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Le "Cherry Blossom" aura de l'avance cette année à Washington

Chaque année, plus d’un million de touristes viennent à Washington en avril voir fleurir les 3.000 cerisiers offerts à la ville par le maire de Tokyo en 1912.
Et cette année, ils devront venir un peu tôt. En effet, le National Park Service vient d’annoncer que la floraison atteindra sa pointe entre le 14 et le 17 mars, soit cinq jours avant la date prévue pour le début du Cherry Blossom Festival.
Les organisateurs ont donc décidé d’avancer le coup d’envoi des festivités au 15 mars. Quelques dates importantes à retenir pour la fête des cerisiers de 2017:

  • Samedi 1er avril: le festival des cerf-volants (gratuit – devant le Washington Monument près de la 17ème rue et de Constitution).
  • Dimanche 2 avril: course du Cherry Blossom “10 miler”
  • Samedi 8 avril: la parade du festival (gratuit – de 10am à midi sur Constitution avenue entre la 9ème et la 15ème rues) et le festival de rue Sakura Matsuri, la plus grande celebration de la culture japonaise aux Etats-Unis (gratuit — de 10am à 6pm à l’intersection de la rue M et de l’avenue du New Jersey dans le South East.)
  • Samedi 15 avril: les feux d’artifices de clôture du festival (gratuit – les feux d’artifices seront lancés vers 8:30pm et des activités sont prevues à partir de 2pm au Southwest Waterfront Park).

Un "after work" à New York sur l'investissement immobilier en France

Après le succès des précédents événements, French Morning vous convie à un nouvel after-work, le 7 mars, sur le thème de l’expatriation, dangers et opportunités pour les Français.
Thierry Renard et Christèle Biganzoli, tous deux spécialistes de la gestion de patrimoine au sein du cabinet Financière Gestion Privée (FIGEP), sont experts des problématiques internationales civiles et fiscales, en particulier franco-américaines. Au cours de cet after-work en petit comité, ils répondront à vos questions sur les sujets suivants :
Comment protéger ses proches ? Comment  préparer une retraite en France? Diversifier votre capital? Profiter des avantages fiscaux français sur l’immobilier? Ou simplement déjà propriétaire en France et à la recherche de solutions d’optimisation fiscale? Quels sont les changements et opportunités fiscales en France? La France peut être un paradis fiscal en cas de retour après une expatriation venez en découvrir les contours.
Les autres thèmes abordés seront:
– Protéger sa famille en cas de décès. Impact de la réforme de 2015.
– Quel régime matrimonial adopter pour protéger ma famille ?
– Qu’est-ce qui change en 2017 pour les Français de l’étranger ?
– Placements, immobilier: que choisir ?
– Comment détenir de l’immobilier en France et ne plus payer d’impôt en France ?
– Comment les revenus de l’immobilier en France sont-ils fiscalisés pour les Français de l’étranger ?
-Comment optimiser la gestion de patrimoine en fonction des objectifs (avoir des revenus complémentaire, préparer sa retraite, retour en France, transmission, vente…) ?
– L’ISF: comment optimiser l’imposition ?
 

Gagnez des places pour la nuit celtique "Fest Noz in the Big Apple"

Le Jour-J approche. “Fest Noz in the Big Apple” prend ses quartiers au Highline Ballroom le mardi 14 mars.
Nos amis de l’association des Bretons de New York BZH, co-organisatrice de l’événement avec le Festival Interceltique de Lorient, fait gagner deux paires de tickets aux lecteurs de French Morning. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Si vous suivez French Morning, vous savez déjà que le mythique Bagad de Lorient participera à cette soirée de musique celtique. Il sera rejoint par SOLAS, groupe irlando-américain, référence dans l’univers de la musique celtique, et la banda de gaitas austurienne El Llacin. D’autres artistes issus de pays et régions celtiques doivent encore être annoncés.
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Pierre Duviak, un professeur épicurien avec 5.000 dollars par mois

Après avoir vécu à Buenos Aires et Lima, Pierre Duviak, excentrique professeur de 34 ans, a décidé de poser ses valises à Los Angeles, en août 2015. Il a été recruté dans un établissement scolaire bilingue où il enseigne auprès des CM2. Profitant complètement de son expatriation, il ne se refuse presque rien. “Mais si je pouvais, je bougerais tous les week-ends“, avoue celui qui n’a aucun problème à parler d’argent.
Recettes
Son travail d’instituteur lui rapporte 4.100 dollars net par mois. A cela, il faut rajouter jusqu’à 900 dollars par mois de cours particuliers. “J’ai commencé il y a quelques semaines. Je donne trois cours par semaine, à 75 dollars la séance. J’anticipe les impôts à payer dès septembre prochain. Un tiers de mon salaire va partir à l’Etat“, prévoit-il.
Il gagne quand même davantage qu’en France où son salaire atteignait 1.800 euros. “Ce n’est pas comparable. A Paris, je n’avais pas de loyer à payer, comme je vivais chez mes parents ou des amis. J’avais un pouvoir d’achat largement supérieur à ici.
Dépenses
Comme pour beaucoup d’Angelinos, son principal poste de dépense est le loyer. Il n’a pas lésiné sur ce budget, choisissant de vivre dans le quartier huppé et dynamique d’Arts District, à Downtown L.A. “C’est le premier que j’ai visité en arrivant à Los Angeles, j’ai eu un coup de coeur“, raconte Pierre Duviak. Il vit dans un loft d’artiste -le même que dans la série “New Girl”-, en compagnie de deux colocataires américains.
Il dépense 1.300 dollars par mois pour le loyer et les charges. Pendant un temps, il a pensé habiter à Venice Beach, son rêve étant de vivre près de la plage. “Mais ce n’était pas possible en terme de prix (au delà de 1.500 $ par mois) et de transport, l’établissement scolaire étant dans l’est de la ville.
Il a le privilège de ne pas payer l’assurance maladie, cette dernière étant financée par l’école.
Comme tout le monde, il a des dépenses mensuelles de divertissement : un abonnement Netflix (9$ par mois), le téléphone qui lui coûte 75 $ par mois. “Je l’ai augmenté récemment pour avoir plus de Giga internet, et regarder “Friends” en Uber“, dit-il. A cela, il faut ajouter la salle de sport, à 29 $ par mois. L’enseignant va courir sur le tapis presque tous les jours. “Avec mon mode de vie, j’en ai besoin. Et à Downtown, je ne peux pas courir dans la rue, il y a trop de circulation.
S’il y a une autre facture à laquelle il ne coupe pas, c’est la retraite qui lui revient à 170 $ par mois (2.000 $ par an, qu’il paie en juin et en décembre). “Ce n’est pas une obligation. Mais quand j’étais au Pérou, je m’étais mis en disponibilité et j’ai perdu des années de cotisation“, justifie-t-il, pragmatique.
À Los Angeles, le transport est capital. À son arrivée, notre enseignant a acheté un scooter neuf à 4.000 dollars. Il mettait alors 20 $ d’essence par mois. L’assurance lui coûtait la même somme. A cela, il ajoutait quelques déplacements en Uber, lors des sorties. Mais il a complètement bouleversé son mode de circulation après un accident de scooter. Depuis, il se déplace en vélo (700 $ à l’achat) et métro (70 $ par mois). Avec cette nouvelle âme d’écolo, il utilise moins Uber, et dépense en moyenne 30 $ par mois. Au total, son budget transport est de 100 dollars par mois, ce qui reste économe pour la cité des anges.
En dehors de cela, Pierre Duviak ne compte pas vraiment. Il aime manger au restaurant, voir ses DJs favoris et partir en vadrouille avec des amis. Il dépense près de 150 $ par mois pour ses voyages. Depuis un an et demi, il a vu du pays, partant à San Francisco, la Nouvelle Orléans, Las Vegas, New York ou Palm Springs. “J’utilise mon épargne pour les financer.
En dehors de ça, cet épicurien aime aller boire un verre après le travail, et il a même ses habitudes au Figaro Bistrot. “Je profite de l’happy hour où le verre de vin est à 5 $“, glisse Pierre Duviak. A cela, il faut ajouter une à deux soirées par semaine. Moins régulières sont les sorties théâtre, cinéma, ou shopping. Mais c’est tout de même son deuxième poste de dépense, estimé à près de 800 dollars par mois.
Pour l’alimentaire, l’instituteur a changé ses habitudes. A son arrivée, il ne cuisinait pas, découvrant les restaurants de la ville, et profitant des doggy bags pour avoir un second repas. Mais depuis peu, il s’est remis aux fourneaux. Il n’a pas succombé à la folie des Whole Foods ou des Trader Joe’s, et va au plus pratique : il fait ses courses dans le supermarché asiatique près de chez lui (210 $ par mois). “Du coup, je ne vais au restaurant que deux à trois fois par semaine maintenant (600 $ par mois).
Epargne
Pierre Duviak n’a pas toujours été aussi dépensier. “J’ai épargné. Je le faisais également à mon arrivée où j’arrivais à mettre 1.000 dollars par mois. Maintenant, je mets ce qu’il reste.” L’achat d’un appartement ou d’une voiture ne font d’ailleurs pas partie de ses projets. Il vit au jour le jour, et aimerait juste acheter une vache l’été prochain. What else ?

La Patrouille de France en tournée dans le ciel américain

Trente-et-un ans après sa dernière tournée en Amérique du Nord, la Patrouille de France se rend de nouveau outre-Atlantique pour célébrer le centième anniversaire de l’entrée en guerre des États-Unis dans la Première Guerre Mondiale.
Dix avions effectueront à cette occasion des vols de transit de la côte Est à la côte Ouest, avant de traverser à nouveau le pays jusqu’à New York. Démonstrations en vol, rencontres avec les patrouilles américaines et survols de monuments et lieux symboliques de la relation franco-américaine sont au programme de cette tournée qui durera un mois et demi, du 17 mars au 6 mai 2017.
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Parmi les temps forts: le 25 mars, elle survolera la Statue de la Liberté à New York; le 27, cela sera au tour de Washington DC (où elle participera aussi à une réception); du 7 au 9, elle sera à la base aérienne Maxwell dans l’Alabama, où elle rendra notamment hommage aux blessés de guerre français, dont certains seront présents sur place. La patrouille participera aussi à des meetings au Canada (Montréal, Québec City, Bagotville, Ottawa).
Point d’orgue de sa venue: la cérémonie officielle du centième anniversaire de l’entrée en guerre des États-Unis, le 6 avril à Kansas City (Kansas), en “symbole de l’amitié durable et de la fraternité historique qui lient les deux pays“, expliquent les organisateurs dans un communiqué.
Montée comme une opération d’envergure, la tournée va mobiliser plus de 70 aviateurs, pilotes, mécaniciens et personnel du soutien.
Programme aller complet :
17 mars: Départ de France
19 mars: Arrivée officielle à Bagotville, au Canada
25 mars: Survol de la Statue de la Liberté à New York
27 mars: Survol de Washington et réception à l’ambassade de France
1er-2 avril: Meeting à Melbourne (Floride)
3-4 avril: Meeting à Lakeland (Floride)
5-6 avril: Commémoration du centenaire à Kansas City (Missouri)
7 au 9 avril: Meeting du centenaire et rencontres avec des blessés de guerre français à la base aérienne Maxwell, à Montgomery (Alabama)

10 au 12 avril: rencontre avec les Blue Angels, patrouille de la marine américaine sur leur base de Pensacola (Floride)
12 avril : Survol des usines Trescal à Dallas (Texas)
13 avril: vol photo au dessus du Grand Canyon (Arizona)
13 au 16 avril : Airshow au dessus du Capitole à Sacramento (Californie), et vol photo au dessus du Golden Gate à San Francisco (Californie)

Programme retour complet:

17 au 18 avril: rencontre avec les Thunderbirds, patrouille acrobatique de l’US Air Force, sur leur base de Nellis (Nevada)

19 avril: Survol de l’académie militaire USAFA College à Colorado Springs (Colorado)
19 avril: Etape à la base aérienne de Scott (Illinois)

20-21 avril: Exercice d’entrainement TEI (Trilateral Exercise Initiative) avec l’armée de l’air américaine et britannique, sur la base aérienne de Langley (Virginie)
22-23 avril: Meeting à la base militaire Stewart Air National Guard Base à New York
28-29 avril: Participation au NATO Tattoo Festival, festival rendant hommage au commandement de l’OTAN de Norfolk (Virginie)
30 avril: Défilé et meeting à Ottawa au Canada
1er mai: Défilé et meeting à Montréal au Canada
2 mai: défilé à Québec au Canada

Georgia O’Keeffe dans toutes ses dimensions au Brooklyn Museum

Figure incontournable de l’art moderne américain, Georgia O’Keefffe est l’une des plus grandes peintres avant-gardistes du XXème siècle. Pendant plus de 60 ans, l’artiste a dessiné et peint la nature et les paysages des Etats-Unis, et notamment ceux du Nouveau-Mexique où elle passa la plus grande partie de sa vie.
Du 3 mars au 23 juillet, le Brooklyn Museum met en lumière la vie et l’œuvre de l’artiste dans l’exposition “Georgia O’Keeffe : Living Modern“. Une rétrospective séduisante et sincère de la carrière et vie personnelle de Georgia O’Keeffe. De ses premières œuvres à l’aquarelle jusqu’aux dernières toiles peintes dans son atelier du Nouveau-Mexique, l’exposition revient aussi sur les autres talents de la peintre.
Artiste polyvalente, Georgia O’Keeffe s’essayait aussi à la sculpture et le stylisme, créant ses propres robes au début de sa carrière. Conservées par l’artiste puis par le musée qui lui est dédié à Santa Fe, une bonne partie de ses créations accompagne l’exposition du Brooklyn Museum.
Georgia O'Keeffe
Mais la vie de Georgia O’Keeffe ne peut se raconter sans le lien intellectuel et amoureux qui liait l’artiste et son Pygmalion, Alfred Stieglitz. Véritable muse du photographe et marchand d’art, Georgia O’Keeffe l’épouse en 1924. Ce dernier propulse la carrière de la jeune femme. L’exposition présente plus d’une trentaine de clichés de l’artiste pris par le photographe, mais aussi par des artistes mythiques du XXème siècle, tels Andy Warhol ou Richard Avedon.
“Georgia O’Keeffe : Living Modern” se conclut en montrant l’influence considérable laissée par l’artiste après sa mort. D’Annie Leibovitz à Bruce Weber, nombreux sont ceux à être retournés sur les traces de l’artiste au Nouveau-Mexique et ailleurs.

Rencontres philosophiques avec Raphaël Enthoven à New York

Socrate était d’une laideur proverbiale, Kant d’une pâleur maladive, Bergson faisait notaire de province et Sartre louchait.

Le moins que l’on puisse dire de Raphaël Enthoven, philosophe lui aussi, c’est qu’à rebours, il a plutôt été avantagé par la nature, avec son physique de sportif et ses traits séduisants. Secondaire ? Certes, mais cependant indicatif : il s’attache beaucoup, dans son oeuvre, à l’esthétique, au visible, davantage qu’à la métaphysique.

Moraliste, notamment par le biais de ses allègres chroniques radiophoniques, il croque le monde contemporain un peu à la manière d’un Roland Barthes, sans négliger d’aborder à bras le corps des créateurs de pleine envergure, tels Marcel Proust et tout récemment Vermeer.

Il ne se prend nullement pour un théoricien de l’être, du temps ou du néant, il est de ces esprits tellement français qui s’enchantent à mêler littérature et philosophie, tels Rousseau et plus encore Diderot, ou Alain. Au reste, l’un de ses auteurs préférés n’est-il pas Sacha Guitry l’enchanteur, en qui Raphaël Enthoven a su déceler une authentique profondeur ? Quoi de plus perspicace que cette remarque que le dramaturge place dans la bouche de l’un de ses personnages qui attend sa maîtresse : “Elle est en retard, c’est donc qu’elle va venir” ?

par Olivier Barrot

Soirée des Prix littéraires: la littérature française à l'honneur à Washington

Amis des livres, bonjour ! Le vendredi 10 mars, l’Alliance Française de Washington DC organise, en partenariat avec l’Association Démocratique des Français à l’Etranger (ADFE), sa soirée des Prix littéraires 2016. L’événement présentera quatre œuvres françaises qui ont marqué l’année littéraire.
Le public pourra prendre part à des discussions et échanger autour de tables rondes dédiées aux ouvrages. Sarah Diligenti, directrice de l’Alliance Française, animera l’ensemble de la soirée.

Prix Renaudot 2016, Babylone de Yasmina Reza sera présenté par Anne-Sophie Noël, agrégée de Lettres et chercheuse à Harvard. Le Prix Goncourt 2016, Chanson Douce de Leïla Slimani sera présenté par Florence Remeur, professeur de Lettres au Lycée Rochambeau. Petit Pays de Gaël Faye, Prix Goncourt des Lycéens, sera introduit par Christine Tkaczyk, membre de l’ADFE. Enfin, Laëtitia ou la fin des hommes de Yvan Jablonka, Prix Médicis 2016, sera présenté par Pierre Lemetayer, professeur de Lettres au Lycée Rochambeau.

La soirée, en français, sera suivie d’une réception. Pour y assister, les intéressés doivent s’acquitter d’une participation de $13 (tarifs membres de l’Alliance Française ou de l’ADFE) ou de $18 pour les non-membres.

Combien ça coûte: une séance de cinéma à New York

Non, il n’y a pas un tarif unique pour aller voir un film à New York. Tout dépend du niveau de l’expérience que vous recherchez.
En classe business
Technologie sonore et images dernier cri, films en 3D et sièges inclinables et vibrants. Bienvenue chez AMC Theatres, la crème du cinéma new-yorkais. Le groupe, qui possède sept salles à Manhattan, propose une liste de films à rallonge et offre à ses clients la possibilité de choisir leurs sièges au préalable sur internet. AMC Theatres n’oublie pas les gourmands en proposant une formule film et repas, Movies with a menu. Tous ces services se paient au prix fort, comptez 20, 29$ pour un film en 3D, 23, 29$ pour une projection en Dolby avec sièges dynamiques.
En classe éco
Plus modestes, de nombreux cinémas new-yorkais proposent des places entre 12 et 15$. C’est le cas du cinéma LandMark Theatres qui projette des films populaires comme des réalisations indépendantes pour 14,50$ la place en plein tarif, 11$ pour enfants et seniors. Situé dans le Lower Manhattan, le cinéma dispose de cinq salles. Le groupe ouvrira un second cinéma dans le quartier de Hell’s Kitchen à l’été 2017.
Tarifs du même acabit au Angelika Film Center, un cinéma de Greenwich Village au décor old school qui propose des séances à 15$ pour adultes et 12$ pour enfants et seniors.
Du côté de Brooklyn, les amoureux du cinéma ont rendez-vous au Nitehawk à Williamsburg, une enseigne aux prix accessibles. Comptez 12$ la place en plein tarif, 9$ pour enfant et senior. Comme AMC, Nitehawk Cinema offre également une formule film et repas avec un large choix de plats et de boissons.
Low cost
New York regorge également de bons plans pour les portefeuilles les moins garnis. Le cinéma AMC Loews Kips Bay 15 de Manhattan propose ses séances au prix de 8,49$ tous les jours avant midi. Au Kew Gardens de Queens, le tarif passe de 11$ à 8,50$ pour les séances du lundi au vendredi jusqu’à 5pm, les mardi et jeudi toute la journée ainsi que les samedi et dimanche avant 2pm. Le Cobble Hill Cinema situé dans le quartier du même nom à Brooklyn offre quant à lui un tarif unique de 9$ pour tous ses films.
Si vous êtes plus films historiques et culturels que grosses productions hollywoodiennes, le MoMA saura vous faire plaisir. Le musée est gratuit les vendredi entre 4pm et 8pm et propose à cette occasion des projections. Attendez vous cependant à faire la queue.
Films on the green, Rooftop films ou HBO Bryant Park Summer Film Festival: l’été, de nombreux festivals de films sont également organisés en plein air à New York. Un bon plan puisque les projections sont gratuites et ouvertes à tous.
En mode débrouille
Restez au chaud à la maison pour un Netflix.

"Irréprochable" sur TV5 Monde

Le thriller de Sébastien Marnier “Irréprochable” (2016) arrive sur TV5 Monde USA le dimanche 12 mars.
C’est l’histoire de Constance (jouée par Marine Foïs) qui revient dans sa ville natale quand elle apprend qu’un poste se libère dans l’agence immobilière où elle a démarré sa carrière, mais son ancien patron lui préfère une autre candidate plus jeune. Constance est alors prête à tout pour récupérer la place qu’elle estime être la sienne.

Immigration aux Etats-Unis: quels sont mes droits à la frontière ?

Jusqu’où un officier d’immigration peut-il vous fouiller ? Les détenteurs de visas et d’ESTA ont-ils les mêmes droits que les titulaires de carte verte ? Nous avons posé ces questions et d’autres à deux avocats pour faire le point sur les droits des Français qui entrent tous les jours aux Etats-Unis. Cet article porte sur les non-citoyens (titulaires de carte verte, visa, ESTA).
Un ESTA ou un visa ne signifie pas que vous entrerez aux US
Le consulat des Etats-Unis en France vous a accordé un visa, vous avez soigneusement rempli votre ESTA, le programme d’exemption de visa auquel appartient la France… Tout cela ne vous empêchera pas d’être bloqué voire expulsé lors de votre arrivée sur le sol américain. En effet, c’est bien l’officier d’immigration aux Etats-Unis qui décidera de vous laisser entrer ou non. “Avoir un visa permet simplement de qualifier votre statut, et non de rentrer aux Etats-Unis. Les visas sont des privilèges selon la loi, mais cela n’est pas une garantie de passage”, explique Laurent Vonderweit, avocat d’immigration à Los Angeles. Même chose pour l’ESTA.
Quand exactement passe-t-on la frontière ?
Quand vous sortez de l’avion en chemin pour l’examen de votre passeport, vous n’avez pas encore traversé la frontière américaine. Vous êtes considéré “admis” aux Etats-Unis à partir du moment où l’officier de l’USCIS, les services d’immigration, a apposé son joli tampon “admitted” dans votre passeport.
Ce moment est important car avant ce geste, les voyageurs non-résidents et non-citoyens n’ont virtuellement pas de droits, poursuit Laurent Vonderweidt. “Quand il met le tampon, on passe la frontière. Après cela, s’ils veulent procéder à une expulsion, ils doivent passer par la cour“, explique l’avocat.
La Constitution américaine ne s’applique pas au passage à la frontière, donc même les citoyens américains n’ont pas de droits avant de rentrer sur le territoire. Mais évidemment les officiers ne peuvent pas poser autant de questions à un citoyen qu’à un étranger sous visa ou un touriste“, abonde Ann Kanter, avocate en droit de l’immigration à Sacramento. Les détenteurs de carte verte bénéficient du même traitement que les citoyens. “Quand vous êtes citoyen ou détenteur d’une green card, on vous fait plus confiance“.
Quand puis-je demander à voir un avocat ? 
Après l’entretien à la frontière, l’officier d’immigration a des doutes sur votre dossier. Il vous oriente vers une salle à part où vous allez subir une “secondary inspection”. Là, les titulaires de visas et d’ESTA sont logés à la même enseigne: « Vous n’avez pas le droit à un avocat jusqu’au moment où l’officier décide que vous pouvez entrer sur le territoire », poursuit Ann Kanter.
D’ailleurs, en utilisant le programme ESTA pour entrer aux Etats-Unis, les Français acceptent de “renoncer à tout droit de passer en revue ou de faire appel de la décision d’admissibilité” de l’officier de l’USCIS. Sauf dans quelques rares cas de figure, ils abandonnent aussi la possibilité de contester “toute action” d’expulsion, peut-on lire sur la page d’information dédiée au programme ESTA.
L’officier peut-il fouiller mon ordinateur portable et mon téléphone ?
Vous l’aurez compris: lors de votre passage dans cette salle de “secondary inspection”, vos droits sont très limités. Les lois relatives à la fouille ont été étendues sous Barack Obama et concernent à présent les équipements électroniques comme les téléphones et les ordinateurs portables, en plus de bagages. Selon le New York Times, le personnel à la frontière a inspecté 4.444 portables en 2015, soit 0,0012 % des arrivées cette année-là. “Pendant l’année fiscale 2016, le nombre de fouilles d’équipements électroniques a augmenté à 23 000“, note le quotidien.
Depuis décembre, les services d’immigration offrent la possibilité aux visiteurs issus de pays concernés par le programme d’exemption de visa ESTA (dont la France) de fournir leurs différents comptes de réseaux sociaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Google +, Instagram) lors de leur demande. Les demandeurs ne sont pas obligés d’y répondre.
Les officiers ne peuvent pas vous forcer à entrer vos codes personnels pour “débloquer” votre portable ou votre ordinateur. En revanche, ils peuvent confisquer votre appareil et en copier les données. L’équipement doit être renvoyé ou mis à disposition de son propriétaire dans un délai raisonnable suivant la réalisation de l’inspection, qui peut durer plusieurs jours.
Contester une expulsion
Si vous n’êtes pas en règle, les officiers peuvent décider de vous mettre à bord du prochain vol en partance pour la France. Cette situation peut-être humiliante, comme l’a récemment décrit l’historien Henry Rousso, détenu par erreur à l’aéroport de Houston. Là encore, aucune contestation possible.
Mais il y a des expulsions plus clémentes que d’autres. Un officier peut vous proposer un “départ volontaire”, un régime plus flexible que l’expulsion qui permet de ne pas être interdit de retour aux Etats-Unis pendant la période de 5, 10 ou 20 ans associée à l’expulsion. “Quand un officier vous propose un tel choix, il ne faut pas hésiter à prendre l’option départ volontaire”, explique Laurent Vonderweidt.
La personne expulsée peut entreprendre des démarches depuis la France si elle estime avoir été victime d’une expulsion abusive mais, prévient l’avocat, “c’est d’habitude une cause perdue” car la procédure est longue et compliquée.
Par contre, il est possible de demander un “redress”. Cette option permet aux voyageurs rencontrant des problèmes lors du passage à la frontière d’interpeller le Department of Homeland Security (DHS) pour résoudre les difficultés.
Jules Varlot et Alexis Buisson

Start'Up Lycée: les entrepreneurs en herbe s'affrontent à San Francisco

48 heures pour monter son entreprise, définir un business plan et pitcher l’idée à des professionnels, c’est le défi que va relever une trentaine de lycéens du 2 au 4 mars.
Les huit équipes sélectionnées participent à la finale du concours Start’Up Lycée, organisée par le Lycée Français de San Francisco. L’établissement sera représenté par trois équipes qui seront en compétition avec des élèves des Lycées français de New York, Chicago et du collège Simone Veil de Montpellier.
“Start’Up Lycée permet d’éclater le cadre traditionnel de la classe: c’est un exercice à la fois pédagogique, intellectuelle et interdisciplinaire, qui aiguise la créativité des élèves, leur esprit d’équipe, et leur pratique de la langue, puisque les présentations se font en français”, explique Agnès Hogan, directrice des admissions et de la communication au Lycée Français de San Francisco (LFSF).
Le projet Start’Up Lycée est né en Languedoc-Roussillon, à l’initiative de l’agence de conseil Visionari, qui l’a implanté dans différents établissements de la région; inspiré par le succès rencontré en France, Philippe Legendre, proviseur au LFSF, organise une première édition à San Francisco en janvier 2016, suivie par une deuxième en décembre. “Philippe Legendre souhaite développer au lycée la culture entrepreneuriale, souvent trop absente des programmes scolaires, et pourtant très appréciée lors de l’inscription en université”.
 
La soirée de lancement de la finale se déroulera le jeudi 2 mars au Lycée. Les participants auront ensuite deux jours pour réaliser leur idée autour de quatre thèmes issus des objectifs mondiaux pour le développement durable: Nourrir, Soigner, Eduquer, Protéger l’humanité demain. Les élèves seront épaulés par des mentors, et seront évalués par des professionels de Google, Trifacta, L’Atelier BNP Paribas, the Refiners. 
La proximité de la Silicon Valley est un atout supplémentaire pour les élèves de San Francisco: ” Les enfants ont l’habitude de réfléchir pour innover”, confirme Agnès Hogan. “Ils sont également sensibles à leur environnement: le projet qui a gagné le concours de décembre a mis au point un dispositif qui permet de limiter le temps passé sous la douche, bien utile en période de sécheresse.” Le LFSF met à disposition de ses élèves un “Innovation Lab”, qui leur permet de designer leur produit et d’en faire une impression en 3D. “L’éventail des projets est varié, partagé entre biens de consommation et services, et l’équilibre garçons-filles est respecté.”
Une seule équipe sera couronnée à l’issue de la compétition, le samedi 4 mars. “On aimerait à terme créer un incubateur qui permettrait de réaliser l’idée gagnante, ou que l’équipe gagnante reçoive une aide à son financement. Nous en sommes encore aux balbutiements d’un projet qui pourrait tisser un lien fort entre l’école et le monde de l’entreprise.”