Un casting où l’on voit des comédiennes simuler des émotions (tristesse, joie, orgasme…). Quand on leur demande de reproduire un infarctus, elles se trompent toutes.
C’est le clip que la Fédération Française de Cardiologie (FFC) a mis en ligne fin septembre en France pour sensibiliser les femmes sur les symptômes méconnus de l’infarctus. En effet, ce dernier se manifeste de manière différente chez les hommes et les femmes, et elles ne le savent pas toujours. Chez elles, fatigue persistante, douleur thoracique, crises d’angoisse, troubles digestifs et essoufflement sont autant de signes avant-coureurs.
La FFC estime que près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus du myocarde n’ont pas ressenti de symptômes classiques (douleur dans la poitrine affectant le bras gauche et la mâchoire…).
“Il y a 400 morts par jour de maladies cardio-vasculaires. La moitié sont des femmes. Comme les femmes ne connaissent pas ces symptômes, elles sont souvent prises en charge plus tardivement. On a voulu lancer un signal” , explique Philippe Serre, responsable de la communication à la Fédération, qui précise que des discussions sont en cours pour projeter la campagne dans les cinémas français d’ici la fin de l’année. “Le mode de vie des femmes s’est aligné dans le monde du travail sur celui des hommes. Elles fument et boivent plus, mais leur coeur reste plus fragile” .
Aujourd’hui, l’organisation est à la recherche de “bonnes volontés” pour diffuser cette campagne à l’international. Son message peut trouver un écho aux Etats-Unis, où les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès. Le clip est sous-titré en anglais. “Nous avons eu beaucoup de retombées en terme de relations publiques en France. Nous n’avons pas de plan de communication en dehors de nos frontières. Tout est fait de manière organique” .
La cardiologie française contre l'infarctus chez les Américaines
Christine and The Queens reçoit les honneurs de "Time Magazine"
Nouvelle consécration internationale pour Christine and The Queens. Après avoir partagé la scène de Bercy avec Madonna fin 2015, puis foulé celle du célèbre festival californien Coachella en avril et livré une performance remarquée sur le plateau de l’émission « Later… with Jools Holland » sur la BBC, la voilà en couverture d’un des magazines les plus prestigieux des Etats-Unis.
Time Magazine fait donc d’Héloïse Letissier l’un des “dix leaders de la prochaine génération” . L’article qui lui est consacré s’intitule “La voix d’une génération différente” et revient sur l’ascension fulgurante de l’artiste (son premier album « Chaleur Humaine » est sorti en 2014) et comment elle a construit son personnage de “Christine” .
La Nantaise de 28 ans explique qu’elle a créé son double lorsqu’elle en avait 22, pour s’affranchir des codes et de ses peurs : “Christine c’est moi, Héloïse, sans les inhibitions.”
Time revient sur le caractère androgyne de l’artiste et son impact sur une nouvelle génération qui cherche à s’émanciper des genres. “À travers ses hymnes puissants LGBTQ et son identité pansexuelle assumée, elle est devenue une inspiration pour ceux qui pensent qu’ils n’appartiennent à aucune norme culturelle ou sociale” .
« Je n’ai jamais vraiment su comment être un homme ou une femme. Rien que de porter une robe me semblait faux » , dit l’artiste qui a créé Christine dans un club burlesque de Londres. « Parce qu’être une femme me semblait comme un obstacle, j’ai voulu devenir d’un genre neutre. C’est devenu ma façon de piéger le système. »
Piégé ou non, le système lui rend aujourd’hui hommage. Et au bon moment: elle est actuellement en tournée aux Etats-Unis accompagnée de ses « Queens » (des danseurs hommes) et s’arrêtera à Washington, New York, Boston, LA, San Francisco et Seattle.
Un président et un ex-taulard au Chelsea Film Festival 2016
Que les cinéphiles se rassurent. La quatrième édition du Chelsea Film Festival aura bel et bien lieu, malgré des inquiétudes sur son futur, du 13 au 16 octobre.
Pour cette nouvelle édition, le festival lancé en 2013 pour mettre en avant des films à caractère social ne change pas de recette: le public découvrira plusieurs longs et courts métrages, mais aussi des documentaires venus d’horizons très différents, réalisés par des cinéastes émergents. Les projections auront lieu au Cinepolis Luxury Cinema et dans les locaux du FIT.
Le film américain “Misfortune” de Desmond Devenish, sur un ex-taulard qui part sur les traces de diamants aux quatre coins de l’Amérique, fera l’ouverture du festival.
Vingt-trois longs métrages seront présentés, parmi lesquels trois films français: “The Statesman” (“Un homme d’Etat”) de Pierre Courrège (vendredi 14 octobre à 7:30pm), avec Patrick Braoudé dans le rôle d’un président de la République sortant qui cherche à relancer son parti politique.
A voir aussi: “Twisting Fate” (“A tous les vents du ciel”) de Christophe Lioud (vendredi 14 octobre à 8pm). C’est l’histoire d’une jeune fille de 17 ans seule rescapée d’un accident de voiture qui a tué toute sa famille et qui entame un voyage initiatique pour accepter son sort de survivante et gérer la culpabilité.
C’est aussi un film français qui clôturera le festival: “La Vie Pure” de Jérémy Banster (dimanche 16 octobre à 7pm). En 1949, Raymond Maufrais, un jeune explorateur français part en expédition dans la forêt amazonienne. Il laisse derrière lui un carnet de voyages. Et le mystère de sa propre disparition.
Où manger pour moins de 10 dollars à New York ?
On le sait : vivre à New York coûte cher, très cher. Si les montant des loyers (et des cocktails) ne risque pas de baisser de si tôt, il existe pourtant un peu d’espoir du côté de la restauration. Tour d’horizon des restaurants où il est possible de manger pour moins de 10 dollars.
Macbar
Et si nous vous disions que nous avons trouvé le Saint Graal du mac and cheese… Une adresse de qualité avec un choix de plats à vous faire tourner la tête et un prix défiant toute concurrence ? Au Macbar, pour moins de 10$, vous pourrez déguster un déliceux plat de macaronis au fromage grillé à point, et personnalisé au homard, au bœuf ou aux champignons en fonction de votre envie. Macbar : 54 Prince St, New York
Vanessa’s Dumpling
Avec ses trois restaurants basés à Manhattan et Brooklyn, Vanessa’s Dumpling fait le bonheur des petits budgets et des amoureux de (bonne) nourriture asiatique. Pour 1.79$, vous pourrez savourer quatre généreux raviolis grillés au porc et à la ciboulette. Rajoutez à cela un pancake au sésame et au poulet grillé pour seulement 2.99$ ainsi qu’une soupe Miso à moins de 3$ et vous serez rassasié pour plusieurs heures. L’astuce de la rédaction : invitez vos amis pour une orgie de raviolis et testez ainsi plusieurs saveurs. Les adresses ici.
Hotel Tortuga
Au cœur d’East Village se trouve un petit joyau caché aux bonnes senteurs de guacamole et de tacos grillés… Son nom ? Hotel Tortuga. De l’extérieur, l’établissement ne paye pas de mine, mais une fois à l’intérieur, l’ambiance est cozy et la décoration chaleureuse. En plus d’une carte peu onéreuse et savoureuse, l’Hotel Tortuga propose un excellent deal pour le déjeuner : 7.99$ pour deux choix de plats, une boisson et des chips et sauce salsa maison à volonté. Enchiladas de steak grillé ou encore chili con carne épicé sauront éveiller vos papilles sans trop écorcher votre compte en banque. Hotel Tortuga : 246 E 14th St New York
Joe’s Pizza
Vous avez toujours rêvé de déguster une part de pizza aux côtés de Matthew McConaughey ou d’Anne Hathaway sans vous ruiner ? Chez Joe’s Pizza, ce rêve peut devenir réalité. Implanté depuis 1975 au cœur de Greenwich Village, l’établissement propose tout un panel de délicieuses pizzas, et des portions à l’unité sont également proposées à partir de 2.75$. L’autre bonne nouvelle, c’est que depuis tout ce temps, Joe’s Pizza a ouvert de nouveaux restaurants à Manhattan et Brooklyn et que des stars y pointent parfois le bout de leur nez. Les adresses ici.
2nd City NYC
Niché dans les rues arty de West Village, 2nd City NYC propose des sandwiches à la poitrine de porc grillée et des burritos délicieux au bon goût de bacon, de pommes de terre et de sauce salsa. Le restaurant, cozy et coloré permet de se restaurer sur place mais il est également possible de repartir avec son petit trésor salé sous le bras… toujours pour moins de 10 dollars. 2nd City NYC : 525 Hudson St, New York
"Le dîner de cons" dresse la table à San Francisco
Vous avez le mal du pays ? L’Alliance Française de San Francisco a pensé à vous en proposant une projection de la célèbre comédie “Le dîner de cons” le mardi 11 octobre.
Retrouvez l’excellent duo Jacques Villeret/Thierry Lhermitte dans ce grand classique du cinéma français. “Le dîner de cons” raconte l’histoire de Pierre Brochant (Thierry Lhermitte), éditeur parisien, qui prévoit d’aller à un dîner où chaque invité ramène un “con” pour se moquer de lui. Pierre a trouvé la perle rare en la personne de François Pignon (Jacques Villeret) mais il se fait un tour de rein et se retrouve bloqué chez lui avec son “con” pour la soirée. Ce dernier va tout faire pour l’aider mais sa bonne volonté se heurte à sa stupidité et tout part en vrille.
Donation suggérée de 5 dollars.
Le premier "Surf Park" des Etats-Unis ouvre le 7 octobre à Austin
Amoureux de surf, vous êtes malheureux au Texas ? Vous rêvez la nuit des plages de Californie et de leur “swell” parfait? Rassurez-vous, le progrès technologique vient à votre secours. Ce vendredi 7 octobre ouvre à Austin le premier Surf Park des Etats-Unis, le NLand Surf Park.
Ce réservoir de 14 millions de gallons (soit près de 53 millions de litres) d’eau a été conçu pour générer 300 vagues par heure, de force et de forme constantes. Situé à l’est de l’aéroport Austin Bergstrom, le projet est le bébé du multimillionnaire Doug Coors, fan de surf mais aussi héritier des brasseries du même nom. Ce lagon, plus grand que 45 piscines olympiques, est doté d’une technologie de création de vagues (de la société espagnole Wavegarden) unique en Amérique du Nord.
Le complexe comprend aussi une école de surf, un surf shop et un restaurant. Le lagon, qui peut accueillir 120 surfeurs au même moment, possède 11 zones de surf avec des vagues de trois tailles différentes (un, 4 et 6 pieds) pouvant durer jusqu’à 35 secondes. Le site est supposé être auto-suffisant et le lagon « régénéré à 100% par l’eau de pluie ». Selon les créateurs, « même les années les plus sèches suffisent à le remplir deux fois. »
Pour une session d’une heure, le prix du billet varie de $60 à $90 (location du surf incluse) en fonction du “type” de vague. Des cours d’une heure et demie sont également disponibles pour des prix allant de $65 à $190 en fonction du niveau et du nombre de participants.
Après l’inauguration du 7 octobre, le parc sera ouvert pour une période de test les lundis de 2pm à 7pm et le reste de la semaine de 11am à 8pm.
Masterclass avec le réalisateur Olivier Assayas à New York
Les fans d’Olivier Assayas sont en pleine ébullition. L’université Fordham (campus du Lincoln Center) accueille le réalisateur et scénariste français pour une Masterclass le vendredi 7 octobre. Il parlera de sa passion pour le cinéma et de sa carrière comme critique de film puis réalisateur en quête d’experimentations.
Cette Masterclass gratuite aura lieu en marge du New York Film Festival (NYFF), où il présentera son nouveau film “Personal Shopper” dévoilé au Festival de Cannes 2016, où il remporta le Prix de la mise en scène. La sortie de ce thriller fantastique dans lequel on retrouve l’actrice Kristen Stewart est prévue pour mars 2017 aux Etats-Unis.
Olivier Assayas est notamment connu pour ses films “Paris s’éveille”, “Irma Vep”, “Sils Maria” ou encore “Clean” ainsi que les diverses récompenses qu’il a remportées comme le Golden Globe pour la mini-série “Carlos” et le Prix de la critique internationale reçu en 1986 au Festival de Venise.
WatchTime New York: réduction pour les lecteurs de French Morning
Avis aux collectionneurs de montres de luxe et aux amateurs de mécanique de précision. Le magazine WatchTime organise la deuxième édition de son salon “WatchTime New York” les 14 et 15 octobre.
À cette occasion, WatchTime propose aux lecteurs de French Morning un discount de 20 dollars sur le prix des places. Il suffit d’entrer le code “FRENCH” au moment de l’achat billets.
Cette édition accueillera plus d’une vingtaine de marques de montres de luxe célèbres comme Omega et Vacheron Constantin, mais aussi des constructeurs indépendants. Ce sera l’occasion pour ces marques de présenter leurs derniers modèles et aux amateurs de les essayer et, bien sûr, de les acquérir. Des ateliers de fabrication en temps réel sont aussi prévus afin que les participants voient de près le processus de confection.
Des grands noms du milieu seront présents lors de discussions et débats dont Anish Bhatt, fondateur du blog Watch Anish ou encore des journalistes du magazine comme Joe Thompson, référence dans le monde des montres.
WatchTime est le premier magazine américain spécialisé sur les montres. Ce bi-mensuel fondé en 1999 couvre un large éventail de sujets allant des composants de montres jusqu’aux entreprises qui les construisent et leurs clients.
Une balade à vélo avec Bernard Hinault à Central Park
Allez-vous faire votre malin et tenter de le battre au sprint ? La légende française du vélo Bernard Hinault sera à New York le mardi 11 octobre pour une petite balade cycliste et caritative dans Central Park. Elle est ouverte à tous les amateurs de petite reine.
Les bénéfices de cette initiative seront reversés à l’association Souffles d’Espoir, fondée par la quintuple vainqueur du Tour de France pour soutenir la recherche contre le cancer en Bretagne, et Faine House, un centre d’accueil pour jeunes adultes en Floride. Le rendez-vous a été monté par la société d’équipements cyclistes Bikes and Life.
L’inscription à la course coûte 45 dollars, mais les fans du “Blaireau” peuvent acheter des “packs” VIP qui leur donneront accès à d’autres évènements auquel il participera le reste de la journée.
Discussion sur la crise des migrants au Lycée Français de New York
Alors que la question de l’immigration divise en France et aux Etats-Unis, le Lycée français de New York accueille une conférence intitulée “Migrants: Crossing Borders, Changing Lives” le mercredi 19 octobre.
Objectif de la conférence: comprendre le phénomène migratoire actuel et les défis qu’il pose. La discussion rassemblera Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS et auteure de l’ “Atlas des migrations” , le professeur Bernard Haykel, spécialiste de l’identité religieuse à l’université Princeton, Firas Kayak du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, et Aline Sara, fondatrice de Natakallam, une plateforme qui met en relation des réfugiés syriens avec des personnes qui veulent apprendre l’arabe. Le tout sera animé par Eric Schine, journaliste à Bloomberg News.
L’entrée est gratuite.
Les époux Goudy, des virtuoses de la charcuterie dans la Silicon Valley
Merguez, chipolatas, rillettes, saucisses de Toulouse, chistorras…Les amateurs de bonne chère ont de quoi saliver devant les produits préparés par Céline et Christophe Goudy.
Installé à Redwood City depuis trois ans, le couple a officiellement créé son entreprise, Goudy’s French Cuisine, début 2016. “Les bons produits, la bonne viande, c’est très important pour nous. Après 18 mois ici, j’avais toujours du mal à en trouver, raconte Christophe Goudy. Nous avons commencé à faire pousser nos propres légumes, puis nos voisins, qui sont d’origine basque, nous ont initié à la fabrication de la saucisse de leur région, des rillettes et du boudin.”
Ancien rugbyman du Paris Université Club, spécialiste en marketing et communication depuis plus de 20 ans, Christophe Goudy descend d’une longue lignée de bouchers-charcutiers limousins datant de 1889: “J’ai travaillé dans les abattoirs de mon oncle, mon père était boucher-charcutier. Nos voisins ont rallumé cette flamme de l’enfance et ravivé nos valeurs familiales.”
L’aventure commence sous la forme d’une campagne Kickstarter en novembre 2015: “J’avais l’habitude d’en faire pour des produits “tech”, mais pas pour de la nourriture. Avec 12.000 dollars, l’objectif était de créer un “club de la saucisse” auquel on pourrait souscrire. En 10 jours, l’objectif était atteint.”
Fort de ce succès, et après avoir honoré les commandes des investisseurs de la campagne Kickstarter, la commercialisation des produits Goudy commence en avril 2016, grâce aux réseaux sociaux, en particulier Facebook. “Nous ne faisons pas de publicité, car le bouche à oreille fonctionne très bien, explique Céline Goudy. Au-delà de la communauté française, on commence à avoir une clientèle américaine et asiatique; on leur apprend comment préparer et accompagner nos produits, car la première fois qu’on m’a demandé pendant combien de temps on devait faire bouillir les merguez, j’ai eu un choc!”
Les époux Goudy choisissent leurs fournisseurs avec soin: le boeuf vient de Californie, l’agneau de l’Etat de Washington, le canard de l’Ohio, le bison du Kansas, et les boyaux naturels de San Carlos. Ils espèrent pouvoir très bientôt n’utiliser que des produits locaux. Tout est garanti sans colorants ni additifs. “La fabrication doit s’ajuster aux produits disponibles ici. La saucisse que je fabrique ici est différente de celle que je ferais en France. Par exemple, impossible de trouver du cul noir du Limousin (NDLR: race porcine)…”
Avec près de 2 tonnes de saucisses et 1.000 pâtés vendus depuis le lancement de leur entreprise, les époux Goudy tiennent toutefois à conserver le côté artisanal de leur production: Céline Goudy prépare tous les ingrédients, et son mari l’aide à fabriquer les produits manuellement. Ils assurent aussi les livraisons. “On aimerait embaucher pour augmenter les quantités. La mécanisation de la fabrication n’est pas vraiment compatible avec le boyau naturel, trop fragile, mais avec du boyau synthétique, on perdrait en goût et en qualité, et pas question de compromettre là-dessus!”
Se définissant lui-même comme le “professeur Tournesol” de la charcuterie, Christophe Goudy expérimente sans cesse de nouvelles recettes. “Nous allons élargir notre gamme: saucisson lyonnais à la pistache, pâté périgourdin au coeur de foie gras, boudin blanc, saucisse de saumon et fruits de mer…Céline est ma première testeuse.” Le délire créatif a toutefois ses limites: “J’avais fait une saucisse aux noix caramélisées au miel: c’était trop sucré, on perdait complètement le goût de la viande. Et ne me parlez pas de fromage dans la saucisse, c’est une hérésie!”