Même si le patronyme des trois frères Antoine, Louis et Mathieu n’a rien de colossal, leurs tableaux, eux, le sont. Jusqu’au 29 janvier 2017, le Fine Arts Museum de San Francisco met à l’honneur les oeuvres des frères Le Nain à l’occasion d’une grande exposition, la première à l’international consacrée à ces illustres peintres français du XVIIe siècle.
Avant de faire escale à San Francisco, les tableaux étaient exposés depuis mai au Kimbell Art Museum de Fort Worth, au Texas. Fin janvier 2017, les toiles traverseront à nouveau l’Atlantique pour rejoindre le musée du Louvre-Lens.
“Le frères Le Nain n’ont pas fait l’objet d’une exposition majeure depuis 1979. A l’époque, plus de 300.000 personnes étaient venues au Grand Palais de Paris pour admirer leurs oeuvres magistrales” , rappelle Max Hollein, directeur du Fine Arts Museum.
Originaires de Picardie, les trois frères ont peint, entre 1630 et 1640, une série de chefs-d’oeuvre qui a rencontré un vif succès dans la bourgeoisie parisienne. Leurs compositions les plus célèbres représentent, avec beaucoup de réalisme, des scènes de la vie paysanne telles que leur célèbre portrait baptisé “Famille de paysans dans un intérieur” . Sans oublier des tableaux religieux comme “Saint Michel dédiant ses armes à la Vierge” .
Redécouverts au XIVe siècle par l’écrivain Champfleury, les frères Le Nain ont également influencé d’autres générations d’artistes tels que Gustave Courbet ou encore Edouard Manet. “Bien qu’Antoine, Louis et Mathieu Le Nain soient mieux connus du public européen, cette exposition va mettre en lumière la puissance et le mystère de leurs tableaux qui sont parmi les plus beaux de l’Age d’or de la France” , souligne Esther Bell, la commissaire chargée des peintures européennes du musée. À vous de juger.
Les "oeuvres magistrales" des frères Le Nain à San Francisco
Pourquoi les maisons de San Francisco sont-elles de toutes les couleurs ?
Elles sont bleues, rouges, jaunes ou vertes et pigmentent les collines de San Francisco. Vestiges de l’architecture victorienne de la fin du XIXe siècle, les maisons de la ville ont repris des couleurs sur le tard, dans les années 60. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
« C’est une maison bleue adossée à la colline… » Sur la 18th Street de San Francisco, la maison mythique chantée par Maxime Le Forestier pourrait passer inaperçue au milieu de ses voisines multicolores. Entre 1849 et 1915, près de 48.000 maisons victoriennes ont été construites à San Francisco.
A cette époque, les façades en bois de séquoia « étaient bicolores », note James Hill, architecte dans le quartier Lower Haight à San Francisco et spécialiste de la rénovation de maisons victoriennes. Après le terrible séisme de 1906, beaucoup de ces demeures ont été rayées de la carte. Les rescapées de la catastrophe ont ensuite fait grise mine : de nombreuses façades ont été repeintes en gris, couleur que la marine américaine possédait en surplus à la fin de la Seconde guerre mondiale.
The Painted Ladies
« Quand je suis arrivé à San Francisco, la majorité des maisons étaient blanches ou beige, se souvient James Hills. Et à la fin des années 70, les maisons sont devenues multicolores. » Ce mélange des tons est né sous l’impulsion de l’artiste Butch Kadum, qui a décidé un beau jour de 1963, de repeindre sa maison en bleu et vert pétant. Certains voisins ont crié au mauvais goût, tandis que d’autres ont attrapé leur pinceau.
Parmi les convertis, Bob Bucktner, dont la signature apparaît sur les façades d’innombrables maisons de San Francisco : « J’ai imaginé les couleurs d’environ 18.500 façades de maisons à San Francisco. » Selon ce consultant, le plus réputé de la ville, « les premières peintures extravagantes ont commencé à fleurir dans le quartier de Haight-Ashbury fin 1960- début 1970. Elles étaient alors les œuvres d’habitants sous acide. » À l’origine, les « Painted Ladies » sont l’oeuvre de hippies.
Vous voulez repeindre votre maison en rose fluo ? « Il n’y pas de loi qui encadre la couleur des façades », assure celui qui se fait aussi appeler “Dr Color” . Concernant les nouvelles constructions, il faut demander la permission du Department of Building Inspection de San Francisco mais là encore, c’est assez libre. « Il n’y a pas de palettes de couleurs autorisées ou non, il suffit de présenter son projet et de le modifier s’il n’est pas approuvé», explique Bob Bucktner, qui repeint San Francisco depuis 46 ans « en fonction de l’humeur des habitants ».
5 activités pour se faire peur lors de Halloween à New York
À New York, Halloween ne se résume pas qu’à la Halloween Day Parade et quelques citrouilles éparpillées dans les rues. Partout dans la ville, et un peu en dehors aussi, de nombreux établissements et lieux insolites ouvrent leurs portes pour un frisson supplémentaire. Le sorcier French Morning vous livre ses bons plans.
Prendre un cours de taxidermie
Situé à Brooklyn, le Morbid Anatomy Museum n’est pas un musée comme les autres. Sa spécialité ? Les objets de l’étrange, les animaux empaillés ou encore des artefacts occultes venant du monde entier. Des petits chatons habillés de dentelles ou quelques organes figés à jamais dans le formol ne vous font pas peur ? Alors osez une visite. Pour les plus téméraires, des cours de taxidermie sur souris sont organisés régulièrement. Amoureux des histoires de sorcellerie ? Des lectures et rencontres d’auteurs ont également lieu chaque semaine. Morbid Anatomy Museum : 424 3rd Ave, Brooklyn. Informations et réservations ici.
Parcourir le cimetière de Sleepy Hollow de nuit
Oserez-vous arpenter les allées obscures du Sleepy Hollow Cemetery par une nuit sombre d’octobre ? Si oui, mieux vaut réserver vos places à l’avance. Éclairée à la faible lueur des lanternes, cette visite guidée de deux heures vous plongera dans l’univers de Sleepy Hollow et du cavalier sans tête. Comptez environ une heure de trajet aller en voiture depuis Manhattan, et 1h40 en transports en commun. The Sleepy Hollow Cemetery : 540 N Broadway, Sleepy Hollow, NY. Informations et réservations ici.
Feuilleter des livres de magie vieux de plusieurs siècles
Vous avez toujours rêvé de feuilleter des grimoires et autres manuels de magie sans jamais vraiment savoir où les trouver ? On vous livre le secret : une bonne partie d’entre eux se trouve au sein de la bibliothèque du Conjuring Arts Research Center à Manhattan. Vous y trouverez plusieurs volumes dédiés à la sorcellerie et aux sciences occultes, dont certains datant de plusieurs siècles… La bibliothèque peut se visiter du lundi au vendredi, entre 9am et 5pm. The Conjuring Arts Research Center : 11 W 30th St, New York. Informations ici.
Se faire une frayeur dans un manoir sanguinolent
À l’intérieur du Blood Manor, vous trouverez beaucoup de (faux) sang, des humains déguisés en zombies dont le seul but est de vous faire sursauter ainsi que des jeux de lumière angoissants. Exit le train fantôme gentillet de la fête foraine de quartier. Ici, les acteurs aiment vous faire peur et ils ne vous laisseront pas une seconde de répit. Bref, une expérience immersive au cœur d’un théâtre rempli d’hémoglobine. The Blood Manor : 163 Varick St, New York. Informations et réservations ici.
Faire la fête dans le monde à l’envers de Stranger Things
À Halloween, on aime se faire peur. Mais on aime aussi faire la fête. Ça tombe bien, puisque le Lot 45, situé à Bushwick, organise une soirée spéciale sur le thème de la célèbre série de Netflix « Stranger Things ». Pendant trois soirs, un DJ mixera toutes les musiques de la série et des sons des années 80. Pour les joueurs, des parties de Donjons & Dragons et un quiz seront organisées. Un prix sera également remis au meilleur costume et on promet des gaufres à gogo. Soirées prévues pour les 21, 22 et 23 octobre, à partir de 10pm. Lot 45 : 411 Troutman St, Brooklyn. Informations et réservations ici.
Los Angeles sous les cieux de Franck Bailleul
Le ciel captive. Le peintre Franck Bailleul l’a capturé à sa manière, sur ses toiles.
Il présente ses oeuvres jusqu’au mardi 17 janvier au Pacific Design Center de Los Angeles. “Charles Cohen, le propriétaire du bâtiment, adore ce que fait Franck Bailleul. Il a décidé de lui attribuer son propre espace à durée indéterminée” , commente Valérie Maxwell, directrice de la galerie Varola.
La Femme est de retour à Los Angeles
On l’aime ou on le déteste. Après s’être produit au FYF Festival en 2015, le groupe intrigant La Femme revient tester sa cote de popularité à Los Angeles. Les six “Frenchies” seront sur la scène du Regent, le mardi 25 octobre.
Leur premier album, “Psycho Tropical Berlin”, sorti en avril 2013, a été salué par la critique. En février 2014, le groupe biarrot remporte une Victoire de la musique dans la catégorie “album révélation de l’année” .
Cette fois, il présentera son deuxième opus “Mystère”, sorti en septembre. Avec un style décalé, Clémence et les garçons (Marlon, Sacha, Nunez, Sam et Noé) mélangent les genres, autant en coulisses avec leurs looks délurés que dans leur musique. Leur style mixe pop sixtie, rock acidulé, surf music, disco, psyché…
En tout cas, ils font sensation en France et ont fait danser de nombreux fans avec leurs tubes “Sur la planche” et “Où va le monde”.
Isabelle Huppert au New York Film Festival
Nouveau tour de piste pour le New York Film Festival. Pour sa 54e édition, le célèbre festival accueille une belle ribambelle de réalisateurs, acteurs et scénaristes jusqu’au 16 octobre. Une fois de plus, la France sera bien représentée.
Cette année, Isabelle Huppert fait partie des stars qui représenteront l’Hexagone. Connue pour son rôle dans “La Pianiste” et “Madame Bovary”, l’actrice dévoilera en exclusivité américaine sa nouvelle prestation dans le film “Elle” de Paul Verhoeven.
Le film raconte l’histoire de Michèle, l’archétype de la femme forte dans sa vie privée et professionnelle. Jusqu’au jour où elle se fait agresser chez elle par un inconnu. Décidant de ne pas se laisser faire, elle traque son agresseur.
Les projections auront lieu le 14 octobre à 9pm et le 15 à 3pm et seront suivies de questions-réponses. Le Lincoln Center n’a pas précisé quand exactement l’actrice interviendra, mais indique qu’elle sera présente aux deux projections. Elle interviendra aussi lors des projection de “L’Avenir” , un film de Mia Hansen-Løve dans lequel Isabelle Huppert tient le premier rôle. Les projections auront lieu le 14 octobre à 6pm, le 15 à 3pm et le 16 à 8:30pm.
Autre film français à voir: “Rester Vertical”, d’Alain Guiraudie, sera montré le 11 octobre à 9pm et le 12 à 6pm. Ce film narre les relations entre trois personnages perdus dans leur vie: Léo, scénariste qui subit le syndrome de la page blanche, Marie, une bergère qui tente de protéger son troupeau de brebis d’un loup, et le vieux Marcel, un fan des Pink Floyd.
Bertrand Tavernier, Olivier Assayas ainsi que Jean-Pierre Léaud ont également fait le déplacement au début du festival.
Speak Easy spécial dans un bus à impériale le 18 octobre
Les fans de Speak Easy avaient l’habitude de se retrouver dans un bon restaurant. Changement de décor: pour notre prochain rendez-vous de “speed speaking” franco-américain, le mardi 18 octobre, prenez place à bord d’un bus à impériale.
Il ne s’agit pas de n’importe quel bus, mais d’un véhicule de la compagnie de visites touristiques Open Loop, opérée par la RATP. Le bus passera dans les rues de Downtown Manhattan. Le reste du concept reste inchangé: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Des paires sont formées par les organisateurs (c’est nous). Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Compte-tenu des contraintes logistiques de ce Speak Easy un peu spécial, le tour ne pourra commencer que lorsque tous les participants seront présents. En cas d’empêchement, merci de nous en informer dès que possible.
Projection d' "Une Histoire de Fou" à Stamford
Après “La Volante” ou encore “Fatima”, l’Alliance française de Greenwich, avec le festival Focus on French Cinema, met à l’honneur “Une Histoire de Fou” (“Don’t Tell Me The Boy Was Mad”) le mardi 11 octobre.
Dans ce film, Robert Guédiguian raconte l’histoire d’Aram, un jeune arménien qui s’est engagé dans une organisation terroriste après le génocide. Après un attentat mené contre l’ambassade turque à Paris qui blesse gravement un civil, Aram est enrôlé dans un groupe armé à Beyrouth. Seulement, le garçon est rongé par le remords de la personne qu’il a blessée. Petit-à-petit, il va commencer à douter du bien-fondé de ses actions et va aussi trouver l’amour.
Pour l’occasion, l’Alliance française veut inviter des membres de la communauté arménienne de Fairfield et Westchester. La projection sera précédée d’un apéritif avec vin et hors-d’oeuvre et aura lieu au cinéma Avon de Stamford.
Quiet Mornings au MoMA : art et méditation avant la foule
Avez-vous toujours voulu arpenter les allées du MoMA sans être collé par des dizaines de touristes ? Si oui, ce rêve peut bientôt devenir réalité… à condition de se lever tôt.
Tous les mercredis du mois d’octobre, le musée d’Art Moderne de New York proposera « Quiet Mornings », une invitation à visiter les lieux à partir de 7:30am. L’occasion de se retrouver en tête à tête avec les chefs-d’œuvres de Monet ou de Matisse sans être dérangé par le brouhaha habituel.
Lors de ces matinées, vous pourrez profiter d’une petite séance de méditation au cœur du Agnes Gund Garden Lobby, avec une vue dégagée sur les sculptures et les arbres du jardin Aldrich Rockefeller. Ces sessions de méditations auront lieu entre 8:30am et 9am.
Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, sachez que le prix du billet d’entrée sera aussi doux que l’expérience qu’il propose. Comptez 12$ pour un billet adulte, 10$ pour les étudiants, 8$ pour les jeunes de moins de 16 ans. Les membres du musée, quant à eux, peuvent bénéficier de la gratuité et d’une entrée spéciale à 5$ pour les invités de leur choix. Conseil de la rédaction : mieux vaut prendre ses billets à l’avance.
Jain: "Je n'ai pas la peur de la page blanche"
“J’essaye de ne pas me laisser aller” . Quand on est devenu une sensation planétaire avec un clip -“Come”- vu plus de 38 millions de fois, on peut avoir quelques raisons de perdre la boule. Ce n’est pas le cas de Jain.
Cette chanson qui tourne en boucle aujourd’hui, la Toulousaine de 24 ans l’a composée il y a sept ans, quand elle habitait au Congo-Brazzaville. C’est là, à Pointe-Noire, qu’elle se lance sérieusement dans la musique. Entourée d’amis rappeurs et de la musique africaine (Youssou N’Dour, Salif Keita ou Oumou Sangaré) que sa mère franco-malgache écoutait, elle fait la connaissance du beatmaker Flash, chez qui elle allait enregistrer ses maquettes après l’école.
Elle monte une page MySpace qui tape dans l’oeil de son manager actuel Cyril Le Tallec. Il la met en contact avec le chanteur Yodelice qui tombe aussi sous son charme. À 22 ans, elle assure ses premières parties et celle de Christine and the Queens.
Dans sa musique, elle se joue des cultures et des styles. C’est le reflet de qui elle est. Fille d’expatrié – son père travaillait dans une compagnie pétrolière -, elle s’est nourrie de ces voyages successifs. Outre le Congo, elle a vécu à Abu Dhabi et Dubaï. Sur le chemin, après deux ans de batterie à Pau, elle apprend les percussions arabes.
Ses voyages ont inspiré son premier CD, sorti en novembre 2015. Il s’intitule “Zanaka”, ce qui signifie “enfance” en malgache. C’est ce CD certifié disque d’or en février qui lui vaudra sa première nomination (et sans doute pas la dernière) aux Victoires de la musique dans la catégorie « Album révélation » . “La sensation de déracinement m’a donné l’envie d’écrire. En bougeant d’un pays à l’autre, je n’arrivais pas à m’exprimer en parlant. Je préférais chanter” , dit-elle.
Globe-trotteuse enfant, elle continue à voyager adulte. Jain vient de faire son premier concert à Los Angeles. “On m’avait dit que le public n’était pas très dansant. Mais là, il a dansé !” plaisante-t-elle. Elle doit à présent se mesurer à New York. L’artiste sera le 12 octobre à Brooklyn et le 13 au Mercury Lounge. “Je suis impatiente. J’ai beaucoup écouté de blues et de soul, Nina Simone, Janice Joplin, le hip hop…” répond-elle quand on lui demande si elle inscrirait les Etats-Unis sur sa longue liste d’influences musicales. On devrait la retrouver en mars 2017 à South by South West (SxSW).
Qu’on se rassure, elle a encore beaucoup de chansons écrites dans son sac. “Je n’ai pas la peur de la page blanche, dit-elle. On dit que le deuxième album est le plus compliqué, mais j’ai encore beaucoup de compositions en attente. J’aurai plus de pression pour le troisième si j’ai la chance d’en faire un” .
Cliff Simon, du Moulin Rouge à Stargate SG-1
De “Stargate SG-1” à “NCIS”, en passant par “Castle” ou “Nash Bridges”, Cliff Simon, 54 ans, s’est imposé dans la plupart des séries télévisées à succès dans le rôle du “bad guy”. Des interprétations à mille lieues de ses premiers pas artistiques: il a débuté à Paris, au “Moulin Rouge”, à la fin des années 80.
Originaire d’Afrique du Sud dont il fut l’un des grands espoirs olympiques en natation, avant de décider sur un coup de tête de s’engager dans l’armée, Cliff Simon se passionne pour la danse. A l’âge de 27 ans, alors qu’il cherche à donner un nouveau sens à sa vie, il décroche un contrat pour rejoindre la troupe des danseurs de French Cancan sur la scène du Moulin Rouge.
“J’y suis resté un an, raconte-t-il. Et je peux affirmer que ce fut la plus belle année de ma vie. J’ai tout appris là-bas : la rigueur, mais aussi comment décrypter les gens pour séparer ceux qui vous veulent du bien et ceux qui cherchent à vous nuire. J’ai aussi connu quelques galères, avec les voyous qui peuplent les rues parisiennes la nuit. Mais ce ne sont que des bons souvenirs désormais.”
De cette expérience parisienne, Cliff Simon en a tiré un livre, intitulé Paris Nights, My year at the Moulin Rouge… (Waldorf Publishing), co-écrit avec Loren Stephens et disponible depuis quelques jours aux Etats Unis. “J’ai eu un parcours plutôt riche et atypique, mais j’ai choisi d’axer mon récit sur Paris, car je dois tout à cette ville et au Moulin Rouge. Quel que soit l’endroit du monde où l’on se trouve, dès que l’on cite le Moulin Rouge, les regards pétillent et le respect s’installe. Par ailleurs, peu de livres ont raconté quelle est la vie d’un danseur au sein de ce cabaret qui est le plus populaire au monde et quels en sont les rouages.”
Actuellement en tournée pour dédicacer son ouvrage (voir les dates en encadré), juste après avoir terminé le tournage d’une série de science-fiction en Nouvelle-Zélande, l’acteur compte venir prochainement dans la capitale française pour y présenter son livre. “A chaque fois que je reviens, la première chose que je dis est ‘Merci Paris’. J’ai tout aimé dans cette ville : l’architecture, la culture, mais surtout les gens. J’y ai fait de formidables rencontres. J’y suis tout de suite revenu en lune de miel après mon mariage et c’est l’endroit auquel je pense lorsque j’ai besoin de me ressourcer. Paris et le Moulin Rouge restent pour toujours les lieux qui ont forgé l’homme que je suis aujourd’hui”.
Des footballeurs du Pas-de-Calais en quête de fonds pour jouer à New York
Emmener des footballeurs français de 16 à 19 ans jouer dans des tournois aux Etats-Unis, voilà la noble cause de Team LA 59-62.
Cette association organise chaque année deux voyages aux Etats-Unis en compagnie de jeunes footballeurs du Nord-Pas-de-Calais. Ils participeront en février à la Mayor’s Cup, un tournoi organisé par la Ville de Las Vegas et le club du Downtown Las Vegas Soccer Club. En mai, ils prendront part au Cerritos Memorial Challenge Cup, au sud de Los Angeles. “C’est un moyen pour les jeunes de découvrir un autre pays, de visiter des endroits qu’ils ont toujours voulu voir” , explique Olivier Maillard, en charge de la communication de l’association.
Mais Team LA 59-62 vise un nouvel objectif pour la saison 2017 : la New York City Cup, un tournoi pour 13 à 19 ans à Randalls Island du 14 au 16 juillet. Un projet auquel tient beaucoup Olivier Maillard, un passionné de New York qui cherche à organiser ce voyage depuis maintenant un an.
Ces jeunes du Nord-Pas-de-Calais se rendent aux Etats-Unis depuis les années 90. C’était alors l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) qui assurait l’organisation de ces déplacements. L’association Team LA 59-62 a repris le flambeau en 2007. Les joueurs qui partent aux Etats-Unis sont issus de différents clubs locaux (Touquet, Dunkerque, Marck en Calaisis…). Ils sont choisis sur des critères sportifs, mais aussi sur leur comportement et leurs résultats scolaires.
Alors que les voyages à Los Angeles et Las Vegas sont devenus systématiques (budget identique, familles d’accueil qui se portent volontaires depuis dix ans), celui de New York est plus compliqué. Pour l’instant l’association ne dispose pas de point de chute pour ses sportifs. “On a mis en place une plateforme de crowdfunding. On a la possibilité de loger nos jeunes au Manhattan College mais il nous manque encore 3.000 dollars“, déplore l’organisateur.
Autre solution, trouver une dizaine de familles new-yorkaises pour héberger les 20 joueurs. “Comme pour Los Angeles et Las Vegas, les familles participantes seront invitées aux activités prévues avec les jeunes, les dîners, les sorties au parc d’attraction et bien sûr les tournois“, développe Olivier Maillard. Les footeux en herbe seront avec le staff entre 8am et 7pm pour s’entraîner à marquer un maximum de buts.