Accueil Blog Page 84

Brèves new-yorkaises : Enfin la motte de beurre à 20 dollars !

Avec la tablette de beurre à 20$, l’envie de retourner en France pour se faire un bon jambon beurre n’a jamais aussi été présente. Heureusement, le maire Eric Adams affirme vouloir investir une bonne partie de son budget pour rendre la ville plus abordable. Mais peut-être pas les sandwiches. Bonne semaine ! 

??‍♀️De Brooklyn à Harlem, voici la liste des « Summer Streets », les rues fermées aux voitures de 7am to 3pm certains samedis de l’été. 

? Des petits-déjeuners et déjeuners gratuits seront distribués aux enfants qui le souhaitent dans plusieurs endroits de la ville pendant tout l’été, suite à la fermeture des écoles. 

✈️ Si vous prenez l’avion à JFK cet été, veillez à prendre en compte les travaux qui en compliquent l’accès, alors que l’aéroport s’apprête à recevoir un million de voyageurs de plus que l’année dernière. 

? Les Top 10 des meilleurs collèges de l’État de New York (ceux du New Jersey et du Connecticut également) et des meilleures pizzas (non, les deux sujets n’ont rien à voir). 

? L’interdiction des téléphones dans toutes les écoles publiques de NY pourrait être mise en place dès janvier 2025. 

?️ L’Empire State Building a été élu « meilleure attraction au monde » par Tripadvisor, juste devant… la tour Eiffel. Pfffff

? Le nombre de New-Yorkais de moins de 20 ans a diminué de 9%, soit plus de 186.000 personnes, pour atteindre 1,8 million en 2023, avec Brooklyn – 66 000; Queens – 53 000; Bronx – 41 000; Manhattan – 22 000; et Staten Island – 4 000. Dans les raisons d’un tel recul, on compte la pandémie qui a provoqué un exode des familles vers les banlieues. 

? Pourquoi rêver d’acheter une motte de beurre demi-sel sur un marché normand alors que vous pouvez en acheter une chez Happier Grocery qui a ouvert récemment dans le Lower Manhattan sur Canal Street, pour seulement 20 tout petits dollars (selon l’article de Secret NYC). Comme on voulait en avoir le cœur net, on a regardé sur leur site et on en a trouvé pour 16$ seulement. Mais sans sel. 

? Finalement, les bibliothèques publiques de NY récupèrent leur financement et rouvriront le dimanche. 

? La carte des parties les plus inondables de NYC à consulter avant d’acheter un bien immobilier. 

?️ Construire les centaines de milliers de nouveaux logements dont NYC a besoin pourrait permettre à la ville de gagner près de 2 milliards de dollars de recettes fiscales chaque année. 

⛴️ Les enfants voyageront gratuitement sur tous les ferries NY Waterway entre le New Jersey et Manhattan du 5 juillet au 2 septembre. 

? Le budget de la ville est adopté : 112,4 milliards de dollars. Il a pour objectif, entre autres, de rendre la ville « plus abordable ». Le détail des répartitions budgétaires ici.   

? La liste des rues où la vitesse passe à 20 miles à l’heure, dès septembre. 

⌚️La montre de poche de Theodore Roosevelt avait été volée le en 1987 dans le musée de Buffalo (NY). Elle vient d’être retrouvée en Floride et sera de nouveau exposée au Roosevelt’s Old Orchard de Cove Neck, sa maison sur Long Island. Le futur président, alors simple commandant, la portait lors de la bataille de San Juan Hill en 1898. 

?️ Les petits musées de NYC ferment leurs portes par manque de fonds. Mattioli, fondatrice du Centre d’art moderne italien, a déclaré que de nombreuses organisations semblaient exiger désormais des expositions incluant des éléments de diversité et d’inclusion pour accorder des subventions. 

❌ Le nombre de sans-abris de plus de 65 ans a plus que doublé de 2014 à 2022 à NYC. 

? Ils étaient au moins 50 personnes à manifester contre l’abandon du péage à l’entrée de NYC.   

Ⓜ️ Si vous ne gagnez pas plus de 21 837$ par an et que vous habitez New York, vous pourrez prendre le métro avec une réduction de 50%. Dans un même registre, l’AirTrain qui mène à JFK sera à moitié prix cet été… pour inciter les gens à ne pas utiliser leur voiture ou un taxi. L’économie est de 4,50$ environ. 

? Selon le Global Traffic Scorecard d’INRIX, les automobilistes traversant New York l’année dernière ont perdu environ 101 heures dans les embouteillages et les ralentissements. New York a été classée la pire ville au monde pour son trafic. Londres occupe la deuxième place et Paris troisième. 

? On a découvert une pouponnière de grands requins blancs au large des côtes de Long Island. 

? Il y a 32 ans cette semaine, le chef de la mafia John Gotti, surnommé « Teflon Don », était condamné à la prison à vie après avoir été reconnu coupable de 14 chefs d’accusation dont meurtre et racket. Quelques secondes après la lecture de la sentence dans un palais de justice de Brooklyn, des centaines de partisans ont pris d’assaut le bâtiment et brûlé des voitures. En vain. 

2nd tour des législatives : Nouvelle journée procuration sans rendez-vous au Consulat

Vous ne pourrez pas voter dans votre bureau de vote à New York lors du second tour des législatives, samedi 6 juillet, et souhaitez faire une procuration ? Le Consulat facilite les démarches avec une troisième journée « Portes ouvertes » ce mardi 2 juillet (les deux précédentes étaient les 20 et 25 juin). De 9am à 9pm, toute la journée donc, sans interruption, vous pourrez venir au Consulat sans prendre rendez-vous à l’avance. 

Un rappel : la personne que vous allez désigner pour voter à votre place n’a plus besoin d’être inscrite sur la même liste électorale que vous (elle peut donc voter dans un autre bureau de vote que vous). Seule contrainte, cette personne désignée doit voter pour vous dans votre bureau de vote. Comme au premier tour, il n’y aura que 3 sites de vote pour ce second tour de scrutin législatif : le Consulat, le Lycée Français et la Villa Albertine (pour savoir où voter, c’est ici, en fonction de votre code postal). Pas de bureau à Mamaroneck et Jersey City donc vous devez indiquez à la personne qui vote pour vous où sera le site de vote pour le second tour électoral.

Quels documents apporter ?

Ce mardi 25 juin, il suffira de vous présenter à l’accueil du Consulat (934 Fifth Ave., entre les 74e et 75e rues) muni d’une pièce d’identité française (attention, pas le permis de conduire américain !) qui peut être :

  • votre carte nationale d’identité française (en cours de validité ou périmée)
  • votre passeport français (en cours de validité ou périmé)
  • un document officiel (en cours de validité) délivré par une administration publique française. Il doit comporter vos nom, prénom, date et lieu de naissance, ainsi qu’une photo. Il doit également permettre d’identifier l’autorité administrative qui vous l’a délivré, la date et le lieu de délivrance
  • une carte délivrée lors de votre inscription au registre des Français de l’étranger et la carte d’immatriculation consulaire. Toutes les deux doivent être en cours de validité. 

Et les informations suivantes :

• soit la référence obtenue après saisie de la procuration sur le portail maprocuration.gouv.fr (fortement conseillé par la chancellerie du consulat)
• soit les 2 feuilles du formulaire Cerfa que vous aurez préalablement remplies, en indiquant notamment votre numéro d’électeur (NNE) et celui de l’électrice ou de électeur qui votera à votre place.

Comment retrouver votre numéro d’électeur (NNE) ?

Si vous avez oublié votre NNE, il se retrouve sur le site service-public ici. Nous l’avons testé à French Morning et avons obtenu facilement ce numéro mais attention, il faut :

  • bien cocher la case « Je vote à l’étranger »
  • dans le champ « Votre liste électorale consulaire », commencer à écrire « New » pour New York et il vous sera proposé « New Delhi » et « New York » – vous pourrez ainsi choisir New York
  • bien indiquer votre nom de naissance (pas d’épouse) ainsi que tous les prénoms qui figurent sur vos documents officiels (un, deux, trois prénoms ou plus, dans l’ordre de l’état civil). 

À savoir

À l’entrée du Consulat, vous indiquerez à l’agent de sécurité l’objet de votre démarche (« procuration de vote »). Les autres services consulaires habituels resteront ouverts durant cette journée « Portes ouvertes ».

La chancellerie rappelle que pour toute information, vous pouvez envoyer un email à [email protected] ou téléphoner au (212) 606-3600, du lundi au vendredi, de 9am à 1pm.

En Amérique du Nord, Roland Lescure en tête devant Oussama Laraichi au 1er tour

Comme l’ensemble des Français, les électeurs et électrices d’Amérique du Nord se sont fortement mobilisés pour le premier tour de l’élection législative de la circonscription États-Unis-Canada-Bermudes. La participation a atteint 35,6% (28,8% par internet et 6,8% à l’urne), selon les chiffres définitifs edu ministre de l’Intérieur, un taux bien supérieur aux 21,3% lors du précédent scrutin législatif de 2022.

Une forte participation qui a bénéficié aux candidats de tête mais qui n’a pas clairement départagé les deux premiers : Roland Lescure (majorité présidentielle Ensemble) est arrivé en tête avec 38,8% des voix, devant Oussama Laraichi (Nouveau Front Populaire) qui recueille lui 36,1% des voix. Les deux candidats ont amélioré leurs scores respectifs d’il y a deux ans (35,5% des voix pour le député sortant contre 33% pour la candidate de la NUPES à l’époque, Florence Roger). L’écart reste faible : 2,7 points les séparent, quasiment comme au 1er tour de 2022.

Score historique pour le RN

Celle qui a le plus bénéficié de la forte mobilisation des Français d’Amérique du Nord est la candidate du Rassemblement National : Jennifer Adam arrive en troisième position avec 10,7%, quintuplant son score de 2022 (2%), particulièrement plébiscitée, comme aux européennes, dans les circonscriptions consulaires de Miami et de Houston, selon les résultats à l’urne obtenus par French Morning. Le candidat des Républicains et du Nouveau Centre, Olivier Piton, arrive en quatrième position avec 5,2% des voix, améliorant de très peu le score du candidat de son parti, Patrick Caraco, il y a deux ans.

Les résultats des cinq autres candidats de ce premier tour : Véronique Jackson (Divers – Majorité parlementaire avec Les Écologistes) recueille 5%, Elias Forneris (Nouvelle Énergie) 1,5%, Alexandra Pourchet (Reconquête) 1,5% également, Grégoire Lacoste (DVC) 1,2% et Paloma Ladam (Divers gauche) 0,07%.

Vote en ligne dès mercredi, à l’urne samedi

Le vote pour le second tour de l’élection législative en Amérique du Nord commencera en ligne dès mercredi 3 juillet à midi heure française (6am EST, 5am CST et 3 am PST) et s’achèvera le lendemain, jeudi 4 juillet, à 18h heure française, soit midi (12pm) EST, 11am CST et 9am PST). Le vote à l’urne se déroulera le samedi 6 juillet sur le continent américain, le lendemain en France. 

Les résultats par circonscription consulaire (en %)

Arden, le nouveau restaurant-speakeasy du Français Jordane Andrieu à West Hollywood

Sur Santa Monica Boulevard, à West Hollywood, impossible de rater Arden et sa façade décorée de milliers de fleurs roses en tissu. Le café et restaurant ouverts au numéro 8289 du boulevard par Jordane Andrieu il y a quelques semaines, draine les foules, les Français en force, du petit-déjeuner jusqu’en soirée.

« Ce restaurant a été imaginé comme une maison de maître ou un petit manoir qui aurait été abandonné, et dans lequel la nature aurait repris ses droits » raconte le restaurateur. « Une sorte de jardin d’Eden inspiré par la pièce de Shakespeare, Comme il vous plaira, qui se déroule dans la forêt d’Arden et où se retrouvent tous ceux qui souhaitent échapper au monde et trouver un lieu de refuge. »

Le restaurant Arden à West Hollywood. © Arden

Bardé de fleurs et de grands lustres au plafond, Arden a d’abord été pensé comme « un lieu instagrammable » poursuit Jordane Andrieu, « parce que les réseaux sociaux sont le nouveau bouche à oreille qui fonctionne ». À la carte, une cuisine californienne aux inspirations française et italienne allant des pâtes aux pizzas à partager, du bon traditionnel filet mignon à la côte de bœuf à plusieurs, mais aussi des meatballs, du caviar, des huîtres… « des incontournables qui doivent plaire aux plus nombreux. »

Un speakeasy plein de magie

Derrière une porte dérobée et son photo-booth, Arden révèle aux plus curieux un tout nouvel espace speakeasy baptisé « Le Rideau » et mis en scène par Tamara Fox, la compagne de Jordane Andrieu. « Avec son background de photographe, Tamara fait voyager les gens dans le Paris des Années Folles, entre velours et ambiance sexy et feutrée. La musique française sonne aux oreilles, comme les standards d’Adèle ou Amy Winehouse. Un lieu où venir déguster des cocktails de pointe et assister plusieurs soirs par semaine à quelques tours de magie. »

À l’origine vigneron, au sein du domaine viticole familial, le Clos du Moulin aux Moines en Bourgogne, Jordane Andrieu poursuit depuis onze ans sa carrière aux États-Unis, où il a déjà monté plusieurs affaires. « J’ai grandi dans l’univers du vin et de l’hôtellerie (ndlr, son père était notamment le propriétaire de l’Hôtel Montalembert et de l’Hôtel Lancaster à Paris), j’ai évolué dans ce monde, jusqu’à mon envie d’ouvrir un nouveau chapitre de ma vie. »

Des bouteilles dans l’océan

Ouvert en 2013, Heritage Fine Wines, à l’origine un concept d’épicerie-bar-restaurant sera sa première affaire à Beverly Hills. Suivra Paris-Tokyo (aujourd’hui fermé), un établissement plus festif, avant l’ouverture de Jade Beverly Hills dédié à la cuisine japonaise contemporaine et plus récemment d’Arden. « Los Angeles est une aventure extraordinaire, ajoute le restaurateur. Croire qu’arriver avec sa mentalité française, et imaginer que tout ce que l’on va monter va cartonner, est un peu loin de la réalité. Aujourd’hui, j’ai trouvé mes parfaits associés. Toute la réussite d’un business est d’abord une histoire d’hommes et de rencontres. Nous solidifions aujourd’hui nos projets et pensons déjà à d’autres. »

Le Rideau Speakeasy, des cocktails et de la magie. © Arden

Entre ses différents établissements, Jordane Andrieu n’en a pas oublié son amour pour le vin et la Bourgogne. Autour de son concept « Ocean Fathoms », il vient d’engloutir 8000 bouteilles à 20 mètres de profondeur dans l’océan. « Une méthode qui réunit les meilleures conditions de vieillissement du vin – faible luminosité, température stable – et qui améliore la dégustation », résume le Français. Des bouteilles qui finiront prochainement sur les tables de ses restaurants.

Georgetown, la renaissance d’un quartier historique de DC

Des trottoirs bondés le week-end, de nouveaux restaurants et magasins qui fleurissent : pas de doute, le renouveau est là. Connu comme l’un des quartiers les plus tendance de Washington, Georgetown connaît un fort regain d’activité après avoir été très affecté par la pandémie de Covid. Le quartier, qui s’étend sur 35 blocks environ, recensait plus de 500 commerces et attirait près de 14 millions de visiteurs par an avant la crise sanitaire, selon le Georgetown Business Improvement District (BID), organisation chargé de l’attractivité du quartier. Une densité qui en faisait la plus grande zone commerciale à ciel ouvert de la capitale et de sa région.

L’une des multiples « streateries » de Georgetown. © Georgetown BID

Mais en 2020, 63 enseignes ont mis la clé sous la porte. C’était deux fois plus que lors d’une année normale. L’absence des étudiants, confinés à domicile et, bien sûr, celle des touristes, ont mis à rude épreuve l’économie de Georgetown. Des avenues et des magasins désespérément vides, du jour au lendemain, la fréquentation est passée de presque 300.000 visiteurs hebdomadaires à moins de 30.000 au plus fort de la pandémie.

« L’année 2020 a été une année particulièrement difficile pour de nombreuses zones commerciales à travers les États-Unis, et Georgetown n’a pas fait exception. Heureusement, l’unicité du quartier, et sa solide communauté de résidents ont permis de limiter les dégâts. Les touristes ont fait leur retour progressivement une fois que la pandémie a commencé à être maîtrisée », confirme Faith Broderick, Directrice du développement économique du BID.

120 magasins ouverts depuis la pandémie

Pour pallier cette situation et stopper l’hémorragie, le Georgetown BID a voté un plan d’urgence, en septembre 2020, permettant notamment l’extension des trottoirs et des terrasses (les streateries) pour satisfaire aux exigences de distanciation sociale et relancer l’activité. Un succès qui se poursuit quatre ans après. Depuis 2021, Le BID a enregistré un total de 120 ouvertures de magasins.

Barnes&Noble a rouvert ses portes à Georgetown, 13 ans après les avoir fermées. © Barnes&Noble

« Georgetown est une destination unique du DMV qui continue de séduire aussi bien les entrepreneurs que les consommateurs. Pour 2024, nous anticipons 45 ouvertures de nouveaux magasins » se réjouit Faith Broderick. Après Sézane, installé au printemps sur Wisconsin avenue, c’est Barnes & Nobles qui a fait son retour le 19 juin dernier sur M Street, dans le même immeuble où l’enseigne de livres avait fermé en 2011. La chaîne bostonienne Tatte Bakery ouvrira, ce mercredi 3 juillet, un nouvel espace sur Wisconsin Ave.; ou encore à l’ancien emplacement de Dean&Deluca, fermé depuis 2019, le restaurant italien Osterria Mozza ouvrira ses portes, sous la direction de la cheffe étoilée Nancy Silverton.

Pour la première fois, Georgetown a accueilli la Fête de la musique cette année. © Georgetown BID

« L’année dernière nous avons reçu 12,7 millions de visiteurs, soit un tout petit peu moins qu’avant la pandémie. Pour l’instant, en 2024, les chiffres sont à la hausse et nous revenons progressivement à ce que nous avons connu avant 2020 », se réjouit Faith Broderick.

Signe de ce renouveau, le 21 juin dernier, Georgetown a connu sa première fête de la musique -organisée en partenariat avec l’ambassade de France. Georgetown is back!

Portraits de campagne : Qui sont les candidates et candidats à la législative en Amérique du Nord ?

Dans le cadre de la campagne des législatives anticipées, French Morning interviewe les candidats (celles et ceux qui acceptent d’échanger de vive voix, pas par écrit) en Amérique du Nord. Nous publions leur portrait au fil des entretiens. Le premier tour du scrutin commencera dès le mardi 25 juin (midi, heure de Paris) pour le vote en ligne, et se tiendra le samedi 29 juin dans les bureaux de vote (le 30 juin en France).

Voici la liste des 9 candidats par ordre alphabétique :

Jennifer Adam, candidate Rassemblement National. Remplaçant Aurélien NambrideNotre article ici.

Jennifer Adam, candidat Rassemblement National en Amérique du Nord, législatives 2024. © Jennifer Adam

Véronique Jackson, candidate Divers (Majorité parlementaire avec Les Écologistes). Remplaçante Suzanne Andre

Elias Forneris, candidat Nouvelle Énergie. Remplaçant Cyril MoreauNotre article ici.

Oussama Laraichi, candidat (EELV) Nouveau Front Populaire. Remplaçante Morgane Rolland (PS). Notre article ici.

Grégoire Lacoste, candidat Divers. Remplaçant Jérôme Preus. Notre article ici.

Grégoire Lacoste, candidat en Amérique du Nord pour les législatives 2024. © Grégoire Lacoste

Paloma Ladam, candidate Divers gauche. Remplaçant Maxence Guillaud.

Roland Lescure, candidat de la majorité présidentielle Ensemble ! et député sortant. Ministre de l’Industrie et de l’Énergie. Remplaçant Christopher WeissbergNotre article ici.

Olivier Piton, candidat Les Républicains et Le Nouveau Centre. Élu de l’Assemblée des Français de l’étranger. Remplaçante Héloïse Brunier. Notre article ici.

Alexandra Pourchet, candidate Reconquête. Remplaçant François Betbeze.

Publié le 23 juin 2024. Mis à jour le 29 juin.

La folle soirée historique des Français à la Draft NBA à New York

Les costumes brillaient de mille feu sur le red carpet du Barclays Center, mercredi soir, la salle qui accueillait la Draft NBA à Brooklyn. Un défilé de mode avec trois Français pas vraiment habitués à cette exercice : Zaccharie Risacher, Alexandre Sarr et Tidjane Salaün. Les jeunes basketteurs tricolores étaient beaucoup plus à l’aise trois heures plus tard, vers 8pm, lorsque le grand patron de la Ligue Adam Silver a appelé leurs noms sur la scène. Ils se sont levés presque tour à tour, sélectionnés respectivement en premier choix par l’équipe d’Atlanta, en deuxième par Washington, et en sixième par Charlotte.

Le Français Alexandre Sarr (19 ans) à son arrivée au Barclays Center. © Maxime Aubin

Trois joueurs d’un même pays dans le top 10, une première

« C’est la France, frère », a réagi avec fierté Victor Wembanyama sur Twitter dans la soirée, lui-même recruté en première position l’année dernière par les San Antonio Spurs. C’est la première fois que trois joueurs d’un même pays (hors États-Unis) sont sélectionnés dans le top 10 de la Draft. Une prouesse qui en dit long sur les progrès du basket français, dont la formation nationale (INSEP) et le championnat professionnel (BetClic Élite) préparent de mieux en mieux aux joutes de la NBA, le tout meilleur niveau mondial.

« Pour moi, ce n’est pas une surprise. C’est quelque chose qui devait se produire », nous expliquait Tidjane Salaün après coup, 18 ans, ex-joueur de Cholet envoyé à Charlotte. « La France est un pays qui aime le sport et le basket y progresse. La NBA est également diffusée partout. Donc on apprend beaucoup de choses sur la Ligue. Moi, ça m’a permis d’y avoir des repères ». « Cela montre tout simplement la quantité de talent que nous avons dans l’Hexagone » poursuivait Alexandre Sarr, 19 ans, qui s’est engagé avec Washington après une saison professionnelle avec Perth dans le championnat australien. « Je pense que notre équipe nationale va vraiment être forte à l’avenir ».

Le Français Tidjane Salaün (18 ans) recruté par les Charlotte Hornets. Crédit photo : Charlotte Hornets.

Risacher, père et fils

La plus belle histoire de la soirée était sans doute celle de Zaccharie Risacher, sélectionné tout en faut de la Draft par les Atlanta Hawks. Ce jeune ailier de 19 ans a été élu meilleur jeune du championnat français et de l’Eurocoupe la saison passée avec la JL Bourg. Il a la particularité d’être le fils de Stéphane Risacher, 51 ans, ancien international français qui avait notamment remporté l’argent olympique avec les Bleus à Sydney en 2000. « Le basket est dans son disque dur, c’est son univers depuis toujours. Il a appris à marcher avec un ballon », confiait le papa après la cérémonie. « Entendre son nom, réagir à la bonne nouvelle avec ses proches, sa famille est quelque chose que je n’oublierai jamais », a ajouté le principal intéressé, avant de poser officiellement avec son nouveau maillot rouge.

La soirée était définitivement belle puisque un quatrième joueur français, Pacôme Dadiet (18 ans), a rejoint la NBA après avoir été sélectionné par les New York Knicks en 25e position. Être recruté dans la ligue américaine n’est pas forcément un gage de réussite automatique, bien au contraire. La saison passée, quatre Français ont vu leurs contrats résiliés par leur équipe (Killian Hayes, Frank Ntilikina, Malcolm Cazalon et Théo Maledon). Être drafté parmi les 30 premiers joueurs assure en tout cas de signer un contrat garanti pour au moins deux ans en NBA. Zaccharie Risacher touchera ainsi la bagatelle de 25,8 millions de dollars entre 2024 et 2026.

Zaccharie Risacher avec son nouveau maillot des Atlanta Hawks. © Maxime Aubin.

Législatives 2024 : Quel est votre bureau de vote dans la circonscription de SF ?

Si vous n’avez pas voté par internet au second tour des législatives, les 3 et 4 juillet, vous pouvez encore mettre votre bulletin dans l’urne ce samedi 6 juillet – date du second tour pour le continent nord-américain. Dans la circonscription consulaire de San Francisco, comme au premier tour, les bureaux de vote seront répartis sur cinq sites (cinq villes) et seront ouverts de 8am à 6pm.

  • San Francisco : au Consulat général de France, 44 Montgomery St #3400, San Francisco
  • Berkeley : à l’Ecole Bilingue, 1009 Heinz Ave, Berkeley
  • Palo Alto : à la Silicon Valley International School, 151 Laura Ln, Palo Alto
  • Seattle : à la FASPS, 3795 E Mercer Way, Mercer Island, WA
  • Portland : à l’Ecole l’Etoile, 5839 S Hood Ave, Portland OR

Publié le 27 juin 2024. Mis à jour (2nd tour) le 5 juillet 2024.

Anaïs Maquiné-Denecker, celle qui rêvait d’écrire la biographie de Jennifer Aniston

Chevelure bouclée, veste en jean et chemisier fleuri, Anaïs Maquiné-Denecker déboule dans le café de La Brea où nous avons rendez-vous, en plein cœur de Los Angeles, s’excusant pour son léger retard : un coup de fil avec une chaîne de télé française, avec qui la journaliste prépare une émission pour les 30 ans de la série « Friends. » Depuis la parution, le mois dernier, de sa biographie de Jennifer Aniston, « sa Jennifer », comme elle l’appelle affectueusement, sa vie tourbillonne, sous le soleil de la Cité des Anges. « Jennifer Aniston, l’impossible bonheur » (Hachette) est la première biographie de l’actrice américaine ultrapopulaire, 55 ans, révélée dans « Friends », qui cartonne aujourd’hui dans « The Morning Show » sur Apple TV+. Résultat de cinq ans et demi d’enquête entre Paris et LA, l’ouvrage brosse un portrait fouillé et sensible de cette star secrète, grâce à des témoignages inédits de ses proches.

Rencontre avec des proches de l’actrice

Car Anaïs Maquiné-Denecker, figure bien connue du PAF -entre autres rédactrice en chef de « Confessions Intimes », des « Rois du Système D », de « 10h le Mag » sur TF1 et d’« E=M6 » sur M6- cultive un lien particulier avec le monde du cinéma hollywoodien, où elle a débuté, durant sa jeunesse en Californie. « Pendant trois ans, j’ai été étudiante à Santa Barbara, stagiaire à son Festival du film international, avant de travailler pour « The Santa Barbara Independent », raconte-elle avec la vivacité qui la caractérise. J’ai rencontré énormément de gens du métier, ce qui m’a beaucoup aidée en France pour démarrer ma carrière de journaliste. »

C’est à cette époque qu’elle se lie d’amitié avec des proches de Jennifer Aniston. Dans ce livre, famille, collègues et amis d’enfance ont partagé des confidences de manière anonyme, car la star barricade sa vie privée. Si Jennifer Aniston n’a pas répondu aux sollicitations de la Française pour cette biographie, celle-ci a eu l’occasion, comme journaliste, de l’interviewer.

La Française a été bercée dans son enfance par la série “Friends” des années 1990-2000. Crédit : Anaïs Maquiné-Denecker

C’est lors d’une interview, à Paris en 2009, qu’Anaïs Maquiné-Denecker se passionne pour l’héroïne de « Friends » qui a bercé sa jeunesse. En pleine promotion de son dernier film, l’actrice, divorcée depuis 4 ans de Brad Pit, harcelée par les médias, se bat en secret pour devenir mère. Une photo du bébé de la journaliste provoque quelques confidences entre les deux femmes. « J’ai compris à demi-mots que ce n’était pas son choix de ne pas avoir d’enfant, et que c’était très douloureux pour elle que la presse se focalise dessus, se souvient la journaliste. Derrière la star très ‘control freak’, je découvrais quelqu’un de normal, sensible, avec des problématiques de femme de 40 ans, très ancrée dans sa génération. En sortant de cette interview, j’ai eu envie d’écrire son histoire. »

« Pas du people, une vraie enquête d’investigation »

Près de 10 ans plus tard, le projet se concrétise quand Laurence Pieau, ancienne directrice de Closer, lui propose d’inaugurer avec Jennifer Aniston sa collection « Meet the people », chez Hachette. Pour Anaïs Maquiné-Denecker, pas question de produire « un truc trop people », une « biographie édulcorée » ou « une revue de presse. » « Je voulais faire une vraie enquête d’investigation, où l’on recoupe les infos, d’un témoignage à l’autre, d’un proche à l’autre », insiste-elle. Je fais du journalisme à l’ancienne, je n’ai pas peur d’aller frapper aux portes ! » Résultat : 272 pages qui se dévorent comme un feuilleton, où elle ausculte la vie de Jennifer Aniston -son enfance solitaire, sa carrière au sommet, ses divorces sous l’œil cruel des médias, son deuil de la maternité, ses amitiés indéfectibles, sa quête de paix intérieure dans sa grande maison de Beverly Hills où elle vit entourée de ses chiens…- avec autant de finesse que d’empathie.

Venue vivre son rêve américain à LA il y a un an, à 50 ans, la Française passionnée de storytelling fourmille de projets des deux côtés de l’Atlantique. En juillet paraîtra « Friends Forever », co-écrit avec Hervé Tropéa chez Hachette, pour fêter les 30 ans de la série culte des années 1990-2000. Des podcasts sont aussi en projet sur ce sujet fétiche. Deux autres biographies de personnalités sont en préparation, dans la même collection. Elle travaille aussi sur trois documentaires, dont un consacré au célèbre producteur de musique français Eddie Barclay. « Je veux importer la culture française aux US et exporter la culture américaine en France », redit-elle, persuadée qu’il y a là une carte à jouer : « Nous, les Européens, nous avons une plume particulière, une approche sociétale des sujets, extrêmement appréciée aujourd’hui de l’industrie hollywoodienne.»

New York célèbre la semaine mondiale de la Gascogne

Portez un béret et festoyez ! Depuis le 22 juin, et jusqu’à ce samedi 29 juin, se déroule la semaine mondiale de la Gascogne. Une première édition lancée depuis la France par l’association Le Cercle Gascon de Negòcis et qui vise à promouvoir les produits et la culture de la terre du célèbre d’Artagnan (né à Lupiac, dans le Gers). Plusieurs évènements sont organisés dans l’Hexagone mais aussi à l’étranger, notamment à New York. 

Foie gras flambé à l’Armagnac et aux pruneaux d’Agen. © D’Artagnan/Todd Coleman

Quand on parle de Gascogne, Ariane Daguin n’est évidemment jamais loin. La fondatrice du groupe D’Artagnan et de la D’Artagnan Farms Foundation s’associe à Daniel Boulud chez Maison Barnes, le nouveau restaurant Midtown (100 East 63rd St) du chef français, dans la préparation d’un plat spécialement conçu pour cette semaine de fête : un foie gras aux pruneaux d’Agen, flambé à l’Armagnac. Ariane Daguin propose également de découvrir toutes les spécialités gasconnes à la ferme All For One One For All (AOOA), dans la vallée de l’Hudson.

Et puis à Brooklyn, l’artiste gascon-américaine Nicole Peyrafitte réalisera une œuvre, ce jeudi 27 juin, depuis l’Hudson face à Manhattan, en l’honneur de ses Pyrénées natales. Depuis des années installées à New York, Nicole Payrafitte n’a jamais oublié son pays d’origine : son travail multidisciplinaire – arts plastiques, écriture, cinéma et même l’art culinaire – est profondément inspiré de sa double culture.

Big Belly Breathing, le podcast en français qui nous veut du bien

Vanessa Hutchinson-Szekely est franco-américaine, ayant partagé sa vie entre San Francisco, sa ville de naissance, et la Haute-Savoie, la région de ses vacances. Enseignante en Californie, d’abord à East Hollywood à Los Angeles, elle rencontre son mari, s’installe dans le quartier de Outer Sunset et intègre l’école publique (SFUSD), jusqu’à l’arrivée de la pandémie en 2020.

« Une année de bascule, où je suis devenue professeur de sport et de yoga, avec l’envie de faire respirer les enfants, de les faire bouger, à un moment où ils avaient eux aussi souffert de la pandémie, explique Vanessa Hutchinson-Szekely. En cherchant les bons outils pour les aider à gérer leurs émotions, j’ai eu cette idée de podcast, Big Belly Breathing, dédié à leur bien-être et ai pris une année sabbatique pour développer l’idée. »

Des histoires pour les parents et les enfants

Adepte de la méditation depuis une quinzaine d’années, et parfaitement formée sur la question, Vanessa Hutchinson-Szekely a lancé son podcast l’année dernière. Une plateforme bilingue, en français et en anglais, qui propose des méditations guidées basées sur la respiration et emmenant, chacune, dans un quartier de San Francisco et du monde. « Des balades au commencement destinées aux enfants, pensées pour prendre le temps, pour augmenter la joie intérieure, pour apprendre les bons gestes, et que je dédie aujourd’hui aux adolescents et aux adultes. »

Vanessa Hutchinson-Szekely, la fondatrice de Big Belly Breathing. © Nicole Seguin Morris

Début juin, Vanessa Hutchinson-Szekely postait son 100e podcast. Parmi les épisodes les plus écoutés (et tous gratuits), ceux menant à travers North Beach, Outer Sunset, Mid Richmond, Noe Valley et même le Castro. « J’ajoute aujourd’hui des histoires à écouter, qui doivent intéresser les parents comme les enfants, des mini-leçons sur les vertus de la méditation, la meilleure gestion de l’anxiété, la libération de la créativité, l’importance des routines, des habitudes et des rituels… ». Des sujets qui semblent intéresser, plus de 3000 téléchargements ont été enregistrés à ce jour.

Coach en santé et en joie

« Coach en santé et en joie » comme elle se définit, Vanessa Hutchinson-Szekely intervient également dans les écoles, et notamment au Lycée Français de San Francisco, dans les classes de moyenne section jusqu’au CM2, où elle enseigne l’importance du bien-être, de la méditation et explique les bonnes pratiques de respiration. « Les jeunes élèves sont ouverts sur ces questions. L’étude de la « pleine conscience » (ou mindfulness en anglais) a aujourd’hui totalement intégré les écoles californiennes où l’on parle désormais d’« emotional learning ». Mon envie est de développer aujourd’hui un concept associant le mouvement à la respiration et en mettant en avant l’expression corporelle, le yoga, le Tai-chi, la danse… ».

Outre le lancement du podcast, Vanessa Hutchinson-Szekely a également lancé sa chaîne Youtube qui compte plus de 4000 abonnés, enseigne le yoga au sein de la structure Core Power Yoga à San Francisco, organise des ateliers sur la méditation en collaboration avec San Francisco Bay Accueil et achève l’écriture de son premier livre pour enfants. L’histoire d’un petit sachet de thé parcourant la ville à la recherche d’un meilleur ami. On la retrouve enfin sur TikTok dans une série de drôles d’épisodes intitulés « Dead or Meditating » où la spécialiste s’invite dans les endroits les plus insolites pour méditer, et sourire.

Elections: quand le Conseiller culturel français aux États-Unis sort de sa réserve avec fracas

Que faire si le Rassemblement National arrive au pouvoir ? La question taraude nombre de fonctionnaires français. À Paris, des cabinets de recrutement spécialisés racontent être assaillis de demandes de hauts fonctionnaires cherchant dans l’urgence une reconversion dans la privé, au cas où… Tout cela se fait dans l’ombre, devoir de réserve oblige. Mais l’un d’entre eux a décidé de s’exprimer publiquement. Conseiller culturel de l’Ambassade de France aux États-Unis, et directeur de la Villa Albertine à New York, en poste depuis février, Mohamed Bouabdallah rompt son devoir de réserve, avec fracas, en publiant une tribune signée de son nom dans Le Monde.

Le texte, titré « Je vis comme une grande souffrance le fait que la loyauté des binationaux puisse être ainsi questionnée », détaille pourquoi il a décidé de mettre de côté l’obligation de réserve du fonctionnaire pour exprimer son opposition de citoyen, en des termes peu amènes. « Pour ceux qui en doutaient encore, les déclarations de Jordan Bardella, pour qui les « postes sensibles » seraient interdits aux binationaux, confirment ce que l’on savait déjà : le RN s’inscrit dans la droite ligne du régime raciste de Vichy, cet « État dit “français” » que le général de Gaulle, l’honneur de la France, déclara nul et non avenu. »

Le diplomate (qui avait été nommé ambassadeur au Burkin Faso l’an dernier avant que la junte au pouvoir ne refuse sa nomination) esquisse même ce qui sera d’après lui la méthode employée par l’éventuel futur gouvernement Rassemblement National : « Ce sera sans doute une version très XXIe siècle : pas par une loi ou un décret, qui pourraient être censurés, mais par le biais, hors contrôle du juge, des habilitations au secret et des nominations à la discrétion du gouvernement. Il est tellement simple pour un pouvoir organisé et méthodique de freiner des carrières, d’écarter des gêneurs et de cultiver le soupçon : « Votre cousin est imam ? C’est embêtant. »

Fils de deux parents immigrés algériens, Mohamed Bouabdallah avait raconté à French Morning son parcours de pur produit de la méritocratie républicaine : des petits boulots pour payer ses études à Math Sup, Dauphine, Sciences Po et finalement l’ENA. Binational lui-même, puisqu’il a hérité de la nationalité algérienne de ses parents, il ajoute dans sa tribune du Monde vivre « comme une grande souffrance le fait que notre loyauté puisse être ainsi questionnée. Et je vis tout aussi mal, si ce n’est plus, qu’il n’y ait pas de réaction collective face au retour de l’ignoble et qu’on en soit à se demander si le programme du RN est économiquement viable ou pas. Peu importe la liberté, du moment qu’il y a la richesse ».

Tout en appelant à faire barrage au Rassemblement National (« y compris en votant pour le Nouveau Front populaire »), il annonce aussi ce qu’il fera « si un tel malheur doit arriver » : « je ne les laisserai pas me prendre. Je démissionnerai. Entre bourreau et résistant, j’ai choisi. »

Lire la tribune dans Le Monde.