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Immobilier : se lancer dans la location saisonnière en Floride

(Article partenaire) Vous souhaitez acquérir un bien immobilier dans le Sunshine State, pouvoir en profiter plusieurs semaines par an, tout en dégageant une source de revenus le reste du temps ?

Lancez-vous dans la location saisonnière, un marché en plein essor. Claire Landrin, votre agent immobilier implantée depuis plus de dix ans dans la région de Fort Lauderdale, vous aidera à mener à bien ce projet depuis son investissement jusqu’à sa mise en location.

La location saisonnière présente de nombreux avantages. Sur le plan financier, elle vous permettra de dégager une source de revenus complémentaires et de rentabiliser votre achat immobilier, bien plus que la mise en location classique à l’année.

Au-delà de l’aspect budgétaire, les vacanciers louant un bien saisonnier auront tendance à en prendre soin et le risque locatif est grandement réduit par le fait que les locations sont courtes, payées d’avance et garanties par les systèmes d’assurance et de cautions offerts par les sites spécialisés dans la gestion saisonnières locative (homeaway, vrbo etc).

Enfin, ce type de location vous permet de conserver une grande flexibilité si vous souhaitez disposer de votre bien pour vos vacances ou en faire bénéficier vos amis ou votre famille. Vous pouvez donc à la fois vous offrir un pied-à-terre en Floride tout en effectuant un très bon investissement !

Quel type de bien immobilier choisir ?

La location saisonnière peut ainsi devenir une activité très lucrative, mais pour cela il faut acquérir votre bien au bon prix et savoir en faire la promotion. Sachez qu’il existe trois types de biens immobiliers : les maisons individuelles, les appartements situés dans des immeubles d’habitations, plus connus sous le nom de condominiums, et les townhouses, qui, comme leur nom l’indique, sont des maisons de ville construites sur plusieurs étages et bien souvent accolées les unes aux autres.

Chaque type d’habitation présente ses avantages et ses inconvénients en matière de location saisonnière. Si vous acquérez une maison individuelle, vous disposerez davantage de liberté qu’en investissant dans une townhouse ou un appartement qui sont, tous deux, soumis au règlement de copropriété limitant notamment la durée et la fréquence de mise en location saisonnière. Vous devez également prendre en considération que vous serez responsable des désagréments occasionnés par vos locataires dans les parties communes de la résidence (piscine, salle de sport…) tout comme pour les nuisances sonores engendrées. Cependant, l’un des avantages d’une townhouse ou d’un appartement est son prix d’acquisition, bien au-dessous de celui d’une maison individuelle.

Aussi, la concurrence étant rude en matière de location saisonnière, pensez à vous démarquer en investissant dans un bien qui présente des atouts valorisants lors de la mise en location comme une piscine, un jardin ou un balcon avec une belle vue notamment.

Quel emplacement privilégier ?

Fort Lauderdale est une ville en pleine expansion qui attire de plus en plus d’investisseurs. C’est une destination privilégiée par les snowbirds, les personnes quittant le Canada ou le nord des États-Unis pour passer l’hiver sous le soleil floridien, mais aussi par les étudiants lors de séjours linguistiques, ou par les entreprises multipliant les salons et autres conventions d’affaires au fil des mois. La location saisonnière est donc très recherchée dans la « Venise de l’Amérique ».

Selon vos critères, vous pouvez investir dans un logement situé près de l’eau, sur les canaux ou près de la plage, offrant ainsi la possibilité d’y amarrer un bateau et de profiter des joies de l’eau en paddle ou en kayak, des avantages non négligeables lors d’une location saisonnière. En choisissant un logement plus reculé sur les terres, son prix au mètre carré sera moins élevé, les habitations pourront être plus spacieuses et vous disposerez par la même occasion d’un terrain plus vaste. Il faut également favoriser les logements avec une vue dégagée ou peu de vis-à-vis pour vous assurer que votre bien immobilier conservera toujours une certaine valeur au moment de sa revente éventuelle.

Quelles sont les règles à respecter ?

Avant de pouvoir mettre votre bien immobilier en location, vous devrez prendre en compte un certain nombre d’éléments. Comme pour les hôtels, votre logement devra se plier à une liste de critères et de réglementations imposés par la municipalité et le « county » où le bien se trouve, en plus des règles fixées par l’Etat de Floride. Et comme celles-ci sont propres à chaque municipalité et « county », il est grandement conseillé de se faire aider par un professionnel expérimenté pour ne pas s’y perdre.

La protection juridique et la fiscalité sont également à prendre en compte, spécialement pour des investisseurs internationaux non-résidents.

Enfin, la gestion et l’administration à distance d’un bien dans un pays étranger requièrent une connaissance précise des règles locales et des coûts associés pour s’ assurer que le choix est le bon et que la rentabilité escomptée sera effectivement présente (de nombreux investisseurs mal accompagnés découvrent souvent trop tard les frais et impôts parfois élevés comme les taxes foncières et l’assurance par exemple).

Contactez Claire Landrin qui saura vous conseiller et vous orienter dans vos démarches, en vous proposant un service personnalisé, efficace et performant, pour l’acquisition, la mise en location et la gestion de votre bien.

Contact:

Claire Landrin – Florida Sands Realty

1921 E Atlantic Boulevard

Pompano Beach, FL – 33060

954-305-2891

[email protected]

www.floridasandsrealty.com

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Gastronimicom, une école de cuisine venue de France à Coral Gables

« La cuisine française est inégalable, raffinée, goûteuse et légère » . Passionnée par la gastronomie française, Martine Lessault, qui est déjà à la tête d’une école culinaire dans le Sud de la France depuis près de 12 ans, joue aujourd’hui la carte internationale.
Elle ouvre un deuxième établissement, en plein cœur de Coral Gables: Gastronomicom Culinary Institute. « Il y a un manque cruel de personnel qualifié et je remarque que dans mon école en France la plupart de mes étudiants sont américains. S’ils souhaitent devenir de vrais professionnels de l’art culinaire français, c’est beaucoup plus simple d’exporter le concept jusqu’à chez eux », souligne-t-elle.
Son nouvel établissement, qui sera officiellement lancé le 13 octobre, enseigne l’art de la cuisine française et de la pâtisserie au niveau une étoile Michelin, « la meilleure référence de qualité et de rigueur ». « Les chefs qui assurent l’enseignement culinaire ont tous évolué dans de grandes maisons, des établissements deux ou trois étoiles pour la plupart, la barre est haute », insiste-t-elle.
Au-delà des techniques modernes de cuisson et de décoration des plats, Martine Lessault met un point d’honneur à ce que ses chefs enseignent les valeurs de cuisine saine et équilibrée. « Il est tout à fait possible d’allier santé et plaisir gustatifexplique-t-elle, cela passe par le choix des aliments, frais et de qualité, et tout cela s’apprend, comme pour reconnaître un poisson frais: il faut qu’il ait un œil saillant et des écailles luisantes notamment ».
Une éducation culinaire
Cuisiniers en herbe cherchant de nouvelles inspirations ou chefs aguerris souhaitant se spécialiser, chacun trouve sa place derrière les fourneaux de cette école culinaire. « C’est un programme dispensé à la carte, sourit Martine Lessault, il y a plusieurs niveaux et chaque étudiant choisit le thème dans lequel il désire évoluer comme les viennoiseries, les entremets, les viandes ou encore les poissons ». Chaque session est dispensée sur une ou plusieurs semaines et pour favoriser l’échange ainsi que le travail en groupe, chaque classe est composée au maximum de douze personnes.
Ceux qui le souhaitent peuvent également suivre un cursus professionnel sur une année, composé de trois mois de formation à Coral Gables, trois mois dans l’école d’Agde en France, suivis par un stage d’immersion de six mois dans un établissement étoilé. « C’est un vrai tremplin pour mes étudiants qui sont presque assurés d’être engagés par la suite dans les grandes maisons », indique Martine Lessault qui cherche par ailleurs à tisser des liens avec des établissements américains proposant des formations hôtelières.

6 expériences pour se faire peur en octobre à Los Angeles

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Il n’y a pas que les parcs d’attraction, comme Knott’s Scary Farm  et Universal Studio, qui vous fileront les chocottes. Los Angeles regorge de maisons hantées ou d’expériences à huis clos terrifiantes. French Morning en a sélectionné six qui font froid dans le dos.
6. Los Angeles Haunted Hayride, une institution du Old Zoo
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La nuit tombée, le Old Zoo de Griffith Park fait ressortir toutes les angoisses. Et elles vont s’intensifier jusqu’au 31 octobre, lors du Los Angeles Haunted Hayride. Cette saison est placée sous le signe de “Secret Society”, soit la société secrète de Samhain (“Halloween”), où vous serez jugés comme membre de “The Elite” ou de “The Deranged” . Selon votre destinée, votre aventure prendra un tournant inoubliable. Les visiteurs se déplaceront dans un charriot antique, à travers les cimetières, les champs de maïs, des cages de torture, des tentes sataniques… Et pour la première fois, ils pourront s’écarter des sentiers battus et s’aventurer dans les ténèbres à pied. Old Zoo, Griffith Park, 4730 Crystal Springs. Ouvert du samedi 1er au lundi 31 octobre, de 7 pm jusqu’à 12 am. Prix : de 27 à 60 dollars. 
5. The Tension Experience, plongée dans l’univers de “Saw”
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Une fois passée la porte de l’entrepôt de Boyle Heights, vous ne pourrez plus faire marche arrière. On vous remet directement un document de recrutement du O.O.A. Institute, une mystérieuse organisation qui vous promet “la lumière”. Mais à quel prix ? Créé en septembre par le réalisateur de “Saw 2”, “Saw 3” et “Saw 4”,Darren Lynn Bousman, “The Tension Expérience: Ascension» offre 2 heures de théâtre immersif de haute voltige, avec son labyrinthe de 24 chambres. Insolite, cette expérience va sonder les recoins les plus sombres de votre esprit. Boyle Heights (lieu tenu secret). Ouvert du jeudi au dimanche de 7pm à 11:30pm. Ticket : 125 dollars.
4. The Backwoods Maze vient déranger la quiétude de Burbank
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Dans l’arrière-cour d’une maison de la banlieue de Burbank, se cache The Backwoods Maze. Créés artisanalement par des amoureux d’Halloween, les décors de ce labyrinthe vous plongent dans l’univers des films d’horreur cultes. En traversant les pièces, la peur vous glacera parfois le sang. Quant au thème, il reste mystérieux… Poules mouillées s’abstenir. 1912 N. Pepper St., Burbank. Ouvert du vendredi 21 au dimanche 23 et du vendredi 28 au lundi 31 octobre, de 7 à 10 pm. Participation libre. Attente de 15 minutes, en moyenne. 
3. Urban Death Tour of Terror, une version théâtrale à North Hollywood
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Et si l’horreur se jouait sur scène ? Par un jeu de lumières et d’acteurs, le ZJU Theatre Group propose une expérience troublante avec “Urban Death”, ponctuée de frayeurs et de provocations. En préambule, les téléspectateurs traverseront un labyrinthe, avec pour seul éclairage, une lampe de poche. Elle mettra alors en lumière des scènes choquantes. Vous terminerez dans une salle intimiste, plongée dans l’obscurité. Dans un suspense ahurissant, des scènes surgiront de l’obscurité. 4850 Lankershim Blvd, North Hollywood. Ouvert du vendredi 7 octobre au samedi 5 novembre (vendredi et samedi à 7: 30 à 11:30 pm, toutes les heures, et le lundi 31 octobre à 7:30, 8:30 et 9:30 pm).  Tickets : 15 dollars. 
2. Haunted Shack, quand gore et bonne cause font bon ménage
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Depuis 1997, ce repaire apporte des sensations fortes dans la paisible cité de Torrance. The Haunted Shack vous entraîne dans un labyrinthe rempli d’hémoglobine. Vous pouvez également visiter la maison hantée par groupes de deux ou de quatre, pour faire durer le plaisir. Même si l’entrée est gratuite, il est recommandé de faire un don qui sera reversé à une association qui oeuvre pour aider les malades du cancer du sein. Ouverte seulement deux jours par an, cette maison hantée imaginée par le passionné Bob Peitzman, est accessible dès 6 ans. 5112 Maricopa St, Torrance. Ouvert du samedi 29 au lundi 31 octobre, de 7 à 10 pm. Participation libre.
1.Creep, une expérience indélébile à Glassell Park
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Cet automne, Creep LA vous invite à entrer dans l’esprit d’Erebus Burwyck, un artiste controversé des années 70, qui a exploré le côté sombre de son humanité dans son art. Durant 1h30, et par équipe de 8 personnes, vous devenez acteur de cette histoire, grâce à une expérience théâtrale immersive. A partir de bandes audio retrouvées le jour de la disparition inquiétante de l’artiste tourmenté, vous découvrirez les ténèbres qu’il a déchainés et devrez faire face à vous même. Interdit aux moins de 21 ans, Creep LA ne vous décevra pas. 2316 N San Fernando Road, Los Angeles. Du jeudi 15 septembre au lundi 31 octobre, spectacle toutes les 30 minutes de 7:30 à 10:30 pm. Ticket : 50 dollars

Le rêve américain d'Invivox, le matchmaker des médecins

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La start-up française en est encore au stade du démarrage, et pourtant elle fait déjà parler d’elle.
Invivox est une plateforme de mise en relation entre un chirurgien et un confrère, expert de sa discipline, et prêt à lui ouvrir son bloc opératoire pour une formation. Imaginons: vous êtes chirurgien esthétique à Denver et vous rêvez de tout connaître de la dernière méthode de lifting pratiquée à Milan. En deux clics, Invivox vous met en relation avec un professionnel sur place, vous consultez son planning, le tarif de son bloc et vous réservez. À vous ensuite de vous déplacer.
« C’est le principe du compagnonnage : on se forme en observant, explique Julien Delpech, un des fondateurs d’Invivox.  Les médecins qu’on a consultés nous confirmaient que les conférences et  l’e-learning ne fonctionnaient pas en formation continue».
Créée il y a un an et demi en France, la start-up a lancé son service il y a deux semaines directement à l’échelle internationale. La maison-mère se trouve près de Bordeaux et elle dispose d’un bureau à New York. Invivox y est hébergé par sa banque, le Crédit Agricole.
Cette implantation américaine est indispensable au développement de la société, selon les dirigeants. « Les États-Unis sont l’un des plus gros marchés pour nous. D’abord par le nombre de médecins bien sûr, mais aussi parce que les chirurgiens du monde entier veulent se former ici. Ça apporte de la légitimité à leur carrière », explique Julien Delpech, arrivé en août pour gérer les opérations.
Et petit à petit, le calendrier se remplit. Ces derniers jours deux chirurgiens américains et deux Indiens se sont inscrits à une session ultra-pointue de cardiologie proposée par un confrère français de l’hôpital de Rouen.
La formule a très vite convaincu. En 2015, Invivox a été élue une des dix start-up les plus innovantes lors d’un concours organisé par France Digitale et la BPI. Ce qui lui a permis de faire une levée de fonds de 1,5 million d’euros en mars  auprès d’Isaia Seed Club, un fonds d’entrepreneurs web français. Les deux co-fondateurs, Julien Delpech et Patxi Ospital, connaissent leur dossier car ils tous les deux issus du milieu médical. Julien Delpech distribuait par exemple des dispositifs médicaux en chirurgie. “C’est en parlant avec des clients que je me suis rendu compte de la mauvaise qualité de la formation continue. Je leur présentais des produits innovants mais ils avaient du mal à les utiliser” .
Pour se lancer, Invivox a rejoint la pépinière d’entreprises Unitec à Pessac, puis, fin 2015, l’accélérateur parisien Le Village by CA.
Huit millions de spécialistes à travers le monde sont potentiellement clients d’Invivox, et mille chirurgiens sont déjà répertoriés comme “formateurs”. Les co-fondateurs se sont associés avec deux autres partenaires au profil plus commercial et une dizaine de salariés a rejoint l’aventure en France. « Il nous reste à démontrer la preuve du concept aux Etats-Unis et on espère obtenir une nouvelle levée de fonds de 12 millions d’euros fin 2017 » .
 

Pokemon GO et réalité augmentée avec FrenchFounders à San Francisco

Vous avez peut-être croisé quelqu’un dans la rue ou dans un magasin, scotché à son téléphone portable et criant qu’il a capturé un monstre. Il s’agissait sans doute d’un utilisateur de Pokemon GO, ce jeu de réalité virtuelle développé par la firme californienne Niantic.
FrenchFounders, le réseau des patrons et cadres-dirigeants français aux Etats-Unis, organise un dîner en petit comité autour d’un Français qui travaille au sein de l’entreprise, Mathieu De Fayet, son vice-président des Partenariats stratégiques. Lors de ce rendez-vous, le 20 octobre à San Francisco, il sera question de réalité augmentée et, bien entendu, du phénomène Pokemon GO.
Cet évènement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page du rendez-vous.

La transformation digitale dans le luxe avec FrenchFounders Miami

Professionnel du marketing du luxe ? Cet événement est pour vous. FrenchFounders, un réseau de patrons et de cadres-dirigeants français aux Etats-Unis, organise le 20 octobre une rencontre avec Grégory Pouy à Miami Beach dans le cadre d’une série de conférences sur le luxe. Le lieu ne sera dévoilé qu’aux participants.
Chroniqueur dans différents médias comme Le Figaro et auteur de plusieurs livres sur le marketing digital, il viendra parler de la transformation digitale dans le milieu du luxe.
Il dirige aussi LaMercatique, un cabinet de conseil marketing qui aide les entreprises à élaborer des stratégies commerciales en utilisant le digital.
Ce “Business & Wine” est réservé aux membres de FrenchFounders, mais les non-membres peuvent faire une demande de participation sur la page de l’événement.

"Diane from the Moon": des Français dans l'univers transgenre

Peu amateurs des contes de fées, Marco La Via et Hanna Ladoul sont pourtant en train d’en vivre un.
Installé à Los Angeles, ce couple de Français a écrit et produit le court-métrage “Diane from the Moon”, qui a été sélectionné dans de nombreux festivals, tels que le Rhode Island International Film FestivalEncounters Film Festival (Bristol, UK), Festival des Films du Monde de Montreal, ou Cinema Diverse à Palm Springs.
Leur film a également été repéré par TransNation, à Los Angeles, dont la première édition est lancée par Kelly Osbourne et Zackary Drucker. Il sera projeté le jeudi 20 octobre à 9:30 pm au Cinefamily.
Sorti le 11 août en avant-première mondiale au Rhode Island International Film Festival, ce film a été inspiré par une rencontre, celle du couple de journalistes avec Raven. “A la fin d’un road trip aux Etats-Unis en 2013, nous avons logé chez une amie de ma famille, raconte Marco La Via. Cette femme était en couple avec Raven, qui était en transition d’homme à femme. Nous nous sommes liés d’amitié autour de la passion du vin, et nous avons partagé ces changements avec elle.” Un an après, alors que la transformation de Raven est quasiment achevée, ils ont l’idée d’écrire son histoire pour un court-métrage. “Ce personnage nous a fascinés” .
Ayant déjà travaillé ensemble sur “Le Populisme au féminin”, un documentaire portant sur les femmes d’extrême-droite en Europe, Marco La Via et Hanna Ladoul se lancent alors dans la frénésie de l’écriture, sous le regard attentif de Raven, qui prend le rôle de consultante. “Son look et ses manières ont inspiré notre personnage principal, Diane.” Trop impliquée émotionnellement, elle préfère refuser ce rôle. Ils décident alors de faire appel à une star montante, Mya Taylor, connue pour son rôle dans “Tangerine”. L’actrice accepte.

Le couple de Français décide alors de récolter des fonds, via une campagne de crowdfunding. Le résultat surpasse leurs attentes: ils recueillent 18.000 dollars. “Il y a eu un engouement sur les réseaux sociaux et de la part de la communauté transgenre qui nous a fortement soutenus .” C’est notamment le cas de leur productrice exécutive, Shelbe Chang.
Ils lancent le tournage en décembre 2015, à Palm Springs où Raven s’est installée. Le pitch: Diane, une prêtresse païenne transgenre en pleine transformation, trouve refuge à Palm Springs après une rupture difficile. Alors qu’elle est en proie à ses démons intérieurs, un homme énigmatique commence à la suivre partout jusqu’au jour où il la harcèle verbalement.
Au travers de cette fiction, les auteurs ont voulu mettre en avant les attaques que subissent les femmes transgenres au quotidien. “C’est une histoire universelle, qui parle de rupture, de confiance en soi. Les transgenres demandent juste à ce qu’on les traite comme des êtres humains”, argue Marco La Via.
Pour leur première production américaine, ils ont conservé leur “french touch”, avec des prises à main levée et caméra au poing, et une post-production assurée en France. Il n’aura fallu attendre que quelques mois pour que leur court-métrage de 11 minutes attire l’attention des festivalsSi l’engouement se confirme, les deux réalisateurs souhaitent le développer en un long-métrage en 2017. “Ce serait la consécration.

Les "oeuvres magistrales" des frères Le Nain à San Francisco

Même si le patronyme des trois frères Antoine, Louis et Mathieu n’a rien de colossal, leurs tableaux, eux, le sont. Jusqu’au 29 janvier 2017, le Fine Arts Museum de San Francisco met à l’honneur les oeuvres des frères Le Nain à l’occasion d’une grande exposition, la première à l’international consacrée à ces illustres peintres français du XVIIe siècle.
Avant de faire escale à San Francisco, les tableaux étaient exposés depuis mai au Kimbell Art Museum de Fort Worth, au Texas. Fin janvier 2017, les toiles traverseront à nouveau l’Atlantique pour rejoindre le musée du Louvre-Lens.
Le frères Le Nain n’ont pas fait l’objet d’une exposition majeure depuis 1979. A l’époque, plus de 300.000 personnes étaient venues au Grand Palais de Paris pour admirer leurs oeuvres magistrales” , rappelle Max Hollein, directeur du Fine Arts Museum.
Originaires de Picardie, les trois frères ont peint, entre 1630 et 1640, une série de chefs-d’oeuvre qui a rencontré un vif succès dans la bourgeoisie parisienne. Leurs compositions les plus célèbres représentent, avec beaucoup de réalisme, des scènes de la vie paysanne telles que leur célèbre portrait baptisé “Famille de paysans dans un intérieur” . Sans oublier des tableaux religieux comme “Saint Michel dédiant ses armes à la Vierge” .
Redécouverts au XIVe siècle par l’écrivain Champfleury, les frères Le Nain ont également influencé d’autres générations d’artistes tels que Gustave Courbet ou encore Edouard Manet. “Bien qu’Antoine, Louis et Mathieu Le Nain soient mieux connus du public européen, cette exposition va mettre en lumière la puissance et le mystère de leurs tableaux qui sont parmi les plus beaux de l’Age d’or de la France” , souligne Esther Bell, la commissaire chargée des peintures européennes du musée. À vous de juger.
 

Pourquoi les maisons de San Francisco sont-elles de toutes les couleurs ?

Elles sont bleues, rouges, jaunes ou vertes et pigmentent les collines de San Francisco. Vestiges de l’architecture victorienne de la fin du XIXe siècle, les maisons de la ville ont repris des couleurs sur le tard, dans les années 60. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
« C’est une maison bleue adossée à la colline… » Sur la 18th Street de San Francisco, la maison mythique chantée par Maxime Le Forestier pourrait passer inaperçue au milieu de ses voisines multicolores. Entre 1849 et 1915, près de 48.000 maisons victoriennes ont été construites à San Francisco.
A cette époque, les façades en bois de séquoia « étaient bicolores », note James Hill, architecte dans le quartier Lower Haight à San Francisco et spécialiste de la rénovation de maisons victoriennes. Après le terrible séisme de 1906, beaucoup de ces demeures ont été rayées de la carte. Les rescapées de la catastrophe ont ensuite fait grise mine : de nombreuses façades ont été repeintes en gris, couleur que la marine américaine possédait en surplus à la fin de la Seconde guerre mondiale.
The Painted Ladies
« Quand je suis arrivé à San Francisco, la majorité des maisons étaient blanches ou beige, se souvient James Hills. Et à la fin des années 70, les maisons sont devenues multicolores. » Ce mélange des tons est né sous l’impulsion de l’artiste Butch Kadum, qui a décidé un beau jour de 1963, de repeindre sa maison en bleu et vert pétant. Certains voisins ont crié au mauvais goût, tandis que d’autres ont attrapé leur pinceau.

Les plus célèbres de ces maisons sont les “dames peintes” , ces six maisons siamoises de Steiner Street qui tournent le dos aux buildings du Financial District et font face à Alamo Square.

Parmi les convertis, Bob Bucktner, dont la signature apparaît sur les façades d’innombrables maisons de San Francisco : « J’ai imaginé les couleurs d’environ 18.500 façades de maisons à San Francisco. » Selon ce consultant, le plus réputé de la ville, « les premières peintures extravagantes ont commencé à fleurir dans le quartier de Haight-Ashbury fin 1960- début 1970. Elles étaient alors les œuvres d’habitants sous acide. »  À l’origine, les « Painted Ladies » sont l’oeuvre de hippies.
Comme un peintre signe ses tableaux, Bob Bucktner signe ses façades de maisons. (Crédit : Klervi Drouglazet)

Vous voulez repeindre votre maison en rose fluo ? « Il n’y pas de loi qui encadre la couleur des façades », assure celui qui se fait aussi appeler “Dr Color” . Concernant les nouvelles constructions, il faut demander la permission du Department of Building Inspection de San Francisco mais là encore, c’est assez libre. « Il n’y a pas de palettes de couleurs autorisées ou non, il suffit de présenter son projet et de le modifier s’il n’est pas approuvé», explique Bob Bucktner, qui repeint San Francisco depuis 46 ans « en fonction de l’humeur des habitants ».

5 activités pour se faire peur lors de Halloween à New York

À New York, Halloween ne se résume pas qu’à la Halloween Day Parade et quelques citrouilles éparpillées dans les rues. Partout dans la ville, et un peu en dehors aussi, de nombreux établissements et lieux insolites ouvrent leurs portes pour un frisson supplémentaire. Le sorcier French Morning vous livre ses bons plans.
Prendre un cours de taxidermie

© Morbid Anatomy Museum
© Morbid Anatomy Museum

Situé à Brooklyn, le Morbid Anatomy Museum n’est pas un musée comme les autres. Sa spécialité ? Les objets de l’étrange, les animaux empaillés ou encore des artefacts occultes venant du monde entier. Des petits chatons habillés de dentelles ou quelques organes figés à jamais dans le formol ne vous font pas peur ? Alors osez une visite. Pour les plus téméraires, des cours de taxidermie sur souris sont organisés régulièrement. Amoureux des histoires de sorcellerie ? Des lectures et rencontres d’auteurs ont également lieu chaque semaine. Morbid Anatomy Museum : 424 3rd Ave, Brooklyn. Informations et réservations ici.
Parcourir le cimetière de Sleepy Hollow de nuit
© JamesPFisherIII
© JamesPFisherIII

Oserez-vous arpenter les allées obscures du Sleepy Hollow Cemetery par une nuit sombre d’octobre ? Si oui, mieux vaut réserver vos places à l’avance. Éclairée à la faible lueur des lanternes, cette visite guidée de deux heures vous plongera dans l’univers de Sleepy Hollow et du cavalier sans tête. Comptez environ une heure de trajet aller en voiture depuis Manhattan, et 1h40 en transports en commun. The Sleepy Hollow Cemetery : 540 N Broadway, Sleepy Hollow, NY. Informations et réservations ici.
Feuilleter des livres de magie vieux de plusieurs siècles
© Conjuring Arts Center
© Conjuring Arts Center

Vous avez toujours rêvé de feuilleter des grimoires et autres manuels de magie sans jamais vraiment savoir où les trouver ? On vous livre le secret : une bonne partie d’entre eux se trouve au sein de la bibliothèque du Conjuring Arts Research Center à Manhattan. Vous y trouverez plusieurs volumes dédiés à la sorcellerie et aux sciences occultes, dont certains datant de plusieurs siècles… La bibliothèque peut se visiter du lundi au vendredi, entre 9am et 5pm. The Conjuring Arts Research Center : 11 W 30th St, New York. Informations ici.
Se faire une frayeur dans un manoir sanguinolent
© The Blood Manor
© The Blood Manor

À l’intérieur du Blood Manor, vous trouverez beaucoup de (faux) sang, des humains déguisés en zombies dont le seul but est de vous faire sursauter ainsi que des jeux de lumière angoissants. Exit le train fantôme gentillet de la fête foraine de quartier. Ici, les acteurs aiment vous faire peur et ils ne vous laisseront pas une seconde de répit. Bref, une expérience immersive au cœur d’un théâtre rempli d’hémoglobine. The Blood Manor : 163 Varick St, New York. Informations et réservations ici.
Faire la fête dans le monde à l’envers de Stranger Things
© Netflix
© Netflix

À Halloween, on aime se faire peur. Mais on aime aussi faire la fête. Ça tombe bien, puisque le Lot 45, situé à Bushwick, organise une soirée spéciale sur le thème de la célèbre série de Netflix « Stranger Things ». Pendant trois soirs, un DJ mixera toutes les musiques de la série et des sons des années 80. Pour les joueurs, des parties de Donjons & Dragons et un quiz seront organisées. Un prix sera également remis au meilleur costume et on promet des gaufres à gogo. Soirées prévues pour les 21, 22 et 23 octobre, à partir de 10pm. Lot 45 : 411 Troutman St, Brooklyn. Informations et réservations ici.

Los Angeles sous les cieux de Franck Bailleul

Le ciel captive. Le peintre Franck Bailleul l’a capturé à sa manière, sur ses toiles.
Il présente ses oeuvres jusqu’au mardi 17 janvier au Pacific Design Center de Los Angeles. “Charles Cohen, le propriétaire du bâtiment, adore ce que fait Franck Bailleul. Il a décidé de lui attribuer son propre espace à durée indéterminée” , commente Valérie Maxwell, directrice de la galerie Varola.

L’exposition “From the sky, the earth, a scrap, a passing shape and a spider’s web” compte 18 oeuvres, dans lesquels l’artiste joue sur la dialectique ombre-lumière, transparence-opacité. Cette histoire d’amour avec l’immensité n’est pas nouvelle. Franck Bailleul a hérité de la passion de son père pour l’art. Dès l’âge de 8 ans, il développe une prédilection pour les peintures flamande et hollandaise du XVIe et XVIIe siècles, qui ont en commun l’omniprésence du ciel.

La Femme est de retour à Los Angeles

On l’aime ou on le déteste. Après s’être produit au FYF Festival en 2015, le groupe intrigant La Femme revient tester sa cote de popularité à Los Angeles. Les six “Frenchies” seront sur la scène du Regent, le mardi 25 octobre.
Leur premier album, “Psycho Tropical Berlin”, sorti en avril 2013, a été salué par la critique. En février 2014, le groupe biarrot remporte une Victoire de la musique dans la catégorie “album révélation de l’année” .
Cette fois, il présentera son deuxième opus “Mystère”, sorti en septembre. Avec un style décalé, Clémence et les garçons (Marlon, Sacha, Nunez, Sam et Noé) mélangent les genres, autant en coulisses avec leurs looks délurés que dans leur musique. Leur style mixe pop sixtie, rock acidulé, surf music, disco, psyché…
En tout cas, ils font sensation en France et ont fait danser de nombreux fans avec leurs tubes “Sur la planche” et “Où va le monde”.