Il est où, notre Barack Obama ? C’est la question à laquelle va tenter de répondre une conférence intitulée “When Will France Have its Barack Obama ?” qui se tiendra à la librairie Albertine le 2 novembre. Elle marque l’ouverture du troisième Festival Albertine (2-6 novembre), un rendez-vous qui a pour ambition de s’interroger sur les mutations de l’identité et les interactions entre art et étiquettes sociales, nationales et économiques.
Le journaliste et écrivain Ta-Nehisi Coates, commissaire du festival, animera le débat. Celui-ci rassemblera les historiens Benjamin Stora et Pap Ndiaye, la journaliste Iris Deroeux et l’écrivain Jelani Cobb. Ces derniers évoqueront les conditions qui ont permis l’élection de Barack Obama aux Etats-Unis et s’interrogeront sur la possibilité de voir les mêmes transformations se produire en France, sur fond de crispations identitaires des deux côtés de l’Atlantique.
La conférence est gratuite et ouverte au public dans la limite des places disponibles. Elle sera aussi retransmise en streaming.
Un Barack Obama français ? Une conférence à New York
Le pâté en croûte brille de mille feux à New York
C’est un évènement comme le consulat de France à New York en accueille rarement: le championnat du monde de pâté croûte.
Non, ce n’est pas une blague. C’est même très sérieux. Pendant plus deux heures, un jury composé de plusieurs poids lourds de la cuisine (dont Jacques Pepin, Ariane Daguin, Gabriel Kreuther et Daniel Boulud, président du jury) a goûté treize pâtés préparés par des charcutiers issus des quatre coins d’Amérique du nord. Verdict: Guillaume Ginther (Coq Rico) a remporté la première place, suivi d’Eric Gauthier (Ateliers & Saveurs) et Nicolas Rafa (Le District). Le Prix du Public est revenu à Jack Logue (Betony).
“Pour nous, c’est une manière de faire la promotion de la cuisine française” , souligne Arnaud Bernollin, un des quatre fondateurs de la Confrérie du Pâté Croûte, organisateur de l’événement, pas peu fier de l’engouement suscité. “Nous avons dû refuser 400 personnes” .
Ce rendez-vous des amateurs de charcuterie et de bon vin était en réalité la demi-finale des championnats du monde, dont 2016 marque la 8ème édition. Guillaume Ginther retrouvera onze autres charcutiers venus d’Europe et du Japon en finale le 5 décembre à Maison M. Chapoutier en France. “C’est très inattendu. Je participais pour le plaisir. C’était aussi l’envie de rencontrer des collègues car je ne suis arrivé à New York qu’en début d’année” , glisse Guillaume Ginther, qui a séduit le jury avec son pâté en croûte de foie gras, volaille et farce de cochon. Le chef passé par le Relais Louis XIII et les cuisines de Daniel Boulud est rodé. Au Coq Rico, le restaurant d’Antoine Westermann spécialisé dans le poulet, où il officie, le pâté-croûte serait “un best seller” .
C’est la première fois que la compétition est organisée à New York. Quatorze charcutiers étaient en compétition mais, à la suite de la perte par Delta Airlines de ses créations, le chef franco-espagnol de Miami Roberto Giron, n’a pu concourir.
Lors de la soirée, plusieurs membres du jury ont, en outre, été faits (non sans quelques vannes) chevaliers de l’ordre du pâté en croûte au nom de Saint Laurent (saint patron des cuisiniers), Saint Michel (pâtissiers) et Saint Antoine (charcutiers).
“Il faut que la pâte soit en adéquation avec la viande, trouver le juste milieu pour que la pâte ne soit pas trop imbibée pendant la cuisson. La gelée aussi, c’est du gros travail. Il faut trouver l’équilibre entre tout ça, explique Nicolas Rafa, du District. Le pâté en croûte marche de plus en plus. On a une grosse communauté française aux Etats-Unis. Et il n’y a pas beaucoup de charcutiers qui en font ici. Les Français sont contents d’en trouver” . Ce ne sont pas les gourmands du consulat qui diront l’inverse.
Une rencontre avec l'auteure Hélène Cardona à Santa Monica
Amoureux de littérature, réservez votre vendredi 28 octobre. La Robert Berman Gallery de Santa Monica accueillera un rendez-vous poétique autour de l’auteure française, Hélène Cardona.
Avant de les dédicacer, elle fera une lecture et présentera ses oeuvres Life in Suspension / La Vie Suspendue et Beyond Elsewhere traduit du poète français Gabriel Arnou-Laujeac.
Une auteure primée
En tant que poète, traductrice et actrice, Hélène Cardona a reçu de nombreux prix. L’édition bilingue de poèmes Life in Suspension a notamment remporté le “Reader’s Favorite Award” pour la poésie et le “Pinnacle Book Award” dans la catégorie “Best Bilingual Poetry Book”. Ses poèmes oniriques célèbrent le pouvoir de l’imagination. Installée à Santa Monica, elle parle couramment six langues. Après avoir servi en tant que traductrice et interprète pour l’ambassade du Canada à Paris, elle s’est lancée dans l’écriture.
Primaire de la droite et du centre: la campagne s'organise aux Etats-Unis
Alors que le deuxième débat de la primaire de la droite et du centre approche (3 novembre), la campagne s’organise de ce côté-ci de l’Atlantique.
Comme les autres expatriés, les Français des Etats-Unis pourront participer au scrutin en votant en ligne les 20 et 27 novembre. Mais pour eux, l’élection a commencé dès le 22 septembre, avec l’ouverture de la phase de pré-inscription en ligne. Celle-ci s’est refermée le 16 octobre. Des problèmes de paiement de la cotisation de deux dollars (liés à l’utilisation d’une carte de débit plutôt qu’une carte de crédit) et d’adresses e-mail ont été rapportés, mais plusieurs responsables LR contactés affirment qu’il s’agit de cas isolés. Au total, 6.569 électeurs se sont inscrits aux Etats-Unis, un contingent plus élevé que n’importe quel autre pays: c’est une personne de plus qu’en Suisse et plus de 1.000 de plus que le Royaume-Uni (5.229 inscrits), qui arrivent respectivement en deuxième et troisième place. Au total, 56.531 Français de l’étranger se sont pré-inscrits à la primaire de la droite et du centre et il reste 4.500 inscriptions à valider.
Les candidats ont compris tôt le réservoir à voix que pouvaient représenter les Français hors de France, en particulier aux Etats-Unis. Bruno Le Maire et Alain Juppé sont venus à New York en 2015, suivis par François Fillon en septembre, pour plaider leur cause lors de meetings publics et organiser des fundraisers. Des comités de soutien ont vu le jour dans plusieurs grandes villes. Alain Juppé, dont la candidature pourrait profiter d’une forte participation à la primaire, en compte huit aux Etats-Unis, dont un à Little Rock en Arkansas.
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Les Fillonistes aussi s’organisent. On recense cinq comités américains (Los Angeles, Miami, Los Angeles, New York, Washington). Nicolas Sarkozy, qui s’est déclaré relativement tard, bénéficie aussi de groupes de soutien. Aucune liste officielle n’a été rendue publique, mais ses supporters se manifestent en Floride, à Atlanta et New York sur les réseaux sociaux. “Nous avons des responsables jeunes dans toutes les grandes villes: New York, Los Angeles, Washington et San Francisco” , précise Alexandre Cournol, le responsable pour DC.
Nicolas Sarkozy viendra-t-il faire campagne aux Etats-Unis ? Rien n’est moins sûr. En effet, tout candidat doit rendre compte de son budget de campagne à compter du 1er avril de l’année précédant l’élection présidentielle. Ce qui les fait réfléchir à deux fois avant de faire de longs – et coûteux – déplacements.
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Pour le moment, la campagne des primaires a essentiellement consisté en quelques réunions publiques et des appels à la mobilisation sur les réseaux sociaux. À New York, le comité de soutien d’Alain Juppé a réuni une soixantaine de personnes autour de l’ancien ministre de l’économie Thierry Breton. Et plusieurs représentants de candidats se sont livrés en juin à une présentation du programme de leurs poulains respectifs dans un restaurant.
Alors que le premier tour approche, la stratégie consiste à partager les enjeux de cette campagne par e-mail pour convaincre la communauté française à se mobiliser: “Avec une cinquantaine d’adhérents Les Républicains dans la circonscription, on se doute que la participation sera faible”, prédit Christophe Schuhmann, responsable LR local. “Mais avec le climat d’insécurité en France, la politique désastreuse des socialistes, et un président de la République à 12% d’avis favorable, on ne sait jamais.”
À Miami aussi, on espère que les Français des Etats-Unis se mobiliseront. “Il y a plus d’un million de Français à l’étranger. C’est important, mais le taux de participation est faible. L’input de ces Français n’est pas assez intégré, reconnu ou analysé. Sur 65 millions de Français, nous sommes une force. Nous avons des choses à dire” , résumait Jacques Brion, référent de François Fillon aux Etats-Unis, fin septembre.
“C’est au pied du mur qu’on connaît les hommes, commente pour sa part le sénateur Christophe-André Frassa, porte-parole de Nicolas Sarkozy pour les Français de l’étranger. On va tout faire pour mobiliser. Le vote par internet a été mis en avant comme un facilitateur de participation. Tout le matériel de vote est à la maison!” Les codes nécessaires pour voter seront envoyés à partir du 10 novembre.
Madeon et Porter Robinson, deux prodiges pour le prix d'un à LA
Vous connaissez déjà Madeon, révélé par “Pop Culture”, le mashup aux 36 millions de vues sur YouTube. Après une absence remarquée, il revient sur scène en compagnie d’un autre surdoué de la scène electro, Porter Robinson. Lors de leur tournée US, le duo franco-américain fera escale au Shrine Auditorium de Los Angeles le lundi 28 novembre (leurs dates le samedi 26 et le dimanche 27 novembre affichent “sold out”), et au Valley View Casino Center de San Diego, le lendemain.
Le fruit de leur collaboration s’intitule “Shelter”, un titre explosif sorti en août. Dans ce clip, les deux amis ont créé un univers exaltant, véritable court-métrage qui rend hommage à la culture japonaise que les deux artistes affectionnent.
Les deux DJ ont déjà percé individuellement. Après avoir travaillé avec Coldplay ou Two Door Cinema Club, le Nantais Madeon, de son vrai nom Hugo Leclercq, a séduit le public avec son premier album “Adventure”, sorti en mars 2015. Quant à Porter Robinson, jeune Américain, il a été nommé artiste de l’année en 2015 par MTV. Son premier album s’appelle “Worlds” .
Coup dur pour Airbnb à New York
L’Etat de New York a adopté, vendredi 21 octobre, une loi qui durcit les sanctions contre les propriétaires louant leur appartement pour de courtes durées. Cible de cette nouvelle législation: les sites de locations entre particuliers du type Airbnb.
Depuis 2010, il est illégal de louer un logement entier à New York pour une période de moins de 30 jours. Mais cette interdiction était très peu respectée. A partir de maintenant, la publicité pour les locations de courte durée est proscrite et les amendes en cas d’infraction peuvent atteindre 7.500 dollars en cas de récidive.
Une enquête menée par le procureur général de l’Etat de New York entre 2010 et 2014 avait montré que quelque 37% des appartements offerts à la location à court terme étaient le fait de professionnels plutôt que de particuliers.
Gagnez des tickets pour "Piaf ! Le spectacle" au Lycée français de New York
Fans de Piaf, c’est le moment de vous manifester. Le Lycée français de New York et French Morning vous proposent de gagner trois paires de tickets pour “Piaf! Le spectacle” le mercredi 26 octobre. Il suffit d’entrer votre e-mail dans le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
Monté à l’occasion du centenaire de la naissance de la chanteuse, « Piaf! Le spectacle » a attiré plus de 100.000 spectateurs en tournée au Brésil. Sur scène une Edith Piaf plus vraie que nature. Anne Carrère a été découverte il y a peu par le metteur en scène Gil Marsala dans son petit village du Var.
Inspiré en partie par le film “La Vie en Rose” , le spectacle raconte la vie et la carrière d’Edith Piaf à travers ses chansons les plus connues.
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Sailo, le Airbnb du bateau en eaux américaines
Une brise légère dans les cheveux, le doux balancement des vagues et la Statue de la Liberté en fond à quelques mètres seulement…
Sur le pont du bateau, le capitaine vous propose un verre de vin et des olives, tandis qu’au loin, dans un brouhaha impossible, des ferries bondés de touristes se vident et se remplissent.
Cela ressemble à une scène de film et pourtant, c’est le concept de Sailo, une start-up de location de bateau à la carte. Le principe est le même que celui d’Airbnb : un client entre des dates, un budget, la prestation souhaitée, un lieu de navigation, et la plateforme lui propose plusieurs possibilités.
« On s’est rendu compte qu’il n’y avait aucune offre disponible pour la location de bateaux à la carte, explique Delphine Braas, une des quatre fondatrices de Sailo. Tout était compliqué : trouver un bateau, le louer pour une heure ou deux, et payer en ligne. Il y avait un vide et on l’a comblé », sourit la Belge trentenaire.
Sailo est né à New York en septembre 2014 et a loué son premier bateau en février 2015. Les choses sont allées très vite : la start-up a intégré l’accélérateur Techstars à Manhattan, ce qui lui a permis une première levée de fonds en décembre 2015.
Aujourd’hui, plus de 5.000 bateaux sont disponibles sur la plateforme, du 12 pieds à moteur à 210 $ la journée au catamaran, en passant par le yacht grand standing à 240.000 $ la semaine. On peut louer à Miami, en Californie, dans les Hamptons et aussi dans les eaux turquoises des Caraïbes.
« On travaille avec des loueurs professionnels mais aussi avec des particuliers, raconte Delphine Braas. Les professionnels sont souvent tributaires d’intermédiaires comme les hôtels qui prennent de grosses commissions, ce sont aussi des gens qui ne savent pas ou ne veulent pas faire de publicité ». Quant aux particuliers, ils mettent à profit un bateau qu’ils n’utilisent souvent que quelques jours dans l’année.
Les quatre co-fondateurs, Adrian Gradinaru, Magda Marcu, Bogdan Batog et Delphine Braas sont tous amis, et tous Européens. Certains se connaissent depuis l’enfance, les autres se sont rencontrés sur les bancs de l’Université Columbia à New York. « Ça explique notre implantation aux Etats-Unis d’une certaine manière, mais c’était aussi plus facile de se lancer ici, explique Delphine Braas. New York encourage l’innovation, l’écosystème est très favorable. Et si une start-up fonctionne aux Etats-Unis, un gros marché, elle a de grandes chances de fonctionner ailleurs. L’Amérique est un test ».
« C’est assez fréquent qu’une entreprise passe par Sailo dans le cadre d’un team building, pour souder ses équipes. Dernièrement une grosse compagnie a organisé à Newport une mini frégate pour ses collaborateurs sur de vrais bateaux de course », poursuit Delphine Braas.
Un peu plus loin sur le port, deux amis se présentent au capitaine du NYC by Sea. Mike est skipper privé depuis des années et il a rejoint Sailo en août dernier, pour dit-il se faciliter la vie. « C’est très pratique pour moi comme pour les clients. Ils ont choisi le bateau sur photos, ils connaissent les prestations, il n’y a pas de mauvaises surprises ». Pour une balade d’une heure sur son bateau à moteur, “captain Mike” demande 250 dollars par couple. Le temps de faire le tour de la Statue de la Liberté, de remonter jusqu’au pont de Brooklyn et de revenir tranquillement par Battery Park. « Il m’est arrivé plusieurs fois d’assister à une demande en mariage ! ».
Cet été, Sailo s’est lancé en Europe. Un marché très porteur pour la start-up puisque 80 % des bateaux de plaisance se louent sur le Vieux continent. « La France, l’Italie, l’Espagne ou encore la Grèce sont des pays de voile. Il est indispensable d’être présent ». D’ailleurs, l’ouverture d’un bureau en Europe fait partie des projets à court terme.
Après à peine deux ans d’existence, la start-up ambitionne d’effectuer une nouvelle levée de fonds courant 2017 qui lui permettrait d’élargir son parc à 20.000 bateaux disponibles sur sa plateforme en ligne.
Placer dans l'immobilier en France : une valeur sûre
(Article partenaire) Les conditions étant réunies pour réaliser de belles opérations immobilières, de nombreux expatriés français se lancent dans l’acquisition d’un bien à des fins locatives, en France.
Si bon nombre de projets ne rencontrent pas de difficultés, certains expatriés, notamment installés aux Etats-Unis, peinent à obtenir un financement auprès d’une banque de l’Hexagone. Une situation dommageable à l’heure où les taux d’emprunt sont au plus bas, mais qu’il est possible de débloquer.
Les taux de crédit immobilier n’ont jamais été aussi bas. Début octobre, ils avaient encore reculé de 0,10%. Selon différentes sources, les taux moyens, hors assurance, pour septembre 2016, étaient de 1,45% sur 15 ans, 1,60% sur 20 ans et 1,90% sur 25 ans. A titre de comparaison, un an plus tôt, ils se situaient respectivement à 2,30%, 2,55% et 2,90%. Nombreux étaient alors les experts à affirmer qu’ils ne reculeraient plus. A la surprise générale, ce pessimisme s’est pourtant révélé inexact.
Il ne fait aucun doute que c’est actuellement le bon moment pour acheter un logement : les taux ne peuvent plus baisser de manière significative, et les avantages de l’attentisme risquent fort d’être réduits à néant par la hausse des prix – surtout si l’objectif est d’acquérir un logement dans une ville prisée des investisseurs, où le marché est forcément plus tendu.
Des rendements importants
L’immobilier est un bon placement. Tout d’abord parce qu’il est plus sûr que les marchés boursiers, même si le risque zéro n’existe pas. C’est aussi le cas sur le plan financier. En termes de rendement, le taux moyen se situe autour de 5% dans les villes les plus dynamiques comme Lyon ou Bordeaux. Paris reste également intéressant car le marché y est stable. Il s’agit là d’un rendement brut, différents éléments vont donc l’entamer : travaux, charges, fiscalité, éventuels impayés… D’autres points sont, en revanche, susceptibles de le conforter : la plus-value lors de la revente, les avantages fiscaux potentiels ou les hausses de loyer. Déterminer le plus précisément possible cette rentabilité nette est l’une des clés d’un investissement immobilier pertinent.
Mieux vaut emprunter
L’immobilier a pour particularité d’être le seul actif dans lequel il est possible d’investir sans disposer de l’intégralité des fonds, tout simplement en recourant à l’emprunt. Il est donc possible d’investir, même en ayant un apport initial faible. Les loyers perçus viendront ensuite alléger les mensualités à rembourser, diminuant d’autant l’effort financier.
Allant de pair avec l’emprunt, l’effet de levier est d’autant plus important, aujourd’hui, que les taux sont bas, et c’est encore plus vrai si vos capacités d’emprunt sont larges. Ainsi, les emprunteurs affichant des dossiers « béton » peuvent obtenir des taux inférieurs à 1% sur 10, 15 voire 20 ans, en négociant bien. Il est donc actuellement plus rentable d’emprunter de l’argent que de casser sa tirelire pour augmenter son apport.
Choisir le bon partenaire
Compte-tenu du contexte favorable, de plus en plus d’expatriés français investissent dans leur pays d’origine. Pour un expatrié, investir en France ne pose pas de problèmes particuliers dès lors que ses capacités d’endettement sont suffisantes, qu’il a conservé un compte en France et qu’il entretient des relations avec son agence ou – mieux encore – avec son conseiller. Celui-ci pourra alors appuyer la demande de financement.
En revanche, si vous n’avez plus de compte en France, cela se complique légèrement, surtout si c’est votre premier achat. Vous avez alors la possibilité de faire appel aux services d’un expert comme My expat, entreprise spécialisée dans le pilotage de projets immobiliers portés par des Français de l’étranger, afin de vous faire accompagner. Dans le cadre de ses multiples services aux expatriés, My expat a déployé tout un réseau de partenaires bancaires. Travaillant en confiance, ces établissements financiers sont davantage disposés à prêter de l’argent aux expatriés, les experts de My expat se chargeant d’aider l’expatrié à construire son dossier et son projet, et cela à distance.
Le cas particulier des expatriés français aux USA
Un accompagnement personnalisé s’avère tout particulièrement pertinent pour les expatriés français installés aux Etats-Unis, compte-tenu du dispositif FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act), entré en vigueur en 2014. L’objectif de ce dispositif étant de lutter contre l’évasion fiscale, l’administration fiscale américaine en charge de la collecte des impôts (IRS) impose de nouvelles règles, garantissant davantage de transparence fiscale aux citoyens américains, mais également aux étrangers résidant aux USA. Ainsi, la banque française d’un expatrié français résidant aux Etats-Unis doit, annuellement, délivrer à l’IRS toute une série d’informations concernant les comptes et les placements financiers de son client. Cette contrainte réglementaire génère des coûts pour les établissements. Certains ont donc choisi de se distancer des clients concernés. D’autres, en revanche, tentent de séduire cette nouvelle clientèle en déployant des services adaptés.
Des solutions existent donc pour les expatriés installés aux Etats-Unis, mais il convient de trouver les bons partenaires. Là encore, vous pouvez compter sur l’expertise et le réseau de My expat, qui saura vous accompagner dans cette recherche, sans que vous n’ayez besoin de vous déplacer.
Vous souhaitez bénéficier de l’accompagnement de My expat pour votre projet immobilier ?
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le consulat de France à New York décortique l'élection présidentielle US
Vous avez encore besoin de donner du sens à la campagne présidentielle américaine ? À quatre jours du scrutin, le 4 novembre, le consulat général de France à New York organise une conférence 934 pour mettre cette élection en perspective.
Elle accueillera Fabrice Rousselot, rédacteur-en-chef du site de réflexion The Conversation Global, Erick Dickson, professeur de politique et de psychologie à NYU et responsable du Journal of Experimental Political Science, et enfin Carole A. Giacomo, membre du comité éditorial du New York Times.
Les trois intervenants raconteront comment ils ont vécu, en tant que journalistes et experts, cette élection atypique, et évoqueront les stratégies des candidats et le profil de leurs électeurs. La conférence est gratuite mais le RSVP est obligatoire: [email protected]
Pourquoi des grands électeurs choisissent-ils le président aux US ?
Il y a beaucoup de choses que les Français ne comprennent pas dans les élections américaines (surtout celle de 2016). Le système des grands électeurs en fait partie. Pourquoi voter pour des électeurs qui voteront pour la personne qu’on leur demande ? C’est la question bête de la semaine.
Ce choix s’est fait en 1787 lors de la convention de Philadelphie, responsable de rédiger la constitution, dans un contexte de profonde méfiance envers les partis politiques et la centralisation. L’option du suffrage universel direct a été explorée, mais les rédacteurs de la constitution pensaient que les électeurs seraient tentés de voter tout naturellement pour le candidat de leur Etat, ce qui “fausserait” le vote. Autre inquiétude: les Etats les moins peuplés s’inquiétaient de voir les plus peuplés décider de l’issue de l’élection.
Les rédacteurs de la constitution ont également réfléchi à confier l’élection au Congrès, aux gouverneurs ou aux assemblées des Etats. Bref, à un aréopage de personnalités instruites et au fait des affaires politiques – car l’information ne circulait pas aussi rapidement qu’aujourd’hui. Mais un tel système laissait planer le spectre du complot (déjà présent au XVIIIe siècle!) et le risque de corruption et de petits arrangements. “Les modèles de pouvoir exécutif dominants au XVIIIe siècle étaient monarchiques, ou alors un roi régnait avec sa clique de ministres, comme en Grande-Bretagne. Des options que les Américains avaient rejetées en 1776. L’alternative était de faire élire le président par le Congrès. Mais les rédacteurs de la constitution voulaient aussi un exécutif indépendant mais sous le contrôle du parlement” , raconte l’historien Jack Rakove dans une interview.
C’est un comité de la convention, connu sous le nom de “Committee of Eleven” , qui trouvera un compromis en optant pour le suffrage indirect: le peuple élit un collège électoral qui, à son tour, choisit le président. À l’époque, chaque Etat se voit attribuer deux grands électeurs, auxquels s’ajoute le nombre de ses représentants à la Chambre (déterminé par son poids démographique). Chaque grand électeur pouvait alors voter pour deux personnes, dont une issue nécessairement d’un Etat différent. La personnalité arrivant en deuxième position était nommée vice-président. Un système qui a perduré jusqu’à l’adoption du 12e amendement, qui a révisé les modalités de vote du collège électoral, en 1804.
A noter que rien dans la constitution – où le terme “collège électoral” n’apparait pas – n’oblige les grands électeurs à voter en fonction du vote populaire. Ce sont des lois prises au niveau des Etats – ou des serments auprès des partis politiques – qui déterminent s’ils doivent suivre le vote populaire ou non. Les cas de rebellion sont rares. Sur les 17.000 grands électeurs entre 1788 et 2000, seuls 156 ont “trahi” leurs concitoyens. Il s’agit pour l’écrasante majorité de votes isolés.
Les 538 grands électeurs se réunissent le premier lundi après le second mercredi de décembre dans la capitale de leur État et confirment leur vote en signant un “Certificate of Vote” (qui liste tous les candidats au poste de président et de vice-président ainsi que leur nombre de voix) et un “Certificate of Ascertainment” (qui liste les noms de tous les candidats grands électeurs avec le nombre de votes reçus). Ils en signent six exemplaires, envoyés à différentes personnes (président du Sénat, secrétaire de l’État où se passe le vote, archives et le juge du district où les grands électeurs se rencontrent).
Qui sont-ils ? Leur profil n’est pas clairement défini par la constitution. Celle-ci indique seulement qu’aucun sénateur, représentant politique ou personne ayant des intérêts dans le gouvernement américain ne peut occuper cette fonction.
Bien que ce système soit resté inchangé depuis plus de deux siècles, des voix se lèvent pour le reformer, voire s’en débarrasser. Selon le site des archives nationales, “en 200 ans, plus de 700 propositions ont été formulées au Congrès pour éliminer ou réformer le collège électoral (…). Les sondages montrent que les Américains étaient favorables à son abolition à 58% en 1967, 81% en 1968 et 75% en 1981″ . Les critiques ne datent pas d’hier. En 2000, George W. Bush a été élu au collège électoral alors qu’il était devancé au vote populaire par son rival Al Gore. Et cela s’était déjà produit en 1824, 1878 et 1888. Récemment, le mouvement “National Popular Vote” a fait parler de lui en poussant des lois dans chaque Etat pour instaurer le suffrage universel direct. Mais il y encore du chemin à faire.
“Les leaders politiques du parti dominant dans chaque Etat s’opposent à tout changement, observe George Edwards III, spécialiste du collège électoral et professeur de sciences politiques à Texas A&M University. Certains pensent que leur Etat reçoit plus d’attention avec ce système que s’il n’existait pas. C’est une erreur: la plupart des Etats sont largement ignorés par les candidats car ils ne sont pas essentiels pour gagner l’élection. Il ne sont pas encouragés à y faire campagne. Et c’est aussi difficile de changer la constitution” .
Los Angeles obtient le label "French Tech Hub"
Quand on parlera de “French Tech” aux Etats-Unis, il faudra aussi compter sur Los Angeles. Vendredi 15 octobre, le premier ministre Manuel Valls a annoncé la labellisation de dix nouveaux “French Tech Hubs”, dont la Cité des anges. C’est la troisième ville des Etats-Unis à l’obtenir après New York et San Francisco.
Attribué par l’Etat français, le label “French Tech Hub” vise à structurer l’écosystème des start-ups venues de France. En pratique, les hubs permettent aux nouveaux arrivants de bénéficier de l’expérience d’entrepreneurs déjà implantés et de financements publics pour organiser des événements communs. L’obtention de ce label a été porté localement par la French Tech LA, French Accelerator, le Consulat de France à Los Angeles et la Chambre de commerce (FACC).
Contrairement à San Francisco et New York, la “Silicon Beach” était méconnue des entrepreneurs français, alors que c’est la troisième communauté entrepreneuriale la plus dynamique à l’international derrière Tokyo et New York. Pour contrer cette fatalité, l’équipe de French Tech LA la présente comme une véritable alternative. “La Silicon Beach offre la possibilité de tester le marché américain à grande échelle. De même, cela revient 10 fois moins cher de s’installer à Los Angeles qu’à New York ou San Francisco. Sans compter que le coût des ressources humaines est avantageux : les salaires sont moins élevés à Los Angeles, et il y a de nombreux ingénieurs (11.000 diplômés chaque année) ainsi que moins de turn-over”, argumente Laurent Ruben, fondateur de French Accelerator.
Ce nouveau label va aider à fédérer tous les acteurs de la “French Tech” . Pour cela, ils vont utiliser le futur site web de la French Tech, et organiser une série d’événements de networking et des conférences avec des pointures du milieu comme le PDG de Tinder.