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Super Bowl à Houston: comment profiter de l'évènement ?

Le grand jour approche. Dimanche 5 février, le Super Bowl, la finale du championnat de football américain, se déroulera au NRG Stadium de Houston. Cet évènement, qui attire plus d’un million de personnes en ville, est l’occasion de nombreuses festivités tout au long de la semaine qui précède le match.
Des festivités
Si vous cherchez une place pour le match, vous pouvez encore achetez des billets ici. Les prix commencent à $3 275… Rassurez-vous, vous pouvez aussi profiter de l’effervescence générée par l’évènement sans aller au stade. Pour cela, rendez-vous au NFL Experience qui ouvrira ses portes le week-end du 28-29 janvier et du 1er au 5 février au George R. Brown Convention Center à Downtown (1001 Avenida de las Americas). Sorte de Disneyland du football américain, la manifestation regroupe toutes sortes d’attractions comme des jeux interactifs, des démonstrations, un terrain pour pratiquer ses “kicks” et ses “punts”, des photos souvenirs, les boutiques officielles des équipes, des sessions d’autographes par les joueurs, etc… L’entrée est à $35 pour les adultes et $25 pour les moins de 13 ans. Les billets sont disponibles sur Ticketmaster.com.
Le 28 janvier marque aussi le début de Super Bowl LIVE, festival gratuit qui se déroulera downtown, dans le parc de Discovery Green (1500 McKinney St.). L’attraction phare sera certainement Future Flight. Construit avec l’aide de la NASA, elle simule un vol spatial sur Mars et son retour sur terre au moyen d’un masque de réalité virtuelle et d’une “drop tower” de 30 mètres de haut. Le vol dure plus de deux minutes et se termine sur la pelouse du NRG stadium au moment du coup d’envoi du Super Bowl. Sensations garanties !
A côté de cela, la scène du Super Bowl LIVE rassemblera une sélection d’artistes de tout premier plan, tous originaires de Houston ou du Texas, afin de célébrer la richesse de la musique locale. Au programme, le 2 février : Solange, Rio Glasper et Lizzo ; le 3 février : Leon Bridges, Shakey Graves et Rober Ellis ; le 4 février : ZZ Top, Gary Clark Jr et The Suffers.
Enfin, une exposition baptisée Houston Live sera consacrée à l’histoire de la ville.
Des soirées
La semaine précédant le Super Bowl sera riche en soirées. Outre les soirées prestiges de Playboy, Maxim ou encore Rolling Stone, The Big Texas Party (the party for people that love Texas) aura lieu le 2 février au Silver Street Studios (2000 Edwards St). Soirée typique Texas, il y aura du barbecue (préparé par dix des meilleurs pitmasters de la ville), de la bière et la country de Bart Crow. Billets à $125.
Mais pour les vrais fans de football américain, l’action débutera le 30 janvier à 7pm lors de l’Opening Night Party au Minute Maid Park (501 Crawford St.). Les fans pourront assister aux interviews des joueurs par les media et à plusieurs concerts. Billets de $20 à $30.
Des routes barrées
Avec près d’un million de visiteurs attendus dans la ville pour le Super Bowl, la circulation à Houston, déjà difficile, promet d’être impossible. Pour pallier l’afflux de trafic, la ville a mis en place un programme #knowbeforeyougo comportant plusieurs volets.
Soixante deux mille places de parking (12 000 pendant les heures ouvrées) seront réservées downtown pour les évènements liés au Super Bowl. Apres s’être garés, les fans pourront prendre les Special Event Circulators pour se rendre à leur destination. Une app est également disponible pour réserver et payer son parking en avance.
Les transports en commun seront renforcés pour l’occasion et leur utilisation vivement encouragée pour se rendre dans le centre.
Les principales routes barrées entre le 26 janvier et le 6 février sont : Polk Street (entre Austin et LaBranch), Dallas Street (entre Austin et LaBranch) et LaBranch Street (entre Walker et Bell). Autour de Discovery Green: Avenida De Las Americas, McKinney Street et Lamar Street. Un plan complet des routes fermées est disponible ici.

"Le voyage de Fanny" au prochain French Movie Nights à New York

Dans le cadre des French Movie Nights, “Le voyage de Fanny” (“Fanny’s Journey”) de Lola Doillon sera projeté à la Scandinavia House à New York le 5 février à 3pm.
Le film raconte la fuite de huit enfants juifs sous la France de Vichy. D’abord réfugiés dans la Creuse, ils doivent se rendre seuls en Suisse pour échapper aux Allemands et à la police française. La jeune Fanny prend rapidement la tête du groupe qu’elle tente tant bien que mal de mener à bon port. Lola Doillon (“Contre toi”, “Dix pour cent”) signe un film familial, adapté de l’histoire vraie de Fanny Ben-Ami.
“Le voyage de Fanny” sera projeté en français et sous-titré en anglais.

10 conseils pour acheter un bien immobilier en Californie

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(Article partenaire) Aux Etats-Unis, tout va vite. Une transaction bien menée peut être bouclée en un ou deux mois. Il est donc important de bien comprendre le processus d’achat pour être prêt à sauter sur une opportunité dès qu’elle se présente.
1-    Pour bien démarrer votre projet immobilier, ne perdez pas de temps ! Faites appel à un professionnel dès le départ pour en apprendre plus sur le marché et ainsi clarifier vos idées.  
2-    En Californie, toutes les offres disponibles sont consultables sur une base de données centralisées, le MLS (Multiple Listing Service). Par conséquent, pas besoin de passer par plusieurs agences, un seul agent suffit.
3-    Il est impératif de discuter avec un banquier rapidement pour connaître les conditions d’emprunt. Un achat peut être reporté en raison d’un crédit score trop bas ou d’un manque de lignes de crédit. Mieux vaut s’y préparer. Votre agent saura vous orienter vers les meilleurs professionnels compte-tenu de votre situation financière.
4-    Le “pre-approval” est la clef de voûte. Il est indispensable pour savoir combien vous pouvez emprunter et pour pouvoir présenter une offre. Une fois tous vos documents financiers fournis (feuilles d’imposition, fiches de paye, copies de vos comptes, etc.), votre banquier peut vous pré-approuver sous 24h ou 48h.
5-     Si les fonds pour votre down-payment sont à l‘étranger, n’attendez pas pour les rapatrier. Le transfert prend souvent plus longtemps que prévu. Il en va de même si vous devez liquider des actions ou obligations ; attention aux périodes de vesting !
6-    Votre famille offre de vous donner un coup de pouce ? Si vous envisagez de faire appel à des fonds familiaux, mieux vaut avertir le banquier dès le départ. La traçabilité des fonds est un facteur important aux US et doit être certifiée.
7-    Il n’y a pas de marché de particuliers en Californie. Cela est dû à la complexité des contrats. Cependant, votre agent peut avoir accès à des bien “off-market” qui ne sont pas sur le MLS. N’hésitez pas à le lui demander.
8-    Pour visiter des biens, il est possible de vous rendre aux portes-ouverts (“open house”) prévues le weekend (le plus souvent le dimanche de 2-4pm et parfois le samedi après-midi également) ou de demander à votre agent d’organiser des visites privées.
9-    Une fois que vous avez trouvé un bien qui vous intéresse, votre agent s’occupera de demande le “disclosure package” à l’agent du vendeur. Ne vous laissez pas intimider par la taille de ce document ; qui peut facilement atteindre plusieurs centaines de pages ! Même s’il est impératif de tout le lire car il contient des informations essentielles, votre agent est là pour vous aider à le comprendre.
10- Il n’est pas rare que la maison de vos rêves fasse également battre le coeur d’un ou plusieurs acheteurs. N’hésitez pas à vous démarquer en écrivant une lettre personnelle destinée aux vendeurs. Une photo ou une anecdote peuvent faire basculer les choses en votre faveur.
N’hésitez pas à contacter Isabelle Grotte si vous voulez discuter de votre projet immobilier.
Isabelle Grotte
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isabellegrotte.com
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Rouge Tomate renaît de ses cendres à Chelsea

Les fans de Rouge Tomate ont retrouvé un sens à la vie. Le restaurant étoilé, qui avait fermé en 2014 son superbe espace sur deux niveaux à Midtown en raison d’une hausse de loyer, prend ses marques dans un autre quartier: Chelsea.
On n’avait pas fini. Le concept marchait bien. Ce sont des raisons structurelles qui nous ont poussées à bouger. On s’est demandé si ça valait le coup de continuer et on s’est dit que oui! Il n’y avait pas de raison d’arrêter”, explique Pascaline Lepeltier.
La Française, sommelière dans l’ancien Rouge Tomate, est passée aux commandes du nouveau avec un autre transfuge: le chef Andy Bennett en cuisine. “Rien n’a changé dans le principe. On a la même attention portée à la nutrition, à la santé. On est même plus global en terme de développement durable.

Ce qui a changé, en revanche, c’est l’espace, plus modeste. Alors que l’ancien Rouge Tomate, situé dans l’ancien, pouvait accueillir près de 400 personnes, le nouveau compte 150 places. L’espace est divisé entre un bar de soixante places et un restaurant, séparés par une porte en bois coulissante, clin d’oeil à l’étable que fut autrefois le bâtiment.
Les plantes posées sur les tables ou accrochées dans des bacs aux murs, le bois omniprésent du sol au plafond, cuisine ouverte : ce Rouge Tomate 2.0 dégage une impression de rusticité, “plus en adéquation avec le concept” que l’ancienne salle. “On voulait recréer un concept plus casual, avec une cuisine plus simple, plus de vins, plus de cocktails“, souligne Pascaline Lepeltier.
C’est la première fois que la Française, une des rares femmes à détenir le prestigieux titre de “master sommelier”, se retrouve à la tête d’un établissement. Elle connaît la maison par coeur pour avoir rejoint le restaurant de Midtown “six mois après l’ouverture“.
Depuis la fermeture du premier Rouge Tomate, elle n’a pas chômé, voyageant pendant un an pour trouver les meilleurs vins. Et ça se voit: la nouvelle carte (ou livre) des vins compte une centaine de pages et contient 1 600 bouteilles. “J’ai eu la chance de pouvoir faire d’une partie de l’espace un bar à vins et cocktails. J’ai l’opportunité d’avoir plus de vins à la carte, glisse-t-elle. C’est une chance pour moi“.
La dynamique sommelière, qui a étudié la philosophie avant de se réorienter dans le vin, doit bientôt repartir dans la vallée de la Loire pour aller à la rencontre de producteurs. “Ce n’est pas facile d’ouvrir un restaurant qui est le même mais qui n’est pas le même. Mais nous avons été agréablement surpris car les clients ne nous avaient pas oubliés“.

Une biographie musicale de Claude Debussy à Los Angeles

Quand “Carmen” reprend Claude Debussy, ça donne un moment insolite. Accompagnée au piano par Manuel Arrellano et dirigée par Peter Medak, la cantatrice américaine Julia Migenes interprètera “Debussy: His Letters and His Music” en première mondiale à l’Odyssey Theatre, du vendredi 10 au samedi 25 février.
Après s’être illustrée dans les comédies musicales de Broadway – dont “West Side Story” -, la soprano a été reconnue en France pour son rôle dans le “Carmen” de Francesco Rosi en 1984. Ce tremplin l’amènera à passer de la variété à l’opéra, tourner en Europe, enregistrer 30 CDs et multiplier les Prix.
Durant deux semaines, elle offrira un portrait musical du compositeur français Claude Debussy, évoquant sa jeunesse et sa lutte contre un monde musical conservateur. Julia Migenes a découvert “Clair de Lune” à l’âge de 7 ans, et fut touchée par ce compositeur de la fin du XIXe siècle-début du XXe siècle.

Décret Trump sur l'immigration: les Français des USA doivent-ils le craindre ?

Ça part dans tous les sens“. Il n’y a pas que dans les aéroports américains et internationaux que le décret de Donald Trump sur l’immigration a semé le trouble. Dans les cabinets d’avocats d’immigration comme celui de Florian Dauny, aussi.

Cet avocat français basé à Miami, comme d’autres à travers le pays, se retrouve en première ligne pour répondre aux questions de demandeurs ou de titulaires de visas ou de cartes vertes inquiets de ne pas pouvoir arriver ou revenir aux Etats-Unis. Et pour l’heure, compte-tenu des changements presque quotidiens survenus depuis la signature du décret, vendredi soir, difficile d’apporter des réponses définitives.

Une chose est sûre, cependant: “le décret ne concerne pas les Français à moins qu’ils aient une double nationalité avec l’un des sept pays” visés par la suspension de 90 jours d’entrée sur le territoire américain (Yemen, Irak, Iran, Syrie, Soudan, Somalie, Libye), rappelle l’avocat.

Il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour les Français qui ne partagent pas leur nationalité avec l’un de ces sept pays“, renchérit Julie Leiba Gharagouzloo, fondatrice du cabinet JLG Immigration à Boston. Aux binationaux français dont la seconde nationalité est visée par le décret, elle conseille de présenter leur passeport français lors de leur arrivée à la frontière. “S’ils ont eu leur visa en tant que Français, ils devraient pouvoir passer sans problème“. Même chose pour les titulaires d’une carte verte.

Mais, cautionne-t-elle, la confusion est telle parmi le personnel d’immigration aux frontières, que les conditions d’admission sur le territoire peuvent varier d’un point d’entrée à un autre. Selon elle, l’aéroport international Logan à Boston serait l’un des plus sûrs en raison de la décision, dimanche matin, d’un juge fédéral de Boston interdisant les expulsions et la mise en détention d’immigrés en situation régulière. Bémol: cette décision ne vaut que pour sept jours.

“Etre précautionneux”

Plus que jamais, je conseille à tous les immigrés aux Etats-Unis de respecter leur statut car il y a un raffermissement de la politique d’immigration. Pour les touristes, il est important de ne pas travailler ou d’accepter une activité qui créé de la valeur. Les étudiants aussi ne peuvent pas travailler à moins d’avoir une autorisation spécifique, poursuit l’avocate. Les gens se laissent prendre au piège. Il faut être précautionneux“.

Basée à New York, Sophie Raven recommande, elle, à ses clients ayant une bi-nationalité issue de l’un des sept pays visés de ne pas quitter le territoire pour la durée du décret, soit 90 jours. Les autres aussi doivent s’attendre à des changements. “Les demandes de visas vont être plus scrutées, surtout quand elles émanent de musulmans ou de personnes avec des noms musulmans. Cela ne veut pas dire que les visas seront refusés“, avance-t-elle.

L’avocate dit avoir été contactée par des Français inquiets de la possibilité de voir s’arrêter le programme d’exemption de visa. D’autres, des francophones libanais, se demandent si le Liban sera ajouté à la liste des pays interdits. “Je peux seulement répondre que la situation est mouvante. Je ne veux pas parler au conditionnel pour ne pas faire plus peur que nécessaire“, poursuit maître Raven.

L’administration Trump a, en tout cas, signalé son intention de réviser certains programmes de visas, comme le H-1B, pris pour cible par Donald Trump pendant la campagne.

Pour ceux qui envisagent de faire une demande de H-1B, on ne sait pas pour le moment à quelle sauce ils vont être mangés. Je ne pense pas qu’il y aura de changement radical, mais il se peut que les détails soient modifiés. Les détails peuvent avoir leur importance, souligne Florian Dauny. Des postes clés de l’administration sont occupés par des gens qui sont anti-immigration depuis longtemps. Il faut bien comprendre que les choses vont changer, mais on ne sait pas dans quel sens pour le moment“.

À Miami, des Français contre l'esclavage des enfants

Audrey Decker et son époux Thibault ne sont pas du genre à faire les choses à moitié.
Après une inauguration réussie au siège des Nations Unies à New York, ils s’apprêtent à installer leur exposition Street Art for Mankind (SAM) à Miami, dans le quartier de Little River, du 10 au 20 février.
Leur ambition: réunir les meilleurs artistes de rue internationaux pour dénoncer l’esclavage des enfants dans le monde, quelle que soit sa forme. “Grâce notamment à l’action du Prix Nobel de la Paix Kailash Satyarthi, l’esclavage des enfants a diminué de 30%, soit 78 millions de personnes, depuis 2000. Il y a eu de grands progrès, mais c’est comme les épidémies: si vous ne mettez pas la pression, ça revient. Il faut continuer. Si on poursuit l’effort, on peut réussir à l’éradiquer“, affirme Audrey Decker.
Venu à Miami en 2009 dans le cadre de l’expatriation professionnelle de Thibault Decker, le couple a créé une agence de communication et d’événementiel Wasabiz, bien connue des Français de Miami. Une collaboration avec Kailash Satyarthi, Prix Nobel de la Paix 2014, connu pour son action contre le travail des enfants, va créer “un déclic“. “On voulait faire quelque chose avec plus de sens que ce qu’on voyait dans le monde corporate”, raconte Audrey Decker. Son mari avait organisé des expositions avec des artistes de rue, notamment en Pologne, et la paire savait qu’elle voulait renouveler l’expérience. “Ça avait du sens d’utiliser l’art de rue pour les enfants“.
Pour le couple Decker, SAM est désormais un projet à temps plein – “on ne peut pas le faire à moitié !“. “Nous avons le statut de non profit, poursuit Audrey Decker. C’est un mouvement grassroots. Chacun se dépasse pour lui“.
À Little River, ils prévoient une exposition géante en plein air qui redonne un souffle nouveau à la technique fétiche des Surréalistes dans les années 1930 : le cadavre exquis.
Une trentaine d’artistes évolueront chacun dans leur espace sans visibilité sur l’œuvre de leurs confrères et créeront 65 pièces murales, formant ainsi un labyrinthe dans lequel les visiteurs pourront déambuler.
Le but de cet évènement: de mettre aux enchères les œuvres pour récolter des fonds qui seront reversés à la fondation de Kailash Satyarthi. Ce dernier sera d’ailleurs présent lors de l’inauguration vendredi 10 février.
Organiser une telle exposition Miami a du sens: c’est un lieu emblématique dans le monde du street art, notamment grâce au quartier de Wynwood, véritable repaire pour l’art urbain. L’envers de la carte postale est moins glamour. En effet, le Sud de la Floride est également la troisième plateforme américaine en matière de trafic sexuel…

Photo@streetartmankind
Photo@streetartmankind

Plusieurs journées thématiques sont programmées. Le samedi 18 février sera dédié à la France avec « Joie de vivre, en référence à l’espoir que nous voulons redonner à tous ces enfants », explique Audrey Decker. Des ateliers interactifs et classes d’art, notamment animées par l’artiste français Lyes sont annoncées pour ce jour-là. « C’est bien plus qu’une exposition de street art. Notre évènement est une grande célébration de l’enfance et de l’espoir qui l’accompagne. SAM s’adresse aussi bien aux passionnés d’art qu’aux familles. »
Les prochaines expositions auront lieu à Paris, Sao Paulo, Dubai et Seoul jusqu’en 2021.
Photo@streetartmankind
Photo@streetartmankind

Un atelier pour enfants avec l'auteure Marion Bataille à Coral Gables

Dans le cadre de sa tournée aux Etats-UnisMarion Bataille sera à la librairie Books and Books de Coral Gables le samedi 4 février à 11:30am. Illustratrice de formation, la jeune femme est une pionnière du livre pop-up et travaille régulièrement pour de grands magazines.
Lors de sa visite, Marion Bataille proposera un atelier pour enfants en français et en anglais en lien avec son ouvrage AOZ. Objectif: apprivoiser l’écriture via le découpage et le collage typographique. Les enfants pourront alors élaborer leur propre livre avec leur nom calligraphié.
Marion Bataille en profitera pour présenter aussi sa méthode, son parcours, son univers. Les curieux pourront poser des questions et échanger avec l’illustratrice.

Des dragons à LA pour le Nouvel an chinois

2017 sera l’année du coq de feu. Et pour la fêter, c’est une parade de dragons et de costumes traditionnels qui va déambuler dans Chinatown, le samedi 4 février.
Organisée par la Chinese Chamber of Commerce of Los Angeles, la 118e édition de la Golden Dragon Parade partira de Hill St et Temple St à 1pm, remontera sur Hill jusqu’à Bernard Street, avant de redescendre jusqu’à Broadway pour arriver à Cesar Chavez/Broadway St.
Sur le rythme des tambours, cymbales et des pétards, les flotteurs et fanfares défileront dans Chinatown, devant des milliers de spectateurs, ce qui en fait la plus importante manifestation culturelle du Sud de la Californie. Outre la culture chinoise, la parade célèbre le nouvel an lunaire, le jour férié le plus célèbre pour la communauté asiatique (1,5 million de personnes dans le Sud de la Californie).
La fête ne s’arrêtera pas là. La Chinatown Central Plaza sera animée par les démonstrations de kung-fu, de musiques traditionnelles, les tournois de ping-pong. Les participants pourront profiter d’ateliers pour enfants (origami, peinture faciale…), de food-trucks et des brasseries locales présentes.

Un gala "Mille et une Nuits" pour la FIPA à Miami

“Mille et une Nuits”. Tel est le thème du gala 2017 de la FIPA, l’association de promotion de l’enseignement français à Miami.
Le rendez-vous aura lieu le 25 février à la Résidence consulaire. Les tickets sont en vente jusqu’au 21 février. FIPA (French International Program Association) gère les programmes français de cinq écoles publiques de la ville (Coconut Grove ElementarySunset ElementaryGW Carver Middle SchoolISCHSISPA).
Le gala permettra de lever des fonds pour financer les missions de l’association, comme la formation des enseignants, l’achat de matériel pédagogique et l’organisation d’évènements notamment.

San Francisco célèbre le centenaire de la mort de Rodin

Le 17 novembre 1917, Auguste Rodin meurt à Meudon, à l’âge de 77 ans. Alma de Bretteville Spreckels, qui fit cadeau du musée Legion of Honor à la ville de San Francisco en 1921, rencontra le sculpteur dans son studio à Paris en 1915, et commença à collectionner ses oeuvres.

A l’occasion du centenaire de la mort de l’artiste, “Auguste Rodin: The Centenary Installation” retrace la carrière du maître en une cinquantaine de sculptures en marbre ou en bronze et moulages, issus de la collection permanente du musée. La particularité de cette exposition, qui se tient jusqu’au dimanche 9 avril, est de ne présenter que des oeuvres réalisées du vivant de Rodin.

Un apprentissage difficile

L’exposition se veut très didactique, avec de nombreux panneaux explicatifs et s’organise logiquement de façon chronologique. La première salle, dédiée aux oeuvres de jeunesse, retrace les difficultés rencontrées par Rodin dans son apprentissage: très myope, c’est un élève peu brillant. Il se montre toutefois doué pour le dessin. Il tente par trois fois la concours d’entrée aux Beaux-Arts, sans succès. Ses choix déroutent ses contemporains, comme en témoigne “L’homme au nez cassé”, qui est loin des canons de beauté de l’époque.

Rodin passe plusieurs années chez le sculpteur Carrier-Belleuse, et voyage en Italie. La reconnaissance de son travail arrive enfin en 1877, avec “L’Age d’Airain”, une statue qui rend hommage à “L’esclave mourant” de Michel-Ange. Rodin a déjà 37 ans. Il est accusé d’avoir créé son moule directement sur son modèle, car les détails sont saisissants de vérité. Il répond aux critiques en créant des oeuvres aux proportions plus grandes que nature, prouvant qu’il sculpte bien ses moules: son “Saint Jean-Baptiste” est dépeint marchant et parlant, une révolution à l’époque. Rodin utilise différents produits chimiques pour mettre en valeur ici la rondeur des mollets ourlés de vert, là les saillies mordorées des abdominaux. Le gouvernement lui achète l’oeuvre, Rodin obtient enfin la reconnaissance qu’il espérait.

L'Age d'Airain
L’Age d’Airain

Saint Jean-Baptiste
Saint Jean-Baptiste

La consécration d’un artiste prolifique

La deuxième salle est celle de la consécration: on y trouve, entre autres, “Le Baiser” et “Les trois ombres”. La relation tumultueuse entre Rodin et son élève la plus brillante est brièvement évoquée à travers deux bustes: un moulage en plâtre de Camille Claudel réalisé par Rodin en 1880, et une tête de bronze du maître créé par son élève et muse.

Camille Claudel par Rodin
Camille Claudel par Rodin

Rodin par Camille Claudel
Rodin par Camille Claudel

Grande absente de l’exposition, et pourtant omniprésente, “La Porte de l’Enfer” est le point de départ de nombreux chefs d’oeuvre. Jamais terminée du vivant de Rodin, “La Porte de l’Enfer” est une commande de l’Etat: Rodin doit réaliser une porte monumentale pour un futur musée d’arts décoratifs à Paris. Entre 1880 et 1900, Rodin va modeler plus de 220 personnages. Certains finiront par devenir des sculptures indépendantes: “Le Penseur”, dont l’une des sept sculptures réalisées du vivant de Rodin se trouve au Legion of Honor; “Les Trois Ombres”, qui surmontent “La Porte de l’Enfer” et qui occupent une place de choix dans la salle Rodin du musée, ou encore “Le Baiser”.

Le Penseur
Le Penseur

Le Baiser, avec Les Trois Ombres en arrière-plan
Le Baiser, avec Les Trois Ombres en arrière-plan

Une renommée internationale

Rodin continue d’exécuter des commandes officielles: la ville de Calais lui demande de représenter le sacrifice de six notables de la ville, qui se livrèrent aux Anglais en 1346, pour épargner le reste de la ville. Dans la dernière dédiée à l’exposition, des miniatures des “Bourgeois de Calais”, réalisées en même temps que les originaux, sont exposées. On apprend que Rodin aimait sculpter ses personnages nus avant de les habiller, comme en témoigne le moulage d’un des bourgeois dont la jambe est visible sous sa bure.

Les Bourgeois de Calais
Les Bourgeois de Calais

Détail du moulage d'un des Bourgeois de Calais
Détail du moulage d’un des Bourgeois de Calais

A l’Exposition universelle de Paris de 1900, Rodin expose ses oeuvres dans un pavillon qui lui est consacré. Des milliers de visiteurs les découvrent, lui assurant une gloire internationale. Il commence à diversifier ses matériaux, et s’intéresse au marbre. Sont exposés un visage de Victor Hugo, que Rodin admirait beaucoup, et une allégorie de “La Nature”, sous la forme d’Eve Fairfax, une Anglaise qui lui servit de modèle de 1901 à 1909.

Eve Fairfax
Eve Fairfax

Le centenaire de la mort de Rodin sera célébré durant toute l’année, avec une succession d’expositions, outre celle-ci: deux artistes contemporains, Urs Fisher (22 avril-9 juillet) puis Sarah Lucas (15 juillet-1er octobre), viendront éclairer les oeuvres de Rodin de leurs créations; et du 14 octobre 2017 au 28 janvier 2018, vingt tableaux de Klimt, dont on fêtera aussi les cent ans de la mort, seront exposés.

La Silicon Beach, nouvelle Mecque de la réalité virtuelle

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Le casque sur les yeux, armé de deux contrôleurs, nous voilà plongés dans la peau d’Iskender, un prince en quête de la “fleur d’immortalité”, navigant à 360 degrés, au milieu des esprits d’un monde oublié fantasmagorique. L’objectif: capturer des pétales virtuels contenus dans des créatures magiques qui dansent autour de nous, tout en se laissant porter par une musique envoutante, inspirée du compositeur Paul Dukas.

Création du studio parisien Innerspace, spécialisé dans la réalité virtuelle, “Firebird” mêle  musique, chorégraphie, narration et jeu. “C’est une nouvelle forme de divertissement qui se développe. Ce que l’on appelle la Virtual Reality (VR) experience. A mi-chemin entre le film et le jeu interactif”, explique Marc Jackson.

Ce business angel franco-américain est le fondateur de Seahorn Capital Group, un accélérateur de start-ups européennes, basé à Venice, spécialisé dans le domaine des contenus de réalité virtuelle et augmentée (VR/AR). Innerspace est l’une des jeunes pousses prometteuses avec lesquelles travaille Marc Jackson. 

“J’aide plusieurs entreprises européennes – françaises, allemandes, suisse … – à atteindre le “niveau supérieur”, en établissant des bureaux et holdings aux Etats-Unis, afin qu’elles puissent y construire des relations stratégiques dans l’industrie du VR/AR  (notamment parce que le fait d’être implanté aux Etats-Unis est souvent perçu comme un gage de sérieux), explique Marc Jackson. Mon but est aussi de les aider à lever des capitaux auprès de Venture Capitalists américains. En Europe, il n’y a pas beaucoup de VC qui soient prêts à investir massivement dans les entreprises de contenu de VR/AR”.

Détecter les tendances en avance

A Los Angeles, en revanche, les capitaux affluent pour financer ce domaine en plein essor dans la Cité des Anges. En 2014, le rachat d’Oculus (une start-up basée à Irvine, spécialisée dans le domaine de la réalité virtuelle) par Facebook, pour 2 milliards de dollars, a marqué un véritable tournant. “Grâce notamment à l’influence d’Hollywood, Los Angeles est actuellement la ville leader dans le domaine du contenu de VR/RA, estime Marc Jackson. Son avance va probablement se confirmer et s’étendre petit à petit à d’autres disciplines que le divertissement, comme l’architecture et l’immobilier”.

Implanté en plein coeur de la Silicon Beach de LA, où sont présents tous les géants de la Tech (de Google à Facebook en passant par Snapchat), Marc Jackson partage ses locaux avec la multinationale française Havas. Baptisé “Havas 18”, ce bureau a été ouvert en 2013 “dans le but d’être pro-actif dans de nouveaux domaines en plein développement comme celui de la VR”, raconte Thomas Jorion, responsable de la stratégie et de l’innovation.

“Nous faisons de la recherche universitaire, travaillons avec des start-ups, des VC. Notre but: détecter avec 18 mois d’avance, les nouveaux sujets qui émergent, les comprendre et les activer en aidant les marques avec lesquelles nous travaillons à comprendre  ce qu’elles peuvent faire avec ces nouveaux outils”. Havas a créé d’autres bureaux de ce type à Seoul et Tel Aviv. Aux Etats-Unis, le choix de Los Angeles a été une évidence. “LA, c’est un marché-test, très centré sur le consommateur. Mais c’est surtout la convergence de la Tech, du contenu et de la culture”.