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Liz Wiley, l'entremetteuse franco-texane

Consule honoraire de France aux US. Présidente de la French American Business Council d’Austin (FABCA) et du conseil d’administration de l’Austin International School. Membre d’Austin Angers Creative (elle est un des piliers de “Angers Week” qui se déroule à Austin du 8 au 12 novembre). Avocate spécialisée dans la propriété intellectuelle et les brevets. Sans oublier bloggeuse. Liz Wiley collectionne les casquettes. Mais ce qui les réunit, c’est une passion insatiable pour la France et la volonté de développer les liens avec son Texas natal.
Selon Liz Wiley, sa passion pour tout ce qui touche à la France a commencé par un « coup de foudre » pour la langue, lorsqu’à 13 ans, elle entend pour la première fois “Carmen” , l’opéra de Bizet. Elle veut comprendre ce que cela raconte et commence à apprendre le français seule. « Je ne peux pas vraiment l’expliquer. Il y a un “je ne sais quoi” d’impénétrable dans la langue française. Mais c’est peut-être aussi mon côté nerd qui m’a fait m’y intéresser. J’ai aimé le défi que cela représentait»
Grandissant au West Texas, le français était pour elle « le paroxysme de l’élégance et du raffinement ». Poussée par sa professeure, elle termine en deuxième place au concours du Texas French Symposium et gagne un voyage à Paris – son 2e en France alors qu’elle n’est encore qu’au lycée. Elle y retourne en 1985, à 20 ans, pour étudier à la Sorbonne et à Science Po.
Ce n’est qu’en 2009, alors qu’elle quitte le prestigieux cabinet d’avocat pour lequel elle travaille depuis des années, que la France se retrouve de nouveau sur sa route. Mandatée par un de ses anciens clients pour chercher des brevets technologiques, elle décide « naturellement » de commencer par la France. «Je voulais trouver un moyen de connecter les technologies françaises avec le Texas.»
Depuis, dès qu’un projet business associe la France et le Texas, elle est derrière. “Facilitatrice de deals” , comme elle aime se définir, elle veut casser les barrières culturelles. Avocate d’affaires, elle apporte son expertise juridique et son réseau d’investisseurs aux entreprises françaises qui veulent s’implanter aux Etats-Unis (comme pour Qowisio récemment). « Avec son développement, la communauté internationale d’Austin grossit, et je veux en faire partie en aidant à réconcilier les différences culturelles. »
Membre active de Austin Angers Creative, elle aide à développer le partenariat technologique entre les deux “sister cities”. Très portée sur la tech (elle rêve de rencontrer Xavier Niel et de visiter la future Halle Freyssinet), elle tient aussi un blog sur la gastronomie française (Gourmande Mom). « J’aime trop de choses. C’est le problème. »
Bien qu’elle passe toutes ses vacances en France, Liz Wiley ne se voit pas s’y installer « Je me suis posée la question à un moment mais je suis trop attachée à mon Texas ! »

Antoine Bleck de retour au Capitole Theatre à Port Chester

Le musicien français Antoine Bleck monte le 16 novembre sur la scène du Capitole Theatre à Port Chester.
Le “French Crooner” propose une musique calme et romantique aux influences blues, jazz et funk. Il tire son inspiration d’artistes comme Serge Gainsbourg ou encore Jacques Dutronc.


Sa musique trouve un certain écho puisqu’Eric Clapton lui-même en aurait chanté les louanges. Pour son dernier album, il a justement fait appel au producteur Russ Titelman, qui a travaillé sur les albums de la star et de Steve Winwood. Il s’agit du deuxième concert de l’artiste vosgien au Capitole Theatre, le premier ayant eu lieu il y a près d’un an jour pour jour.

Petrossian, le "Hermès du caviar" à Los Angeles

(Article partenaire) Les amoureux de caviar ne s’y trompent pas. S’ils veulent se faire plaisir, ils se rendent à Petrossian, sur Robertson Boulevard à Los Angeles. « C’est le Hermès du caviar », lâche le chef Alexandre Ageneau, qui a rejoint cette entreprise familiale en novembre dernier. Riche d’une histoire de 100 ans retracée en clichés, Petrossian dispose d’une vitrine à Paris, Dubaï, New York, Bruxelles et West Hollywood.

Ne croyez pas que ce lieu soit réservé à une clientèle argentée. « On peut le qualifier comme du luxe abordable. Il y a des propositions adaptées à tous les budgets », distille le chef de 33 ans. « Notre repas le plus plébiscité est le brunch, proposé le week-end. Pour 40 dollars, les clients peuvent savourer des œufs à la Française avec ou sans caviar. »

Que vous soyez novice ou amateur de caviar et d’autres oeufs de poisson fumé, les professionnels guident les clients dans leur dégustation, au travers d’un service de « Caviar concierge ». Ils leur livrent l’art et la manière, le caviar se transvasant traditionnellement avec une cuillère en nacre.

S’appuyant sur les saveurs de ce produit de luxe, le restaurant propose un menu aux tonalités françaises, qui est renouvelé chaque saison. « Nous conservons nos classiques tels que le steak-tartare caviar ou le caviar flatbread. En ce moment, je propose une salade de crabe, garnie d’avocat, pomme, céleri et agrémentée d’une touche de piment d’Espelette », commente Alexandre Ageneau, qui est un amoureux du Pays basque.

Depuis son arrivée, le chef français propose une carte plus contemporaine, avec une cuisine de marché élégante le midi, et des plats gastronomiques, le soir. Pour cela, il choisit les fruits et légumes de producteurs locaux, des viandes de qualité, des poissons sauvages « attrapés dans les règles de l’art » (homard du Maine, oursin de Santa Barbara…), et les produits de la maison Petrossian, tels que le caviar butter ou une large sélection de foie gras (Hudson Valley). L’objectif : surprendre les papilles des clients, en offrant une cuisine légère et digeste.

Des recettes de bistrot revisitées

Originaire de Vendée, le chef a toujours eu un goût prononcé pour l’iode. Il a découvert le caviar au travers de ses stages chez des étoilés Michelin. « Après un CAP boucherie, ma formation en charcuterie traiteur m’a donné le goût de la cuisine », confie-t-il. A peine majeur, il décide de s’expatrier outre-Atlantique. Au travers de son passage dans des maisons renommées tels que Les Nomades à Chicago, L’Orangerie à Los Angeles, le Sinatra à Las Vegas et l’Aestus à Santa Monica, Alexandre Ageneau a affiné son style et conquis le palais des Américains.

Influencé par la cuisine de bistrot, il revisite des recettes traditionnelles, en ajoutant des saveurs californiennes. « Nous sommes un restaurant français sans être franchouillard », argue-t-il.

Plus qu’une expérience culinaire, Petrossian offre une atmosphère particulière, dans un cadre intimiste et chic. « En salle, un service à l’ancienne est offert aux clients. Tout est orchestré et servi dans une belle argenterie. »

Pour se familiariser avec la délicatesse du caviar, les clients pourront tester « Caviar « 301 » (125 dollars par personne), organisé le troisième jeudi du mois. Le restaurant est privatisé pour une trentaine de personnes qui déguste 10 à 12 caviars, sous les suggestions avisées du gérant, Christopher Klapp. S’en suivent quatre plats inédits. « C’est une grande tablée très conviviale. Cet événement me permet de tester de nouvelles créations », apprécie Alexandre Ageneau, qui redouble de virtuosité en cuisine.

INFOS PRATIQUES :

321 N. Robertson Blvd., West Hollywood; (310) 271-6300, petrossian.com

La Floride rend hommage aux victimes des attentats de Paris en musique

La musique pour ne pas oublier. Le groupe Seraphic Fire, nommé aux Grammy Awards à deux reprises, donnera deux concerts à Coral Gables et Fort Lauderdale en hommage aux victimes des attentats de Paris.
Le premier se tiendra à l’église First United Methodist le vendredi 11 novembre à 7:30pm, le second à l’église All Saints Episcopal le samedi 12 novembre à 7:30pm. Le célèbre organiste Nathan Laube sera présent et interprétera, au nom du souvenir, les messes requiem de Gabriel Fauré et Maurice Duruflé, ainsi que la première mondiale The Fate of His Ashes: A Requiem for Victims of Power, par Douglas Cuomo. Dirigé par le directeur artistique Patrick Dupré Quigley, Seraphic Fire rassemble des chanteurs et instrumentalistes de renom provenant de tout le pays, qui jouent des airs allant du chant grégorien aux chefs-d’œuvre baroques.
Les attentats de Paris, perpétrés le 13 novembre 2015 dans plusieurs endroits de la capitale française, avaient entraîné la mort de 130 personnes.

Ce que l'élection de Donald Trump peut changer pour les Français des Etats-Unis

Si l’on en croit les résultats préliminaires de notre sondage pas du tout scientifique sur Facebook, vous êtes plus nombreux à répondre “oui” à la question “l’élection de Donald Trump vous donne-t-elle envie de rentrer en France ?” . Voici ce qu’une présidence Trump pourrait changer pour les Français des Etats-Unis.
Immigration
Donald Trump l’a affirmé à plusieurs reprises après les attentats qui ont frappé la France: il est partisan d’un “contrôle extrême” sur les visiteurs issus de pays qu’il estime à risque. Il n’a pas cité explicitement l’hexagone, mais a laissé entendre qu’il pourrait figurer sur la liste. Il est néanmoins resté flou sur le genre de contrôles qu’il veut mettre en place. Lors d’une interview en juillet sur la chaîne NBC, il a simplement déclaré: « Si une personne n’est pas en mesure de prouver ce qu’elle doit prouver, alors elle ne peut pas entrer dans le pays ».
Immigrés clandestins 
Donald Trump a fait campagne sur le thème de la déportation des immigrés clandestins, promettant notamment créer une “force de déportation” chargée de les expulser. Il a mis de l’eau dans son vin depuis, sans pour autant revenir complétement dessus. Mercredi matin, le responsable du comité national républicain, Reince Preibus,  a précisé que le président élu n’appelait pas à “une déportation de masse” . “Il a dit ‘uniquement ceux qui ont commis des crimes’. Et seulement après, nous regarderons ce que nous ferons” .
H-1B
Le candidat Trump a dit pendant la campagne qu’il « changeait » d’avis sur le sujet, défendant début mars l’idée de faire venir des travailleurs qualifiés aux Etats-Unis avant de dire une semaine plus tard que le programme H-1B, qu’il a utilisé comme patron, était « très, très mauvais pour les travailleurs» américains. Motif: il favorise selon lui leur remplacement par une main d’oeuvre étrangère. Il pourrait trouver des alliés chez les républicains du congrès, mais aussi quelques démocrates, qui partagent la même inquiétude par rapport à ce visa.
Business
Pour Stephen Dreyfuss, porte-parole de la Chambre de commerce franco-américaine de New York, “il n’y aucune raison de penser que la relation commerciale entre la France et les Etats-Unis, basée sur des intérêts communs, va se détériorer” . L’homme d’affaires devenu président a fait plusieurs propositions pour favoriser les entreprises présentes sur le sol américain, en proposant notamment de réviser le code fiscal pour alléger les charges sur les sociétés. Une présidence Trump pourrait-elle affecter l’implantation d’entreprises françaises aux Etats-Unis ? “Il faut que les Français et les Américains fassent la part des choses. On a beau avoir des opinions personnelles, cela ne doit pas dicter la décision d’établir des relations commerciales avec les Etats-Unis. Ça reste un grand marché, poursuit Stephen Dreyfuss. Il faut lui accorder un peu de temps. Comme il n’est pas un homme politique, il n’est pas très fixé idéologiquement. D’après ce qu’il a dit pendant la campagne, je ne vois pas ce que cela peut changer, sauf si son programme économique affecte négativement l’économie dans son ensemble” .
Santé
Les Français des Etats-Unis sans assurance privée pouvaient compter sur Obamacare. Sous Donald Trump, cela ne sera probablement plus le cas. Le milliardaire a promis de supprimer l’Affordable Care Act, réforme phare du premier mandat de Barack Obama, sans préciser ce par quoi il le remplacerait. Chez Eric Thoby, responsable des solutions d’assurance pour expatriés Agora Expat, “un client sur deux est sur Obamacare“. Au lendemain de l’élection, c’est l’attente qui prédomine. “Comme il l’a dit, je pense qu’il va remettre en cause Obamacare et qu’il va redonner aux individus la liberté de s’assurer ou pas. Il n’y aura plus cette histoire de carotte et de bâton. Mais d’un autre côté, comme il a fait une grosse partie de ses discours sur le protectionnisme et le nationalisme, qu’il est partisan du libre-marché, je me demande s’il va favoriser les assureurs américains, s’interroge l’assureur. Aujourd’hui, je conseille la même chose qu’hier: il ne faut pas spéculer sur des choses qu’on ne connaît pas” .
Relations franco-américaines
Barack Obama a appelé la France “l’allié le plus ancien des Etats-Unis” . Après les attentats, Donald Trump a dit pour sa part que “la France n’est plus la France” . Ce qui avait valu à François Hollande de lui répondre un cinglant: «La France sera toujours la France, parce que la France ne cède jamais et parce que la France, elle porte toujours des idéaux, des valeurs, des principes qui font que nous sommes reconnus partout dans le monde. Et c’est quand on s’abaisse qu’on ne se ressemble plus. Ça peut arriver à d’autres, outre-Atlantique».
Réagissant à son élection, François Hollande s’est montré glacial. «Ce qui est en jeu c’est la paix, c’est la lutte contre le terrorisme, c’est la situation au Moyen-Orient, ce sont les relations économiques et c’est la préservation de la planète», a notamment affirmé le président, notant que l’arrivée de Trump au pouvoir ouvrait “une période d’incertitude” . Il a promis de discuter de tous ces sujets avec la nouvelle administration américaine «avec vigilance et franchise».
À droite aussi, les candidats à la primaire n’ont pas caché leur désapprobation du milliardaire, à la différence de Marine Le Pen qui lui a adressé ses félicitations mercredi.

Où fêter le Beaujolais nouveau à Miami ?

Les amateurs d’arômes de banane ou fruits des bois découvriront la cuvée 2016 du Beaujolais nouveau le 17 novembre (et même avant). L’évènement ne déchaîne pas les foules à Miami, mais en cherchant un peu, on trouve toujours des bastions avancés du vin français en Floride.
Societa Dante Alighieri
La Societa Dante Alighieri organise ce vendredi 11 novembre une soirée à double thématique pour Veterans Day articulée autour de l’arrivée du Beaujolais nouveau et du ciné club français. La dégustation de vins démarrera à 6pm puis laissera place à 6:30pm à la projection du court-métrage Chimères absentes (2011) de Fanny Ardant. Le film suit le parcours d’une fille Rom dans son intégration quotidienne en France. Societa Dante Alighieri, 300 Aragon avenue, Coral Gables. 305 529 6633. Gratuit.
Amour de Miami

Restaurant Amour de Miami. Photo DR.
Restaurant Amour de Miami. Photo DR.

Le restaurant de Downtown mise sur la musique jeudi 17 novembre pour célébrer comme il se doit la cuvée 2016. Au programme, un menu cuisine française à 30$ comprenant un “wine tasting” de deux Beaujolais et plusieurs autres vins. Un groupe jouera également des classiques franco-américains pour l’ambiance. Amour de Miami, 921 Brickell avenue, Miami. 305 377 8811. Réservation conseillée.
Le Bouchon du Grove
Restaurant Le Bouchon du Grove, photo DR.
Restaurant Le Bouchon du Grove.Photo DR.

L’emblématique restaurant français du Grove joue la carte franchouillarde à fond. Jeudi 17 novembre, à partir de 6pm, Erika Moon et ses danseuses de french cancan vont donner une touche très cabaret à l’établissement. Le chef mettra à l’honneur son coq au vin en plus de la carte classique. Le Bouchon du Grove, 3430 Main Hwy, Miami. 305 448 6060.
Brasserie Centrale
Restaurant Brasserie centrale, Miami. Photo DR.
Restaurant Brasserie centrale, Miami. Photo DR.

Située au cœur du mall de Merrick Park, la brasserie chic offrira jeudi 17 novembre un menu à 37$ (+ taxes et tips) comprenant un cassoulet, un gâteau au chocolat et un verre de Beaujolais. Brasserie Centrale, Shops at Merrick Park, 320 Lorenzo avenue, Coral Gables. 786 536 9388.
La Nouvelle Maison
Restaurant La Nouvelle Maison, Boca Raton. Photo DR.
Restaurant La Nouvelle Maison, Boca Raton. Photo DR.

Le restaurant de Boca Raton joue haut de gamme jeudi 17 novembre avec une soirée à 150$ (tout compris) comprenant un menu à cinq plats accompagnés de vins, dont un Beaujolais nouveau bien sûr. La soirée commencera à 6:30pm et s’achèvera vers 9:30pm. La Nouvelle Maison, 455 East Palmetto Park Road, Boca Raton. 561 338 3003.
Red Door
Restaurant Red door, Tampa. photo DR
Restaurant Red Door, Tampa. Photo DR.

Le Framco (French American Business Council) de Tampa profite du Beaujolais nouveau pour organiser un “fundraising” le vendredi 18 novembre (de 6:30pm à 10pm) au restaurant Red Door de Tampa. Le chef Emmanuel Roux proposera un buffet campagnard bien garni pour accompagner le vin. L’évènement se tiendra en présence de Clément Leclerc, le nouveau consul général de France à Miami. Red Door, N5 1910 N Florida avenue, Tampa. Réservations et informations ici. Tarifs Framco 45$, non-membres 55$. Après le 15 novembre 60$.

Combien ça coûte une coupe pour enfants à San Francisco ?

Les coiffures pour enfant sont un filon plutôt rentable. Du salon dernier cri au petit coiffeur de quartier, il y en a heureusement pour tous les prix.
En classe business

Prep
Prep

Prep, dans Laurel Village, est un salon uniquement réservé aux 2-14 ans. Couleurs sobres, mobilier moderne, nos chères têtes blondes y reçoivent un traitement royal: ils ont droit à un vrai shampooing, au lieu des quelques gouttes habituellement vaporisées sur les cheveux; les coupes sont soignées, jusque dans les moindres détails du brushing ou de la touche de gel. Pour les bambins, ce qui compte, ce sont les dessins animés qu’ils peuvent regarder sur des tablettes individuelles, et qui garantissent 30 minutes de relative immobilité pour éviter les coups de ciseaux malheureux, et le pop corn qui récompense leur bonne conduite à la fin de la visite. Les parents, eux, doivent débourser au moins 35 dollars pour une coupe sur cheveux courts (auxquels s’ajoutent 20% de pourboire) et 55 dollars pour des cheveux longs. Les ados adeptes des couleurs violette ou bleue à la Katy Perry devront débourser 85 dollars pour une couleur.
Atelier Emmanuel, à proximité d’Union Square, est un salon très apprécié de la communauté française qui y retrouve le savoir-faire hexagonal. Les coupes enfants ne sont pas données, à partir de 47 dollars, mais au moins, les stylistes francophones savent de quoi vous voulez parler quand vous précisez: “Pas la coupe au bol de Mireille Mathieu!” Si les coupes sont irréprochables, les enfants peuvent ressortir déçus de l’absence de sucette ou de bonbon à la fin de la visite.
En classe éco
Simply Cuts
Simply Cuts

Les petits coiffeurs de quartier, en particulier asiatiques, pratiquent des prix tout à fait raisonnables, et sont généralement très kid-friendly. Dans nos favoris, Simply Cuts, dans la Marina: une coupe sur cheveux secs dure en général une quinzaine de minutes, le tout pour 18 dollars, sucette comprise.
Shi’s Hair Studio dans le Richmond est également une des adresses favorites des parents, à condition d’être coiffé par Shi elle-même; la coupe coûte 18 dollars, dessins animés compris. Dans Parkside, Gentle Cuts offre coupe et sucette, pour seulement 15 dollars; Judy, la propriétaire, et seule coiffeuse du salon, est connue pour sa gentillesse envers les enfants, en particulier les plus jeunes.
Kids Cut
Kids Cut

Kids Cuts, entre Mission et Bernal Heights, est un salon spécialisé dans les enfants: les plus petits adorent les fauteuils en forme de voiture, et les nombreux jouets permettent de distraire les plus remuants le temps d’une coupe à 18 dollars. Pour les plus jeunes et les enfants sensibles au bruit, il vaut mieux demander une coupe aux ciseaux plutôt qu’à la tondeuse, que les employés sont prompts à dégainer. Cela évitera un traumatisme durable !
En low cost
Dans le domaine de la coiffure, c’est presque mission impossible de trouver un salon à prix mini. On a pourtant déniché un, recommandé par des mamans, dans Chinatown. Les critiques sur Yelp semblent confirmer la perle rare: chez Lana Beauty Salon, la coupe est à 5 dollars, 10 avec le shampooing.
Sinon, il reste toujours la possibilité de s’équiper de bons ciseaux de coiffeur (10-15 dollars), et suivre les tutoriels de coupe enfant sur YouTube. Résultats non garantis, et risques d’oreille coupée. On vous aura prévenus !
 
 

Claude Monet à l'honneur à Fort Worth

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Avis aux amateurs d’art impressionniste. Richard Brettell, le fondateur et directeur de l’Edith O’Donnell Institute of Art History, et Margaret McDermott, de l’University of Texas à Dallas, donneront une conférence ce vendredi 11 novembre au Kimbell Art Museum de Forth Worth sur le peintre français Claude Monet et l’impressionnisme.

Les deux experts parleront de la participation méconnue de l’artiste français à la première exposition de la Société anonyme des artistes, peintres, sculpteurs et graveurs, un regroupement d’artistes issus de l’impressionnisme qui se retrouvaient dans le studio photographique de Nadar en 1874 pour pouvoir exposer librement. Ils parleront aussi de la décision d’Édouard Manet de ne pas les rejoindre.

Gratuit, mais le nombre de places est limité.

33ème chapitre pour la Miami Book Fair International (avec Bernie Sanders)

La Miami Book Fair International va écrire une nouvelle page de son histoire. La 33ème édition du plus grand évènement littéraire des États-Unis mettra à l’honneur la prose de plusieurs centaines d’auteurs de nationalités différentes, du 13 au 20 novembre.
Organisée depuis 1984, la Foire internationale du livre de Miami attire chaque année des milliers d’amoureux de littérature et mélange tous les genres. Une section sera consacrée aux bandes dessinées et aux romans graphiques. Les amateurs de livres anciens trouveront leur bonheur auprès de nombreux antiquaires proposant manuscrits d’époque et autres œuvres de collection. Un programme mettra par ailleurs en avant les auteurs ibéro-américains en espagnol.
Plusieurs animations encourageront la lecture et le développement de l’imaginaire auprès des enfants. Et pour encore plus d’interactivité, une nouveauté est prévue cette année: les auteurs de livres de cuisine à succès viendront discuter de leur philosophie culinaire tout en concoctant leurs recettes devant leur public.
Parmi les auteurs présents, la Guadeloupéenne Gisèle Pineau viendra participer à une table ronde sur les Caraïbes et présenter son dernier ouvrage traduit en anglais, l’Âme prêtée aux oiseaux qui met l’accent sur le racisme et l’intolérance.
Enfin, comme chaque année, le public pourra se délecter des soirées Evenings With avec de grandes personnalités comme le sénateur Bernie Sanders, le chroniqueur politique James Carville, l’acteur Alan Cumming, ou encore l’éditorialiste politique au New York Times Maureen Dowd, et la journaliste australienne Geraldine Brooks, toutes deux lauréates du prix Pulitzer.

Les pin's de Madeleine Albright se montrent à San Francisco

Madeleine Albright à l’honneur à San Francisco – ou plutôt ses pin’s. Du samedi 19 novembre 2016 au dimanche 29 janvier 2017, l’exposition “Read My Pins”, à la Legion of Honor, présentera une série de plus de 200 pin’s et broches ayant appartenu à l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations unies et première femme secrétaire d’Etat.
“Read my lips”, avait une fois dit George H. W. Bush en faisant une promesse de campagne. Madeleine Albright, pour sa part, encourageait ses homologues à “lire ses pin’s” comme pour rappeler que les bijoux faisaient partie de son arsenal diplomatique personnel.
La majorité des pièces exposées ici ont été portées lorsque Madeleine Albright était ambassadrice américaine aux Nations unies (1993–1997) et secrétaire d’Etat américaine (1997–2001), sous l’administration de Bill Clinton. Cette collection est éclectique, internationale et représentative de près d’un siècle de joaillerie. Mais ce qui importe ici, c’est surtout le rôle que ces bijoux ont joué au cours de ses mandats: la diplomate utilisait ses pin’s comme des codes silencieux mais visuellement très parlants pour les fonctionnaires étrangers et la presse. Par exemple, son pin’s arborait un drapeau patriotique pour renforcer une alliance positive avec les Etats-Unis, alors qu’un pin’s avec un serpent symbolisait des négociations difficiles.
 
 

Un Dîner en Blanc sans tache à Los Angeles

Le Music Center de Downtown a été pris d’assaut par une armada de personnes vêtues de blanc, vendredi 4 novembre. Quelque 2.000 convives se sont retrouvés pour la troisième édition du Dîner en Blanc de Los Angeles, devant le Dorothy Chandler Pavilion.
Les participants ont joué le jeu avec beaucoup d’enthousiasme : masques, fourrures, chandeliers et décorations de table ont rapidement envahi la pelouse. La soirée a été rythmée par des shows et des déambulations de drôles de créatures.

 

Lulu Gainsbourg en concert au Cutting Room

Décidément, les Gainsbourg sont omniprésents et on ne va pas s’en plaindre. Lucien (dit “Lulu”) Gainsbourg, premier fils du célèbre chanteur, se produira à New York sur la scène du Cutting Room le 29 novembre.
Après avoir chanté pour la première fois à New York à l’Apollo Theater en décembre lors d’une soirée hommage à son père (où étaient présents plusieurs célébrités dont notamment Iggy Pop ou encore Selah Sue), le musicien fait donc son retour.
Au programme: ses propres compositions, des reprises de chansons de Serge Gainsbourg mais peut-être aussi des extraits de son prochain album prévu pour 2017.