Ca n’arrive pas souvent: il y a deux films français à l’agenda des cinémas de la region cette semaine. Profitez-en!
Le premier, c’est «Elle » qui passe à 9:45PM tous les soirs de cette semaine (du 16 décembre 2016 au 22) au Landmark Bethesda Row ainsi qu’au cinema AFI de Silver Spring. Le film de Paul Verhoeven vient de recevoir deux nominations pour l’édition 2017 des Golden Globes: une pour meilleur film étranger et l’autre pour meilleure actrice pour Isabelle Huppert. Il a par contre été snobbé pour les Oscars puisqu’il n’a pas été retenu dans la shortlist des 9 films pré-selectionnés dans la catégorie de meilleur film en langue étrangère.
Le deuxième c’est « Le Tout Nouveau Testament » (bande annonce), une co-production franco-belge-luxembourgeoise de Jaco Van Dormael, qui avait été nominé aux Golden Globes l’année dernière. Il passe cette semaine (du 16 décembre 2016 au 22) au cinéma Landmark de E Street. Grand gagnant de la sixième édition des Magritte du cinéma de 2016 où il avait emporté le prix de Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Scénario Original et Meilleure Musique Original, le film a un casting de star avec notamment Catherine Deneuve, Benoît Poelvoorde, François Damiens et Yolande Moreau.
A noter absolument sur vos calendriers cette semaine!
Deux films français à voir cette semaine à Washington
Rochambeau, The French International School (école privée homologuée)
Dans la classe de CM2 de Marie Comninos, trois élèves profitent de la récréation pour terminer des pancartes. Demain, elles participeront à une mobilisation pour les sans-abris et rencontreront un homme venu leur raconter son parcours dans la rue. Une école internationale mais qui se vit comme une communauté très soudée et ouverte sur la société qui l’entoure : c’est l’image que défend aujourd’hui Rochambeau.
Autrefois « Lycée Rochambeau », cet établissement regroupe en réalité trois campus qui accueillent les élèves dès deux ans et jusqu’à la terminale. Un système de bus et de navettes permet de transporter les enfants sans trop d’encombres. Même si l’objectif à terme reste de fusionner au moins deux des campus.
Rochambeau, établissement privé, tient une place à part quand on parle d’enseignement du français en immersion dans la région de Washington. C’est le seul à être « homologué », c’est-à-dire « reconnu et validé par le ministère de l’Education nationale, ce qui garantit la poursuite d’étude dans n’importe quel établissement de France ou homologué dans le monde sans passer d’examen », précisent les services de l’ambassade de France à Washington. Y compris quand il s’agit de changer d’école en cours d’année scolaire. Pour les parents français, insiste de son côté la directrice en charge des admissions Valérie Meriot-Burn, c’est aussi la tranquillité d’esprit de retrouver un « cadre » qu’ils connaissent déjà : des salles de classe avec des chronologies historiques accrochées au mur au découpage des vacances scolaires par exemple en passant par le soin apporté à la qualité… des snacks !
Au passage, cette homologation permet aussi aux familles françaises de demander un soutien financier sous forme de bourse auprès du consulat pour prendre en charge une partie des frais de scolarité. Une bourse « Rochambeau » est également envisageable, en fonction des revenus des parents et indépendamment de leur nationalité cette fois.
Mais Rochambeau s’inspire aussi des établissements américains qui l’entourent. Et pas seulement pour les lunch-box que les élèves transportent avec eux pour leur repas de midi ! « Il y a une proximité avec les enseignants qui n’existe pas nécessairement en France », note par exemple Valérie Meriot-Burn. Qu’il s’agisse de préparer la fête de fin d’année ou de participer aux campagnes de philanthropie pour doter les salles de classe d’iPads, les parents sont aussi sollicités et invités à faire partie de cette communauté.
Rochambeau accueille des élèves de presque 80 nationalités différentes et 45% d’entre eux ont plusieurs nationalités. Une diversité qui facilite grandement l’intégration. En classe de “toute petite section” de Marianne Vidal Ignasiak, la plupart des enfants ne parlent pas français à la maison. Tout son programme tourne donc autour du langage, y compris via l’art ou le sport. A la veille des vacances de la Toussaint, l’enseignante constate avec plaisir que ses élèves commencent à chanter en français. De son côté, Santiago, un lycéen arrivé d’Argentine alors qu’il parlait espagnol et français mais pas anglais, témoigne : « C’est toujours compliqué de se faire des amis mais j’adore la diversité de cette école, il y a des gens qui viennent de partout dans le monde ».
A la fin de leur cursus, les élèves passent à la fois le baccalauréat français et le « High school diploma » américain. Avec des taux de réussite dont l’établissement ne peut que s’enorgueillir : en 2016, 98,5% des élèves de terminale ont obtenu leur baccalauréat français, la moitié d’entre eux avec une mention « très bien ». Après Rochambeau, 30% vont retourner en France poursuivre leurs études tandis que 60% prendront la direction des Etats-Unis ou du Canada. Deux conseillers d’éducation sont d’ailleurs là pour les aider à poursuivre leur formation.
LES PLUS
Calqué sur le système français, membre du réseau Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), proximité avec les enseignants, richesse des installations (gymnase avec mur d’escalade, stade en extérieur, salle de spectacle, CDI avec des ouvrages en plusieurs langues)
LES MOINS
Trois campus éloignés les uns des autres, tarifs qui restent ceux d’une école privée, l’éloignement par rapport au centre de Washington qui oblige souvent les familles à s’installer près de l’établissement.
INSCRIPTIONS
« Pour intégrer Rochambeau, il faut avoir la volonté d’être là et aller jusqu’au bout de cette démarche qui reste particulière. C’est un investissement, un projet pour l’ensemble de la famille, il faut y croire », insiste Valérie Meriot-Burn, directrice en charge des admissions. C’est pour cela que le dossier d’inscription comprend une pièce essentielle : une lettre de motivation rédigée par les parents. Des lettres de recommandation de professeurs peuvent aussi être demandées si l’enfant a déjà été scolarisé dans une autre école. A la rentrée 2016, 25 enfants sont restés sur liste d’attente pour la maternelle. La priorité est donnée aux fratries. Mieux vaut postuler le plus tôt possible, dès l’ouverture des applications en janvier.
Kent Gardens Elementary (école publique à programme bilingue)
Comme chaque année au début du mois de novembre, Kent Gardens Elementary organise sa « National French Week ». Une semaine pour mettre à l’honneur toutes les cultures francophones, avec des concours d’écriture de biographies ou de création d’affiches.
Dans cette grande école, qui accueille autour de 900 élèves, seule une minorité d’élèves est inscrite dans le programme d’immersion en français mais tous les enfants vont participer à cette manifestation. « Il suffit de se promener dans les couloirs pour voir que le français est bien partout dans cet établissement. On évite de mettre des barrières, cette école est une vraie communauté», confirme Beatrix Preusse-Burr, la spécialiste des programmes d’immersion dans le Fairfax County.
Dans le détail, Kent Gardens Elementary accueille chaque année 75 nouveaux élèves en Kindergarten dans le programme d’immersion en français. 60% d’entre eux sont choisis sur critère géographique, parce qu’ils habitent dans la zone définie autour de l’établissement. Les 40% restants sont donc choisis en dehors de ces frontières, avec 10% de places réservées aux enfants déjà bilingues dans leur famille. Ce qui en fait l’une des écoles publiques les plus « ouvertes » en matière d’admission dans la région de Washington.
Les enseignants, eux, sont originaires de l’Hexagone, du Québec, d’Afrique francophone ou des Etats-Unis s’ils sont bilingues. Des stagiaires de l’université de Lyon viennent aussi pendant deux mois à Kent Gardens. « C’est une chance parce que ça expose nos élèves pas seulement à l’accent parisien (rires) ou à celui du sud de la France mais à une vraie diversité linguistique et culturelle », argumente Beatrix Preusse-Burr.
Du côté de l’enseignement, « les élèves du programme d’immersion en français suivent exactement le même programme, avec les mêmes objectifs, le même contenu et les mêmes exigences, que tous les autres enfants du Fairfax County », insiste Beatrix Preusse-Burr. « En apprenant le français, notre objectif à terme est de les rendre capables de lire, écrire et parler. Et évidemment, on essaie de développer l’interculturalité, c’est-à-dire que nous voulons que nos élèves aient des connaissances sur les pays francophones, sur les coutumes françaises et la vie en France, au Canada ou en Afrique francophone en général ».
Autre particularité de cette école : dans les programmes, y compris ceux après la classe, l’accent est mis en grande partie sur les matières scientifiques rassemblées dans l’acronyme STEAM (« science, technology, engineering, art and maths) et enseignées en français.
Après Kent Gardens, les élèves du programme d’immersion en français peuvent intégrer Longfellow Middle School, à moins de cinq minutes de là en voiture, toujours dans le Fairfax County. « Comme nos élèves se sont beaucoup focalisés sur les mathématiques et les sciences ainsi que sur l’apprentissage du français, ils bénéficient d’un programme de transition plus centré sur la grammaire et la structure de la langue », détaille Beatrix Preusse-Burr.
LES PLUS
Sens de la communauté très développé, possibilité d’intégrer l’école en dehors des critères géographiques si l’enfant est bilingue dans sa famille, accent mis sur l’enseignement des sciences
LES MOINS
Ecole de grande taille avec 900 élèves, l’établissement n’est pas à 100% immersion en français
INSCRIPTIONS
Pour faire sa rentrée à Kent Gardens Elementary, il faut participer au système de loterie mis en place par le Fairfax County. Il débute en général chaque année à la mi-janvier, reste ouvert pendant un mois environ et fonctionne ensuite sur plusieurs « rounds » avant d’obtenir définitivement une place. Il faut donc faire preuve de patience. « Si vous êtes bien placé sur la liste d’attente, vous avez une bonne chance d’intégrer l’école », assure Beatrix Preusse-Burr.
Herndon Elementary & Middle School (école publique à programme bilingue)
Depuis 2013, cette école a décidé de supprimer graduellement son programme d’immersion en français et n’accueille plus de nouveaux inscrits. Il doit disparaître totalement à l’horizon 2019 quand la dernière promotion d’élèves aura atteint le 6th grade. Un programme d’immersion en espagnol, jugé plus conforme aux attentes et aux besoins des familles de cette zone du Fairfax County, a été mis en place pour prendre le relais.
À SoHo, un petit coin de Miss Paradis
“L’emplacement était dingue. Et comme c’était dingue, on s’est dit c’était peut-être pour nous” . C’est cette réaction qu’a eue Claude Louzon lorsque sa fille Julie a dégoté le site de leur nouveau restaurant, Miss Paradis, au coin de Mulberry Street et Prince. Il aura fallu quatre ans de planification et de construction, mais leur bébé est bel-et-bien sorti de terre en lieu et place d’un ancien parking. Il tourne à plein depuis son ouverture en décembre.
Père et fille se décrivent comme les “co-créateurs” de cette nouvelle adresse pesco-végétarienne qui fait la part belle au rosé, comme le trahissent d’énormes bouteilles de six litres qui accueillent les visiteurs dans l’entrée.
Si c’est le premier restaurant qu’ouvre Julie Louzon, qui travaillait dans l’immobilier jusqu’à présent, son père n’en est pas à son coup d’essai. Pionnier du manger (et boire) sain, on lui doit des tablées renommées comme la chaîne Paradis du Fruit, dont la carte centrée sur le fruit était complètement inédite à sa création en 1982. “Quand on a lancé le Paradis du Fruit, on trouvait du coca et des boissons sucrées partout à Paris. Dans les salades niçoises, les olives se battaient en duel avec les olives. Quand on est arrivé avec notre concept, on était ado. On avait envie de faire chier un peu le monde, leur dire que c’était possible, se souvient Claude Louzon. Maintenant, je veux créer des concepts en famille. L’idée de Miss Paradis, c’est de transmettre. De poursuivre l’aventure avec les idées de Julie” .
Pour cette première adresse new-yorkaise, le tandem n’a pas fait les choses à moitié. C’est Philippe Starck, le célèbre designer, avec lequel Claude Louzon a travaillé sur la rénovation du Paradis du Fruit et son restaurant Miss Kō, qui a conçu l’espace de deux niveaux, coiffé par une gigantesque pomme. Plusieurs tables sont alignées au rez-de-chaussée, entre une baie vitrée et une longue table communale, tandis que l’étage offre une ambiance plus intimiste.
La carte, concoctée par un chef israélien (Adir Cohen) et californien (Alejandro German), est un mélange de poissons (saumon, morue, loup de mer…) et de légumes essentiellement locaux. Les clients peuvent être intrigués par le mystérieux Piaf Bread, un pain noir à base de… charbon. “On voulait sublimer les fruits de la mer et de la terre” , résume Claude Louzon.
“Miss Paradis est une table de partage, équilibrée, qui ne va pas dans la frustration. On laisse nos chefs s’exprimer” , renchérit sa fille. Pour le tandem, qui a acquis la nationalité américaine, c’est aussi une manière de rendre hommage à “la ville extraordinaire dans laquelle on vit” .
Plusieurs artistes ont contribué à la décoration du restaurant, ce qui lui donne un aspect coloré et animé. “On a voulu intégrer la richesse de New York dans le concept” , explique Julie Louzon, venue aux Etats-Unis il y a onze ans pour ses études. “J’ai grandi dans le business de mon père. Petite, je dessinais des menus et des restaurants peu réalistes, se souvient la jeune femme. J’ai vécu à travers les histoires extraordinaires de mon père qui a connu un American Dream en France. J’ai toujours voulu réaliser ce rêve. On le vit ensemble maintenant” .
"Le jour des Corneilles" sur TV5 Monde "on demand"
Pour les fêtes, le service “on demand” de TV5 Monde offre une sélection de films à regarder en famille.
A l’affiche notamment “Le jour des Corneilles”, un dessin animé belge mêlant conte traditionnel et univers “fantasy”.
L’histoire est celle d’un nourrisson enlevé par un homme qui vit seul dans la forêt et qui l’élèvera. Le garçon commerce avec des êtres aux corps humains et aux têtes d’animaux, dont on comprend bientôt qu’ils sont l’incarnation des âmes des disparus. Malgré l’interdit érigé par son père, le garçon croise un humain qui le mènera hors de la forêt, où remontera à la surface la raison qui a poussé son père à s’exiler.
A retrouver sur TV5 “On demand”
Où trouver la bûche de Noël au Texas ?
Parfois les traditions ont du bon… En particulier quand elles prennent la forme d’un gâteau à la crème. Alors pour les amateurs, voici les adresses où dénicher une bûche de Noël au Texas.
Houston
A Houston, les gourmets connaîtront sûrement déjà la Pâtisserie Paris Je t’aime, réputée pour ses desserts d’orfèvre. Cette année, l’établissement, dirigé par la chef pâtissière Nga Rogers, décline la bûche en cinq versions : La bûche « Papillons de Nuit » (génoise chocolat et amandes, feuilletine praline-noisette, crème de praline, crème caramel beurre salé et mousse de praline); La bûche « Le Bûcheron » (génoise au chocolat, marmelade et crème de citron Yuzu, mousse au chocolat noir et meringue vanille); La bûche « California » (biscuit pistache amande, crème et mousse à l’orange, Cointreau, et coulis de framboise); La bûche « Hidden Pearl » (biscuit vanille amande, compote de poires, mousse de marrons au cognac, éclats de marrons et crème au beurre); Sans oublier la bûche « traditionnelle » (génoise amande, mousse noisette-praline et feuilletine). Enfin, des bûches sans gluten et cachère sont disponibles sur commandes. $42 la bûche pour six personnes. $70 celle pour dix. À commander jusqu’au 22 décembre. 11660 Westheimer Rd, Ste 107A. Tél. : (281) 531-1222.
A French Gourmet Bakery, la bûche est alcoolisée et vient en quatre variantes : mousse au chocolat et rhum, mousse au chocolat blanc et Grand Marnier, moka et rhum, noisette et Frangelico. Toutes sont accompagnées des classiques champignons en meringue. A commander jusqu’au 23 décembre. $55.99 la bûche pour douze à quinze personnes. $65.99 celle pour quinze à dix-huit personnes. 2250 Westheimer Road. Tél. : (713) 524-3744.
Au menu de Noël de Foody’s Gourmet cette année, deux bûches au choix : vanille-caramel beurre salé et pistache-chocolat. A commander jusqu’au 23 décembre à midi. $24.95 la bûche pour six personnes, $49.95 pour douze personnes. 1400 Eldridge Pkwy. Tél. : (281) 496-3663.
Chez Julies French Pastries, boulangerie-café ouverte il y a un an et demi par Julie Clemenceau originaire de Normandie, vous avez le choix entre trois bûches : chocolat-vanille (génoise vanille, mousseline au chocolat, cœur de crème brûlée à la vanille et glaçage chocolat noir); la bûche fruits de la passion-framboise (génoise vanille, confiture de framboises sans pépin, mousse passion); et la bûche aux noix (génoise amande, crème à la noisette et cœur de crème à l’amande). Disponible pour six ou douze personnes à $24 et $46. A commander jusqu’au 22 décembre. 14522 Memorial. Tél. : (281) 741-9161
Chez le traiteur Phonecia Food, on combine les parfums vanille, chocolat et café pour des bûches disponibles pour $13 et $25. Deux adresses dans le centre-ville et sur Westheimer Road. Tél. : (281) 558-8225.
Dallas Fort Worth
Adresse réputée pour ses desserts, la Main Street Bakery propose sa bûche de Noël en trois versions : chocolat blanc et framboise, chocolat et noisette et celle, dénommée “the Bombe” et dérivée du dessert du même nom, fait d’une génoise à l’amande mariée avec de la crème brûlée et de la mousse au chocolat, le tout recouvert d’un glaçage miroir au chocolat noir. $32 la bûche pour six personnes ; $48 celle pour dix. Trois adresses à : Grapevine (316 South Main Street, tél. : (817) 424-4333), Plano (7200 Bishop Road, Suite D-11, tél. : (972) 309-0404) et Richardson (3600 ShireBoulevard, Suite 100, tél. : (972) 578-0294).
Réputée pour n’utiliser que du chocolat belge, la Millstone Bakery propose des bûches de Noël uniquement sur commande. La chef pâtissière belge mixera pour vous des ingrédients, principalement à base de vanille et de chocolat, en fonction de vos goûts. $65 la bûche pour dix à douze personnes. 3020 Legacy Drive, Suite 150, à Plano. Tél. : (972) 618-2253.
Chez Rush, la bûche est disponible uniquement sur commande. La génoise traditionnelle aux amandes est accompagnée d’une ganache chocolat ou de crème chocolat. Pour six à douze personnes. De $45 à $75. 1201 Eldorado Ave, Dallas. Tel. : (214) 749-4040
Austin
Adresse réputée pour ses macarons, La Pâtisserie donne aussi dans les desserts gourmets. Au programme de la bûche : biscuit aux noisettes, crème au Nutella et glaçage chocolat noir façon opéra. $40 la bûche pour dix personnes disponible sur commande. Compter 48 heures de délai. Deux adresses : 602 W Annie St, tel : (512) 912-0033 et 7301 Burnet Road Ste 102, tel : (512) 770-6442.
Tout juste nommé « choix des critiques de austin360 pour le guide 2016 des meilleurs adresses de la ville », Baguette et Chocolat propose cette année sa bûche “Passion Chocolat” composée d’un biscuit noisette, d’un insert mousse fruits de la passion recouvert d’une mousse chocolat au lait Alunga 41% et d’un croustillant feuilletine-praliné-chocolat au lait-noisettes. Le tout enrobé d’un glaçage chocolat au lait Gianduja. Explosion de saveurs et de textures garantie ! Bûches disponibles pour quatre à dix personnes à $6.50 par personne, soit de 26$ à $65 selon la taille. À commander jusqu’au 18 décembre. 12101 Farm to Market 2244, à Bee Cave. Tél. : (512) 263-8388.
San Antonio
D’inspiration parisienne, La Boulangerie est l’adresse des amateurs de pâtisseries et viennoiseries françaises à San Antonio. Dirigée par Sylvie Nykiel (déjà aux manettes du restaurant adjacent Saveurs 209) la boutique propose évidemment des bûches de Noël. Trois versions à la carte : fruits de la passion-mangue, crème brûlée-framboise et trois chocolats. Bûches disponibles pour quatre à huit personnes à $5 la part, soit de 20$ à $40 selon la taille. À commander jusqu’au 21 décembre. 207 Broadway St. Tél. : (210) 223-0209
Par ailleurs, La Boulangerie organise dans sa boutique une « bûche party » le vendredi 16 décembre à partir de 6pm. Pour 12 dollars, dégustez une part de bûche accompagnée d’une coupe de blanc de blanc. Réservations conseillées.
Fin d'année: à qui donner un "tip" aux Etats-Unis et combien ?
C’est le moment que les Français radins redoutent et que votre concierge adore : le « tip » de fin d’année. French Morning a croisé les sources pour vous expliquer ce casse-tête et éviter que votre “super” vous fasse malicieusement poireauter quand vos toilettes sont bouchées.
A qui donner de l’argent:
– au pair et baby sitter: une experte es-étiquette interviewée par CNBC conseille de donner l’équivalent d’une semaine de prestation à votre au pair et d’une soirée de baby sitting à votre baby sitter. Bien entendu, si bout d’chou lui offre un cadeau, cela sera toujours bien vu.
– votre concierge, “super”, portier et autres employés de votre bâtiment: de quelques dizaines à plusieurs centaines de dollars chacun en fonction des services proposés. Vérifier si un “pot” commun avec les autres résidents est prévu.
– personnel de ménage: l’équivalent d’une semaine de paie si l’employé est permanent, le montant de la prestation en cas d’intervention plus ponctuelle.
– votre coiffeur ou autres professionnels du bichonnage: le montant de la prestation
– le “dog walker” ou “cat sitter”: le montant de la prestation
– votre coach fitness: le montant de la prestation
– voiturier: en fonction du type de voiture dont vous disposez
– le livreur du journal: 20 dollars, soit un peu plus d’un dollar par mois
– les professionnels qui interviennent sur une résidence privée (exterminateurs, entretien de la piscine, tonte du gazon…): 20 dollars si ce sont les mêmes personnes qui viennent (sinon pas de tip). Pour les domestiques présent tout au long de l’année, donner une semaine de salaire.
– Le responsable de votre lieu de culte: Maralee McKee prend sur son site de conseils en étiquette l’exemple d’un pasteur et explique qu’il est possible de lui laisser un peu d’argent avec une carte anonyme.
Si vous ne pouvez pas offrir de tip car votre budget est serré cette année, le site Forbes recommande de dégainer une belle carte de remerciement et de donner le tip plus tard.
A qui ne pas donner de l’argent (mais un beau cadeau)
– les enseignants. Certains Etats interdisent les cadeaux aux enseignants. Le site Quartz conseille de vous renseigner auprès de l’établissement ou de l’association des parents d’élèves.
– votre assistant: si vous l’aimez vraiment, augmentez-le (la) et donnez-lui un cadeau en plus
– les facteurs
– les médecins et autres professions médicales (dentistes, vétérinaires…)
– l’aide-soignant à domicile: vérifier avec leur employeur
– les éboueurs: vérifier les règles de votre ville
– les journalistes de French Morning
10 idées de cadeaux "made in San Francisco" pour Noël
Les fêtes approchent, le marathon des courses de Noël aussi. Si vous avez déjà offert la tasse San Francisco, le jean Levi’s et la casquette des Giants, on vous aide à remplir votre hotte avec des cadeaux originaux Made in SF.
Pour les nostalgiques

A partir d’une rambarde du Golden Gate Bridge, remplacée en 1993, Rick Bulan crée des têtes de lit, lampes, serre-livres et autres tables. Un peu encombrant certes, alors on peut se contenter d’un des rivets du célèbre pont, orange international comme il se doit. On peut en trouver chez SF Mercantile dans Haight Ashbury, ou commander directement sur le site de Golden Gate Furniture Co. SF Mercantile, 1698 Haight St, San Francisco, CA 94117. Site.
Pour les bricoleurs
On reste dans le thème du Golden Gate Bridge, avec un stylo multifonctions, aux couleurs du pont, déniché chez Rare Device dans Noe Valley: en plus d’écrire, il possède un niveau à bulles, deux règles graduées en pouces et en centimètres, un stylus, et deux tournevis, cruciforme et plat. A mettre sous le sapin pour tous les MacGyver (16$). Rare Device, 4071 24th St, San Francisco, CA 94114. Site.
Pour les minimalistes

Créée en 1948 par Edith Heath, la fabrique Heath Ceramics continue à produire de la vaisselle aux lignes épurées dans son atelier de Sausalito. Les collections sont les mêmes depuis plusieurs décennies, auxquelles s’ajoutent des productions saisonnières. Si un service est difficilement transportable, un petit vase (24$) sera du plus bel effet sous le sapin. Heath Ceramics, 400 Gate Five Road, Sausalito, CA 94965. Egalement à San Francisco au Ferry Building, et dans la Mission, 2900 18th Street, San Francisco, CA 94110. Site.
Pour les gourmands
San Francisco est un paradis pour les amoureux de chocolat: Tcho, Charles Chocolates, L’Amourette, Recchiuti, Guittard, Dandelion…Les chocolatiers locaux ne manquent pas, et une tablette (ou plusieurs) dans une valise, ca ne prend pas tellement de place…On peut trouver la plupart de ces marques à Whole Foods, pour environ 5-8$ la tablette, mais on ne boudera pas son plaisir à acheter directement sur les lieux de production pour découvrir des saveurs inédites et se laisser enivrer par les odeurs de cacao. A cet effet, Dandelion sur Valencia street est l’equivalent du triangle des Bermudes pour les amateurs de chocolat.
Pour les amateurs de café
Les torréfacteurs locaux ne manquent pas: pour offrir l’expérience hipster par excellence, une livre de café Blue Bottle, torréfié à Oakland, ou de Ritual Coffee Roasters, Sightglass, Four Barrel tous originaires de San Francisco seront parfaits. On trouve toutes ces marques à Whole Foods, pour 15-19 dollars la livre. Il ne manque plus que la chemise à carreaux Marine Layer, une autre marque san franciscaine, et la barbe de bûcheron pour faire très couleur locale.
Pour les fashionistas
Cotton Basics, dans Noe Valley, propose des t-shirts en coton bio, teintés à Oakland et ornés de monuments caractéristiques de San Francisco: Golden Gate Bridge, Sutor Tower, ou des reproductions de photos anciennes des rues de la ville. Les couleurs sont vives et les matières très douces, et les tailles s’échelonnent du bébé à l’adulte, pour environ 25$ le t-shirt. Cotton Basics, 1301 Castro St San Francisco, CA 94114. Site.
Pour les nomades
Fabriqués dans le Dogpatch, les sacs Rickshaw sont réputés pour leur solidité. Les sacs pour faire les courses (25$) arborent fièrement les monuments de San Francisco, déclinés en couleurs vives. Les sacs à dos et les messenger bags à porter en bandoulière dont fabriqués en nylon hyper résistant ou en fibres de plastique recyclé (150-180$). Rickshaw Bagworks, 904 22nd St, San Francisco, CA 94107. Site.
Pour les joueurs

Les jeux Blue Orange, nés en 2000 de l’imagination de deux Français, Julien Mayot and Thierry Denoual, proposent une gamme de plus de 40 jeux de société, pour tous les âges. Spot it est le plus compact à transporter, tandis que Gobblet Gobblers réinvente les règles du morpion. New York 1901 est destiné aux joueurs plus expérimentés qui veulent construire la Big Apple. Blue Orange Games, 1000 Illinois Street, San Francisco, CA 94107. Site.
Pour ceux qui aiment la sieste

Les Américains adorent les coussins: pour donner un petit coup de “peps” à un canapé monotone ou pour rendre son lit plus confortable, c’est la petite touche qui change tout. Pour rester dans le thème local, on a déniché des housses de coussin en soie (c’est plat, donc facilement transportable), brodées avec les noms des différents quartiers de San Francisco chez Panhandle Home, pour 55$. La collection s’appelle “Da hood”, ça ne s’invente pas.
Panhandle Home, 501 Broderick St. San Francisco, CA 94117.
Pour les fanas de déco pour enfants
Petit Collage est une marque enfantine donc les dessins naïfs et colorés égaient les chambres de nos chères têtes blondes: le Golden Gate, un cable-car, l’ours californien, les zig-zag de Lombard street imprimés sur une fine feuille de bois (ce qui leur donne un aspect un peu vintage très réussi). La marque fait aussi des toises et des posters dans le même esprit. La boutique pour enfants Mapamundi offre une belle sélection. Mapamundi kids, 1306 Castro St, San Francisco, CA 94114. Site.
Le Moscow Ballet joue Casse-Noisette à Miami
Il y a beaucoup de “Casse-Noisette” ces temps-ci aux Etats-Unis, mais des comme celui-ci, non. Vendredi 30 décembre, les curieux pourront assister à une représentation de “Nutcracker” par le Moscow Ballet au Fillmore.
Devenue légendaire depuis sa création par Tchaïkovski, Casse-noisette raconte l’histoire de Clara qui reçoit un casse-noisette le soir de Noël. Pendant la nuit, les jouets commencent à s’animer et le cadeau de Clara se transforme en prince.
Ce ballet est devenu le symbole des fêtes de Noël aux Etats-Unis, où le Moscow Ballet le joue depuis 1993.
L'Apéro, networking pour les pros de la restauration, débarque à Los Angeles
Vous reprendrez bien un verre ? D’autant que ce sera l’occasion de rencontrer des gens de votre milieu professionnel. Fondé par Pierre Bee à San Francisco il y a un an et demi, l’Apéro débarque à Los Angeles. Le premier événement aura lieu le jeudi 15 décembre à 6pm au Maré Rose, à West Hollywood.
L’objectif : rencontrer un réseau de francophones et francophiles travaillant dans le milieu de l’hôtellerie et de la restauration dans une ambiance décontractée. “Il n’y avait pas d’événements pour ce secteur d’activité” , constate le Français Guillaume Blanchet, qui a exporté le concept en dehors de la Bay Area.
Impliqué dès les prémices de l’Apéro, il a déménagé à Los Angeles en juillet, pour son travail. Il est employé par l’importateur et le distributeur de vins Planet Wine.
Du premier événement à San Francisco avec une dizaine de participants à la centaine que l’Apéro rassemble aujourd’hui, ce rendez-vous s’est imposé. Un événement mensuel sera proposé à Los Angeles, dans différents lieux.