Le futur de la démocratie, ce que dirait Socrate du porno, Nuit Debout, les frontières aujourd’hui, sans oublier un film de neuf heures montrant une marche à reculons dans Tokyo: tant de questions et de débats qui seront abordés ce week-end pour la Nuit de la philosophie et des idées.
La soirée se déroulera à la superbe Central Library de Brooklyn (Grand Army Plaza) du samedi soir (7pm) au dimanche matin (7am).
Ce marathon nocturne de débats, de performances artistiques, de projections de films ou encore de lectures philosophiques rassemblera 70 philosophes du monde entier. Les participants passeront la nuit à cogiter sur des thèmes divers et variés. Plus de 80 ateliers seront proposés. En 2015, la Nuit de la Philosophie avait attiré 5 000 curieux.
Quelques temps forts:
Dès 5:30pm : What is a Home ? Une discussion au coin du feu en guise de “before” à la Lefferts Historic House de Prospect Park
7:30pm : What is the Future of Democracy ? avec le philosophe camerounais Achille Mbembe. Grand Lobby, Central Library
8pm : un petit cours de calligraphie pour se mettre en jambe. Grand Lobby
8:30pm : Nuit Debout : A French Occupy ? Avec Frédéric Lordon, chercheur au CNRS.
Balcony Conference Room
9pm : Asylum in Crisis : a European Predicament avec Didier Fassin, professeur à Princeton. Balcony Conference Room
9:30pm : passage obligé aux Dilemma Series, questions éthiques quotidienne débattues par 15 philosophes. L’atelier durera en continu du samedi 8pm au dimanche 2:30am. Info Commons Rooms 4 & 7
10pm : petit intermède musical avec Roger Bonair-Agard
Grand Lobby
11pm : Tocqueville and the Colonization of Algeria avec Julie Saada, professeur à SciencesPo Paris, spécialiste du droit international, des crimes de masses et de la guerre.
Language & Litterature Division
11:30pm : What would Socrates do with Pornography ? avec Nancy Bauer, spécialiste de la question féminine et du travail de Simone de Beauvoir.
Balcony Conference Room
12am : petit détour par la projection de Tokyo Reverse de Simon Bouisson et Ludovic Zuili. L’émission expérimentale suit durant plus de 9 heures les deux hommes déambulant dans les rues de la capitale nippone. La projection commence dès 9pm le samedi soir pour terminer à 6am le dimanche matin. Info Commons Lab
1am : on applique le dicton de Juvénal, “un esprit sain dans un corps sain” avec la séance Yoga & Philosophy. Grand Lobby
2:30am : retour aux basiques avec la lecture des passages de La République de Platon par le philosophe Alain Badiou. Lecture en continue de 1am à 6am. Trustee’s Room
3am : pause musicale avec Glockabelle. Grand Lobby
5:30am : on prend des forces au Petit-Déjeuner de la Patisserie Colson. Grand Lobby
6am : on admire l’aurore et on discute devoir de mémoire en compagnie de Vincent Colapietro à the Uses of Forgetting and the Imperative of Remembering
Language & Literature Division
6:30am : on rentre chez soi en pleine gueule de bois philosophique, accompagné par les danseurs de la Trisha Brown Company qui animeront l’ensemble de la bibliothèque.
La Nuit de la philosophie et des idées: le programme
À Houston, un atelier pour enfants avec Marion Bataille, pionnière du livre pop-up
En pleine tournée aux Etats-Unis, Marion Bataille sera à Houston le samedi 28 janvier. Illustratrice de formation, la jeune femme est une pionnière du livre pop-up et travaille régulièrement pour de grands magazines.
Lors de sa visite, Marion Bataille proposera en français et en anglais un atelier pour enfants en lien avec son ouvrage AOZ. Objectif: apprivoiser l’écriture via le découpage et le collage typographique. Les enfants pourront alors élaborer leur propre livre avec leur nom calligraphié.
Marion Bataille présentera aussi sa méthode, son parcours, son univers pendant une conférence de 45 minutes. Les curieux pourront ensuite poser des questions et échanger avec l’illustratrice.
Qowisio, l'étoile montante de l'Internet des Objets, s'installe à Austin
Désolé San Francisco et New York. Qowisio, pépite française de l’Internet des Objets (IoT), se met à l’heure texane. Elle a ouvert un bureau à Austin il y a quelques mois pour développer ses activités aux Etats-Unis.
Les spécialistes de l'”Internet of Things”, un secteur en plein boom où des objets physiques sont mis en réseau, connaissent bien cette dynamique entreprise. En 2015, elle a levé quelque 10 millions d’euros pour développer son produit en France: un réseau bas débit longue portée qui permet de faire remonter les données de capteurs et objets connectés.
Logement, travaux publics, logistique: les applications de cette solution sont nombreuses. Elle permet notamment le suivi d’équipements qui envoient des alertes de temps en temps. La jeune pousse a, par exemple, installé des capteurs sur des chaufferies du complexe HLM Angers Loire Habitat afin de faire remonter des informations de maintenance et de surveillance. Elle a aussi équipé des vélos en Bourgogne pour permettre à l’entreprise qui les louait d’identifier leur disponibilité et leur localisation.
Créée en 2009 à Angers, la société emploie 50 personnes pour un chiffre d’affaires de sept millions de dollars et a déjà des clients (principalement des PME et ETI) dans plus de 30 pays. « C’est un marché qui grandit très vite mais dont on ne connait pas encore exactement comment ou vers quoi il va évoluer. 80% des usages ne sont pas encore définis », explique le PDG Amérique du Nord et co-fondateur de Qowisio, Guillaume Houssay, installé depuis août à Austin.
« On a choisi Austin pour trois critères : un environnement tech, un investissement raisonnable, comparé à la Silicon Valley, et une ville agréable à vivre. » Mais c’est le jumelage de la ville avec Angers qui a fait pencher la balance. « Cela nous donnait un cadre pour nous installer et nous permettait de bénéficier d’un réseau et d’une structure.»
Dans cette optique de croissance, la société devait s’implanter aux US, marché où l’IoT est en plein essor comme le montre la success story française Sigfox. Qowisio vient avec de grosses ambitions : « On veut faire des US notre plus gros marché avec plusieurs dizaines de millions de dollars de chiffre d’affaires d’ici cinq à sept ans. »
A court terme, la société pense embaucher entre dix et vingt personnes sur place d’ici la fin 2017. L’idée est aussi de déplacer le centre marketing aux US en laissant le développement technologique à Angers. « L’IoT, c’est surtout des usages et pour les comprendre et les accompagner, il faut être proche de son marché, notamment parce que son développement se fera au travers de la découverte des nouveaux usages rendus possibles par l’apparition de nouvelles technologies. »
Mais l’expatriation suppose des ajustements. « On en fait pas du business en Europe comme au Texas. Une des principales difficultés est de faire table rase de toutes les références que l’on a. En matière de RH en particulier, l’approche n’est absolument pas la même. Il faut réfléchir différemment et c’est assez perturbant au début. » Par ailleurs, « les clients attendent qu’on leur apporte une solution pour répondre à leur problème. Cela rend les choses beaucoup plus rapides et directes qu’en Europe. L’accès aux personnes est aussi beaucoup plus facile. »
Les Etats-Unis remportent leur premier Bocuse d'Or
Créée en 1987 par Paul Bocuse, la plus prestigieuse compétition culinaire au monde célébrait cette année ses 30 ans. Organisée au parc Eurexpo de Lyon mercredi 25 janvier, elle a vu les Etats-Unis remporter leur premier trophée depuis la création de ce rendez-vous, que l’on compare souvent aux Jeux Olympiques de la gastronomie.
Vingt-quatre candidats, plus de 5h30 d’épreuves et un vainqueur: l’Américain Mathew Peters. Représentant les Etats-Unis, l’ex sous-chef du restaurant triplement étoilé Per Se à New York a décroché le Bocuse d’Or après avoir parfaitement su composer avec les deux épreuves imposées : un poulet de Bresse aux crustacés à présenter sur plateau avec ses accompagnements et une assiette réalisée entièrement à base de produits végétaux. Mathew Peters avait quitté Per Se il y a un an et demi pour se former pour la compétition.
L’Américain de 33 ans a devancé le chef norvégien Christopher William Davidsen et l’Islandais Viktor Andrésson. La France a également fait forte impression en remportant deux trophées, celui du meilleur commis et de la meilleure assiette végétale grâce à Laurent Lemal, chef du restaurant La Coopérative à Bélesta dans l’Ariège.
Le Bocuse d’Or est désormais présidé par le fils de Paul Bocuse, Jérôme Bocuse. Il engage durant 18 mois 62 pays sur cinq continents autour de sélections nationales et continentales pour célébrer les patrimoines culinaires. Les Etats-Unis avaient remporté un Bocuse d’Argent l’an dernier avec le chef Philip Tessier, devenu cette année le coach de l’équipe américaine.
Patrick Timsit aux Etats-Unis: "On ne peut pas passer à côté de Trump"
“J’ai un décalage horaire naturel“, lâche Patrick Timsit, de passage à Montréal. L’humoriste français multiplie les digressions lorsqu’il évoque cette ville du Québec où il passe quelques jours pour jouer son spectacle “On ne peut pas rire de tout”.
Entre deux anecdotes sur l’hôtel “colonie de vacances” où il séjourne et l’ascension fulgurante de Georges Marciano, qu’il vient de croiser, le comédien-humoriste véhicule une jovialité et un entrain communicatifs.
Après deux ans et demi de tournée en France et Belgique, il fait un dernier tour aux Etats-Unis pour présenter “On ne peut pas rire de tout”, son spectacle co-écrit par François Halin et Bruno Gaccio, “de la grande époque des Guignols“. Ce stand-up sera joué en français à New York le vendredi 3 et samedi 4 février, à San Francisco le mercredi 8 février, et à Los Angeles les vendredi 10 et samedi 11 février. “Là, c’est juste pour le plaisir. Je vais jouer pour les Français expatriés, il y a un accueil particulier.”
“Donald Trump, un personnage inspirant”
Toujours corrosif, parfois grinçant, Patrick Timsit aime le comique de situation, les gaffes. Et pour lui, il n’y a pas de tabou qui tienne. Même s’il fera l’impasse sur certaines références franco-françaises pour ces représentations, il n’épargne personne et plaisante sur des thèmes aussi variés que les religions, les handicapés, les minorités. “Je prends le risque. On va voir si on peut rire de tout.” Il précise qu’il n’y a pas de moquerie, mais l’envie de rire ensemble, de divertir. “Je vais rentrer dans une sorte de canevas : si un sujet ne les anime pas, alors on change“, assure Patrick Timsit qui compare l’improvisation à “un dîner avec le public“.
Pour faire rire les expatriés aux éclats, il va tout de même adapter son spectacle. “En stand-up, je ne peux pas réciter le même texte d’une ville à l’autre. Je vais reprendre des extraits d’un sketch sur un homme qui arrive à New York et rejoint Los Angeles.“ Ainsi, il utilisera son humour caustique pour parler d’armes, de frontières, du système de santé. “L’actualité rejoint souvent mes spectacles, se rend-t-il compte, reconnaissant : cette fois, on ne peut pas passer à côté de Donald Trump, un personnage inspirant.”
Il n’est pas novice sur la scène américaine. Accompagné de son acolyte Thierry Lhermitte, il a joué “Inconnu à cette adresse” il y a quelques années, ainsi qu’un stand-up. Mais son attachement au continent américain dépasse la simple sphère professionnelle. “Je suis souvent à New York pour des raisons personnelles. Et mon fils vient d’être diplômé de USC (University of Southern California).”
De quoi lui donner envie de faire rire “in english”? “J’ai pensé à faire traduire mon show, avoue-t-il. Une amie s’amusait à transcrire les sketchs. Je pense que ça pourrait marcher, mais pas avec moi. Même si j’apprenais le texte par coeur, je ne pourrais pas communiquer avec le public“, se défend-t-il, admirant “le travail exceptionnel” accompli par Gad Elmaleh.
Du stand-up à la comédie, en passant par la lecture
D’ailleurs, les deux humoristes partagent leur coup de coeur pour les Etats-Unis. “New York -où il a un pied à terre-, c’est la ville américaine dans laquelle on pose pied, dans laquelle on ressent un melting-pot international, où il y a une solidarité extraordinaire“, déclare-t-il, considérant San Francisco comme “le sas avant d’arriver à Los Angeles“. “La dernière fois, j’avais pris le temps d’aller dans la Napa Valley“, se souvient-il, émerveillé. Quant à Los Angeles, où il clôturera sa mini-tournée US, elle représente “le rêve américain, avec son côté surdimensionné, urbain“.
A son retour en France, il sera encore en haut de l’affiche. “Je passerai du rire aux larmes avec un très joli projet, la lecture de l’oeuvre “Le livre de ma mère” d’Albert Cohen.” Et si vous n’en avez pas assez, vous pourrez le voir sur grand écran. Il est notamment au casting de “Dalida” où il interprète le patron de music-hall Bruno Coquatrix qui a repéré la diva –“j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec un faux ventre“. Quelque soit le registre, Patrick Timsit s’engage à nous faire sourire.
La FACC de San Francisco lance des conférences lifestyle
Envie d’ouvrir une boutique dans la région de la baie ? C’est le thème du tout premier événement organisé par le nouveau comité lifestyle de la chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF).
Mode, beauté, fitness, art, design, voyage, hôtellerie, restauration… L’objectif: organiser des événements thématiques, plusieurs fois par an et en anglais, orientés sur les métiers du lifestyle.
« Nous ne voulons pas rajouter un autre networking a la communauté française. Nous souhaitons choisir des thématiques liées à nos business et y apporter des témoignages, du contenu théorique et pratique pour améliorer notre quotidien », explique Alexia Cornu, la coach sportive installée à San Francisco depuis 2014. Avec Laura Guèye, chargée du marketing au salon de beauté Atelier Emmanuel, la Française dirige ce nouveau comité qui veut se démarquer du milieu de la tech. « Nous avons des budgets et des problématiques très différents des industries telles que la tech ».
Le premier événement aura lieu le jeudi 2 février au Capgemini Applied Innovation Exchange, un lieu d’échange dédié à l’innovation situé dans le quartier de Soma à San Francisco. Cinq experts viendront partager leur expérience autour du thème « Setting up shop in the Bay Area » : Nick Ronan, propriétaire du bistro gastro Bisou, Delphine Richagneux entrepreneuse et créatrice des bijoux Manika Jewelry, Simon Poulton, spécialiste de l’immobilier dans la baie, Emmanuel Noel, à la tête du très renommé salon de beauté Atelier Emmanuel et Anna Lecat, fondatrice de la marque de vêtement Les Lunes. « La discussion aura lieu en anglais car toutes les communautés sont les bienvenues », précise Alexia Cornu.
9 crêperies pour passer une bonne Chandeleur à Los Angeles
Au moins une fois dans l’année, les pancakes et les French toasts sont délaissés pour les crêpes. La Chandeleur sera célébrée le jeudi 2 février. French Morning vous a concocté une liste de crêperies qui vont vous retourner (comme des crêpes).
9.Des crêpes sans gluten à Crêpes Sans Frontières
La tradition bretonne a été adaptée à la mode californienne. Chez Crêpes Sans Frontières, ouvert depuis trois ans à Downtown, les crêpes salées sont réalisées à l’ancienne, avec de la farine de sarrasin (sans gluten). Comme pour les sucrées, la pâte est bio. Le Chef Ruth vous embarquera avec ses préparations à Paris, le temps de la dégustation d’une crêpe Suzette, accompagnée de cidre. Vous pourrez également succomber à la favorite des Français, la crêpe au Nutella, ou opter pour la version locale à base de bananes, fraises et chantilly. On peut se faire plaisir, la Chandeleur, ce n’est qu’une fois par an.
Crêpes sans Frontières, 541 South Spring street Suite 127, Los Angeles.
8.Des crêpes à savourer dans un lieu décalé au Pour Vous
Incontestablement, c’est le lieu le plus surprenant pour fêter la Chandeleur. Et pourtant, au Pour vous, un bar inspiré des cabarets du Moulin rouge où se succèdent les shows burlesques du jeudi au samedi soir, vous pourrez savourer des crêpes. Dans un tramway vintage, Allassane Sankara prépare la recette qu’il a apprise, enfant. Les clients de ce Speakeasy ont une préférence pour la “Gary” (saucisse grillé, bacon de dinde, oeuf et fromage), mais vous pourrez choisir une composition végétarienne ou sucrée, si l’appétit vous en dit.
Pour Vous, 5574 Melrose Avenue, Hollywood.
7.Des crêpes personnalisables à The French Crêpe Company
A Hollywood ou au Farmer’s market, à The French Crêpe Company, votre estomac sera comblé à coup sûr. Leurs produits portent tous des noms français. Vous ne résisterez pas longtemps à la “Notre-Dame” (à base de boeuf) ou à la “Saint Germain” (au thon). En dessert, on ne se refuse pas “l’Arc de Triomphe”, au fromage du marché et fruits frais. Et si vous avez une idée précise derrière la tête, vous pouvez personnaliser votre crêpe. Que demander de plus ? The French Crêpe Company, Farmers Market at The Grove : 6333 W 3rd St, Ste 318, Los Angeles et à Hollywood : 6801 Hollywood Boulevard # 403.
6.Une inspiration parisienne à Cafe Crêpe


Au revoir la France, bonjour la Louisiane. Non loin de Beverly Hills, le restaurant Jack n Jill’s Too offre trois préparations salées et autant de sucrées. Les goûts vous embarqueront du côté de la Nouvelle Orléans, avec notamment la Jambalaya, à base d’andouille, crevettes, poulet et de la sauce éponyme. Pour les desserts, on retrouvera encore et toujours de la banane, comme il est de coutume en Louisiane.
Jack n Jill’s Too, 8738 W 3rd St, Los Angeles.
4. Une centaine de crêpes différentes à KC’s Crepe Cafe

Dans le quartier de l’aéroport LAX, un lieu vaut le détour : KC’s Crepe Cafe. Il a été ouvert en 2003 par un pêcheur japonais qui a eu envie de faire découvrir les crêpes japonaises aux Angelinos. Avec une pâte maison, ces dernières se garnissent comme des cornets à glace, avec des fruits, des crèmes secrètes et autres ingrédients. Plus de 50 préparations salées et 50 sucrées sont concoctées sur place. Beaucoup plus que vous ne l’auriez imaginé.
KC’s Crepe Cafe,8320 Lincoln Blvd, Los Angeles.
3.Une recette familiale chez Crepe Studio

Dans le petit restaurant Crepe Studio, la pâte à crêpes est issue d’une recette familiale qui se transmet de génération en génération. Des versions sans gluten ou “complètes” sont offertes. La maison mise aussi sur la qualité avec des ingrédients frais. Pour un dépaysement, nous vous recommandons la “Méditerranéenne” (poulet, concombre, olive, tomate, feta et sauce tzatziki) ou en sucré la “PB&N” (Nutella, beurre de cacahuète, banane, amandes et crème fouettée). De quoi vous mettre l’eau à la bouche.
Crepe Studio,99 E Union St, Pasadena.
2.Olio The Crepe Kitchen


A Beverly Hills, Harajuku Crepe fait également dans la crêpe japonaise croustillante. En forme de cornet, cette spécialité se mange sur le pouce. La propriétaire des lieux, Rio Hirashima prépare une pâte bio à base de mochi, qu’elle propose nature, complète ou au thé vert. Chaque client crée sa propre crêpe en remplissant ce cornet de fruits, crème, sauce et glace. Des versions salées sont également confectionnées sur place.
Harajuku Crepe (9405 S Santa Monica Blvd, Beverly Hills)
5 façons de fêter le Nouvel an chinois à New York
Le nouvel an chinois débutera cette année le samedi 28 janvier et sera placé sous le signe du coq – une nouvelle qui ravira les Français. Voici cinq façons de fêter l’événement qui dure 15 jours.
1- Faire exploser des pétards pendant la “New Year’s Day Firecracker Ceremony & Cultural Festival”
Organisé le samedi 28 janvier au Sara D. Roosevelt Park de Manhattan à l’occasion du premier jour du nouveau calendrier chinois, l’événement débutera à 11am par des performances de rues et des distributions de cadeaux avant de laisser la place à midi à la “Firecracker Ceremony“, une explosion de pétards visant à effrayer et éloigner les mauvais esprits. Un conseil: emmenez vos boules Quies. New Year’s Day Firecracker Ceremony & Cultural Festival, Sara D. Roosevelt Park (au croisement entre Grand Street et Chrystie Street), samedi 28 janvier, de 11am à 3:30pm.
2- Assister au concert “Chinese New Year Celebration” du New York Philharmonic
Le New York Philharmonic inaugurera l’année du coq par un concert festif: “Chinese New Year Celebration“, le mardi 31 janvier au Lincoln Center. Au programme: “Turandot” de Puccini, musiques traditionnelles chinoises, le concerto de trompette “Joie Éternelle” et l’immortel “Boléro” de Ravel. L’événement débutera à 7:30 pm. “Chinese New Year Celebration”, New York Philharmonic, Lincoln Center for the Performing Arts (10 Lincoln Center, David Geffen Hall). Mardi 31 janvier à 7:30 pm. Places entre 35 à 110$.
3- Participez à la “Lunar New Year Parade” à Chinatown
L’une des plus belles célébrations du Nouvel an chinois aura lieu dimanche 5 février dans le Chinatown de Manhattan, à l’occasion de la “Lunar New Year Parade“, grand défilé du Nouvel an. Défilés costumés et spectacles envoûtants serpenteront à travers les rues principales de Chinatown. Les premiers arrivés seront les mieux placés. “Annual New York City Lunar New Year Parade & Festival” (rues principales de Chinatown, Manhattan). Dimanche 5 février à 1pm.
4- Assistez à un spectacle d’arts martiaux à Brookfield Place
En partenariat avec le New York Chinese Culture Center, Brookflied Place organise le samedi 11 février à 2pm le spectacle “Lunar New Year“. L’événement, qui est gratuit, mélangera danses, musiques et démonstrations d’arts martiaux. Il sera précédé à 1:30pm par une danse du lion. “Lunar New Year”, Brookfield Place, Battery Park city (230 Vesey St). Samedi 11 février à 2pm.
5-Mangez des dumplings au restaurant Excellent Dumpling House à Chinatown
Profitez du Nouvel an chinois pour déguster les meilleurs dumplings de New York au restaurant Excellent Dumpling House à Chinatown. Légumes, porc frit ou cuit à la vapeur, poulet, la petite échoppe d’une quinzaine de tables propose un large de choix de garnitures dans une ambiance bruyante et parfumée. Les prix sont très accessibles, comptez moins de 10$ pour un plat complet. Excellent Dumpling House (111 Lafayette St). Ouvert tous les jours de la semaine de 11am à 9pm.
Sept courts-métrages sur grand écran lors de la French Short Films Night
Ovationné aux Golden Globes, le cinéma français a la cote à l’Ouest. Non loin d’Hollywood, les courts-métrages tricolores seront mis à l’honneur lors de la French Short Films Night le vendredi 27 janvier. En collaboration avec l’Alliance Française de Los Angeles, le Théâtre Raymond Kabbaz dévoile un programme éclectique.
Succédant à “La nuit des lutins”, cette deuxième édition de la French Short Films Night projettera des courts-métrages (sous-titrés en anglais) sortis en 2016 qui ont été sélectionnés par un jury composé de l’équipe du théâtre et de la présidente de l’Alliance française.
Le rideau se lèvera sur la comédie de Jonathan Borgel “Première séance” (“My first Analyst”) où vous partagerez la première séance d’Ivan avec son psychanalyste.
Ce film laissera place à “Ennemis Interieurs” (“Enemies within”), réalisé par Sélim Azzazi. Récompensé par le prix spécial du public à Colcoa en 2016, il conte l’arrivée du terrorisme algérien en France dans les années 80, au travers de deux hommes.
Ce drame sera suivi par “French Touch”, une plongée dans la vie de Florent, un jeune diplômé français, qui rêve de Chine. Mais il va vivre un cauchemar, qui pourrait prendre une tournure surprenante grâce à une mystérieuse offre. Cette comédie est signée Xiaoxing Cheng.
Une soirée entrecoupée de vin et fromages
Après l’entracte et ses dégustations de vins et de fromages, quatre courts-métrages épateront le public. “Réplique” (“Partner”) d’Antoine Giorgini met en scène la déception de Tony. Alors qu’il doit passer une audition pour une école de théâtre, son partenaire Steven l’abandonne. Ce court a obtenu le prix spécial du jury au Prix du court-métrage UniFrance.
Réalisé par Franck Dion, “Une tête disparait” (“The Head Vanishes”) raconte l’histoire de Jacqueline, qui perd la tête, et décide de prendre le train seule. L’émotion laissera place à l’humour avec “Rocambolesque” (“The Amazing Rocambole”) de Loïc Nicoloff, prix de la meilleure comédie du Festival International du Film de Rhode Island.
La soirée se conclura par “Le bleu blanc rouge de mes cheveux”, de Josza Anjambe, qui nous amène dans le quotidien d’une adolescente d’origine camerounaise qui aspire à obtenir la citoyenneté française, contre l’avis de son père. Si la soirée vous tente, n’hésitez plus longtemps, les billets partent comme des petits pains.
Où manger des crêpes pour la Chandeleur à Miami ?
À l’occasion de la Chandeleur, le jeudi 2 février, il est de coutume de faire sauter les crêpes. Une tradition française qui s’exporte également aux États-Unis. Voici une sélection non exhaustive d’adresses pour vous régaler à Miami et sa région. Comme toujours, vos recommandations sont les bienvenues.
Parmi les nouvelles adresses, Voo La Voo Cafe, une crêperie qui a ouvert ses portes depuis moins d’un an à Wilton Manors, près de Fort Lauderdale. La Bretonne Sylvie Le Nouail, qui fait sauter les crêpes dans la pure tradition de sa région natale, propose des recettes classiques à base de farine de sarrasin comme la crêpe complète au jambon, œuf et fromage, mais aussi des concepts originaux comme la crêpe au poulet, béchamel, champignons et épinards. Et s’il vous reste encore un peu de place, succombez à l’une des crêpes sucrées comme celle à l’ananas, noix de coco et caramel. Comptez de 7 à 12 dollars selon la création. Voo La Voo Cafe – 2430 NE 13th Ave, Wilton Manors – (754) 200-5285
Un petit air de Bretagne va aussi souffler sur A la Folie Cafe à Miami Beach où les crêpes salées à la farine de sarrasin ont la cote. Optez pour la signature de la maison, une crêpe aux champignons et à l’huile de truffe agrémentée d’une cuisse de canard confit, avant de vous laisser séduire par une crêpe sucrée au miel, à la confiture ou encore au chocolat. Prévoyez de 8 à 16 dollars pour une crêpe salée et de 4 à 9 dollars pour une version sucrée. A la Folie Cafe – 516 Española Way, Miami Beach – (305) 538-4484
Les gourmands retrouveront également un large choix de créations sucrées à La Crepe Bistro de Miami à l’occasion de la Chandeleur. Parmi elles, la « Yummy Yummy » au Nutella, aux bananes et aux fraises, la « Chic » à la crème brûlée et aux framboises ou encore la « Suzette », la reine des crêpes françaises, aromatisée aux zestes d’orange, et flambée au Grand Marnier. Les crêpes coûtent de 6 à 12 dollars. La Crepe Bistro – 7340 SW 57th Ave, South Miami – (305) 665-8778
Salées comme sucrées, les créations de Crepe Connection Café à Miami satisferont toutes les envies. Vous pourrez déguster des recettes traditionnelles bretonnes, mais aussi remises au goût du jour comme la crêpe « The Cuban » au steak grillé, poivron, champignons relevée d’une sauce à l’oignon ou encore la « Chicken Caesar » au poulet, croutons, fromage et salade romaine. Côté sucré, cédez à la tentation face à la « Sweet Moo-Moo » à la confiture de lait, cannelle et sirop de caramel couronnée de crème chantilly. Comptez de 6 à 13 dollars selon la recette. Crepe Connection Café – 14264 SW 8th St, Miami – (305) 485-0085
Les crêpes salées de chez Paul à Miami Beach devraient aussi ravir les papilles des plus gourmands. Vous retrouverez l’incontournable crêpe mixte au jambon, emmental, crème fraîche, surmontée d’un œuf à cheval ; la crêpe végétarienne aux aubergines, courgettes, champignons, pistou et fromage de chèvre ; la crêpe à la mozzarelle fraîche, prosciutto, épinards sautés et artichaut grillé ; sans oublier quelques recettes sucrées. Prévoyez de 4,95 à 12,95 dollars la crêpe. Paul – 450 Lincoln Road, Miami Beach – (305) 531-1200
Concernant les autres adresses, Café Bastille à Miami ne dérogera pas à la règle de la Chandeleur, tout comme Amour de Miami ou encore La Crepe et La Bonne Crepe, deux établissements situés à Fort Lauderdale.
Enfin, si l’envie vous prend de sortir le tablier et la poêle, retrouvez tous les ingrédients dont vous avez besoin pour confectionner de bonnes crêpes sur Le Marché French Morning.
A Santa Barbara, un chef devenu décorateur d'intérieur
Il n’aura pas fallu longtemps à Myriam et Romain Doussineau pour se faire une place au soleil de Santa Barbara. Cinq ans après avoir fait l’acquisition d’une petite société de revêtements de sols employant une demi-douzaine de personnes, le couple se trouve désormais à la tête de Reed Interiors, l’une des entreprises les plus en vue en matière de design d’intérieur.
«En 2009, mon épouse, qui travaillait chez Johnson & Johnson, s’est vue proposer un poste en Californie, raconte Romain Doussineau, 54 ans. Nous avions toujours souhaité tenter une expérience à l’étranger, nous avons donc foncé.»
Après une vie professionnelle à relever de nouveaux challenges dans tous les domaines (chef exécutif pour la prestigieuse Maison Prunier dans le XVIe arrondissement de Paris et pour le Café de la Jatte à Neuilly-sur-Seine, création d’une société de lavage automobile baptisée «Net Car» en 1994, puis directeur développement Europe pour la société «Meguiar’s» durant huit ans), Romain Doussineau songe par conséquent à se reconvertir et prend le temps réfléchir à de nouvelles opportunités.
«Je savais que je voulais retrouver mon métier d’entrepreneur et créateur, mais je n’avais aucun repère en Californie, explique-t-il. Je ne savais pas vraiment quoi faire, car je venais de passer quelques années à m’occuper de mes enfants. Nous avions toutefois un peu de cash. Je voulais reprendre une entreprise. Je suis diplômé de l’école hôtelière de Paris et j’ai donc pensé à un restaurant. Mais la concurrence est rude à Santa Barbara et je ne trouvais pas ce qui me convenait.»
L’intéressé étudie alors le système comptable et la gestion des entreprises aux USA, puis se rapproche d’un courtier d’affaires : «Nous étions très attirés par la rénovation et la décoration d’intérieur. Nous avions d’ailleurs rénové et géré plusieurs maisons en France, notamment sur la côte d’azur. Or, justement, fin 2010, on m’a proposé d’acheter une petite société de revêtements de sols.»
Myriam et Romain Doussineau visitent les lieux et entrevoient tout de suite le potentiel de cette entreprise. «C’était le bazar. Il n’y avait pas de show room, pas de design center, le catalogue n’était pas très fourni, mais cela nous a plu. Et surtout, l’entreprise disposait d’employés avec des mains en or.»
Pour $300.000, les époux Doussineau font l’acquisition de la société et en repensent le fonctionnement : «Nous avons rénové les locaux, refait la décoration, puis nous nous sommes intéressés à ce que recherchait la clientèle locale. Nous avons développé de nouvelles gammes, en amenant une tendance européenne, des belles matières et des produits naturels, mais surtout une écoute du client pour s’adapter à son style et sa personnalité.»
Reed Interiors affiche désormais un chiffre d’affaires multiplié par cinq et emploie une trentaine de personnes. L’entreprise vient d’ailleurs de quitter ses locaux situés dans la petite ville de Carpinteria, pour s’agrandir et s’implanter au coeur de Santa Barbara.
Le couple a également décidé de créer une nouvelle branche, en s’associant avec l’architecte français Michel Clair, récemment installé dans la région. A la tête d’Armony Cucine, ce dernier développe une gamme de cuisines et salles de bain design et haut de gamme. «Le talent de Michel est un vrai atout, confie Myriam Doussineau. Il complète parfaitement notre activité et donne davantage de relief à la vision que nous avions pour la société lorsque nous l’avions achetée».
L'année québécoise d'Alain Juppé sur TV5 Monde
Pendant sa traversée du désert montréalais, Alain Juppé n’était pas complètement seul. Il était accompagné par le réalisateur Carl Leblanc et ses caméras.
Le résultat: “Etre ailleurs, l’année québécoise de M. Juppé”, un documentaire en plusieurs parties qui retrace le séjour au Québec de l’ancien premier ministre et sa famille à partir de l’été 2005.Une expérience de “rédemption” après sa condamnation à 14 mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
Le premier épisode sera diffusé le 27 janvier sur TV5 Monde USA (2:57pm EDT).