Alors que la polémique autour du rôle de Pénélope Fillon bat son plein en France, Muriel Reus, porte-parole de François Fillon et fondatrice du mouvement “Les Femmes avec Fillon“, animera un dîner-débat le 1er février à New York.
Ce groupe de soutien compte 50 comités en France, selon les organisateurs. Lors du dîner, monté par le Comité de soutien new-yorkais du candidat Les Républicains, Muriel Reus parlera des propositions de l’ancien premier ministre pour les femmes.
L’évènement aura lieu à Bistrot Vendôme dès 7pm. Un menu prix fixe de $55 est proposé. RSVP avant le lundi 30 janvier. Les places sont limitées.
"Les Femmes avec Fillon" organisent un dîner-débat à New York
Trois jours sur la côte du Connecticut
Le Connecticut est un vaste Etat aux paysages très variés. A quelques kilomètres seulement de New York, il offre de multiples possibilités de balades pour le week-end. French Morning vous propose une escale sur la côte, escarpée et découpée, entre grandes plages de sable fin et petites criques.
Jour 1: Sur la route de Madison
En fait, l’histoire d’amour entre Clint Eastwood et Meryl Streep n’a pas été tournée à Madison, Connecticut, mais à Madison Iowa. Qu’importe, Madison vaut le détour. Cette petite ville qui fait face à Long Island se situe exactement entre New York et Boston.
Le premier établissement européen remonte ici à 1641 et vous pourrez encore admirer la Meigs-Bishop House dont la construction remonte à 1690, ce qui en fait l’un des plus vieux bâtiments du Connecticut. Côté shopping, les boutiques sympa se regroupent le long de la Boston Post Road. Que vous soyez ornithologue confirmé ou du dimanche, ne manquez pas de faire un tour par Audubon Shop.
La Scranton Library vaut aussi le détour. Le bâtiment a été offert à l’association des amis des livres de Madison par Mary Eliza Scranton en 1901 et c’est l’architecte new-yorkais Henry Bacon (à l’origine du Lincoln Memorial) qui l’a construit.
L’intérêt de Madison, c’est aussi (et surtout) ses plages ! Hors saison, elles sont ouvertes mais pas les services. Il existe trois plages municipales mais notre préférence ira hésiter à la Surf Club Beach avec son aire de pique-nique quasiment les pieds dans l’eau, les jeux pour les enfants et le petit bar avec vue sur l’océan, où l’on trouve des sandwiches et des plats basiques. Attention, c’est un BYOB (“Bring your own booze”). A noter le prix exorbitant du parking pour les non-résidents: 40 dollars la journée.
Pour éviter ça, seule solution: la plage publique de Hammonasset. Le parking y est deux fois moins cher et la plage a très bonne réputation.
Jour 2: Stony Creek et les Thimble Islands
Ambiance petit village de bord de mer, Stony Creek a gardé son authenticité. Ici pas de chaînes de magasins, pas de chaînes d’hôtels, c’est plutôt B&B et petite épicerie du coin. On se croirait dans le Golfe du Morbihan avec les dizaines d’îles au large qui constituent l’archipel des Thimble. Certaines, minuscules, abritent juste une maison et un ponton, d’autres sont des réserves naturelles comme Horse Island, propriété de Yale University.
Pour faire le tour des îles en bateau, il existe plusieurs compagnies (Thimble Island Tours ou Thimble Islands Cruise notamment) qui proposent la même chose: 45 minutes de croisière avec des commentaires avisés sur l’histoire de l’archipel et ses légendes. Il parait que Captain Kidd, un pirate d’origine écossaise, y a caché un fabuleux trésor avant son exécution à Londres en 1701.
Si vous voulez déjeuner sur place, le Stony Creek Market jouit d’une vue imprenable sur les îles. On y mange de très bonnes salades (celle au crabe est un régal), des sandwiches, et les desserts maisons sont délicieux.
Jour 3: Mystic, Stonington et Noank
Mystic est une petite cité balnéaire typique, avec sa Main Street remplie de petites boutiques locales et son pont à bascule.
Pour connaître l’histoire de la ville et de son port, dirigez vous vers le Mystic Seaport, qui comprend un quartier du XIXe siècle avec de vrais bâtiments d’époque et un baleinier du début du XXe siècle, à la grande époque de la chasse au cétacé au large du Connecticut.
Ne pas manquer non plus l’aquarium avec son couple de bélugas. Les enfants adoreront le bassin tactile pour caresser les raies manta. Petit conseil: l’entrée est moins chère sur internet ou en passant par l’office du tourisme.
Enfin, impossible de ne pas faire une pause à Mystic Pizza, immortalisée en 1988 par le film éponyme avec Julia Roberts en jeune serveuse provinciale. Le film est diffusé en boucle sur différents écrans et les photos du tournage sont sur tous les murs, mais on y mange très bien et pour pas très cher.
A quelques kilomètres sur la côte, se trouve le village de Stonington au bout d’une presqu’île. Ses deux rues principales donnent sur le vieux phare et une très jolie petite plage. Les maisons en bois datent toutes de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe et ont appartenu à des capitaines ou des négociants. Pour se restaurer, on vous conseille Indulge Coffee sur High Street, pour ses canapés au coin du feu en hiver. Pour un déjeuner en terrasse, préférez le Breakwater.
Enfin, vous ne pouvez pas quitter Mystic et sa région sans passer par le port de Noank qui s’est spécialisé au début du XXème siècle dans la pêche au homard.
Trois institutions font la renommée du petit village aujourd’hui: Abbott’s Lobster in the rough et Costello’s clam Shack sont ouverts de mai jusqu’à Labor Day. Ford’s Lobster (15 Riverview Ave, Groton) est lui ouvert toute l’année et le personnel est particulièrement sympathique. Les trois établissements sont BYOB et proposent des terrasses sur la mer et les côtes de Mason’s Island juste en face.
Fresh Baguette à l’assaut de Washington
Même avant de recevoir le Prix public du concours de la meilleure baguette de Washington, Fresh Baguette s’était fait une place spéciale dans le coeur des amateurs de pain de la Capitale.
Ouverte il y a tout juste trois ans à Bethesda, la boutique produit aujourd’hui jusqu’à 800 baguettes par jour, se félicite Florent de Felcourt, le propriétaire. « On avait une clientèle française à 40% la première année, rappelle-t-il. Aujourd’hui, comme les Américains viennent de plus en plus, les Français ne représentent plus que 10% de la clientèle même s’ils sont toujours aussi nombreux. »
Outre les particuliers, les entreprises sont elles aussi friandes de pain français. Le Hyatt, Peets Coffee & Tea, le Watergate, Dean & DeLuca… la liste des hôtels, cafés et restaurants clients de Fresh Baguette s’allongeant au fil des années, la boulangerie de Bethesda est désormais bien trop petite pour satisfaire tout le monde.
« On vient de signer un bail pour un espace de 650 mètres carrés à Rockville, annonce l’heureux entrepreneur, les travaux viennent de commencer, et on espère ouvrir au premier semestre 2017. »
Constatant un attrait croissant pour le pain et les viennoiseries françaises, Florent de Felcourt voit plus loin et recherche déjà d’autres emplacements à travers l’agglomération. « Je voudrais ouvrir une dizaine de boulangeries sur Washington et les environs, annonce-t-il. J’aimerais m’installer à Arlington, Alexandria, Friendship Heights… mais tout dépendra des opportunités, ce n’est pas facile de trouver des lieux. »
A priori, rien ne disposait cet ancien militaire à finir derrière les fourneaux. Pilote d’hélicoptère et officier de marine pendant plus de 20 ans, il quitte l’uniforme en 2009 avec une forte « envie d’entreprendre ». Il rachète d’abord Celsius, une PME dijonnaise spécialisée dans l’équipement des boulangeries. « C’était après la crise boursière, se souvient-il, et je me suis dit que le domaine alimentaire était une bonne idée puisque c’est peut-être la dernière chose qu’on sacrifie… »
De la pétrisseuse au pain, il n’y a finalement qu’un pas, que Florent de Felcourt franchit en 2013 en lançant Fresh Baguette avec trois autres actionnaires. « J’avais déjà passé trois ans à Washington en tant qu’attaché militaire, rappelle l’ancien pilote, et quand un ami de D.C. est venu me voir en France, on a rapidement évoqué la boulangerie et comment projeter ce modèle aux USA… »
Dans un pays où le pain de mie industriel est roi, Florent de Felcourt décide malgré tout de miser sur la qualité. « Nous faisons notre propre levain, nous avons du matériel français et nous enfournons une pâte froide qui a levé pendant 24 à 48 heures dans le frigo, c’est un procédé que seuls 3% des boulangers français utilisent et qui permet au pain d’avoir une certaine consistance », précise l’entrepreneur.
Autre avantage de ce procédé, on peut lancer des fournées à toute heure de la journée, et assurer ainsi au client une « fresh baguette » de 7am à 7pm.
À New York, La Librairie des Enfants met les jeunes aux livres français
Devanture boisée peinte en rouge et enseigne à l’ancienne: quand on aime les livres, on ne peut pas passer devant la Librairie des Enfants sans s’arrêter, piqué par la curiosité. Une fois à l’intérieur, la première impression est confirmée: on s’y sent bien, et on sait qu’on risque d’y passer un peu de temps.
La Librairie des Enfants a ouvert ses portes en décembre dans une rue tranquille de l’Upper East Side. Et comme son nom l’indique, elle est principalement une librairie jeunesse. L’idée trottait depuis un moment dans la tête de la fondatrice, Lynda Ouhenia, Franco-Algérienne mariée à un Américain.
“Mes enfants ont grandi à New York et j’avais du mal à trouver des livres en français pour eux“, se souvient-elle. Il y a quelques mois, quand elle découvre un local à louer à quelques pas de chez elle, elle saute sur l’occasion. “J’ai couru après l’agent immobilier pendant quatre mois avant qu’il accepte!“. Une amie lui présente un Français, Matthieu Eveillard, bibliothécaire en Bretagne, aussi passionné qu’elle par les livres et très intéressé par l’aventure.
Dans la librairie, les murs bleu roi sont recouverts d’étagères de livres pour tous les âges. Les adolescents trouveront des manga et les romans d'”heroic fantasy” qui cartonnent en France. Leurs parents ajouteront sans doute à la liste, des classiques de la littérature française. Pour les plus jeunes, des documentaires, des BD, des imagiers bilingues. Et pour les plus petits, les livres sonores si populaires en France. Au fond du magasin, La Librairie des Enfants propose un fonds de bibliothèque, accessible sur abonnement mensuel ou annuel.
“Finalement, le plus difficile a été le côté logistique comme l’importation des livres commandés à des éditeurs français ou encore les frais de port”, explique le libraire. Aujourd’hui, la librairie dispose d’un stock de livres conséquent, situé au sous-sol de la boutique. “Avant, c’était un restaurant italien et l’ancienne chambre froide nous sert maintenant à stocker“, rigole Lynda Ouhenia.
Matthieu Eveillard et la fondatrice partagent la même passion pour la littérature enfantine et les beaux livres. Impossible de les coller sur un ouvrage: ils les connaissent tous pour les avoir choisis eux-mêmes. Pour la partie jeux, les deux collègues fonctionnent également au coup de cœur, comme pour “Les Jouets Libres”, une marque 100% made in France, les posters de villes à colorier ou les loisirs créatifs.
Dans un autre espace, un tapis confortable, des tables et chaises miniatures accueillent les “Petites Histoires”, des activités proposées tous les matins de la semaine et prochainement le week-end. Les enfants sont répartis par groupe d’âge de 18 mois à 8 ans. “On lit des histoires avec une thématique différente chaque semaine, le plus souvent liée à la saison“, explique Matthieu Eveillard qui s’occupe de ces sessions de 45 minutes autour d’une lecture animée, de chansons et d’activités manuelles. Et si les lectures sont en français, les libraires ne veulent pas oublier les petits Américains. La narration est suffisamment théâtralisée pour que les non francophones comprennent et participent. D’ailleurs, des livres en anglais sont aussi en vente: “On s’est rendu compte que les parents du voisinage aiment aussi venir ici”, explique Lynda Ouhenia.
Dernier projet pour la libraire: un théâtre de marionnettes. “J’ai été bercée par les pièces de Guignol au Jardin du Luxembourg, confie-t-elle, et j’ai vraiment envie de le faire découvrir aux enfants d’ici !”
"Les Etoiles avaient déserté le ciel": dans les coulisses des missions de l'ONU
Célhia de Lavarène est chez elle dans le bâtiment en verre des Nations unies. Assise dans le salon réservé à la presse accréditée, elle enchaîne les sourires, les signes de la main, les hochements de tête.
Ici, tout le monde ou presque la connaît. Il faut dire que la journaliste, ancienne de Jeune Afrique qui couvre aujourd’hui l’ONU pour Mediapart, est dans les murs depuis plus de 20 ans, dont 15 sur le terrain. Pas comme journaliste mais comme travailleuse humanitaire pour l’organisation. L’ONU, elle la connaît par coeur et elle la raconte dans son livre sorti en France Les étoiles avaient déserté le ciel.
Célhia de Lavarène est directe et ne mâche pas ses mots. Dans son livre, elle dénonce les abus dont elle a été témoin, comme certains fonctionnaires “qui considèrent l’ONU comme une vache à lait“.
Elle dénonce aussi l’exploitation sexuelle qui apparaît avec chaque guerre, et chaque mission. “En 2001, en Bosnie j’étais en charge de la lutte contre le trafic des êtres humains, raconte-t-elle. On a libéré de nombreuses femmes qui étaient forcées de se prostituer, mais sans recevoir le soutien des Nations-Unies. On m’a même dit à l’époque que j’empêchais les soldats d’exercer leurs droits de l’Homme“. Son combat contre l’exploitation sexuelle lui vaudra d’ailleurs de voir son nom rejoindre, selon elle, la liste noire de l’ONU, “là où on classe ceux qui ont osé critiquer en public l’institution“, explique-t-elle.
Malgré tout, quelques années plus tard, elle est rappelée sur une mission au Libéria, où elle se bat de la même façon. “Un jour, on a réussi à sortir d’un bordel une gamine de 15 ans et on lui a rendu son passeport qui avait été confisqué. Quand elle a lu son nom dessus, elle a changé de visage, elle était plus forte. Elle avait retrouvé une identité, un nom, un âge. J’ai beaucoup appris d’elle et de toutes ces femmes qui ont vécu des choses terribles. Elles m’ont donné foi en la vie“, confesse Célhia de Lavarène.
Certaines missions laissent des traces plus difficiles à estomper. Pour la journaliste, ce sera la région croate de Slavonie orientale en 1997. “J’ai mis six mois à m’en remettre, raconte Célhia de Lavarène. J’y ai vu des gens humiliés, exécutés. On nous appelait la nuit parce que des Croates avaient mis le feu à une maison serbe avec une famille entière dedans. Je n’étais pas préparée et l’ONU n’avait rien prévu pour nous soutenir moralement“.
Si Célhia de Lavarène est critique vis-à-vis de l’organisation internationale, elle n’a pas l’impression que ses missions aient été vaines. Pour preuve, son passage en Afrique du Sud en 1994. “C’était une mission courte d’encadrement des premières élections libres. J’ai eu le sentiment de vivre un moment historique et que sans l’ONU, ça n’aurait pas été possible“. Parmi ses souvenirs, une très vielle dame noire qui arrive le matin du vote poussée dans une brouette. “Elle avait 104 ans, ne savait ni lire ni écrire, se souvient la journaliste. Elle voulait voter avant de mourir. On a tous été marqués par cette femme. Depuis, je ne manque pas une élection. On ne se rend pas compte de la chance qu’on a de vivre dans des pays comme les nôtres“.
Impossible de parler de l’ONU avec cette observatrice privilégiée sans aborder la situation en Syrie. En six ans de conflit, les résolutions, dénonciations et réunions d’urgence se sont enchaînées sans aucun résultat. “L’ONU est paralysée par son système, sa bureaucratie et un Conseil de sécurité inadapté. La Russie est partie prenante et alliée du régime de Bachar al Assad. Elle a un droit de veto qu’elle exerce évidemment!”
La journaliste garde pourtant espoir et salue l’élection du Portugais Antonio Gutteres au poste de secrétaire général. “C’est quelqu’un qui a du caractère, beaucoup plus que Ban Ki Moon qui n’a rien fait. Gutteres ne manie pas la langue de bois et a promis des réformes“. Mais que pourra-t-il faire face aux blocages du Conseil? “Lui aussi va faire face à un mur. Espérons qu’il ne va pas changer et se fondre dans le moule“.
Combien ça coûte un tour en hélicoptère à New York ?
Faire un tour d’hélicoptère au dessus de New York n’est plus uniquement réservé à une hélice. Pardon, une élite. Même si ça n’est pas donné.
En classe business
Privatisez votre hélicoptère avec la compagnie Liberty Helicopter Tours NYC, qui propose trois formules de vol d’une durée de 20 minutes à bord d’appareils cinq places. The Liberty Private Tour vous embarque au dessus des principaux points touristiques de la ville au prix de 1950$. Si vous souhaitez en profiter pour demander en mariage votre cher(e) et tendre, optez pour Aerial Engagements. La formule inclut une photo souvenir devant l’hélicoptère ainsi qu’un cadeau surprise de la compagnie, le tout pour 2050$.
Enfin, la formule Married Over Manhattan propose un vrai mariage légal en vol. Les intéressés partageront leurs voeux devant un officier d’Etat Civil de New York, et repartiront également avec leur photo et un cadeau surprise de la compagnie pour la somme de 2550$. Le départ des vols s’effectue au Downtown Manhattan Heliport (6 East River Piers, 800-542-9933).
En classe éco
La compagnie New York Helicopter propose plusieurs formules de vols à des prix plus abordables. Pour 199$, Le Liberty Tour vous fait visiter le sud de Manhattan, de la Statue de la Liberté au Brooklyn Bridge pendant 15 minutes. En choisissant l’option Central Park Tour, l’hélicoptère remonte l’Hudson River jusqu’à Central Park pour 266$ et 19 minutes de vol. Enfin, la compagnie propose un Grand Tour de 25 minutes au prix de 355$ qui vous emmène jusqu’à l’extrémité nord de Manhattan, vous permettant notamment de contempler le Yankee Stadium ou le George Washington Bridge. Le départ des vols s’effectue au Downtown Manhattan Heliport (6 East River Piers 212-361-6060).
Low cost
110$ le vol de 30 minutes ou 150$ pour 45 minutes à bord d’un appareil quatre places. Ce sont les prix imbattables que proposent les pilotes Valentin Palka et Jérémy Ouzé jusqu’au 26 février 2017. Récemment diplômés, les jeunes Français sont venus piloter à New York pour augmenter leurs heures de vol et partager leur passion. L’activité n’étant pas commerciale, l’argent des ventes sert à rembourser la location de l’appareil. Le départ des vols s’effectue à l’aéroport de Linden dans le New Jersey (1101 W Edgar Rd, Linden, NJ, 518-368-0351).
Restez également à l’affût d’offres promotionnelles que proposent régulièrement des sociétés comme Groupon ou Smartsave.
En mode débrouille
Escaladez l’Empire State Building et tentez d’attraper un hélicoptère au vol, à la manière de King Kong.
Pourquoi autant de poubelles en plein air à New York ?
Vous êtes enfin arrivé à Manhattan, en plein Midtown, tête dressée vers le ciel pour admirer l’Empire State ou le Flatiron, et voilà que vous buttez malencontreusements sur une de ces charmantes montagnes de sacs-poubelle. Et avec un peu de chance, vous ferez la rencontre de rongeurs à la taille encore inégalée.
Si, en France, déchets et ordures ménagères sont collectés via des containers communs ou des poubelles individuelles, tel n’est pas le cas à New York. Dans une bonne partie de la ville, les New-Yorkais déposent simplement leurs poubelles dans la rue pour le ramassage. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Les principaux responsables de cette situation seraient les créateurs du “Commissioners’ plan of 1811”, le fameux schéma quadrillé (ou plan hippodamien) qui régit une grande partie de Manhattan. Pour Harvey Molotch, sociologue de la ville et professeur à la New York University, “le plan de New York repose sur un système très rationnel, avec une organisation des rues et avenues réalisée en maîtrisant et en optimisant les caractéristiques topographiques, les voies navigables, les espaces privés. C’est une grande réussite de ce point de vue“.
Etabli en vue d’assurer le partage et la vente des parcelles du territoire new-yorkais, le plan d’urbanisme aurait cependant omis de penser la collecte des ordures ménagères. Pour l’universitaire, l’absence d’allées entre les bâtiments serait le principal problème. En effet, les créateurs du plan ne souhaitaient pas voir émerger des petites rues piétonnes sombres et mal famées. Problème: celles-ci sont, admettons-le, utiles pour placer bennes à ordures et poubelles communes. “New York a été pensée sans ruelles ou contre-allées. Bien que la ville ait été pensée avec modernité et dans le but de maximiser le bien être général, les allées n’ont pas été délimitées“.
Avec l’accroissement de la population et le flot parfois incessant de piétons dans certains quartiers, il est devenu de plus en plus difficile de “caser” des bennes. Et le volume de déchets produits par les New-Yorkais et les commerces est énorme: 50.000 tonnes par jour.
Autre problème: certains bâtiments de l’époque auraient été construits sans local pour poubelles. Pour Robin Nagle, anthropologue à la New York University, un tel espace reste “très limité voire inexistant” à New York. D’autant que de nombreux immeubles n’ont pas de personnel chargé de sortir les déchets.
Ce système va-t-il perdurer ? Pour l’anthropologue, les New-Yorkais sont tellement habitués à jeter leurs sacs plastique dans la rue qu’il serait difficile de changer la donne. “Cela nécessiterait une coordination de l’action privée pour le bien commun. Et ce n’est jamais facile aux Etats-Unis, notamment dans des grandes villes axées surtout sur le business comme New York. Il y aurait de grandes disputes sur la localisation des poubelles communes, le contrôle de leur contenu… En outre, faciliter le ramassage des ordures ne génère pas d’argent, explique Harvey Molotch. Money wins“.
Quelle solution alors ? Réduire ses déchets et surtout les recycler. C’est d’ailleurs le leitmotiv du NYC Department of Sanitation (DNSY), l’agence sanitaire de la ville. Avec son programme “Zero Waste by 2030”, l’un des points clé du programme de Bill de Blasio, New York espère donc, à l’instar de San Francisco, recycler l’ensemble des déchets récupérés dans l’agglomération d’ici une dizaine d’années. Un pilote autour des déchets organiques est en cours dans la plupart des quartiers de Brooklyn et de Queens. Chaque résident participant reçoit alors une poubelle extérieure et une poubelle de cuisine spécifique dédiée aux putrescibles.
Autre campagne phare de la ville, “The NYC Compost Project” entend démocratiser l’installation de bacs et poubelles à compost dans la ville. Le projet encourage notamment la plupart des écoles new-yorkaises à mettre en place leur propre compost, mais soutient aussi des immeubles qui souhaitent faire partie du programme.
Comment fêter le Nouvel An Chinois à Washington
Cocorico! Cette année, le Nouvel An Chinois se place sous le signe du coq (de feu). A Washington, comme un peu partout à travers le monde, les festivités débutent le samedi 28 Janvier et durent jusqu’à la pleine lune quinze jours plus tard. Voici un petit guide pour ceux qui voudrais célébrer l’année du coq à DC.
Chinese New Year Festival au Smithsonian American Art Museum
Le Smithsonian American Art Museum est bien placé pour célébrer le nouvel an chinois puisque le musée est à quelques pas de l’arche de l’amitié de Chinatown. Le programme est organisé avec la coopération de l’Ambassade de la République Populaire de Chine et du gouvernement municipal de la ville de Beijing. De 11:30am à 3:00pm le samedi 28 janvier, nombre d’activités pour toute la famille seront organisées dans la court du musée, notamment une danse du lion (à 12:00pm), une représentation de l’orchestre chinois de Beijing (à 12:15pm) et de l’opéra de Peking (à 1:30pm) ainsi que des acrobates, des demonstrations de calligraphie, de la peinture de masques et autres. (Gratuit, le samedi 28 Janvier de 11:30am à 3:00pm au Smithsonian American Art Museum, au croisement de la 8ème rue et F, NW. Cliquez ici pour voir le programme complet.)
Le défilé du Nouvel An Chinois de Washington
Cet évément attire toujours beaucoup de monde et se tiendra cette année le dimanche 29 Janvier, à Chinatown bien entendu. A partir de 2:00pm, le son festif des gongs et des tambours retentiront sur la 7ème rue et sur H, autour de l’arche de l’amitié. Les petards géants seront allumés vers 3:45pm, donc ceux qui sont sensibles au bruit devraient prévoir de partir un peu avant… (Gratuit. Le défilé commence à 2:00pm le dimanche 29 Janvier sur la rue H NW, entre la 6ème et la 7ème rues.)
Diner Marché du Soir pour le Nouvel An Chinois à The Source
Le restaurant chinois de Wolfgang Puck au Newseum, The Source, fête le nouvel an chinois avec un barbecue aux accents un peu Texan. Pour l’occasion, le chef Scott Drewno invite Andrew Evans, le chef du The BBQ Joint ainsi qu’une équipe de The Tavern at Ivy City Smokehouse et de Jack’s BBQ au Texas. Ils concocteront un menu special all-you-can-eat barbecue suivi d’un menu de trois plats avec accords mets et vins pour $140 par personne le mardi 2 février. ($140 par personne. Les billets peuvent être acheté à l’avance ici. The Source est situé au 575 Pennsylvania Avenue, NW. Le dinner commence à 6:30pm le mardi 2 février.)
Journée Familiale au Kennedy Center pour la nouvelle Année Lunaire
Le Kennedy Center invite petits et grands à fêter l’année du coq en famille sur leur terrace le samedi 4 février. Il y aura, entre autre, une station de coloriage thème coq, des costumes chinois pour pouvoir prendre des photos, des acrobates et musiciens chinois ainsi que des leçons de calligraphies pour occuper toute la petite famille. (Gratuit, le samedi 4 février de 10:30am à 4:00pm. Le John F. Kennedy Center for the Performing Arts se trouve au 2700 F Street NW.)
Celebrations du Nouvel An Chinois à la Sackler Gallery
C’est le musée Smithsonian qui expose des collections d’art asiatique donc il n’est pas étonnant qu’il marque le passage à l’année du coq avec une journée entière de performances musicales, d’activités et d’art. Comme ailleurs, on retrouvera de la calligraphie, des acrobates, un atelier de fabrique de masques de coq, etc. Il y aura aussi de la cuisine chinoise à la vente. (Gratuit. De 11:00am à 5:00pm le dimanche 5 février à la Arthur M. Sackler Gallery, au 1050 independence Avenue SW sur le National Mall.)
Xin Nian Kuai Le !
L'art brut de Jean Dubuffet à Los Angeles
Pionnier de l’art brut, Jean Dubuffet est l’un des artistes français les plus admirés du XXe siècle. Le Hammer Museum lui consacre une rétrospective, la première organisée par le musée de Los Angeles: “Dubuffet Drawings 1935-1962”. A découvrir jusqu’au dimanche 30 avril.
Elle met en scène une centaine d’oeuvres empruntées à des collections publiques et privées américaines et françaises.
Jean Dubuffet s’est notamment inspiré de graffitis, de dessins d’enfants et de créations de patients psychiatriques. L’oeuvre “Les gardes du corps” est considérée comme le point de départ de l’univers pictural du peintre. Son approche radicale se ressent dans son interprétation du métro parisien, des portraits d’écrivains ou des paysages du Sahara.
Les conservatrices, Connie Butler pour le Hammer et Isabelle Dervaux du Morgan Library & Museum -qui a accueilli cette exposition en 2016-, ont souhaité mettre en valeur les procédés techniques employés par l’artiste. Jean Dubuffet a notamment utilisé le “sgraffito”, qui consiste à gratter sous une couche de peinture pour voir ce qu’il y a dessous.
House of Cards, Scandal, Homeland : où sont tournées les séries sur Washington ?
Une vue du Washington Monument, un gros plan sur la Maison-Blanche et vous voilà transporté dans la capitale fédérale américaine.
De “Scandal” à “House of Cards”, en passant par “Homeland” ou “The West Wing”, Washington a beaucoup, beaucoup inspiré les créateurs de séries télé ces dernières années.
Problème : la ville est un terrain de jeu très coûteux qui nécessite trop d’autorisations officielles pour se transformer d’un coup de baguette magique en Hollywood. Mais avec un peu d’imagination, et nos meilleures adresses, vous pourrez malgré tout marcher dans les pas de vos personnages préférés. Attention, la suite de cet article contient des spoilers.
House of Cards
Cyniques et manipulateurs, Frank et Claire Underwood représentent le pire de la politique politicienne de Washington. Et c’est pour cela qu’on les aime ! C’est à Baltimore, à une petite heure au nord de la capitale fédérale, que l’essentiel de la série a été tourné. Une partie de l’aile Ouest de la Maison-Blanche a été recréée dans des entrepôts à Joppa, dans le Maryland. Le comté de Harford a plus généralement été utilisé pour quelques scènes en extérieur et propose d’ailleurs une visite guidée sur ce thème.
La maison des Underwood. Au début de la série, Frank et Claire vivent, reçoivent et manigancent au 1609 Far St. NW, dans une belle demeure en briques sur trois étages, avant évidemment d’emménager à la Maison-Blanche. A Washington, c’est en vous baladant dans le quartier de Dupont Circle que vous verrez des maisons ressemblant le plus à celle des Underwood. Ou dans celui de Kalorama, choisi par la famille Obama. Georgetown pourrait aussi faire l’affaire mais les rues sont trop étroites. L’adresse exacte du lieu de tournage est le 1609 Park Avenue, à Baltimore.
Le barbecue de Frank Underwood. Freddy’s BBQ, ce « boui-boui » où Frank Underwood vient engloutir des ribs préparés rien que pour lui dans un quartier pauvre, n’existe malheureusement pas. Pour vous remonter le moral, voici deux des meilleures adresses de barbecue en ville : le savoureux Rocklands Barbeque (2418 Wisconsin Avenue NW) ou Kenny’s BBQ Smokehouse (732 Maryland Avenue NE) qui a déjà reçu la visite de Barack Obama.
Scandal
Un scandale vient de vous tomber sur la tête ? Pas de souci, Olivia Pope est là pour régler le problème, avec un petit coup de pouce venu de la Maison-Blanche si besoin. La série a été tournée à Hollywood, comme la plupart des créations de la géniale Shonda Rhimes, mais c’est bien Washington qu’elle avait en tête.
Les jardins de la Maison-Blanche. Quand Olivia Pope a besoin de comploter avec le conseiller du président Cyrus Beene, ils se donnent rendez-vous sur un banc dans des jardins avec la Maison-Blanche en arrière-plan. Le tournage a eu lieu à l’Exposition Park de Los Angeles mais c’est bien sûr le Lafayette Square (Pennsylvania Ave NW & 16th Street NW) qui était dans la tête de la scénariste.
Les bureaux d’Olivia Pope. Si vous allez à Los Angeles, vous découvrirez au 630 S. Broadway un ancien cinéma qui ressemble, après quelques retouches en post-production, à l’immeuble qui abrite « Olivia Pope & Associates ». Bien trop tarabiscoté pour se situer vraiment à DC. A Washington, Olivia Pope aurait sans aucun doute choisi d’installer ses bureaux dans un des immeubles de standing sans âme qui bordent K street, l’artère qui concentre les cabinets d’avocats et de lobbyistes les plus importants des Etats-Unis.
Homeland
Liban, Pakistan, Afghanistan, Allemagne : Homeland est une série qui voyage au gré des menaces terroristes. Mais c’est bien autour de DC et du quartier-général de la CIA à Langley en Virginie que se trouve le noeud de l’intrigue.
La maison des Brody. Homeland a été principalement tourné à Charlotte, en Caroline du Nord. La maison de la famille de Nicholas Brody, dans laquelle il déroule un tapis pour prier en cachette dans la toute première saison, est, elle, censée se trouver à Alexandria, en Virginie, au 3319 W. Chapman Street.
Le cabanon au bord du lac. La « cabin » qui abrite les premiers amours de l’agent de la CIA Carrie Mathison et du futur traître Nicholas Brody a été filmée près du Lake Norman, en Caroline du Nord. Mais l’intrigue aurait dû la placer au milieu des collines de Virginie, à un ricochet de la rivière Shenandoah du côté de Luray par exemple, ou au bord du Lake Anna.
The West Wing
Sous l’impulsion du producteur Jonathan Zurer, né à DC, The West Wing est sans doute la série la plus « washingtonnienne » de cette sélection. La plupart des scènes en intérieur ont été tournées en Californie mais l’équipe a régulièrement séjourné dans la capitale fédérale pour filmer le passage d’un convoi présidentiel, la ville sous la neige, et même un bal organisé pour une cérémonie d’investiture.
La (presque) Maison-Blanche. Le Memorial Continental Hall, situé sur la 17th street entre C et D, abrite le siège de l’organisation Daughters of the American Revolution (DAR). Construit en 1905, ce bâtiment accueille des conférences, des mariages… et des tournages de films parce que ses grandes salles de réceptions et de réunions, avec leurs larges baies vitrées notamment, ressemblent étrangement à celles de la Maison-Blanche toute proche. L’équipe de The West Wing s’y est installée à neuf reprises !
Christy Turlington Burns honorée par le Lycée français de New York
Après Gad Elmaleh, Jean-Paul Gaultier ou l’artiste JR, Christy Turlington Burns recevra le prix “Charles de Ferry de Fontnouvelle” lors du 18ème gala du Lycée français de New York le 4 février.
Fondatrice de l’association à but non lucratif Every Mother Counts, l’ex-mannequin phare des années 90 défend la santé maternelle à travers le monde depuis 2010. Un combat commencé notamment avec la réalisation et la production de “No Woman, No Cry“, un documentaire retraçant des grossesses à risque aux quatre coins du Tiers-Monde.
Cette édition intitulée “Toi + Moi = Beyond the Self” mettra l’accent sur l’altruisme et l’entreprenariat social. Plus de 900 invités sont attendus. Dîner, prestations artistiques et concert du duo pop Sofi Tukker sont au programme. La soirée permettra de lever des fonds pour financer les activités de l’établissement.
La Nuit de la philosophie et des idées: le programme
Le futur de la démocratie, ce que dirait Socrate du porno, Nuit Debout, les frontières aujourd’hui, sans oublier un film de neuf heures montrant une marche à reculons dans Tokyo: tant de questions et de débats qui seront abordés ce week-end pour la Nuit de la philosophie et des idées.
La soirée se déroulera à la superbe Central Library de Brooklyn (Grand Army Plaza) du samedi soir (7pm) au dimanche matin (7am).
Ce marathon nocturne de débats, de performances artistiques, de projections de films ou encore de lectures philosophiques rassemblera 70 philosophes du monde entier. Les participants passeront la nuit à cogiter sur des thèmes divers et variés. Plus de 80 ateliers seront proposés. En 2015, la Nuit de la Philosophie avait attiré 5 000 curieux.
Quelques temps forts:
Dès 5:30pm : What is a Home ? Une discussion au coin du feu en guise de “before” à la Lefferts Historic House de Prospect Park
7:30pm : What is the Future of Democracy ? avec le philosophe camerounais Achille Mbembe. Grand Lobby, Central Library
8pm : un petit cours de calligraphie pour se mettre en jambe. Grand Lobby
8:30pm : Nuit Debout : A French Occupy ? Avec Frédéric Lordon, chercheur au CNRS.
Balcony Conference Room
9pm : Asylum in Crisis : a European Predicament avec Didier Fassin, professeur à Princeton. Balcony Conference Room
9:30pm : passage obligé aux Dilemma Series, questions éthiques quotidienne débattues par 15 philosophes. L’atelier durera en continu du samedi 8pm au dimanche 2:30am. Info Commons Rooms 4 & 7
10pm : petit intermède musical avec Roger Bonair-Agard
Grand Lobby
11pm : Tocqueville and the Colonization of Algeria avec Julie Saada, professeur à SciencesPo Paris, spécialiste du droit international, des crimes de masses et de la guerre.
Language & Litterature Division
11:30pm : What would Socrates do with Pornography ? avec Nancy Bauer, spécialiste de la question féminine et du travail de Simone de Beauvoir.
Balcony Conference Room
12am : petit détour par la projection de Tokyo Reverse de Simon Bouisson et Ludovic Zuili. L’émission expérimentale suit durant plus de 9 heures les deux hommes déambulant dans les rues de la capitale nippone. La projection commence dès 9pm le samedi soir pour terminer à 6am le dimanche matin. Info Commons Lab
1am : on applique le dicton de Juvénal, “un esprit sain dans un corps sain” avec la séance Yoga & Philosophy. Grand Lobby
2:30am : retour aux basiques avec la lecture des passages de La République de Platon par le philosophe Alain Badiou. Lecture en continue de 1am à 6am. Trustee’s Room
3am : pause musicale avec Glockabelle. Grand Lobby
5:30am : on prend des forces au Petit-Déjeuner de la Patisserie Colson. Grand Lobby
6am : on admire l’aurore et on discute devoir de mémoire en compagnie de Vincent Colapietro à the Uses of Forgetting and the Imperative of Remembering
Language & Literature Division
6:30am : on rentre chez soi en pleine gueule de bois philosophique, accompagné par les danseurs de la Trisha Brown Company qui animeront l’ensemble de la bibliothèque.