là“.
C’est aussi l’attrait que Bernie Sanders a exercé auprès des “millennials” (18-34 ans) qui a poussé la trentenaire à lancer, avec d’autres Insoumis à Berlin et Montréal, “Millennials for Meluche” sur Facebook. Objectif: servir de plateforme aux “millennials” qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon. “Le terme de millennials a une connotation progressiste. C’est beaucoup plus large que de dire “les jeunes“, dit-elle. S’il y a un changement politique, il faut qu’il soit soutenu par cette génération“.
 

Tournées consulaires pour recueillir les procurations de vote en Floride

Pour les prochaines élections présidentielle et législatives, les Français de l’étranger ont la possibilité de voter par procuration.
Les agents du Consulat Général de France à Miami seront présents pour recueillir les procurations de vote le lundi 27 mars à Naples au restaurant Chez Boet et le vendredi 31 mars à West Palm Beach au restaurant Pistache de 10am à 4pm.
Les personnes souhaitant voter par procuration à l’élection présidentielle les 22 avril et 6 mai, et aux législatives les 3 et 17 juin, doivent s’assurer que leur mandataire soit bien inscrit sur la même liste électorale et qu’il sera en mesure d’aller voter le jour des scrutins. A l’étranger, chaque mandataire ne peut disposer que de trois procurations maximum dont une établie en France.
Lors des deux tournées, les personnes voulant faire procuration n’ont besoin de se présenter qu’avec une pièce d’identité française ou leur carte consulaire. Elles doivent être connaître l’état-civil complet de leur mandataire.
Pour rappel, les consuls honoraires (liste ici) peuvent aussi recueillir les procurations quinze jours avant la date de l’élection concernée.

4 lieux pour partir sur les traces de la Beat Generation à San Francisco

« Rien derrière moi, tout devant moi, comme toujours sur la route ». Cette célèbre citation tirée de Sur la Route, le chef-d’oeuvre de Jack Kerouac, est arrivée sous l’oeil du grand public en 1957, voilà soixante ans. C’est la date à laquelle la Beat Generation s’impose ostensiblement comme un mode de vie alternatif à la société américaine. Mais avant de vous faire découvrir quatre lieux mythiques de la Beat Generation à San Francisco, voici quelques éléments de contexte.

C’est l’écrivain Jack Kerouac, originaire du Massachusetts, qui prononce pour la première fois, en 1948, le terme de “Beat Generation” pour désigner ses amis anticonformistes, dont le poète Allen Ginsberg et le romancier William S. Burroughs. En argot américain, « beat » signifie « vanné » mais pour Kerouac « beat » fait écho au rythme de jazz et à la « béatitude ».

Plus qu’un simple mot, la Beat Generation est un mouvement littéraire et artistique qui a alimenté, dans les années 50, une forme de rébellion sociale et revendiqué une ère nouvelle aux États-Unis. Dans les textes, ce mouvement est également une ode aux grands espaces et aux voyages, comme l’illustre si bien le roman Sur la Route.

4. Six Gallery, 3119 Fillmore Street

Devant l'ancienne Six Gallery, une plaque rend hommage à Allen Ginsberg. (Credit : DR)
Devant l’ancienne Six Gallery, une plaque rend hommage à Allen Ginsberg. (Credit : DR)

Octobre 1955. Devant une centaine de personnes rassemblées dans la librairie Six Gallery sur Fillmore Street, Allen Ginsberg déclame son poème intitulé Howl, l’une des oeuvres majeures de la Beat Generation : « J’ai vu les plus grands esprits de ma génération détruits par la folie, affamés hystériques nus, se traînant à l’aube dans les rues négresses, à la recherche d’une furieuse piqûre…» Jack Kerouac est présent lors de cet épisode fondateur du mouvement.

Aujourd’hui, l’ancienne librairie est une adresse qui change d’enseigne de restaurants tous les quatre matins.

3. City Lights Booksellers & Publishers, 261 Colombus Avenue

La City Lights Booksellers sur Colombus avenue. (Credit : Jay Calvin/Flickr)
La City Lights Booksellers sur Colombus avenue. (Credit : Jay Calvin/Flickr)

La suite de la balade se déroule du côté de North Beach, le quartier italien de San Francisco situé au nord de Chinatown. Surplombé par la Coit Tower, les rues de North Beach abritent des lieux mythiques de la Beat Generation.

À l’automne 1956, suite à la lecture publique de la Six Gallery, l’éditeur Lawrence Ferlinghetti propose à Allen Ginsberg de publier le poème Howl, dans sa maison d’édition, la City Lights Books, sur Colombus Ave. En mars 1957, plus de 500 exemplaires du poème en provenance d’un imprimeur londonien sont saisis par la douane américaine. L’été suivant, Lawrence Ferlinghetti est inculpé pour avoir publié ce poème jugé « obscène ». Howl est finalement diffusé librement en octobre 1957, suite à l’autorisation du juge californien Clayton Horn.

Soixante ans après, la librairie n’a pas bougé et la maison d’édition diffuse toujours des oeuvres de la littérature internationale et des ouvrages politiques.

2. Vesuvio Cafe, 255 Columbus Ave

Le Vesuvio Cafe sur Colombus avenue. (Credit : Gary Stevens/Flickr)
Le Vesuvio Cafe sur Colombus avenue. (Credit : Gary Stevens/Flickr)

En sortant de cette institution de la Beat Generation, il faut traverser la très colorée Jack Kerouac Alley pour rejoindre le Vesuvio Cafe. À l’intérieur du bar, des fauteuils Emmanuelle cohabitent avec des lampes Tiffany (du nom de son designer Louis Comfort Tiffany) et de vieilles photos doublées de citations d’époque. C’est là que Jack Kerouac et son cercle de poètes indignés venaient trinquer à l’anticonformisme.

Des décennies ont passé mais l’âme de Jack Kerouac plane toujours au Vesuvio. Un pan de mur extérieur est recouvert d’une longue citation de l’écrivain, une magnifique toile de fond pour une photo souvenir…

1. The Beat Museum, 540 Broadway

Le Beat Museum. (Credit : Endes/Flickr)
Le Beat Museum. (Credit : Endes/Flickr)

Sur l’artère de Broadway, les vestiges de cette époque révoltée sont visibles au Beat Museum de « Frisco », comme disait Kerouac : séquences de film sur les artistes de l’époque, exemplaires inédits de publications de la « Beat littérature », vinyles… Tout y est !

Mais la meilleure façon de se plonger dans ce mouvement d’avant-garde américain reste encore de lire Sur la Route de Kerouac, Howl de Ginsberg ou encore Le Festin nu de Burroughs.

Conférence sur la Première Guerre Mondiale à l'Alliance Française de Washington DC

L’historien et archiviste Mitchell Yockelson sera à l’Alliance Française de Washington le 7 avril pour une discussion autour de son ouvrage Forty-Seven Days : How Pershing’s Warriors Came of Age to Defeat the German Army in World War I.
Dans cet ouvrage, l’auteur explique et raconte l’entrée en guerre américaine dans le premier conflit mondial il y a cent ans. A l’automne 1918, plus d’un million de soldats américains se battent en Europe.
Mitchell Yockelson se concentre notamment sur l’offensive Meuse-Argonne, opération qui amena l’armée allemande à la défaite. Cela fut l’une des campagnes les plus meurtrières côté américain, qui se solda par la victoire des troupes menées par le général John J. Pershing.
Spécialiste de la Première Guerre Mondiale, Mitchell Yockelson a enseigné l’histoire militaire à l’United States Naval Academy. Lors de la discussion, il interviendra en anglais et lira certains passages de son ouvrage.

Pâques, une fête riche en symboles et en recettes

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(Article partenaire) Qui ne s’est jamais réjoui de l’arrivée imminente des cloches de Pâques, chargées d’œufs en chocolat ? Tradition gourmande par excellence, cette fête comporte de nombreux symboles sur lesquels nous nous sommes penchés. Et pour ne laisser personne sur sa faim, une recette très chocolatée attend les fins gourmets.

À en croire les devantures des magasins en France, les célébrations de Pâques s’agrémentent de beaucoup de symboles, à commencer par les fameux œufs.

Histoire d’œufs

L’œuf semble avoir toujours été chargé de sens, et ce bien avant que la tradition chrétienne ne le récupère pour Pâques. En effet, il symbolise la promesse de la vie et la perfection, mais aussi la germination qui se produit au début du printemps. Lors de la Renaissance, les chrétiens avaient coutume de ne pas manger d’œufs pendant la durée du Carême. Les œufs pondus pendant cette période étaient cuits puis décorés pour être ensuite offerts à Pâques.

Une fois le chocolat devenu accessible aux bourses plus modestes (dans la première moitié du XIXe siècle), les œufs ont commencé à avoir bien meilleur goût ! D’ailleurs, il est désormais assez rare de croiser des œufs décorés dans les foyers (sauf dans les pays à majorité chrétienne orthodoxe) tant ceux au chocolat sont plébiscités.

Des lapins et des cloches

Les pays germaniques et anglo-saxons, mais aussi l’Alsace, pensent que ce sont des lapins qui apportent les œufs que les enfants cherchent dans leur jardin. Cette croyance explique pourquoi il est fréquent de trouver des lapins en chocolat dans les paniers que l’on offre à sa famille lors du traditionnel repas de Pâques. Symbole de fécondité, il fait également référence à la déesse « Easter » (« Ostern » en allemand) qui donne son nom cette grande fête.

En France, en Belgique et en Italie, on raconte aux enfants que les cloches des églises s’arrêtent de sonner du jeudi au samedi de la semaine sainte car elles font le voyage pour Rome. Une fois ce pèlerinage effectué, elles rentrent à la maison en distribuant des friandises sur leur passage. En réalité, les cloches se taisent en signe de deuil.

FondantauchocolatRecette : le fondant au chocolat

Côté cuisine, Pâques fait bien des heureux ! Nombreuses sont les recettes qui viennent enchanter les papilles des gourmands. Simple et délicieuse, celle du fondant au chocolat (8 parts) ne devrait laisser personne indifférent.

Ingrédients :

  • 200 grammes de chocolat à cuire
  • 100 grammes de beurre doux
  • 100 grammes de sucre semoule
  • 5 œufs
  • 4 cuillères à soupe de farine

Préparation (15 minutes) :

  1. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
  2. Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie à feu doux, ou faire décongeler au micro-ondes.
  3. Séparer les jaunes des blancs d’œuf.
  4. Monter les blancs en neige. Réserver. 
  5. Quand le mélange chocolat-beurre est bien fondu, ajouter les jaunes d’œufs et fouetter. 
  6. Incorporer le sucre et la farine, puis ajouter les blancs d’œufs sans les casser. 
  7. Beurrer et fariner un moule et y verser la pâte à gâteau.
  8. Enfourner pendant 20 minutes.
  9. Une fois le gâteau cuit, laisser refroidir avant de démouler. 

Bleu Blanc Box : le cadeau gourmand idéal pour Pâques

Lassé.e du traditionnel panier rempli d’œufs et lapins en chocolat ? Même à l’étranger, le respect des traditions et la qualité des produits français sont à votre portée. Il est en effet possible de se régaler de surprises gourmandes réunies dans une jolie boîte livrée à sa porte. Lancée par l’équipe du quotidien lepetitjournal.com, journal pour expatriés et francophones présent dans plus de 60 pays dans le monde, la Bleu Blanc Box propose un coffret surprise contenant une sélection de produits français alimentaires, culturels et bien-être.

Pour Pâques, la Bleu Blanc Box se garnit de délicates attentions gustatives et autres produits thématiques, le tout livré partout dans le monde (sauf continent africain – hors Maghreb – Chine continentale et Chili). Idéale pour (se) faire plaisir lors de cette fête phare du calendrier chrétien et mondial, elle est disponible au prix de 29,90 € par abonnement ou sous forme de carte cadeau (39,90 €). Une aubaine pour les expatrié.es qui souhaitent perpétrer la tradition et se régaler en bonne compagnie !

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Ce mois-ci, pour tout achat d’un abonnement 3 mois, la première box est offerte (avec le code 1BOXOFFERTE).

Pour tout savoir sur la Bleu Blanc Box, rendez-vous sur le site officiel.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miliboo, du meuble en Haute-Savoie au miroir intelligent à New York

Dans les bureaux à deux pas de la New York Public Library, beaucoup de cartons posés çà et là. Miliboo s’est installé à l’automne dernier, mais le temps a manqué pour s’occuper de la décoration. Les étagères, les chaises et le petit salon pour accueillir les clients sont, eux, impeccables: il s’agit de meubles “maison” évidemment.
L’aventure Miliboo a commencé très loin de Manhattan, il y a 10 ans, à Chavanod, un petit village de Haute-Savoie. Guillaume Lachenal et sa femme Aline Buscemi décident de se lancer dans la vente de meubles sur internet, avec une idée bien précise pour se différencier de la concurrence : “On dessine nos meubles, on les fabrique, on les stocke et on les vend. Ce qui nous permet de maîtriser la chaîne et de se passer de beaucoup d’intermédiaires“, explique le PDG, qui emploie une cinquantaine de personnes en Haute-Savoie, trois à Paris.
Pour percer aux Etats-Unis, Miliboo compte beaucoup sur sa dernière innovation: Ekko, un miroir intelligent. Présenté au CES de Las Vegas, Ekko a fait sensation et les commandes pleuvent, avant même la commercialisation prévue à partir du printemps en France et de l’été aux Etats-Unis.
Fini le téléphone portable en mode radio dans la salle de bain le matin, Ekko est non seulement un joli miroir mais aussi un objet connecté. “On a intégré un dispositif d’affichage dans le reflet du miroir“, explique Guillaume Lachenal. Le miroir relié à internet, permet d’utiliser toutes les fonctionnalités d’un smartphone ou d’une tablette: il peut donner la météo, afficher un profil Facebook, suivre un tuto maquillage ou se connecter à Spotify.
Pour ça, pas besoin de cliquer avec ses doigts plein de savon. Des capteurs disposés sur les côtés servent de télécommande. “C’était un challenge parce qu’on voulait un objet beau et surtout accessible, or il y a un paquet impressionnant de technologie à l’intérieur“, reconnaît Guillaume Lachenal qui annonce un prix de vente à 399 dollars. Avec son miroir intelligent, Miliboo se différencie de ses concurrents classiques. “Notre mode de vie évolue et les objets de notre quotidien doivent évoluer avec lui“, selon Guillaume Lachenal, qui avoue avoir toujours eu un penchant pour la tech.
La patron de Miliboo a été impressionné par la puissance du CES de Las Vegas, où son stand a été pris d’assaut. Il est d’ailleurs reparti de la grand-messe avec un “CES Innovation Award”.
Pourtant, reconnaît-il, pour s’implanter aux Etats-Unis, il faut arriver armé. “La concurrence en ligne est très importante, les prix sont cassés et le rôle du service client est bien plus important qu’en France. Ici, les clients peuvent commander plusieurs meubles et les renvoyer sans frais, sans aucune raison. Ce ne sont pas du tout les mêmes habitudes de consommation“.
Bien avant le miroir intelligent, Miliboo s’est fait connaitre pour ses meubles abordables au design épuré et aux influences scandinaves. Très vite populaire en France, la start-up a pu lever des fonds en 2011 et 2013 pour investir 6, 5 millions d’euros dans la croissance de l’entreprise et l’élargissement au marché européen.
Fin 2015, Miliboo opte pour une autre stratégie et se lance dans l’introduction en bourse. “C’est une opération qui a très bien fonctionné, précise Guillaume Lachenal. Ça nous a donné de la notoriété et on a gagné en autonomie“. A l’époque, l’idée de tenter l’expérience américaine trottait déjà dans la tête des co-fondateurs.
Pari tenu: depuis septembre dernier, Miliboo Corp est installé à New York, et dispose d’un entrepôt à Atlanta. “Pour le moment, c’est un petit investissement pour mesurer l’appétence du marché“, explique Guillaume Lachenal.
L’entreprise a déjà passé des accords de distribution avec des plateformes de vente incontournables: Amazon, Etsy et Hayneedle. Les meubles sont les mêmes qu’en Europe et n’ont subi aucune transformation pour le marché américain: “Nos produits sont originaux, on ne les trouve nulle part ailleurs“, précise Guillaume Lachenal qui admet que ses meubles “sont conçus pour des espaces où la surface est rare et chère, ce qui correspond plus au mode de vie des grandes villes“.