Les mains vissées au volant, les cheveux dans le vent, vous dévalez la route 66 à bord d’une Mustang, les Beach Boys à fond dans le poste radio. Un rêve désormais accessible, via Vinty, une plateforme en ligne de location de «classic cars». Et par cela comprenez, “des voitures de collection de 25 ans ou plus”, comme le définit l’Antique Automobile Club of America.
Depuis le mois d’août, les Français Pierre Lapointe, Thomas Dubois et le Canadien Vishal Patel ont lancé cette petite entreprise en mode automatique. Animés par l’esprit d’entreprendre, ils se sont investis, à des degrés divers, rassemblant une enveloppe de 50.000$.
“J’avais envie de tester des voitures exceptionnelles, mais pas les moyens de les acheter”, raconte Pierre Lapointe.
Leur plateforme Vinty recense les véhicules de collection disponibles à la location, avec ou sans chauffeur. “Des amis m’ont sollicité pour leur trouver une classic car pour leur mariage. Il y avait une vingtaine de sites qui proposaient très peu de véhicules. J’ai fait le constat qu’il y avait un manque de visibilité. Les gens ne savaient pas où chercher, raconte celui qui travaillait pour nexB Inc. (Technologies et services de l’information) à San Francisco, avant de déménager à San Diego. Maintenant, ils sont tous rassemblés sous un même étendard.”
Au total, un parc de près de 200 voitures est proposé à la location dans douze villes (Atlanta, Boston, Detroit, Hawaï, Las Vegas, Los Angeles, Minneapolis, New York, Palm Springs, Sacramento, Santa Barbara et San Francisco). Vinty ajoute tous les mois des voitures à son inventaire. Après les Etats-Unis, le site prévoit de se développer au Canada. “Mais nous ne souhaitons pas nous implanter en France pour le moment, où il y a déjà une forte concurrence.”
Pas question de caler en chemin
Démarrer cette activité en Californie était une évidence. “C’est un vivier de la classic car”, vante Pierre Lapointe qui possède une magnifique Porsche de 1973 et un van Volkswagen de 1984. Selon lui, leur clientèle est diverse : la Roll’s Royce pour le mariage a la cote, l’expérience pour les touristes qui représentent 25% de la clientèle, ou le cadeau. Pour entendre vrombir ces moteurs, cela coûtera entre 150$ pour une Austin Mini et 700$ (+ caution) pour un Classic Truck Chevrolet des années 50.
Si la route semble bien tracée pour Vinty, une difficulté demeure: “Il y a une lourde procédure avec les assurances pour autoriser la location. Elles sont frileuses, d’autant plus que les voitures n’ont ni GPS, ni airbag et leur valeur est difficile à estimer. Mais pour les rassurer, nous contrôlerons toutes les voitures.”
Vinty devrait bientôt passer à la vitesse supérieure avec la location de particuliers à particuliers, “comme cela se fait pour les appartements avec Airbnb”. “Tout le monde est gagnant, puisque ces locations permettent de financer l’entretien onéreux des véhicules.” Viendra ensuite l’appli qui permettra “d’évaluer la conduite et de rassurer les propriétaires, précise Pierre Lapointe. Ainsi, nous ambitionnons de devenir le «one stop store» de la classic car.” A ce titre, ils entendent animer une communauté d’amateurs et organiser des rassemblements.
Pierre Lapointe, amoureux des belles voitures, voit une mission noble dans l’entreprise de Vinty. “C’est un patrimoine, une fierté de l’industrie américaine qu’il faut perpétuer et maintenir, explique-t-il. Pour un de nos événements, je me baladais avec une Mustang. Une femme l’a montrée à sa fille en lui disant que son père avait la même. C’est toujours une histoire partagée.”
La location de voitures de collection par Vinty, un concept qui tient la route
Nouvelle Vague revient surprendre Los Angeles
Un nouveau chapitre américain s’écrit pour Nouvelle Vague. Après avoir enchanté le public du Hollywood Bowl, le groupe français revient à Los Angeles le samedi 1er avril, au Regent Theater.
Lancé il y a 13 ans par Marc Collin (compositeur) et Olivier Libaux (guitariste), ce projet musical reprend les titres classiques de la “new wave” en version Bossa Nova. Sur la scène de Los Angeles, le groupe sera notamment accompagné par Liset Alea.
Après s’être prêté au spectacle vivant avec la collaboration du créateur Jean-Charles de Castelbajac, Nouvelle Vague a sorti un sixième opus en novembre 2016, baptisé “I could be happy”. Des chansons emblématiques du punk et post-punk, comme Dream Koala ou Caravan Palace, sont reprises sur un mode latino ou reggae plus ou moins acoustique. Le groupe jouera également les chansons originales écrites par les deux fondateurs du groupe. .
Le PSG à Miami cet été ? "Trop tôt pour le confirmer"
Pour la troisième année consécutive, le Paris Saint-Germain pourrait effectuer sa tournée estivale au pays de l’Oncle Sam, en affrontant les fortes chaleurs de Miami à cette époque, afin de préparer la saison prochaine de Ligue 1. C’est en tout cas ce que révèle le quotidien sportif L’Équipe.
Après New York et Los Angeles les deux années précédentes, les joueurs du Paris Saint-Germain auraient jeté leur dévolu sur Miami cette fois-ci, et pourraient y poser leurs valises dès le mois de juillet prochain. Selon le quotidien sportif, le PSG serait en train d’affiner les derniers préparatifs et Dorian Godard, le team-manager du club parisien serait déjà en plein repérage dans le Sud de la Floride pour mener à bien ce nouveau stage d’été sur le sol américain.
Mais pour l’heure à Miami, même si la rumeur enfle, motus et bouche cousue. Aucune des personnes contactées par French Morning ne souhaite confirmer l’information. Du côté du club parisien, même son de cloche, il est encore “trop tôt pour confirmer quoi que ce soit“, selon le service de presse. Selon nos informations, une annonce pourrait être effectuée le lundi 20 mars.
Si cette tournée estivale à Miami s’officialise, la venue des joueurs d’Unai Emery en Floride leur permettrait par ailleurs de participer pour la troisième année d’affilée à la version nord-américaine de l’International Champions Cup, une compétition amicale que le club francilien a remportée lors des deux étés précédents.
Enfin, le quotidien sportif ajoute que Miami est une destination privilégiée par l’équipe dirigeante du club parisien puisque le siège de beIN Sports USA, une chaîne appartenant aux mêmes propriétaires que le PSG, y est installé. Rappelons aussi que Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, était déjà resté sur sa faim quand, en 2015, le Trophée des Champions s’est finalement disputé à Montréal plutôt qu’à Miami.
Rassemblement du comité du soutien de Fillon à Coconut Grove le 22 mars
Sur fond de mise en examen de son poulain, le comité de soutien de François Fillon à Miami se retrouvera le 22 mars pour une “réunion d’explication et de débat” sur le programme de l’ancien premier ministre. La rencontre est ouverte à tous les curieux qui veulent en apprendre plus sur les propositions du candidat.
Le meeting prendra place au restaurant Las Palmeras Grove Isles. Formule: cash bar. Les personnes qui veulent continuer la discussion au-delà du verre pourront rester pour un dîner léger.
Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le dimanche 23 avril.
Les billets pour le gala 2017 de la FACC Floride sont en vente
La Chambre Franco-Américaine de Commerce de Floride se met sur son 31. Le 18 mai, au Cruz Building, la FACC organisera son gala annuel pour promouvoir l’entreprenariat et l’amitié franco-américaine, tout en levant des fonds pour soutenir l’organisation.
L’occasion de mettre en lumière les entreprises les plus innovantes du moment grâce à sa remise de prix ouvertes aux sociétés franco-américaines basées en Floride. Les inscriptions ferment le 5 avril. Quatre catégories (“startup”, “environnement”, “digital” et “art de vivre”) seront distinguées et les lauréats seront dévoilés durant la soirée de gala.
Champagne, petits fours et vente aux enchères sont aussi au programme de la soirée. Pour y participer, les intéressés doivent acheter leur billet d’entrée ($180 pour les membres de la FACC et $200 pour les non-membres). Il est aussi possible de réserver une table VIP de 10 personnes.
Le bilinguisme français-anglais a sa journée à Los Angeles
La révolution bilingue se poursuit à Los Angeles avec l’ouverture de nouveaux programmes d’immersion. Pour présenter cette diversité et informer le public (parents, professeurs, directeurs d’école), une journée sera dédiée au sujet à l’University of Southern California (USC) le samedi 25 mars, de 9 am à 5 pm.
“On se rend compte que les gens ne connaissent pas les écoles, les différents types d’immersion (50-50 ou 90 % en français et le reste en anglais). On en est aux prémices pour le bilinguisme français“, explique Anaïs Lintow, chargée de mission enseignement du français au Consulat Général de France.
C’est la raison pour laquelle le Consulat et l’USC ont décidé de réunir les acteurs du bilinguisme. “Ce sera l’occasion de partager leurs expériences.” Agrémentée de témoignages et de discussions ouvertes, la journée permettra de découvrir les différents types d’immersions et les apports du bilinguisme. Un atelier proposera de découvrir quel programme bilingue vous convient, tandis qu’un autre sera dédié aux liens entre l’école et la maison. La journée sera entrecoupée d’un déjeuner français.
Parmi les thèmes abordés lors de cette journée: le recrutement des professeurs locaux, très recherchés à la Frank D. Parents ou l’école d’Altadena. “Beaucoup veulent être enseignants dans les écoles publiques mais ne savent pas comment faire“, commente Anaïs Lintow.”En plus d’un bachelor, les professeurs français doivent passer un “credential”, payant.”
La journée s’adresse aussi aux parents ou directeurs d’école qui veulent ouvrir des French Dual Language Program. “Ils ne savent pas comment faire et les programmes publics n’ont pas les ressources nécessaires. Il faut notamment traduire les curriculums (programme de l’Education nationale en français) afin qu’ils soient validés par le district. C’est un énorme travail réalisé par les écoles.”
À SXSW, Sophie Ansel dans les pas de Cousteau en réalité virtuelle
Sélectionné en première mondiale au SXSW Film Festival, catégorie Réalité Virtuelle, “Out of The Blue” raconte la “success story” de Cabo Pulmo, village de pêcheurs de Basse Californie au Mexique, au travers de la vie d’une famille locale.
Décrit jadis par le Commandant Cousteau comme “l’aquarium du monde”, le site était, il y a quelques années, en passe d’extinction due à la pêche intensive pratiquée pendant des décennies. Confrontés à ce changement, les pêcheurs locaux ont fait le choix de se détourner de la pêche au profit de l’éco-tourisme pour régénérer et sauvegarder leur environnement.
« J’aime bien me placer dans l’intime pour raconter des histoires et ainsi approcher des sujets plus larges. Au travers de la notion d’héritage familial, le film évoque la question de la transmission du monde dans lequel on vit aux générations futures et des sacrifices qu’il faut savoir faire pour qu’il perdure», explique Sophie Ansel, la réalisatrice et productrice du film. Aujourd’hui restauré, le site de Cabo Pulmo représente un “Hope Spot” dans la lutte pour la sauvegarde des écosystèmes aquatiques.
Vue au travers des yeux d’une mère qui parle à son fils de 8 ans, l’histoire, racontée par Sylvia Earle, océanographe mondialement réputée, se veut un plaidoyer pour la sauvegarde des océans en général et des récifs coralliens en particulier. D’une durée de 9 minutes, le message du film est magnifié par la réalité virtuelle.
Grâce à diverses techniques de vidéo à 360º et de technologies 3D (stéréographie), le spectateur est plongé (c’est le cas de le dire) au cœur de l’océan en contact direct avec la faune marine. « La réalité virtuelle permet de reconnecter les hommes à l’océan. C’est, je pense, le meilleur moyen pour raconter le monde sous-marin car elle permet une proximité inédite avec un environnement qui est peut-être le plus adapté à la vidéo à 360 degrés.»
Le film, qui fait partie du programme VR For Good, est une sorte de “Monde du Silence” (le film de Jacques-Yves Cousteau de 1956, Palme d’Or à Cannes) en version 2.0. « La réalité virtuelle a probablement le même impact sur notre monde abreuvé d’images que son film a eu sur la société de l’époque. »
Sophie Ansel est l’auteure de plusieurs reportages pour la télévision et de bandes dessinées. “Out of The Blue” est son premier film de réalité virtuelle en tant que réalisatrice. « Tout a été un défi. De la séquence d’animation d’ouverture, au son en 360, aux plans aériens et sous-marins avec des technologies encore neuves. »
Le film, qui a été présenté lors d’évènements privés pendant le festival de Sundance est à voir pendant SXSW du 14 au 16 mars au Virtual Cinema de SXSW au JW Marriott ainsi que du 11 au 15 mars au lounge de la Case Foundation au JW Marriott. Il sera aussi diffusé sur Facebook dans les mois à venir.
L'Entraide française sort la harpe et le violon à New York
La puissance du violon de Virgil Boutellis-Taft et la douceur de la harpe d’Emmanuel Ceysson. L’Entraide française rassemble ces deux artistes français prometteurs aux Services culturels de l’Ambassade de France le dimanche 18 mars pour son concert “Jeune talent” du printemps.
Virgil Boutellis-Taft s’est produit à plusieurs reprises au Carnegie Hall, où il a notamment présenté son nouvel album en décembre en compagnie du compositeur Paul Cantelon (“Le scaphandre et le papillon” , “New York I Love You”…), qui a écrit un morceau pour lui.
Emmanuel Ceysson, “l’enfant terrible de la harpe”, a remporté plusieurs prix et connu une nomination aux Victoires de la Musique Classique en 2010. “Harpiste principal” au sein du prestigieux orchestre de l’Opéra National de Paris, sa carrière solo l’a amené sur plusieurs grandes scènes internationales (Wigmore Hall, Salle Gaveau, Carnegie Hall…).
Pour le concert de l’Entraide française, cette paire de virtuoses jouera des morceaux de Corelli, Bruch, Piazzolla, Paganini, Massenet et Bartok. Un cocktail suivra le concert.
GuestToGuest s'empare du géant américain de l'échange de maisons
Une belle opération. Le Français GuestToGuest vient d’acquérir le leader américain de l’échange de maisons, Home Exchange, grâce à une levée de fonds de 33 millions d’euros, principalement auprès de l’assureur Maif.
GuestToGuest est né en 2011 avec l’ambition de populariser le système d’échange de maisons. L’inscription est gratuite mais la plateforme propose des services payants comme l’assurance, la caution ou encore la vérification d’identité. Pari réussi pour le Français qui est rapidement devenu leader en terme de clients avec 280 000 logements disponibles dans 187 pays. Son concurrent américain, HomeExchange pionnier du genre a lui été créé il y a 25 ans et compte 65 000 maisons dans 160 pays.
“On va garder les deux marques, les deux modèles économiques, explique le PDG et fondateur de GuestToGuest Emmanuel Arnaud. Home Exchange va rester payant à l’inscription et va se concentrer sur les profils premium avec des propriétaires de très beaux logements. GuestToGuest va rester gratuit et va se concentrer sur sa clientèle classe moyenne“. Les deux plateformes devraient en revanche mettre en commun leurs synergies.
GuestToGuest va ainsi pouvoir bénéficier de la base de données-clientèle de l’Américain. L’entreprise française pense pouvoir attirer toutes les personnes qui ont renoncé à s’inscrire à Home Exchange en raison du tarif de l’inscription. “Ceux-là, nous pouvons peut être les capter avec GuestToGuest puisque le service est gratuit“. HomeExchange profitera en retour de l’expertise du Français, qui propose une assurance à ses clients et une app pour faciliter les connections.
Emmanuel Arnaud, qui va s’installer à Boston cet été pour gérer la nouvelle entité bicéphale, indique que le groupe espère atteindre le million de maisons d’ici deux ans. Soit le double de son parc immobilier actuel. Un projet ambitieux mais crédible selon lui: “L’échange de maisons n’a pas les côtés pervers d’une plateforme comme Aribnb avec les revenus à déclarer, ou encore la guerre de certaines villes contre la transformation des logements particuliers en hôtel“.
Après 53 ans de service, Le Périgord ferme ses portes à New York
C’est une institution de la scène culinaire new-yorkaise qui s’en va. Le Périgord, restaurant français chic de l’Upper East Side qui a servi Truman Capote, Richard Nixon et Jackie Kennedy entre autres, a fermé ses portes samedi après “trois millions de repas servis à nos chers amis“, selon le restaurant ouvert en 1964.
Le propriétaire du restaurant, Georges Briguet, a pris cette décision à la suite de négociations de plusieurs mois avec le syndicat du restaurant. Il réclamait de la direction qu’elle mette davantage la main à la poche pour couvrir les dépenses de santé et les retraites du personnel. Selon le propriétaire, l’accord l’aurait conduit à payer chaque employé 80 dollars de plus par jour. Le surplus pour le restaurant aurait été de 12 000 dollars par jour. “Nous aurions dû trop augmenter le prix du dîner, a-t-il confié au site spécialisé Eater. Nous n’avons pas le choix.”
Le responsable syndical Mike Feld, qui était en négociation avec Georges Briguet depuis l’an dernier, a indiqué à Eater que le patron n’a jamais laissé entendre qu’il fermerait son affaire faute d’accord et que le personnel a appris la nouvelle jeudi.
Il n’y a plus beaucoup de restaurants new-yorkais dont le personnel est syndiqué: les cafetarias d’entreprises, les restaurants d’hôtels ou de stades sont davantage concernés car leurs employés sont plus nombreux. Georges Briguet a l’intention de rouvrir un autre restaurant “dans les six mois” à la même adresse. Non-syndiqué celui-là.
Peut-on, oui ou non, visiter la Maison-Blanche ?
Les visites avaient été suspendues le temps que l’administration Trump défasse ses cartons et refasse la décoration à son goût.
Mais depuis une semaine et le feu vert donné officiellement par Donald et Melania Trump, quelques grappes de curieux ont de nouveau le droit de se balader pendant 45 minutes à l’intérieur de la résidence officielle du président des Etats-Unis. Certains d’entre eux, des écoliers, ont même eu la surprise il y a quelques jours de voir Donald Trump surgir de derrière un paravent.
Mais pour les touristes français, que le président s’appelle Barack Obama ou Donald Trump, obtenir le droit de visiter la Maison-Blanche relève toujours de la mission impossible. Quoi qu’en dise Donald Trump lui-même.
Sur son site, la Maison-Blanche indique en effet : “si vous êtes citoyen d’un pays étranger, contactez s’il vous plaît votre ambassade à Washington pour faire une demande de visite“. Laissant penser qu’il est possible de passer les contrôles de sécurité avec son seul passeport français et grâce à un coup de pouce de l’ambassade ou du consulat, alors que ce n’est pas le cas.
D’abord, le Secrétariat d’Etat, contacté sur le sujet par des diplomates britanniques, a pris le contre-pied de la Maison-Blanche en indiquant que l’accueil des touristes étrangers était suspendu. Temporairement ou ad vitam aeternam, impossible de le dire mais c’est une fin de non-recevoir claire et nette pour ceux qui sont de passage à DC.
Inutile donc de solliciter l’ambassade de France à Washington, ses services confirment l’impasse : “le site de la Maison-Blanche induit en erreur en renvoyant vers les ambassades. Visiter la Maison-Blanche n’est pas possible pour les touristes étrangers”. Point barre. Non sans humour, l’ambassade d’Australie rappelle, elle, qu’il est possible de visiter le bâtiment… virtuellement et donne même un lien pour y parvenir.
En réalité, la seule petite brèche concerne les résidents aux Etats-Unis. Ils peuvent contacter directement, via leur site internet, leur sénateur ou leur représentant pour demander une visite. Et croiser les doigts. Le nombre de places est limité et mieux vaut s’y prendre longtemps à l’avance.