Les fans de jazz vont être ravis. Début décembre, le Django Allstars pose ses valises en Floride dans le cadre de sa tournée américaine.
Le groupe de stars est composé de Dorado Schmitt, Ludovic Beier, Pierre Blanchard, Amati Schmitt, Francko Mehrstein et Xavier Niki. Des jazzmen de renom qui se produiront les 8 et 9 décembre au Mizner Theatre de Boca Raton et le 11 au Faena Theatre de Miami.
Sur scène, ils mettront en musique l’héritage du célèbre guitariste bohème Django Reinhardt, considéré comme l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps et comme le premier jazzman européen à avoir influencé aussi largement ce style.
Les disciples de Django Reinhardt en concert à Boca Raton et Miami
Combien ça coûte la dinde à Los Angeles ?
S’il y a une fois dans l’année où le “gluten-free” est banni, c’est bien pour Thanksgiving. Au repas, ce sera dinde pour tout le monde, avec ou sans sauce de canneberges. Mais avant de mettre les pieds sous la table, il faut trouver la volaille. Quel sera votre prix?
En classe business
Si vous voulez épater la galerie, sans perdre de temps aux fourneaux, il va falloir passer à la caisse. Spécialisé dans les barbecues, Maple Block Meat concocte des dindes cuites au feu de bois. Comme pour beaucoup de restaurants à Los Angeles, la viande est naturelle, sans hormone, et provient de Californie. Accompagnés d’un “gravy” maison, deux formats sont proposés : de 6 à 7 kg (pour 6 à 8 personnes) à 217 dollars; ou de 9 à 10 kg (autour de 10 convives) à 276 dollars. Vous n’aurez qu’à aller la récupérer sur place, fumante, le jour même. Un jeu d’enfant.
Le restaurant Bouchon offre également un menu de Thanksgiving à emporter, à commander jusqu’au lundi 21 novembre. Il faudra débourser 115 dollars pour une dinde (sans hormone) issue de Diestel Turkey Ranch (Sonora, Californie) de 8 kg, et 165 dollars pour celle de 11 kg. Pour l’assaisonner, vous pourrez choisir, entre autres, entre la farce maison ou leur jambon glacé au miel de fleurs sauvages.
Les fines bouches se jetteront sur la dinde désossée, relevée d’une farce “à la française” (à base de veau, porc et poulet, version vegan possible) du French Butcher, à 10 dollars le demi-kilo. Sans OGM, les dindes partent comme des petits pains (quantité limitée). La boucherie de Jean-Claude Setin propose également des dindes plus traditionnelles dès 85 dollars pour 4 personnes. Il ne restera plus qu’à aller la récupérer (après l’avoir réservée sur internet ou au 323-422-8545), la mettre au four, et le tour est joué.
En classe éco
Sans se ruiner, vous pouvez étonner vos convives. La boulangerie Huckleberry à Santa Monica est une institution de Thanksgiving. Vous y trouverez la dinde bio de Sonora (Californie) cuisinée sous toutes les coutures : cuisses braisées accompagnées d’une sauce aux champignons (50 dollars pour 4 personnes; 95 dollars pour 8), des meatballs de dinde bio (35 dollars pour 4 personnes; 66 dollars pour 8), ou de la dinde à l’étouffée agrémentée de saucisses rôties (62 dollars pour 4 personnes; 120 dollars pour 8). Pour accompagner ces cuissons originales, le restaurant prépare des brocolis, carottes, purées et autres accompagnements. Si vous avez déjà l’eau à la bouche, n’attendez plus : les commandes seront acceptées jusqu’au samedi 19 novembre à 5 pm.
Gwen Butcher est également une bonne option. L’énorme dinde grillée (entre 7 et 9 kg) est vendue à 6 dollars le demi-kilo pour la version traditionnelle, ou 8 dollars le demi-kilo pour la variété “Heritage”. Mais ce n’est pas n’importe quelle volaille. Le boucher sélectionne la “Premium BN Ranch Turkey”, encore et toujours du bio, élevée au grain. Il faudra juste faire attention à la cuisson.
Si vous ne voulez pas faire de détour, foncez sur le site des supermarchés Whole Foods. Depuis début novembre, le magasin vous propose des dindes crues, dont les prix varient de 2,69 à 9,99 dollars le demi-kilo. Si vous ne voulez pas gâcher la cuisson, sélectionnez une dinde cuisinée, avec tous les accompagnements traditionnels. Mais il va falloir mettre la main au portefeuille : pour une dinde rôtie, cela vous coûtera entre 75 dollars (pour quatre personnes, autour de 5 kg) et 120 dollars (8,5kg). Le magasin offre d’autres options, la dinde fumée à 105 dollars les 6,5kg, ou rôtie et bio à près de 140 dollars les 6,5 kg. Il suffit de la commander en ligne, et il ne vous reste plus qu’à la réchauffer.
Et, si vous ne voulez pas vous engouffrer dans les embouteillages le jour J, optez pour la livraison. Thanksgiving Catering vous livre une dinde pré-cuite la veille du jour J (à commander avant le vendredi 18 novembre, 12 heures). Pour une pièce de 6 kg, comptez 100 dollars. Et vous pourrez commander tous les accompagnements qui vous plaisent. La tranquillité a un prix.
Low cost
Afin de garder une partie du budget pour acheter “mac & cheese”, purée de patates douces et tarte à la citrouille, il va falloir faire des choix. Tout en misant sur la qualité avec des produits bio, le boucher Marconda’s Meat propose des volailles à cuisiner à prix abordables, à commander jusqu’au vendredi 18 novembre à 9 pm. Pour 8 personnes (entre 7 et 8 kg), il vous en coûtera entre 46 et 52 dollars pour une dinde “free range” de la Sun Valley; entre 67 et 77 dollars pour la version 5 étoiles, la “Williebird Free Range” (en version organique à 85 dollars). Ca vaut le coup d’aller faire un détour par le Original Farmers Market de Los Angeles.
Bristol Farms met aussi les petits plats dans les grands pour Thanksgiving. Considérées comme les variétés les plus anciennes des Etats-Unis, ses dindes de Central Valley vont de 2,69 dollars à 6,99 dollars le demi-kilo, et sont non cuisinées. Si vous voulez laisser faire le chef des lieux, il vous en coûtera entre 5,99 et 6,29 dollars le demi-kilo. Une offre tellement raisonnable qu’on pourra se faire plaisir avec du gratin de pommes de terre, des choux de Bruxelles ou encore de la soupe de potiron.
Si la fin du mois se fait sentir, optez pour la solution “zéro culpabilité” : Trader Joe‘s. Vous trouverez des dindes bio à partir de 4 dollars le demi-kilo. Et si vous êtes aventurier et surtout fauché, optez pour la “non-organique” à moitié prix.
Débrouille
Et ne désespérez pas si vous n’avez pas le budget ou que vous dépassez l’échéance pour les commandes, faites vous inviter dans une famille américaine le jour de Thanksgiving, en mode incruste.
"Shop Cook Eat": le guide de Nathalie Sann pour s'alimenter à New York
Nathalie Sann est de ceux qui ne s’arrêtent jamais d’écrire. Cette Française installée à New York depuis quinze ans publie un nouveau livre culinaire, intitulé Shop Cook Eat New York: 200 of the City’s Best Food Shops, Plus Favorite Recipes, sorti fin septembre aux Éditions Rizzoli. Un saut dans 150 des meilleurs magasins alimentaires de New York agrémenté des recettes favorites de l’auteure.
Ce livre, véritable guide culinaire, est le fruit d’un long travail. Accompagnée de la photographe américaine Susan Meisel, Nathalie Sann a parcouru les magasins alimentaires des cinq boroughs de New York pendant deux années. Son objectif: partager sa passion – “je suis passionnée de nourriture et d’artisanat” – et répondre aux clichés qu’elle a pu entendre en arrivant à New York. “Tout le monde m’avait dit que c’était un véritable problème de trouver des bons produits. Je me suis dit que j’allais quand même essayer.” En plus de dix ans, elle a été témoin de nombreux changements dans le paysage alimentaire, comme à Brooklyn et à Staten Island, où les magasins se sont multipliés.
Ecrire ce livre a été un travail à temps plein pour cette Parisienne, qui a aussi signé un livre sur les “Gourmets shops” et un guide sur les produits issus de l’Etat de New York. “Pour chaque livre, je pars d’un thème, et quand le thème intéresse mon éditeur, je l’approfondis. Je lis tout le temps sur les nouveaux endroits où l’on peut manger, les nouveaux restaurants, et surtout sur toutes les nouvelles boutiques d’alimentation. Lorsque je visite les magasins, j’essaie de goûter les produits. Ensuite, si je trouve que les produits sont bons et que l’histoire est intéressante, j’écris sur l’endroit.”
Une aventure humaine
Mais l’auteure va plus loin dans sa démarche: elle s’intéresse également à l’histoire des individus derrière les commerces, vendeurs, fournisseurs et producteurs. D’ailleurs, au fil de son périple culinaire, certaines rencontres l’ont particulièrement marquée. Comme Di Palo’s, un magasin italien situé sur Grand Street. “L’histoire est belle jusqu’au bout. D’abord, c’est toujours la famille qui a le magasin. Six mois par an, ils vont en Italie et cherchent de nouveaux produits auprès de petits producteurs. De plus, pour moi, ce sont eux qui illustrent le mieux une belle histoire américaine. Ils ne sont pas propriétaires du magasin, ce qui est un véritable problème à New York. Beaucoup de vendeurs ne sont pas propriétaires de leurs murs, et étant donné que tous les prix montent et que les marges sur l’alimentation sont assez faibles, les petits magasins ferment de plus en plus. Il y a quelques années, leur bail s’est terminé, et le propriétaire de l’immeuble leur a demandé à quel prix ils pourraient continuer à faire tourner leur magasin. Une vraie histoire de New York.”
Ce nouveau guide culinaire ravira le lectorat friand de livres de recettes et d’adresses. Et Nathalie Sann ne compte pas s’arrêter là. Elle travaille en ce moment sur un prochain ouvrage consacré à l’éthnicité dans l’alimentation new yorkaise. En attendant, son lectorat a le temps de se régaler.
Le Français qui veut faire gagner les Austin Huns
« Etre dans le top 3 du championnat national ». Alors que l’équipe de rugby des Austin Huns effectue sa pré-saison, Thierry Daupin ne cache pas ses ambitions.
Ce Français fraîchement installé à Austin est bien décidé à être un artisan du développement du rugby aux US. À la tête des Huns depuis un an, il est en charge de la stratégie de développement du club qui effectue sa première saison en tant qu’équipe professionnelle.
Deux championnats
Et les choses concrètes arrivent… La présaison a débuté le 1er octobre et durera jusqu’à fin janvier, laissant place à la saison le 21 janvier (jusqu’à début juin). « A la demande des medias, les instances du rugby US ont fait en sorte que la saison débute juste après la saison de football américain pour éviter tout conflit. Particulièrement ici au Texas, terre de foot US».
Inscrite sur deux tableaux, l’équipe voit grand. Elle participera au championnat régional avec six clubs (dont Houston, Austin Blacks et Dallas), ainsi qu’au championnat national qui compte huit équipes (dont Seattle, Denver, San Francisco, Dallas) « C’est un peu comme le championnat national et la coupe d’Europe… »
Le format des deux championnats est le même : matches aller-retour et phases finales. Ils ont lieu le samedi après-midi. « L’idée est d’en faire de vrais événements avec deux matches : celui de l’équipe pro précédé par un match d’une équipe de développement, c’est à dire junior ou féminine. Et le tout conclu par un concert. »
L’ambition du club se traduit par ses installations. Basé à Nixon Field à East Austin, les Huns ont fait construire un nouveau stade de 12.000 places prévu pour 2018. Avant cela, l’équipe utilisera un stade provisoire de 3.000 places.
En plus d’installations neuves, l’équipe a recruté deux entraîneurs. Le premier n’est autre que l’ex-coach des Springboks (l’équipe d’Afrique du Sud) de moins de 19 ans, deux fois vainqueur de la coupe du monde. Il est attiré par le potentiel de croissance du club et du « sleeping giant » (surnom du rugby au Texas) aux Etats-Unis. « Il y a tout à construire. C’est un challenge très excitant pour lui » .
L’équipe a aussi fait venir des joueurs. Parmi eux, deux Français de 21 et 35 ans, tous deux ayant joué en top 14, ainsi que le capitaine de l’équipe des Etats-Unis, figure emblématique de ce sport ici.
Le premier match de pré-saison a eu lieu le 12 novembre contre une sélection de l’armée américaine, à l’occasion de Veterans Day. Des abonnements pour la saison sont disponibles.
Houston Expat Pro fait son 4ème salon des entrepreneurs créatifs
Pour la quatrième fois, les membres de Houston Expat Pro montreront leurs talents à Houston. L’association de conjoints d’expatriés organise son salon des entrepreneurs créatifs ce vendredi 18 novembre de 9am à 5pm au Memorial West Community Club de Houston.
L’évènement sert de vitrine aux entreprises et services lancés par les membres de l’association. Il présentera une large gamme de produits: les baguettes de Very French, les cartes de voeux de Paper Art, les sacs et bijoux de My London Flat, les accessoires en feutre de Takufelt, sans oublier les pâtisseries de French Gourmandises by Stef.
Les exposants proposeront aussi des services divers comme du life coaching avec Joyous Living ou encore des cours de français par le French Institute of Houston. Au total, dix-sept entrepreneurs ont été annoncés. Un petit déjeuner sera servi. La vice-consule de France, Prudence Plessis, sera présente pour prononcer un discours aux alentours de 10:15am.
Virée au Cable Car Museum de San Francisco
Attrape-touriste pour certains, attraction incontournable de San Francisco pour d’autres, le “cable car” a son propre musée, situé sur Mason et Washington Streets, dans Nob Hill. Une halte nécessaire pour comprendre le fonctionnement et l’histoire de ce monument historique sur rails. On y est allé avec beaucoup de questions. Voici les réponses qu’on y a trouvées.
Qui a inventé le cable car?
Andrew Hallidie, un ingénieur anglais venu faire fortune à San Francisco, est considéré comme le père du cable car. En 1869, il est témoin d’un accident sur Jackson Street: des chevaux tirant une voiture glissent sur les pavés mouillés et dévalent la pente; les cinq animaux sont tués. A la tête d’une entreprise fabriquant des câbles métalliques utilisés sur les ponts et dans les mines, Andrew Hallidie a alors l’idée de mettre au point un système de transport qui remplacerait ces tramways hippomobiles peu adaptés aux collines de San Francisco. Le premier cable car s’élance sur Clay Street en septembre 1873.
Comment le cable car avance-t-il?
Comme son nom l’indique, le cable car avance grâce à la traction d’un câble qui tourne en permanence sous le rail central. Le musée du cable car permet d’observer de très près et dans un bruit assourdissant la salle des machines, et le système de poulies qui entraîne le cable pour chacune des quatre lignes. Ces poulies, autrefois motorisées par la vapeur, sont maintenant reliées à des moteurs électriques. Le cable car s’accroche au câble en le pinçant grâce à une sorte de grande tenaille appelée “grip” .
En quoi est fait le câble?
Le câble est fait de six brins d’acier, composés chacun de dix-neuf fils, tressés autour d’une corde en sisal. Son diamètre est de 3.175 centimètres. A intervalles réguliers, le câble passe au milieu d’un dispositif qui détecte s’il est abîmé, et qui arrête immédiatement sa rotation. Après avoir enlevé la section défectueuse, on accroche un câble neuf à l’ancien, et on lui fait parcourir tout le trajet de la ligne. Une fois cette étape terminée, on relie les deux extrémités du câble neuf grâce à une épissure de 90 mètres. La durée de vie d’un câble est d’environ six à huit mois.
Comment le cable car freine-t-il?
Pour ralentir ou freiner, il suffit de desserrer le grip, ou de lâcher le câble complètement. Dans les virages en descente, le grip lâche le câble avant le tournant, puis se raccroche une fois revenu en ligne droite. Si le cable car doit s’arrêter dans une pente vertigineuse, trois systèmes de freins lui permettent de ne pas dévaler la pente: des patins métalliques directement situées sur les roues avant et arrière, des blocs en pin de 60 centimètres qui descendent sur les rails, et qui génèrent parfois une petite odeur de feu de camp, et un frein d’urgence qui se loge directement dans le rail central. Les freins en pin s’usent très vite et doivent être remplacés tous les trois jours.
Qui est le gripman?
Chaque cable car a un conducteur, situé sur la plateforme arrière, et un gripman, qui actionne différentes manettes à l’intérieur de la voiture. Ces manettes, leviers et pédales lui permettent de contrôler le serrage du cable, et par conséquent la vitesse du cable car. Si on serre doucement, le cable car avance à petite vitesse. Si le grip est fermement serré, il peut atteindre les 15.4 km/h. Rien n’indique sur les leviers le niveau de pression exercé par le grip, le gripman doit pouvoir le sentir. A ce jour, seules trois femmes sont devenues gripman.
Combien de kilomètres peut-on parcourir en cable car à San Francisco?
Des 120 kilomètres répartis sur vingt-trois lignes à l’apogée du cable car dans les années 1890, on ne peut plus en parcourir que 7,5. Lourdement affecté par le tremblement de terre de 1906 qui détruisit les rails et la machinerie, le cable car est remplacé par les trolleys électriques, moins coûteux. En 1947, le maire de San Francisco annonce la fin des cable cars. La mobilisation des habitants de San Francisco permet de le sauvegarder: entre 1982 et 1984, un vaste chantier de restauration permet de refaire l’infrastructure et de réparer de nombreux wagons. Trois lignes sont actuellement en service: California-Van Ness, Hyde-Powell et Mason-Powell. Devenu monument national en 1964, le cable car transporte chaque année 7 millions de passagers.
L'Eden de Sylvain Couzinet-Jacques, de Caroline du Nord à New York
C’est le résultat de la fusion entre la vieille France et la jeune Amérique. La fondation américaine Aperture et la française Hermès décident de s’unir en 2015 pour lancer “Immersion” . Le concept: un photographe américain passe une année en France et un photographe français passe une année aux Etats-Unis. Le jeune Sylvain Couzinet-Jacques est le premier lauréat de ce programme.
Le fruit de cette collaboration: une exposition du photographe français appelée “Eden” visible jusqu’au 19 janvier 2017 à l’Aperture Gallery à Chelsea. Le projet de ce Français de 33 ans, diplômé de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Marseille en 2010 et de l’Ecole nationale supérieure de photographie d’Arles en 2012, était de voir l’Amérique par la fenêtre, mais pas celle d’une voiture, comme lors d’un voyage, mais celle d’une maison. Il décide donc d’utiliser la bourse qu’il a reçue pour s’en chercher une aux Etats-Unis.
“J’ai commencé à chercher sur Google Maps, depuis Paris, explique le jeune artiste. C’est comme ça que j’ai découvert la petite ville d’Eden, en Caroline du Nord. C’était la ville parfaite pour mon projet: une ville sur le déclin, qui pourrait parfaitement illustrer ce que je cherchais à illustrer, à savoir le gouffre qui existe entre le Paradis et Eden, entre la représentation et la réalité.”
Mais une fois sur place, ses recherches s’avèrent d’abord infructueuses. “Trois mois plus tard, j’étais prêt à rentrer en France, lorsqu’un ami sur place m’a parlé d’une petite maison rouge en bois, destinée à être démolie.” C’est la “Little Red Schoolhouse” d’Eden, fondée en 1884, qui fut la plus ancienne école publique de la ville. Il l’achète pour 1.000 dollars.
Sylvain Couzinet-Jacques y installe son studio et se met à la restaurer. Il se lance en même temps dans un projet fou: scanner la totalité de la façade extérieure de la bâtisse. De ce projet naît un livre de 992 pages, immortalisant cette maison abandonnée dans les moindres détails.
Au fil de l’exposition visible dans les locaux d’Aperture, le public pourra admirer, grâce à des photographies et des vidéos, des objets trouvés dans la maison, des documents historiques et des éléments sculpturaux, auxquels le photographe confère une valeur artistique et esthétique. Des pierres provenant de la demeure, des morceaux du porche en bois, un revêtement de sol tacheté de mégots de cigarettes n’en sont que quelques exemples. Ces objets ont été produits ou recueillis sur place par le photographe, qui a transformé le bâtiment destiné à être démoli en un projet artistique collaboratif.
L’exposition présentera également les travaux des artistes Fred Cave, Thomas Hauser, Jesse Hoyle, Amelia Rina, Pat McCarthy et Ugo Schiavi, avec lesquels le Français a travaillé sur la maison.
Retransmission du troisième débat de la primaire de la droite à New York
C’est le dernier débat du premier tour. Les candidats se retrouveront ce jeudi 17 novembre pour leur troisième débat télévisé, alors que les Français de l’étranger commencent à recevoir leurs codes d’accès pour pouvoir voter en ligne pour le premier tour. Le scrutin aura lieu les 20 et 27 novembre.
Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, François Fillon, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé participent au débat.
Comme pour les deux autres confrontations, les soutiens new-yorkais d’Alain Juppé, Nicolas Sarkozy et François Fillon organisent une retransmission du débat en différé, à partir de 6:30pm au restaurant Opia.
Une consommation obligatoire.
Investir dans la pierre pour les non-résidents fiscaux : les solutions
(Article partenaire) En tant que Français expatrié ou non, investir en immobilier est un passage incontournable pour qui veut optimiser au mieux son retour sur investissement et développer son patrimoine grâce au levier du crédit. Encore faut-il investir dans un bien qui offre un rendement locatif intéressant.
Lorsque l’on est expatrié, les plus grands problèmes pour un projet immobilier sont l’éloignement et l’apport personnel. Il y a donc une double difficulté qui, sans un bon accompagnement, peut en décourager plus d’un. Pour un expatrié, l’apport demandé par les banques est souvent de 30% sur un projet d’investissement immobilier locatif. La banque finance le reste de l’opération.
Quels sont les meilleurs dispositifs pour investir en France quand on vit à l’étranger ?
Dans votre stratégie patrimoniale, l’étape la plus importante va être de choisir le dispositif d’investissement. Pour une personne expatriée, il y a 2 façons intéressantes d’investir dans l’immobilier locatif.
– Investir dans la location meublée non professionnelle LMNP : l’intérêt d’investir en LMNP, c’est d’abord la fiscalité qui est avantageuse grâce au mécanisme de l’amortissement (amortissement du bien, des intérêts d’emprunt ainsi que les travaux qui sont déductibles de vos revenus locatifs)
– Investir en SCPI de rendement : Une SCPI est une société civile de placement immobilier. C’est un placement mutualisé. Vous faites l’acquisition de parts dans un parc d’immeubles professionnels. Tout est géré par la société et vous percevez vos loyers normalement.
Les taux d’emprunt au plus bas, même pour les expatriés
Cette année a enregistré une baisse record des taux d’emprunt. Cette baisse des taux ne se limite pas aux prêts pour les personnes vivant sur le sol français. Les expatriés en bénéficient aussi et cela permet d’augmenter le rendement financier de l’opération.
Les taux moyens observés concernant les prêts accordés en Octobre 2016 sont :
De 0.80% à 1.40% pour un prêt sur 10 ans
De 1.10% à 1.65% pour un prêt sur 15 ans
De 1.40% à 1.85% pour un prêt sur 20 ans
Pour avoir une idée, en 2012, le taux d’emprunt moyen observé pour une personne expatriée était d’environ 3.20% pour un prêt sur 20 ans. Vous l’aurez compris, cette baisse des taux influe sur votre capacité d’emprunt et par conséquent sur votre investissement.
Il y a donc des solutions pour les investisseurs immobiliers expatriés qui sont encore très rentables et permettent un fort retour sur investissement. Si vous souhaitez déléguer le projet tout en bénéficiant d’un rendement locatif élevé, vous devez vous reposer sur une équipe professionnelle et de confiance. C’est le challenge que relève notre partenaire.
Investissement-locatif.com est une société qui accompagne les expatriés dans leurs projets d’investissement locatif immobilier. C’est aussi une solution clé en main pour ceux qui ne sont pas sur place pour gérer, qui ne s’y connaissent pas, ou qui souhaitent bénéficier des meilleurs rendements du marché : jusqu’à 6,50% dans Paris intra-muros et 10% en Île de France, tous frais inclus.
Faites le point gratuitement sur votre projet lors d’un échange téléphonique.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
À Queens, une exposition d'artistes français sur New York et l'expatriation
Etre étranger dans un pays qu’on ne connait pas, mais aussi dans son pays natal. Un sentiment que connaissent les expatriés et qui a inspiré un groupe d’artistes.
Jusqu’au 20 janvier 2017, l’exposition Neither Here Nor There présente le travail de huit artistes qui partagent tous une chose: leur pays d’origine, la France. Un jour, ils ont décidé de s’installer à New York. Au sein de la galerie RadiatorArts à Long Island City, Marilia Destot, Simon Courchel, Nicolas Touron, Anne Mourier, Jeanne Verdoux, Fanny Allié, Julien Gardair, Shani Ha racontent leur expatriation à travers leurs peintures, photographies ou sculptures, et comment cette expérience a pu influencer leur travail.
Combien ça coûte une dinde de Thanksgiving à San Francisco ?
Quarante-six millions de dindes sont consommées chaque année aux Etats-Unis pour célébrer Thanksgiving. Sachant qu’une dinde de 12 livres nourrit environ 10 personnes, on a fait notre marché: du volatile bio élevé en plein air à la dinde de batterie, on vous aide à ne pas y laisser trop de plumes.
En classe business
Belcampo s’est rapidement imposé sur la scène bouchère californienne, en développant un modèle assez unique dans cette industrie: Belcampo possède toute sa chaîne de production, de la ferme d’élevage près du Mont Shasta aux boucheries et restaurants à San Francisco et Los Angeles, en passant par l’abattoir. Pour Thanksgiving, on peut déguster deux types de dindes élevées à la ferme Belcampo: la dinde bio traditionnelle à chair blanche, à 7.99 dollars la livre, ou la dinde bio “héritage”, aux os plus longs, à la poitrine moins imposante et au goût plus affirmé, pour 11.99 dollars la livre.
Une petite ferme au bord de la Highway 1 qui longe la côte au sud de San Francisco…Le cadre idéal pour élever des dindes bio en plein air, dans le respect des animaux et de la nature. Root Down Farm à Pescadero est le fournisseur de dindes du boucher Salt Pt, que l’on trouve au marché du Ferry Building, le samedi de 8am à 2pm, et les mardi et jeudi de 10am à 2pm. Les dindes sont élevées pendant 27 semaines, alors que la moyenne est plutôt de 16 semaines, ce qui leur permet d’accumuler une fine couche de graisse qui les rend plus tendres. Tout cela pour la modique somme de 10.25 dollars la livre.
En classe eco
Bi-Rite, le supermarché bobo de la Mission, se fournit chez BN Ranch à Bolinas, au nord de San Francisco: les dindes “héritage”, connues pour leur chair foncée, y sont élevées en plein air, loin des batteries de la volaille bon marché. Il vous en coûtera environ 8 dollars la livre. Les dindes à chair blanche, au goût un peu plus fade, sont vendues à 5 dollars la livre; leur qualité reste excellente car elles proviennent de la même ferme.
Guerra’s Meats, dans le Parkside, est une boucherie de quartier connue depuis 1954 pour la qualité de ses produits. Pour Thanksgiving, on a le choix entre de la dinde de la marque Diestel, à 3.49 dollars la livre ou de la dinde bio Heidi, à 4.99 dollars la livre. Guerra’s propose aussi des dindes déjà cuites, qu’il ne reste plus qu’à réchauffer, pour 4.99 dollars la livre.
Whole Foods reste une valeur sûre, car le supermarché propose un large choix de dindes Diestel: bio ou conventionnelle, saumurée ou nature, de différentes tailles, pour un prix variant entre 3.99 et 6.99 dollars la livre.
En low cost
Puisqu’à Thanksgiving, on ne fait pas dans la demi-mesure, les dindes de chez Costco sont à la hauteur, ou plutôt à la grosseur de l’événement: des bêtes d’au moins 20 livres, à 0.99 dollars la livre. Même s’il faut ajouter le prix de la carte de membre (55 dollars), c’est la dinde la moins chère de San Francisco, et vous aurez sans doute des restes pour nourrir un régiment. Pour une dinde bio, il faut compter un peu plus de 3 dollars par livre.
En mode débrouille
Il ne vous reste plus qu’à vous faire adopter par une gentille famille américaine qui vous offrira le couvert, ou alors organiser un “Friendsgiving” pour partager avec un maximum d’amis cette occasion qui marque officiellement le coup d’envoi des fêtes de fin d’année.
Des stars du jazz jouent pour Django Reinhardt à San Francisco
Les fans de jazz sont servis. Du 25 au 27 novembre, les Django All-stars posent leurs valises au Jazz Center de San Francisco dans le cadre de leur tournée aux Etats-Unis.
Dans ce groupe qui rassemble des jazzmen de renom, on trouve le violoniste lorrain Dorado Schmitt, l’accordéoniste Ludovic Beier, le violoniste Pierre Blanchard (que Stéphane Grappelli considérait comme son successeur) et le guitariste Amati Schmitt.
Sur scène, le groupe présentera l’héritage du célèbre guitariste bohème Django Reinhardt, considéré comme l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps et comme le premier jazzman européen à avoir influencé aussi largement ce style.