Quarante stands de dégustation, un dîner VIP concocté par plusieurs chefs et un concours d’oenologie et de cuisine. La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco a sorti les grands moyens pour la 35ème édition de La Soirée. Mille convives masqués ont participé à cette opération de levée de fonds pour les programmes éducatifs de la Fondation de la chambre.
Face à l’entrée, les toasts de rillette de canard et les cornichons croquants de Bon Appétit Box, la boîte gourmande de Bertrand Corp et Zoé Capdevila, ont mis tout le monde dans l’ambiance (et l’eau à la bouche).
Un peu plus loin, Anne Besset était au four et à la découpe pour alimenter son stand de tartes flambées. Les parts de flammekueches de la Strasbourgeoise rencontrent un franc succès : au total 1.140 parts ont sustenté les convives. « À partir du 9 janvier prochain, La Flamme s’installe au fourneau d’une cuisine professionnelle de Kearny Street, dans le Financial District » , partage-t-elle. De quoi ravir ses fans.
Crème vanille, chocolat, caramel au beurre salé… Les crèmes dessert bio de Maxime Pouvreau se dégustaient aussi comme du petit lait. « C’est un peu notre anniversaire ! Nous nous sommes lancés il y a trois ans aujourd’hui” . Petit Pot est présent aujourd’hui dans tous les Whole Foods de Californie et des Rocky Mountains, ainsi que dans 270 Safeway californiens.
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Avec Mangrove, les freelancers de San Francisco ne sont plus seuls
Portés par une vision innovante de l’entreprise, deux jeunes Français, Adrien Montcoudiol et Maxime Braud, débarquent à San Francisco pour présenter Mangrove. Un collectif de freelancers dans la tech (mais pas uniquement) où « bienveillance et entraide » sont les maîtres-mots.
Leur amitié commence à San Francisco. Adrien Montcoudiol et Maxime Braud se rencontrent il y a trois ans à Dolores Park. Étudiant à Sup de Co Paris, le premier profite de son année de césure pour expérimenter le nomadisme digital (un mode de vie qui consiste à travailler via internet tout en voyageant), tandis que le second est en échange à Stanford avec HEC.
L’an passé, alors qu’ils sont employés d’une plateforme de télévision à la demande basée à Paris, les deux Français démissionnent avec plusieurs autres collègues : « Le cadre de l’entreprise traditionnelle ne nous plaisait plus ».
L’émergence de Mangrove
En janvier 2016, Adrien Montcoudiol et Maxime Braud réunissent, avec trois autres cofondateurs, une quinzaine de freelancers, à Essaouira, au Maroc, pour tisser les lianes de l’écosystème Mangrove. « 89% des employés sont désengagés de leur travail, il y a une vraie déception de notre génération à l’égard des entreprises classiques, expose Adrien Montcoudiol. On a décidé de créer un collectif basé sur la transparence, la liberté, sans aucun niveau hiérarchique ».
Mangrove émerge d’un autre constat : celui de la solitude et de l’isolement des travailleurs indépendants. « Le souci en tant que freelance, c’est de ne plus avoir d’équipe et d’enchaîner les missions sans vision commune », déplore Maxime Braud.
Un écosystème sans contrainte
Pour donner une dimension collective au travail de freelancer, Mangrove « créé plein de liens entre les membres pour favoriser l’entraide et aider à structurer la vie de freelancer », poursuit Adrien Montcoudiol. Aujourd’hui, le collectif compte 90 « Mangrove friends », en France mais aussi dans le reste de l’Europe et aux Etats-Unis. Les freelancers les plus actifs gagnent leur vie en travaillant deux à trois jours par semaine sur leurs missions individuelles. « Le reste du temps, ils se consacrent à des projets collectifs au sein de Mangrove », détaille le développeur informatique.
Pour faire partie de l’équipe, « il faut remplir un formulaire en ligne, explique-t-il. Ensuite on discute par téléphone avec chaque membre potentiel pour s’assurer qu’il a le bon état d’esprit et partage les mêmes valeurs. »
Quand ils ne se retrouvent pas lors de séminaires de formation ou d’une retraite dans un lieu paisible pour travailler ensemble, les membres communiquent en temps réel sur la messagerie Slack, où un robot conversationnel nommé Rachid (mis au point par des développeurs de Mangrove) leur demande, chaque matin, s’ils vont bien.
En attendant d’avoir un bureau à partager dans la Fog City ( à Paris, les « Mangrove friends » peuvent se réunir à l’espace de coworking Liberté Living Lab), les deux Français comptent multiplier les aller-retour entre la capitale française et San Francisco. Car aux Etats-Unis, 34 % des travailleurs sont indépendants. Avant de partir « en retraite » à San Diego, début décembre, Mangrove organise le 30 novembre à San Francisco, une grande soirée de lancement baptisée : « La fin du travail tel que nous le connaissons ».
La danse militante de Radhouane El Meddeb à LA
Questionner le genre, la culture arabe, les normes… En lieu et place des mots, le chorégraphe franco-tunisien Radhouane El Meddeb aborde ces sujets via la danse. Il présente sa nouvelle performance Ô Solitude, My Sweetest Choice !, les vendredi 2 et samedi 3 décembre, au LACE à Los Angeles.
Interrogeant sa double-culture, son travail aborde les tabous et les normes dans la culture arabe. Pour cela, il transcrit les mouvements féminins avec son corps masculin, explore et interroge les conceptions culturelles sur la sexualité et le genre, la mythologie et les représentations contemporaines.
Radhouane El Meddeb a commencé dans l’art comme comédien, formé à l’Institut Tunisien d’Art Dramatique. Consacré «jeune espoir du théâtre tunisien», il est reconnu sur la scène tunisienne. Mais il repart à zéro et s’épanouit dans la danse contemporaine en France.
En 2005, il crée son premier solo autobiographique Pour en finir avec MOI, où il tue symboliquement l’homme qu’il était jusque-là. Depuis, il n’a eu de cesse d’explorer la déception tunisienne post-révolutionnaire, tout comme la notion de féminité.
À Houston, les Français de TILT font pousser un jardin lumineux
Chaque année, la “Holiday Season” s’accompagne d’un cortège de décorations lumineuses. À Houston, des Français feront plus fort que tout le monde.
À partir du 22 novembre, les promeneurs auront la possibilité de découvrir dans le parc de Discovery Green, le long de la Brown Promenade, une surprenante installation de dix pivoines géantes lumineuses et multicolores. Les fleurs viendront magnifier les célèbres chênes centenaires de la promenade pour créer un jardin de lumière.
De nuit, une séquence dynamique illumine les étamines des pivoines et diffuse par transparence une lumière chaleureuse. Les tiges de la plante sont subtilement mises en valeur par un éclairage diffus. Cette installation, nommée “Enchanted Promenade” , est une création du collectif français TILT qui rassemble des professionnels de la lumière. Entre sculptures et équipements urbains, inspirés par la nature ou par les objets de la vie courante, ils sont spécialisés dans la création d’oeuvres lumineuses de grande taille. Leur but : explorer la lumière et ses multiples facettes.
« C’est un endroit bucolique et paisible qui devient soudainement surréaliste. La présence des bancs permet aux passants de venir s’asseoir pour passer un moment à rêver » , résume François Fouilhé, directeur artistique de TILT, en parlant de la Brown Promenade.
TILT, société basée dans la Drôme, n’en est pas à son coup d’essai. Depuis 15 ans, le groupe a travaillé sur de nombreux évènements artistiques et culturels (la Fête des lumières, les Vieilles Charrues, Solidays, Printemps de Bourges) ou encore la mise en valeur d’espaces publics et de bâtiments en France et à l’étranger.
“Enchanted Promenade” est leur première expérience aux Etats-Unis. « Le projet s’est monté soudainement. Nous aimons travailler un an à l’avance mais, là, tout a commencé en août lorsque nous avons contacté Discovery Green, raconte François Fouilhé. Nous aimons tout particulièrement travailler dans un environnement naturel avec lequel nos structures forment un univers surréaliste et onirique. » L’installation se prolongera jusqu’au 19 février 2017.
Francis Lalanne, la tête dans les nuages, les pieds à Los Angeles
Avec ses bottes des sept lieues, il n’est jamais passé inaperçu. Francis Lalanne les a mises au placard, mais pas sa légendaire fougue artistique. Il sera sur la scène du Théâtre Raymond Kabbaz les vendredi 2 et samedi 3 décembre, pour présenter D’un commun accord (From a Common Agreement).
Ne vous attendez pas à un concert traditionnel. Bien sûr, il y aura des chansons. “Je vais interpréter un florilège de chansons françaises écrites par des artistes que j’ai eu la chance de côtoyer et avec qui j’ai partagé une amitié, comme Léo Ferré, Gilbert Bécaud, Claude Nougaro ou Serge Gainsbourg. Ils sont décédés et me manquent” , raconte l’artiste.
Mais plus qu’une anthologie, c’est un spectacle hors-norme que compte offrir Francis Lalanne à ses fans: “un mélange entre le théâtre, le récital et la conférence. Cela crée son propre genre, glisse-t-il. Mais il ne nous en dira pas plus ” pour conserver le suspense” .
Ecrit par Francis Lalanne, ce spectacle a été inspiré par sa partenaire Caroline Gaudfrin. “Je cherchais une pianiste et elle s’est imposée. De par ses qualités d’actrice et de chanteuse, Caroline a fait évoluer le spectacle” , confie celui qui se définit comme “un acteur qui chante” .
Los Angeles, le début d’une tournée US ?
Ce nouveau genre a séduit Pierre Leloup, le directeur du théâtre du Lycée français de Los Angeles. “Il a vu notre spectacle l’été dernier lorsque nous le présentions au festival d’Avignon. Il l’a aimé et nous a invités” , explique celui qui a vécu à Los Angeles quelques années “afin d’éviter à ses enfants de souffrir de sa notoriété” .
Francis Lalanne espère que cette invitation donnera lieu à une tournée américaine, et que leur performance à Los Angeles ne sera qu’un début.
En attendant, les projets se bousculent. Il a notamment créé une version d’Un tramway nommé désir qu’il souhaite jouer à la fondation Tennessee Williams à New York. Actuellement sur le tournage de l’adaptation d’une bande dessinée, l’acteur planche sur un projet de “Cyber Tour”. Il va sillonner un pays de chaque continent pour un “cyber concert” retransmis en direct sur internet et durant lequel il fera découvrir des artistes locaux et une langue en voie de disparition.
Pour chaque concert, un disque sera réalisé. “Je cherche d’ailleurs un territoire aux Etats-Unis pour enregistrer une chanson en langue indienne.” À bon entendeur.
Les casquettes "made in Brooklyn" de Raphael Faccarello
“Je souhaite ramener les casquettes de Brooklyn à Brooklyn”. Tel est le projet ambitieux de Raphael Faccarello, un jeune expatrié français basé à New York depuis 2009 qui a lancé sa marque de casquettes le 12 octobre.
Fondateur de la marque Papá Originals, le Français propose des casquettes haut de gamme. “J’ai voulu baser ma marque sur l’éthique, la qualité et le style” , explique-t-il. Il a passé quatre mois à écumer les producteurs et distributeurs de textile du Fashion District de Manhattan afin de trouver les composants parfaits pour ses casquettes.
Ses “strapbacks” (nom de la forme de ces casquettes) sont faites à la fois à la machine et à la main dans une usine à Bushwick. “J’ai eu du mal à trouver une bonne usine de casquettes, les autres étaient très chères et dans un style un peu hipster qui me déplaisait. J’ai trouvé cette usine qui fait de la qualité dans un bon timing” , raconte l’entrepreneur qui développe sa marque en marge de son activité principale – il travaille pour une marque de luxe française depuis son arrivée à New York il y a sept ans.
L’idée de lancer sa propre marque lui est venue cet été, alors qu’il est fan de casquettes depuis tout petit et en particulier des “strapbacks”. “C’était la marque de fabrique de l’équipe de baseball des Brooklyn Excelsior, explique-t-il. À l’époque (au XIXème siècle, ndr), chaque équipe avait sa propre coupe de casquette, les strapbacks sont donc nées à Brooklyn. Les Américains ont commencé à en porter en guise d’ornement à partir des années 50 avec l’arrivée de New Era en tant que fournisseur officiel de la Major League. Jusqu’en 90, c’était surtout pour les gangs un moyen de se reconnaitre” , développe le Français. Il faudra attendre la fin des années 90 pour que ces casquettes se démocratisent.
“Étant un inconditionnel de cette coupe de casquette, j’ai voulu m’en créer une, l’idée de base n’était absolument pas de créer une marque. Mes amis ont adoré celle que je me suis faite. J’en ai fait pour eux avec d’autres couleurs et c’est là que je me suis dit que ça pouvait plaire à d’autres !”
Le site est en ligne depuis le 12 octobre. D’après lui, “les commandes arrivent, on a très peu fait de promo mais mon produit intéresse les cap lovers, raconte-t-il. Durant la phase de pré-commande, je livrais Londres, Paris, Bordeaux et les US. Désormais, je livre juste aux US et je trouverai un distributeur en Europe. J’ai aussi été “harcelé” de messages de magasins et d’acheteurs mexicains qui voulaient savoir où s’en procurer !” Papá Originals participera au salon de mode MRKET à New York en janvier.
Virgil Boutellis-Taft présente son nouvel album au Carnegie Hall
Virgil Boutellis-Taft fait son retour au prestigieux Carnegie Hall. Mais, cette fois, il ne vient pas les mains vides.
Le talentueux violoniste présentera, le jeudi 1er décembre, son nouvel album intitulé “Entre Orient et Occident” (Evidence Classics/Harmonia Mundi), réalisé avec le pianiste français Guillaume Vincent. Ce dernier sera également sur scène.
Un invité très spécial sera aussi de la partie: le discret compositeur de musique de film Paul Cantelon (“Le scaphandre et le papillon” , “New York I Love You”…) se mettra au piano pour présenter un morceau composé pour le violoniste.
Ce n’est pas la première fois que Virgil Boutellis-Taft, lointain descendant du président américain Taft, se produit au Carnegie. Il avait fait ses débuts au Weill Recital Hall en novembre 2015, une belle récompense pour ce virtuose qui découvre le violon à l’âge de 6 ans. Formé dans les établissements d’élite de la musique (Premier Prix au Conservatoire de Paris, Royal College of London…), il partage sa vie de violoniste entre l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie.
La French Touch Conference arrive à San Francisco
Pour sa première édition à San Francisco, la French Touch Conference sera une “dé-conférence” (“UnConference”). L’évènement aura lieu le 10 janvier 2017.
Exit les conférences et les speakers qui s’enchainent sur deux jours, comme à New York où ce grand rendez-vous de techies français se retrouve depuis trois ans: cette “UnConference” aura lieu dans le cadre informel d’un loft près du Financial District. Des conférences, débats et rencontres de networking sont tout de même au programme. Les organisateurs ont mis en ligne un formulaire de demande d’inscription à remplir avant le 30 novembre.
Lancée par l’entrepreneur français Gaël Duval, la French Touch Conference rassemble des start-upers, business angels et autres professionnels de la tech.
Le roi du dubstep français Habstrakt en concert à New York
Les artistes dubstep qui arrivent à s’exporter aux Etats-Unis se comptent sur les doigts d’une main. Et pourtant, Habstrakt, l’un des représentants français de ce style de musique électronique, sera présent au Playstation Theatre le 17 décembre, au terme d’une tournée d’un peu plus d’un mois aux Etats-Unis.
Originaire du sud de la France, Adam Jouneau découvre la musique électronique en 2008 avec le Dubstep et la Drum’n’Bass dont il tombe amoureux. Il se lance directement dans la production et le mix.
En seulement quatre ans, il signe sur les plus gros labels du milieu comme Buygore ou encore Never Say Die sur lequel il sort son titre “Get Funky” qui le propulse sur le devant de la scène. Sortir des productions sur de tels labels lui permet d’obtenir rapidement le soutien des artistes les plus cotés de ce milieu, comme le géant incontesté Excision.
Sophie Theallet n'habillera pas Melania Trump
Sophie Theallet a habillé Michelle Obama, mais n’en fera pas de même pour Melania Trump.
La designer française établie à New York a publié une lettre ouverte, le 17 novembre, indiquant qu’elle ne pourrait pas travailler pour la nouvelle First Lady à cause de “la réthorique de racisme, sexisme et de xénophobie déployée par la campagne présidentielle de son mari” .
“Je sais qu’il n’est pas sage de se mêler de politique. Ceci dit, en tant que société familiale, notre objectif n’est pas que l’argent, se justifie-t-elle. En tant qu’immigrée dans ce pays, j’ai été bénie par l’opportunité de réaliser mes rêves aux Etats-Unis” .
La Française a explosé sur la scène internationale en 2009 en remportant le prestigieux prix Vogue/CFDA qui récompense le créateur le plus prometteur. En plus de Michelle Obama, ses robes ont été portées par plusieurs célébrités comme les actrices Shailene Woodley, Neve Campbell et Gabrielle Union.
Après avoir rappelé “l’honneur” qu’elle a eu à habiller Michelle Obama, elle conclut sa missive en appellant au boycott de l’épouse de Donald Trump. “En tant qu’individu qui célèbre et aspire à la diversité, la liberté individuelle et le respect pour tous les modes de vie, je ne participerai pas à habiller ou à m’associer d’une quelconque façon à la prochaine Première dame (…) J‘encourage mes confrères designers à faire de même“.
Ces 5 produits qui manquent tant aux Français de l’étranger
(Article partenaire) Vivre à l’étranger, c’est découvrir des nouvelles coutumes, règles de vie, langues… On peut être très heureux en expatriation mais avoir la nostalgie de petites choses bien de chez nous.
C’est certainement le trio charcuterie-vin-fromage qui manque le plus à ceux qui sont loin de la France. Mais il y a aussi d’autres produits insoupçonnés !
1. La baguette
La baguette symbolise la France. Alors qu’il y a des boulangerie partout en France, trouver une bonne baguette tradition à l’étranger est une vraie épreuve ! Bien sûr, on peut trouver du pain, mais s’il n’est pas fourré au beurre persillé comme en Asie, il est consommé avec du sirop par les Scandinaves. Nous on le préfère avec du beurre et de la confiture au petit déjeuner ou comme accompagnement avec du pâté ou du fromage !
2. La moutarde
Produit emblématique de la gastronomie française, la moutarde la plus connue est celle de Dijon et ses méthodes de fabrication existent depuis le XIVe siècle. En France, on la connaît piquante, forte ou plus douce. À l’étranger, il existe des variantes inattendues comme dans les pays anglophones où celle-ci est sucrée : son goût en fait une moutarde étonnante pour tout non averti.
3. La crème de marrons
Si étonnant que cela puisse paraître, la crème de marrons est un produit souvent cité chez les expatriés en mal de produits français. Produit typique du terroir, la crème de marrons nous rappelle notre enfance et c’est un vrai casse-tête d’en trouver à l’étranger.
Mais il n’y a pas que la gastronomie que les Français regrettent à l’étranger. Les produits culturels figurent aussi en première position, tout comme les produits de beauté !
4. La littérature et presse française
Le dernier numéro de Elle ou Marie-Claire en français ne se trouve pas dans les kiosques à journaux à chaque coin de rue. Et si c’est le cas, il est à prix d’or et date de plusieurs semaines. Quant aux livres en français, les bibliothèques ou librairies à l’étranger offrent souvent un choix limité, voire inexistant pour les expatriés en manque de lectures dans la langue de Molière.
5. Les produits cosmétiques
Il peut être bien difficile de trouver des produits de beauté français dans son pays d’accueil car à l’étranger, France rime avec luxe. Les produits disponibles sont bien souvent hors de prix, il faudra donc faire une croix sur vos produits de beauté préférés.
Les solutions pour palier le manque de produits français : aller quotidiennement au restaurant français ? Hors budget ! Rapporter des produits dans les valises lors de votre retour annuel en France ? Trop lourd et attention aux douanes !
Alors quelle solution pour survivre contre le mal du pays ? Recevoir chaque mois, où que l’on soit dans le monde, des petits plaisirs français grâce à la Bleu Blanc Box.
Bleu Blanc Box : pour recevoir un bout de France à l’étranger
Gastronomie, produits bien-être et culturels, la Bleu Blanc Box a été conçue par des expatriés pour tous les Français qui vivent loin de leur pays. Remplie de produits made in France, variés et de qualité, la Bleu Blanc Box est un petit bout d’Hexagone envoyé à l’étranger.
Au mois d’octobre, la Bleu Blanc Box a régalé plusieurs expatriés partout dans le monde. Isabelle était très enthousiaste en recevant sa « boite “nostalgie” remplie de “home sweet home goodies » à Philadelphie.
À Istanbul, en tant que nouvelle expat qui a « encore du mal à trouver ses marques », Céline a trouvé le concept idéal. En tout, ce sont 140 pays qui sont livrés pour des frais de port mini à 4,90 €.
Bleu Blanc Box : 29,90€ la box et 4,90€ de frais port.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Streamroot, les Français qui veulent mettre fin au mauvais streaming
Streamroot, c’est l’histoire de trois copains: Nikolay Rodionov, Axel Delmas et Pierre-Louis Théron, anciens étudiants à Centrale Paris et accros aux séries et aux films.
“Il y a trois ans, le gouvernement américain a fermé toutes les plateformes de streaming illégales comme Emule, Megaupload ou Megavideo. On a donc décidé de créer notre propre plateforme pour pouvoir continuer à regarder nos films sur internet” , se souvient Pierre-Louis Théron, avec une pointe d’accent de Narbonne.
Mais très vite, du haut de leurs 24 ans, les trois amis se trouvent confrontés au même problème que tous les diffuseurs : un streaming de mauvaise qualité. “Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui la vidéo est partout. Le trafic explose sur internet, tous les diffuseurs veulent en proposer et les clients sont très demandeurs, explique Pierre-Louis Théron, CEO de Streamroot. Mais le public veut une image de qualité: pas pixelisée comme il y a cinq ans, et sans avoir à attendre 10 minutes que le téléchargement se termine” .
Pour ne pas que le réseau soit saturé, il faut une très bonne borne passante (pour faire simple: un tuyau qui permet d’envoyer la vidéo depuis un serveur à des millions de personnes à la fois). Problème: ça coute excessivement cher.
Et c’est là que Streamroot entre en scène: “On a réfléchi et on s’est dit que le mieux serait de créer notre propre technologie pour résoudre ces deux problèmes à la fois: la qualité et le coût, explique Pierre-Louis Théron. Notre solution: utiliser le peer to peer pour éviter la congestion du serveur” . En clair, Streamroot permet de télécharger le flux vidéo depuis la source la plus rapide (un autre utilisateur ou un serveur).
Le trio est passé par l’accélérateur parisien Le Camping (rebaptisé Numa) puis s’envole pour Boston à la rentrée 2014 pour intégrer Techstars. “Contrairement à d’autres start-ups françaises, on s’est tout de suite projeté aux Etats-Unis, raconte Pierre-Louis Théron, aujourd’hui dirigeant du bureau de New York. Le marché est là en matière de plateformes comme Netflix, HBO, Disney et ses filiales. Et tous les partenaires industriels et technologiques sont américains, il était donc nécessaire de s’implanter ici” .
Il y a un an, Streamroot est parvenu à lever 2,5 millions de dollars auprès du français Partech venture et de business angels américains. “On a aussi signé des contrats importants comme Canal+, Eurosport, Dailymotion” , se félicite Pierre-Louis Théron.
Aux Etats-Unis, les retours sont aussi très bons. Un contrat avec un grand nom des médias américains est en cours de finalisation, mais l’entrepreneur ne veut pas en dire plus. Les possibilités sont nombreuses, entre les chaînes de télévision qui développent leur service de replay et les plateformes de visionnage à la demande comme Netflix ou Hulu. “C’est une belle aventure, glisse Pierre-Louis Théron. On a appris beaucoup de choses et on a la chance de ne jamais avoir eu à travailler pour quelqu’un d’autre” .
D’ici quelques mois, Streamroot devrait lancer une nouvelle levée de fonds et ouvrir un bureau à Los Angeles pour se rapprocher de potentiels clients californiens.