Avec ses bottes des sept lieues, il n’est jamais passé inaperçu. Francis Lalanne les a mises au placard, mais pas sa légendaire fougue artistique. Il sera sur la scène du Théâtre Raymond Kabbaz les vendredi 2 et samedi 3 décembre, pour présenter D’un commun accord (From a Common Agreement).
Ne vous attendez pas à un concert traditionnel. Bien sûr, il y aura des chansons. “Je vais interpréter un florilège de chansons françaises écrites par des artistes que j’ai eu la chance de côtoyer et avec qui j’ai partagé une amitié, comme Léo Ferré, Gilbert Bécaud, Claude Nougaro ou Serge Gainsbourg. Ils sont décédés et me manquent” , raconte l’artiste.
Mais plus qu’une anthologie, c’est un spectacle hors-norme que compte offrir Francis Lalanne à ses fans: “un mélange entre le théâtre, le récital et la conférence. Cela crée son propre genre, glisse-t-il. Mais il ne nous en dira pas plus ” pour conserver le suspense” .
Ecrit par Francis Lalanne, ce spectacle a été inspiré par sa partenaire Caroline Gaudfrin. “Je cherchais une pianiste et elle s’est imposée. De par ses qualités d’actrice et de chanteuse, Caroline a fait évoluer le spectacle” , confie celui qui se définit comme “un acteur qui chante” .
Los Angeles, le début d’une tournée US ?
Ce nouveau genre a séduit Pierre Leloup, le directeur du théâtre du Lycée français de Los Angeles. “Il a vu notre spectacle l’été dernier lorsque nous le présentions au festival d’Avignon. Il l’a aimé et nous a invités” , explique celui qui a vécu à Los Angeles quelques années “afin d’éviter à ses enfants de souffrir de sa notoriété” .
Francis Lalanne espère que cette invitation donnera lieu à une tournée américaine, et que leur performance à Los Angeles ne sera qu’un début.
En attendant, les projets se bousculent. Il a notamment créé une version d’Un tramway nommé désir qu’il souhaite jouer à la fondation Tennessee Williams à New York. Actuellement sur le tournage de l’adaptation d’une bande dessinée, l’acteur planche sur un projet de “Cyber Tour”. Il va sillonner un pays de chaque continent pour un “cyber concert” retransmis en direct sur internet et durant lequel il fera découvrir des artistes locaux et une langue en voie de disparition.
Pour chaque concert, un disque sera réalisé. “Je cherche d’ailleurs un territoire aux Etats-Unis pour enregistrer une chanson en langue indienne.” À bon entendeur.
Francis Lalanne, la tête dans les nuages, les pieds à Los Angeles
Les casquettes "made in Brooklyn" de Raphael Faccarello
“Je souhaite ramener les casquettes de Brooklyn à Brooklyn”. Tel est le projet ambitieux de Raphael Faccarello, un jeune expatrié français basé à New York depuis 2009 qui a lancé sa marque de casquettes le 12 octobre.
Fondateur de la marque Papá Originals, le Français propose des casquettes haut de gamme. “J’ai voulu baser ma marque sur l’éthique, la qualité et le style” , explique-t-il. Il a passé quatre mois à écumer les producteurs et distributeurs de textile du Fashion District de Manhattan afin de trouver les composants parfaits pour ses casquettes.
Ses “strapbacks” (nom de la forme de ces casquettes) sont faites à la fois à la machine et à la main dans une usine à Bushwick. “J’ai eu du mal à trouver une bonne usine de casquettes, les autres étaient très chères et dans un style un peu hipster qui me déplaisait. J’ai trouvé cette usine qui fait de la qualité dans un bon timing” , raconte l’entrepreneur qui développe sa marque en marge de son activité principale – il travaille pour une marque de luxe française depuis son arrivée à New York il y a sept ans.
L’idée de lancer sa propre marque lui est venue cet été, alors qu’il est fan de casquettes depuis tout petit et en particulier des “strapbacks”. “C’était la marque de fabrique de l’équipe de baseball des Brooklyn Excelsior, explique-t-il. À l’époque (au XIXème siècle, ndr), chaque équipe avait sa propre coupe de casquette, les strapbacks sont donc nées à Brooklyn. Les Américains ont commencé à en porter en guise d’ornement à partir des années 50 avec l’arrivée de New Era en tant que fournisseur officiel de la Major League. Jusqu’en 90, c’était surtout pour les gangs un moyen de se reconnaitre” , développe le Français. Il faudra attendre la fin des années 90 pour que ces casquettes se démocratisent.
“Étant un inconditionnel de cette coupe de casquette, j’ai voulu m’en créer une, l’idée de base n’était absolument pas de créer une marque. Mes amis ont adoré celle que je me suis faite. J’en ai fait pour eux avec d’autres couleurs et c’est là que je me suis dit que ça pouvait plaire à d’autres !”
Le site est en ligne depuis le 12 octobre. D’après lui, “les commandes arrivent, on a très peu fait de promo mais mon produit intéresse les cap lovers, raconte-t-il. Durant la phase de pré-commande, je livrais Londres, Paris, Bordeaux et les US. Désormais, je livre juste aux US et je trouverai un distributeur en Europe. J’ai aussi été “harcelé” de messages de magasins et d’acheteurs mexicains qui voulaient savoir où s’en procurer !” Papá Originals participera au salon de mode MRKET à New York en janvier.
Virgil Boutellis-Taft présente son nouvel album au Carnegie Hall
Virgil Boutellis-Taft fait son retour au prestigieux Carnegie Hall. Mais, cette fois, il ne vient pas les mains vides.
Le talentueux violoniste présentera, le jeudi 1er décembre, son nouvel album intitulé “Entre Orient et Occident” (Evidence Classics/Harmonia Mundi), réalisé avec le pianiste français Guillaume Vincent. Ce dernier sera également sur scène.
Un invité très spécial sera aussi de la partie: le discret compositeur de musique de film Paul Cantelon (“Le scaphandre et le papillon” , “New York I Love You”…) se mettra au piano pour présenter un morceau composé pour le violoniste.
Ce n’est pas la première fois que Virgil Boutellis-Taft, lointain descendant du président américain Taft, se produit au Carnegie. Il avait fait ses débuts au Weill Recital Hall en novembre 2015, une belle récompense pour ce virtuose qui découvre le violon à l’âge de 6 ans. Formé dans les établissements d’élite de la musique (Premier Prix au Conservatoire de Paris, Royal College of London…), il partage sa vie de violoniste entre l’Europe, les Etats-Unis et l’Asie.
La French Touch Conference arrive à San Francisco
Pour sa première édition à San Francisco, la French Touch Conference sera une “dé-conférence” (“UnConference”). L’évènement aura lieu le 10 janvier 2017.
Exit les conférences et les speakers qui s’enchainent sur deux jours, comme à New York où ce grand rendez-vous de techies français se retrouve depuis trois ans: cette “UnConference” aura lieu dans le cadre informel d’un loft près du Financial District. Des conférences, débats et rencontres de networking sont tout de même au programme. Les organisateurs ont mis en ligne un formulaire de demande d’inscription à remplir avant le 30 novembre.
Lancée par l’entrepreneur français Gaël Duval, la French Touch Conference rassemble des start-upers, business angels et autres professionnels de la tech.
Le roi du dubstep français Habstrakt en concert à New York
Les artistes dubstep qui arrivent à s’exporter aux Etats-Unis se comptent sur les doigts d’une main. Et pourtant, Habstrakt, l’un des représentants français de ce style de musique électronique, sera présent au Playstation Theatre le 17 décembre, au terme d’une tournée d’un peu plus d’un mois aux Etats-Unis.
Originaire du sud de la France, Adam Jouneau découvre la musique électronique en 2008 avec le Dubstep et la Drum’n’Bass dont il tombe amoureux. Il se lance directement dans la production et le mix.
En seulement quatre ans, il signe sur les plus gros labels du milieu comme Buygore ou encore Never Say Die sur lequel il sort son titre “Get Funky” qui le propulse sur le devant de la scène. Sortir des productions sur de tels labels lui permet d’obtenir rapidement le soutien des artistes les plus cotés de ce milieu, comme le géant incontesté Excision.
Sophie Theallet n'habillera pas Melania Trump
Sophie Theallet a habillé Michelle Obama, mais n’en fera pas de même pour Melania Trump.
La designer française établie à New York a publié une lettre ouverte, le 17 novembre, indiquant qu’elle ne pourrait pas travailler pour la nouvelle First Lady à cause de “la réthorique de racisme, sexisme et de xénophobie déployée par la campagne présidentielle de son mari” .
“Je sais qu’il n’est pas sage de se mêler de politique. Ceci dit, en tant que société familiale, notre objectif n’est pas que l’argent, se justifie-t-elle. En tant qu’immigrée dans ce pays, j’ai été bénie par l’opportunité de réaliser mes rêves aux Etats-Unis” .
La Française a explosé sur la scène internationale en 2009 en remportant le prestigieux prix Vogue/CFDA qui récompense le créateur le plus prometteur. En plus de Michelle Obama, ses robes ont été portées par plusieurs célébrités comme les actrices Shailene Woodley, Neve Campbell et Gabrielle Union.
Après avoir rappelé “l’honneur” qu’elle a eu à habiller Michelle Obama, elle conclut sa missive en appellant au boycott de l’épouse de Donald Trump. “En tant qu’individu qui célèbre et aspire à la diversité, la liberté individuelle et le respect pour tous les modes de vie, je ne participerai pas à habiller ou à m’associer d’une quelconque façon à la prochaine Première dame (…) J‘encourage mes confrères designers à faire de même“.
Ces 5 produits qui manquent tant aux Français de l’étranger
(Article partenaire) Vivre à l’étranger, c’est découvrir des nouvelles coutumes, règles de vie, langues… On peut être très heureux en expatriation mais avoir la nostalgie de petites choses bien de chez nous.
C’est certainement le trio charcuterie-vin-fromage qui manque le plus à ceux qui sont loin de la France. Mais il y a aussi d’autres produits insoupçonnés !
1. La baguette
La baguette symbolise la France. Alors qu’il y a des boulangerie partout en France, trouver une bonne baguette tradition à l’étranger est une vraie épreuve ! Bien sûr, on peut trouver du pain, mais s’il n’est pas fourré au beurre persillé comme en Asie, il est consommé avec du sirop par les Scandinaves. Nous on le préfère avec du beurre et de la confiture au petit déjeuner ou comme accompagnement avec du pâté ou du fromage !
2. La moutarde
Produit emblématique de la gastronomie française, la moutarde la plus connue est celle de Dijon et ses méthodes de fabrication existent depuis le XIVe siècle. En France, on la connaît piquante, forte ou plus douce. À l’étranger, il existe des variantes inattendues comme dans les pays anglophones où celle-ci est sucrée : son goût en fait une moutarde étonnante pour tout non averti.
3. La crème de marrons
Si étonnant que cela puisse paraître, la crème de marrons est un produit souvent cité chez les expatriés en mal de produits français. Produit typique du terroir, la crème de marrons nous rappelle notre enfance et c’est un vrai casse-tête d’en trouver à l’étranger.
Mais il n’y a pas que la gastronomie que les Français regrettent à l’étranger. Les produits culturels figurent aussi en première position, tout comme les produits de beauté !
4. La littérature et presse française
Le dernier numéro de Elle ou Marie-Claire en français ne se trouve pas dans les kiosques à journaux à chaque coin de rue. Et si c’est le cas, il est à prix d’or et date de plusieurs semaines. Quant aux livres en français, les bibliothèques ou librairies à l’étranger offrent souvent un choix limité, voire inexistant pour les expatriés en manque de lectures dans la langue de Molière.
5. Les produits cosmétiques
Il peut être bien difficile de trouver des produits de beauté français dans son pays d’accueil car à l’étranger, France rime avec luxe. Les produits disponibles sont bien souvent hors de prix, il faudra donc faire une croix sur vos produits de beauté préférés.
Les solutions pour palier le manque de produits français : aller quotidiennement au restaurant français ? Hors budget ! Rapporter des produits dans les valises lors de votre retour annuel en France ? Trop lourd et attention aux douanes !
Alors quelle solution pour survivre contre le mal du pays ? Recevoir chaque mois, où que l’on soit dans le monde, des petits plaisirs français grâce à la Bleu Blanc Box.
Bleu Blanc Box : pour recevoir un bout de France à l’étranger
Gastronomie, produits bien-être et culturels, la Bleu Blanc Box a été conçue par des expatriés pour tous les Français qui vivent loin de leur pays. Remplie de produits made in France, variés et de qualité, la Bleu Blanc Box est un petit bout d’Hexagone envoyé à l’étranger.
Au mois d’octobre, la Bleu Blanc Box a régalé plusieurs expatriés partout dans le monde. Isabelle était très enthousiaste en recevant sa « boite “nostalgie” remplie de “home sweet home goodies » à Philadelphie.
À Istanbul, en tant que nouvelle expat qui a « encore du mal à trouver ses marques », Céline a trouvé le concept idéal. En tout, ce sont 140 pays qui sont livrés pour des frais de port mini à 4,90 €.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Streamroot, les Français qui veulent mettre fin au mauvais streaming
Streamroot, c’est l’histoire de trois copains: Nikolay Rodionov, Axel Delmas et Pierre-Louis Théron, anciens étudiants à Centrale Paris et accros aux séries et aux films.
“Il y a trois ans, le gouvernement américain a fermé toutes les plateformes de streaming illégales comme Emule, Megaupload ou Megavideo. On a donc décidé de créer notre propre plateforme pour pouvoir continuer à regarder nos films sur internet” , se souvient Pierre-Louis Théron, avec une pointe d’accent de Narbonne.
Mais très vite, du haut de leurs 24 ans, les trois amis se trouvent confrontés au même problème que tous les diffuseurs : un streaming de mauvaise qualité. “Il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui la vidéo est partout. Le trafic explose sur internet, tous les diffuseurs veulent en proposer et les clients sont très demandeurs, explique Pierre-Louis Théron, CEO de Streamroot. Mais le public veut une image de qualité: pas pixelisée comme il y a cinq ans, et sans avoir à attendre 10 minutes que le téléchargement se termine” .
Pour ne pas que le réseau soit saturé, il faut une très bonne borne passante (pour faire simple: un tuyau qui permet d’envoyer la vidéo depuis un serveur à des millions de personnes à la fois). Problème: ça coute excessivement cher.
Et c’est là que Streamroot entre en scène: “On a réfléchi et on s’est dit que le mieux serait de créer notre propre technologie pour résoudre ces deux problèmes à la fois: la qualité et le coût, explique Pierre-Louis Théron. Notre solution: utiliser le peer to peer pour éviter la congestion du serveur” . En clair, Streamroot permet de télécharger le flux vidéo depuis la source la plus rapide (un autre utilisateur ou un serveur).
Le trio est passé par l’accélérateur parisien Le Camping (rebaptisé Numa) puis s’envole pour Boston à la rentrée 2014 pour intégrer Techstars. “Contrairement à d’autres start-ups françaises, on s’est tout de suite projeté aux Etats-Unis, raconte Pierre-Louis Théron, aujourd’hui dirigeant du bureau de New York. Le marché est là en matière de plateformes comme Netflix, HBO, Disney et ses filiales. Et tous les partenaires industriels et technologiques sont américains, il était donc nécessaire de s’implanter ici” .
Il y a un an, Streamroot est parvenu à lever 2,5 millions de dollars auprès du français Partech venture et de business angels américains. “On a aussi signé des contrats importants comme Canal+, Eurosport, Dailymotion” , se félicite Pierre-Louis Théron.
Aux Etats-Unis, les retours sont aussi très bons. Un contrat avec un grand nom des médias américains est en cours de finalisation, mais l’entrepreneur ne veut pas en dire plus. Les possibilités sont nombreuses, entre les chaînes de télévision qui développent leur service de replay et les plateformes de visionnage à la demande comme Netflix ou Hulu. “C’est une belle aventure, glisse Pierre-Louis Théron. On a appris beaucoup de choses et on a la chance de ne jamais avoir eu à travailler pour quelqu’un d’autre” .
D’ici quelques mois, Streamroot devrait lancer une nouvelle levée de fonds et ouvrir un bureau à Los Angeles pour se rapprocher de potentiels clients californiens.
Primaire de la droite: l'Amérique du Nord vote Alain Juppé
En Amérique du Nord, ce n’est pas François Fillon qui arrive en tête de la primaire de la droite et du centre, mais bien Alain Juppé.
Selon des résultats (provisoires) mis en ligne sur le site de la primaire, dimanche soir, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac obtient 47.4% des suffrages (soit 3.730 voix sur 7.871 votants). Il devance François Fillon (33,4%) et Nicolas Sarkozy qui recueille un faible 9,2% des votes. Nathalie Kosciusko-Morizet (6,7%), Bruno Le Maire (2%), Jean-Frédéric Poisson (1,1%) et Jean-François Copé (0,2%) ferment la marche de ce premier tour.
Les Français de l’étranger pouvaient voter en ligne pour cette primaire. Au total, 6.569 électeurs étaient inscrits rien qu’aux Etats-Unis, un contingent plus élevé que n’importe quel autre pays.
Sur l’ensemble des Français de l’étranger, Alain Juppé s’impose aussi avec 45,5% des voix devant François Fillon (37,3%) et Nicolas Sarkozy (8,7%). Quelque 53.084 votants se sont exprimés en dehors de France.
La Hollywood Christmas Parade avec Olivia Newton-John et Santa
La magie de Noël va déferler sur les étoiles du Walk of Fame, le temps de quelques heures. La Hollywood Christmas Parade célèbre son 85e anniversaire le dimanche 27 novembre. Le Grand Marshall de cette année sera la star de Grease, Olivia Newton-John.
Considéré comme l’une des plus importantes célébrations de Noël aux Etats-Unis, cet événement rassemble plus d’un million de personnes sur les artères de Hollywood Boulevard, Vine Street et Sunset Boulevard, où un prestigieux cortège défilera.
La parade met à l’honneur tous les corps de métier portant un uniforme (les forces armées, les policiers, les pompiers…) Mais ce sont les ballons géants et les voitures remplies de célébrités qui émerveillent le plus les spectateurs.
Il y aura de la musique avec les fanfares, des artistes connus tels que Cyndi Lauper ou The Romantics, mais aussi de la magie avec les vedettes de la série “Masters of Illusion” . Pour clôturer la parade, Santa Claus déboulera sur un tank. Décidément, à Hollywood, on ne fait rien comme les autres.
Comment les universités américaines expliquent les US aux étrangers
On pourrait les appeler “Amérique: mode d’emploi” . “Les” , ce sont les conseils culturels que donnent les universités américaines à leurs étudiants internationaux pour s’acclimater à leur nouvel environnement. Rigolos, caricaturaux, souvent datés: ces conseils peuvent prêter à sourire car les généralisations ne résistent jamais à l’épreuve de la réalité. Nous en avons reproduites ici quelques-unes.
Les Américains sentent bon, selon la Southwestern Adventist University
Dans son guide pour étudiants internationaux, la Southwestern Adventist University nous conseille d’utiliser du déo. “Comme vous pouvez le voir en regardant les publicités à la télévision, on enseigne aux Américains que les odeurs corporelles naturelles et l’haleine ne sont pas plaisantes. La plupart des Américains prennent des douches ou des bains tous les jours (et parfois plusieurs fois par jour), utilisent des déodorants sous les aisselles pour contrer l’odeur de la transpiration, et se brossent les dents avec du dentifrice au moins une fois par jour. En plus, il leur arrive de mâcher de la menthe pendant la journée pour s’assurer que leur haleine est débarrassée de toute odeur de nourriture. Il est très courant pour les femmes de raser leurs jambes et leurs aisselles ou d’utiliser une petite quantité de parfum tous les jours. Les hommes peuvent utiliser de l’eau de cologne ou de l’après-rasage pour partager ce qu’ils pensent être une odeur plaisante. La plupart des Américains s’éloigneront d’une personne qui a mauvaise haleine ou qui dégage une odeur corporelle. Cela peut être le seul signal qu’ils enverront pour manifester qu’ils sont “offensés” par l’odeur. Ce sujet est si sensible que la plupart des Américains n’oseront pas dire à une autre personne qu’elle a une mauvaise haleine ou odeur corporelle” . Un conseil pour les Français: comme on ne prend jamais de douche -c’est bien connu- c’est le moment de s’y mettre.
La vie privée selon Montclair State
Sur sa page “Adjusting to American Culture”, Montclair State University liste différents points (temps, communication…) qui peuvent dérouter les visiteurs. Sur la vie privée, voici ce qu’elle raconte: “même si les Américains sont informels dans leur comportement, ils respectent certaines règles. Parce qu’ils sont toujours en train de travailler ou occupés à faire quelque chose, ils valorisent leur temps et leur espace. Cela veut dire qu’ils ont besoin de temps pour eux, seuls. Par conséquent, il est préférable d’appeler quelqu’un à l’avance ou de fixer un rendez-vous pour voir un Américain. La plupart des Américains ne se rendent pas au domicile de quelqu’un sans appeler. Cela serait considéré comme une intrusion dans la vie privée” .
Pour Harvard, mieux vaut être organisé
Harvard évoque, elle, le rapport des Américains au temps. “Vous avez sans doute entendu l’expression: le temps, c’est de l’argent. Même si cela parait étrange, c’est la manière dont les Américains voient le temps. C’est une ressource qui doit être économisée ou dépensée utilement. Les Américains peuvent devenir impatients quand ils sont dans une file d’attente qui avance lentement au supermarché, à la banque, etc. Notamment si la personne à la caisse prend son temps et discute avec un client. De manière pratique, cela signifie que les Américains sont à l’heure pour leurs rendez-vous, utilisent un emploi du temps et s’attendent à la même chose de la part des autres. Vous devriez arriver à l’heure pour vos rendez-vous avec les professeurs, les docteurs et autres professionnels” . Il faudrait que Bill de Blasio, maire de New York et retardataire notoire, lise ces quelques lignes.
L’espace personnel d’après l’University of Louisville
L’University of Louisville a estimé la mesure du “personal space” pratiqué aux Etats-Unis. “Contrairement à d’autres cultures, les Américains tendent à se tenir à deux ou trois pieds l’un de l’autre quand ils discutent, et se sentent souvent enfermés quand ils sont plus près. Si une personne ne se sent pas à l’aise, elle peut s’éloigner pour mettre plus de distance. Cela ne devrait pas être interprété comme un signe d’impolitesse, elles sont juste en train de ré-établir leur espace personnel. Les Américains établissent aussi un contact visuel quand ils discutent” .
On confirme. On a regardé cette discussion télévisée sympathique entre deux amis et ils sont restés éloignés l’un de l’autre:
L’amitié selon l’University of Florida
Ce n’est pas parce qu’on est aux Etats-Unis qu’on se fait facilement des amis américains. C’est en tout cas ce que laisse penser l’University of Florida. On peut lire dans son guide pour étudiants internationaux au sujet de l’amitié: « certaines cultures peuvent voir les amitiés entre Américains comme superficielles. Comme on leur apprend à être auto-suffisants et à vivre dans une société hautement mobile, les Américains tendent à éviter d’avoir des relations profondes avec beaucoup d’autres personnes. Par ailleurs, les Américains tendent à « compartimentaliser » leurs amitiés – ils ont des amis « au travail » , « à l’école », au « tennis » , etc. Cela est vu par les étrangers comme une « impossibilité à être amis » . Ici, cela est vu comme une manière normale de maintenir son bonheur personnel dans une société mobile et toujours changeante. »
Ce n’est pas vrai. Les amitiés franco-américaines sont possibles. N’est-ce pas la Statue ?
Le dating selon Loyola University
C’est le grand sujet de malentendu entre les Américains et le reste du monde. Loyola University s’y plonge, mais sans toutefois se perdre dans toutes les règles de “dating” . “Vous serez peut-être surpris du caractère informel des relations entre les hommes et les femmes aux Etats-Unis. Les couples vont seuls assister à un film, un concert, une conférence ou une fête (…) Même s’il y a moins de restrictions dans les relations aux Etats-Unis que dans beaucoup d’autres pays, les interactions informelles, décontractées observées entre amis et collègues ne doivent pas être mal interprétées. Certaines relations passent du stade de connaissances à amitiés proches ou relations romantiques intimes, mais cela ne peut pas être présumé. Ces relations peuvent se développer avec le temps, avec le consentement et le désir mutuel des deux parties” .
L’University of Iowa va un peu plus loin et aborde la question du règlement de l’addition. “Le sujet de qui paie doit être clarifié. Traditionnellement, l’homme paie pour le divertissement. Aujourd’hui, chaque personne paie de la manière qu’elle souhaite. Si l’autre personne est déterminée à payer, vous pourriez planifier une autre soirée en échange de cette gentillesse. Avoir de l’argent sur soi est toujours une bonne idée, pour payer quand cela semble approprié (…) Il faut insister sur le fait que si vous ou l’autre personne accepte d’aller en “date” ou vous invite à son domicile, cela ne signifie pas un quelconque engagement sexuel de part et d’autre.”
Le sexe selon l’University of Iowa
L’université publie un long paragraphe sur les relations sexuelles aux Etats-Unis qui commence par “la question des relations sexuelles est problématique dans toute société. Elle l’est encore plus aux Etats-Unis car il y a une variété d’attitudes et de pratiques ici” . Elle poursuit, plus bas: “en général, au moins pendant les premières étapes d’une relation, la plupart des Américains n’ont pas d’attente sur les relations sexuelles. Ils peuvent avoir des désirs ou des espoirs, mais pas d’attentes. Ils attendent des développements et essaient d’être sensibles aux intérêts et aux sentiments de l’autre personne” . On présume que cela a été écrit avant ce truc qu’on appelle Tinder.
Madeon et Porter Madison font danser San Francisco
Le Nantais de 21 ans plongera le Bill Graham Civic Auditorium de San Francisco dans une bulle électronique les 23 et 25 novembre. Il sera accompagné d’une autre pointure de l’électro, l’Américain Porter Robinson, avec lequel il a collaboré sur le morceau “Shelter” .
Madeon, de son vrai nom Hugo Leclerq, se fait connaitre en 2010, notamment via Soundcloud. En 2011, il signe le remix du titre “Que veux-tu” de Yelle. La vidéo de son mashup “Pop Culture” , dans lequel il mélange avec brio 39 chansons connues, rencontre un véritable succès. Lady Gaga fait appel à ses talents de producteur sur “Artpop” et le Français multiplie les premières parties aux Etats-Unis.
Après un EP, plusieurs remixes et autres mashup, Madeon a enfin sorti son premier album, “Adventure” , cette année.