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Pourquoi les aspirateurs sont-ils si nuls aux États-Unis ?

Passer l’aspirateur n’est pas forcément la tâche ménagère la plus agréable. Mais en arrivant aux États-Unis, vous avez sans doute dû vous rendre compte que s’en servir peut rapidement virer au cauchemar.
Celui qui nous fait bien souvent mordre la poussière ici est connu sous le nom « upright », le modèle d’aspirateur le plus populaire aux États-Unis. « C’est un best-seller qui représente près de 80% de mes ventes », explique David Zalabak, revendeur d’aspirateurs à Miami. Cet appareil ressemble à un balai dont le moteur ainsi que le compartiment, avec ou sans sac permettant de retenir la poussière, sont directement intégrés au manche. À première vue, rien d’alarmant, mais après une première utilisation, on se demande si les ingénieurs qui ont conçu ces engins n’auraient pas lu à l’envers leur cahier des charges.
Ces aspirateurs « upright » causent en effet de nombreux désagréments. Pouvant peser près d’une dizaine de kilos selon les modèles, ces appareils sont difficilement maniables. Les traîner dans les deux sens dans toutes les pièces de l’habitation peut s’avérer être une épreuve, sans parler du moment où il faut s’en servir dans les escaliers. Ces aspirateurs font par ailleurs un bruit effroyable et ne passent sous aucun meuble, il faut donc redoubler de créativité pour aspirer les poussières logées sous le lit ou le canapé. À cela s’ajoute leur côté vorace qui déchiquète en un rien de temps un câble d’alimentation électrique ayant eu le malheur de traîner au sol.
Fait pour la moquette
Si l’on retrouve ces modèles « upright » dans tous les placards des foyers américains, c’est en partie à cause du revêtement de sol. « Ces aspirateurs ont été conçus pour faciliter l’entretien des tapis et des moquettes grâce à leur brosse rotative motorisée qui offre un nettoyage en profondeur », précise David Zalabak. Un revêtement qui a connu un fort engouement dans les années 50 aux États-Unis et qui se poursuit encore aujourd’hui. « Même si les mentalités commencent à évoluer pour des raisons d’hygiène notamment, la moquette reste à l’heure actuelle le revêtement de sol le plus abordable et le plus utilisé », ajoute le spécialiste des aspirateurs.
Un modèle redessiné
Aujourd’hui, les nombreux modèles d’aspirateurs « upright » tentent de s’adapter aux différents revêtements de sol venus d’Europe comme le marbre ou le vinyle en s’appuyant sur les caractéristiques des aspirateurs-traîneaux, connus sous le nom de « canister » et rencontrant un vif succès de l’autre côté de l’Atlantique. « Je vends de plus en plus d’appareils qui possèdent un tuyau flexible et qui disposent de nombreux accessoires permettant de nettoyer le moindre recoin, indique David Zalabak. Certains modèles disposent également d’un interrupteur permettant d’arrêter la brosse rotative motorisée afin de nettoyer les sols délicats, comme le parquet, sans les abimer ».
Ces modèles restent encore assez chers et surtout moins répandus sur le territoire américain. « Certains de mes clients veulent encore acheter un modèle « upright » alors qu’ils n’ont pas un seul morceau de moquette chez eux, sourit le revendeur d’aspirateur, je les oriente vers des modèles plus adaptés à leur sol, comme les aspirateurs « canister » mais ils restent parfois sceptiques car aux États-Unis nous avons grandi avec les modèles « upright » et ce n’est pas évident de faire changer les habitudes ».

Le Renegade Craft Fair revient à Los Angeles à temps pour les Fêtes

Créé par des créateurs pour des créateurs, le Renegade Craft Fair est l’une des plus importantes vitrines de l’artisanat et du design contemporain. Organisé dans plusieurs villes américaines telles que Chicago, New York, San Francisco ou Austin, il revient au Grand Park à Los Angeles pour sa huitième édition, les samedi 10 et dimanche 11 décembre.
Véritable référence, ce marché ambulant met en valeur le travail de près de 300 des meilleurs artistes et artisans du pays. Vous pourrez y trouver des bijoux originaux, des créateurs de vêtements, des objets en poterie, de la céramique, du canevas, des bougies… A travers ces créations, le Renegade Craft Fair célèbre l’esprit du “Do it yourself”.
Outre la vente, ce marché se veut divertissant avec des ateliers bricolage, des démonstrations, des performances de DJ et pléthore de food trucks pour faire son shopping le ventre plein. Si vous n’avez pas d’idées de cadeaux à offrir à Noël, le Renegade Craft Fair tombe à pic.

Conférence avec Philippe de Montebello sur la guerre et les lieux culturels à New York

Le sujet est plus que jamais au cœur de l’actualité. Le lundi 5 décembre, une conférence sur les lieux culturels et la guerre sera organisée au Lycée Français de New York.
Intitulée “Cultural Heritage and Armed conflict”, elle fait partie des 21st Century Citizenship Series, une série de débats portant sur les problèmes majeurs auxquels le monde est confronté en ce début de XXIe siècle.
Plusieurs intervenants de marque participeront à cette conférence gratuite en anglais: le Français Philippe de Montebello, professeur d’histoire de l’art à NYU et ancien directeur du Met; Najat Haydar, conservatrice au Met, Edouard Planche, spécialiste de programme au sein de la division “Heritage” de l’UNESCO, Salam al-Kuntar, chercheur au Penn Museum et, enfin, Hugh Eakin, rédacteur en chef à la New York Review of Books.
Ensemble, ils évoqueront les moyens qui permettent de protéger les trésors architecturaux et culturels et leur efficacité.
 

Donald Trump, ce président français en devenir

“Trump est en train de devenir le premier Président français des Etats-Unis” . MarketWatch sait faire des titres provocateurs.
Dans un article paru le 1er décembre, le site d’information financière estime que les accords que le président élu a passés pour préserver les emplois des entreprises Carrier et Ford aux Etats-Unis laissent entendre que le nouveau locataire de la Maison-Blanche pourrait pratiquer le même type d’interventionnisme que le gouvernement français pour sauver l’industrie. Après ces accords, Carrier, une entreprise américaine de chauffage et climatisation, a renoncé à délocaliser une partie de sa production au Mexique et accepté de la maintenir dans l’Indiana en échange d’une réduction d’impôts. Ford, qui avait également l’intention de transférer une partie de sa production vers le Mexique, en a fait de même.
D’autres pays ont conclu des accords similaires au pacte Trump-Carrier. Par exemple, la fabricant de trains Alstom a annoncé en septembre un plan pour fermer une usine. Après un mois de discussions, le gouvernement français a soudainement commencé à commander des trains” , écrit le journaliste Steve Goldstein, responsable du bureau de MarketWatch à Washington DC.
“Est-ce une bonne chose?, s’interroge le média américain. Pour les 1.000 employés de l’Indiana, c’est évidemment une bonne chose. Est-ce une mauvaise chose? Cela fait des dizaines d’années que la France est loin derrière les Etats-Unis en matière de croissance économique. Son taux de chômage de 9.7% est quasiment deux fois plus élevé que le taux de chômage américain.” 
Selon le site, ces accords montrent en tout cas que Trump a l’intention de jouer un rôle actif dans l’économie américaine. “Comme cela a été le cas en France, les entreprises éprouveront d’abord une réticence à investir, par crainte de coûts élevés dans un contexte de ralentissement. Ou alors, elles voudront peut-être saisir leur chance, assurées de leur capacité à inciter le président Trump à leur accorder des avantages” .
 
 
 
 

Georgetown s'illumine de nouveau pour Georgetown Glow

Pour la troisième année consécutive, le quartier de Georgetown brillera de mille feux pendant la saison des fêtes avec le retour de Georgetown Glow, une exposition d’art public inspirée de la fête des Lumières de Lyon. Cette année, la célébration est étendue avec des illuminations tous les soirs du 2 décembre 2016 au 1er janvier 2017 (6:00pm à 10:00pm.)
Le long du canal historique C&O, les berges du Potomac et l’avenue Wisconsin à Book Hill, entre autre, s’illumineront de larges installations comme « Wired People: The Canal Clan » de Arthur Gallice & Herve Orgeas (C&O Canal et Wisconsin avenue) ou « Neon Treehouse » de Joan Biddle, Hannah Kirkpatrick et Kristi Totoritis.
A noter sur vos agendas: Art Soiree et le Georgetown BID organisent une disco silencieuse le 10 décembre devant l’installation artistique « On the Wings of Freedom » de Aether + Hemera (1041 Wisconsin Avenue, NW – de 7:00pm à 10:00pm.) Le 14 décembre à 7:30pm, DC Bike Party amènera sa balade à vélo mensuelle à travers Georgetown Glow (le départ se fait à Dupont Circle). 
 
 


                

Prix Nobel, fundraising et accueil de star pour Emmanuel Macron à New York

Emmanuel Macron n’a pas pas gagné la présidentielle, mais il remporte d’ores-et-déjà le Prix du meeting de campagne le plus populaire à New York.
La salle de 250 personnes que les organisateurs de son déplacement avaient prévue pour sa rencontre avec les Français de New York, lundi 5 décembre, était trop petite pour accueillir tout le monde. Les organisateurs ont trouvé à la dernière minute une salle d’une capacité de 400 personnes au Kimmel Center à NYU. C’est mieux mais pas encore suffisant: vendredi soir, ils avaient reçu près de 1.000 RSVP.
L’évènement sera le point d’orgue du déplacement new-yorkais du candidat à la présidentielle, du 4 au 6 décembre. Une visite pendant laquelle l’ancien ministre de l’économie mélangera rencontres publiques et rendez-vous privés avec de riches donateurs pour remplir ses coffres de campagne, une “tradition” chez tous les candidats à la présidentielle qui viennent à New York.
Après avoir rencontré le Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, dimanche, un cocktail de fundraising pour son mouvement “En Marche!” était prévu pour permettre au candidat de présenter les thèmes principaux de sa campagne et répondre aux questions des convives. Ces derniers étaient invités à donner jusqu’à 7.500 euros chacun, le plafond prévu par la loi. “Seuls les partis politiques établis ont accès à un financement de l’Etat; En Marche ! n’y a pas droit; la levée de financement est donc une priorité pour l’Association et le succès de la démarche” , pouvait-on lire sur l’e-mail d’invitation que French Morning s’est procuré. L’invitation mentionnait Christine Dutreil, épouse de l’ancien ministre des PME Renaud Dutreil, comme l’hôtesse de ce rendez-vous discret. Contactée, l’intéressée a indiqué qu’il y avait eu une “confusion” et précise que son mari, soutien affiché d’Emmanuel Macron, est à l’origine de la rencontre. “Comme vous le savez, je m’occupe de la fondation Anne Fontaine et je suis actuellement au Brésil” , a-t-elle écrit. Un événement de soutien est prévu mardi au domicile d’un patron français installé à New York qui souhaite rester anonyme, mais il n’est pas clair qu’Emmanuel Macron y assistera.
Lundi, le fondateur d’En Marche! commencera la journée par une rencontre avec des start-upers français, une communauté où il compte de nombreux soutiens. Il visitera ensuite la New York French American Charter School (NYFACS) à Harlem, une école qui prodigue un enseignement bilingue à des petits Français, Américains et Africains. Il prendra ensuite la direction de Columbia University, pour une conférence sur le thème “Reforger les liens transatlantiques” . L’évènement affiche complet. Avant sa réunion publique, prévue pour 6:30pm, il rencontrera le futur Secrétaire général des Nations-Unies Antonio Gutterres.
L’ex ministre terminera cette visite new-yorkaise, mardi, par un recueillement à Ground Zero. Avant cela, il doit participer à un petit-déjeuner au Links Club en compagnie d’hommes d’affaires et de diplomates réunis par la French-American Foundation. En 2012, Emmanuel Macron avait participé au prestigieux programme “Young Leaders” de la fondation destiné à de jeunes dirigeants français et américains dans différents domaines.

10 films français à voir cet hiver sur Netflix

C’est toujours l’heure de voir un bon film français, mais ça l’est encore plus en hiver. French Morning a sélectionné pour vous dix films ou séries made in France disponibles cet hiver sur Netflix aux Etats-Unis.
1- The African Doctor (Bienvenue à Marly-Gaumont)
De Julien Rambaldi avec Marc Zinga, Aïssa Maïga, Bayron Lebli et Jonathan Lambert.
L’histoire d’un médecin d’origine africaine qui débarque en 1975 dans une petite ville où lui, sa femme et ses enfants sont les seuls noirs. Le film traite avec humour de l’intégration. Il est tiré de l’histoire vraie de la famille du rappeur Kamini.


 
2- Blind Date (Un peu, beaucoup, aveuglément)
De Clovis Cornillac avec lui-même, Mélanie Bernier et Lilou Fogli.
Gentillette comédie romantique. Un concepteur de casse-tête qui a besoin du calme le plus absolu, voit un jour débarquer une nouvelle voisine de l’autre côté d’un mur mal insonorisé. Problème: la demoiselle est pianiste. Mais comment cela va-t-il bien pouvoir se terminer? Le suspens est intenable!


 
3- Lolo
De et avec Julie Delpy, Vincent Lacoste et Dany Boon.
Une histoire d’amour entre une quadra parisienne sophistiquée et un ingénieur en informatique provincial et pas très doué, perturbée par le fils égocentrique de la dame.


 
4- They are everywhere (Ils sont partout)
De et avec Yvan Attal, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg et Benoît Poelvoorde.
Comédie sarcastique sur le thème de l’antisémitisme en France. Yvan est juif et se sent de plus en plus persécuté. Ses séances chez le psy vont être le fil rouge reliant différentes histoires illustrant des clichés liés aux juifs.


 
5- A Mighty Team (La Dream Team)
De Thomas Sorriaux, avec Medi Sadoun, Gérard Depardieu et Chantal Lauby.
Un joueur de foot professionnel se casse la jambe et est contraint par son entraîneur à se mettre au vert chez son père à qui il n’adresse plus la parole depuis des années. Là-bas il va retrouver des valeurs perdues notamment en acceptant d’entraîner l’équipe locale.


 
6- Serial Killer 1 (L’Affaire SK1)
De Frédéric Tellier, avec Raphaël Personnaz, Nathalie Baye.
Film policier qui retrace l’histoire vraie de la traque du tueur en série de l’Est parisien: Guy Georges. On suit l’enquête pendant huit ans d’un jeune inspecteur du 36 quai des Orfèvres qui est le seul à croire en l’existence d’un seul et même tueur. Sur sa route il rencontre la pénaliste Frédérique Pons, qui défendra Guy Georges pendant son procès et le fera avouer les meurtres.


 
7- Marguerite
De Xavier Giannoli, avec Catherine Frot, Michel Fau et André Marcon
Paris dans les années 20, Marguerite Dumont, une femme fortunée et passionnée de musique se produit régulièrement devant son cercle très fermé d’amis. Son souci : elle chante horriblement faux et personne n’ose lui dire. Jusqu’au jour où elle décide de se produire devant un vrai public, à l’opéra. Le film a été nommé onze fois cette année aux César et en a obtenu quatre, dont celui de la meilleure actrice pour Catherine Frot.


8- Marseille
De Dan Franck, avec Gérard Depardieu, Benoît Magimel et Géraldine Pailhas.
Première création française de Netflix, la série est une fiction politique qui se déroule dans la cité phocéenne. Le maire en place use de tous les stratagèmes pour se maintenir face à un candidat plus jeune. Tous les coups sont permis. Marseille n’a pas convaincu en France, où les audiences ont été décevantes.


 
9- Versailles
De Christoph Schrewe, Daniel Roby, Jalil Lespert, Thomas Vincent. Avec George Blagden, Alexander Vlahos, Noémie Schimdt et Amira Casar.
(Disponible à partir du 14 décembre) Cette série française de Canal +, vendue à la BBC, raconte la vie de Louis XIV, jeune roi de 28 ans qui va faire construire le chateau de Versailles pour sa gloire mais aussi pour éloigner la noblesse de Paris et la maintenir sous contrôle.


 
10- Ten per cent (Dix pourcent)
De Fanny Herrero avec Camille Cottin, Thibault de Montalembert, Grégory Montel.
(Disponible à partir du 20 décembre) Le quotidien mouvementé d’une agence de comédiens où comment affronter des artistes déprimés ou hystériques ou en fin de carrière. Les agents sont survoltés et jonglent en permanence entre vie privée et vie publique. La saison 1 diffusée sur France 2 a très bien marché. Le scénario est co-signé par le célèbre agent Dominique Besnehard. La série a même été nommée aux International Emmy Awards de New York cet automne.


 
 

L'architecte française Odile Decq se livre à Los Angeles

Il n’y a pas que Frank Gehry dans l’histoire contemporaine de l’architecture. Dans le cadre d’une série de conférences, le LACMA met à l’honneur des architectes distingués. Le vendredi 9 décembre, la parole sera donnée à la Française Odile Decq, architecte, paysagiste et plasticienne.
Malgré sa coiffure hirsute à la Robert Smith, elle ne fait ni dans le punk, ni dans le rock. Son crédo : des projets uniques qui ne laissent personne indifférent. Sa carrière internationale a débuté dans les années 90, avec la conception du siège social de la Banque Populaire à Rennes. Depuis, la Française a appuyé sa renommée au travers de nombreuses réalisations en France et à l’étranger : FRAC Bretagne, le restaurant de l’Opéra Garnier à Paris, le Musée d’art contemporain de Rome, le musée de géologie et d’anthropologie de Nanjing…
Ses oeuvres ont été saluées par de nombreux prix tels que la “Médaille de vermeil et d’honneur” de l’Académie d’architecture de France en 2011 ou le prix “Jane Drew” d’Architectural Review en 2016.
En 2014, Odile Decq a créé à Lyon son école d’architecture, l’Institut pour l’innovation et les stratégies créatives en architecture, nommée Confluence

La Compagnie et XL Airways fusionnent

Les deux compagnies aériennes françaises fusionnent pour former un “groupe low-cost long courrier”.
La négociation durait depuis plusieurs mois. Elle a pris fin ce jeudi avec l’annonce officielle de la fusion entre les deux petites compagnies, toutes deux bien connues des Français des Etats-Unis: la Compagnie pour ses vols “tout business low cost” entre Paris et New York et XL Airways pour ses vols saisonniers à petit prix entre la capitale française et 4 villes américaines.
Le nouvel ensemble sera piloté par Laurent Magnin, le patron de XL Airways, mais contrôlé par les actionnaires actuels de La Compagnie. Il pèsera plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et comptera 800 salariés, y-compris deux filiales voyages de XL. Frantz Yvelin, le fondateur de La Compagnie quitte le groupe “pour poursuivre d’autres activités“.
Si les deux entreprises ont des positionnements -et des types de passagers- très différents, la fusion est justifiée, explique un communiqué commun des deux compagnies car il permettra “d’assurer une maîtrise profonde des coûts d’exploitation des deux unités“. Malgré leurs succès commerciaux, les deux entreprises sont en effet dans une situation financière incertaine, compliquée encore ces derniers mois par la ralentissement du trafic transatlantique. Grâce une forte présence notamment sur New York, la fusion devrait permettre au nouveau groupe de réaliser des économiques d’échelles, mais aussi de présenter un front uni face à la concurrence accrue de nouveaux acteurs, comme Norwegian, passé l’offensive sur les liaisons transatlantiques depuis un an.
Dans l’immédiat, les deux marques vont subsister.

EFGH fait son Marché de Noël le 3 décembre

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Noël approche et il y a des signes qui ne trompent pas. L’association Education Français Greater Houston (EFGH) organise son traditionnel marché de Noël le samedi 3 décembre à Memorial Elementary School.
Joaillerie, accessoires, savons, vêtements, livres: il y aura de quoi faire le plein de cadeaux pendant ce grand rendez-vous de la communauté francophone et francophile de la ville. Les visiteurs pourront apprécier aussi (au moins) une crêpe de Maison Crêpe. Les collégiens et les lycées inscrits dans les programmes after-school de l’association, qui fait la promotion du français à Houston, chanteront “Vive le vent” et “Douce nuit” à 12:15pm.
Le consul de France Sujiro Seam se joindra aux festivités.
 
 
 

Lola Lafon : « Mon prochain livre a un rapport avec San Francisco »

« À l’origine, je devais rester trois jours ici mais je suis restée plus longtemps pour écrire ». Assise sur les chaises rouges métalliques de la terrasse du café Cantata de Haight Street, Lola Lafon profite du soleil californien de novembre avant de repartir en France.
L’écrivaine d’origine franco-russo-polonaise distinguée par dix prix littéraires dont le Grand prix de l’héroïne Madame Figaro en 2014, est installée depuis deux semaines dans un appartement de la Résidence de France, quelques blocs plus haut, sur une colline de la ville.
Les bribes de son futur roman

En tournée promotionnelle pour la version anglaise de La Petite Communiste qui ne souriait jamais, son best-steller vendu à plus de 100 00 exemplaires, Lola Lafon a participé au festival Gender in Translation, au San Francisco Art Institute, consacré au dialogue franco-américain sur les études du genre. Elle a également rencontré ses lecteurs lors de deux lectures publiques. Le reste du temps, l’écrivaine s’est penchée sur son prochain livre : « J’écris une fiction qui se passe en France mais qui a un rapport avec San Francisco ».

Sans vouloir faire de mystère autour de son futur roman, Lola Lafon a du mal à évoquer le rendu final. « J’écris toujours de multiples versions étalées dans plusieurs dossiers de mon ordinateur, dévoile-t-elle. Ce qui m’intéresse c’est de questionner. Très souvent, je change d’avis à la fin d’un roman ».
Le rapport à San Francisco réside dans l’un de ses personnages qu’elle « examine » qui n’est autre que Patricia Hearst, la jeune héritière du magnat américain de la presse, kidnappée à Berkeley en 1974. « Je travaille sur la notion de choix, sur la notion de radicalisation. J’examine une jeune femme de 19 ans qui va se convertir à la cause de ses ravisseurs. À l’époque, ce n’est pas la religion, c’est le marxisme. »
Sa lecture de San Francisco

Deux ans après un premier passage éclair dans la Fog City où elle avait rencontré des élèves du Lycée Français de San Francisco, Lola Lafon a eu « un coup de foudre esthétique pour la ville ». Le quartier de Haight Ashbury, berceau de la culture hippie, en contrebas de la Résidence de France, l’a particulièrement troublée. « Il y a des gens très jeunes dans la rue et on a l’impression qu’ils rejouent le film des années 70. Parfois j’ai l’impression de voir des gens sortir tout droit d’un clip de Nirvana ! »
C’est aussi dans ce quartier que l’écrivaine se trouvait le soir de l’élection surprise de Donald Trump. « Comme tout le monde, je me préparais à faire la fête. J’y ai assisté en direct avec une sensation de sidération, raconte l’auteure féministe. J’ai vraiment peur pour les Américaines quand je vois sa position sur l’avortement. C’est systématique, sous tous les régimes, du communisme à Donald Trump, notre corps est un enjeu pour les religions et pour les politiques aussi. C’est troublant à quel point l’utérus appartient à l’État et à l’Église ! »

Whole Foods rouvre sa patinoire Downtown Austin

Les rois de la glisse se réjouissent. Pour la dixième année consécutive, la patinoire de Whole Foods sur Lamar ouvre ses portes pour les fêtes. Elle accueillera les amateurs de patins à glace jusqu’au samedi 7 janvier 2017. L’entrée est à 10 dollars et comprend la location de patins.
Elle est ouverte tous les jours. À noter toutefois qu’en semaine, certains créneaux horaires sont réservés à des événements privés. Les enfants de moins de cinq ans accompagnés d’un adulte bénéficient d’une entrée gratuite les après-midis en semaine.