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Divorce des couples internationaux à New York: comment ça marche ?

(Article partenaire) Si divorcer est une étape difficile, la dimension internationale d’une famille est un élément de complexité supplémentaire qui exige la maîtrise de plusieurs systèmes juridiques. Les explications d’Hélène Carvallo, avocat au Barreau de New-York et d’Anne Carole Plaçais, avocat au Barreau de Paris.

Quel juge saisir ?

En France, le Juge aux Affaires Familiales du Tribunal de Grande Instance est compétent pour l’intégralité des procédures relatives à la famille : divorce, responsabilité parentale, pensions alimentaires.

A New York, les questions liées aux enfants —custody, visitation—ou aux obligations alimentaires child support, spousal support— sont examinées par la Family Court, ou, dans le cadre d’un divorce, par la Supreme Court.

Compétence territoriale :

Le juge compétent pour prononcer le divorce des époux ne l’est pas forcément pour statuer sur les enfants ou les obligations alimentaires.

Ainsi, le Juge français, qui applique la réglementation européenne, est compétent si la résidence habituelle des époux (pour le divorce), des enfants (pour la responsabilité parentale), ou de l’une des parties (pour les obligations alimentaires) est fixée en France ; à titre subsidiaire, il peut s’estimer compétent pour prononcer le divorce de deux Français ; voire même de façon résiduelle quand l’une des parties seulement est de nationalité française.

A New-York, c’est la résidence qui est le critère d’attribution, que ce soit pour le divorce, pour les pensions alimentaires, ou pour les mesures relatives à l’enfant, dès lors que l’enfant y a résidé dans les six mois précédents la saisine et que l’un des parents y vit toujours.

Quand les juges français et new-yorkais sont saisis simultanément et qu’ils se considèrent chacun compétent, le principe général est que le premier juge saisi conserve le dossier.

Loi applicable :

S’il se reconnaît compétent, le Juge new-yorkais applique sa loi.

A l’inverse, le Juge français applique la loi étrangère du lieu de la dernière résidence commune des époux, de celle de l’enfant, ou de la résidence du créancier d’une obligation alimentaire.

Exceptionnellement, la cour de cassation a jugé qu’il pouvait appliquer la loi française aux mesures provisoires décidées en cours de divorce.

Différences procédurales

En France, les époux peuvent divorcer par consentement mutuel, sans juge, à condition de s’accorder sur l’ensemble des conséquences du divorce.

A défaut, la procédure contentieuse se déroule en deux étapes :

1/ Après l’audience de conciliation, le magistrat fixe les mesures provisoires concernant les enfants, les pensions alimentaires, l’attribution du domicile conjugal.

2/ Quand il prononce le divorce, le juge entérine ou modifie les mesures provisoires, ordonne la liquidation du régime matrimonial, répartissant le patrimoine des époux selon la loi choisie dans leur contrat de mariage ou, à défaut, selon celle de l’Etat ils ont fixé leur première résidence commune (si c’est en France, la communauté réduite aux acquêts) ; il fixe éventuellement une prestation compensatoire au bénéfice de l’époux qui souffre d’une disparité dans ses conditions de vie, liée au divorce.

A New-York, le divorce, contested ou uncontested, commence avec l’introduction d’un summons with notice ou summons and complaint devant la Supreme Court.

Le juge peut fixer un child support, un temporary ou post-divorce spousal support, ainsi qu’un distributive award, équivalent de notre prestation compensatoire, selon des règles strictes.

En l’absence de prenuptial ou postnuptial agreement, les règles de l’Equitable Distribution s’appliquent, chacun des époux conservant ses biens propres et les biens communs étant partagés équitablement suivant 14 critères prévus par la loi.

Et les enfants ?

Tant le juge français que le juge new-yorkais recherchent ce qui est le plus conforme à l’intérêt de l’enfant.

Si l’exercice conjoint de l’autorité parentale est la règle en France, c’est l’inverse à New-York, la legal custody étant attribuée le plus souvent au parent qui vit avec l’enfant, avec le risque de voir l’un des parents exclu de la vie de l’enfant.

Si la résidence de l’enfant, physical custody, reste majoritairement attribuée à la mère, la résidence alternée, shared custody, se développe, pour permettre à l’enfant de vivre avec ses deux parents.

Quant au droit de visite et d’hébergement, il est classiquement fixé un week-end sur deux, éventuellement une soirée en semaine, et la moitié des vacances scolaires.  Il peut être suspendu ou médiatisé, en présence d’un tiers, en cas de violence.

Enfin, la France comme les Etats-Unis ont ratifié la convention de la Haye de 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants qui interdit à tout parent de modifier la résidence de l’enfant sans l’accord de l’autre parent ou du juge.  En cas d’enlèvement,  une procédure de retour rapide de l’enfant est mise en place.

Exécuter une décision de justice étrangère :

Si les Etats-Unis exécutent facilement les jugements français dans le respect de la Comity Doctrine, une procédure spécifique dite procédure d’exequatur, est nécessaire en France, le juge vérifiant que :

  • Il reconnait la compétence du juge new-yorkais,
  • L’ordre public est respecté (par exemple, la France considère que la gestation pour autrui autorisée aux Etats-Unis, est contraire à l’ordre public),
  • L’action n’est pas frauduleuse.

Pour contacter:
Hélène CARVALLO
420 Lexington Avenue – suite 2834
New York New York 10170
Tel : (1) 929-259-2110
[email protected]
faan-law.com
Anne-Carole PLAÇAIS
16, rue de Bruxelles 75009 Paris, France
Tél. : +33 (0)6 88 52 15 76 ou +33 (0)1 40 16 10 05
[email protected]
faan-law.com

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Amance Pélissier, stagiaire à San Francisco avec 2.250 dollars par mois

French Morning plonge dans le porte-monnaie d’Amance Pélissier, stagiaire dans la finance à San Francisco. La jeune femme nous parle de son budget mensuel pour survivre au coût de la vie de la Fog City.

En stage de trois mois en analyse financière pour une entreprise française, Amance Pélissier s’est d’abord vue proposer un salaire de stagiaire parisien de 1.500 € brut. « J’ai commencé à regarder les loyers et je me suis vite rendu compte que ce n’était pas suffisant pour vivre à San Francisco. » À quelques jours de traverser l’Atlantique pour retourner en France, la jeune femme de 24 ans fait les comptes.

Entre son salaire en euros et son loyer en dollars, la pétillante demoiselle s’emmêle un peu les pinceaux : « Je n’ai pas ouvert de compte aux États-Unis, pour trois mois ça ne valait pas le coup ». L’été dernier, quand elle commence à regarder les appartements en colocation, elle fixe la barre à 1.500 dollars de loyer mensuel. « Je ne trouvais rien à ce prix-là près du Financial District où je travaille. C’est très compliqué de vivre seule à San Francisco. Il faut compter plus de 3.000 dollars par mois pour un studio bien placé. »

Recettes
Amance Pélissier gagne 2.160 euros net par mois, ce qui équivaut à 2.250 dollars. « Tout le monde peut s’en sortir à San Francisco avec mon salaire à condition de ne pas faire d’écarts », explique la stagiaire qui confie avoir fait une croix sur les soins de beauté et les spectacles trop onéreux. Pendant son séjour à San Francisco, elle ne voulait pas puiser dans ses économies car le remboursement de son prêt étudiant l’attend à son retour en France.
Dépenses
Son plus grand poste de dépense est son loyer : 1.400 dollars par mois, « ce qui équivaut à 60 % de mon salaire ». Amance Pélissier a fait le choix de s’éloigner de son bureau (45 minutes de transport) pour vivre avec des colocataires avec qui elle a eu « tout de suite un très bon feeling ». « Je vis avec six Français dans une grande maison de 185 m2 avec jardin, entre Balboa Park et West Portal. On a une vraie vie de famille. »

Au loyer, se rajoutent les charges : gaz, électricité, eau et internet, qu’elle estime à 70 dollars par mois. « Les frais se diluent bien car on est sept et je suis arrivée à un moment où on ne chauffait pas ». Pour remplir le frigo, la Française estime dépenser 300 dollars par mois.

Ses colocataires ont l’habitude de se faire livrer les courses par Safeway mais la Parisienne va toute de même « acheter des fruits et légumes au petit marchand d’à côté ». « Comme pour le reste, on partage toutes les dépenses alimentaires que l’on inscrit sur l’application Splitwise. On pourrait dépenser moins notamment en sélectionnant des produits différents mais ce n’est pas évident de changer les habitudes de chacun », confie-t-elle.

Face à ses autres dépenses incompressibles tels que le transport (84 dollars la Clipper Card mensuelle) et de téléphone (68 dollars pour un abonnement international), Amance Pélissier a pris le risque de ne pas avoir d’assurance médicale.

Elle fait très attention à ne pas trop dépenser en sorties : « on ne trouve pas de pinte de bière en dessous de six dollars tips inclus. Alors on prend l’apéro à la maison ! ». Adepte de Yoga, elle va à Yoga To The People, des cours hebdomadaires où les participants versent ce qu’ils veulent. « Les sorties culturelles coûtent chères, le cinéma peut vite être hors de prix : j’ai payé 17 dollars la dernière fois. Par contre, les musées sont gratuits le premier mercredi du mois. »

Miami chausse les baskets le 29 janvier pour le marathon

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Avis aux coureurs de tout poil. Le 29 janvier, plus de 25 000 coureurs auront six heures pour terminer les 26 miles du 15eme marathon de Miami. Pour les plus téméraires, le record à battre est de 2:12:22 établi par le Kenyan David Ruto en 2003.
Le site ouvrira dès 4:15am, pour un top départ donné à 6am au niveau du 601 Biscayne Blvd, avec une after party jusqu’à 1pm. Les spectateurs sont évidemment les bienvenus.
Les coureurs moins entrainés peuvent se consacrer au semi-marathon principalement axé sur Macarthur Causeway et Miami Beach ou encore au “Topical 5K”. Cette course, longue de 5 kilomètres se déroulera le samedi 28 janvier à 7:30pm avec un départ sur Watson Island.

Pourquoi les présidents américains prêtent-ils serment sur la Bible ?

La scène est plus qu’exotique, c’est une bizarrerie totalement incompréhensible pour un expatrié français élevé dans le respect de la laïcité qui impose une stricte séparation entre les Eglises et l’Etat.
Le lundi 21 janvier 2013, Barack Obama a posé la main gauche non pas sur une mais sur deux Bibles au moment de prêter serment  ! Et Donald Trump ne dérogera pas à cette tradition «  biblesque  » le 20 janvier prochain quand il prononcera à son tour le fameux «  I do solemnly swear…  ».
Pourtant, pas la peine de chercher dans la sacro-sainte Constitution américaine, l’usage de la Bible n’y est mentionné nulle part. L’article II, section 1, clause 8 se contente de préciser la formule que le candidat élu doit répéter pour être officiellement investi. Une formule qui, au passage, ne se termine pas par «  So help me God  », mais c’est une autre histoire.
Rien dans la Constitution, tout dans la tradition
L’usage de la Bible pendant la cérémonie d’investiture est tout simplement une tradition lancée par George Washington, le premier président américain. En 1789, il était allé jusqu’à embrasser le livre saint. Depuis, l’usage a perduré. A quelques exceptions près.
Pour sa première investiture en 1901, Theodore Roosevelt s’est contenté de lever la main droite. Vraie volonté de déroger à la tradition ou simple oubli  ? Il était au beau milieu d’une sortie camping en famille quand il a appris la mort du président en exercice William McKinley et a dû le remplacer au pied levé. Après l’assassinat de JFK, Lyndon Johnson avait aussi prêté serment dans la précipitation : c’était à bord d’Air Force One et il aurait utilisé un missel catholique. Plus rebelles, les présidents John Quincy Adams and Franklin Pierce ont eux choisi de jurer sur un livre de droit, en signe de fidélité à la Constitution. Mais on était alors au début du XIXe siècle…
Truman, Eisenhower, Nixon et donc Obama, tous sont allés jusqu’à jurer sur deux Bibles en même temps. Mais pour laisser une trace dans l’Histoire, chaque président adapte la tradition en choisissant son exemplaire du livre saint  : une Bible de famille ou une Bible célèbre. C’est là qu’interviennent les experts de la Bibliothèque du Congrès comme Mark Dimunation qui veille depuis 20 ans sur la collection de livres rares. «  On nous a déjà demandé dans le passé de fournir une liste des Bibles avec une valeur historique que nous pourrions prêter pour cette cérémonie d’investiture. Parce qu’il ne faut pas se tromper de symbole  : la toute première Bible imprimée aux Etats-Unis est une pièce historique importante mais elle est écrite en langue Algonquian par exemple», glisse-t-il.
Le Jour J, si le futur président a choisi un ouvrage qui appartient aux archives officielles, toutes les précautions sont prises. «  Avant de quitter la Bibliothèque du Congrès, l’ouvrage est examiné pour vérifier qu’il est en état d’être sorti de nos réserves. Puis il peut être placé dans une boîte en plexiglas si la météo n’est pas bonne. Et on se charge de la livraison pour que le livre reste le moins longtemps possible dehors  », liste Mark Dimunation. Qui précise travailler main dans la main avec les services secrets.
Pour le symbole, Barack Obama avait utilisé la Bible d’Abraham Lincoln et celle de Martin Luther King. Quel exemplaire Donald Trump va-t-il choisir pour le 20 janvier  ? C’est encore un mystère. Et ne comptez pas sur Mark Dimunation pour vendre la mèche avant l’heure, l’affaire est bien trop sérieuse.

CommunicoTool, l'app qui vainc les troubles du langage

« L’iPad ne peut pas servir qu’à jouer et à regarder des vidéos », s’exclame Frédéric Guibet.
L’entrepreneur français de 40 ans a créé CommunicoTool, une application pour tablette qui « aide et assiste les personnes de tous âges qui souffrent de troubles du langage »
De l’autisme à l’accident vasculaire cérébral, « 8 % de la population mondiale a eu, a, ou aura, des troubles du langage dans sa vie », déplore le fondateur normand. L’app permet de transformer en quelques secondes des photographies d’objets en pictogrammes. Une voix dit alors le nom de l’objet, permettant à l’utilisateur de communiquer avec son entourage. À travers différents modules, le patient peut ainsi évoquer la douleur ou encore exprimer un ressenti. 
« L’idée est de photographier l’intégralité des objets du quotidien pour faire des demandes simples. Pour les enfants autistes, les parents ont la possibilité d’enregistrer leur propre voix. » 
Un combat personnel
Frédéric Guibet n’est pas un entrepreneur dans l’âme. CommunicoTool est le fruit de son combat, celui d’un père qui apprend que sa petite fille de 8 ans, Reïnnah, est atteinte d’autisme. « J’ai voulu créer un système de communication pertinent et abordable financièrement car je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas d’équivalent sur le marché » Tout commence en 2011. Alors qu’il est neuropsychologue, il reprend une formation en programmation informatique appliquée au médical à l’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) de Caen.
Après un passage à Normandie Incubation, Frédéric Guibet fonde la start-up en novembre 2012 et le premier prototype de l’application voit le jour un an plus tard. En plus de son équipe de huit personnes en France, le Caennais collabore depuis mars 2015 avec Julie Laurent aux États-Unis. 
Basée à San Francisco, l’ancienne directrice des relations presse chez Viadeo découvre CommunicoTool dans un article de presse il y a deux ans alors qu’elle vient d’apprendre que sa fille aînée est autiste. « C’est un beau projet. Je suis passée du monde un peu surfait de Viadéo à un projet qui fait la différence ! »
La jeune pousse a décroché le prix Medstartup organisé par Business France et la fondation Galien, à New York, le 27 octobre dernier. Après leur passage à New York, Frédéric Guibet et Julie Laurent ont participé à l’Abilities Expo de San Jose, fin novembre. « La France n’est pas aussi avancée sur les technologies de l’assistance. Les Etats-Unis est le pays où on doit réussir avant tous les autres », affirme le fondateur.
Déjà 150 établissements de santé, dont le Brooklyn Autism Center, ont installé ComunicoTool sur les tablettes de leurs patients. Pour le moment, la petite entreprise est en pleine opération de crowdfunding avant de créer, en février 2017, sa filiale américaine.

RIOT L.A revient faire pouffer de rire Los Angeles

Et si rire faisait partie de vos bonnes résolutions pour 2017 ? Rien de plus facile avec RIOT LA. Lancé en 2012, cet événement accueille des têtes d’affiche de la comédie et des artistes qui ne resteront pas longtemps anonymes dans des lieux éclectiques, du jeudi 19 au dimanche 22 janvier.
Mettant les projecteurs sur la comédie alternative, ce festival propose de découvrir des univers différents. Après avoir conquis Netflix, l’humoriste d’origine sino-vietnamienne Ali Wong fera s’esclaffer la salle comble du Theatre at Ace Hotel; quand Mel Brooks divertira la foule du Microsoft Theater lors d’une conversation hilarante, qui suivra la diffusion de son film “Blazing Saddles” (“Le shérif est en prison”). D’autres artistes devraient faire sensation durant ce week-end dédié à l’humour : Felipe Esperanza, Dr Katz Live ou The New Negroes avec Mike Eagle et Baron Vaughn.
Au total, ils seront 147 à se produire au L.A Live et dans les salles de Broadway pour offrir un melting-pot de stand-up, comédies musicales et performances.

"Déjà?!", le show en français qui se moque du temps qui passe

Trente ans, cheveux noirs coupés au carré et yeux rieurs, Alix Morris parle avec beaucoup d’entrain de son spectacle à venir.
“Déjà?!” est un one woman show que la jeune femme a co-écrit avec un ami, Guillaume Roper-Sirvent. Un spectacle à propos du temps qui passe. Pas vraiment un sujet comique. “Ça dépend comment on l’aborde“, répond Alix Morris. “30 ans, c’est souvent l’âge où on prend conscience qu’on commence à ressembler à nos parents, à parler comme eux, et même ce qu’on a toujours critiqué chez eux! Et c’est souvent assez drôle!“. D’ailleurs la jeune femme s’est beaucoup inspirée de sa propre famille pour monter son spectacle.
Mariée à un Américain, Alix Morris vit à New York depuis trois ans. Une ville pour laquelle elle avait déjà eu un coup de foudre il y a dix ans au cours d’un voyage scolaire. “Ici, il y a quelque chose qui force à l’audace. Tout le monde nous porte et nous encourage et si on rate, ce n’est pas grave“.
Alix Morris a commencé le théâtre en France. Dans sa ville d’adoption, elle a couru les castings avant de se lasser et de passer à l’écriture. En plus de la préparation du spectacle, elle mène des études comportementales et sociologiques pour une entreprise française.
Pour la jeune comédienne, ce spectacle seule-en-scène sera une première qu’elle aborde avec beaucoup de philosophie: “Est-ce que cela fait peur d’imaginer que les gens ne me trouvent pas cela drôle? Si je m’arrête à ça alors je ne ferai jamais rien! Il faut se lancer!”, répond-elle
“Déjà?!” sera joué les 19 et 21 janvier à Hellphone, un speak easy de Bushwick lancé par deux Français. “Il faut passer par une cabine téléphonique pour entrer. À l’intérieur, ce sera ambiance cabaret“. Si la plupart des places ont déjà été vendues, Alix Morris et son co-auteur cherchent déjà de nouvelles dates pour répondre à la demande.

Pathport, le nouveau guide de voyages fait par des instagrammeurs

Toute la beauté du monde dans la poche“. Telle est la promesse de Laurence Foucher,  créatrice de la start-up Pathport qui édite des guides de voyages en ligne illustrés par des instagrammeurs.
Grande voyageuse, la Française de 33 ans découvre en 2014 Amble, une application à mi-chemin entre le réseau social et le guide de voyages lancée par Louis Vuitton, permettant aux utilisateurs de suivre le parcours de voyage des stars. “J’ai senti le potentiel“, confie-t-elle.
La Limogeoise, alors en poste chez Danone à Paris, s’imagine lancer une application. “J’ai mis deux ans à réfléchir, à en parler à plein de gens“. Elle ouvre finalement un blog présentant les meilleurs spots de voyage, le tout alimenté par des photos d’instagrammeurs. “J’ai eu d’excellents retours, dont celui de professionnels de Fubiz media, qui ont été séduits par mes photos… Sauf qu’elles venaient toutes d’Instagram!” se rappelle t-elle.
Créer à la manière d’iTunes, des “playlists” de voyage: l’idée lui vient alors comme une évidence. Naît alors Pathport, le premier guide de voyages en ligne présentant les expériences de voyages des instagrammeurs. “On perd trop de temps à préparer son voyage avec les guides classiques. Il y a trop de contenu et ils sont trop généralistes. “15 lieux parmi les plus photogéniques de Venise”, “les meilleurs endroits pour admirer le coucher du soleil à Madrid”. Avec Pathport, vous n’avez plus qu’à choisir une manière de visiter le pays ou la ville de votre choix. On vous facilite la tâche“.
La Française, qui a toujours rêvé de s’expatrier aux Etats-Unis, a lancé officiellement sa start-up le 18 janvier à New York. Pathport propose pour l’instant une quinzaine de guides, de Paris à Singapour en passant par l’Afrique du Sud, disponibles en e-book ou PDF pour 4,99$ l’unité. A l’intérieur de chacun d’entre eux, une vingtaine de spots à découvrir en images, accompagnés de leur adresse et d’informations spécifiques. La dernière page permet enfin de télécharger l’itinéraire complet de l’instagrammeur sur Google Maps. “On garantit la meilleure expérience de recherche de voyages“, assure Laurence Foucher.
Les instagrammeurs ont été choisis en fonction de leur niveau de following -nombre de personnes les suivant sur l’application- et pour l’esthétique de leurs photos. “J’en ai contacté 400. Un quart ont été intéressés, la moitié a souhaité nous rejoindre et j’en ai choisi 25“. Parmi eux, l’instagrammeuse d’origine danoise Bénédicte Reitzel-Nielsen, qui est devenue l’associée de Laurence Foucher. “C’est une entrepreneuse expérimentée et une star sur l’application. Ca nous aide beaucoup dans la relation avec nos instagrammeurs“.
Les deux associées souhaitent créer quelques centaines de guides cette année. A terme, elles aimeraient faire de Pathport une marque, déclinée sur une application et des guides papiers.

5 ateliers pour trouver un emploi aux US avec San Francisco Bay Accueil

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Recrutement, CV, networking: en janvier et février, San Francisco Bay Accueil organise cinq ateliers liés à l’emploi aux Etats-Unis. Ils auront lieu dans les locaux de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco.

Le programme:

  • Comprendre la culture américaine et clarifier vos compétences le 26 janvier de 10:45am-12:45pm
  • Comment écrire un CV américain et une lettre de motivation le 2 février  de 10:45am-12:45pm
  • Comment se vendre “à l’américaine” le 9 février de 10:45am-12:45pm
  • Les entretiens “à l’américaine” le 16 février de 10:45am-12:45pm
  • Le networking “à l’américaine” le 23 février de 10:45am-12:45pm

Ces ateliers seront animés par Yvonne Lefort, conseillère d’orientation professionnelle francophone à l’origine de séminaires dans de nombreuses organisations et universités autour de la Baie.

Le "Backstage Tour": dans les coulisses du Met Opera

Ce week-end, on va à l’opéra. Mais pas pour voir un spectacle. En fait, nous allons visiter les coulisses du Metropolitan Opera pour le fameux « Backstage Tour » qu’on n’a jamais le temps de faire.

Il y a deux visites le dimanche, une à 10:30am, l’autre à 1:30pm (et d’autres en semaine). Cette visite est unique car elle nous donne un sentiment d’initiés et elle nous transporte dans une autre époque. On est plongé dans un monde loin de ce qu’on voit tous les jours (sauf si vous êtes chanteur d’opéra, bien sûr.
On découvre les salles dans lesquelles sont construits les décors en bois, en mousse, en stuc. Impensable d’imaginer, avant de le voir, qu’il y ait de tels ateliers en plein Upper West Side ! On se croirait dans une scierie.
Puis, on passe dans la salle des costumes, et on imagine les mains des couturières qui courent sur les taffetas, tartans et autres organzas. Dans un fouillis organisé (ou pas), des échantillons de tissu, des boutons, des cols, de la dentelle, des chapeaux, des ceintures, des chaussures s’empilent dans les moindre recoins… Rien ne semble avoir changé depuis 100 ans. On tombe sur certains Stockman, un peu plus « carrés » que les 36 fillettes des mannequins des vitrines H&M, il faut dire qu’on habille les cantatrices, ici ! Il faut du volume et du panache !
On se promène partout dans le labyrinthe du bâtiment, en prenant des monte-charges vétustes et en se demandant si on ne va pas rester coincé. On visite un studio de danse, une loge d’artiste et on s’y croit. On a presque un petit coup de stress en pensant que c’est de là que sont parties les plus grandes divas pour devenir Carmen et les plus grand chanteurs qui sont, le temps d’une soirée, devenus Figaro.
On nous raconte mille anecdotes : de l’arrivée des chevaux qu’il faut vêtir en 10 min et qui refusent de bouger, à la cantatrice qui s’est endormie, ou au premier rôle qui attendait le coup de cloche (qui, ce jour là, ne marchait plus)…
Il y a de la poussière partout. C’est un vrai capharnaüm, si bien que parfois, on se demande comment les bons décors arrivent au bon moment dans les bonnes pièces. Mais on est chez les pros, ici. Ça roule, ça turbine, ça dépote. Et il faut bien ça, avec les 25 opéras programmés chaque année.
On est subjugués par l’immensité des ascenseurs qui montent les façades sur la scène. Sept ascenseurs et trois scènes coulissantes. Le gigantisme à l’Américaine.
Et on se plaît à imaginer le grain de sable dans la mécanique, où Roméo et Juliette se retrouveraient par erreur, au milieu des temples égyptiens d’Aida.
On termine par la salle aux 4 000 places, grandiose. La salle d’opéra à la meilleure acoustique du monde (bien sûr, on est à NY. Ici, tout est le “best of the world”).
Et quand ça se termine, on a un seul regret : ne pas avoir pu monter sur la scène et se retrouver au milieu des décors de la représentation du jour. Pour voir ce que ça fait d’être un vrai chanteur d’opéra.
Alors, on file prendre des places pour assister au prochain spectacle.
Musique, maestro !
PS: Vous verrez, même si vous n’êtes pas des fans d’opéra, une fois que vous aurez fait la visite, vous vous précipiterez pour prendre des places pour la prochaine représentation de Roméo et Juliette, le Barbier de Séville ou la Bohème. C’est ici pour réserver vos places.


Experience New York, c’est une aventure par semaine, pas plus. Pour en savoir plus, c’est ici

"Rester vertical": les loups d'Alain Giraudie sortent à New York

Loin des plages sulfureuses de “L’inconnu du lac“, Alain Giraudie s’enfonce cette fois dans les plaines du causse lozerois pour son dernier long-métrage, “Rester vertical” (“Staying Vertical”), qui sort à la Film Society du Lincoln Center et à l’IFC Center le vendredi 20 janvier.

Ce dernier relate l’histoire de Léo (Damien Bonnard), scénariste en mal d’inspiration. Parti à la recherche des loups, il fait la rencontre de Marie (India Hair), bergère. Rapidement épris l’un de l’autre, le couple donne naissance à un enfant. Lasse de voir Léo s’absenter et probablement en proie au baby blues, Marie les abandonne. Le jeune homme apprend alors seul à s’occuper du nouveau-né, slalomant entre problèmes financiers, son beau-père et la rencontre du jeune Yoan et du vieux Marcel.

Présenté en sélection officielle à Cannes, “Rester vertical” renoue avec les codes d’Alain Giraudie. Le sexe, la contemplation, le rêve, ou encore la mort jalonnent le parcours de Léo. Une peinture rurale de tous les âges de la vie, avec en toile de fond, cette question du ou des loups: la peur, la haine, le désir qu’ils suscitent et le respect qu’ils concèdent à l’homme, cet animal vertical.

La New York Restaurant Week fait son retour pour l'hiver

Cet hiver, la New York Restaurant Week revient pour le plus grands bonheur des gourmands. Près de 400 restaurants participent à cette édition.
Le principe est simple, du lundi 23 janvier au vendredi 10 février, les restaurants participants proposeront un menu déjeuner à $29 et $42 pour le dîner.
Alors pour vous sustenter sans aucun scrupule financier, réservez dès maintenant votre table via OpenTable. L’offre est également valable pour tous les autres clients. Si la plupart des établissements proposeront un choix de plusieurs entrées, plats et desserts, des suppléments, notamment pour les boissons ne sont pas à exclure. Evitez aussi les samedi, midi comme soir, où peu de restaurateurs proposeront un menu spécial.
Parmi les participants les plus prestigieux, on trouve le Clocktower étoilé au Michelin, les restaurants du chef new-yorkais Andrew Carmellini (Bar Primi, The Dutch, Lafayette, Little Park, etc.) ou encore quelques bonnes tables françaises comme Bar Boulud ou Benoît, le bistrot d’Alain Ducasse.