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La bossa nova de Nouvelle Vague à San Francisco

En tournée aux Etats-Unis, le groupe français s’arrêtera à San Francisco au Bimbo’s 365 Club le vendredi 31 mars.
Depuis 13 ans, le groupe formé par Marc Collin (compositeur) et Olivier Libaux (guitariste) est un projet musical inédit : Nouvelle Vague reprend des titres classiques de la “new wave” en version Bossa Nova. Le groupe est ponctuellement rejoint par des artistes invités comme Vanessa Paradis, Elodie Frégé, Nadéah ou encore Helena Noguerra.
Auteur de six albums, le groupe s’est même prêté au spectacle vivant en 2011 avec un show intitulé “Ceremony” en collaboration avec Jean-Charles de Castelbajac.
En novembre 2006, le groupe a fait son grand retour en sortant son sixième album “I could be happy”. Dans cet opus, Nouvelle Vague a repris des titres emblématiques du punk ou post-punk sur des rythmes et acoustiques plus latino ou reggae.

Hutch: la réalité augmentée pour refaire votre déco

Re-décorer son intérieur à partir de son téléphone, c’est ce que permet Hutch. Sortie le 1er février, l’application de design utilise la réalité augmentée pour refaire votre déco.
Comment cela marche-t-il ? L’utilisateur prend une photo d’une pièce, applique un filtre (“French couture”, “Eclectic chic”…) et l’envoie à Hutch, qui se charge de vous renvoyer l’image de votre chambre ou salon transformés. Dans une nouvelle version, qui sortira prochainement, “les utilisateurs pourront également personnaliser la pièce en sélectionnant ou déplaçant les meubles“, explique Benjamin Broca, co-fondateur de l’app et directeur technique. Une deuxième levée de fonds devrait pousser le lancement de cette nouvelle version.
Le Français au cerveau bouillonnant de créativité, qui participera le 30 mars à une discussion organisée par le réseau FrenchFounders, n’en est pas à son app d’essai. L’ancien étudiant de Centrale et de Columbia University en a créé plusieurs depuis 2013 à New York. Parmi ses bébés: Now, “la story locale de Snapchat” qui montrait les événements aux alentours en photos, la messagerie Context ou encore Facefeed qui -malgré lui- est devenue une application de “dating”.
Après plus de deux ans dans la finance à New York, je voulais m’en échapper et devenir ingénieur. J’ai donc créé mon boulot avec les app“, avance celui qui a tout appris dans des tutoriels sur Internet. Il suit alors le mantra d’Elon Musk, le fondateur de Space X : “Plus tu vas vite, mieux tu comprends le marché. Tu peux alors offrir le meilleur service possible.
Une nouvelle aventure dans un secteur peu exploité

Las de la vie dans la Grosse pomme et tombé amoureux du surf, ainsi que de Venice Beach, ce trentenaire débarque à Los Angeles à l’été 2015 pour une éphémère mission de consultant. Il se retrouve dans le pays ensoleillé de ses modèles, Tinder et Snapchat. C’est d’ailleurs Sean Rad, l’ex-CEO de Tinder, qui le met en contact avec Beatrice Fischel-Bock, la fondatrice de Zoom Interiors, un site de conseils en design en ligne, qui s’est faite remarquer sur l’émission Shark Tank. “Il y a un réel engouement pour la décoration, mais trop d’idées sur Pinterest.” Entouré de quatre nouveaux associés, il délaisse le domaine des apps sociales pour se lancer dans l’aventure du design d’intérieur.
Une première app baptisée Homee naît en 2015. “Elle permettait de parler à un designer sur tchat gratuitement. L’utilisateur envoyait des photos de chez lui, et le professionnel lui soumettait un rendu photo personnalisé, tout en lui proposant d’acheter les meubles sélectionnés“, détaille Benjamin Broca, qui a amené son expérience entrepreneuriale et un sens du style à la française. L’affaire prend: 25% des discussions se concluent par un achat. Au printemps dernier, 200.000 dollars de meubles sont vendus par mois.
Il n’en faut pas plus pour attirer l’attention des investisseurs. Au total, Homee lève près de 8 millions de dollars, dont 5 millions auprès du Founders Fund de Peter Thiel, permettant au site d’embaucher une quinzaine de personnes (en plus des designers en freelance). Mais l’app se voit dans l’obligation d’équilibrer ses comptes pour satisfaire les investisseurs. Deux obstacles se présentent alors : la difficulté de passer à une app payante, et le manque de régularité des visiteurs, les utilisateurs ne changeant pas d’intérieur comme de chemise. “Nous avons alors revu à la baisse notre modèle “Silicon Valley”.
Homee supplantée par Hutch

Fin 2016, l’équipe décide alors de se recentrer sur ce qui séduit le plus leurs utilisateurs : le rendu photo. Privés des conversations avec les designers, les dépenses chutent. Homee devient alors Hutch.
En plus des partenariats avec des fournisseurs de meuble, la compagnie projette d’offrir sa propre collection. Et ses ambitions ne s’arrêtent pas là. “Après les Etats-Unis, nous voulons que l’app soit disponible au niveau mondial sous peu (sans la vente de meubles). Nous pourrions alors proposer des filtres supplémentaires payants“, espère Benjamin Broca.
Même s’il a dû stopper le surf à cause de blessures, le développement d’Hutch le comble. Mais cet esprit insatiable garde une autre idée en tête : la robotique. “Il n’y a pas encore d’objets qui effectuent toutes les tâches quotidiennes“, lâche-t-il. Los Angeles pourrait lui donner des ailes.

La conception de l'art disséquée au Mak Center de Los Angeles

Questionner l’art : telle est la volonté de l’exposition “You may add or subtract from the work: On the work of Christopher D’Arcangelo and Michael Asher”, présentée les vendredis, samedis et dimanches du jeudi 23 mars au dimanche 23 avril au Mackey Garage Top (Mak Center) à Los Angeles.
Au travers des documents des artistes américains Michael Asher (1943-2012) et Christopher D’Arcangelo (1955-1979), les commissaires de l’exposition, Simon Leung et Sébastien Pluot, mettent en valeur leurs analyses critiques des conditions structurelles de l’art. Dans leurs temps, ils ont abordé la manière dont les conditions matérielles et sociales de production, d’exposition et de réception de l’art se croisaient avec les pouvoirs étatiques, institutionnels et commerciaux, influençant la subjectivité de l’artiste.
Financé par l’Université de Californie, l’UC d’Irvine, les Services Culturels du Consulat de France à Los Angeles et le Centre National des Arts Plastiques, ce “dialogue” conceptuel est issu d’un séminaire dirigé à l’automne 2015 par Simon Leung et Sébastien Pluot. L’installation a été conçue avec l’aide des étudiants de ce séminaire.
Pour pousser la réflexion, un colloque sur les travaux de Michael Asher et Christopher D’Arcangelo aura lieu au LACMA le samedi 25 mars, de 1 à 6 pm.

French Inventory rassemble Goldman, Stromae et Téléphone à New York

Cinq Frenchies qui se retrouvent à New York pour faire de la musique, simplement parce qu’ils aiment ça“. Voilà comment se décrivent les membres du groupe French Inventory.
Venus à New York travailler dans l’événementiel, en banque ou en cabinet de consulting, nos joyeux musiciens français multiplient les concerts. Leur came : reprendre les tubes de la variété, de la pop ou du rock français avec leurs propres arrangements. Goldman, Téléphone, M, Corneille, Stromae, ou encore Gérald de Palmas. Quelques internationaux incontournables comme Amy Winehouse ou Sting font partie de leur répertoire.
Avec les problèmes de visa, ça tourne beaucoup. Cette année, c’est la première fois qu’on arrive à aller jusqu’au concert“, confie Audrey Bulle, pianiste.


French Inventory a commencé comme duo il y a sept ans à Lille. Le groupe s’est étoffé à New York. “Au début, c’était juste histoire de s’amuser, raconte Melissa Neuzillet, chanteuse, et puis petit à petit, l’idée d’un concert est venue. On est parti sur des chansons qu’on aimait vraiment, on s’est amusé dessus au studio et on les a tentées en concert. Rapidement, on s’est rendu compte que les Américains aimaient ce qu’on faisait parce que les chansons bougeaient. Ils découvrent que la France n’est pas juste des violons et des accordéons. Les Français aiment aussi, dans le sens où on joue des chansons qu’ils n’entendent plus ici, ou n’ont pas entendu depuis longtemps“.
Lors de leur premier concert à Pianos, French Inventory fait sensation. Ils jouent d’abord dans une salle gratuite, et sont rappelés dès le lendemain pour se produire avec une “cover”. “A New York, les gens ont cette envie de découvrir des choses. Il y a toujours des nouveaux groupes, des nouveaux clubs de jazz qui ouvrent. Dans d’autres villes, on ne passerait pas du tout. Les gens ici recherchent une telle diversité qu’on a notre place. C’est la magie de New York“, explique Melissa Neuzillet.
En plein rêve new-yorkais, French Inventory sera le 30 mars au Leftfield. Ils retourneront ensuite à Pianos le 26 avril, et le 5 mai au Delancey où le groupe fera la première partie de Sam Woolf, ex-“American Idol”. “On n’est pas dans l’optique de faire notre carrière dans la musique, explique Rémi Démard, guitariste. C’est surtout pour le plaisir et pour partager la culture musicale française

Mythes et vérités sur la langue française au Québec

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(Agenda partenaire) Afin de célébrer et de promouvoir le mois de la Francophonie, l’Alliance Française de Los Angeles et la Délégation du Québec à Los Angeles vous invitent à une conférence intitulée “Mythes et vérités sur la langue française au Québec”, le lundi 27 mars à 6:30pm dans les locaux de l’Alliance Française. Réservez dès à présent vos places sur le site de l’Alliance Française de Los Angeles.

Danièle Archambault, experte linguiste québécoise, parlera de la langue française au Québec et présentera sa bande-dessinée humoristique ‘Québec-California‘. Originaire du Québec où elle était professeure titulaire au département de linguistique de l’Université de Montréal, elle habite aujourd’hui à Palo Alto en Californie.

Daniele-Archambault1Son travail sur la linguistique et son intérêt pour les bandes-dessinées l’ont menée à découvrir de nouveaux vecteurs pour partager ses réflexions sur le langage, la culture et la vie.

Cette présentation se déroulera en français et sera suivie d’une série de questions/réponses bilingues (français/anglais). Une réception sera organisée après la présentation.

Participation gratuite pour les membres de l’Alliance Française; $10 pour les non-membres. 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Claude Lelouch, tête d'affiche de Focus on French Cinema 2017

Pour son édition 2017, 13ème du nom, le festival de films français Focus on French Cinema s’offre une une tête d’affiche de choix: Claude Lelouch.
Le réalisateur sera présent à plusieurs événements du festival qui, chaque année, prend place à New York, Greenwich et Stamford dans le Connecticut. Voici quatre temps forts de la programmation. L’intégralité du programme est ici.
4. “Film & Party” à New York


Au lendemain de la soirée d’ouverture du 27 mars à Stamford (projection de “Un plus une” en présence de Claude Lelouch), le FIAF accueillera une soirée Film & Party dès 7pm. Claude Lelouch viendra y présenter la version restaurée de “Un homme et une femme”, à l’occasion des cinquante de ce film avec Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée qui a raflé l’Oscar du meilleur film étranger et du meilleur scénario original. La projection sera précédée d’un extrait du documentaire “Tourner pour vivre” (“Shoot to live”) réalisé par Philippe Azoulay, lui aussi présent. Ce dernier qui a suivi pendant trois ans Claude Lelouch sur ses tournages, raconte et décrypte l’un des cinéastes les plus légendaires du cinéma français.
3. “Le ciel attendra”


Autre projection très attendue : “Le ciel attendra” (“Heaven will wait”), en présence de sa réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar. Salué par la critique, le long-métrage raconte l’embrigadement de Daech via internet, puis la radicalisation de Sonia et Mélanie, 17 et 16 ans, prêtes à tout accepter pour garantir à leurs familles une “place au paradis”. Le film sera présenté le mercredi 29 mars à 6pm au Lycée Français de New York, et le samedi 1er avril à 12:30pm au Bow Tie Cinemas de Greenwich.
2. Xavier Dolan
Récompensé, entre autres, du César du meilleur réalisateur et du Grand Prix du jury au Festival de Cannes, “Juste la fin du monde” (“It’s only the end of the world”) de Xavier Dolan sera présenté le vendredi 31 mars à 7:45pm à Greenwich. Avec un casting quatre étoiles, le film du réalisateur canadien dépeint un huis-clos haletant et angoissant lorsque Louis (Gaspard Ulliel, César 2017 du meilleur acteur) rend visite à sa mère (Nathalie Baye), sa sœur (Léa Seydoux), son frère (Vincent Cassel) et l’épouse de ce dernier (Marion Cotillard). Il revient après des années d’absence pour leur annoncer sa mort prochaine. Mais le simple fait de son retour ravive souvenirs et tensions. Un simple déjeuner en famille sur le fil, qui peut exploser à chaque instant.
1. Un hommage au Québec


Focus on French Cinema s’est associé au festival de films francophones de Montréal, Cinemania. La programmation a donc opté pour plusieurs longs-métrages québécois : “Le pacte des anges” (“A pact among angels”) de Richard Angers, “Les mauvaises herbes” (“Bad seeds”) de Louis Bélanger et Alexis Martin, “Nelly” d’Anne Emond et  “1:54” de Yan England, qui viendra lui-même présenter son film le dimanche 2 avril à 7:30pm à Greenwich. Un thriller psychologique centré sur Tim, interprété par Antoine Olivier Pilon, un lycéen brillant, mais tête de turc de ses camarades. Décidant de se venger, le jeune homme se met à jouer avec le feu.

La Patrouille de France arrive en Floride

Si vous lisez French Morning, vous savez que la Patrouille de France squatte le ciel américain de mars à mai pour commémorer le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale.
Neuf pilotes issus de la patrouille légendaire se livreront à des démonstrations en Floride. Ils participeront, les 1er et 2 avril, au salon aéronautique “Air and Space Show” de Melbourne. Le salon est ouvert au public. Ils enchaîneront les 3 et 4 avril au Sun’n Fun International Flying Expo à Lakeland, un rendez-vous annuel où se retrouvent des amateurs d’avions du monde entier.
Enfin, ils termineront cette mini-tournée floridienne les 10 et 12 avril en volant “près de la base des Blue Angels”, leurs homologues américains, à la station aéronavale de Pensacola. Le programme sera annoncé prochainement, selon le consulat de France à Miami.

Frédéric Paquet, du ballon rond français à la petite balle blanche en Floride

Après avoir raccroché les crampons en quittant son poste de directeur général adjoint du LOSC, club de football de Lille, Frédéric Paquet a traversé l’Atlantique en famille pour tenter de faire son trou aux États-Unis en faisant l’acquisition du Poinciana Golf Club de Lake Worth en Floride.
« J’avais besoin d’un changement de vie et surtout de relever un nouveau défi », s’enthousiasme Frédéric Paquet qui, après avoir intégré le club de football lillois au début des années 2000, a participé pendant près de 15 ans à son développement. « J’ai vu le LOSC grandir puisqu’à mon arrivée il ne comptait qu’une dizaine de salariés et l’équipe jouait alors en deuxième division. Au fil des ans, le club a vu naître un nouveau stade, remporté une Coupe de France et son effectif s’est largement étoffé », se félicite Frédéric Paquet.
Fort de ce constat, le cinquantenaire pense avoir accompli la mission qui lui avait été confiée. « Avec l’équipe directionnelle du club, nous avions réussi à faire ce que nous souhaitions, cela a été parfois très épuisant car il ne fallait jamais relâcher la pression pour rester à flot. J’avais donc besoin de souffler, il était temps pour moi de partir », insiste-t-il.
L’aventure américaine
Avide de nouvelles expériences, Frédéric Paquet a souhaité quitter l’Hexagone pour s’expatrier aux États-Unis. « C’est une destination qui m’a toujours attiré, j’ai été bercé dès mon enfance par la culture américaine grâce aux films et aux séries télévisées, explique-t-il. Il y a aussi une réelle ouverture d’esprit ici et même si nous échouons il y a toujours la possibilité de recommencer sans être jugé ». Quant au choix de la Floride, il est apparu comme une évidence pour Frédéric Paquet et sa famille. « Nous souhaitions partir vivre au soleil afin de pouvoir échapper au temps gris et trop souvent pluvieux qui règne dans le nord de la France », plaisante-t-il.
Après avoir minutieusement construit son projet d’expatriation et afin de faciliter l’obtention de son visa, Frédéric Paquet décide d’investir dans un domaine correspondant à son champ de compétences : le sport. « Il y avait peu d’offres, sauf pour des magasins ou des salles de sport, ce qui ne m’intéressait pas, raconte-t-il. Finalement j’ai trouvé un terrain de golf en vente et comme ma femme est une excellente golfeuse, l’idée nous a plu à tous les deux ».
Installé depuis fin 2015 sous le soleil de Floride, Frédéric Paquet admet avoir retrouvé calme et sérénité grâce à l’exploitation de son terrain de golf de 18 trous mais ne souhaite pas s’arrêter là. En parallèle, pour garder un pied dans le milieu footballistique, il s’est entouré d’une équipe de chercheurs et a récemment développé un logiciel permettant de limiter le risque de blessures chez les footballeurs. « En intégrant plusieurs données comme les caractéristiques physiques du joueur et grâce à un algorithme, le logiciel est capable d’alerter s’il y a un risque de blessure, souligne-t-il. Cela permet d’optimiser l’entraînement du joueur, car un footballeur qui reste sur le banc des blessés coûte très cher ».
Aujourd’hui, Frédéric Paquet espère voir son logiciel commercialisé en France, mais également aux États-Unis, en attendant de se lancer dans de nouveaux projets. « Je fourmille d’idées concernant le domaine sportif. Elles ne demandent qu’à être réalisées ».

“MEC !”: Philippe Torreton en scène à New York

En tournée avec le spectacle “MEC !“, Philippe Torreton sera de passage à Symphony Space le jeudi 6 avril. Accompagné du percussionniste Edward Perraud, il interprètera les textes du poète et chanteur Allain Leprest.
Sur scène, l’acteur et le musicien se renvoient la balle. L’un déclamant les textes du poète, l’autre leur donnant une résonance musicale et rythmique. Une création pour le moins originale qui rencontre un vrai succès depuis ses premières représentations en 2014.
A l’origine du projet: la volonté commune de l’acteur et du musicien de rendre hommage à Allain Leprest disparu il y a cinq ans. Méconnu du grand public, l’artiste était un parolier et compositeur très prolifique et reconnu par ses pairs, comme Claude Nougaro, Juliette Gréco ou encore Jean Ferrat.
Le show sera suivi d’une discussion avec Philippe Torreton et Edward Perraud.

Le "Clasico" Barça-Real s'invite à Miami cet été

Les fans de foot en Floride n’en demandaient pas tant. Le Barça de Messi affrontera le Real Madrid de Cristiano Ronaldo (et Zidane) le 29 juillet au Hard Rock Stadium. La confrontation s’inscrira dans le cadre de l’International Champions League, une compétition qui rassemble tous les ans des clubs du monde entier.
C’est la première fois que “El Clasico” se jouera en Amérique du Nord, mais pas la première fois qu’il prendra place en dehors d’Espagne. Les deux clubs s’étaient affrontés pendant la coupe du Vénézuela en 1982. Le Real s’était alors imposé grâce à un but de Vicente Del Bosque.
Pour participer à ce choc espagnol, il faudra mettre la main à la poche. Les tickets les moins chers sont à plus de 1.000 dollars.
 

"MEC !": Philippe Torreton sur les planches à Washington

En tournée avec le spectacle “MEC !“, Philippe Torreton sera de passage à la Maison française de l’Ambassade de France de Washington le mardi 4 avril. Accompagné du percussionniste Edward Perraud, il interprètera les textes du poète et chanteur Allain Leprest.
Sur scène, l’acteur et le musicien se renvoient la balle. L’un déclamant les textes du poète, l’autre leur donnant une résonance musicale et rythmique. Une création pour le moins originale qui rencontre un vrai succès depuis ses premières représentations en 2014.
A l’origine du projet: la volonté commune de l’acteur et du musicien de rendre hommage à Allain Leprest disparu il y a cinq ans. Méconnu du grand public, l’artiste était un parolier et compositeur très prolifique et reconnu par ses pairs, comme Claude Nougaro, Juliette Gréco ou encore Jean Ferrat.
Le show sera suivi d’une discussion avec Philippe Torreton et Edward Perraud.

Morgane Houssais, la France Insoumise: "Je compare Mélenchon à Sanders"

En 2012, j’ai fait campagne pour François Hollande“. Morgane Houssais sourit quand elle se souvient de ce temps pas si lointain quand elle faisait du porte-à-porte pour le candidat socialiste.
Cinq ans plus tard, la jeune femme, en post-doc à City College (New York), a changé de poulain: en 2017, ce sera Jean-Luc Mélenchon. “J’étais au Bourget“, où Hollande a tenu le meeting fondateur de sa candidature. “J’ai vibré car il a dit des trucs super. L’horreur, ce n’est pas qu’il n’a pas fait tout ce qu’il a dit. C’est qu’il a fait des choses qu’il n’a pas dites, contre son camp, peste-t-elle. Le PS n’a appris aucune leçon du 21 avril 2002. Aucune!“.
Morgane Houssais fait partie du “groupe d’appui” new-yorkais de la France Insoumise, le mouvement qui soutient Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs groupes similaires existent à travers les Etats-Unis. Le 18 mars, le groupe de New York organisait un rassemblement dans un bar alors que Mélenchon attirait 130 000 personnes (selon les organisateurs) place de la République pour promouvoir son projet de 6ème république.
Morgane Houssais puise son engagement de gauche dans son enfance passée dans le bastion communiste de Montreuil (Seine Saint-Denis) – “le Haut-Montreuil“, tient-elle à préciser, “quartier populaire d’immigrés, très divers. D’ailleurs, je me rends compte que c’est un background qui me suit beaucoup. Quand je suis dans des endroits sans diversité raciale, sociale, économique, je suis crispée“.
Petite fille d’ouvriers “très catholiques, de milieux modestes“, un père artiste et une mère animatrice puis directrice en centre aéré: la future chercheuse vit dans “une famille précaire“. “Quand mes parents ont divorcé, je vivais avec ma mère et mon frère sur un salaire“. Malgré tout, elle s’épanouit à Montreuil, où elle fréquente la Maison populaire pendant quinze ans et fait l’ensemble de sa scolarité. “Beaucoup de parents envoient leurs enfants à Paris. Moi, je suis restée. Il y a d’excellent profs à Montreuil, qui restent par conviction“.
Le temps de l’engagement vient en 2006 avec le CPE, la réforme du gouvernement Villepin qui a mis des centaines de milliers d’étudiants et de lycéens dans la rue. Elle avait 20 ans. Sa fac était bloquée. “J’ai fait toutes les Assemblées générales. Les personnes derrière le mouvement étaient à mille lieues du stéréotype du jeune qui se rebelle pour rien. Ils avaient un regard froid sur la situation. Ils disaient: mes parents sont précaires, je suis étudiant mais je ne suis pas sûr de trouver un boulot, et voilà qu’on me fout un peu plus dans la merde“.
Sa mère, devenue professeure vacataire, “précarisée sous Jospin“, n’a pas attendu François Hollande pour se détourner du Parti socialiste. Morgane Houssais suivra le même chemin sous le président socialiste. Loi-Travail, déchéance de nationalité, “l’état d’urgence sans fin”: la jeune femme se tourne progressivement vers Jean-Luc Mélenchon et son programme de réforme des institutions et de transition environnementale. “Les gens dans les hôpitaux pleurent. Dans la recherche aussi. Il n’y a plus de postes. Le dynamisme s’éteint et les jeunes partent“, regrette-t-elle.
Arrivée aux Etats-Unis en 2013 pour poursuivre sa recherche sur la dynamique des rivières et le transport de sédiments, elle voit en l’ancien ministre une sorte de Bernie Sanders français. “Bernie Sanders m’a redonné espoir, dit-elle. Je compare Mélenchon à Sanders: ils ont tous les deux un programme. Sanders a amené toutes les thématiques sociales au coeur de la campagne et a poussé Clinton à en parler. Ça a surpris tout le monde”. Autre point commun: “Sanders est un vieux sage auquel on fait confiance. Aujourd’hui, Mélenchon a 65 ans. Il en aura 70 dans cinq ans. On préférera qu’il passe la main à quelqu’un d’autre à ce moment-là“.
C’est aussi l’attrait que Bernie Sanders a exercé auprès des “millennials” (18-34 ans) qui a poussé la trentenaire à lancer, avec d’autres Insoumis à Berlin et Montréal, “Millennials for Meluche” sur Facebook. Objectif: servir de plateforme aux “millennials” qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon. “Le terme de millennials a une connotation progressiste. C’est beaucoup plus large que de dire “les jeunes“, dit-elle. S’il y a un changement politique, il faut qu’il soit soutenu par cette génération“.