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L'art cinétique de Julio Le Parc s'expose à Miami

Du jamais vu à Miami, les passionnés d’art vont avoir l’occasion de découvrir une exposition consacrée au sculpteur et peintre argentin Julio Le Parc, figure centrale et influente de l’art cinétique, une forme d’art qui contient des éléments en mouvement.
Intitulée “Form into action”, l’exposition rassemble plus d’une centaine d’oeuvres de l’artiste et durera jusqu’au 19 mars 2017 au Pérez Art Museum Miami (PAMM).
Avec 100 travaux réalisés entre 1958 et 2013, c’est la seule étude complète du travail de l’artiste. Objectif: explorer la manière dont Julio Le Parc a cherché à démystifier l’art en abattant les frontières entre l’artiste, le musée et le spectateur au travers d’oeuvres immenses et manipulables qui jouent à la fois sur la lumière et la couleur pour transformer celui qui la regarde en acteur.
Après avoir obtenu une bourse du gouvernement français en 1958, Julio Le Parc s’installe à Paris et se découvre une passion pour l’art contemporain. Seulement deux ans plus tard, il monte le GRAV (groupe de recherche d’art visuel) avec des artistes comme Horacio Garcia Rossi, François Morellet, Francisco Sobrino et Joël Stein.
 

8 évènements à découvrir pendant la Miami Art Week

La Miami Art Week bat son plein et se poursuit jusqu’au dimanche 4 décembre avec comme point d’orgue l’édition 2016 d’Art Basel. Une semaine durant laquelle les villes de Miami et Miami Beach vibrent au rythme de l’art contemporain et accueillent bon nombre de foires et d’expositions satellites. Suivez le guide.
8. Art Basel Miami Beach, l’évènement phare
Art Basel
Le marathon culturel de cette semaine consacrée à l’art passe forcément par la quinzième édition d’Art Basel qui se tiendra du jeudi 1er au dimanche 4 décembre au Convention Center de Miami Beach. 269 galeries venues du monde entier seront réunies afin d’exposer les œuvres de plus de 2.000 artistes. La galerie parisienne High Art, qui exposera pour la première fois lors de cette manifestation, viendra présenter les œuvres de l’artiste germano-britannique Max Hooper Schneider connu pour ses sculptures en mouvement éclairées par des néons multicolores. A ses côtés, peintres, photographes, ou même vidéastes y seront aussi représentés. Que vous soyez collectionneur ou curieux de découvrir les nouvelles tendances, c’est le rendez-vous à ne pas manquer. Infos et tickets ici
7. NADA Art Fair encourage les œuvres d’art sous-exposées
NADA Art Fair
La NADA Art Fair, seule foire d’art des États-Unis gérée par une organisation à but non lucratif, fêtera sa quatorzième édition et rassemblera du jeudi 1er au dimanche 4 décembre une centaine de jeunes galeries d’art émergentes internationales au Deauville Beach Resort de Miami Beach. Cette année encore, l’évènement souhaite poursuivre sur sa lancée et mettre en lumière l’art nouveau ou sous-exposé en présentant les œuvres d’artistes d’une dizaine de pays différents. L’occasion de découvrir les céramiques contemporaines de l’artiste allemand Roger Herman, d’abord connu pour ses peintures et ses gravures sur bois, exposées par l’une des quatre galeries françaises présentes. Infos et tickets ici
6. Scope, la vitrine de l’innovation
Scope
Ils viennent de Paris, Berlin, Londres, New York ou encore Los Angeles. 125 exposants sont présents à la Scope qui figure parmi les plus anciennes foires satellites de la Miami Art Week. Réputée pour promouvoir les travaux les plus innovants, la seizième édition de cette exposition internationale d’art contemporain se tient jusqu’au dimanche 4 décembre au Scope Pavilion situé sur Ocean Drive à Miami Beach. Infos et tickets ici
5. Ambiance rétro à l’Aqua Art Miami
Aqua Art Miami
L’Aqua Art Miami s’est installée sur Collins Avenue, dans l’hôtel au style Art déco du même nom situé en plein cœur de South Beach jusqu’au dimanche 4 décembre. Pour l’occasion, l’établissement est transformé en salle d’exposition où 45 galeries internationales présenteront les œuvres d’artistes en milieu de carrière. Vous pourrez vous laisser subjuguer par les œuvres du graphiste designer français Thierry Couet qui s’inspire des dessins inconscients griffonnés sur un bout de papier en ayant l’esprit occupé. Une scène de l’art contemporain très prisée par les collectionneurs et les commissaires. Infos et tickets ici
4. Escale futuriste à la foire internationale Design Miami
Design Miami
La foire internationale Design Miami rassemble jusqu’au dimanche 4 décembre de nombreuses galeries internationales venues présenter du mobilier, des bijoux mais aussi des objets d’art décoratifs aux lignes futuristes. Un endroit idéal pour la maison française de maroquinerie de luxe Louis Vuitton qui présente sa collection « Objets Nomades », une ligne de meubles pliables et d’accessoires de voyage. Infos et tickets ici
3. La lingerie française s’invite à South Beach
Lingerie Française Exhibition
Une centaine de soutiens-gorge, de bustiers ou encore de culottes sont exposés au Sagamore Hotel de Miami Beach jusqu’au mardi 6 décembre. Une rétrospective de 100 ans de lingerie française montrant l’évolution des tendances des dessous féminins. « Lingerie Française Exhibition » est organisée par la curatrice historienne française Catherine Örmen et a pu être réalisée grâce au partenariat avec onze grandes marques de l’Hexagone. Profitez-en, l’entrée est gratuite. Infos ici
2. Pulse propulse les artistes émergents

Pulse
La foire d’art contemporain Pulse est de retour à l’Indian Beach Park de Miami Beach pour sa douzième édition. C’est l’un des endroits où vous rendre si vous souhaitez découvrir et acquérir des œuvres d’artistes locaux et internationaux émergents. Cet évènement rassemblera 75 exposants du jeudi 1er au dimanche 4 décembre. Infos et tickets ici
1. Madonna se déguise en clown pour la bonne cause
Madonna
La reine de la pop présentera son spectacle « Tears of a Clown » le vendredi 2 décembre au Faena Forum de Miami Beach. Un évènement spécial où Madonna mêlera plusieurs disciplines artistiques comme la comédie, la narration et la musique. 400 places sont disponibles, mais leur prix est prohibitif, de 5.000 à 150.000 dollars le billet. Une soirée caritative dont les recettes seront directement reversées à l’association Raising Malawi fondée par la chanteuse américaine. Plusieurs célébrités participeront également à cet évènement comme l’acteur Sean Penn, le comédien Chris Rock ou encore la chanteuse Ariana Grande. Infos et tickets ici

Maison&Objet à Miami Beach, c'est fini pour le moment

Le salon Maison & Objet ne reviendra pas à Miami Beach en 2017 ni en 2018. Ce sont les organisateurs qui l’indiquent dans un communiqué.
Nous avons pris la difficile décision de suspendre nos événements à Singapour et Miami Beach en 2017 et 2018, une période pendant laquelle nous prendrons le temps nécessaire pour repenser notre stratégie de développement à l’international” , explique Philippe Brocart, directeur général de SAFI, la société organisatrice de l’évènement.
Le salon parisien, qui présente les dernières tendances dans le monde du design et de la décoration, avait fait deux éditions à Miami Beach, attirant plusieurs milliers de participants. Mais, comme l’indique Philippe Brocart, “il s’est avéré difficile, surtout dans des conditions de marché compliquées, de rassembler une offre exhaustive de marques qui répondent aux attentes des acheteurs, des décorateurs d’intérieurs et de décideurs clés, en particulier ceux qui sont habitués à visiter les éditions parisiennes de Maison & Objet” .
En attendant de le revoir ici, les mordus de décoration d’intérieur pourront se rendre au prochain Maison&Objet à Paris du 20 au 24 janvier ainsi que du 8 au 12 septembre 2017 au Parc des expositions de Villepinte.

Emilien de Falco, un "cascacteur" à Los Angeles

Emilien De Falco ne vous le dira pas franchement, mais s’il est à Los Angeles depuis sept ans, c’est pour devenir le nouvel « action hero » des grands écrans.

Originaire de Millau dans le Sud, ce beau gosse tout en muscles, qui a des faux airs de Guillaume Canet et de Hugh Jackman, pratique le Taekwondo depuis l’enfance et excelle dans plusieurs sports de combat qui ne sont, à ses yeux, que des formes de spectacle. « Etre un champion, ça ne m’intéresse pas, dit-il. Pour moi, ce qui compte, c’est le visuel. Avec des amis, en France, on faisait des démonstrations en équipe, des acrobaties, des performances live. Après le bac, j’ai étudié les langues étrangères à Montpellier, mais dans ma tête, je savais clairement ce que je voulais être : acteur de films d’arts martiaux. Et ça, il n’y a qu’à Hollywood que c’est possible ! »

Partenaire de John Malkovich

Inconditionnel de Bruce Lee, il vénère Arnold Schwarzenegger et Jean-Claude Van Damme, ces Européens « gros bras » dont la réussite le motive. « Contrairement à un Brad Pitt par exemple, ces mecs ont dû se faire tout seuls et créer leur propre marque. Au départ, personne n’en voulait. »

Dans l’Hexagone, le jeune loup a été cascadeur sur « Banlieue 13 : Ultimatum » (2008) et a fait la couverture de la publication (très) spécialisée Karaté Bushido. C’est notamment grâce à cela qu’il obtient un visa d’artiste, qui se transformera en Carte Verte. « Mes débuts à L.A étaient de la débrouille… Je faisais des ménages, je donnais des cours de fitness et d’arts martiaux dans des parcs, j’étais personal trainer. Je bossais dans la cascade aussi, et j’ai pris des cours d’acting dans des workshops. Mais ici, c’est un peu des pompe-fric. Finalement je me suis trouvé un agent. »

Les choses s’accélèrent. Il tourne une publicité nationale et, en 2013, décroche le rôle récurrent d’un pirate français dans la série « Crossbones » aux côtés de John Malkovich. « Il est très gentil et il parle français ! » Dans « Virtual Revolution », film indépendant de science-fiction sorti le mois dernier, il donne la réplique à sa compatriote et amie Melissa Mars. Il est à l’affiche du nouveau Steven Seagal, « The Perfect Weapon », et l’an prochain, les fans de castagne pourront le retrouver dans « Boyka Indisputed IV », avec Scott Adkins.

Sur le tournage du dernier Van Damme

Chaque jour, Emilien de Falco s’entraîne plusieurs heures dans différentes salles de sport de Los Angeles et réalise des petites vidéos de ses exploits, qu’il poste sur les réseaux sociaux et qui tapent bien dans l’oeil. « C’est une chouette exposition, et avec ça, je trouve des boulots. On doit aller à la pêche » , sourit-il. Il vient de rentrer du Mississippi, où il a été la doublure de Jean-Claude Van Damme sur le tournage de « Kill’ em all ». Il avait déjà travaillé avec lui sur le pilote de la série « Jean-Claude Van Johnson » (Amazon), où le Belge de 56 ans se moque (encore) de lui-même.

« Il n’a pas peur de vieillir, dit le “cascacteur”  . Il sait qu’il ne sera jamais plus aussi performant qu’à 30 ans, mais de toute façon, ce n’est plus ce qu’il cherche. Ce qu’il veut, c’est jouer la comédie. » A terme, c’est aussi l’objectif d’Emilien de Falco. A Hollywood, il se démarque des acteurs francophones par son côté « arts martiaux », qui peut aussi l’enfermer. Rien n’est simple sous le soleil de la cité des anges, mais ça fait partie du jeu, qu’il joue corps et âme. 

 

"Le livre de la Jungle" en marionnettes à Los Angeles

Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaire du nécessaire…” La chanson de Baloo va être reprise en coeur par le public du théâtre Raymond Kabbaz. La compagnie Tears of Joy présente son nouveau spectacle de marionnettes, The Jungle Book (Le livre de la jungle) le mardi 6 décembre à 6:30 pm.

"Retour à Gorée", le périple de Youssou N'Dour projeté à New York

Voyagez avec Youssou N’Dour le temps d’un après-midi. Le samedi 3 décembre, l’Université Columbia se mettra à l’heure africaine avec la projection du film “Return to Gorée” (“Retour à Gorée”) au Teachers College dans le cadre de l’African Diaspora International Film Festival (ADIFF).
Ce film sorti en 2008 retrace le périple entrepris par le chanteur sénégalais, qui, en recherche d’inspiration, quitta l’Afrique pour suivre les pas des esclaves et de la musique jazz qu’ils ont inventée, perpétuant la seule chose que ses ancêtres pouvaient emmener avec eux au moment de leur départ: leur culture. Au cours de ce “road movie” musical du réalisateur suisse Pierre-Yves Borgeaud, l’artiste voyage en Amérique du Nord d’abord, puis en Europe.
Accompagné du pianiste suisse aveugle Moncef Genoud et du directeur de la Maison des Esclaves de Gorée, Joseph N’Diayetente, le chanteur compose de nouvelles chansons au gré de ses rencontres  et tente de ramener en Afrique son propre répertoire jazz. A son retour à Gorée, l’île qui symbolise le commerce des esclaves et la lutte pour honorer leurs mémoires, il donne un concert final marquant la fin de sa quête et la naissance d’un nouveau défi: faire en sorte que les nouvelles générations n’oublient pas la tragédie de l’esclavagisme.
Ce documentaire est bilingue anglais français et sous-titré en anglais.

On parle nanomédecine au Café Européen des Sciences à Houston

Parler sciences dans un pub: la connaissance ne recule devant rien. Le jeudi 1er décembre, le Café Européen des Sciences se retrouvera au Black Labrador à Houston.
Le sujet de cette conférence sera la nano-médecine, son avenir et ses limites. Pour en discuter, le Dr Mauro Ferrari, président et directeur du Houston Methodist Research Institute (HMRI), sera présent.
L’évènement accueillera les participants dès 6:45pm afin de commander les boissons. La présentation en anglais commencera à 7pm.
Le Café Européen des Sciences est un rendez-vous organisé par les représentations des différents pays européens à Houston. Il s’agit d’un évènement gratuit et accessible sur inscription.
 

La Proposition 58, saluée par les écoles privées françaises de Californie

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Le 8 novembre, les électeurs californiens se sont non seulement prononcés sur le prochain président, mais aussi sur 17 propositions, aussi diverses que l’interdiction des sacs plastiques, la légalisation de la marijuana et le retour du bilinguisme dans les écoles publiques. Cette dernière mesure, Proposition 58, a été adoptée avec 73,2% de suffrages positifs.
Loin de le voir comme la source d’une possible concurrence, les écoles privées françaises, qui ont le quasi monopole de l’enseignement bilingue dans cette langue, saluent le vote de manière unanime. “Je ne vois que du positif dans cette proposition”, s’enthousiasme Marie-Pierre Carlotti, directrice de l’école élémentaire à la French American International School de San Francisco. “Pour les enfants dont l’anglais n’est pas la langue parlée à la maison, un enseignement bilingue facilite leur intégration culturelle, et le niveau académique ne peut que s’élever. Pour les élèves anglophones, c’est l’opportunité de devenir multilingues et multiculturels.
Selon Edwin Gerard, directeur des admissions du Lycée Français de Los Angeles, “ce vote prouve que le bilinguisme est rentré dans les moeurs, c’est une excellente nouvelle. Les enfants, dont les parents n’ont pas les moyens de payer une école privée, auront la possibilité de suivre un enseignement bilingue.
Certains chefs d’établissements privés entrevoient déjà un renforcement des échanges entre les différentes écoles bilingues que favorisera la proposition 58. “On peut imaginer des passerelles éducatives entre enseignants ainsi que des opportunités évidentes pour nos élèves, pour qui les occasions de pratiquer le français se multiplient en dehors de la salle de classe, que ce soit au travers d’événements culturels ou sportifs en partenariat avec ces établissements”, explique Dominique Velociter, chef d’établissement par intérim à l’Ecole Bilingue de Berkeley.
Une offre éducative différente
Quelques écoles publiques proposaient déjà un enseignement bilingue, mais Prop 58 devrait faciliter la création de nouveaux programmes et leur développement. À en croire les établissements privés contactés, cela ne devrait pas précipiter une fuite des effectifs. Ils insistent sur ce qui fait la force de leur offre. “Les parents ne choisissent pas le Lycée français pour la langue mais pour notre programme basé sur les directives de l’Education nationale française, notre niveau académique reconnu” , affirme Edwin Gerard.
Un sentiment partagé par le Lycée Français de San Francisco: “Le bilinguisme peut servir de produit d’appel dans les écoles publiques, mais les moyens financiers dont elles bénéficient sont souvent limités”, rappelle Philippe Legendre, chef d’établissement. “Le recrutement d’enseignants pose également des questions: les écoles françaises sont homologuées, et par conséquent, nos enseignants doivent être détachés par l’Education nationale, c’est un gage de qualité.
Face à cette « concurrence », les écoles privées mettent en avant les méthodes qui ont fait leurs preuves. “Nous n’enseignons pas une langue, mais dans une langue. Les élèves appréhendent également la culture française, que ce soit la littérature, l’histoire. Dans notre effort de bilinguisme, nous avons mis en place le programme Heure Bilingue en élémentaire, où la classe est enseignée en simultané dans les deux langues par un enseignant francophone et un enseignant anglophone, par exemple”, détaille Emmy Ansinelli, à la communication du Lycée International de Los Angeles (LILA).
Dans les différents campus de l’école, les élèves suivent le curriculum français, enseigné par des professeurs agréés par l’Education nationale française. Il sera difficile pour les écoles publiques de rivaliser sur ce point-là, les procédures pour expatrier un professeur étant lourdes et onéreuses.
Pourtant, cela ne fait pas peur à la charter school ISLA, qui ouvrira ses portes à Los Angeles, à la rentrée prochaine, avec un programme français/anglais. “Nous recevons des candidatures d’enseignants installés localement, mais nous allons aussi faire appel à un organisme afin de recruter des professeurs à l’étranger” , avance Gillian Bonacci, parent d’élève et membre du bureau de la charter school. “Cela va également encourager les professeurs à obtenir leur licence en langue étrangère.
Une chose est sûre, la demande ne manque pas. Les écoles privées font le plein à chaque rentrée. “Nous avons commencé avec 7 élèves en 1978. Aujourd’hui, nous en avons plus de 1.070” , rappelle Emmy Ansinelli du Lycée International de Los Angeles. Reste à savoir à quel point les écoles publiques privilégieront l’espagnol au détriment du français. Certains parents trépignent d’impatience.
Hélène Labriet-Gross à San Francisco et Sandra Cazenave à Los Angeles

Crêpes et fontaine de chocolat au Gala de Noël de l'Alliance française de SF

Pour l’Alliance française de San Francisco, c’est Noël avant l’heure. En effet, l’association organise son gala de Noël le 3 décembre à 7 pm dans ses locaux.
L’occasion pour tous les expatriés francophones de la Bay Area de se réunir autour d’un repas. Des amuse-bouches français, des crêpes, un open bar de vins français, de la charcuterie, une fontaine de chocolat et enfin des bonbons de Noël.
DJ Melvin J ainsi que Rue ’66, un groupe de musique qui vous replonge dans les années yéyé, vous feront danser toute la soirée. Au moins.
 

Santa Con: les pères Noël lâchés (et se lâchent) à New York

Sortez vos déguisements, Santa Con 2016 aura lieu le samedi 10 décembre. Dès 10am, une joyeuse troupe de Pères Noël, bonshommes de neige et rennes un peu “pompette” sera lâchée dans les rues New York pour cet événement annuel qui rassemble environ 20.000 personnes.
Après une première édition à San Francisco en 1994, Santa Con est devenue une coutume ancrée dans la culture de nombreuses villes américaines. Cette tournée des bars est désormais une véritable source de fascination (et de rejet) pour les New-Yorkais. Les années précédentes, une consommation excessive d’alcool avait provoqué certains incidents. Amusez-vous donc, mais avec modération.
Cette année, le départ de cet événement caritatif qui profite à plusieurs associations, est fixé à Williamsburg. Le lieu exact du départ sera indiqué sur le site Santa Con NYC la veille de l’événement. Tout au long de la journée et de la soirée, les fêtards pourront alors profiter de boissons (dont des cocktails d’hiver) dans les bars participants. Acheter un ticket à l’avance est conseillé mais pas obligatoire.
 

Sexy et raffinée, la lingerie française se montre à Miami

Après Paris, Londres, Shanghai, Dubaï, Moscou, Berlin, New York et Toronto, Tokyo et Barcelone et Milan, c’est au tour de Miami
L’exposition Lingerie française, organisée par l’association professionnelle Promincor-Lingerie française, prend ses quartiers au Sagamore Hotel du mercredi 30 novembre au mardi 6 décembre dans le cadre d’Art Basel. Elle présentera une rétrospective couvrant plus de 100 ans d’histoire de lingerie française.
Pendant une semaine, 100 articles de lingerie emblématiques du savoir-faire français seront exposés, des corsets et soutiens-gorge aux bustiers, en passant par les culottes et les slips. “Nous avons une pièce assez rare qui date du moment où le soutien-gorge va apparaître, où le corset se divise en deux. On a, en haut, un soutien-gorge qui est encore très archaïque, et puis, en bas, une espèce de gaine qui va faire serre-taille, parce que les femmes ne pouvaient pas se dispenser de leur corset du jour au lendemain”, explique Catherine Örmen, historienne française de la mode et commissaire de l’exposition.
Cette dernière se veut plus qu’une simple plongée dans les transformations de la mode, elle veut aussi mettre en lumière l’évolution des valeurs sociales à travers les formes changeantes de la lingerie française et montrer la manière dont les sous-vêtements ont transformé la silhouette féminine. Certaines pièces seront présentées sans mannequins, sur des supports transparents, pour les voir les unes à côté des autres.
“Notre but, explique Catherine Örmen, c’est d’essayer de montrer l’évolution des femmes, notamment à travers les publicités. On voit très bien comment la femme est représentée. Elle est cantonnée dans un rôle de poupée gonflable au début du siècle et va s’émanciper progressivement” .
Pourquoi la lingerie française?  Parce qu’elle n’est pas comme les autres. “Il y a beaucoup de couleurs, c’est très sophistiqué, c’est vraiment un savoir-faire traditionnel en France. La lingerie française est très en lien avec la mode, et il y a une espèce d’éthique, c’est-à-dire que ce n’est jamais vulgaire ou offensant pour la femme. C’est fait dans l’esprit haute couture. Une autre spécificité de la lingerie française, c’est qu’elle s’adapte à toutes les tailles, fait presque du sur-mesure. Mais tout cela demande une technologie qui est extrêmement précise. Pour mettre au point un soutien-gorge, il faut pratiquement un an de travail.”
Tout au long de cette exposition, des films et des publicités redonneront vie aux articles de chaque époque. Un film holographique montrant l’évolution du corps de la femme et la projection de photos de Gilles Berquet, un maître de la photographie érotique, sont également au programme. Le Sagamore Hotel exposera également les travaux de plusieurs artistes contemporains axés sur la séduction, le glamour, la mode et les femmes.
Dans le passé, l’exposition a attiré un large public, et pas seulement féminin. “Les pièces présentées ont la particularité d’avoir été portées par des millions de femmes, souligne Catherine Örmen. Ce ne sont pas des pièces exceptionnelles que l’on trouve dans les musées, mais des pièces d’archives. La perception des gens est donc très intime et émotive, ils voient des choses qu’ils connaissent, ils s’y identifient.”

Les amoureux du J-1

Il a 24 ans, elle en a 22. Ils se sont rencontrés sur les bancs de l’ISCOM, une école de communication lyonnaise, et ils ont décidé de faire un J-1 ensemble.
Maxime Poussier et Lola Dumont sont tous les deux en stage de fin d’études à New York (lui comme assistant directeur créatif et elle comme “social media junior creative”) après avoir décroché ce visa synonyme, pour beaucoup de jeunes, de première expérience aux Etats-Unis. Trois cent mille J-1 sont délivrés tous les ans, selon l’administration américaine, pour des profils aussi variés que l’au pair, l’universitaire, l’enseignant, l’étudiant ou le stagiaire.
Nos deux tourtereaux n’en sont pas à leur coup d’essai. “J’ai trois J-1 à mon tableau de chasse, dont un qui date d’il y a presque dix ans, et Lola en a trois aussi” , explique Maxime Poussier. Pourquoi ne peuvent-ils pas s’empêcher de revenir aux Etats-Unis ? “Nous aimons la culture et la manière de penser, notamment au travail, la ville sans cesse en mouvement, les opportunités qu’elle offre…
Avant d’obtenir un J-1, il existe bien des paliers à franchir. Les étudiants qui veulent effectuer un stage en entreprise, comme les deux Français, doivent en trouver un. Ce qui n’est pas une mince affaire à distance. Il faut ensuite faire appel à un sponsor agréé, soit une institution qui fait office de passerelle entre le stagiaire et l’entreprise. Cet organisme peut vous permettre de décrocher le fameux DS-2019, document officiel nécessaire à l’obtention du J-1.
Trouver le bon sponsor peut prendre du temps. Il faut en démarcher un, sachant qu’il y en a plein, précise le jeune homme. On a passé des appels aux différents sponsors qu’on connaissait, notamment ceux qu’on avait déjà vu l’année dernière. Puis on compare les prix, mais dans tous les cas ils te délivrent la même chose”, poursuit Lola Dumont. Le prix du sponsor dépend de la durée du stage. “Environ 1.200 pour six mois sans compter les frais d’ambassade de 160$
Le visa J-1 est une affaire de temps. “Un mois, c’est le minimum du minimumpour les procédures, à moins de payer des frais supplémentaires pour accélérer les choses. Parmi les documents importants, le futur stagiaire doit notamment délivrer “la preuve qu’il a suffisamment de fonds afin de subvenir à ses besoins, car il faut savoir qu’aux États-Unis on n’est pas forcément payé”, mentionne Lola Dumont. D’autres justificatifs, dont la preuve d’un casier judiciaire vierge et les bulletins scolaires traduits en anglais, sont à fournir. Une autre modalité, pas toujours explicitement stipulée par le sponsor, sera un facteur décisif pour la délivrance du J-1. “Il faut obligatoirement que le stage soit à plein temps. L’année dernière, on m’a refusé un stage car l’entreprise ne m’acceptait qu’à temps partiel”, glisse Lola Dumont.
Une fois le dossier tamponné par l’entreprise et le sponsor, celui-ci vous transmettra le DS-2019, un document qui vous permettra de vous rendre à l’ambassade des États-Unis en France pour un entretien avec un agent consulaire. “Même si je l’ai déjà fait, j’ai toujours la pression. Mais à chaque fois, les agents ont été très sympas”, se souvient la Française.
Pour Maxime Poussier, le visa lui a été délivré en “deux mois et demi” après le début des démarches. “Ce qui retarde en général, c’est le retour des professionnels, qui doivent remplir plusieurs documents. Aussi, le sponsor est assez tatillon et le gouvernement a des délais de traitement” . Il estime que la procédure peut prendre entre “2 et 4 mois” en fonction de “la réactivité de l’employeur” .
Lola Dumont conseille aux demandeurs de J-1 de “ne rien lâcher parce que les démarches sont longues, et de booster l’entreprise”. Avoir un peu d’amour dans ce monde de paperasse ne fait pas de mal non plus.  “Chaque dossier avance à des vitesses différentes. C’est parfois un peu stressant de voir qu’un dossier avance beaucoup plus vite que l’autre. Mais le faire à deux est rassurant, poursuit Maxime Poussier. On peut se guider et se donner un coup de pouce” . Cela aide à “avoir du recul sur la situation et se dire entre nous que ça va passer” .