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La French Touch Conference arrive à San Francisco

Pour sa première édition à San Francisco, la French Touch Conference sera une “dé-conférence” (“UnConference”). L’évènement aura lieu le 10 janvier 2017.
Exit les conférences et les speakers qui s’enchainent sur deux jours, comme à New York où ce grand rendez-vous de techies français se retrouve depuis trois ans: cette “UnConference” aura lieu dans le cadre informel d’un loft près du Financial District. Des conférences, débats et rencontres de networking sont tout de même au programme. Les organisateurs ont mis en ligne un formulaire de demande d’inscription à remplir avant le 30 novembre.
Lancée par l’entrepreneur français Gaël Duval, la French Touch Conference rassemble des start-upers, business angels et autres professionnels de la tech.

Le roi du dubstep français Habstrakt en concert à New York

Les artistes dubstep qui arrivent à s’exporter aux Etats-Unis se comptent sur les doigts d’une main. Et pourtant, Habstrakt, l’un des représentants français de ce style de musique électronique, sera présent au Playstation Theatre le 17 décembre, au terme d’une tournée d’un peu plus d’un mois aux Etats-Unis.
Originaire du sud de la France, Adam Jouneau découvre la musique électronique en 2008 avec le Dubstep et la Drum’n’Bass dont il tombe amoureux. Il se lance directement dans la production et le mix.
En seulement quatre ans, il signe sur les plus gros labels du milieu comme Buygore ou encore Never Say Die sur lequel il sort son titre “Get Funky” qui le propulse sur le devant de la scène. Sortir des productions sur de tels labels lui permet d’obtenir rapidement le soutien des artistes les plus cotés de ce milieu, comme le géant incontesté Excision.


 
 
 

Sophie Theallet n'habillera pas Melania Trump

Sophie Theallet a habillé Michelle Obama, mais n’en fera pas de même pour Melania Trump.
La designer française établie à New York a publié une lettre ouverte, le 17 novembre, indiquant qu’elle ne pourrait pas travailler pour la nouvelle First Lady à cause de “la réthorique de racisme, sexisme et de xénophobie déployée par la campagne présidentielle de son mari” .
“Je sais qu’il n’est pas sage de se mêler de politique. Ceci dit, en tant que société familiale, notre objectif n’est pas que l’argent, se justifie-t-elle. En tant qu’immigrée dans ce pays, j’ai été bénie par l’opportunité de réaliser mes rêves aux Etats-Unis” . 
La Française a explosé sur la scène internationale en 2009 en remportant le prestigieux prix Vogue/CFDA qui récompense le créateur le plus prometteur. En plus de Michelle Obama, ses robes ont été portées par plusieurs célébrités comme les actrices Shailene Woodley, Neve Campbell et Gabrielle Union.
Après avoir rappelé “l’honneur” qu’elle a eu à habiller Michelle Obama, elle conclut sa missive en appellant au boycott de l’épouse de Donald Trump. “En tant qu’individu qui célèbre et aspire à la diversité, la liberté individuelle et le respect pour tous les modes de vie, je ne participerai pas à habiller ou à m’associer d’une quelconque façon à la prochaine Première dame (…) Jencourage mes confrères designers à faire de même“.
 

Ces 5 produits qui manquent tant aux Français de l’étranger

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(Article partenaire) Vivre à l’étranger, c’est découvrir des nouvelles coutumes, règles de vie, langues… On peut être très heureux en expatriation mais avoir la nostalgie de petites choses bien de chez nous.

C’est certainement le trio charcuterie-vin-fromage qui manque le plus à ceux qui sont loin de la France. Mais il y a aussi d’autres produits insoupçonnés !

1. La baguette

La baguette symbolise la France. Alors qu’il y a des boulangerie partout en France, trouver une bonne baguette tradition à l’étranger est une vraie épreuve ! Bien sûr, on peut trouver du pain, mais s’il n’est pas fourré au beurre persillé comme en Asie, il est consommé avec du sirop par les Scandinaves. Nous on le préfère avec du beurre et de la confiture au petit déjeuner ou comme accompagnement avec du pâté ou du fromage !

2. La moutarde

Produit emblématique de la gastronomie française, la moutarde la plus connue est celle de Dijon et ses méthodes de fabrication existent depuis le XIVe siècle. En France, on la connaît piquante, forte ou plus douce. À l’étranger, il existe des variantes inattendues comme dans les pays anglophones où celle-ci est sucrée : son goût en fait une moutarde étonnante pour tout non averti.

3. La crème de marrons

Si étonnant que cela puisse paraître, la crème de marrons est un produit souvent cité chez les expatriés en mal de produits français. Produit typique du terroir, la crème de marrons nous rappelle notre enfance et c’est un vrai casse-tête d’en trouver à l’étranger.

Mais il n’y a pas que la gastronomie que les Français regrettent à l’étranger. Les produits culturels figurent aussi en première position, tout comme les produits de beauté !

4. La littérature et presse française

Le dernier numéro de Elle ou Marie-Claire en français ne se trouve pas dans les kiosques à journaux à chaque coin de rue. Et si c’est le cas, il est à prix d’or et date de plusieurs semaines. Quant aux livres en français, les bibliothèques ou librairies à l’étranger offrent souvent un choix limité, voire inexistant pour les expatriés en manque de lectures dans la langue de Molière.

5. Les produits cosmétiques

Il peut être bien difficile de trouver des produits de beauté français dans son pays d’accueil car à l’étranger, France rime avec luxe. Les produits disponibles sont bien souvent hors de prix, il faudra donc faire une croix sur vos produits de beauté préférés.

Les solutions pour palier le manque de produits français : aller quotidiennement au restaurant français ? Hors budget ! Rapporter des produits dans les valises lors de votre retour annuel en France ? Trop lourd et attention aux douanes !

Alors quelle solution pour survivre contre le mal du pays ? Recevoir chaque mois, où que l’on soit dans le monde, des petits plaisirs français grâce à la Bleu Blanc Box.

Bleu Blanc Box : pour recevoir un bout de France à l’étranger

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Gastronomie, produits bien-être et culturels, la Bleu Blanc Box a été conçue par des expatriés pour tous les Français qui vivent loin de leur pays. Remplie de produits made in France, variés et de qualité, la Bleu Blanc Box est un petit bout d’Hexagone envoyé à l’étranger.

Au mois d’octobre, la Bleu Blanc Box a régalé plusieurs expatriés partout dans le monde. Isabelle était très enthousiaste en recevant sa « boite “nostalgie” remplie de “home sweet home goodies » à Philadelphie.

À Istanbul, en tant que nouvelle expat qui a « encore du mal à trouver ses marques », Céline a trouvé le concept idéal. En tout, ce sont 140 pays qui sont livrés pour des frais de port mini à 4,90 €.

Bleu Blanc Box : 29,90€ la box et 4,90€ de frais port.

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Pour Noël, 5€ offerts sur l’achat de votre première box avec le code : FMNOEL1611

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Streamroot, les Français qui veulent mettre fin au mauvais streaming

Streamroot, c’est l’histoire de trois copains: Nikolay Rodionov, Axel Delmas et Pierre-Louis Théron, anciens étudiants à Centrale Paris et accros aux séries et aux films.
Il y a trois ans, le gouvernement américain a fermé toutes les plateformes de streaming illégales comme Emule, Megaupload ou Megavideo. On a donc décidé de créer notre propre plateforme pour pouvoir continuer à regarder nos films sur internet” , se souvient Pierre-Louis Théron, avec une pointe d’accent de Narbonne.
Mais très vite, du haut de leurs 24 ans, les trois amis se trouvent confrontés au même problème que tous les diffuseurs : un streaming de mauvaise qualité. “Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui la vidéo est partout. Le trafic explose sur internet, tous les diffuseurs veulent en proposer et les clients sont très demandeurs, explique Pierre-Louis Théron, CEO de Streamroot. Mais le public veut une image de qualité: pas pixelisée comme il y a cinq ans, et sans avoir à attendre 10 minutes que le téléchargement se termine” .
Pour ne pas que le réseau soit saturé, il faut une très bonne borne passante (pour faire simple: un tuyau qui permet d’envoyer la vidéo depuis un serveur à des millions de personnes à la fois). Problème: ça coute excessivement cher.
Et c’est là que Streamroot entre en scène: “On a réfléchi et on s’est dit que le mieux serait de créer notre propre technologie pour résoudre ces deux problèmes à la fois: la qualité et le coût, explique Pierre-Louis Théron. Notre solution: utiliser le peer to peer pour éviter la congestion du serveur” . En clair, Streamroot permet de télécharger le flux vidéo depuis la source la plus rapide (un autre utilisateur ou un serveur).
Le trio est passé par l’accélérateur parisien Le Camping (rebaptisé Numa) puis s’envole pour Boston à la rentrée 2014 pour intégrer Techstars. “Contrairement à d’autres start-ups françaises, on s’est tout de suite projeté aux Etats-Unis, raconte Pierre-Louis Théron, aujourd’hui dirigeant du bureau de New York. Le marché est là en matière de plateformes comme Netflix, HBO, Disney et ses filiales. Et tous les partenaires industriels et technologiques sont américains, il était donc nécessaire de s’implanter ici” .
Il y a un an, Streamroot est parvenu à lever 2,5 millions de dollars auprès du français Partech venture et de business angels américains. “On a aussi signé des contrats importants comme Canal+, Eurosport, Dailymotion” , se félicite Pierre-Louis Théron.
Aux Etats-Unis, les retours sont aussi très bons. Un contrat avec un grand nom des médias américains est en cours de finalisation, mais l’entrepreneur ne veut pas en dire plus. Les possibilités sont nombreuses, entre les chaînes de télévision qui développent leur service de replay et les plateformes de visionnage à la demande comme Netflix ou Hulu. “C’est une belle aventure, glisse Pierre-Louis Théron. On a appris beaucoup de choses et on a la chance de ne jamais avoir eu à travailler pour quelqu’un d’autre” .
D’ici quelques mois, Streamroot devrait lancer une nouvelle levée de fonds et ouvrir un bureau à Los Angeles pour se rapprocher de potentiels clients californiens.
 

Primaire de la droite: l'Amérique du Nord vote Alain Juppé

En Amérique du Nord, ce n’est pas François Fillon qui arrive en tête de la primaire de la droite et du centre, mais bien Alain Juppé.
Selon des résultats (provisoires) mis en ligne sur le site de la primaire, dimanche soir, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac obtient 47.4% des suffrages (soit 3.730 voix sur 7.871 votants). Il devance François Fillon (33,4%) et Nicolas Sarkozy qui recueille un faible 9,2% des votes. Nathalie Kosciusko-Morizet (6,7%), Bruno Le Maire (2%), Jean-Frédéric Poisson (1,1%) et Jean-François Copé (0,2%) ferment la marche de ce premier tour.
Les Français de l’étranger pouvaient voter en ligne pour cette primaire. Au total, 6.569 électeurs étaient inscrits rien qu’aux Etats-Unis, un contingent plus élevé que n’importe quel autre pays.
Sur l’ensemble des Français de l’étranger, Alain Juppé s’impose aussi avec 45,5% des voix devant François Fillon (37,3%) et Nicolas Sarkozy (8,7%). Quelque 53.084 votants se sont exprimés en dehors de France.

La Hollywood Christmas Parade avec Olivia Newton-John et Santa

La magie de Noël va déferler sur les étoiles du Walk of Fame, le temps de quelques heures. La Hollywood Christmas Parade célèbre son 85e anniversaire le dimanche 27 novembre. Le Grand Marshall de cette année sera la star de Grease, Olivia Newton-John.
Considéré comme l’une des plus importantes célébrations de Noël aux Etats-Unis, cet événement rassemble plus d’un million de personnes sur les artères de Hollywood Boulevard, Vine Street et Sunset Boulevard, où un prestigieux cortège défilera.
La parade met à l’honneur tous les corps de métier portant un uniforme (les forces armées, les policiers, les pompiers…) Mais ce sont les ballons géants et les voitures remplies de célébrités qui émerveillent le plus les spectateurs.
Il y aura de la musique avec les fanfares, des artistes connus tels que Cyndi Lauper ou The Romantics, mais aussi de la magie avec les vedettes de la série “Masters of Illusion” . Pour clôturer la parade, Santa Claus déboulera sur un tank. Décidément, à Hollywood, on ne fait rien comme les autres.

Comment les universités américaines expliquent les US aux étrangers

On pourrait les appeler “Amérique: mode d’emploi” . “Les” , ce sont les conseils culturels que donnent les universités américaines à leurs étudiants internationaux pour s’acclimater à leur nouvel environnement. Rigolos, caricaturaux, souvent datés: ces conseils peuvent prêter à sourire car les généralisations ne résistent jamais à l’épreuve de la réalité. Nous en avons reproduites ici quelques-unes.
Les Américains sentent bon, selon la Southwestern Adventist University
Dans son guide pour étudiants internationaux, la Southwestern Adventist University nous conseille d’utiliser du déo. “Comme vous pouvez le voir en regardant les publicités à la télévision, on enseigne aux Américains que les odeurs corporelles naturelles et l’haleine ne sont pas plaisantes. La plupart des Américains prennent des douches ou des bains tous les jours (et parfois plusieurs fois par jour), utilisent des déodorants sous les aisselles pour contrer l’odeur de la transpiration, et se brossent les dents avec du dentifrice au moins une fois par jour. En plus, il leur arrive de mâcher de la menthe pendant la journée pour s’assurer que leur haleine est débarrassée de toute odeur de nourriture. Il est très courant pour les femmes de raser leurs jambes et leurs aisselles ou d’utiliser une petite quantité de parfum tous les jours. Les hommes peuvent utiliser de l’eau de cologne ou de l’après-rasage pour partager ce qu’ils pensent être une odeur plaisante. La plupart des Américains s’éloigneront d’une personne qui a mauvaise haleine ou qui dégage une odeur corporelle. Cela peut être le seul signal qu’ils enverront pour manifester qu’ils sont “offensés” par l’odeur. Ce sujet est si sensible que la plupart des Américains n’oseront pas dire à une autre personne qu’elle a une mauvaise haleine ou odeur corporelle” . Un conseil pour les Français: comme on ne prend jamais de douche -c’est bien connu- c’est le moment de s’y mettre.
La vie privée selon Montclair State
Sur sa page “Adjusting to American Culture”, Montclair State University liste différents points (temps, communication…) qui peuvent dérouter les visiteurs. Sur la vie privée, voici ce qu’elle raconte: “même si les Américains sont informels dans leur comportement, ils respectent certaines règles. Parce qu’ils sont toujours en train de travailler ou occupés à faire quelque chose, ils valorisent leur temps et leur espace. Cela veut dire qu’ils ont besoin de temps pour eux, seuls. Par conséquent, il est préférable d’appeler quelqu’un à l’avance ou de fixer un rendez-vous pour voir un Américain. La plupart des Américains ne se rendent pas au domicile de quelqu’un sans appeler. Cela serait considéré comme une intrusion dans la vie privée” .
Pour Harvard, mieux vaut être organisé
Harvard évoque, elle, le rapport des Américains au temps. “Vous avez sans doute entendu l’expression: le temps, c’est de l’argent. Même si cela parait étrange, c’est la manière dont les Américains voient le temps. C’est une ressource qui doit être économisée ou dépensée utilement. Les Américains peuvent devenir impatients quand ils sont dans une file d’attente qui avance lentement au supermarché, à la banque, etc. Notamment si la personne à la caisse prend son temps et discute avec un client. De manière pratique, cela signifie que les Américains sont à l’heure pour leurs rendez-vous, utilisent un emploi du temps et s’attendent à la même chose de la part des autres. Vous devriez arriver à l’heure pour vos rendez-vous avec les professeurs, les docteurs et autres professionnels” . Il faudrait que Bill de Blasio, maire de New York et retardataire notoire, lise ces quelques lignes.
L’espace personnel d’après l’University of Louisville
L’University of Louisville a estimé la mesure du “personal space” pratiqué aux Etats-Unis. “Contrairement à d’autres cultures, les Américains tendent à se tenir à deux ou trois pieds l’un de l’autre quand ils discutent, et se sentent souvent enfermés quand ils sont plus près. Si une personne ne se sent pas à l’aise, elle peut s’éloigner pour mettre plus de distance. Cela ne devrait pas être interprété comme un signe d’impolitesse, elles sont juste en train de ré-établir leur espace personnel. Les Américains établissent aussi un contact visuel quand ils discutent” .
On confirme. On a regardé cette discussion télévisée sympathique entre deux amis et ils sont restés éloignés l’un de l’autre:
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L’amitié selon l’University of Florida
Ce n’est pas parce qu’on est aux Etats-Unis qu’on se fait facilement des amis américains. C’est en tout cas ce que laisse penser l’University of Florida. On peut lire dans son guide pour étudiants internationaux au sujet de l’amitié: « certaines cultures peuvent voir les amitiés entre Américains comme superficielles. Comme on leur apprend à être auto-suffisants et à vivre dans une société hautement mobile, les Américains tendent à éviter d’avoir des relations profondes avec beaucoup d’autres personnes. Par ailleurs, les Américains tendent à « compartimentaliser » leurs amitiés – ils ont des amis « au travail » , « à l’école », au « tennis » , etc. Cela est vu par les étrangers comme une « impossibilité à être amis » . Ici, cela est vu comme une manière normale de maintenir son bonheur personnel dans une société mobile et toujours changeante.  »
Ce n’est pas vrai. Les amitiés franco-américaines sont possibles. N’est-ce pas la Statue ?
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Le dating selon Loyola University
C’est le grand sujet de malentendu entre les Américains et le reste du monde. Loyola University s’y plonge, mais sans toutefois se perdre dans toutes les règles de “dating” . “Vous serez peut-être surpris du caractère informel des relations entre les hommes et les femmes aux Etats-Unis. Les couples vont seuls assister à un film, un concert, une conférence ou une fête (…) Même s’il y a moins de restrictions dans les relations aux Etats-Unis que dans beaucoup d’autres pays, les interactions informelles, décontractées observées entre amis et collègues ne doivent pas être mal interprétées. Certaines relations passent du stade de connaissances à amitiés proches ou relations romantiques intimes, mais cela ne peut pas être présumé. Ces relations peuvent se développer avec le temps, avec le consentement et le désir mutuel des deux parties” . 
L’University of Iowa va un peu plus loin et aborde la question du règlement de l’addition. “Le sujet de qui paie doit être clarifié. Traditionnellement, l’homme paie pour le divertissement. Aujourd’hui, chaque personne paie de la manière qu’elle souhaite. Si l’autre personne est déterminée à payer, vous pourriez planifier une autre soirée en échange de cette gentillesse. Avoir de l’argent sur soi est toujours une bonne idée, pour payer quand cela semble approprié (…) Il faut insister sur le fait que si vous ou l’autre personne accepte d’aller en “date” ou vous invite à son domicile, cela ne signifie pas un quelconque engagement sexuel de part et d’autre.
Le sexe selon l’University of Iowa
L’université publie un long paragraphe sur les relations sexuelles aux Etats-Unis qui commence par “la question des relations sexuelles est problématique dans toute société. Elle l’est encore plus aux Etats-Unis car il y a une variété d’attitudes et de pratiques ici” . Elle poursuit, plus bas: “en général, au moins pendant les premières étapes d’une relation, la plupart des Américains n’ont pas d’attente sur les relations sexuelles. Ils peuvent avoir des désirs ou des espoirs, mais pas d’attentes. Ils attendent des développements et essaient d’être sensibles aux intérêts et aux sentiments de l’autre personne” . On présume que cela a été écrit avant ce truc qu’on appelle Tinder.
 

Madeon et Porter Madison font danser San Francisco

Le Nantais de 21 ans plongera le Bill Graham Civic Auditorium de San Francisco dans une bulle électronique les 23 et 25 novembre. Il sera accompagné d’une autre pointure de l’électro, l’Américain Porter Robinson, avec lequel il a collaboré sur le morceau “Shelter” .
Madeon, de son vrai nom Hugo Leclerq, se fait connaitre en 2010, notamment via Soundcloud. En 2011, il signe le remix du titre “Que veux-tu” de Yelle. La vidéo de son mashup “Pop Culture” , dans lequel il mélange avec brio 39 chansons connues, rencontre un véritable succès. Lady Gaga fait appel à ses talents de producteur sur “Artpop” et le Français multiplie les premières parties aux Etats-Unis.
Après un EP, plusieurs remixes et autres mashup, Madeon a enfin sorti son premier album, “Adventure” cette année.
 


 

Arthur Goldhammer: "Juppé ressemble à Clinton"

C’est sans doute l’observateur américain le plus affûté de la vie politique française. Chercheur au Centre d’études européennes d’Harvard, Arthur Goldhammer, 70 ans, a adapté plusieurs livres français en anglais, dont Le Capital au XXIe siècle, le best seller de l’économiste Thomas Piketty. Avant, il s’était frotté à Alexis de Tocqueville, Albert Camus et Marguerite Yourcenar notamment.
Dans son blog, French Politics, il prend la plume pour expliquer la politique française aux Américains avec un regard sans concession. French Morning lui a demandé comment Donald Trump allait changer, ou non, l’élection présidentielle française.
French Morning: L’élection de Donald Trump peut-elle profiter à Marine Le Pen ?
Arthur Goldhammer: Je crois qu’il y a deux phénomènes qui vont dans des sens contraires. Ça peut encourager des électeurs qui avaient peur de la victoire de l’extrême droite à se dire: “on peut risquer un saut dans l’inconnu” . En même temps, un certain nombre d’électeurs auront une réaction contraire. Ils penseront: on ne peut pas avoir le luxe d’un vote de protestation. Il faut barrer la route à l’extrême droite. Même si on est de gauche, il faut voter Juppé ou quelqu’un du centre pour empêcher la prise de pouvoir de Marine Le Pen. Je ne peux pas estimer la force relative de ces deux tendances, mais à mon avis, je dirais que ça va renforcer la réaction contre Marine Le Pen.
Cela dépendra-t-il des premiers mois de l’administration Trump ?
C’est possible, mais ça peut avoir un autre résultat car nous allons voir apparaître les contradictions dans le programme de Trump et sa difficulté à former un gouvernement de la part de quelqu’un qui n’a pas l’expérience, les réseaux nécessaires. Cela va susciter un certain nombre de refus de la part de personnes expérimentées dans le secteur militaire et des affaires étrangères par exemple. On peut aussi voir l’émergence d’une résistance contre Donald Trump qui peut faire réfléchir les Français tentés de voter Le Pen pour protester contre le statu quo.

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Arthur Goldhammer

Marianne a dit que l’élection de Trump était un 21 avril américain. Partagez-vous cette analyse ?
Il y a des points communs. Cette élection était un choc pour les observateurs américains, comme en 2002 en France. Mais la grande différence est que l’élection en France est à deux tours. Quand un candidat non prévu par les sondages émerge, il y a une deuxième chance pour rectifier le tir. Ce n’est pas le cas aux Etats-Unis. Il faut aussi dire que Jean-Marie Le Pen a eu près de 17% des voix en 2002, Trump a eu 48-49%. Il n’avait pas la majorité. Ici, on peut gagner avec une minorité des voix. C’est une différence importante.
Dans le New Yorker il y a quelques mois, Adam Gopnik disait que la seule manière de défaire Trump était de former un “barrage républicain” comme au second tour de la présidentielle de 2002 contre Jean-Marie Le Pen. Cela a-t-il un sens dans le contexte américain ? 

Le FN était dès son origine un parti anti-système, anti-républicain. En 2002, toujours sous la férule de Jean-Marie Le Pen, il l’était encore​ plus qu’aujourd’hui. Alors que le parti républicain américain est l’un des deux partis qui ont longtemps partagé le gouvernement du pays. Beaucoup d’électeurs se déterminent à partir de leur identification partisane, ce qui compte plus que le programme de chacun des candidats. La plupart des élus du parti républicain n’ont pas désavoué le candidat Trump, et l’électeur lambda de droite l’a donc accepté comme le candidat du parti en dépit des éventuels doutes sur son caractère ou ses capacités.
 
Marion Maréchal Le Pen a dit qu’elle aimerait travailler avec Steve Bannon, le chef de la stratégie de Trump et figure de la droite extrême américaine. L’administration Trump entretiendrait-elles de bons rapports avec une France présidée par Marine Le Pen ?

​Tout est possible. Il y a une certaine convergence entre la position de Trump à l’égard de la Russie et le soutien de Poutine par Marine Le Pen. Sur l’immigration et l’Islam, également, il y a d’évidentes similarités. Mais Trump veut que tous les pays de l’Europe dépensent plus pour leur défense, et là on voit un éventuel élément de désaccord. ​ ​Mais ce sera le cas même si le président de la République n’est pas Marine Le Pen.

La gauche américaine a-t-elle quelque chose à apprendre de l’après-21 avril ?

Aussi, il y a peut-être une leçon à tirer pour le centre-gauche et le centre-droit en France. Juppé ressemble à Clinton. C’est quelqu’un de très expérimenté qui maîtrise beaucoup mieux les dossiers que Marine Le Pen mais qui n’inspire pas l’enthousiasme des électeurs. C’est un signal de danger pour Alain Juppé ou d’autres candidats du centre comme Emmanuel Macron. Je n’ai pas très confiance dans la candidature de ce dernier. Il est haut dans les sondages car c’est un personnage nouveau. Mais dès qu’il annoncera sa candidature, je pense qu’il va baisser un peu. En France, l’élection va se décider sur des critères complètement différents. Il ne faut pas tirer trop de conclusions des résultats américains. En France, il y a la question de l’UE, l’euro, le Brexit… Pour nous, l’immigration du Mexique a beaucoup diminué, mais ça continue d’être un sujet en France avec le conflit syrien.

Comment Alexis de Tocqueville aurait-il vu l’élection de Trump ?
Il aurait été choqué par le manque de connaissance des dossiers et il aurait eu peur que le pays le plus fort au monde d’un point de vue militaire soit dirigé par quelqu’un qui n’a pas d’expérience en relations internationales.

Le drame français "Divines" a conquis le public de l'AFI Fest

Passage incontournable pour de nombreux réalisateurs, l’AFI Fest proposait de nombreux films français cette année. Déjouant tous les pronostics, une production bleu-blanc-rouge s’est distinguée, en raflant trois prix : “Divines” , de Houda Benyamina.
Ce drame repart avec les distinctions “New Auteurs Audience Awards”, “Breakthrough Audience Awards” et une mention spéciale du Jury pour Oulaya Amamra.
Lancé ce vendredi 18 novembre sur le Netflix US, ce film a été primé lors du dernier Festival de Cannes, remportant la Caméra d’or. Il raconte l’histoire de Dounia, interprétée par la soeur de la réalisatrice Oulaya Amamra, et de son amie Maimouna. Les adolescentes rêvent de luxe, de pouvoir, bref d’avoir beaucoup de “money money money” . Elles décident alors de se rapprocher de Rebecca, la caïd dealeuse de la cité. Une rencontre qui va bouleverser leur quotidien. 

International Emmy Awards: Dominique Besnehard sous les projecteurs

Dominique Besnehard a l’habitude d’accompagner les stars sur les tapis rouge. Cette fois pourtant, c’est lui qui pourrait être récompensé.
La série « Dix pour cent », dont il est co-auteur et producteur, est nommée, lundi 21 novembre, à la 44e cérémonie des International Emmy Awards à New York dans la catégorie “comédie”. « C’est vraiment une bonne surprise, commente Dominique Besnehard. Je ne m’attendais pas à être sélectionné ».

« Dix pour cent » qui fait référence au pourcentage du cachet des stars touché par les agents, est comme un exutoire pour celui qui a assisté et conseillé des acteurs pendant 21 ans. « Tout ce qui se passe dans la série est vraiment arrivé, mais à d’autres acteurs, sourit Dominique Besnehard. Les histoires de chirurgie esthétique, d’actrices aux crises d’hystérie… Je suis même allé aux impôts avec une actrice parce qu’elle n’avait plus rien pour les payer ! Certains acteurs sont des cigales, vous savez ! »

La série a été diffusée l’année dernière en France. Six épisodes pendant lesquels on découvre le quotidien d’une agence et son pool de professionnels, désireux de placer leurs poulains dans les meilleurs films. Quand on l’interroge sur les qualités requises pour être agent, Dominique Besnehard répond du tac au tac : « Etre généreux, aimer les acteurs et le cinéma, mais il faut aussi être capable de mentir, des petits mensonges pour que ce soit moins dur pour un acteur d’encaisser une mauvaise nouvelle. On ne lui dit pas cash : ‘le réalisateur te trouve trop vieille ou trop grosse’ ».

Dans « Dix pour cent », Andréa (Camille Cotin), Gabriel (Grégory Montel) et Mathias (Thibault de Montalembert) se démènent pour sauver leur agence après la mort de son fondateur. Chacun gère son portefeuille de comédiens mais tous les coups sont permis pour  élargir sa clientèle. « Les rapports entre agents peuvent être très durs, confesse Dominique Besnehard. Les réunions hebdomadaires sont comme un conseil des ministres, chacun défend son territoire ».

Dans la saison 1, Cécile de France est hilarante en actrice trop agée pour un rôle aux Etats-Unis, Audrey Fleurot en jeune maman débordée, et François Berléand en acteur capricieux. « Ce sont des comédiens qui n’ont pas peur de se moquer de leur profession au second degré ».

Tout en parlant de sa série, Dominique Besnehard ne peut pas s’empêcher de raconter des anecdotes, toutes plus drôles les unes que les autres : la chirurgie esthétique de telle actrice, le caprice de tel acteur. Pourtant, il ne voudrait pas revenir en arrière : « Quand on est agent, on est au service du comédien, on vit par procuration, on devient le réceptacle des angoisses de tout le monde. Si le film marche, c’est parce que l’acteur est formidable. Si le film fait un bide, c’est l’agent qui a mal conseillé ! ».

Récompensée ou pas dimanche à New York, « Dix pour cent » a été très bien accueillie et se vend dans le monde entier. En France, le  tournage de la saison 2 se termine le mois prochain. Au casting : Juliette Binoche, Isabelle Adjani ou encore Fabrice Lucchini. « Vous allez voir, c’est très drôle ! Isabelle Adjani est incroyable, à se faire pipi dessus ! ».

Pas besoin d’en dire plus ! Avant ça, vous pourrez retrouver Dominique Besnehard en mars 2017 à Greenwich (CT) pour le festival Focus on French Cinema dont il est le parrain.