La révolution bilingue se poursuit à Los Angeles avec l’ouverture de nouveaux programmes d’immersion. Pour présenter cette diversité et informer le public (parents, professeurs, directeurs d’école), une journée sera dédiée au sujet à l’University of Southern California (USC) le samedi 25 mars, de 9 am à 5 pm.
“On se rend compte que les gens ne connaissent pas les écoles, les différents types d’immersion (50-50 ou 90 % en français et le reste en anglais). On en est aux prémices pour le bilinguisme français“, explique Anaïs Lintow, chargée de mission enseignement du français au Consulat Général de France.
C’est la raison pour laquelle le Consulat et l’USC ont décidé de réunir les acteurs du bilinguisme. “Ce sera l’occasion de partager leurs expériences.” Agrémentée de témoignages et de discussions ouvertes, la journée permettra de découvrir les différents types d’immersions et les apports du bilinguisme. Un atelier proposera de découvrir quel programme bilingue vous convient, tandis qu’un autre sera dédié aux liens entre l’école et la maison. La journée sera entrecoupée d’un déjeuner français.
Parmi les thèmes abordés lors de cette journée: le recrutement des professeurs locaux, très recherchés à la Frank D. Parents ou l’école d’Altadena. “Beaucoup veulent être enseignants dans les écoles publiques mais ne savent pas comment faire“, commente Anaïs Lintow.”En plus d’un bachelor, les professeurs français doivent passer un “credential”, payant.”
La journée s’adresse aussi aux parents ou directeurs d’école qui veulent ouvrir des French Dual Language Program. “Ils ne savent pas comment faire et les programmes publics n’ont pas les ressources nécessaires. Il faut notamment traduire les curriculums (programme de l’Education nationale en français) afin qu’ils soient validés par le district. C’est un énorme travail réalisé par les écoles.”
Le bilinguisme français-anglais a sa journée à Los Angeles
À SXSW, Sophie Ansel dans les pas de Cousteau en réalité virtuelle
Sélectionné en première mondiale au SXSW Film Festival, catégorie Réalité Virtuelle, “Out of The Blue” raconte la “success story” de Cabo Pulmo, village de pêcheurs de Basse Californie au Mexique, au travers de la vie d’une famille locale.
Décrit jadis par le Commandant Cousteau comme “l’aquarium du monde”, le site était, il y a quelques années, en passe d’extinction due à la pêche intensive pratiquée pendant des décennies. Confrontés à ce changement, les pêcheurs locaux ont fait le choix de se détourner de la pêche au profit de l’éco-tourisme pour régénérer et sauvegarder leur environnement.
« J’aime bien me placer dans l’intime pour raconter des histoires et ainsi approcher des sujets plus larges. Au travers de la notion d’héritage familial, le film évoque la question de la transmission du monde dans lequel on vit aux générations futures et des sacrifices qu’il faut savoir faire pour qu’il perdure», explique Sophie Ansel, la réalisatrice et productrice du film. Aujourd’hui restauré, le site de Cabo Pulmo représente un “Hope Spot” dans la lutte pour la sauvegarde des écosystèmes aquatiques.
Vue au travers des yeux d’une mère qui parle à son fils de 8 ans, l’histoire, racontée par Sylvia Earle, océanographe mondialement réputée, se veut un plaidoyer pour la sauvegarde des océans en général et des récifs coralliens en particulier. D’une durée de 9 minutes, le message du film est magnifié par la réalité virtuelle.
Grâce à diverses techniques de vidéo à 360º et de technologies 3D (stéréographie), le spectateur est plongé (c’est le cas de le dire) au cœur de l’océan en contact direct avec la faune marine. « La réalité virtuelle permet de reconnecter les hommes à l’océan. C’est, je pense, le meilleur moyen pour raconter le monde sous-marin car elle permet une proximité inédite avec un environnement qui est peut-être le plus adapté à la vidéo à 360 degrés.»
Le film, qui fait partie du programme VR For Good, est une sorte de “Monde du Silence” (le film de Jacques-Yves Cousteau de 1956, Palme d’Or à Cannes) en version 2.0. « La réalité virtuelle a probablement le même impact sur notre monde abreuvé d’images que son film a eu sur la société de l’époque. »
Sophie Ansel est l’auteure de plusieurs reportages pour la télévision et de bandes dessinées. “Out of The Blue” est son premier film de réalité virtuelle en tant que réalisatrice. « Tout a été un défi. De la séquence d’animation d’ouverture, au son en 360, aux plans aériens et sous-marins avec des technologies encore neuves. »
Le film, qui a été présenté lors d’évènements privés pendant le festival de Sundance est à voir pendant SXSW du 14 au 16 mars au Virtual Cinema de SXSW au JW Marriott ainsi que du 11 au 15 mars au lounge de la Case Foundation au JW Marriott. Il sera aussi diffusé sur Facebook dans les mois à venir.
L'Entraide française sort la harpe et le violon à New York
La puissance du violon de Virgil Boutellis-Taft et la douceur de la harpe d’Emmanuel Ceysson. L’Entraide française rassemble ces deux artistes français prometteurs aux Services culturels de l’Ambassade de France le dimanche 18 mars pour son concert “Jeune talent” du printemps.
Virgil Boutellis-Taft s’est produit à plusieurs reprises au Carnegie Hall, où il a notamment présenté son nouvel album en décembre en compagnie du compositeur Paul Cantelon (“Le scaphandre et le papillon” , “New York I Love You”…), qui a écrit un morceau pour lui.
Emmanuel Ceysson, “l’enfant terrible de la harpe”, a remporté plusieurs prix et connu une nomination aux Victoires de la Musique Classique en 2010. “Harpiste principal” au sein du prestigieux orchestre de l’Opéra National de Paris, sa carrière solo l’a amené sur plusieurs grandes scènes internationales (Wigmore Hall, Salle Gaveau, Carnegie Hall…).
Pour le concert de l’Entraide française, cette paire de virtuoses jouera des morceaux de Corelli, Bruch, Piazzolla, Paganini, Massenet et Bartok. Un cocktail suivra le concert.
GuestToGuest s'empare du géant américain de l'échange de maisons
Une belle opération. Le Français GuestToGuest vient d’acquérir le leader américain de l’échange de maisons, Home Exchange, grâce à une levée de fonds de 33 millions d’euros, principalement auprès de l’assureur Maif.
GuestToGuest est né en 2011 avec l’ambition de populariser le système d’échange de maisons. L’inscription est gratuite mais la plateforme propose des services payants comme l’assurance, la caution ou encore la vérification d’identité. Pari réussi pour le Français qui est rapidement devenu leader en terme de clients avec 280 000 logements disponibles dans 187 pays. Son concurrent américain, HomeExchange pionnier du genre a lui été créé il y a 25 ans et compte 65 000 maisons dans 160 pays.
“On va garder les deux marques, les deux modèles économiques, explique le PDG et fondateur de GuestToGuest Emmanuel Arnaud. Home Exchange va rester payant à l’inscription et va se concentrer sur les profils premium avec des propriétaires de très beaux logements. GuestToGuest va rester gratuit et va se concentrer sur sa clientèle classe moyenne“. Les deux plateformes devraient en revanche mettre en commun leurs synergies.
GuestToGuest va ainsi pouvoir bénéficier de la base de données-clientèle de l’Américain. L’entreprise française pense pouvoir attirer toutes les personnes qui ont renoncé à s’inscrire à Home Exchange en raison du tarif de l’inscription. “Ceux-là, nous pouvons peut être les capter avec GuestToGuest puisque le service est gratuit“. HomeExchange profitera en retour de l’expertise du Français, qui propose une assurance à ses clients et une app pour faciliter les connections.
Emmanuel Arnaud, qui va s’installer à Boston cet été pour gérer la nouvelle entité bicéphale, indique que le groupe espère atteindre le million de maisons d’ici deux ans. Soit le double de son parc immobilier actuel. Un projet ambitieux mais crédible selon lui: “L’échange de maisons n’a pas les côtés pervers d’une plateforme comme Aribnb avec les revenus à déclarer, ou encore la guerre de certaines villes contre la transformation des logements particuliers en hôtel“.
Après 53 ans de service, Le Périgord ferme ses portes à New York
C’est une institution de la scène culinaire new-yorkaise qui s’en va. Le Périgord, restaurant français chic de l’Upper East Side qui a servi Truman Capote, Richard Nixon et Jackie Kennedy entre autres, a fermé ses portes samedi après “trois millions de repas servis à nos chers amis“, selon le restaurant ouvert en 1964.
Le propriétaire du restaurant, Georges Briguet, a pris cette décision à la suite de négociations de plusieurs mois avec le syndicat du restaurant. Il réclamait de la direction qu’elle mette davantage la main à la poche pour couvrir les dépenses de santé et les retraites du personnel. Selon le propriétaire, l’accord l’aurait conduit à payer chaque employé 80 dollars de plus par jour. Le surplus pour le restaurant aurait été de 12 000 dollars par jour. “Nous aurions dû trop augmenter le prix du dîner, a-t-il confié au site spécialisé Eater. Nous n’avons pas le choix.”
Le responsable syndical Mike Feld, qui était en négociation avec Georges Briguet depuis l’an dernier, a indiqué à Eater que le patron n’a jamais laissé entendre qu’il fermerait son affaire faute d’accord et que le personnel a appris la nouvelle jeudi.
Il n’y a plus beaucoup de restaurants new-yorkais dont le personnel est syndiqué: les cafetarias d’entreprises, les restaurants d’hôtels ou de stades sont davantage concernés car leurs employés sont plus nombreux. Georges Briguet a l’intention de rouvrir un autre restaurant “dans les six mois” à la même adresse. Non-syndiqué celui-là.
Peut-on, oui ou non, visiter la Maison-Blanche ?
Les visites avaient été suspendues le temps que l’administration Trump défasse ses cartons et refasse la décoration à son goût.
Mais depuis une semaine et le feu vert donné officiellement par Donald et Melania Trump, quelques grappes de curieux ont de nouveau le droit de se balader pendant 45 minutes à l’intérieur de la résidence officielle du président des Etats-Unis. Certains d’entre eux, des écoliers, ont même eu la surprise il y a quelques jours de voir Donald Trump surgir de derrière un paravent.
Mais pour les touristes français, que le président s’appelle Barack Obama ou Donald Trump, obtenir le droit de visiter la Maison-Blanche relève toujours de la mission impossible. Quoi qu’en dise Donald Trump lui-même.
Sur son site, la Maison-Blanche indique en effet : “si vous êtes citoyen d’un pays étranger, contactez s’il vous plaît votre ambassade à Washington pour faire une demande de visite“. Laissant penser qu’il est possible de passer les contrôles de sécurité avec son seul passeport français et grâce à un coup de pouce de l’ambassade ou du consulat, alors que ce n’est pas le cas.
D’abord, le Secrétariat d’Etat, contacté sur le sujet par des diplomates britanniques, a pris le contre-pied de la Maison-Blanche en indiquant que l’accueil des touristes étrangers était suspendu. Temporairement ou ad vitam aeternam, impossible de le dire mais c’est une fin de non-recevoir claire et nette pour ceux qui sont de passage à DC.
Inutile donc de solliciter l’ambassade de France à Washington, ses services confirment l’impasse : “le site de la Maison-Blanche induit en erreur en renvoyant vers les ambassades. Visiter la Maison-Blanche n’est pas possible pour les touristes étrangers”. Point barre. Non sans humour, l’ambassade d’Australie rappelle, elle, qu’il est possible de visiter le bâtiment… virtuellement et donne même un lien pour y parvenir.
En réalité, la seule petite brèche concerne les résidents aux Etats-Unis. Ils peuvent contacter directement, via leur site internet, leur sénateur ou leur représentant pour demander une visite. Et croiser les doigts. Le nombre de places est limité et mieux vaut s’y prendre longtemps à l’avance.
Plutôt Manhattan ou Brooklyn? #SixInTheCity avec Patrick Timsit
Après Frédéric Beigbeder, Patrick Timsit est la deuxième personnalité française à se plier au #SixInTheCity, six questions sur la culture populaire américaine ou les Etats-Unis en général.
L’humoriste français était à New York les 3 et 4 février pour présenter au FIAF “On ne peut pas rire de tout”, un spectacle joué en français mais basé sur l’exercice américain du stand-up, où noirs, blancs, juifs et handicapés en prennent pour leur grade.
Le festival musical d'Essaouira fête ses 20 ans aux Etats-Unis
Festival de musique traditionnelle marocaine organisé chaque année à Essaouira au Maroc, le Gnaoua Festival Musiques du Monde fêtera en juin ses 20 ans. L’occasion d’une tournée internationale, qui passera par les Etats-Unis.
Le Gnaoua Festival Tour posera d’abord ses valises à New York le 16 mars pour un concert au Lincoln Center qui débutera à 7:30pm. Les grands maâlems Gnaoua -spécialistes de cette musique ancestrale- se produiront ensuite le 18 mars à 6pm au John F. Kennedy Center for the Performing Arts à Washington, avant de revenir à New York pour un dernier concert à Pioneer Works à Brooklyn le 19 mars à 6pm. Les deux premières dates sont gratuites et ouvertes à tous. Les places pour le concert à Pioneer Works sont disponibles sur réservation au prix de 30$.
Lors de la tournée, les maâlems Gnaoua proposeront en première partie leur répertoire traditionnel, avant d’accueillir des artistes de renommée internationale pour des concerts de fusion inédits, expliquent les organisateurs sur leur site internet.
Les Gnaouas sont des maghrébins descendants d’esclaves d’Afrique noire, déportés après la conquête du Maghreb par les Arabes au VIIème siècle. La musique Gnaoua se caractérise pas ses rythmes, ses sonorités, mais aussi les tenues colorées et les danses traditionnelles de ceux qui la pratiquent.
La librairie Albertine lance son prix littéraire
Note de la rédaction: En raison de la neige, cet événement est reporté au jeudi 16 mars même heure, même lieu
La librairie française Albertine lance son Prix littéraire. Dix romans français, traduits en anglais ces quatre dernières années, seront présentés le jeudi 16 mars lors de la soirée de lancement du “Albertine Prize”.
La soirée est gratuite et ouverte à tous (RSVP obligatoire). Elle sera l’occasion d’assister, autour d’un verre, aux lectures des œuvres en lice. Des acteurs comme Matthew Brown (“Oh Boy !”) liront des extraits des versions anglaises, tandis que les invités pourront découvrir et échanger sur les ouvrages en compétition.
Liste complète des œuvres nominées
Couple Mechanics (Moment d’un couple) de Nelly Alard, chez Other Press et Gallimard
Constellation d’Adrien Bosc, chez Other Press et Stock
The Heart (Réparer les vivants) de Maylis De Kerangal, chez Farrrar, Stauss & Giroux et Verticales
Eve Out of Her Ruins (Eve de Ses Décombres) d’Ananda Devi, chez Deep Vellum Publishing et Gallimard
The Little Communist Who Never Smiled (La Petite Communiste qui ne souriait jamais) de Lola Fafon, chez Seven Stories Press et Actes Sud
Suite for Barbara Loden (Supplément à la vie de Barbara Loden) de Nathalie Léger, chez Dorothy, a publishing project et P.O.L
Ladivine de Marie Ndiaye, chez Knopf et Gallimard
Infidels (Infidèles) d’Abdellah Taïa, chez Seven Stories Press et Le Seuil
Naked (Nue) de Jean-Philippe Toussaint, chez Dalkey Archive et les Editions de Minuit
Bardo or Not Bardo d’Antoine Volodine, chez Open Letter Books et Le Seuil
Le 18 avril, la librairie organisera aussi une “Book Battle” durant laquelle des personnalités du monde littéraire défendront leur roman favori. Le Prix Albertine sera ensuite décerné en fonction du vote des lecteurs. Ces derniers pourront voter pour leur roman favori du 16 mars au 30 avril sur le site web d’Albertine. La cérémonie de remise du prix aura lieu le 6 juin. L’auteur gagnant et son traducteur se verront alors honoré du prix Albertine durant la soirée.
Benoit Cohen, le réalisateur devenu chauffeur de taxi à New York
« Père et fils asiatiques. Le môme ne décroche pas de sa console vidéo. Zéro échange. 9.30$ ». Lundi 4 janvier 2016, 7h50. L’heure de la première course pour Benoit Cohen. Quelques mois auparavant ce Français, 46 ans, producteur et réalisateur de films a passé sa licence à Queens. Des semaines de cours, de galères de paperasse, de tests, de files d’attente pour enfin devenir taxi driver new-yorkais.
A l’origine de ce changement radical de vie, pas de problème d’argent ou de crise de la quarantaine. Non, l’idée tenace d’un film qui parlerait d’une Française chauffeuse de taxi, débarquée à New York, et dont on ignore le passé. Par souci de vérité, Benoit Cohen, arrivé en 2015 avec sa femme, elle aussi réalisatrice, et leurs deux enfants, décide de s’immerger totalement dans le personnage de son futur long-métrage. « Il fallait que je sache de quoi j’allais parler, explique le réalisateur. Et la meilleure façon, c’était de devenir mon personnage. J’ai tapé sur internet : comment devenir chauffeur de taxi et voilà, c’était le début de l’aventure ».
Si le film doit être tourné à l’automne prochain, l’expérience a aussi donné lieu à un récit, Yellow Cab, paru chez Flammarion, le 1er mars. Il en parlera ce mercredi 15 mars à la librairie Albertine.
« Mon cœur bat à deux cents à l’heure. Je transpire. Et si je ne comprends pas ce que me disent les clients ? Si mon GPS tombe en panne ? Si je me perds ? », raconte Benoit Cohen dans son livre. « C’est une expérience assez forte, de voir monter des gens nouveaux, dont on ne connait rien, à chaque course ». Une remise en question, une plongée dans l’inconnu, au volant d’un taxi jaune. « En tant que réalisateur, j’ai toujours eu l’habitude de tout contrôler. Là, j’étais obligé de jouer le jeu, de me laisser guider par les passagers, de répondre à leurs demandes, de subir leurs humeurs, d’être totalement au service d’inconnus qui pouvaient m’emmener où ils voulaient ».
85th St & Madison, La Guardia Airport, Flatbush, Greenwich Village, Harlem. Avec Yellow Cab, le lecteur est emporté aux quatre coins de New York. Des quartiers chics aux recoins où l’on évite de marcher seul. « J’avais l’impression de bien connaître mais en fait j’ignorais de nombreux quartiers, raconte Benoit Cohen. J’ai beaucoup aimé le nord de Central Park et le Bronx ».
Le récit mélange habilement et avec rythme, les courses, les souvenirs familiaux, les réflexions cinématographiques qui s’invitent dans les journées derrière le volant. A bord du taxi jaune, on apprend beaucoup sur les habitants de New York. Les riches, les ouvriers, les très très riches, les étudiants, les infirmières, les seniors: « C’est ça qui est intéressant, précise le réalisateur. C’est pour cette raison que je ne voulais pas être un chauffeur Uber car ce n’est pas la même clientèle. Dans le yellow cab, on trouve toutes les populations ».
Des clients muets, des clients snobs, des clients bavards qui racontent leur vie, comme à un ami ou à un psy: il voit de tout. « Les gens savent qu’ils ne reverront jamais la personne qui est au volant. Ça les pousse à se livrer, à se confesser, à probablement même inventer des histoires. C’est une des choses que j’ai préférées dans cette expérience, » confie le réalisateur. Benoit Cohen est l’auteur de six films parmi lesquels “Nos Enfants chéris” (2003) et “Tu seras un homme” (2013). Pour aucun de ses longs-métrages, il n’avait ressenti ce besoin de s’immerger aussi profondément dans la peau d’un personnage, même s’il s’est toujours nourri de ses expériences personnelles ou de sa vie privée.
Etre chauffeur de taxi à New York rend humble, estime le réalisateur, qui peinait à gagner 150 $ en 11 heures derrière son volant, et en se levant à 5am. Celui qui déclenche le compteur est invisible pour le passager qui devine au mieux un profil. Yellow Cab, ce n’est pas le rêve américain, c’est l’envers du décor dans la fourmilière qu’est New York: « La lutte des classes, l’immigration, le déracinement, l’endurance, l’humilité, la tolérance, l’injustice, l’exil, la peur… » .
Dans les coulisses de l'Oculus avec FrenchFounders et Kusmi Tea
Depuis l’été 2016, la bâtiment futuriste de l’Oculus abrite le centre commercial Westfield World Trade Center. En décembre dernier, la marque Kusmi Tea y ouvrait sa boutique-vitrine.
Pour comprendre la stratégie commerciale du géant du thé mais aussi les dernières innovations dans le secteur du retail, FrenchFounders, réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis, organise un petit-déjeuner au cœur même de l’Oculus. L’occasion de rencontrer Raphaël Camp, COO de Kusmi Tea, ainsi que Rachel Kraus et Steve Roche du Westfield World Trade Center.
Le petit-déjeuner est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation.
Comment gérer au mieux ses biens immobiliers en France quand on est expatrié ?
(Article partenaire) Comme la plupart des expatriés, vous détenez au moins un bien immobilier en France ? Il s’agit souvent de votre ancienne résidence principale, louée pendant la durée de votre expatriation. Êtes-vous satisfait du mode de gestion locative actuel ? Du niveau de loyers dont vous disposez ? Avez-vous pensé à investir dans d’autres biens locatifs en France ? Si vous répondez “oui” à au moins une de ces questions, alors la suite va vous intéresser…
Gestion de biens immobiliers en France quand on est expatrié
Les Français expatriés doivent faire face à plusieurs difficultés quant à la gestion de leurs biens en France.
D’abord, chaque bailleur doit bien connaitre la réglementation française en termes de location. Les obligations évoluent en permanence, que ce soit pour la liste des diagnostics obligatoires, les niveaux de loyers à respecter ou encore les formalités de rédaction des baux. Chaque année, le législateur complexifie un peu plus le droit immobilier et vous devrez rester informé de chaque évolution pour respecter vos nouvelles obligations.
Ensuite, le fait d’être géographiquement éloigné rend difficile la gestion des problèmes du quotidien. Certains expatriés cherchent à pallier à ce problème en demandant l’aide d’un proche lorsqu’ils ont un ami ou de la famille à proximité du bien. Il peut être nécessaire de se déplacer pour constater d’éventuels problèmes dans la gestion du bien, ou tout simplement son état entre le départ d’un locataire et l’arrivée d’un autre.
Pour ces différentes raisons, il est nécessaire de faire appel à un gestionnaire immobilier sur place. Celui-ci doit être professionnel, réactif et fiable afin d’être un partenaire sur lequel vous pourrez vous reposer en pleine confiance. Mais comment choisir ce partenaire ?
Le gestionnaire immobilier doit gérer au jour le jour avec rigueur
La première qualité d’un bon gestionnaire, c’est sa connaissance du droit immobilier. Chez Expat-Gestion, les différents gestionnaires sont formés et diplômés en gestion immobilière et droit immobilier. C’est pour vous la garantie de disposer de documents juridiques mis à jour en permanence, donc en accord avec les normes obligatoires pour la gestion locative à Paris ou ailleurs en France. Ils pourront par exemple vous expliquer la loi Alur qui a apporté de nouvelles contraintes, dont l’encadrement des loyers à Paris. Cet encadrement est subtil et les gestionnaires Expat-Gestion vous permettront d’optimiser au mieux les niveaux de loyers afin de disposer du maximum de revenus locatifs pour vos biens, tout en restant en accord avec la loi.
La réactivité du gestionnaire, qualité primordiale pour un patrimoine sécurisé
Une fois le contrat de bail signé et le loyer optimisé, il faut gérer le bien au quotidien. La réactivité, c’est d’abord d’être à l’écoute des locataires afin de répondre à leurs différentes questions et être vigilant quant à l’entretien du bien, et la perception des loyers. 7 impayés sur 10 sont dus à un manque de vigilance et de réactivité des bailleurs. Il est donc primordial de réagir très vite en cas de retard de paiement, et en respectant la bonne procédure, afin de ne pas laisser un simple retard de loyers devenir un vrai problème.
Enfin, en tant que client, vous apprécierez la réactivité du gestionnaire lors des différentes demandes que vous lui adresserez. Cet aspect prend du sens lorsque vous avez déjà confié votre bien en gestion à une grosse enseigne… Elles sont en général injoignables et évitent au maximum l’échange avec le client car il prend du temps.
Expat-Gestion dispose d’une équipe à taille humaine, très appréciée pour sa réactivité. La gestion au quotidien et la rigueur de l’agence lui permettent d’afficher fièrement un taux d’impayés de… 0%. Sur les 300 lots que nous gérons au quotidien, aucun n’a fait l’objet d’impayé dans les 5 dernières années. Et ça, ça compte pour nos clients.
Gestion locative pour expatriés : les missions que nous assurons
Les différentes missions que nous assurons pour vous sont :
- la réalisation de photos de vos biens,
- la rédaction d’annonces professionnelles,
- la diffusion de votre annonce sur tous les sites professionnels spécialisés,
- la réalisation des visites,
- la collecte et la sélection des dossiers de candidats à la location,
- la rédaction du bail de location,
- la souscription d’assurance loyers impayés si c’est votre souhait,
- la réalisation de l’état des lieux d’entrée,
- la gestion opérationnelle des problèmes et imprévus en cours de bail,
- la collecte et le reversement des loyers chaque mois,
- l’état des lieux de sortie,
- le récapitulatif et aide à la déclaration des revenus issus de la location.
Enfin, nous pourrons également vous conseiller des spécialistes à chaque étape de vos projets immobilier : financement d’un nouveau projet immobilier en France, gestion d’un nouveau projet d’investissement immobilier, conseil fiscal.
Expat-Gestion : gestion locative à Paris, en Île-de-France et à Lyon
Présent à Paris, en région parisienne et à Lyon, notre cabinet d’administration de biens est spécialisé dans l’accompagnement des bailleurs expatriés. Vous profiterez d’une gestion professionnelle, avec une approche par l’optimisation du rendement.
Expat-Gestion fait partie du groupe MRZ, spécialisé dans le développement et la gestion de patrimoine immobilier pour le compte d’expatriés. Ainsi notre groupe compte aussi Investissement-Locatif.com, leader de l’investissement locatif en meublé à Paris, en Île-de-France et à Lyon. Cela vous assure de bénéficier d’une équipe professionnelle et qualifiée à chaque étape de vos projets. Un seul interlocuteur de confiance, au service de votre patrimoine.
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