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Jean-Michel Pilc et Richard Bona mettent l'ambiance à Club Bonafide

Le pianiste français Jean-Michel Pilc donnera un concert à Club Bonafide le vendredi 23 décembre. Un beau cadeau de Noël pour les amateurs de piano.
Sur scène, le musicien sera accompagné du légendaire Richard Bona à la basse et Obed Calvaire à la batterie. Jean-Michel Pilc est un pianiste autodidacte. Né en 1960 à Paris, il a acquis la nationalité américaine.  Il a joué aux côtés de géants du monde de la musique, tels que Roy Haynes, Michael Brecker ou encore Dave Liebman. Après son arrivée à New York en 1995,  il a formé un trio avec François Moutin et Ari Hoenig. En 2004, Jean-Michel Pilc a sorti son premier album solo, intitulé “Follow Me”.

Le Français Placemeter racheté par Netgear

On est très content de cette évolution“, explique Florent Peyre, l’un des deux fondateurs de Placemeter. L’accord entre le géant américain Netgear – et plus particulièrement son pôle vidéo Arlo – avec la start-up française vient d’être annoncé mais s’est conclu en toute discrétion il y a quelques semaines. Le montant du rachat reste confidentiel.
On s’est rencontré il y a quelques mois et il y a eu un bon feeling. On s’est approché, on s’est dragué, et ça a pris!”, sourit Florent Peyre. Netgear s’est imposé depuis sa création en 1996 comme l’un des pionniers des réseaux informatiques pour les particuliers et les petites et moyennes entreprises. L’année dernière, la société américaine lançait avec succès sa caméra de sécurité à domicile, baptisée Arlo. C’est une caméra sans fil, fonctionnant sur batterie, qui est aujourd’hui le leader incontesté du marché des caméras de sécurité à domicile.
Placemeter, lancée en 2012 à New York par Florent Peyre et Alexandre Winter a, pour sa part, développé une technologie pour transformer et analyser des flux vidéo. Deux ans après son lancement, la start-up avait levé 6 millions de dollars. Les applications touchent des domaines divers allant de l’affichage urbain aux transports publics. Le système permet par exemple à des commerçants de savoir combien de personnes passent devant leur boutique ou combien y entrent sur une période définie. Les agents immobiliers spécialisés dans le commercial peuvent aussi s’en servir pour connaître les passages dans un quartier donné. “On a une technologie efficace mais il nous manquait un hardware. Netgear a de son côté sorti une petite caméra Arlo, très efficace mais sans outil d’analyse” , explique Florent Peyre.
En intégrant le pôle Netgear-Arlo, Placemeter va pouvoir étendre sa couverture. Le Français conserve ses bureaux à New York et à Paris, où travaillent jusqu’à quinze personnes.

Pourquoi les chants de Noël sont-ils aussi populaires aux Etats-Unis?

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Impossible d’y échapper en cette période de Fêtes. Les chants de Noël sont partout: dans les magasins, à la radio, au bureau… Pourquoi ces chants sont-ils aussi répandus aux Etats-Unis ? C’est la question bête de la semaine.
Il faut remonter très loin pour retrouver l’origine de cette tradition. Pendant l’Antiquité, les peuples païens avaient l’habitude de chanter lors de la fête du solstice d’hiver. Lorsque le christianisme s’est imposé en Europe, les chants païens ont petit à petit disparu afin de laisser place à des chants religieux.
Selon James Cooper, fondateur du site Why Christmas spécialisé dans les traditions de Noël, les chants de Noël se sont étendus aux Etats-Unis avec l’immigration. “Beaucoup de vieilles chansons et cantiques ont rejoint les Etats-Unis avec les immigrés venus de différents pays à différents moments” . La diffusion de ces chants a été facilitée par “la baisse du coût de l’imprimerie. Les chansons sur papier sont devenues très populaires. Par ailleurs, de plus en plus de gens avaient des instruments comme le piano à la maison et donc pouvaient apprendre les partitions ensemble” .
James Cooper rappelle aussi que “plusieurs cantiques populaires ont une origine française” . “Les paroles de “O Holy Night” ont été écrites en France en 1847. Elle est devenue la première musique de Noël à être diffusée à la radio la veille de Noël en 1906” , développe-t-il.
Pour Anne-Julia Audray, fondatrice de la French American Choir of New York et présidente de la Long Island Opera Company, si cette tradition perdure aujourd’hui aux USA “c’est parce que les Américains sont très chrétiens. L’immigration est très importante ici et beaucoup de ceux qui arrivent sont chrétiens aussi” .
On a donc un matelas de culture très important ici contrairement à la France. Aux Etats-Unis, on est encore au sein d’une ère dans laquelle on était en France il y a cinquante-soixante ans. On reste un état d’esprit général très traditionnel, où l’on ne regarde pas les choses populaires de haut, poursuit-elle. Rien que dans les écoles, même publiques, on chante des chansons de Noël à la fois chrétiennes et juives, alors que les élèves ne sont pas nécessairement pratiquants. Il y a un esprit de fête qui n’existe plus en France” .
À noter aussi que les Américains adorent chanter. Une étude de 2003 de l’organisme Chorus America a chiffré à 23,5 millions le nombre d’adultes américains qui chantent au moins une fois par semaine dans une chorale ou un choeur. Un chiffre qui dépasse 28 millions quand on y ajoute les enfants. A votre tour de pousser la chansonnette cette année.
 

Deux films français à voir cette semaine à Washington

Ca n’arrive pas souvent: il y a deux films français à l’agenda des cinémas de la region cette semaine. Profitez-en!
Le premier, c’est «Elle » qui passe à 9:45PM tous les soirs de cette semaine (du 16 décembre 2016 au 22) au Landmark Bethesda Row ainsi qu’au cinema AFI de Silver Spring. Le film de Paul Verhoeven vient de recevoir deux nominations pour l’édition 2017 des Golden Globes: une pour meilleur film étranger et l’autre pour meilleure actrice pour Isabelle Huppert.  Il a par contre été snobbé pour les Oscars puisqu’il n’a pas été retenu dans la shortlist des 9 films pré-selectionnés dans la catégorie de meilleur film en langue étrangère.
Le deuxième c’est « Le Tout Nouveau Testament » (bande annonce), une co-production franco-belge-luxembourgeoise de Jaco Van Dormael, qui avait été nominé aux Golden Globes l’année dernière. Il passe cette semaine (du 16 décembre 2016 au 22) au cinéma Landmark de E Street. Grand gagnant de la sixième édition des Magritte du cinéma de 2016 où il avait emporté le prix de Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Scénario Original et Meilleure Musique Original, le film a un casting de star avec notamment Catherine Deneuve, Benoît Poelvoorde, François Damiens et Yolande Moreau.
A noter absolument sur vos calendriers cette semaine!
 

Rochambeau, The French International School (école privée homologuée)

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Dans la classe de CM2 de Marie Comninos, trois élèves profitent de la récréation pour terminer des pancartes. Demain, elles participeront à une mobilisation pour les sans-abris et rencontreront un homme venu leur raconter son parcours dans la rue. Une école internationale mais qui se vit comme une communauté très soudée et ouverte sur la société qui l’entoure : c’est l’image que défend aujourd’hui Rochambeau.
Autrefois « Lycée Rochambeau », cet établissement regroupe en réalité trois campus qui accueillent les élèves dès deux ans et jusqu’à la terminale. Un système de bus et de navettes permet de transporter les enfants sans trop d’encombres. Même si l’objectif à terme reste de fusionner au moins deux des campus.
Rochambeau, établissement privé, tient une place à part quand on parle d’enseignement du français en immersion dans la région de Washington. C’est le seul à être « homologué », c’est-à-dire « reconnu et validé par le ministère de l’Education nationale, ce qui garantit la poursuite d’étude dans n’importe quel établissement de France ou homologué dans le monde sans passer d’examen », précisent les services de l’ambassade de France à Washington. Y compris quand il s’agit de changer d’école en cours d’année scolaire. Pour les parents français, insiste de son côté la directrice en charge des admissions Valérie Meriot-Burn, c’est aussi la tranquillité d’esprit de retrouver un « cadre » qu’ils connaissent déjà : des salles de classe avec des chronologies historiques accrochées au mur au découpage des vacances scolaires par exemple en passant par le soin apporté à la qualité… des snacks !
Au passage, cette homologation permet aussi aux familles françaises de demander un soutien financier sous forme de bourse auprès du consulat pour prendre en charge une partie des frais de scolarité. Une bourse « Rochambeau » est également envisageable, en fonction des revenus des parents et indépendamment de leur nationalité cette fois.
Mais Rochambeau s’inspire aussi des établissements américains qui l’entourent. Et pas seulement pour les lunch-box que les élèves transportent avec eux pour leur repas de midi ! « Il y a une proximité avec les enseignants qui n’existe pas nécessairement en France », note par exemple Valérie Meriot-Burn. Qu’il s’agisse de préparer la fête de fin d’année ou de participer aux campagnes de philanthropie pour doter les salles de classe d’iPads, les parents sont aussi sollicités et invités à faire partie de cette communauté.
Rochambeau accueille des élèves de presque 80 nationalités différentes et 45% d’entre eux ont plusieurs nationalités. Une diversité qui facilite grandement l’intégration. En classe de “toute petite section” de Marianne Vidal Ignasiak, la plupart des enfants ne parlent pas français à la maison. Tout son programme tourne donc autour du langage, y compris via l’art ou le sport. A la veille des vacances de la Toussaint, l’enseignante constate avec plaisir que ses élèves commencent à chanter en français. De son côté, Santiago, un lycéen arrivé d’Argentine alors qu’il parlait espagnol et français mais pas anglais, témoigne : « C’est toujours compliqué de se faire des amis mais j’adore la diversité de cette école, il y a des gens qui viennent de partout dans le monde ».
A la fin de leur cursus, les élèves passent à la fois le baccalauréat français et le « High school diploma » américain. Avec des taux de réussite dont l’établissement ne peut que s’enorgueillir : en 2016, 98,5% des élèves de terminale ont obtenu leur baccalauréat français, la moitié d’entre eux avec une mention « très bien ». Après Rochambeau, 30% vont retourner en France poursuivre leurs études tandis que 60% prendront la direction des Etats-Unis ou du Canada. Deux conseillers d’éducation sont d’ailleurs là pour les aider à poursuivre leur formation.
LES PLUS
Calqué sur le système français, membre du réseau Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), proximité avec les enseignants, richesse des installations (gymnase avec mur d’escalade, stade en extérieur, salle de spectacle, CDI avec des ouvrages en plusieurs langues)
LES MOINS
Trois campus éloignés les uns des autres, tarifs qui restent ceux d’une école privée, l’éloignement par rapport au centre de Washington qui oblige souvent les familles à s’installer près de l’établissement.
INSCRIPTIONS
« Pour intégrer Rochambeau, il faut avoir la volonté d’être là et aller jusqu’au bout de cette démarche qui reste particulière. C’est un investissement, un projet pour l’ensemble de la famille, il faut y croire », insiste Valérie Meriot-Burn, directrice en charge des admissions. C’est pour cela que le dossier d’inscription comprend une pièce essentielle : une lettre de motivation rédigée par les parents. Des lettres de recommandation de professeurs peuvent aussi être demandées si l’enfant a déjà été scolarisé dans une autre école. A la rentrée 2016, 25 enfants sont restés sur liste d’attente pour la maternelle. La priorité est donnée aux fratries. Mieux vaut postuler le plus tôt possible, dès l’ouverture des applications en janvier.

Kent Gardens Elementary (école publique à programme bilingue)

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Comme chaque année au début du mois de novembre, Kent Gardens Elementary organise sa « National French Week ». Une semaine pour mettre à l’honneur toutes les cultures francophones, avec des concours d’écriture de biographies ou de création d’affiches.
Dans cette grande école, qui accueille autour de 900 élèves, seule une minorité d’élèves est inscrite dans le programme d’immersion en français mais tous les enfants vont participer à cette manifestation. « Il suffit de se promener dans les couloirs pour voir que le français est bien partout dans cet établissement. On évite de mettre des barrières, cette école est une vraie communauté», confirme Beatrix Preusse-Burr, la spécialiste des programmes d’immersion dans le Fairfax County.
Dans le détail, Kent Gardens Elementary accueille chaque année 75 nouveaux élèves en Kindergarten dans le programme d’immersion en français. 60% d’entre eux sont choisis sur critère géographique, parce qu’ils habitent dans la zone définie autour de l’établissement. Les 40% restants sont donc choisis en dehors de ces frontières, avec 10% de places réservées aux enfants déjà bilingues dans leur famille. Ce qui en fait l’une des écoles publiques les plus « ouvertes » en matière d’admission dans la région de Washington.
Les enseignants, eux, sont originaires de l’Hexagone, du Québec, d’Afrique francophone ou des Etats-Unis s’ils sont bilingues. Des stagiaires de l’université de Lyon viennent aussi pendant deux mois à Kent Gardens. « C’est une chance parce que ça expose nos élèves pas seulement à l’accent parisien (rires) ou à celui du sud de la France mais à une vraie diversité linguistique et culturelle », argumente Beatrix Preusse-Burr.
Du côté de l’enseignement, « les élèves du programme d’immersion en français suivent exactement le même programme, avec les mêmes objectifs, le même contenu et les mêmes exigences, que tous les autres enfants du Fairfax County », insiste Beatrix Preusse-Burr. « En apprenant le français, notre objectif à terme est de les rendre capables de lire, écrire et parler. Et évidemment, on essaie de développer l’interculturalité, c’est-à-dire que nous voulons que nos élèves aient des connaissances sur les pays francophones, sur les coutumes françaises et la vie en France, au Canada ou en Afrique francophone en général ».
Autre particularité de cette école : dans les programmes, y compris ceux après la classe, l’accent est mis en grande partie sur les matières scientifiques rassemblées dans l’acronyme STEAM (« science, technology, engineering, art and maths) et enseignées en français.
Après Kent Gardens, les élèves du programme d’immersion en français peuvent intégrer Longfellow Middle School, à moins de cinq minutes de là en voiture, toujours dans le Fairfax County. « Comme nos élèves se sont beaucoup focalisés sur les mathématiques et les sciences ainsi que sur l’apprentissage du français, ils bénéficient d’un programme de transition plus centré sur la grammaire et la structure de la langue », détaille Beatrix Preusse-Burr.
LES PLUS
Sens de la communauté très développé, possibilité d’intégrer l’école en dehors des critères géographiques si l’enfant est bilingue dans sa famille, accent mis sur l’enseignement des sciences
LES MOINS
Ecole de grande taille avec 900 élèves, l’établissement n’est pas à 100% immersion en français
INSCRIPTIONS
Pour faire sa rentrée à Kent Gardens Elementary, il faut participer au système de loterie mis en place par le Fairfax County. Il débute en général chaque année à la mi-janvier, reste ouvert pendant un mois environ et fonctionne ensuite sur plusieurs « rounds » avant d’obtenir définitivement une place. Il faut donc faire preuve de patience. « Si vous êtes bien placé sur la liste d’attente, vous avez une bonne chance d’intégrer l’école », assure Beatrix Preusse-Burr.

Herndon Elementary & Middle School (école publique à programme bilingue)

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Depuis 2013, cette école a décidé de supprimer graduellement son programme d’immersion en français et n’accueille plus de nouveaux inscrits. Il doit disparaître totalement à l’horizon 2019 quand la dernière promotion d’élèves aura atteint le 6th grade. Un programme d’immersion en espagnol, jugé plus conforme aux attentes et aux besoins des familles de cette zone du Fairfax County, a été mis en place pour prendre le relais.

À SoHo, un petit coin de Miss Paradis

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L’emplacement était dingue. Et comme c’était dingue, on s’est dit c’était peut-être pour nous” . C’est cette réaction qu’a eue Claude Louzon lorsque sa fille Julie a dégoté le site de leur nouveau restaurant, Miss Paradis, au coin de Mulberry Street et Prince. Il aura fallu quatre ans de planification et de construction, mais leur bébé est bel-et-bien sorti de terre en lieu et place d’un ancien parking. Il tourne à plein depuis son ouverture en décembre.
Père et fille se décrivent comme les “co-créateurs” de cette nouvelle adresse pesco-végétarienne qui fait la part belle au rosé, comme le trahissent d’énormes bouteilles de six litres qui accueillent les visiteurs dans l’entrée.
Si c’est le premier restaurant qu’ouvre Julie Louzon, qui travaillait dans l’immobilier jusqu’à présent, son père n’en est pas à son coup d’essai. Pionnier du manger (et boire) sain, on lui doit des tablées renommées comme la chaîne Paradis du Fruit, dont la carte centrée sur le fruit était complètement inédite à sa création en 1982. “Quand on a lancé le Paradis du Fruit, on trouvait du coca et des boissons sucrées partout à Paris. Dans les salades niçoises, les olives se battaient en duel avec les olives. Quand on est arrivé avec notre concept, on était ado. On avait envie de faire chier un peu le monde, leur dire que c’était possible, se souvient Claude Louzon. Maintenant, je veux créer des concepts en famille. L’idée de Miss Paradis, c’est de transmettre. De poursuivre l’aventure avec les idées de Julie” .

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Photo credit Miachel Breton

Pour cette première adresse new-yorkaise, le tandem n’a pas fait les choses à moitié. C’est Philippe Starck, le célèbre designer, avec lequel Claude Louzon a travaillé sur la rénovation du Paradis du Fruit et son restaurant Miss Kō, qui a conçu l’espace de deux niveaux, coiffé par une gigantesque pomme. Plusieurs tables sont alignées au rez-de-chaussée, entre une baie vitrée et une longue table communale, tandis que l’étage offre une ambiance plus intimiste.
La carte, concoctée par un chef israélien (Adir Cohen) et californien (Alejandro German), est un mélange de poissons (saumon, morue, loup de mer…) et de légumes essentiellement locaux. Les clients peuvent être intrigués par le mystérieux Piaf Bread, un pain noir à base de… charbon. “On voulait sublimer les fruits de la mer et de la terre” , résume Claude Louzon.
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Photo credit Miachel Breton

Miss Paradis est une table de partage, équilibrée, qui ne va pas dans la frustration. On laisse nos chefs s’exprimer” , renchérit sa fille. Pour le tandem, qui a acquis la nationalité américaine, c’est aussi une manière de rendre hommage à “la ville extraordinaire dans laquelle on vit” .
Plusieurs artistes ont contribué à la décoration du restaurant, ce qui lui donne un aspect coloré et animé. “On a voulu intégrer la richesse de New York dans le concept” , explique Julie Louzon, venue aux Etats-Unis il y a onze ans pour ses études. “J’ai grandi dans le business de mon père. Petite, je dessinais des menus et des restaurants peu réalistes, se souvient la jeune femme. J’ai vécu à travers les histoires extraordinaires de mon père qui a connu un American Dream en France. J’ai toujours voulu réaliser ce rêve. On le vit ensemble maintenant” .
 

"Le jour des Corneilles" sur TV5 Monde "on demand"

Pour les fêtes, le service “on demand” de TV5 Monde offre une sélection de films à regarder en famille.
A l’affiche notamment “Le jour des Corneilles”, un dessin animé belge mêlant conte traditionnel et univers “fantasy”.
L’histoire est celle d’un nourrisson enlevé par un homme qui vit seul dans la forêt et qui l’élèvera. Le garçon commerce avec des êtres aux corps humains et aux têtes d’animaux, dont on comprend bientôt qu’ils sont l’incarnation des âmes des disparus. Malgré l’interdit érigé par son père, le garçon croise un humain qui le mènera hors de la forêt, où remontera à la surface la raison qui a poussé son père à s’exiler.
 
A retrouver sur TV5 “On demand”

Où trouver la bûche de Noël au Texas ?

Parfois les traditions ont du bon… En particulier quand elles prennent la forme d’un gâteau à la crème. Alors pour les amateurs, voici les adresses où dénicher une bûche de Noël au Texas.
Houston
A Houston, les gourmets connaîtront sûrement déjà la Pâtisserie Paris Je t’aime, réputée pour ses desserts d’orfèvre. Cette année, l’établissement, dirigé par la chef pâtissière Nga Rogers, décline la bûche en cinq versions : La bûche « Papillons de Nuit » (génoise chocolat et amandes, feuilletine praline-noisette, crème de praline, crème caramel beurre salé et mousse de praline); La bûche « Le Bûcheron » (génoise au chocolat, marmelade et crème de citron Yuzu, mousse au chocolat noir et meringue vanille); La bûche « California » (biscuit pistache amande, crème et mousse à l’orange, Cointreau, et coulis de framboise); La bûche « Hidden Pearl » (biscuit vanille amande, compote de poires, mousse de marrons au cognac, éclats de marrons et crème au beurre); Sans oublier la bûche « traditionnelle » (génoise amande, mousse noisette-praline et feuilletine). Enfin, des bûches sans gluten et cachère sont disponibles sur commandes. $42 la bûche pour six personnes. $70 celle pour dix. À commander jusqu’au 22 décembre. 11660 Westheimer Rd, Ste 107A. Tél. : (281) 531-1222.
 French Gourmet Bakery, la  bûche est alcoolisée et vient en quatre variantes : mousse au chocolat et rhum, mousse au chocolat blanc et Grand Marnier, moka et rhum, noisette et Frangelico. Toutes sont accompagnées des classiques champignons en meringue. A commander jusqu’au 23 décembre. $55.99 la bûche pour douze à quinze personnes. $65.99 celle pour quinze à dix-huit personnes. 2250 Westheimer Road. Tél. : (713) 524-3744.
Au menu de Noël de Foody’s Gourmet cette année, deux bûches au choix : vanille-caramel beurre salé et pistache-chocolat. A commander jusqu’au 23 décembre à midi. $24.95 la bûche pour six personnes, $49.95 pour douze personnes. 1400 Eldridge Pkwy. Tél. : (281) 496-3663.
Chez Julies French Pastries, boulangerie-café ouverte il y a un an et demi par Julie Clemenceau originaire de Normandie, vous avez le choix entre trois bûches : chocolat-vanille (génoise vanille, mousseline au chocolat, cœur de crème brûlée à la vanille et glaçage chocolat noir); la bûche fruits de la passion-framboise (génoise vanille, confiture de framboises sans pépin, mousse passion); et la bûche aux noix (génoise amande, crème à la noisette et cœur de crème à l’amande). Disponible pour six ou douze personnes à $24 et $46. A commander jusqu’au 22 décembre. 14522 Memorial. Tél. : (281) 741-9161
Chez le traiteur Phonecia Food, on combine les parfums vanille, chocolat et café pour des bûches disponibles pour $13 et $25. Deux adresses dans le centre-ville et sur Westheimer Road. Tél. : (281) 558-8225.
Dallas Fort Worth
Adresse réputée pour ses desserts, la Main Street Bakery  propose sa  bûche de Noël en trois versions : chocolat blanc et framboise, chocolat et noisette et celle, dénommée “the Bombe” et dérivée du dessert du même nom, fait d’une génoise à l’amande mariée avec de la crème brûlée et de la mousse au chocolat, le tout recouvert d’un glaçage miroir au chocolat noir. $32 la bûche pour six personnes ; $48 celle pour dix. Trois adresses à : Grapevine (316 South Main Street, tél. : (817) 424-4333), Plano (7200 Bishop Road, Suite D-11, tél. : (972) 309-0404) et Richardson (3600 ShireBoulevard, Suite 100, tél. : (972) 578-0294).
Réputée pour n’utiliser que du chocolat belge, la Millstone Bakery propose des  bûches de Noël uniquement sur commande. La chef pâtissière belge mixera pour vous des ingrédients, principalement à base de vanille et de chocolat, en fonction de vos goûts. $65 la bûche pour dix à douze personnes. 3020 Legacy Drive, Suite 150, à Plano. Tél. : (972) 618-2253.
Chez Rush, la bûche est disponible uniquement sur commande. La génoise traditionnelle aux amandes est accompagnée d’une ganache chocolat ou de crème chocolat. Pour six à douze personnes. De $45 à $75. 1201 Eldorado Ave, Dallas. Tel. : (214) 749-4040
Austin
Adresse réputée pour ses macarons, La Pâtisserie donne aussi dans les desserts gourmets. Au programme de la bûche : biscuit aux noisettes, crème au Nutella et glaçage chocolat noir façon opéra. $40 la bûche pour dix personnes disponible sur commande. Compter 48 heures de délai. Deux adresses : 602 W Annie St, tel : (512) 912-0033 et 7301 Burnet Road Ste 102, tel : (512) 770-6442.
Tout juste nommé « choix des critiques de austin360 pour le guide 2016 des meilleurs adresses de la ville », Baguette et Chocolat propose cette année sa bûche “Passion Chocolat” composée d’un biscuit noisette, d’un insert mousse fruits de la passion recouvert d’une mousse chocolat au lait Alunga 41% et d’un croustillant feuilletine-praliné-chocolat au lait-noisettes. Le tout enrobé d’un glaçage chocolat au lait Gianduja. Explosion de saveurs et de textures garantie ! Bûches disponibles pour quatre à dix personnes à $6.50 par personne, soit de 26$ à $65 selon la taille. À commander jusqu’au 18 décembre. 12101 Farm to Market 2244, à Bee Cave. Tél. : (512) 263-8388.
San Antonio
 D’inspiration parisienne, La Boulangerie est l’adresse des amateurs de pâtisseries et viennoiseries françaises à San Antonio. Dirigée par Sylvie Nykiel (déjà aux manettes du restaurant adjacent Saveurs 209) la boutique propose évidemment des bûches de Noël. Trois versions à la carte : fruits de la passion-mangue, crème brûlée-framboise et trois chocolats. Bûches disponibles pour quatre à huit personnes à $5 la part, soit de 20$ à $40 selon la taille. À commander jusqu’au 21 décembre. 207 Broadway St. Tél. : (210) 223-0209
Par ailleurs, La Boulangerie organise dans sa boutique une « bûche party » le vendredi 16 décembre à partir de 6pm. Pour 12 dollars, dégustez une part de bûche accompagnée d’une coupe de blanc de blanc. Réservations conseillées.

Cousin coquin, beaux-parents exigeants…: un Noël à New York pour tous

C’est le moment où il faut garder son sang-froid. Toute la famille débarque à New York et il faut trouver de quoi occuper la petite tribu. Pourtant, entre le neveu de 14 ans qui ne tient pas en place et la tante qui ne peut se passer du musée, pas facile de faire plaisir à tout le monde. Voici quelques bons plans pour les satisfaire.
Neveu qui parle l’anglais comme un pied
Il est gentil, mais il fait à moitié attention en cours d’anglais. Heureusement, pour lui faire découvrir New York, vous avez l’embarras du choix. Tradition de Noël, le Christmas Spectacular des Rockettes à Radio City Music Hall vaut le détour. Ce spectacle très visuel, où des dizaines de danseuses exécutent une chorégraphie de manière millimétrée, le plongera dans la magie de Noël. Le show du Blue Man Group est aussi une bonne option pour les non-anglophones. Pas la peine d’être Shakespeare pour apprécier.
Frangine aventurière
Avec votre soeur qui n’a peur de rien, vous pourrez vous rendre dans les endroits de New York où vous n’allez pas forcément. Laissez-vous tenter par Flushing, le vrai Chinatown de New York à Queens, ou encore Arthur Avenue, le Little Italy du Bronx. Allez manger du homard et des fruits de mer à City Island, la presqu’île du Bronx, secret bien gardé de New York, ou manger de la pizza à Di Fara, la meilleure pizzeria de la ville au sein d’un des quartiers juifs hassidiques de Brooklyn.
Cousin coquin
Le cousin coquin est de retour et il ne veut pas être déçu. Pour le mettre en appétit, direction le Musée du Sexe, qui propose une exposition sur l’histoire du hardcore avec quelques pièces intéressantes, comme un manuel de sexe datant du XIXème siècle, des photos de partouses du début XXème et autres objets sexuels surprenants. Sortez-le en boîte. Où ? Voici notre liste 2016 des endroits où pécho à New York.
Beaux-parents exigeants
Ils ne laisseront rien passer, alors mieux vaut assurer. Impressionnez-les en les invitant à prendre le thé au Palm Court au Plaza. C’est une destination du “tea time” depuis plus d’un siècle. Même chose pour le Russian Tea Room, où vous prendrez dans un thé dans un décor qui fait très “Vieille Russie” . Enchainez sur un concert au Carnegie Hall (il y a des concerts presque tous les jours pendant les Fêtes). Au Met Opera, achetez-leur des tickets pour “Nabucco” avec Plácido Domingo sur scène et le légendaire James Levine à la baguette. L’opéra de Verdi est joué jusqu’en janvier.
Papa bon-vivant
Il y a de quoi rendre votre papa heureux à New York. Pour trouver des idées, on vous conseille de faire votre sélection parmi la liste des restaurants étoilés au Michelin. Attention: il ne faut pas attendre pour faire une réservation. A noter que plusieurs tablées offrent des menus dégustations pour moins de 100 dollars, comme Delaware and Hudson à Williamsburg. Pour digérer tout ça, un petit cigare s’impose. Direction le Carnegie Club pour un verre de vin-cigare dans un décor de club privé.
Maman sportive
Rien ne l’arrête la maman sportive, même pas le décalage horaire. Emmenez-là à Brooklyn Boulders à Gowanus pour faire de l’escalade. Il vous faudra passer une petite formation de 15 minutes avant de vous élancer sur le mur. Vous pourriez aussi louer un vélo pour une balade le long de l’Hudson River ou essayer l’un de nos itinéraires pour grands marcheurs, en gardant à l’esprit que la nuit tombe tôt et qu’il faut se couvrir.
Tata intello
La tante arty et intello sera chez elle à New York. Les musées ferment tôt le 24 décembre et seront clos le 25, mais sont ouverts entre les Fêtes. Le MoMA présente notamment une exposition sur le grand peintre français Francis Picabia jusqu’en mars 2017. Rendez-lui service et sortez-là des sentiers battus en lui faisant découvrir le Queens Museum, le Brooklyn Museum ou le Bronx Museum, des grandes institutions culturelles ancrées dans leur “borough” . On vous conseille aussi l’exposition que le New Museum consacre jusqu’à la mi-janvier à l’artiste suisse Pipiloti Rist avec son impressionnante forêt de lumières où il fait bon se perdre.
Tonton qui aime l’actu 
L’actu de cette fin d’année 2016 aux Etats-Unis, c’est bien sûr l’élection de Donald Trump. Pour voir son repaire, direction la Fifth Avenue et 57th St, où se trouve l’imposante Trump Tower, où le président-élu passe le plus clair de son temps comme le trahit la sécurité, les journalistes et quelques manifestants présents aux abords de l’édifice. Pour un pot, filez au Langan’s, un pub irlandais où traînent les employés du New York Post et de Fox News. Steve Dunleavy, célèbre chroniqueur au Post, incarnation du journaliste tabloïd, y avait ses habitudes. L’endroit parfait pour parler politique.
Cousine fashionista
La journée commence au spa pour un massage. On vous conseille Aire Ancient Baths, un endroit aux allures de thermes gréco-romains qui ne la laissera pas indifférente. D’autres adresses ici. Enchainez ensuite avec une séance shopping à SoHo (le long de Broadway et les rues adjacentes), où nombre de petites boutiques et de grandes chaînes n’attendent que son portefeuille. Faites une pause gourmande à Miss Paradis, le nouveau restaurant pesco-végétarien du fondateur du Paradis du fruit sur Mulberry Street.
Ado capricieux
Il n’est jamais content, mais ça n’est pas grave. Pour lui en mettre plein la vue, direction le One World Observatory, l’observatoire panoramique du One World Trade Center, où il pourra contempler New York. Même s’il ne le dira pas, il sera impressionné. Autre activité possible: un match de hockey sur glace ou de basket au Barclays Center. Les matches se poursuivent pendant les Fêtes et les tickets ne sont pas chers.
Grands-parents qui aiment le calme
Trouver le calme à New York revient à chercher le soleil dans le ciel britannique. Ça peut paraitre dur. Il existe pourtant de nombreux havres de paix ici. Offrez leur une balade au magnifique Fort Tryon Park dans le nord de Manhattan et profitez-en pour visiter les Cloisters, l’antenne du Met consacrée à l’art médiéval. Les grands parcs comme Prospect Park et Central Park offrent aussi de quoi respirer. Pour découvrir New York de loin, embarquez à bord de la Circle Line, qui fait le tour de Manhattan. Plusieurs formules de tours existent. On vous recommande le Best of NYC Tour, de 2h30. Le bateau a un espace intérieur pour rester au chaud. Enfin, au coucher du soleil, allez à la Brooklyn Heights Promenade, dans les hauteurs du nord-ouest de Brooklyn. Cette promenade longe le quartier historique de Brooklyn Heights et offre des vues époustouflantes du sud de Manhattan et des ponts de Brooklyn et de Manhattan. Elle n’est jamais bondée.

Fin d'année: à qui donner un "tip" aux Etats-Unis et combien ?

C’est le moment que les Français radins redoutent et que votre concierge adore : le « tip » de fin d’année.  French Morning a croisé les sources pour vous expliquer ce casse-tête et éviter que votre “super” vous fasse malicieusement poireauter quand vos toilettes sont bouchées.
A qui donner de l’argent:
 au pair et baby sitter: une experte es-étiquette interviewée par CNBC conseille de donner l’équivalent d’une semaine de prestation à votre au pair et d’une soirée de baby sitting à votre baby sitter. Bien entendu, si bout d’chou lui offre un cadeau, cela sera toujours bien vu.
– votre concierge, “super”, portier et autres employés de votre bâtiment: de quelques dizaines à plusieurs centaines de dollars chacun en fonction des services proposés. Vérifier si un “pot” commun avec les autres résidents est prévu.
– personnel de ménage: l’équivalent d’une semaine de paie si l’employé est permanent, le montant de la prestation en cas d’intervention plus ponctuelle.
– votre coiffeur ou autres professionnels du bichonnage: le montant de la prestation
– le “dog walker” ou “cat sitter”: le montant de la prestation
– votre coach fitness: le montant de la prestation
– voiturier: en fonction du type de voiture dont vous disposez
– le livreur du journal: 20 dollars, soit un peu plus d’un dollar par mois
– les professionnels qui interviennent sur une résidence privée (exterminateurs, entretien de la piscine, tonte du gazon…): 20 dollars si ce sont les mêmes personnes qui viennent (sinon pas de tip). Pour les domestiques présent tout au long de l’année, donner une semaine de salaire.
– Le responsable de votre lieu de culte: Maralee McKee prend sur son site de conseils en étiquette l’exemple d’un pasteur et explique qu’il est possible de lui laisser un peu d’argent avec une carte anonyme.
Si vous ne pouvez pas offrir de tip car votre budget est serré cette année, le site Forbes recommande de dégainer une belle carte de remerciement et de donner le tip plus tard.
A qui ne pas donner de l’argent (mais un beau cadeau)
– les enseignants. Certains Etats interdisent les cadeaux aux enseignants. Le site Quartz conseille de vous renseigner auprès de l’établissement ou de l’association des parents d’élèves.
– votre assistant: si vous l’aimez vraiment, augmentez-le (la) et donnez-lui un cadeau en plus
– les facteurs
– les médecins et autres professions médicales (dentistes, vétérinaires…)
– l’aide-soignant à domicile: vérifier avec leur employeur
– les éboueurs: vérifier les règles de votre ville
– les journalistes de French Morning