Accueil Blog Page 876

Comment "déception" est devenu un faux-ami

0

Le mot français DÉCEPTION fait son apparition en anglais en 1420. Dès l’origine, le terme est synonyme en anglais de “tromperie” (du latin deceptio, du verbe decipere).
En français, le sens est différent puisqu’il signifie “le fait d’être déçu / une déconvenue” . On parlera par exemple en anglais de “the art of deception” (= l’art de la fraude) ou encore “he was the victim of a cruel deception” (= victime d’une tromperie cruelle / d’un mensonge)
On soulignera pareillement que le verbe anglais To DECEIVE, qui vient du français ‘DÉCEVOIR’, signifie en anglais ‘tromper’.
Le même mot n’a donc pas le même sens selon qu’il est utilisé en français ou en anglais, ce qui est désigné par les linguistes comme constituant le phénomène des ‘faux-amis’.
Il existe bien d‘autres exemples, comme AFFLUENCE, AGONY, FORMIDABLE, GENIAL, JOLLY, MALICE, NOISE, RELIEF, SENSIBLE, TROUBLE, TRUCULENT, VENUE, etc…
Cela étant, il ne faut pas exagérer le phénomène. Sur les 25.000 mots français ayant intégré la langue anglaise au fil des siècles, seuls 250 d’entre eux environ présentent cette ‘anomalie’. En conséquence, 99 % des mots français ayant intégré l’anglais ont bien le même sens en français et en anglais (ambulance, cousin, fruit, lion, pigeon, table, village…).
Alors pourquoi ces 250 mots en particulier n’ont pas le même sens ? Les Anglais n’ont-ils pas bien compris le sens qu’avaient ces mots français lorsqu’ils les ont empruntés à la langue française ?
En réalité, les différences de sens aujourd’hui entre les deux langues s’expliquent très majoritairement par le fait que la signification de ces mots a changé en français après leur passage dans la langue anglaise. Ainsi, lorsque DÉCEPTION fait son apparition en français à la fin du XIIème siècle, c’est bien en tant que synonyme de tromperie. Ce n’est que durant la seconde moitié du XIXème siècle que le mot prendra en France la tournure de “déconvenue” et de “désillusion”.
Les Anglais ont donc conservé l’acception qu’avaient ces mots initialement en français lorsqu’il ont intégré la langue anglaise au Moyen-Age ou à la Renaissance.  On réalise alors que non seulement les Anglais (et les Américains) parlent français sans le savoir, mais ils parlent un français plus pur et authentique que les Français eux-mêmes…

Où vivre "Election Night" dans la Baie de San Francisco ?

Qui de Hillary Clinton ou de Donald Trump sera élu 45e président des États-Unis ? En attendant de savoir si la soirée du 8 novembre sera bleue (démocrate) ou rouge (républicaine), French Morning vous propose quatre lieux où vibrer au rythme des résultats État par État.
San Francisco
Situé coeur du Mission District, le Roxie Theater ouvre ses portes à l’occasion de cette soirée électorale.  L’événement sera animé par Rose Aguilar, l’animatrice star de la radio locale KALW. La soirée sera ponctuée d’analyses live sur le scrutin et retransmise à la radio. À partir de 7 PM, 3117 16th St, San Francisco. Entrée gratuite. Page Facebook de l’événement
« Après trois débats au vitriol, nous arrivons enfin à la conclusion de cette élection ». L’impatience de voir cette présidentielle américaine toucher à sa fin, se lit dans les premières lignes du post Facebook du Soma Streat Food Park. Sur ce playground urbain (ni plus ni moins qu’un parking) dans le quartier de Soma, au centre de San Francisco, il y aura des bières artisanales et des food trucks pour tous les goûts. Dix grands écrans projetteront les résultats en temps réel tout au long de la journée, avec un happy hour de 4 PM à 7 PM. Puis, « un happy ou awful hour », précisent les organisateurs, à l’annonce du vainqueur. À partir de 12 PM, 428 11th St, San Francisco. Entrée gratuite. Page Facebook de l’événement.
Oakland
Véritable institution de la vie nocturne d’Oakland, The Uptown Nightclub organise sa soirée électorale, avec une pointe de sarcasme comme l’indique la première phrase du déroulé de l’événement : « L’Apocalypse sera télévisée ». Le bar retransmettra différentes chaînes de télévision avec, sur l’écran principal, l’émission de Stephen Colbert, sur CBS. Dans la salle, une carte géante donnera les résultats en temps réel,  État par État. À  partir de 5 PM, 1928 Telegraph Ave, Oakland. Entrée gratuite. Page Facebook de l’événement.
San Jose
À la fois librairie de bande dessinée, galerie et salle de concert, le SLG Art Boutiki & Gallery se mue, le mardi 8 novembre, en QG de campagne. Dans cette salle intimiste située dans le centre de San Jose, capitale de la Silicon Valley, un écran géant sera installé pour « célébrer l’histoire ou l’apocalypse ». Et pour accompagner le même refrain politique, il y aura de la musique live. À  partir de 6 PM (avec happy hour), 44 Race St, San José. Entrée gratuite. Page Facebook de l’événement.

Où vivre Election Night à New York ?

Chez nous, le suspens s’éteint à 20 heures pétantes, mais aux Etats-Unis, il dure toute la soirée. Voici quelques adresses pour vivre Election Night à New York, ce mardi 8 novembre.
Soirée électorale avec Hillary Clinton
Les supporters de Hillary Clinton se donnent rendez-vous au Jacob Javits Convention Center dans l’ouest de Manhattan. La candidate, peut-être la première présidente des Etats-Unis, sera sur place. Le choix de l’endroit est un pied-de-nez à son adversaire qui écrivait dans son livre The Art of the Deal avoir fait du lobbying auprès de la ville de New York pour que le bâtiment porte son nom. De 6pm à 11:30pm au Jacob K. Javits Convention Center. 655 W 34th St
A noter que Donald Trump aussi a annoncé une “victory party” à New York, au Hilton Midtown, mais l’évènement sera sur invitation uniquement.
Election Night avec le Fire Council 
Vous souhaitez faire une bonne action sans vous retrouver au centre de supporters hystériques ? Vous pourrez vous rendre au visionnage apolitique du Fire Concil, une association qui vient en aide aux femmes dans le besoin. Donation suggérée de 5 dollars pour soutenir l’association. De 6:00pm à 9:pm au YWCA-NYC Family Resource Center. 500 West 56th Street
Soutien post-election avec Rory Scholl
Le café de Queens Q.E.D. (habituellement dédié aux comédiens) propose une soirée électorale avec un repas préparé par Andrew & Frank. Les organisateurs assureront une ambiance comique avec des blagues, des prix et un soutien psychologique. La soirée sera animée par Rory Scholl. 12$. De 7:00pm à 11:00 pm au Q.E.D. – A Place to Show & Tell 27-16 23rd
Election night avec des acteurs du Fundamental Theater Project
À Brooklyn, l’organisme artistique Fundamental Theater Project organise sa propre Election night avec résultats, musique et humour, poésie, beaucoup d’alcool et un open mic. Seront présents : Sam Underwood, acteur de “Dexter” , et Valorie Curry qui a joué dans “Twilight” . La soirée coûte 10$ avec une conso offerte. De 8:00pm à 11:30 pm au 338 Moffat Street, Unit J Brooklyn
Election Night sous le signe de l’unité nationale
Après 18 mois de coups bas, c’est l’heure de tout pardonner. Voilà le mot d’ordre de la soirée organisée par l’auteur américain David Shapiro. Pour coller à ce concept, ceux qui insulteront une autre personne pour ses opinions politiques devront lui offrir un verre, ou risquer d’être viré de la soirée. Des jeux à boire, des cocktails et de plats sur le thème de l’élection sont aussi prévus. Pour suivre les résultats, les organisateurs promettent d’alterner entre CNN et Fox News afin d’équilibrer les sources. De 7:00pm à 12:00 am le lendemain à The Hill 416 3rd Avenue
Soirée électorale comique avec le Cereal Killer Comedy
Férus d’humour, cette soirée est faite pour vous. Comme chaque mois, la Cereal Killer Comedy Night se tiendra au Lantern Comedy Club de Bleecker Street, mais cette fois-ci, elle tombe pendant Election Night. Le show est gratuit et les margaritas ne sont qu’à 5$. Vous y retrouverez plusieurs humoristes. Parce qu’il vaut mieux rire de tout ça. De 8:00pm à 11:30 pm à The Lantern Comedy 167 Bleecker St

Où suivre "Election Night" au Texas ?

La course à la Maison Blanche touche à sa fin. Si vous voulez suivre la dernière ligne droite en direct avec les locaux, voici un récapitulatif des différentes « watch parties » qui auront lieu le 8 novembre au soir dans les grandes villes du Texas.
Austin
Le parti démocrate du Travis County tiendra sa soirée officielle au Driskill (604 Brazos St, Austin, TX 78701)  à partir de 7pm. Les soutiens d’Hillary ont privatisé un étage entier avec bar et buffet. Infos à [email protected] et détails ici.
Les Démocrates du sud-ouest du comté (les Circle C Area Democrats), quant à eux, se réuniront dans leur « fief » de la Santa Rita Tex-Mex Cantina (5900 W Slaughter Ln) entre 7pm et 10pm.
En ce qui concerne le parti républicain, la soirée officielle aura lieu au Big Daddy’s Burgers and Bar, (183 et Burnet Rd) entre 6pm et 11pm. Détails ici
La radio KUT organise une soirée dans ses locaux en partenariat avec Austin Monitor et Glasshouse Policy. Au programme : analyse des résultats avec les journalistes autour d’un buffet. Détails et inscriptions ici
Si vous êtes plus intéressé par un environnement business, The Austin Young Chamber of Commerce organise une réception au Capital Factory (701 Brazos St). Boissons et buffet offerts. Détails ici
Les partisans de la légalisation du cannabis de Green Well tiendront une soirée “verte” spéciale au Belmont (305 W 6th Street) à partir de 6pm. Une tenue « business casual » est suggérée. Ils porteront un œil attentif aux résultats des votes sur la légalisation du cannabis dans les différents Etats concernés. Détails ici
L’organisation Human Sciences célèbrera la fin de la « pire campagne électorale » de l’histoire récente à l’Austin Motion Media Arts Center (2200 Tillery St) à partir de 7 pm. Le fait que la soirée soit sponsorisée par Austin Beerworks devrait les aider à oublier… Détails ici
Enfin, pour ceux qui souhaitent surtout trinquer à la fin de la campagne, quel que soit le résultat, une soirée « Thank God It’s Over » est organisée au Youvolution (710 West 35th street) à partir de 5pm.  Donation libre à l’entrée pour goûter aux cocktails prévus pour la soirée comme le “pussy grabber” , le “nasty woman” ou le “bad hombre” . Détails ici. Et pour les plus pessimistes, une soirée « End of The World » aura lieu au Star Bar (600 W 6th St). Le slogan: « Peu importe qui gagne, on perd tous alors buvons ! » Détails ici
DERNIÈRE MINUTE : Le bistro français Justine’s Brasserie (4710 E 5th St,) organise également une soirée pour suivre l’élection dans une ambiance festive. Les chicken wings sont offerts par la maison. De 7:30pm à 2am. Détails ici
Dallas
Les Démocrates de Dallas semblent plutôt confiants et pensent déjà à célébrer la victoire autour des élus locaux, candidats et volontaires au Hyatt Regency (300 Reunion Blvd) à partir de 7pm. Buffet gratuit et bar à disposition. Détails ici
La soirée des Républicains se tiendra, elle, dans le Grand Ball Room de l’hôtel Westin Park Central (12720 Merit Dr.) à partir de 6:30pm.
Le site web d’information locale Central Track organise une soirée au Club Dada présentée par Jake Kemp et TC Fleming du podcast satirico-sportif It’s Just Banter’s. Au programme un concert du groupe Buffalo Black, un DJ set de Ursa Minor, et des cocktails aux noms liés à la politique et à base de Deep Eddy Vodka pour juste $3. L’entrée est gratuite si vous arborez le sticker “I Voted” ($3 pour les autres). Détails ici.
Chez les étudiants, le BDE de l’université du Texas à Dallas organise une soirée “tous parti confondus” autour de tout ce qui fait le succès d’une soirée étudiante (bar, buffet, photomaton, déguisements…) Ambiance garantie ! Détails ici
La communauté LGBT aura aussi sa soirée à la Pour House (1300 W Davis St,). Entrée gratuite et happy hour toute la soirée sur les burgers et les vins. Détails ici
Par ailleurs, $5 c’est le prix d’entrée aux séances spéciales élection organisées aux cinémas Alamo Drafthouse de Cedars et Richardson. Infos et billets ici. Une autre soirée se tiendra au Turkish Cafe & Lounge (8412 Preston Road #450 à Plano)
Houston
Les Démocrates du Harris County se réuniront au Neon Boots Dancehall (11410 Hempstead Hwy) alors que les Houston Stonewall Young Democrats  (jeunes démocrates défenseurs des droits de la communauté LGBT) organisent une soirée élection à Axelrad (1517 Alabama St,) à partir de 7pm. Détails ici
Les associations Young African Professionals, Houston Area Urban League Young Professionals, et Houston Black American Democrats se réunissent pour organiser une soirée apolitique. Une boisson vous sera offerte si vous avez votre sticker « I voted ». Détails ici
Plusieurs soirées sont aussi prévues dans des bars de la ville : à Batanga (908 Congress Ave), détails ici, au Lincoln Bar (5110 Washington Ave), détails ici et à Diallo’s (3338 Dixie Drive) détails ici.
San Antonio
Les supporters d’Hillary Clinton se retrouveront dans leur siège de campagne (1800 W Commerce St) pour suivre « l’Histoire en marche ». Détails ici.
Les Républicains du Bexar County ont prévu la même chose (909 NE Loop 410 Access Rd).

Les expatriés et l’Obamacare

0

(Article Partenaire) Éviter les pénalités en souscrivant à un plan santé conforme à la réglementation américaine.

La période de souscription à l’Obamacare a débuté le 1er Novembre. Si vous n’avez pas d’assurance santé, vous avez jusqu’au 31 janvier 2017 pour y souscrire. Pour savoir si vous êtes concernés et vous aider à comprendre un système de plus en plus complexe, voici quelques clefs.

  1. L’Affordable Care Act (ACA), qu’est-ce-que c’est ?

C’est le nom officiel de la loi sur la santé américaine.

Le Patient Protection and Affordable Care Act, communément appelé Obamacare ou ACA, prévoit la réforme du système santé américain. L’objectif de la loi est de rendre universel l’accès aux soins de santé et ainsi augmenter le nombre des personnes bénéficiant d’une assurance santé aux Etats-Unis.

Son but : permettre à toutes les personnes résidant aux États- Unis d’avoir une assurance santé. Les garanties minimums obligatoires (MEC) sont plus importantes que celles de la sécurité sociale française.

Pour ne pas payer de pénalités fiscales, les résidents permanents aux États-Unis doivent souscrire à un contrat dit Obamacare.

2. Les expats sont-ils concernés ?

Oui ! La loi s’applique à toutes les personnes qui résident sur le territoire américain pendant plus de 11 mois. Seuls sont exonérés les titulaires de visas J, F, M et Q (principalement étudiants et stagiaires).

Pour tous expatriés résidant aux États-Unis, il est important d’être assuré. Les dettes de santé sont de loin la première cause de banqueroutes personnelles aux Etats-Unis. Les coûts de santé y sont très élevés, de 7 à 10 fois plus qu’en France.

3. Quelles sanctions si je ne suis pas assuré ?

Pour 2016 l’amende est désormais de 2,5% du revenu brut imposable, avec un minimum de 695 $ pour un adulte et 347.50 $ par enfant (limité à 2,085 $ par famille).

Pour 2017 et les années futures, l’amende s’indexera en fonction de l’augmentation du coût de la santé.

Afin d’éviter de payer les pénalités, il est recommandé d’opter pour une couverture de santé ayant les garanties minimums obligatoires (MEC) avec un plan WellAway tel que La Vie à l’Etranger (en complément de la CFE) ou New American.

4. Pourquoi un plan conforme à “Obamacare” ?

L’obligation de souscrire à une assurance santé prévue par la loi impose une “couverture minimum essentielle » avec des garanties obligatoires. Pour l’ensemble de ces garanties, aucun plafond de remboursement ne peut être fixé.

La majorité des assurances pour expatriés ne sont pas considérées comme “ACA compliant” et ne permettent donc pas d’échapper à l’amende.

5. CFE : Bénéficier de la Sécurité sociale française tout en vivant aux Etats -Unis

Créée spécialement pour les Français vivant à l’étranger, la CFE est régie par le Code de la Sécurité sociale. Elle permet aux expatriés où qu’ils soient dans le monde d’avoir la même sécurité sociale qu’en France à des tarifs compétitifs.

En complément de Wellaway, la CFE permet d’avoir une bonne couverture notamment lors des séjours en France.
L’assuré bénéficie des mêmes prestations qu’au régime général pour lui-même et ses ayants droit. La CFE offre une protection sociale sur mesure : maladie-maternité, accidents du travail et vieillesse (retraite). Elle permet de conserver un lien avec le système français et assure la continuité avec le régime général au retour et pendant les séjours temporaires en France. Pour l’assurance maladie (en complément du produit Wellaway) : le retour en France, se fait donc sans rupture de droit et sans délai de carence (y compris en cas d’absence de reprise d’activité contrairement aux assurances privées). L’assuré peut ainsi se réinscrire auprès de la Sécurité sociale en France dès son retour. Plus d’information ici.

 

6.  Le plan WellAway + CFE

WellAway Limited est une compagnie spécialisée dans l’assurance santé pour tous profils d’expatriés.

WellAway propose la seule couverture santé pour expatriés conforme à l’Obamacare (ACA Compliant) aux États-Unis avec une offre exclusive pour les expatriés français en partenariat avec la CFE.

Le programme WellAway + La CFE, « La Vie à l’Étranger » a été spécialement conçu pour répondre aux besoins des expatriés français et s’adapter à leur mode de vie.

Pourquoi choisir WellAway comme complémentaire ?

  • Spécialiste de l’assurance santé internationale et conforme à l’Obamacare (ACA) aux Etats-Unis,
  • Couverture mondiale avec assistance et rapatriement.
  • Partenaire de la CFE, la Sécurité sociale des expatriés français afin d’optimiser vos remboursements
  • Tiers payant aux US, pas d’avance de frais médicaux.
  • Service clientèle haut de gamme avec des conseillers francophones disponibles 24h/24, 7j/7. WellAway garantit à chaque membre un accès aux services de santé et de bien-être à la fois dans son pays d’expatriation mais aussi en France. Chaque membre se voit assigné un conseiller ConciergeCare afin de l’aider à comprendre les complexités du système de santé américain ou celui du pays dans lequel il réside
  • Un réseau de prestataires sur l’ensemble des États-Unis : plus de 650,000 professionnels de santé, incluant plus de 41 000 médecins parlant français.
  • Un espace personnel pour chaque membre : chaque membre a accès à son portail personnel où il peut retrouver ses informations de santé, mettre à jour ses informations personnelles.
  • L’Option Voyage pour les soins médicaux : attribution d’une indemnité fixe pour vous permettre, si nécessaire, de revenir en France pour vous faire soigner.

Pour en savoir plus sur la Vie à l’Étranger, la complémentaire WellAway + La CFE.

Pour plus d’informations ou pour un devis gratuit, vous pouvez contacter WellAway au +1-441-296-0651 ou par mail à [email protected].

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Première édition de "Start-ups to VCs" à San Francisco

C’est une opportunité à ne pas manquer pour toutes les start-ups en phase de levée de fonds et visant un développement aux Etats-Unis. Le 16 novembre, FrenchFounders organise sa première rencontre “Startups to VCs” à San Francisco avec dix start-ups prometteuses et plus de vingt investisseurs (VCs) américains et français.
L’objectif est de permettre à ces jeunes pousses en plein développement – tous secteurs confondus – de s’engager sur le marché américain et de multiplier les opportunités de rencontre avec les acteurs locaux.
Deux intervenants de qualité, Jason M. Lemkin et Anne Bezancon viendront raconter aux participants leur expérience de la levée de fonds, donner des conseils et mettre en garde les jeunes pousses des erreurs à éviter.
Jason M. Lemkin est surnommé le “Parrain” du Saas, il est à la tête de Storm Ventures qui s’intéresse principalement aux start-ups à la recherche de premiers investisseurs. Il est également à la tête de SaaStr, un fonds qu’il a créé et pour lequel il vient de lever 70 millions de dollars en trois mois, cette fois destiné aux start-ups à un stade avancé. En 2011, Jason M. Lemkin avait vendu sa société EchoSigns à Adobe pour 400 millions de dollars. Anne Bezancon est la présidente de Placecast. Cette Française a monté 5 start-ups aux Etats-Unis en 25 ans.
Les dix start-ups qui participeront à la soirée ont été sélectionnées sur la base de certaines conditions: être en phase de levée de fonds, la start-ups doit être implantée aux Etats-Unis ou prévoit de l’être après le fundraising, un des co-fondateurs doit être francophone…

L’évènement est ouvert aux membres de FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.  

Des vers bretons au service de l'US Navy

Franck Zal n’a pas vraiment le look du jeune geek lançant sa start-up. Et pourtant, du haut de ses 50 ans, ce docteur en biologie marine est aussi le fondateur d’une des start-ups françaises les plus innovantes dans le domaine biotech et santé. Il y a 15 ans, il découvrait un substitut sanguin universel. Une trouvaille qui pourrait sauver des millions de vies à travers le monde.
Tout est parti d’un simple ver marin, Arenicola marina. Ne pas se fier à son nom latin, on le connaît en fait tous : c’est lui qui laisse de drôles de serpentins dans le sable à marée basse.
Alors qu’il étudie la respiration du ver sur les côtes du Finistère, Franck Zal fait une découverte capitale : “Je me suis rendu compte que son hémoglobine est très proche de l’hémoglobine humaine, en beaucoup plus efficace avec une capacité à délivrer de l’oxygène 50 fois plus importante que l’hémoglobine humaine. Et surtout, cette hémoglobine peut convenir à tous les groupes sanguins” ,  explique-t-il. Tel un savant fou, il commence alors les expériences sur de petits animaux : “On les a vidés de leur sang et on les a transfusés avec notre transporteur d’oxygène. Ils ont survécu !
C’est le début d’une belle histoire pour Franck Zal. Il quitte le CNRS et créé à Morlaix sa propre boîte, Hemarina, avec des investisseurs privés, puis multiplie les levées de fonds grâce à des résultats de recherche toujours très encourageants.
Une des applications principales du produit est une solution pour conserver les greffons baptisée Hemo2life. “En attendant une greffe, pendant le transport par exemple, on va placer l’organe dans notre solution pour mieux l’oxygéner, poursuit Franck Zal. On va ainsi pouvoir allonger le temps de conservation et améliorer la qualité des greffons à transplanter” . Quand on sait que 20% des greffes échouent à cause d’une mauvaise conservation du greffon, cette découverte est révolutionnaire. Les essais cliniques sur des transplantés ont commencé et les résultats sont prometteurs. La solution d’Hemarina devrait être commercialisée en 2018.
Deux autres applications ont été imaginées et développées par Hemarina. D’abord, les pansements thérapeutiques permettant de cicatriser les plaies grâce à l’intégration de l’hémoglobine du ver. Ensuite, l’hémoglobine en poudre qui peut être reconditionnée sous forme liquide pour traiter certaines pathologies de type anémique ou encore des pathologies liées à des problèmes de circulation sanguine.
Pourtant, le chercheur refuse de parler de sang de substitution. “Ce n’est pas un sang artificiel, je n’aime pas ce terme, précise le docteur Zal, car dans le sang il y a aussi des globules rouges, des globules blancs, des plaquettes, des hormones…. Je préfère parler de transporteur d’oxygène thérapeutique. Notre sang est donc plutôt un produit d’urgence”.
Une start-up française qui séduit les Etats-Unis
Un produit qui a tapé dans l’œil de l’US Navy. L’armée américaine a entendu parler de la découverte bretonne et a proposé à Hemarina une collaboration. Depuis deux ans, les militaires essaient ainsi de développer un produit capable d’oxygéner le cerveau quand celui-ci a été soumis à un traumatisme causé par des explosions.
Pour faciliter cette collaboration avec la Navy, Franck Zal a ouvert un bureau à Boston, la place incontournable pour toute start-up spécialisée dans le domaine médical. Aujourd’hui, Hemarina rêve d’un vrai ancrage aux Etats-Unis : “Nous ambitionnons d’être plus présents pour étendre notre marché, et d’être crédibles auprès de nos clients” , explique le patron.
C’est dans ce but que la société de Morlaix a participé fin octobre au MedStartup, créé par Ubifrance en association avec la fondation Galien et le consulat général de France à New York. Objectif pour la jeune pousse: se créer un réseau américain et de rencontrer de possibles partenaires et investisseurs. “Ce programme a été très bénéfique, reconnaît Franck Zal. Il nous a offert beaucoup de visibilité et il a validé nos technologies puisque nous avons reçu le prix Galien MedStartup “. Résultat immédiat : Hemarina cherche à recruter aux Etats-Unis pour faciliter de futures relations commerciales.
Pour la matière première, en revanche, il faudra toujours compter sur le ver breton. En effet, Arenicola marina se trouve uniquement sur les plages d’Europe, et seulement entre la Mer du Nord et Biarritz. Ses cousins d’Amérique ou d’Asie n’ont pas du tout les mêmes vertus et pourraient même provoquer des réactions immunitaires. Pour satisfaire ses besoins industriels, Hemarina a installé à Noirmoutier une ferme aquacole. Un bassin géant de 2000 m2 avec une eau à la température comprise entre 13 et 17 degrés. Si, à terme, la start-up bretonne devait produire aux Etats-Unis, il faudrait donc importer des embryons bretons.

Aurélien Bory, le réinventeur de la danse à Brooklyn

Après “Sans objet” et “Les sept planches de la ruse”, le chorégraphe français Aurélien Bory revient à la Brooklyn Academy Muesum (BAM) du 9 au 13 novembre pour la première US de son spectacle “Plexus” mettant en scène la danseuse japonaise Kaori Ito.
Il s’agit “d’un évènement très particulier” pour Aurélien Bory. “J’adore ce théâtre, j’adore être à Brooklyn, c’est un rendez-vous important pour moi. Ce sera la troisième fois qu’un de mes spectacles y est produit et le plus amusant, c’est que cela se passe à chaque fois en période électorale” , plaisante-t-il.
Le concept de “Plexus” en surprendra plus d’un, mais pas ceux qui connaissent le “théâtre physique” d’Aurélien Bory. Kaori Ito évolue sur une scène traversée par plus de 5.000 fils de nylon noir, avec lesquels elle joue et danse. “Comme elle vient du Japon, j’ai cherché à utiliser ce pays pour l’ambiance et le paysage. Je me suis appuyé sur le livre Éloge de l’Ombre de Jun’ichirō Tanizaki qui résume l’esprit japonais, explique-t-il. Au début, j’ai réalisé une marionnette de Kaori car au Japon, cet art est très important. Au final, j’ai enlevé la marionnette pour ne garder que les fils” .
La danseuse japonaise a quitté le Japon il y a longtemps et “les fils suggèrent cette idée de lien avec sa terre natale”. Dans cette forêt de fils tendus, dans laquelle l’artiste flotte, la scène devient “un espace métaphysique (…) qui n’obéit plus ou différemment aux lois physiques, on offre donc un nouveau regard sur la danse, une danse impossible sans cet espace” , développe le Français.
Pour préparer la chorégraphie, Aurélien Bory a demandé à sa collaboratrice de réaliser des mouvements différents comme pencher son corps, grimper aux cordes… “Je lui ai donné plusieurs exercices à pratiquer et elle me disait que c’était comme si elle avait toujours dansé dans ces conditions, explique-t-il. On a donc déterminé la chorégraphie ensemble, le spectacle part du corps de Kaori Ito pour finir dans l’espace, comme si l’espace entier devenait son corps” .
 

À Harvard, une jeune Française surdouée rêve de basket

Il y a quelques jours encore, elle regardait le match d’ouverture de la saison de NBA dans le foyer de son université. Les Knicks de New York s’effondraient face aux Cavaliers de Cleveland, devant les yeux ébahis de Maria Guramare, une jeune Française de 15 ans.
Dans quelques jours, elle sera à son tour sur le terrain avec le maillot de Harvard sur le dos. Le son du ballon qui rebondit, le grincement des baskets sur le parquet et l’animation au micro du speaker, la jeune fille y pense tous les jours. “Ça ne m’inquiète pas mais je sais que le niveau est très élevé” .
Maria Guramare a obtenu son bac S avec mention très bien en juillet dernier et il y a deux mois, elle intégrait la prestigieuse université Harvard. Pas seulement pour ses qualités de basketteuse du haut de son 1.88m, mais aussi pour son QI de 151 (la moyenne est entre 90 et 120). “Une expérience inimaginable” pour la jeune fille originaire de Bédarrides dans le Vaucluse. “C’est comme dans un film, le campus, les profs… tout le monde est très ouvert, très accueillant” .
Cette aventure incroyable a débuté il y a moins d’un an, en décembre, quand elle est contactée sur twitter par un ‘scout’ (un observateur sportif), qui lui parle de Harvard et de la possibilité d’intégrer l’équipe féminine universitaire. “J’ai pensé que c’était une chance qu’il pense à moi, mais sur le coup, j’imaginais tenter ma chance dans quelques années. Finalement, c’est le coach de Harvard en personne qui m’a envoyé un message pour me dire qu’il aimerait travailler avec moi cette saison! raconte la basketteuse avec toujours le même enthousiasme dans la voix. Pour ça il fallait aussi que mon niveau scolaire soit très bon. J’ai passé des tests et j’ai été acceptée!” . Une prouesse quand on sait que seulement 5% des dossiers sont retenus.
Il faut dire que la jeune fille est une élève hors norme. “A mon arrivée en CP, on m’a fait sauter des classes” , se souvient la jeune fille. Pas facile tous les jours de se faire des copines quand on a 8 ans et que le reste de la classe en a 11. “C’est surtout en arrivant au collège, à Avignon, que j’ai senti le décalage dans les centres d’intérêt et l’expérience entre mes camarades et moi. Mais au cours des années, j’ai appris à grandir avec eux, que ce soit en cours ou au basket” . D’ailleurs, elle avoue apprécier d’être considérée comme plus âgée.
Aujourd’hui, Maria Guramare savoure chaque instant de sa nouvelle vie. Le campus vert immense, sa colocataire américaine et les cours: “J’ai choisi maths, sciences de la vie, rédaction et un séminaire sur Nietzsche” . L’adolescente confie que la Provence lui manque beaucoup – et ses parents aussi bien sûr – mais “je suis partie vite en internat à l’INSEP alors j’ai l’habitude d’habiter seule. Cette fois-ci, il n’y a pas de week-ends ou de vacances à la maison” .
Et puis, il y a les entraînements intensifs. “Le niveau est très élevé. Mes coéquipières ont entre 2 et 6 ans de plus que moi. La préparation n’est pas la même qu’en France” , raconte celle qui occupait le poste d’intérieur au sein de l’équipe de France des moins de 16 ans la saison dernière.
Son avenir, Maria Guramare ne sait pas comment l’imaginer. Star de la NBA féminine ou chercheuse en biologie ? “Le basket me procure des sensations que je ne trouve nulle part ailleurs mais j’aime aussi beaucoup les sciences, pour le moment je vais tout faire pour concilier les deux“, affirme-t-elle avec une maturité difficile à concevoir chez une adolescente de son âge.
Dans quelques jours, les parents de Maria Guramare viendront lui rendre visite à Boston. « On est venu l’installer cet été et on a tellement hâte de la voir, raconte son père, ancien professionnel de rugby originaire de Roumanie. On est très fier d’elle mais elle nous manque beaucoup. C’est notre fille unique et elle n’a que 15 ans! ” Et puis, pas question pour eux de rater le premier match de championnat de leur fille. Le 12 novembre, Harvard affrontera les joueuses de l’université du Minnesota.
 

Un networking sur la création d'entreprise en Californie au Petit Paris

“Créez, développez et vendez votre compagnie en Californie” . Tel est le thème du prochain Link UP Networking organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles, lundi 14 novembre au Petit Paris (Downtown).
Participeront à ce rendez-vous quatre experts spécialisés dans l’aide aux entreprises franco-américaines: Roman LeFranc, le directeur général de Diamond Capital Advisors; Armelle Levy, présidente d’ABS Technology Solutions; Samuel Loy, le directeur général de la FACC de Los Angeles; et Aspet Hovanessian, le vice président de Bank of the West.
12 dollars pour les membres de la FACC, 25 dollars pour les non-membres.

"L'auto-destruction" de François Hollande vue par la presse US

Un nouveau scandale plonge François Hollande dans la tourmente. Sa cote de popularité, déjà historiquement basse, a fait une chute vertigineuse depuis les dernières révélations du livre Un président ne devrait pas dire ça, un recueil de confessions sur des sujets sensibles et confidentiels faites par le président français à deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Des confessions commentées par la presse américaine.
« Mon Dieu, la cote de popularité de François Hollande n’est plus que de 4% », titre le Foreign Policy Blog, qui semble s’amuser des déboires de l’actuel locataire de l’Elysée. Pour la journaliste Emily Tamkin, François Hollande est en grande partie responsable de la situation délicate dans laquelle il se trouve. “Imaginez que vous commettez une erreur qui se retourne contre vous-même. Maintenant, imaginez que vous répétez la même erreur à 60 reprises (le nombre de fois où il s’est entretenu avec les deux journalistes, ndr). Vous êtes François Hollande!” Ce dernier a bien choisi son moment pour faire plonger sa cote de popularité, ironise Emily Tamkin. “Vous imaginez comme ce serait malheureux s’il s’apprêtait à entre en lice pour une élection présidentielle qu’il n’a aucune chance de remporter, avec les défis énormes qui se posent actuellement, comme le terrorisme, l’islamophobie et la montée de l’extrême-droite?”, s’interroge la journaliste, taquine.
Le New York Times n’est pas plus tendre envers l’actuel chef de l’Etat, qu’il range dans la catégorie des hommes politiques français qui “semblent encore en vie politiquement alors qu’ils sont morts” . Retiré dans son palais présidentiel, François Hollande ne parvient à faire parler de lui que lorsqu’il est à l’origine d’un nouveau scandale, selon le journaliste Adam Nossiter.
Mais le Times ne partage pas l’incompréhension des Français. Pour le célèbre quotidien, ce n’est qu’un scandale parmi les nombreux autres qui ont ponctué le mandat de François Hollande. “La mort politique du président avait de toute façon été déjà déclarée à plusieurs reprises”, rappelle le journal avec résignation. La différence cette fois-ci: ce scandale peut ébranler la légendaire ténacité de François Hollande. Car le voilà désormais isolé au sein même du Parti socialiste. Son prédécesseur socialiste François Mitterrand qui, lui, honorait son devoir de réserve, n’aurait jamais commis ces grossières erreurs. Mais la proximité de François Hollande avec les journalistes est connue depuis longtemps, note Adam Nossiter. Qui observe que “la personnalité publique de François Hollande, insipide et monotone, ne laisse en rien deviner l’homme politique sournois et rusé que ce livre révèle” .
Hollande et Trump, même combat
Il y a enfin ceux qui voient un parallèle entre le comportement de François Hollande et celui de…Donald Trump. C’est le cas de Robert Zaretsky, professeur d’histoire à l’Université de Houston et auteur de nombreux articles sur le site politique Realclearworld. Selon lui, le scandale illustre le déclin d’une certaine idée de la présidence française et met surtout en évidence la transformation de la politique en France et aux États-Unis.
Pour l’auteur, le comportement aberrant de François Hollande suggère que lui et Donald Trump partagent le même point de vue sur la nature de la fonction présidentielle. “Aux Etats-Unis, les possibles conséquences des discours de Trump sur l’attitude du public à l’égard de la fonction présidentielle ont suscité de vives inquiétudes. Il en va de même pour François Hollande en France.”
Mais ce qui menace de dégrader la présidence, souligne Robert Zaretsky, ce n’est pas seulement le langage de François Hollande, mais son incapacité à distinguer le privé du public, sa personnalité privée de sa personnalité présidentielle. “Donald Trump semble passer beaucoup plus de temps à papoter avec des journalistes qu’à réfléchir à des questions de politique internationale ou qu’à consulter des experts. Et les Français sont choqués de prendre conscience que leur vie politique n’est pas exempte de la politique-spectacle à la Donald Trump” .
 
 

The Broken Kilometer, un trésor de "Land Art" à SoHo

Au détour d’une balade dans SoHo, arrêtez-vous quelques instants au 393 West Broadway. Vous y trouverez une œuvre permanente de Walter De Maria, l’un des artistes pionniers du Land Art Américain. Avec le soutien de la Dia Foundation, il crée The Broken Kilometer en 1979, faisant écho au Vertical Earth Kilometer installé deux ans auparavant à Kassel en Allemagne.

Le Land Art fait partie de ces mouvements artistiques de la fin des années 1960 qui marquent le passage de l’art moderne à l’art contemporain, au côté de l’Art Conceptuel, du Minimalisme ou du Pop Art. Dans les grandes lignes, c’est le moment où “l’art pour l’art” laisse la place à l’art dans sa relation à la société. Walter De Maria, Michael Heizer, Robert Smithson, Richard Long, parmi bien d’autres, ont milité pour un autre rapport aux œuvres. Ils les ont fait sortir des musées pour les confronter aux environnements naturels et urbains.

Alors qu’à Kassel, la barre de laiton d’un kilomètre pesant presque 19 tonnes est enfouie à la verticale dans le sol, ne laissant apparaître qu’un petit cercle de 5 cm de diamètre à la surface, elle est découpée en 500 morceaux de 2 mètres de long posés à même le sol dans la “warehouse” de SoHo, quartier où l’artiste avait élu domicile. Ainsi, le même objet selon son installation, son environnement, son éclairage semble totalement différent au spectateur. Transformer notre perception est justement le principal objectif du Land Art et du Minimalisme.

Surtout, ne sortez pas de cet espace sans prendre le temps de discuter avec sa gardienne Patti Dilworth. Elle vous expliquera de quelle manière chacune des 500 barres de laiton massif est soulevée et polie tous les deux ans. Elle évoquera la transformation de l’œuvre selon la lumière ou les visites discrètes de l’artiste avec ses amis et membres de sa famille quand il était encore en vie – il est décédé en 2013. Mais surtout, elle vous transmettra sa passion pour l’oeuvre.