L’histoire de France en débat à Houston. Ce lundi 7 novembre, le département d’études européennes de Rice University invite l’historien et auteur français Pap Ndiaye pour une conférence.
Intitulée “The French Debate on Reparations for Slavery: A Pragmatic Approach”, cette conférence abordera la question très actuelle des compensations pour les préjudices causés par l’esclavage au cours de l’histoire française. C’est le vote de la “loi Taubira” en 2001, déclarant que l’esclavage est un crime contre l’humanité, qui a soulevé cette question brûlante.
Professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, Pap Ndiaye est un expert de l’histoire sociale des Etats-Unis. Figure de proue des études afro-américaines en France, ses publications comprennent Nylon and Bombs, DuPont and the March of Modern America (2007); American Democracy in the Twentieth Century: Towards Work with J. Heffer and F. Weil (2000); La Condition noire (2008); Les Noirs américains: En marche pour l’égalité (2009) et Histoire de Chicago (2013).
L'historien Pap Ndiaye parle esclavage à Houston
Austin Celtic Festival: Austin devient celtique en novembre
Passionné par la culture celtique ? Allez aux Fiesta Gardens à Austin. La 20e édition de l’Austin Celtic Festival y battra son plein ces samedi 5 et dimanche 6 novembre.
Comme chaque année depuis 20 ans, ce festival pas comme les autres proposera de nombreuses activités sur le thème de la culture celtique. Cet événement, organisé pour promouvoir les cultures irlandaise et écossaises à travers les arts, est le plus grand rassemblement de Celtes dans le centre du Texas.
Au menu de cette édition: musique, danse et ateliers (cours de danse irlandaise et de guitare), mais aussi jeux des Highlands écossais et reconstitutions historiques. Il y aura aussi des défilés de “chiens celtes” et de chevaux. Cet événement familial est ouvert à tous de midi à 7:30pm les deux jours.
5 conseils d’avocat pour implanter votre entreprise aux Etats-Unis
(Article Partenaire) Vous le savez, et pas seulement parce qu’on vous le dit souvent sur French Morning: conquérir l’Amérique se prépare. Une stratégie solide, une équipe à la hauteur et un financement qui suit sont clés. Mais il y a un élément que la majorité des entrepreneurs français sous-estiment: la préparation juridique.
Combien de rêves américains se sont terminés en quenouille avec un billet retour pour seule perspective? Avocate française installée à New York, membre des barreaux de New York et de Paris, Pascale Longuet a l’habitude d’accompagner les entreprises françaises aux Etats-Unis. De cette expérience de 25 ans, elle a tiré ces 5 conseils de base pour guider une implantation réussie aux Etats-Unis.
1. Choisir la bonne forme juridique
Généralement le choix est entre la « Corporation », société de capitaux à responsabilité limitée, et la « Limited Liability Company » ou « LLC ». La LLC est une forme d’entité hybride qui combine la responsabilité limitée de ses membres avec la transparence fiscale des « partnerships ». Il n’y a pas d’imposition au niveau de la LLC, mais au niveau de ses membres. Le choix de la structure doit être effectué suivant le projet envisagé et les situations particulières de ses partenaires, et en pleine connaissance des démarches et coûts nécessaires. La création d’une LLC doit dans certains Etats, dont New York, faire l’objet d’une publication ce qui renchérit considérablement son coût. De plus, il convient souvent en présence d’une LLC d’établir un contrat entre ses membres, ou « operating agreement » qui combine à la fois les contenus de statuts, et les éléments que l’on trouve dans des pactes d’actionnaires dans les « corporations » (administration de la société, dispositions applicables en cas de cession de parts d’intérêts). L’établissement de ce contrat peut être coûteux.
2. Une Delaware corp, ou pas…
La réputation du petit Etat de la côte Est a depuis longtemps traversé l’Atlantique, au point que beaucoup d’impétrants arrivent persuadés que la seule solution intelligente est d’ouvrir une société dans le Delaware. Or, note Pascale Longuet, “si c’est peu discutable pour les grandes entreprises, pour des raisons fiscales notamment, ce n’est pas forcément le cas pour de petits investisseurs. Si votre activité va être basée principalement ou uniquement à New York, ouvrir dans le Delaware n’a guère d’intérêt par exemple”. Là, encore l’essentiel est d’avoir une idée précise des objectifs à court et moyen terme et de prendre les conseils d’un spécialiste.
3. Devenir obsédés du contrat
Les Français, habitués à crouler sous les lois et réglementations, ont parfois tendance à imaginer pouvoir faire aux Etats-Unis du business sans contrainte. “Or, note Pascale Longuet, il est essentiel de comprendre que la contrepartie à cette relative absence de l’Etat, c’est l’omniprésence du droit contractuel -et des litiges.” Bref, il n’y a pas de business aux Etats-Unis sans que très vite apparaisse la nécessité de rédiger un contrat. “Trop souvent j’entends: il suffit de trouver un modèle sur internet. C’est la recette du désastre presque assuré!” C’est la raison pour laquelle l’avocat est le compagnon incontournable de la vie des affaires. “En soignant la rédaction des contrats, on anticipe, on prévoit”. Et donc on évite autant que possible le contentieux, son incertitude, mais aussi des montants d’honoraires souvent fort élevés.
4. Choisir les bons partenaires américains
Là encore, seule une réflexion stratégique avancée vous permettra d’aboutir à la bonne réponse. Avec l’aide d’un avocat, il vous faudra bien saisir toutes les spécifiés juridiques et les différences entre, par exemple, un « distributor », et un « sales agent”. Il vous faudra aussi décider d’une exclusivité éventuelle, du nombre: par exemple, un seul distributeur pour tout le pays n’est pas toujours judicieux ; des règles devront être établies pour régler les conflits potentiels entre multiples distributeurs ou agents. Là encore, méfiez vous des idées reçues et même des réponses de ceux qui vont ont devancé: la solution est forcément sur-mesure. Il n’existe, aux Etats-Unis encore moins qu’ailleurs, aucune formule magique qui s’appliquerait à tous les cas.
5. Ne pas négliger la propriété intellectuelle
Ce doit être une des priorités de l’entreprise s’installant aux Etats-Unis: le dépôt des marques, brevets et autres droits. Cela ne vaut pas seulement pour les sociétés de technologie et autres innovateurs. Marques, slogans, logos doivent aussi être protégés. Si vous commencez par exemple à exploiter une marque et qu’elle s’avère déjà couverte par un “copyright”, vous n’aurez d’autre choix que de recommencer à zéro. Vos dépenses en marketing auront été gaspillées.
En note finale, le succès dépend aussi d’un facteur dépourvu de toute valeur marchande qui est celui de la confiance entre partenaires en dépit des différences linguistiques, juridiques et culturelles.
Contacter Pascale Longuet
(917-497-0430)
www.longuetlaw.com
[email protected]
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4 endroits où bruncher aux abords du Marathon de New York
Pendant qu’ils courront, vous, vous pratiquerez un autre type de sport dominical: le brunch. Après ou avant d’avoir encouragé vos amis qui participeront, dimanche 6 novembre, au marathon de New York, passez donc bruncher dans l’un de ces quatre restaurants situés non loin de la course.
4. Milk and Roses (Greenpoint)
Milk and Roses est l’endroit parfait pour commencer la journée – enfin votre dimanche. Situé sur Manhattan Avenue, ce restaurant possède des fauteuils et sofas en cuir confortables, et un décor de librairie qui le rend encore plus cozy. On aime aussi son backyard pour profiter pleinement du soleil. Les marathoniens passeront juste devant avant d’aller à Queens. La carte est classique (French toast, sandwiches, salades…) mais préparée avec soin. L’établissement ne prend pas les cartes bancaires. 1110 Manhattan Ave, Brooklyn.
3. Court Square Diner (Queens)
Si vous n’avez jamais testé un “diner” typiquement américain, le marathon peut vous offrir cette opportunité. Le Court Square Diner fait partie des institutions de Queens. Ici, comme dans tous les autres “diners”, on vient pour se remplir l’estomac avec des omelettes, des burgers et des pancakes. Mais aussi pour se dire qu’on s’est assis dans un morceau d’histoire: ouvert tous les jours, 24 heures sur 24, il sert les locaux affamés… depuis 1946. 45-30 23rd St, Long Island City
2. Streetbird Rotisserie (Harlem)
Pénétrer dans Streetbird, c’est entrer dans l’univers un peu fou fou du chef éthiopien Marcus Samuelsson (auquel on doit une autre bonne adresse harlemite, le Red Rooster). Sièges multicolores, objets réutilisés éparpillés dans la salle (on aime les percussions suspendues au plafond en guise de lumière…), collages au mur: ici, l’ambiance est rétro et très funky. Le poulet est omniprésent dans la carte, jusqu’à se retrouver dans les gaufres. 2149 Frederick Douglass Blvd.
1. Brooklyn Diner (Midtown)
Ne vous méprenez pas, le Brooklyn Diner se trouve bel-et-bien à Manhattan – Midtown pour être précis. Impossible de passer à côté de ce restaurant retro et les grands néons qui décorent sa devanture. Utilisé par les hommes d’affaires du quartier et les spectateurs du Carnegie Hall, ce “diner” très chic offre des portions copieuses, mais plutôt chères. Comptez 17.75 dollars pour le “Brooklyn Diner Hamburger” . Installé dans des “cubes” (“booths”), admirez les bouteilles de champagne magnum derrière le bar. Vous serez à deux petits blocs de Central Park South, où les marathoniens passeront avant de franchir la ligne d’arrivée à Central Park. 212 West 57th St.
Les Français de The Geek x Vrv en ouverture de Griz à New York
Avis aux amateurs de musique électronique posée, funky et envoûtante. Le combo français The Geek x Vrv ouvrira le show de Griz les 3 et 4 novembre à Terminal 5.
En seulement cinq ans, Griz est devenu un artiste incontournable de la scène électro. À l’occasion de son nouvel album “Good Will Prevail” , il a lancé une tournée du même nom et ce sont les deux Frenchies qui ont été invités pour assurer ses premières parties.
Ce n’est pas la première fois que le duo qui monte fait la première partie d’artistes internationaux. Il a déjà ouvert des shows pour des producteurs mondialement reconnus comme Gramatik, Savant ou encore Dillon Francis. Il s’est notamment fait connaitre en France grâce à sa résidence aux soirées electro/dubstep parisiennes “All Naked” à partir de fin 2012.
Originaires de banlieue parisienne, les deux artistes allient leurs talents : Alex, DJ dans l’âme, anime les foules. Vincent maîtrise davantage le côté technique. Leur succès est récent. Prolifiques, ils ont posté sur Internet près de 70 morceaux afin d’entretenir le lien direct qu’ils ont su créer avec leurs fans. C’est avec le titre « It’s because » que le duo prend du galon. Publié sur la chaîne YouTube TheSoundYouNeed aux trois millions d’abonnés, il est écouté 400.000 fois en seulement 24h.
Angers Week 2016: musique, cuisine et tech angevine à Austin
Après la visite d’un groupe de représentants de la culture d’Austin à Angers en septembre, c’est au tour des Angevins de se rendre dans leur « sister city » du Texas entre le 8 et le 12 novembre pour célébrer le partenariat culturel entre les deux villes.
Au programme de cette « Angers Week », de la musique, de la gastronomie, des films, des expos mais aussi un peu de business. Une quinzaine événements répartis à travers la ville ont déjà été annoncés.
Au rayon musique, les groupes angevins Cherry Plum, VedeTT, Meduse et San Carol feront partie du voyage et se produiront à plusieurs reprises au cours des quatre jours, notamment aux côtés de groupes locaux dont Devin James Fry, Project ATX6, Kalu James, Mrs Glass et le DJ français Éric Debris.
En matière de gastronomie, le brasseur Benoît Durand de la Brasserie Angevine et le chef Pierrick Le Drain de la pizzeria Un Brin Folk viendront faire goûter leurs spécialités lors de pop-up culinaires. De son côté, le restaurant Lenoir organise une dégustation de vins accompagnée d’un concert du groupe Cherry Plum le 9 au soir.
Les événements, parfois payants (généralement $5), et très souvent réservés à un public de plus de 21 ans, auront lieu dans différents bars et restaurants réputés de la ville dont le Kitty Cohen, The ABGB, Lenoir, Cheer Up Charlie, The Black Heart, Stay Gold… Programme détaillé ici.
Au rayon culture, plusieurs événements sont programmés. L’Austin Film Festival organise, avec le Festival Premier Plans d’Angers, une soirée dédiée au cinéma français le 11 novembre au Marchesa Hall Theater avec la diffusion du film “Vincent n’a pas d’écailles” de Thomas Salvador. Un film pour les enfants est également prévu le samedi 12 à 12:30pm.
Par ailleurs, une exposition sera dédiée à partir du 1er novembre aux photographes Paul Liaigre alias Pilou, White Light Exposure et Caroline Ruffault au Butterfly Bar (où aura aussi lieu le pique-nique familial de clôture de la semaine, le samedi 12). L’artiste graffeur SMOH se verra donner l’opportunité de peindre un fresque murale sur un mur entier de East 7th Street. Enfin, le Freestyle Language Center organise une session découverte du français et de la culture angevine lors d’un petit déjeuner le samedi 12 à 11am.
En matière de business, le French American Business Council d’Austin (FABCA) souhaite mettre en avant le label French Tech d’Angers ainsi que son positionnement sur les objets connectés (IOT). Un « tech mixer » est organisé le 8 novembre au soir au Capital Factory, qui sera aussi l’occasion de présenter à la communauté tech de la ville, Qowisio, la start-up angevine spécialisée dans les objets connectés et récemment implantée à Austin.
Angers Week est organisé par Austin Angers Creative, association qui a pour but de « soutenir et exporter l’excellence angevine » à Austin dans les domaines économique et culturel.
L'Ecole Internationale de la Péninsule, l'école bilingue de demain
(Article partenaire) Les enseignants et les parents qui arrivent de France à l’ISTP (International School of the Peninsula) doivent s’attendre à un petit choc culturel.
L’école de San Francisco n’est pas seulement bilingue, elle est aussi résolument technologique et tournée vers l’innovation. Tables collaboratives dans les salles de classe pour faciliter le travail en groupe, “Ted Talks” pour élèves, “Makers space”, utilisation de programmes comme Powerpoint ou Keynote: ici, on est à mille lieues de l’Education nationale.
“Avant, les écoles étaient dans un système fordien. On préparait les élèves à travailler dans un bureau. Mais le comportement des enfants évolue. L’objectif aujourd’hui est de former des enfants adaptables. Le travail tout seul n’existe plus. On travaille en équipe. On leur apprend à s’effacer et à travailler ensemble” , souligne le directeur de l’ISTP, Philippe Dietz.
Dans cette école internationale de Palo Alto, qui regroupe près de 600 élèves de la Nursery au 8th Grade, on propose deux filières: mandarin-anglais et français-anglais. Cette dernière est la plus ancienne. C’est elle qui a lancé l’école en 1979 – le programme de mandarin est venu s’ajouter en 1996. L’ISTP est homologuée par le Ministère de l’Education nationale français.
Sa différence par rapport aux autres écoles internationales ? Elle expose ses élèves dès la Nursery aux nouvelles technologies. Les iPad, qui deviennent partie intégrante du curriculum à partir de l’élémentaire, sont utilisés comme des instruments de création, mis au service des activités artistiques proposées en classe, mais aussi comme des outils de consolidation pour faire des puzzles et des exercices logiques en lien avec le programme.
Les enseignants agissent comme “modérateurs de l’apprentissage” . “Les enseignants devaient être très présents dans les salles de classe de ma génération. Aujourd’hui, ils parlent moins pour laisser les enfants se construire. Mais cela implique tout de même d’avoir un programme, un cadre. Les enseignants savent ce qu’on va apprendre et quand” , poursuit le directeur.
“Nous sommes une école qui pense à l’avenir” , dit-il, mais pas au point de former des élèves qui ne savent pas tenir un stylo ou sans rigueur. “Nous n’avons pas de problème de discipline” , glisse Philippe Dietz. L’école n’oublie non plus ses racines d’école bilingue. Une dimension que l’ISTP veut renforcer en ouvrant sa pre-school toute l’année à l’exception de l’été pour accroître l’exposition des plus jeunes au français. Autre ambition: “affiner sa mission internationale” en réalisant des projets pédagogiques collectifs qui mettent en avant les différentes origines des élèves. “Il y a 40 nationalités dans l’école et 30 langues parlées, précise le chef d’établissement. Notre ADN, c’est d’être une école bilingue. Mais nous voulons l’être avec un regard transculturel. Nos élèves viennent chez nous pour la langue, mais restent pour la qualité éducative” .
Pour en savoir plus:
Le site de l’ISTP ici
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Législatives 2017: les socialistes déjà en campagne aux Etats-Unis
On est encore loin du premier tour de l’élection législative, mais Yan Chantrel serre déjà des mains. Fraîchement investi par le Parti socialiste, le candidat, qui se décrit comme “progressiste” , sera à New York avec le sénateur Jean-Yves Leconte pour un meeting public le vendredi 4 novembre. Son premier aux Etats-Unis.
La démarche ne va pas sans rappeler celle de Corinne Narassiguin en 2012. L’ex-candidate était partie à la rencontre des électeurs plus d’un an avant le scrutin. Une stratégie payante pour elle, malgré l’invalidation de l’élection un an plus tard. “Je faisais partie de l’équipe de campagne de Corinne Narassiguin. Je l’avais soutenue. Je voulais partir en campagne tôt car le territoire est vaste et je prends les choses au sérieux. C’est important d’aller à la rencontre des Français d’Amérique du Nord” .
Etabli à Montréal, Yan Chantrel doit son engagement à gauche à son enfance dans le Val d’Oise, en banlieue parisienne. “J’ai vu la discrimination, le racisme, le rejet. J’avais des amis qui n’avaient pas les mêmes chances que moi à cause de leur quartier ou leur nom” . Après avoir lancé son entreprise de services à la personne, il touche à la politique en obtenant en 2009 un master en communication politique à Paris XII, puis en devenant collaborateur parlementaire au Sénat. En 2011, c’est l’expatriation pour le Québec, où il est coordonnateur pour le Comité Consultatif pour la Clientèle Judiciarisée Adulte, un corps qui émet des avis au Ministère du Travail sur l’intégration et le maintien en emploi des individus qui possèdent un casier judiciaire. En 2014, Il est élu à l’AFE (Assemblée des Français de l’Etranger) et devient conseiller consulaire. “Je veux porter les problématiques plus haut, dit-il aujourd’hui. Il ne faut jamais se satisfaire du réel” .
Comme candidat, il aura cependant à faire face à des défis que Corinne Narassiguin n’a pas a eu à relever, notamment la popularité très basse de l’exécutif et l’absence du désir d’alternance qui avait porté la gauche au pouvoir en 2012. “On ne connait pas encore les candidats pour la droite et la gauche. La situation n’est pas claire. C’est difficile de dire ce qu’il va se passer” , relativise-t-il, arguant que “les gens peuvent être déçus, mais il y a aussi des points positifs que je veux pouvoir expliquer et défendre. Je reste lucide, je suis un éternel insatisfait qui veut des avancées nouvelles” .
Dans un premier temps, sa démarche est “participative” . Son équipe de campagne, qui “regroupe des progressistes de tout bord, des personnes proches d’En Marche“, a lancé une plateforme en ligne pour recueillir, jusqu’au 15 janvier 2017, les propositions des Français d’Amérique du Nord. Le candidat intégrera certaines de ces idées à son projet. “On veut rassembler sur la base de nos valeurs progressistes. Nos propositions seront originales. Elles ne passeront pas inaperçues dans le débat français” , promet-il, évoquant des sujets de société comme la légalisation du cannabis, la PMA et la GPA. “La gauche française est assez défensive et conservatrice sur ces questions-là. Sur les sujets de société, on est plus progressistes et avancés que le PS français. On l’a vu pendant le débat sur le mariage pour tous” .
Candidat pour “apporter de nouvelles perspectives dans le parti socialiste” , il tient à rappeler qu’il n’est “pas un homme politique professionnel” . “C’est important que des citoyens s’engagent. L’engagement doit être sur une courte durée. C’est pour cela que je suis pour la limitation du cumul des mandats, explique-t-il. Ma liberté est totale” .
Lola Lafon pose ses valises (et sa plume) à San Francisco
Lola Lafon est de passage dans la Baie de San Francisco en ce mois de novembre pour promouvoir la version anglaise de son best-seller La Petite Communiste qui ne souriait jamais. L’auteure féministe logera dans l’un des appartements de la Résidence de France, où elle se penchera sur l’écriture de son prochain livre.
Salué par la critique et primé, entre autres, par le Grand Prix de l’héroïne Madame Figaro en 2014, son roman retrace l’histoire de Nadia Comaneci, une gymnaste roumaine élevée sous le régime communiste de Ceausescu. À travers ce personnage, l’écrivaine d’origine franco-russo-polonaise aborde les questions du genre et du féminisme dans l’Europe de la guerre froide.
Lola Lafon sera l’un des invités de l’événement Gender in Translation, le vendredi 4 novembre au San Francisco Art Institute. La sociologue Marie-Hélène Bourcier et l’artiste Brice Dellsperger seront également à ses côtés. Cette soirée est le point d’orgue de l’opération Gender in Translation, consacrée au dialogue franco-américain sur les études du genre, sous l’impulsion du service culturel du consulat de San Francisco.
Le lundi 7 novembre, Lola Lafon fera une lecture publique de son ouvrage à la librairie Green Apple Book on The Park de San Francisco. Conviée par l’Alliance Française de la Silicon Valley, l’écrivaine se rendra à l’École internationale de la Péninsule (ISTP) de Palo Alto, le jeudi 10 novembre.
Après avoir arpenté la baie et pris de la hauteur à la Résidence de France, perchée sur les collines de Twin Peaks, Lola Lafon repartira en France le jeudi 17 novembre.
Marc Aumont, chocolatier de Chamonix à Bryant Park
Marc Aumont et sa petite équipe sont à pied d’oeuvre, en ce lundi soir. Dans un petit atelier entourée de vitres, dans un coin de sa future chocolaterie, trois employés s’affairent pour préparer les produits qui seront vendus aux New-Yorkais, dès vendredi 4 novembre.
Certains d’entre eux (des chocolats brillants et colorés aux allures de billes, des pâtisseries…) trônent déjà dans la vitrine en attendant d’être avalés. “C’est de l’excitation, et en même temps du stress. L’équipe veut trop bien faire. Il faut réussir à contenir tout le monde et les conduire dans la bonne direction” , explique le chocolatier
Cette chocolaterie ne porte pas le nom de Marc Aumont: elle s’appelle Kreuther Handcrafted Chocolate, du nom de Gabriel Kreuther, le chef alsacien derrière Gabriel Kreuther Restaurant. Situés en face de Bryant Park au rez-de-chaussée du Grace Building, les deux établissements sont côte à côte, un peu comme les deux hommes, qui ne se sont pas quittés depuis leur rencontre il y a dix ans dans les cuisines du Modern, le restaurant du MoMA, auquel Gabriel Kreuther a offert une étoile au Michelin.
Quand ce dernier a ouvert Gabriel Kreuther Restaurant, il a fait appel à Marc Aumont pour se charger des pâtisseries. À l’époque, le Tourangeau songeait à rentrer en France pour lancer sa propre affaire, ou “voyager“. Mais il se ravise et se laisse tenter. “Gabriel m’avait dit qu’il y avait l’opportunité d’ouvrir un boutique de retail à côté du restaurant” , explique le chef.
Diriger une chocolaterie, une sorte de retour aux sources pour le Français, qui a fait ses armes dans la chocolaterie de son père, La Gerbe d’Or, à Chamonix. Un établissement qu’il reprend à la mort de celui-ci, quand il n’a que 16 ans et qu’il dirigera pendant plus de dix ans. Le jeune chocolatier part ensuite se former dans une école de pâtisserie à Groisy, puis à la prestigieuse Ecole Nationale Supérieure de la Pâtisserie à Yssingeaux.
Sa venue à New York, sa “maison” , il la doit au chef américain David Bouley qui le recrute en 2000 comme consultant pour sa Bouley Bakery avant de l’embaucher. Il marche dans les pas d’un certain William Yosses, une légende dans le monde de la pâtisserie qui officia comme chef pâtissier à la Maison Blanche jusqu’en 2014. “Je n’aurais jamais pensé venir à New York, lance Marc Aumont. Pour moi, ce n’était absolument pas dans mon plan de carrière” . Après Bouley, il rejoint le restaurant Compass, où il se fait remarquer par la presse pour ses desserts créatifs.
Il le dit: Kreuther Handcrafted Chocolate ne sera pas une pâtisserie. “Je ne voulais pas vendre des gâteaux de mariage. Ça prend trop de temps et d’espace. Et il y a des gens qui le font très bien à New York. Ma cible, c’est la chocolaterie” , clame-t-il. L’espace comptera une quinzaine de places assises. L’atelier de confection, d’où sortiront tous les petits bijoux chocolatés vendus en magasin, sera visible de la 42e rue. Un point auquel l’artisan tient particulièrement. “C’est important que le public voie le travail manuel qu’implique la fabrication de chocolats, surtout quand on se situe en face d’un superbe parc. La chocolaterie, c’est minutieux, répétitif, ennuyeux. Mais ça doit être précis. Il peut y avoir jusqu’à 17 étapes pour fabriquer un chocolat et chacune est importante” .
Isabelle Huppert à l'honneur à l'AFI Fest de Hollywood
Il est considéré comme l’antichambre des Oscars. Organisé par l’American Film Institute, l’AFI Fest se tient au coeur de Hollywood, juste avant la saison des Prix. Du jeudi 10 au jeudi 17 novembre, la 30e édition du festival présentera une sélection du meilleur du septième art. Tous les films montrés sont sortis l’an passé. La particularité du festival : l’accès aux projections est gratuit (tickets disponibles depuis le 1er novembre).
Dévolu au cinéma d’auteur, l’AFI Fest débutera au TCL Chinese Theater, le jeudi 10 novembre, avec la projection de “Rules Don’t Apply”, le premier film de Warren Beatty. “Il offre un casting merveilleux, avec notamment son épouse Annette Bening, à qui nous rendrons hommage au cours du festival” , commente Jacqueline Lyanga, directrice du festival. Il se clôturera avec la projection de “Patriots Day”, de Peter Berg, qui revient sur l’attentat de Boston.
Cette édition mettra également à l’honneur la filmographie d’Isabelle Huppert. “C’est une actrice extraordinaire qui a toujours livré de grandes performances. Nous sommes honorés qu’elle vienne à l’AFI Fest, c’est une première”, se réjouit Jacqueline Lyanga.
Isabelle Huppert est à l’affiche du long-métrage “Elle” de Paul Verhoeven. Elle y interprète le rôle de Michèle, la directrice d’une grande entreprise qui gère tout d’une main de fer. Sa vie bascule lorsqu’elle est agressée par un mystérieux inconnu, qu’elle se met à traquer. La projection du film, le dimanche 13 novembre, sera suivie par un focus sur la carrière de l’actrice. Certains y verront un signe puisque la Française est sélectionnée pour la course aux Oscars 2017.
Des films très attendus comme “La La Land”
Durant huit jours, 117 films venus de 46 pays seront proposés, tels que des oeuvres classiques restaurées ou des films très attendus comme “La La Land” avec Ryan Gosling et Emma Stone; “Jackie” avec Natalie Portman ou le film d’animation franco-belgo-japonais “La tortue rouge” (“The Red Turtle”) écrit et réalisé par Michael Dudok de Wit. L’AFI Fest accueillera également des premières mondiales : “Miss Sloane” et “The Comedian”.
Ce sera aussi l’occasion de découvrir de nouveaux films français, comme “Nocturama” de Bertrand Bonello, “Malgré la nuit” de Philippe Grandrieux, “Divines” de Houda Benyamina et “Gorge Coeur Ventre” de Maud Alpi. “Nous allons aussi présenter le travail d’artistes français qui utilisent les nouvelles technologies, telle que la réalité virtuelle“, souligne Jacqueline Lyanga, citant “Notes sur la Cécité” des producteurs Arnaud Colinart et David Coujard.
Implantation aux US: comment la vidéo peut faire la différence
(Article partenaire) Mettre Hollywood au service de votre implantation aux Etats-Unis… “Sounds crazy?” Ça ne l’est pas. C’est même le métier de Laurent Zeilig et Julien Bourgon, les fondateurs de TDP Films.
“La première erreur de certains clients européens est de penser que tourner aux Etats-Unis c’est forcément très cher, constate Laurent Zeilig. Il n’en est rien: produire un film promotionnel, du “short content”, comme on dit en anglais, c’est par exemple plutôt moins cher qu’en France, en raison des coûts salariaux”. En intégrant toute la chaîne de production, TDP Films permet aussi de maîtriser les coûts, tout en assurant la qualité nécessaire, aussi bien que la créativité qui permettra à la marque de bénéficier du meilleur impact.
La qualité, en matière de vidéo comme dans toute création, suppose le recours à des professionnels expérimentés. C’est pour cela que TDP Films, fondé à Paris, s’est installé à Los Angeles il y a quatre ans. Forts de leur expérience en court et long métrage, les deux fondateurs ont puisé dans leurs relations pour constituer une équipe qui regroupe les meilleurs professionnels de tous les secteurs: la liste des partenaires de TDP est longue, des spécialistes du drone à ceux de la réalité virtuelle, en passant par l’un des rois de la publicité automobile, JB Jay.
A l’heure où la vidéo est omniprésente, on a parfois tendance à penser qu’il suffit d’un iPhone pour faire une vidéo qui deviendra virale. “C’est trompeur: s’il est vrai que les budgets peuvent être raisonnables -on peut désormais avoir des films promotionnels intéressants et professionnels pour moins de 10,000 dollars, ce qui n’était pas envisageable il y a peu- il y a tout de même un minimum d’exigences professionnelles pour ne pas abîmer l’image d’une marque”. Lorsque la marque de jeans Kaporal, basée à Marseille, a voulu “américaniser” son image, elle a fait appel à TDP Films. Résultat, une série de films -de la publicité pour cinéma à la boucle instagram de 15 secondes- avec le danseur américain Lil Buck.
L’organisation de TDP Films, un “noyau dur”, entouré d’un réseau étendu de collaborateurs permet de gérer tout type de budget, “de moins de 10.000 dollars à plus de 400.000!”. Une versatilité qui permet de se concentrer sur l’essentiel: quelle histoire la marque veut-elle raconter? Là encore, souligne Laurent Zeilig, “si le sujet est riche, ou particulièrement visuel, une production très simple peut permettre d’atteindre le résultat souhaité”. C’était le cas pour la marque de lingerie française Chantelle, pour laquelle TDP Films a réalisé un film récemment. “L’idée était toute simple: faire le making-off d’un shooting photo”. Le résultat est glamour à souhait:
Même si le “potentiel de sexyness” n’est pas le même pour tous les produits, “toutes les marques ont une histoire à raconter”. Finalement, une belle définition pour le métier de TDP Films.
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