Il y a quelques jours encore, elle regardait le match d’ouverture de la saison de NBA dans le foyer de son université. Les Knicks de New York s’effondraient face aux Cavaliers de Cleveland, devant les yeux ébahis de Maria Guramare, une jeune Française de 15 ans.
Dans quelques jours, elle sera à son tour sur le terrain avec le maillot de Harvard sur le dos. Le son du ballon qui rebondit, le grincement des baskets sur le parquet et l’animation au micro du speaker, la jeune fille y pense tous les jours. “Ça ne m’inquiète pas mais je sais que le niveau est très élevé” .
Maria Guramare a obtenu son bac S avec mention très bien en juillet dernier et il y a deux mois, elle intégrait la prestigieuse université Harvard. Pas seulement pour ses qualités de basketteuse du haut de son 1.88m, mais aussi pour son QI de 151 (la moyenne est entre 90 et 120). “Une expérience inimaginable” pour la jeune fille originaire de Bédarrides dans le Vaucluse. “C’est comme dans un film, le campus, les profs… tout le monde est très ouvert, très accueillant” .
Cette aventure incroyable a débuté il y a moins d’un an, en décembre, quand elle est contactée sur twitter par un ‘scout’ (un observateur sportif), qui lui parle de Harvard et de la possibilité d’intégrer l’équipe féminine universitaire. “J’ai pensé que c’était une chance qu’il pense à moi, mais sur le coup, j’imaginais tenter ma chance dans quelques années. Finalement, c’est le coach de Harvard en personne qui m’a envoyé un message pour me dire qu’il aimerait travailler avec moi cette saison! raconte la basketteuse avec toujours le même enthousiasme dans la voix. Pour ça il fallait aussi que mon niveau scolaire soit très bon. J’ai passé des tests et j’ai été acceptée!” . Une prouesse quand on sait que seulement 5% des dossiers sont retenus.
Il faut dire que la jeune fille est une élève hors norme. “A mon arrivée en CP, on m’a fait sauter des classes” , se souvient la jeune fille. Pas facile tous les jours de se faire des copines quand on a 8 ans et que le reste de la classe en a 11. “C’est surtout en arrivant au collège, à Avignon, que j’ai senti le décalage dans les centres d’intérêt et l’expérience entre mes camarades et moi. Mais au cours des années, j’ai appris à grandir avec eux, que ce soit en cours ou au basket” . D’ailleurs, elle avoue apprécier d’être considérée comme plus âgée.
Aujourd’hui, Maria Guramare savoure chaque instant de sa nouvelle vie. Le campus vert immense, sa colocataire américaine et les cours: “J’ai choisi maths, sciences de la vie, rédaction et un séminaire sur Nietzsche” . L’adolescente confie que la Provence lui manque beaucoup – et ses parents aussi bien sûr – mais “je suis partie vite en internat à l’INSEP alors j’ai l’habitude d’habiter seule. Cette fois-ci, il n’y a pas de week-ends ou de vacances à la maison” .
Et puis, il y a les entraînements intensifs. “Le niveau est très élevé. Mes coéquipières ont entre 2 et 6 ans de plus que moi. La préparation n’est pas la même qu’en France” , raconte celle qui occupait le poste d’intérieur au sein de l’équipe de France des moins de 16 ans la saison dernière.
Son avenir, Maria Guramare ne sait pas comment l’imaginer. Star de la NBA féminine ou chercheuse en biologie ? “Le basket me procure des sensations que je ne trouve nulle part ailleurs mais j’aime aussi beaucoup les sciences, pour le moment je vais tout faire pour concilier les deux“, affirme-t-elle avec une maturité difficile à concevoir chez une adolescente de son âge.
Dans quelques jours, les parents de Maria Guramare viendront lui rendre visite à Boston. « On est venu l’installer cet été et on a tellement hâte de la voir, raconte son père, ancien professionnel de rugby originaire de Roumanie. On est très fier d’elle mais elle nous manque beaucoup. C’est notre fille unique et elle n’a que 15 ans! ” Et puis, pas question pour eux de rater le premier match de championnat de leur fille. Le 12 novembre, Harvard affrontera les joueuses de l’université du Minnesota.
À Harvard, une jeune Française surdouée rêve de basket
Un networking sur la création d'entreprise en Californie au Petit Paris
“Créez, développez et vendez votre compagnie en Californie” . Tel est le thème du prochain Link UP Networking organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles, lundi 14 novembre au Petit Paris (Downtown).
Participeront à ce rendez-vous quatre experts spécialisés dans l’aide aux entreprises franco-américaines: Roman LeFranc, le directeur général de Diamond Capital Advisors; Armelle Levy, présidente d’ABS Technology Solutions; Samuel Loy, le directeur général de la FACC de Los Angeles; et Aspet Hovanessian, le vice président de Bank of the West.
12 dollars pour les membres de la FACC, 25 dollars pour les non-membres.
"L'auto-destruction" de François Hollande vue par la presse US
Un nouveau scandale plonge François Hollande dans la tourmente. Sa cote de popularité, déjà historiquement basse, a fait une chute vertigineuse depuis les dernières révélations du livre Un président ne devrait pas dire ça, un recueil de confessions sur des sujets sensibles et confidentiels faites par le président français à deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Des confessions commentées par la presse américaine.
« Mon Dieu, la cote de popularité de François Hollande n’est plus que de 4% », titre le Foreign Policy Blog, qui semble s’amuser des déboires de l’actuel locataire de l’Elysée. Pour la journaliste Emily Tamkin, François Hollande est en grande partie responsable de la situation délicate dans laquelle il se trouve. “Imaginez que vous commettez une erreur qui se retourne contre vous-même. Maintenant, imaginez que vous répétez la même erreur à 60 reprises (le nombre de fois où il s’est entretenu avec les deux journalistes, ndr). Vous êtes François Hollande!” Ce dernier a bien choisi son moment pour faire plonger sa cote de popularité, ironise Emily Tamkin. “Vous imaginez comme ce serait malheureux s’il s’apprêtait à entre en lice pour une élection présidentielle qu’il n’a aucune chance de remporter, avec les défis énormes qui se posent actuellement, comme le terrorisme, l’islamophobie et la montée de l’extrême-droite?”, s’interroge la journaliste, taquine.
Le New York Times n’est pas plus tendre envers l’actuel chef de l’Etat, qu’il range dans la catégorie des hommes politiques français qui “semblent encore en vie politiquement alors qu’ils sont morts” . Retiré dans son palais présidentiel, François Hollande ne parvient à faire parler de lui que lorsqu’il est à l’origine d’un nouveau scandale, selon le journaliste Adam Nossiter.
Mais le Times ne partage pas l’incompréhension des Français. Pour le célèbre quotidien, ce n’est qu’un scandale parmi les nombreux autres qui ont ponctué le mandat de François Hollande. “La mort politique du président avait de toute façon été déjà déclarée à plusieurs reprises”, rappelle le journal avec résignation. La différence cette fois-ci: ce scandale peut ébranler la légendaire ténacité de François Hollande. Car le voilà désormais isolé au sein même du Parti socialiste. Son prédécesseur socialiste François Mitterrand qui, lui, honorait son devoir de réserve, n’aurait jamais commis ces grossières erreurs. Mais la proximité de François Hollande avec les journalistes est connue depuis longtemps, note Adam Nossiter. Qui observe que “la personnalité publique de François Hollande, insipide et monotone, ne laisse en rien deviner l’homme politique sournois et rusé que ce livre révèle” .
Hollande et Trump, même combat
Il y a enfin ceux qui voient un parallèle entre le comportement de François Hollande et celui de…Donald Trump. C’est le cas de Robert Zaretsky, professeur d’histoire à l’Université de Houston et auteur de nombreux articles sur le site politique Realclearworld. Selon lui, le scandale illustre le déclin d’une certaine idée de la présidence française et met surtout en évidence la transformation de la politique en France et aux États-Unis.
Pour l’auteur, le comportement aberrant de François Hollande suggère que lui et Donald Trump partagent le même point de vue sur la nature de la fonction présidentielle. “Aux Etats-Unis, les possibles conséquences des discours de Trump sur l’attitude du public à l’égard de la fonction présidentielle ont suscité de vives inquiétudes. Il en va de même pour François Hollande en France.”
Mais ce qui menace de dégrader la présidence, souligne Robert Zaretsky, ce n’est pas seulement le langage de François Hollande, mais son incapacité à distinguer le privé du public, sa personnalité privée de sa personnalité présidentielle. “Donald Trump semble passer beaucoup plus de temps à papoter avec des journalistes qu’à réfléchir à des questions de politique internationale ou qu’à consulter des experts. Et les Français sont choqués de prendre conscience que leur vie politique n’est pas exempte de la politique-spectacle à la Donald Trump” .
The Broken Kilometer, un trésor de "Land Art" à SoHo
Au détour d’une balade dans SoHo, arrêtez-vous quelques instants au 393 West Broadway. Vous y trouverez une œuvre permanente de Walter De Maria, l’un des artistes pionniers du Land Art Américain. Avec le soutien de la Dia Foundation, il crée The Broken Kilometer en 1979, faisant écho au Vertical Earth Kilometer installé deux ans auparavant à Kassel en Allemagne.
Le Land Art fait partie de ces mouvements artistiques de la fin des années 1960 qui marquent le passage de l’art moderne à l’art contemporain, au côté de l’Art Conceptuel, du Minimalisme ou du Pop Art. Dans les grandes lignes, c’est le moment où “l’art pour l’art” laisse la place à l’art dans sa relation à la société. Walter De Maria, Michael Heizer, Robert Smithson, Richard Long, parmi bien d’autres, ont milité pour un autre rapport aux œuvres. Ils les ont fait sortir des musées pour les confronter aux environnements naturels et urbains.
Alors qu’à Kassel, la barre de laiton d’un kilomètre pesant presque 19 tonnes est enfouie à la verticale dans le sol, ne laissant apparaître qu’un petit cercle de 5 cm de diamètre à la surface, elle est découpée en 500 morceaux de 2 mètres de long posés à même le sol dans la “warehouse” de SoHo, quartier où l’artiste avait élu domicile. Ainsi, le même objet selon son installation, son environnement, son éclairage semble totalement différent au spectateur. Transformer notre perception est justement le principal objectif du Land Art et du Minimalisme.
Surtout, ne sortez pas de cet espace sans prendre le temps de discuter avec sa gardienne Patti Dilworth. Elle vous expliquera de quelle manière chacune des 500 barres de laiton massif est soulevée et polie tous les deux ans. Elle évoquera la transformation de l’œuvre selon la lumière ou les visites discrètes de l’artiste avec ses amis et membres de sa famille quand il était encore en vie – il est décédé en 2013. Mais surtout, elle vous transmettra sa passion pour l’oeuvre.
Deux chefs français au Chefs Club en novembre
En novembre, deux chefs français sont invités au Chefs Club.
Alexandre Gauthier et Patrick Duler s’installeront aux fourneaux du restaurant de Mulberry Street, créé par Didier Elena et Louise Vongerichten, dont les cuisines accueillent différents chefs tout au long de l’année. Le premier, chef de La Grenouillère, un restaurant du nord de la France, cuisinera les 14 et 15 novembre. Tandis que le second, responsable du Saint Géry, se retroussera les manches avec le chef Didier Elena les 17 et 18 novembre.
Les deux chefs ne sont pas des débutants. Alexandre Gauthier a été nommé en 2016 chef de l’année par Gault & Millau et son restaurant possède une étoile au Michelin. Patrick Duler se décrit quant à lui comme un “cuisinier paysan” . Il a redonné vie au Domaine de Saint-Géry, une ancienne ferme en ruines dans le sud de la France.
Les réservations sont ouvertes sur le site du Chefs Club.
Le chef d'orchestre prodige Alexandre Bloch en concert à LA
Le jeune prodige Alexandre Bloch entre en scène américaine. À seulement 32 ans, le chef d’orchestre français fait ses débuts au Los Angeles Chamber Orchestra lors de concerts donnés le samedi 12 et dimanche 13 novembre au Royce Hall.
Durant ces soirées, l’actuel directeur de l’Orchestre National de Lille conduira “Scatter” d’Adam Schoenberg, un triple concerto qui sera interprété par les solistes de Project Trio, présenté pour la première fois sur la côte ouest. Le programme inclut également la Symphony No. 38 de Mozart (“Prague”) et la Symphony No. 3 de Mendelssohn, “Scottish”.
Né en 1985 à Angers, Alexandre Bloch a fait des études de violoncelle, d’harmonie et de direction d’orchestre aux conservatoires de Tours, Orléans puis Lille. Il a ensuite peaufiné sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.
Le jeune chef connu pour son style éclectique a remporté le concours international de direction Donatella Flick à Londres et est devenu chef d’orchestre assistant au London Symphony Orchestra en 2012. Peu à peu, sa notoriété s’est étendue, et il a été invité à diriger de nombreux orchestres symphoniques (Adélaïde, Oslo, Düsseldorf, Séoul, Vancouver…).
Start-ups to VCs: start-ups cherchent investisseurs à New York
C’est une opportunité à ne pas manquer pour toutes les start-ups en phase de levée de fonds et visant un développement aux Etats-Unis. Le 15 novembre à New York, FrenchFounders et la French Tech organisent leur 3eme rencontre “Startups to VCs” avec dix start-ups prometteuses et plus de trente fonds d’investissement (VCs) américains et français.
L’objectif est de permettre à ces jeunes pousses en plein développement – tous secteurs confondus – de s’engager sur le marché américain et de multiplier les opportunités de rencontre avec les acteurs locaux.
Si vous possédez une start-up, inscrivez-vous pour participer à la sélection. Le comité sélectionnera les dix start-up sur la base de certaines conditions: être en phase de levée de fonds, la start-ups doit être implantée aux Etats-Unis ou prévoit de l’être après le fundraising, un des co-fondateurs doit être francophone…
Une fois les pitches passés, les participants auront la possibilité de s’entretenir avec les investisseurs. L’évènement est ouvert aux membres de FrenchFounders, le réseau de patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis. Les non-membres doivent faire une demande de participation sur la page de l’événement.
Pourquoi les agents du subway font-ils ce geste à chaque station ?
Vous ne l’avez peut-être jamais remarqué, mais à chaque arrêt du subway, l’agent qui se trouve en milieu de rame descend sa vitre et pointe à une bande noire et blanche en hauteur, au-dessus du quai, qui fait face au train. Pourquoi ce geste étrange ? C’est la question bête de la semaine.
La réponse tient en un mot: “sécurité” . Ces bandes bicolores, situées au niveau du centre de la rame, permettent à l’agent chargé d’actionner les portes de savoir si le train est entré intégralement dans la station. Si l’agent arrive au niveau de la bande, cela signifie qu’il peut ouvrir les portes. S’il est un peu décalé, cela veut dire tout simplement qu’une partie du train n’est pas à quai et que les portes doivent rester closes.
Pointer du doigt est-il nécessaire ? Oui, si l’on en croit un “conductor” de la MTA, le gestionnaire du subway. Dans un commentaire sur Reddit repris par le site Gothamist, il explique que jeter un coup d’oeil ne suffit pas. “La procédure requise est de pointer le doigt à chaque station avant d’ouvrir les portes. La plus grande infraction qu’un agent peut faire est d’ouvrir les portes quand il n’y a pas de quai. Si cela se produit, la première chose que les superviseurs vont demander est: “as-tu montré la bande du doigt ?”
Sur son site, la MTA indique que la bande blanche et noire a été mise en place pendant la Première guerre mondiale quand “la technologie a permis à un seul individu de contrôler toutes les portes d’un train” – “avant cela, il y avait un agent tous les deux wagons” . Mais ça n’est qu’en 1996 qu’il est devenu obligatoire de montrer la bande du doigt. “Bien qu’on ne sache pas qui a institué cette obligation, on sait d’où elle vient: le Japon” , poursuit la MTA. “Le personnel dans les transports ferroviaires japonais sont obligés de pointer à différents moments, comme quand le train est à quai” .
Ce geste a inspiré cette vidéo rigolote en 2013:
"French Had a Name for It 3": le cinéma noir français à l'honneur à SF
Voilà de quoi ravir les amateurs de cinéma noir. The French Had a Name for It 3, le festival du film noir classique français, se tiendra du jeudi 3 au lundi 7 novembre au Roxie Theater de San Francisco.
Ce festival mettra en évidence l’importance du genre noir pour les producteurs français sur une période de 40 ans. Quinze films noirs classiques français datant de 1939 à 1965 seront projetés au cours des cinq jours de ce festival. Les tickets sont en vente.
Au programme: les films des incontournables Jean Gabin, Simone Signoret, Jean Marais et Michèle Morgan, mais aussi des films plus rares, avec des actrices “maudites” comme Corinne Luchaire et Mireille Balin, des monstres sacrés comme Michael Simon et Louis Jouvet, ou encore des beautés saisissantes comme Marie-France Pisier et Ludmilla Tchérina.
Le festival s’ouvrira avec la projection du film de 1939 “Le Dernier Tournant”, première adaptation de The Postman Always Rings Twice de James M. Cain’s, dirigé par Pierre Chenal. Les années 1960 ne seront pas en reste, notamment avec les deux films dramatiques et passionnels de 1962 “La dénonciation” et “Léviathan”, respectivement dirigés par Jacques Doniol-Valcroze et Léonard Keigel, producteurs de la Nouvelle Vague.
L'historien Pap Ndiaye parle esclavage à Houston
L’histoire de France en débat à Houston. Ce lundi 7 novembre, le département d’études européennes de Rice University invite l’historien et auteur français Pap Ndiaye pour une conférence.
Intitulée “The French Debate on Reparations for Slavery: A Pragmatic Approach”, cette conférence abordera la question très actuelle des compensations pour les préjudices causés par l’esclavage au cours de l’histoire française. C’est le vote de la “loi Taubira” en 2001, déclarant que l’esclavage est un crime contre l’humanité, qui a soulevé cette question brûlante.
Professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, Pap Ndiaye est un expert de l’histoire sociale des Etats-Unis. Figure de proue des études afro-américaines en France, ses publications comprennent Nylon and Bombs, DuPont and the March of Modern America (2007); American Democracy in the Twentieth Century: Towards Work with J. Heffer and F. Weil (2000); La Condition noire (2008); Les Noirs américains: En marche pour l’égalité (2009) et Histoire de Chicago (2013).
Austin Celtic Festival: Austin devient celtique en novembre
Passionné par la culture celtique ? Allez aux Fiesta Gardens à Austin. La 20e édition de l’Austin Celtic Festival y battra son plein ces samedi 5 et dimanche 6 novembre.
Comme chaque année depuis 20 ans, ce festival pas comme les autres proposera de nombreuses activités sur le thème de la culture celtique. Cet événement, organisé pour promouvoir les cultures irlandaise et écossaises à travers les arts, est le plus grand rassemblement de Celtes dans le centre du Texas.
Au menu de cette édition: musique, danse et ateliers (cours de danse irlandaise et de guitare), mais aussi jeux des Highlands écossais et reconstitutions historiques. Il y aura aussi des défilés de “chiens celtes” et de chevaux. Cet événement familial est ouvert à tous de midi à 7:30pm les deux jours.
5 conseils d’avocat pour implanter votre entreprise aux Etats-Unis
(Article Partenaire) Vous le savez, et pas seulement parce qu’on vous le dit souvent sur French Morning: conquérir l’Amérique se prépare. Une stratégie solide, une équipe à la hauteur et un financement qui suit sont clés. Mais il y a un élément que la majorité des entrepreneurs français sous-estiment: la préparation juridique.
Combien de rêves américains se sont terminés en quenouille avec un billet retour pour seule perspective? Avocate française installée à New York, membre des barreaux de New York et de Paris, Pascale Longuet a l’habitude d’accompagner les entreprises françaises aux Etats-Unis. De cette expérience de 25 ans, elle a tiré ces 5 conseils de base pour guider une implantation réussie aux Etats-Unis.
1. Choisir la bonne forme juridique
Généralement le choix est entre la « Corporation », société de capitaux à responsabilité limitée, et la « Limited Liability Company » ou « LLC ». La LLC est une forme d’entité hybride qui combine la responsabilité limitée de ses membres avec la transparence fiscale des « partnerships ». Il n’y a pas d’imposition au niveau de la LLC, mais au niveau de ses membres. Le choix de la structure doit être effectué suivant le projet envisagé et les situations particulières de ses partenaires, et en pleine connaissance des démarches et coûts nécessaires. La création d’une LLC doit dans certains Etats, dont New York, faire l’objet d’une publication ce qui renchérit considérablement son coût. De plus, il convient souvent en présence d’une LLC d’établir un contrat entre ses membres, ou « operating agreement » qui combine à la fois les contenus de statuts, et les éléments que l’on trouve dans des pactes d’actionnaires dans les « corporations » (administration de la société, dispositions applicables en cas de cession de parts d’intérêts). L’établissement de ce contrat peut être coûteux.
2. Une Delaware corp, ou pas…
La réputation du petit Etat de la côte Est a depuis longtemps traversé l’Atlantique, au point que beaucoup d’impétrants arrivent persuadés que la seule solution intelligente est d’ouvrir une société dans le Delaware. Or, note Pascale Longuet, “si c’est peu discutable pour les grandes entreprises, pour des raisons fiscales notamment, ce n’est pas forcément le cas pour de petits investisseurs. Si votre activité va être basée principalement ou uniquement à New York, ouvrir dans le Delaware n’a guère d’intérêt par exemple”. Là, encore l’essentiel est d’avoir une idée précise des objectifs à court et moyen terme et de prendre les conseils d’un spécialiste.
3. Devenir obsédés du contrat
Les Français, habitués à crouler sous les lois et réglementations, ont parfois tendance à imaginer pouvoir faire aux Etats-Unis du business sans contrainte. “Or, note Pascale Longuet, il est essentiel de comprendre que la contrepartie à cette relative absence de l’Etat, c’est l’omniprésence du droit contractuel -et des litiges.” Bref, il n’y a pas de business aux Etats-Unis sans que très vite apparaisse la nécessité de rédiger un contrat. “Trop souvent j’entends: il suffit de trouver un modèle sur internet. C’est la recette du désastre presque assuré!” C’est la raison pour laquelle l’avocat est le compagnon incontournable de la vie des affaires. “En soignant la rédaction des contrats, on anticipe, on prévoit”. Et donc on évite autant que possible le contentieux, son incertitude, mais aussi des montants d’honoraires souvent fort élevés.
4. Choisir les bons partenaires américains
Là encore, seule une réflexion stratégique avancée vous permettra d’aboutir à la bonne réponse. Avec l’aide d’un avocat, il vous faudra bien saisir toutes les spécifiés juridiques et les différences entre, par exemple, un « distributor », et un « sales agent”. Il vous faudra aussi décider d’une exclusivité éventuelle, du nombre: par exemple, un seul distributeur pour tout le pays n’est pas toujours judicieux ; des règles devront être établies pour régler les conflits potentiels entre multiples distributeurs ou agents. Là encore, méfiez vous des idées reçues et même des réponses de ceux qui vont ont devancé: la solution est forcément sur-mesure. Il n’existe, aux Etats-Unis encore moins qu’ailleurs, aucune formule magique qui s’appliquerait à tous les cas.
5. Ne pas négliger la propriété intellectuelle
Ce doit être une des priorités de l’entreprise s’installant aux Etats-Unis: le dépôt des marques, brevets et autres droits. Cela ne vaut pas seulement pour les sociétés de technologie et autres innovateurs. Marques, slogans, logos doivent aussi être protégés. Si vous commencez par exemple à exploiter une marque et qu’elle s’avère déjà couverte par un “copyright”, vous n’aurez d’autre choix que de recommencer à zéro. Vos dépenses en marketing auront été gaspillées.
En note finale, le succès dépend aussi d’un facteur dépourvu de toute valeur marchande qui est celui de la confiance entre partenaires en dépit des différences linguistiques, juridiques et culturelles.
Contacter Pascale Longuet
(917-497-0430)
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[email protected]
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