Le monde du cinéma est en émoi. Ce mardi 24 janvier, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences annonçait officiellement ses nominations pour la prochaine cérémonie des Oscars qui aura lieu le 26 février à Los Angeles.
L’actrice française Isabelle Huppert figure dans la catégorie “meilleure actrice dans un rôle principal” pour sa performance dans “Elle” de Paul Verhoeven. Nommées à ses côtés, Natalie Portman (“Jackie”), Emma Stone (“La La Land”), Ruth Negga (“Loving”) et Meryl Streep (“Florence Foster Jenkins”) lui disputeront la fameuse statuette.
Déjà lauréate du Golden Globe de la meilleure actrice le 8 janvier, l’actrice française continue donc son ascension du cinéma américain. En revanche, le film germano-français “Elle” ne concourra pas dans la catégorie “meilleur film étranger”.
Autres “Frenchies” en compétition, le film d’animation franco-suisse “Ma vie de courgette”, réalisé par le Suisse Claude Barras et écrit par Céline Sciamma (“Bande de filles“, “Tomboy”). A noter aussi, la présence de la Française Madeline Fontaine dans la catégorie “création de costumes” pour ses créations dans “Jackie”.
Isabelle Huppert officiellement en lice pour les Oscars
Tournées consulaires dans la circonscription de San Francisco
Le Consulat Général de France à San Francisco organise prochainement quatre tournées consulaires pour recueillir les demandes de passeports biométriques. Les intéressés sont alors invités à contacter les coordinateurs de chaque tournée (cf. ci-dessous) et à prendre connaissance des documents officiels à présenter.
Tournée à Salt Lake City du 6 au 8 mars 2017
Locaux de l’agence consulaire au sein de l’University of Utah
Department of World Languages and Cultures, Room 1400
255 S. Central Campus Dr.
Coordinatrice : Mme Leslie Wannepain ([email protected])
Tournée à Seattle du 24 au 28 avril 2017
Agence consulaire de France à Seattle
World Trade Center West, Suite 490
2200 Alaskan Way
Coordinatrice : Mme Annabelle Howell ([email protected])
Tournée à Honolulu du 8 au 12 mai 2017
Agence consulaire de France à Honolulu
1436 Young Street, Suite 303
Coordinatrice : Mme Zoé Bancel ([email protected])
Tournée consulaire à Portland du 5 au 9 juin 2017
Alliance française de Portland
1425 SW 20th Avenue, Suite 201
Coordinatrice : Mme Annabelle Howell ([email protected])
Une levée de fonds pour le "monument aux morts français de New York"
C’est un aspect méconnu de l’histoire de la communauté française de New York. À l’éclatement de la Première et Seconde Guerre mondiale, de nombreux Français de la ville ont répondu à l’appel et sont retournés en France pour prendre les armes.
Aujourd’hui, deux associations tentent de raviver leur mémoire en cherchant des fonds pour financer la pose de plusieurs plaques portant leurs noms dans l’enceinte de l’église Notre-Dame, paroisse francophone de Morningside Heights. Pendant des décennies, ces plaques étaient placées à l’église Saint-Vincent de Paul, fermée depuis 2013 sur décision de l’archevêché de New York. Ce dernier les a ensuite acheminées vers un espace de stockage à Staten Island, où elles se trouvent depuis.
“Il ne faut pas oublier que ces Français volontaires sont partis avant l’entrée en guerre des Etats-Unis. Ils étaient au chaud à New York et ont tout quitté“, rappelle Alain Dupuis, président de la Fédération des Anciens Combattants.
“C’est le monument aux morts français de New York. Rien n’obligeait ces Français à répondre à l’appel. La gendarmerie n’allait pas venir les chercher de force, renchérit Jean Lachaud, président de l’American Society of le Souvenir Français, l’autre association impliquée dans l’initiative. Quelques jours après la déclaration de guerre de 1914, déjà, certains Français étaient partis rejoindre leur lieu d’affectation, prenant le bateau à leurs frais, laissant derrière eux femmes et enfants. C’est important de rappeler que les Français de l’étranger sont patriotes et le sont encore“.
Quatre centre soixante treize patronymes sont gravés en lettres d’or sur ces plaques. Outre le noms des volontaires français, on y trouve ceux des pilotes essentiellement américains de l’Esquadrille Lafayette et des personnels soignants de l’American Field Service, morts pour la France pendant les deux guerres. Les noms de pilotes français envoyés aux Etats-Unis en 1943 pour s’entraîner, et qui ont perdu la vie lors de leur formation, y figurent aussi.
Ces plaques commémoratives ont été posées en 1928 lors d’une vague de création de monuments aux morts pendant l’Entre Deux Guerres, explique Jean Lachaud. Elles ont été rénovées en 1992.
L’American Society of le Souvenir Français et la Fédération des Anciens Combattants cherchent à lever quelque 34 000 dollars pour couvrir l’acheminement des plaques et les travaux liés à leur pose à Notre-Dame. Les deux associations doivent travailler avec une entreprise de construction agréée par l’archevêché, ce qui rend difficile toute négociation sur la facture finale. “Les plaques sont très très lourdes. Rien que pour les transporter, il faut utiliser un camion spécial équipé d’une grue. Cela coûte 2.000 dollars. À Notre-Dame, il faut abattre un mur, en installer un plus épais pour y apposer les plaques, le repeindre et mettre des lumières. Les 34 000 dollars couvrent l’ensemble des opérations“, détaille Alain Dupuis. Selon lui, la moitié de la somme a été réunie.
Jean Lachaud espère que les plaques gagneront leur nouveau domicile à temps pour les commémorations du centenaire de l’entrée en guerre américaine en avril. “Il faut persévérer, ajoute Alain Dupuis. Ils nous remercieront de là-haut“.
Guide de Broadway: "The Present" avec Cate Blanchett
Une actrice avec la renommée de Cate Blanchett peut-elle encore faire “ses débuts” quelque part ? La réponse est “oui”.
L’actrice deux fois oscarisée se produit pour la toute première fois sur les planches de Broadway, dans “The Present”, une adaptation moderne de la pièce d’Anton Tchekhov Platonov, écrite par Andrew Upton (écrivain australien, mari de Cate Blanchett) et mise en scène par John Crowley.
Le pitch : Un groupe d’amis se rassemble dans une jolie maison de campagne en Russie pour fêter le 40ème anniversaire de la belle Anna, veuve depuis peu, et traversant de sérieuses difficultés financières. L’action se déroule dans les années 90.
Un dangereux cocktail de « family drama », de désirs inassouvis et d’innombrables verres de vodka, aboutissent à une scène explosive où Anna, au bord de la crise de nerfs, s’empare d’une arme à feu et menace de tout faire sauter.
L’ouverture
Les lumières du Barrymore Theatre s’éteignent et le rideau s’ouvre sur Anna (Cate Blanchett), se tenant droite au milieu de la scène, regard fixe et déterminé, tenant le public en joue. Ce pistolet, c’est un cadeau d’anniversaire qu’elle vient de recevoir…
On a aimé
Extérieur coquet, maison et meubles blancs, le décor épuré, mais sophistiqué, contraste avec l’intériorité des personnages de la pièce: des êtres torturés, déchirés entre leurs désirs profonds et le respect des conventions sociales.
Extrêmement présente sur scène et dégageant un star power incontestable, même dans les moments de silence, Cate Blanchett explore avec brio la palette des émotions humaines, sa voix porte loin, son jeu vient des tripes, et on en attendait pas moins de l’actrice australienne qui est tout simplement sublime dans ce rôle de femme complexe, brisée par la vie et qui s’ennuie à mourir dans sa maison de campagne (thème cher au dramaturge russe). Tout est en ébullition dans ce personnage que l’on sent constamment au bord de la cassure.
L’acte II se termine d’ailleurs par une véritable explosion, moment visuel fort du spectacle, orchestré à merveille par les artistes son et lumière.
L’adaptation est extrêmement bien rythmée, l’alchimie entre Cate Blanchett et Richard Roxburgh est électrique, et les deux stars sont soutenues par un ensemble d’acteurs solide où chacun a su trouver sa place.
Adapter Platonov était un pari risqué, car l’œuvre de jeunesse de Tchekhov est considérée par la critique comme trop longue, irrégulière et décousue. Pari réussi donc. Le décor est superbe et la pièce étonnamment drôle. On sent d’ailleurs que le metteur en scène a mis l’accent sur le rire. On salue le bon tempo comique.
On a moins aimé
Les thèmes de la pièce sont profonds. Or, le traitement comique de certaines scènes (à l’acte II et à la fin) fait que l’on flirte dangereusement avec la caricature, et certains personnages sont un peu trop « over the top ». Ce que l’on gagne en divertissement est perdu en émotion, et c’est (parfois) dommage.
Niveau d’anglais nécessaire pour apprécier le spectacle : 5/5 (1/5 = débutant, 5/5 = bilingue). Avertissement : la troupe est australienne, et on entend une diversité d’accents sur scène.
Note French Morning : 4/5
Notre astuce : Des “Rush Tickets” sont disponibles pour $45 selon la disponibilité – pour booster vos chances d’obtenir des rush tickets et d’être bien placé, aller voir le spectacle un soir de semaine ou le mercredi à 1:30pm (en effet, les « matinées » sont les moins fréquentées). Se présenter en personne au théâtre, le jour du spectacle, environ 1h avant l’ouverture du box-office. Deux places maximum par personne. Le box-office ouvre à 10am du mardi au samedi (12pm le dimanche). Pas de représentation le lundi.
French Art Week: l'Alliance française de LA fête l'art sous toutes ses formes
(Agenda partenaire) Du 6 au 10 février, l’Alliance Française de Los Angeles présente une semaine exceptionnelle consacrée à l’Art sous toutes ses formes.
Cette « French Art Week » est la première édition de ce qui sera désormais un rendez-vous annuel. Cet évènement signé « Alliance Française de Los Angeles » vient s’inscrire naturellement dans son programme éducatif et culturel et répond parfaitement à ses deux missions: promouvoir la langue et la culture françaises. C’est un programme qui s’adresse aussi bien aux étudiants de l’Alliance qu’aux membres ou non-membres curieux de découvrir ses programmes.
L’Alliance a choisi ce thème de l’Art parce qu’il est désormais dominant dans la vie de Los Angeles et que les perspectives de développement sont immenses et diverses.
Pendant les cinq jours, le public pourra participer à cinq évènements très différents.
Lundi 6 février : Vernissage du peintre Laurent Martinez dont l’exposition présentée pour la première fois à Los Angeles vous invitera au voyage et à la littérature. Laurent Martinez travaille en étroite collaboration avec Jean-Pierre Choulet, auteur d’un magnifique recueil de textes qui accompagnent ses peintures. Vous découvrirez combien l’art et la littérature sont étroitement mêlés. Vernissage à l’Alliance Française de Los Angeles à 6:30pm – ajouter au calendrier
Mardi 7 février : Conférence consacrée à l’art et l’éthique en partenariat avec l’American Institute for Levinassian Studies (AILS) et la Galerie Louis Stern. Jean Claude Carron, professeur à UCLA et directeur scientifique de l’AILS animera une table ronde sur ce thème entouré de Zhenya Gerschman, artiste et spécialiste en histoire de l’art, Louis Stern propriétaire de la Galerie Stern, Fred Goldstein senior vice-président, Counsel & Secretary au musée du LACMA et Christian Grusq Président de l’AILS. Conférence à la Galerie Stern sur Melrose Ave à 7:00pm – ajouter au calendrier
Mercredi 8 février : Atelier en français ayant pour thème l’Art et l’Histoire de France animé par un professeur de l’Alliance Samy Ayari à destination de nos étudiants à 7:00pm – ajouter au calendrier
Jeudi 9 février : Table ronde ayant pour sujet : “Los Angeles : Eldorado de l’art contemporain ?” Animée par Christophe Rioux, écrivain, universitaire, journaliste et également fondateur d’Industries Créatives Conseil (ICC), un panel d’intervenants développeront l’idée que Los Angeles est devenue une capitale de l’art contemporain face à New York sa rivale de toujours. Table ronde au Loft at Liz’s Art Gallery sur La Brea Ave à 7:00pm – ajouter au calendrier
Vendredi 10 février : Ciné-Club : Projection du film Van Gogh de Maurice Pialat pour clôturer cette semaine consacrée a l’Art. Projection à l’Alliance Française à 7:00pm – ajouter au calendrier
A l’exception de l’Atelier « L’Art et l’Histoire », la programmation des évènements est en anglais avec questions-réponses bilingues (français/anglais). Pour s’inscrire à chacun des évènements, répondre directement sur le site de l’Alliance française de Los Angeles : www.afdela.org
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Night On Broadway réveille Downtown LA le temps d'une soirée
Broadway est une référence pour les théâtres à New York. Mais pas uniquement. A Los Angeles, la rue s’anime lors des Art Walk, chaque deuxième jeudi de chaque mois. Et depuis deux ans, une nuit de fête lui est dédiée. Cette année, la Night On Broadway aura lieu le samedi 28 janvier, de 3pm à 12pm.
Créé à l’initiative du membre du conseil de Los Angeles José Huizar qui voulait rendre sa gloire à Broadway, ce festival a débuté en 2015 sous la forme d’une journée. Rythmée par des visites des théâtres historiques, elle s’est transformée en soirée dédiée aux arts de la rue.
Rassemblant 60.000 personnes, ce festival gratuit sera l’occasion d’écouter de la musique, de voir des acrobates, d’admirer des créations de mode et d’art tout en déambulant dans la rue et en se restaurant dans l’un des nombreux food trucks. Des concerts et performances auront lieu dans les théâtres et cinémas de la rue.
FunRun: Fêtez mardi gras sportivement à Houston
L’association Education Française Greater Houston (EFGH) et l’Eagle On The Rock Academy (EOTRA) organisent la FunRun pour mardi gras le samedi 18 février. De 9am à 3pm, de nombreuses activités seront proposées aux familles.
Courses en sacs, ateliers maquillage, châteaux gonflables, visites de camion pompier, match de foot rythmeront la journée. Les participants pourront aussi prendre part à deux courses de cinq et un kilomètres. Et bien sûr, les meilleurs déguisements sont attendus.
Vous pouvez dès à présent vous inscrire pour l’événement. Pour les enfants de moins de 10 ans prévoir $20. Pour les adultes, l’entrée est à $35 ($40 sur place) pour la course et les activités et $10 pour les activités seulement.
L’Apéro Silicon Valley fait trinquer les francophones de l'hôtellerie
L’Apéro San Francisco, rendez-vous des professionnels francophones de l’hôtellerie et de la restauration, s’exporte dans la vallée.
L’Apéro Silicon Valley investira Rosie McCann’s, un pub de San Jose, le mercredi 25 janvier pour sa deuxième édition. La soirée de lancement avait attiré une cinquantaine de francophones à Mademoiselle Colette, une boulangerie pâtisserie du centre-ville de Menlo Park, le 22 septembre dernier.
L’aventure « L’Apéro » commence il y a 18 mois, au Jasper’s Corner Tap and Kitchen du Serrano Hotel de San Francisco. « On était cinq », se souvient Pierre Bee. Dans son travail de consultant pour Standard Textile, Pierre Bee n’arrêtait pas de « croiser des francophones, dans le secteur de l’hôtellerie, qui ne se connaissaient pas. »
Animé par « le goût de connecter les gens » autour des savoir-faire du vin, de la restauration et de l’hôtellerie, le Français assure que « L’Apéro » est avant tout un état d’esprit : « L’idée est d’apprendre à connaître les gens avant de dégainer sa carte de visite. L’aspect social est très important. Ce n’est pas un événement pompeux, on souhaite vraiment garder l’esprit et l’ambiance relax d’un apéro. »
Les métiers de l’hospitalité à l’honneur
« L’Apéro, c’est une façon plus conviviale de faire du networking », ajoute Delphine Le Devehat, organisatrice de l’événement dans la vallée où elle s’est installée en 2012. En fondant My French Cellar, une entreprise qui déménage la cave à vins des expatriés, la Française a constaté que « dans la Baie, il y a ceux qui travaillent dans la Tech et ceux qui bossent dans les métiers de la gastronomie et de l’hôtellerie ».
Pour encadrer le concept de l’Apéro, qui se décline désormais à Los Angeles , La French American Hospitality and Gastronomy Association (FAHGA) vient de voir le jour. Le rendez-vous, entièrement gratuit, aura lieu tous les deux mois dans Silicon Valley.
Le 29 janvier, les musées de Los Angeles seront gratuits
Un jour à marquer d’une pierre blanche dans votre agenda culturel : le dimanche 29 janvier, 31 musées de Los Angeles et des environs ouvriront leurs portes gratuitement au public.
Fruit d’un partenariat avec Metro, l’événement Museum Free-for-All encourage les locaux à explorer les musées et à arpenter la ville en transports en commun pour se déplacer de l’un à l’autre.
Sans débourser un cent, les participants pourront admirer la collection du Natural History Museum ( de 9:30 à 5 pm), du Pasadena Museum of California Art (de 12 à 5 pm), des musées d’art contemporain réputés comme le LACMA (de 10 am à 7 pm) et le MOCA (de 11 am à 5 pm), ainsi que découvrir la féérie du Descanso Gardens (de 9 am à 5 pm). Il ne vous reste plus qu’à préparer votre liste de favoris et à vous organiser.
Les musées participants : Annenberg Space for Photography, Armory Center for the Arts, Autry Museum of the American West, The Broad, California African American Museum, California Science Center, Columbia Memorial Space Center (admission gratuite le samedi 28 janvier et non le dimanche), Craft & Folk Art Museum, Descanso Gardens (tickets requis), Fowler Museum at UCLA, Frederick R. Weisman Museum of Art at Pepperdine, Getty Center, Getty Villa (tickets requis), Hammer Museum, Japanese American National Museum, Kidspace Children’s Museum, Laguna Art Museum, La Brea Tar Pits and Museum (tickets à retirer sur le site), La Plaza de Cultura y Artes, Los Angeles County Museum of Art (LACMA), The Museum of Contemporary Art, Los Angeles (MOCA), Museum of Tolerance, Natural History Museum of Los Angeles County (tickets à retirer), Orange County Museum of Art, The Paley Center for Media, Pasadena Museum of California Art, Pomona College Museum of Art, Santa Barbara Museum of Art, Skirball Cultural Center (premiers arrivés, premiers servis), Sunnylands et Zimmer Children’s Museum.
Fêtez la chandeleur avec French Morning et BZH
Vous aimez les crêpes. Nous aussi! Pour fêter la chandeleur, ce jeudi 2 février, on fait les choses en grand avec une soirée crêpes organisée avec les amis de BZH-NY, les Bretons de New York.
La soirée sera aussi l’occasion de découvrir Boucherie, ouvert le mois dernier dans le West Village. Le restaurant peut accueillir plus de 300 personnes: amenez vos amis, mais ne tardez pas à réserver ici (en mentionnant “Chandeleur”). Les crêpes seront faites par deux experts: Dolores Rio, fondatrice de La Maison Bretonne (Westchester) se chargera des galettes de sarrasin, et Olivier Balavoine des crêpes sucrées.
Boucherie est un restaurant français traditionnel au coeur de West Village. Le chef, Jérôme Dihui, un ancien de Pastis, offre une carte bistro classique et bien sûr les steaks cuits sur le grill au feu de bois. Le bâtiment, l’ancien théâtre Circle Repertory Theater, offre un cadre spectaculaire.
Cidre fourni par Aval, cidre artisanal.
Cet événement est organisé en partenariat avec La Ruche, qui est un incubateur de tendances sur le marché new-yorkais.
Un concert caritatif avec David Serero pour Surgeons of Hope à New York
Le “bariton crooner” David Serero va donner de la voix pour la bonne cause, le 30 janvier au National Opera Center of America.
Surgeons of Hope (SoH), association soeur de La Chaîne de l’espoir en France, organise une concert caritatif autour du chanteur, connu pour sa collaboration avec Jermaine Jackson notamment. David Serero chantera des extraits des “Noces de Figaro”, du “Barbier de Séville”, “Carmen” et “Tosca” notamment. L’artiste, qui aime se jouer des genres, sortira également des airs de Broadway de son chapeau.
Surgeons of Hope vient en aide aux enfants atteints de différents problèmes au coeur en Amérique centrale. Elle a fêté ses quinze ans en 2016.
Pourquoi dit-on "le Queens" quand il faut dire "Queens" ?
Certains de nos lecteurs nous l’ont rappelé maintes fois: on ne dit pas “le Queens”, mais “Queens”.
Conversations, médias, guides touristiques: cette première appellation est pourtant très répandue dans le langage courant. Mais grammaticalement, c’est une erreur. Les Américains disent “Queens” et non “The Queens”.
En réalité, le Bronx est le seul borough de New York qui appelle un article, et cela s’explique par une raison historique. Le nom “Bronx” provient du nom de la rivière Bronx, dénommée ainsi par Jonas Bronck, un immigrant suédois qui fut le premier à coloniser le territoire en 1639. “Ils ont nommé le borough du Bronx d’après la rivière, c’est pour cette raison que le borough s’appelle Le Bronx (the Bronx River en anglais) et non Bronx”, expliquait en 2015 l’historien du Bronx Lloyd Ultan sur NY 1.
Alors, existe-t-il une raison historique, linguistique ou syntaxique qui explique que les francophones ajoutent un article lorsqu’ils parlent de Queens ? Les linguistes interrogés par French Morning n’ont pas de réponse précise.
Il se pourrait bien que les francophones fassent un calque syntaxique sur la construction “dans le Bronx”, étant donné que les noms “Bronx” et “Queens” possèdent un nombre similaire de syllabes. L’erreur est peut-être simplement due au fait qu’on envisage Queens comme un quartier. “L’usage est fait de nombreuses exceptions, conclut la linguiste. On dit ‘en Haïti’ mais ‘au Honduras’, ‘en Arles’ et ‘en Avignon’ mais ‘à Marseille'” explique Isabelle Collombat, professeure à l’Université Laval.
Marie-Hélène Côté, elle aussi professeure à l’Université Laval, observe que l’usage des articles définis est très différent en français et en anglais. Ce type d’écart n’est donc pas rare. “J’ai fait mon PhD au MIT. J’ai toujours dit ‘au MIT’, mais d’autres disent ‘à MIT’ et je ne vois pas de raison de décider que les uns ou les autres ont raison, même si l’anglais dit ‘at MIT’. Dans la même logique, je n’insisterais pas autant sur l’aspect ‘fautif’ d’un usage français qui semble fréquent dans le cas de ‘le Queens’.”
“Si l’usage ‘le Queens’ s’impose, je n’y vois pas vraiment de problème. De la même façon que d’autres langues peuvent bien emprunter des noms de lieu en français sans reprendre la structure française à l’identique”, poursuit-elle.
Bref, vous l’aurez compris, cette question est loin de faire l’unanimité. Quoi qu’il en soit, ne laissez pas cette querelle linguistique vous empêcher de profiter des plaisirs de Queens –ou du Queens.